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Aux frontières tuniso-libyennes:Risque de débordements violents dans les camps des réfugiés

18/03/2011 08:28



Aux frontières tuniso-libyennes

Risque de débordements violents dans les camps des réfugiés

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le 18.03.11 | 01h00 Réagissez


Ghanéen attendant le bus vers Djerba au camp de Choucha.
zoom | © AFP

Ghanéen attendant le bus vers Djerba au camp de Choucha.

La journée était calme hier au poste-frontière tuniso-libyen, mais très tendue au camp des réfugiés à Benguerdane. Des groupes de Somaliens ont marché entre les tentes pour protester contre les conditions de vie «inhumaines», alors que des rixes entre Africains ont failli tourner au vinaigre, n’était l’intervention des militaires…

De notre envoyée

Ras Jdir (frontière tuniso-libyenne)

Le flux de Ghanéens, Maliens et Nigérians s’est amplifié durant la nuit de mardi à mercredi, au poste-frontière tuniso-libyen de Ras Jdir. Avec eux, de nombreux Egyptiens et  Soudanais, qui vivaient notamment à Zouara, ville située à 40km de la frontière. Les bruits assourdissants de bombardements intermittents suivis de rafales interminables n’ont pas cessé. La situation est présentée comme chaotique par les réfugiés. «C’est l’horreur. Nous n’avons pas dormi toute la nuit. Notre maison a été touchée et nous n’avons eu la vie sauve qu’en nous jetant par la fenêtre dans le vide. Ma fille a eu une entorse et mon garçon était paralysé par la peur. Il ne faisait que pleurer. Nous n’avons rien emporté. Nous avons laissé une vie de 15 ans de labeur. Toutes nos économies, tous nos biens sont là-bas. Nous n’avons rien en Egypte. Je ne sais pas comment nous allons vivre. Nos enfants ont abandonné l’école», raconte une femme égyptienne, qui vient de rentrer avec son époux et ses deux enfants.

Elle n’a rien, à part deux cartables, une poupée et un petit nounours. Elle éclate en sanglots, essuie ses larmes puis reprend : «Nous ne savons même pas si, effectivement, il y avait des opposants dans notre quartier ou non. La situation était calme avant que les chars ne commencent à bombarder tous les quartiers. Tout est détruit, les maisons, les mosquées, les bâtiments, rien n’a été laissé. J’ai vu par la fenêtre des enfants qui criaient et couraient dans tous les sens et j’entends encore leurs cris dans mes oreilles.». Une Malienne enchaîne avec une voix entrecoupée de pleurs : «J’ai laissé tous mes biens dans ma maison. Des hommes armés sont entrés chez moi et m’ont demandé de partir. Je ne sais pas pourquoi. Je me sentais en sécurité à Zouara. La ville était épargnée. C’est vrai que, ces derniers temps, il y avait de l’agression dans les propos des gens à l’égard des Africains, mais je ne pensais pas que la situation allait se détériorer à ce point. Sur la route, les militaires m’ont dépouillée des rares effets personnels que je portais sur moi. Je n’ai plus rien. Je suis détruite.».

Un groupe de Bengalis arrive, composé d’une dizaine de personnes, visiblement épuisées, il se dirige vers les bus. L’un d’eux raconte : «Je suis fini. Je travaille depuis des années pour faire vivre mes 5 frères et sœurs, et je leur envoie chaque mois de l’argent. Maintenant, je n’ai plus rien. Ils m’ont tout pris. Comment vais-je rentrer les mains vides ? J’ai honte de moi.» Les larmes aux yeux, il regarde une petite fille égyptienne, assise avec sa maman, et déclare : «Ma fille a son âge, lorsque je l’ai quittée, elle avait à peine deux ans. Elle doit avoir six ans maintenant. Avec quoi je vais la revoir…» Ses propos ne laissent personne insensible. Ils sont près de 3000 à avoir franchi la frontière mardi, alors qu’au camp de Benguerdane, presque 17 000 y ont passé la nuit. Sur les 4000 Bengalis programmés pour être rapatriés le soir, seulement 1500 sont partis. «Des pays ont promis de prendre en charge des vols, mais ils n’étaient pas encore prêts», explique un cadre de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). La situation se complique davantage. Entre les Bengalis et les Africains, le courant ne passe plus. A chaque fois, les militaires sont obligés d’intervenir, notamment dans les chaînes interminables où les bousculades et les disputes sont légion.

Rixes, bagarres, agressions et bousculades dans le camp

La soirée de musique organisée pour distraire les réfugiés s’est transformée en une bagarre générale. Alors que les Bengalis dansaient au rythme des chansons hindoues, une bagarre éclate entre un groupe d’Africains sous l’effet de l’alcool, ce qui provoque une grande bousculade. Il a fallu l’intervention musclée des militaires pour que l’ordre soit rétabli. La fête est gâchée et tous doivent réintégrer leurs tentes ce que bon nombre d’entre eux refusent. Ils préférèrent passer la nuit à la belle étoile. Le matin, la chaleur torride accentue les odeurs nauséabondes des tonnes de détritus, mais aussi des sanitaires qui rejettent les eaux usées dans la nature. Impossible de circuler sans porter un masque.

De nombreux enfants jouent entre les détritus. Parmi eux, deux Irakiens. «Nous habitions Zaouïa. Nous étions bien installés et intégrés. Cela fait plus de 10 ans que nous vivons en Libye. Mais la situation s’est sérieusement détériorée. Nous avons préféré tout quitter et c’était le conseil de nos amis libyens. Lorsque nous avons quitté la ville, elle était totalement contrôlée par l’armée. De nombreux quartiers étaient dévastés. Il y a eu beaucoup de morts parmi nos connaissances», déclare la mère. Un de ses proches fait état de nombreux morts dans les rues. «J’ai vu des corps de femmes, d’hommes et même d’enfants jonchant les rues de certains quartiers. Ils étaient très nombreux. Ils ont été enterrés dans des fosses communes. Je sais aussi que des blessés ont été achevés dans les hôpitaux. C’était horrible. Des scènes qui m’ont poussé à quitter le pays», souligne-t-il.

D’autres témoignages vont dans le même sens et font état du contrôle de la situation par El Gueddafi, surtout à l’ouest du pays. Hier matin, la cuisine mobile du Croissant-Rouge algérien (CRA) a été mise en fonction. Un problème de pompe l’avait paralysée durant deux semaines. Elle devra cuisiner 300 repas par heure, en attendant l’arrivée des deux autres, dans les prochains jours. La restauration pose toujours problème. Des chaînes longues de plusieurs centaines de mètres se forment dès le matin. Durant toute la journée, les réfugiés, marmites, assiettes ou jerricans à la main, vont et viennent dans le camp à la recherche d’un repas. Il suffit qu’un véhicule s’arrête pour qu’une grande foule de personnes se rue vers lui. Les militaires sont à chaque fois sollicités pour faire régner la discipline. Après les Bengalis et les Soudanais, c’est au tour des Somaliens de marcher pour protester contre la prise en charge qualifiée d’«humiliante».

Brandissant des pancartes, ils se déplacent en procession entre les tentes, en criant : «La paix est un droit.» Durant toute la matinée, ils n’ont pas cessé de tourner en rond. La colère est également exprimée par un groupe de jeunes Tunisiens de Benguerdane contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) mais également contre le Croissant-Rouge tunisien accusés de faire dans la ségrégation concernant le recrutement. «Nous voulons du travail. Nous n’acceptons pas que des étrangers viennent travailler tandis que nous sommes exclus», déclare un des organisateurs. Pendant près d’une heure, ils crient des slogans contre le chômage, avant qu’ils ne se dispersent dans le calme sous le regard des militaires. Jusqu’en fin de journée, rares sont les réfugiés qui franchissent la frontière. Peut-être à cause des bombardements des villes de Zouara et des nombreux barrages militaires libyens dressés tout au long de la route qui sépare Tripoli de la Tunisie. Les responsables de l’OIM s’attendent à ce que la tension reprenne la nuit, comme cela est fréquent depuis le début de cette semaine.

Salima Tlemçani
 http://www.elwatan.com/weekend/magazine/geo/risque-de-debordements-violents-dans-les-camps-des-refugies-18-03-2011-116507_196.php





L'ONU ,moins prompt pourtant à appliquer ses résolutions à Israël...Libye : les scénarios d'une intervention militaire

18/03/2011 08:27



Libye : les scénarios d'une intervention militaire

Mots clés :

Par Isabelle Lasserre
18/03/2011 | Mise à jour : 00:00
Réactions (82)
Une bombe lâchée par les avions du colonel Kadhafi sur les insurgés. Crédits photo: FP PHOTO/MARCO LONGARI.
Une bombe lâchée par les avions du colonel Kadhafi sur les insurgés. Crédits photo: FP PHOTO/MARCO LONGARI.

Du simple brouillage des systèmes radars libyens au bombardement du bunker de Kadhafi, différents degrés sont envisageables.

La France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et leurs alliés arabes devront choisir entre plusieurs scénarios pour leur opération militaire décidée contre la Libye. Brandie à la tribune de l'ONU par les diplomates, la «zone d'exclusion aérienne» semblait davantage destinée à éviter un veto russe ou chinois, en dissimulant, sous un vocable acceptable par tous, la réalité d'une intervention militaire.

En Bosnie, où elle fut imposée au début des années 1990 pour empêcher les Serbes de bombarder les populations civiles, elle n'a pas empêché le massacre de Srebrenica. En Irak, elle fut maintenue pendant douze ans sans infléchir d'un pouce la politique de Saddam Hussein. De toute façon, le temps d'imposer une «no fly zone» au-dessus de la Libye, les troupes de Kadhafi auront probablement déjà repris le contrôle des dernières zones rebelles.

Plus sérieusement, et parce que le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU promet de protéger les civils «par tous les moyens», les alliés pourraient décider de lancer, dans les heures suivant ce vote, des frappes ciblées contre des intérêts stratégiques libyens. Des raids visant à détruire la défense antiaérienne de la Libye, les centres de commandement et les aéroports, afin de clouer les avions au sol.

 

La route de Rommel 

 

Parallèlement, une guerre électronique pourrait être déclenchée pour neutraliser les systèmes radars libyens. Dans cette configuration, la France pourrait participer en faisant décoller ses chasseurs de la base aérienne de Solenzara, en Corse. Mais également en envoyant des avions radars Awacs. Une telle action militaire constituerait un signal fort, dont certains espèrent qu'il pourrait avoir un effet psychologique et provoquer une débandade dans l'entourage du Guide libyen. Mais rien n'est moins sûr.

Si le but de l'intervention est de faire tomber le régime, comme le suggèrent certains diplomates, les alliés pourraient également décider de s'attaquer aux chars et à l'infanterie libyenne en frappant dans le désert, le long de la route jadis empruntée par la 8e armée britannique et par le général allemand Rommel. «Un acte particulièrement intense, politiquement et militairement», prévient un officier général. Et qui risque en outre de ne pas suffire.

S'il s'attend à des frappes aériennes, le colonel Kadhafi ne manquera pas de disperser ses forces au sol, comme le fit Saddam Hussein en mars 2003. Il sera difficile alors d'éviter des dégâts collatéraux sur les populations. Comme le rappelle un officier général, «on ne gagne jamais une guerre uniquement avec l'aviation. Pour détruire une armée de terre, il faut aller au carton.» Or, le projet de résolution exclut «une force d'occupation terrestre».

Bien qu'affaibli, le colonel Kadhafi pourrait encore compter sur la fidélité de 10.000 à 12.000 soldats. Sans oublier des mercenaires africains, des missiles sol-air, de nombreux tanks et pièces d'artillerie.

Dernière option, attaquer directement le centre de gravité du régime, Kadhafi lui-même, en bombardant son bunker ou les abris dans lesquels il est susceptible de se cacher. En 1986, les frappes aériennes lancées par Ronald Reagan contre sa résidence l'avaient manqué de peu. Depuis, les moyens de détection, notamment satellitaires, mais aussi de frappe, se sont beaucoup modernisés, rendant théoriquement une telle opération faisable. Mais, en 2003, les premiers bombardements aériens de l'armée américaine lancés contre Bagdad avaient eu pour but de liquider Saddam Hussein. Ce fut un échec.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/17/01003-20110317ARTFIG00760-libye-les-scenarios-d-une-intervention-militaire.php


 

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Paris participera aux opérations militaires en Libye

Le Point.fr - Publié le 18/03/2011 à 08:06 - Modifié le 18/03/2011 à 08:41

Selon le porte-parole du gouvernement François Baroin, des frappes aériennes auront lieu "dans quelques heures".


Des Libyens scrutent le ciel près d'Ajdabiya. © Roberto Schmidt / AFP

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Le Point.fr

Les frappes militaires contre la Libye après la résolution de l'ONU interviendront "rapidement", "dans quelques heures", et les Français y "participeront", a déclaré vendredi matin sur RTL le porte-parole du gouvernement François Baroin. "Les frappes auront lieu rapidement", a déclaré François Baroin, disant ne pas vouloir préciser pour l'instant exactement "quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes".

Cette intervention militaire "n'est pas une occupation du territoire libyen", mais "un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d'aller jusqu'au bout de son souffle de liberté, et donc de la chute du régime Kadhafi", a-t-il indiqué. "Les Français qui étaient aux avant-postes de cette demande (d'intervention) seront naturellement cohérents avec l'intervention militaire, donc ils participeront", a-t-il ajouté. "Ce qui s'est passé cette nuit (avec la résolution de l'ONU) est une étape très importante dans cette gestion de la guerre en Libye, du massacre par Kadhafi de son peuple, et il faut reconnaître le rôle puissant joué par le président de la République Nicolas Sarkozy et par la France", a-t-il souligné.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir une résolution approuvant le recours à la force contre le régime libyen du colonel Muammar Kadhafi.

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El Watan (Algérie)

Libye: l'Onu autorise l'usage de la force, Tripoli envisage un cessez-le-feu

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le 17.03.11 | 20h45

A l'issue de trois jours d'âpres négociations, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.
A l'issue de trois jours d'âpres négociations, le Conseil de sécurité de...

A l'issue de trois jours d'âpres négociations, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.
La résolution autorise à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne, y compris des frappes aériennes, mais précise qu'il n'est pas question d'occupation militaire.
Elle prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation du colonel Kadhafi de pilonner ses opposants.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a réagi en estimant que la résolution de l'ONU constituait un "appel aux Libyens à s'entretuer". "Cette résolution traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l'unité de la Libye et sa stabilité", a-t-il dit, dénonçant un "complot" de la communauté internationale et "une volonté de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de diviser le pays".
Le vice-ministre a également affirmé que son pays était prêt à un cessez-le-feu: "nous sommes prêts pour cette décision (de cessez-le-feu) mais nous avons besoin d'un interlocuteur bien précis pour discuter de sa mise en oeuvre", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à Tripoli.
Le texte a été adopté par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie se sont abstenues mais n'ont pas utilisé leur veto pour bloquer le texte. L'Allemagne, le Brésil et l'Inde se sont aussi abstenus.
Au moment où Mouammar Kadhafi venait d'annoncer son intention d'attaquer la ville de Benghazi, tenue par les rebelles, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait averti, avant le vote, qu'il restait peu de temps pour intervenir. La France avait auparavant annoncé des frappes aériennes dès l'adoption de la résolution.
"Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d'arriver trop tard. Ce sera l'honneur du Conseil de sécurité d'avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l'oppression", a plaidé M. Juppé, qui avait fait spécialement le déplacement à New York.
Après le vote, l'ambassadeur britannique à l'ONU Mark Lyall Grant a souligné que la Grande-Bretagne était "prête à prendre ses responsabilités pour mettre fin aux violences, protéger les civils".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a déclaré que les Etats-Unis "se tenaient du côté du peuple libyen et (soutenaient) leurs besoins en matière de droits de l'Homme". "Le Conseil de sécurité a répondu à l'appel à l'aide du peuple libyen", s'est-elle réjouie, estimant que "ce vote est une puissante réponse au besoin urgent sur le terrain".
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, a lui justifié l'abstention de son pays en relevant qu'une intervention militaire en Libye comporte des "risques et des dangers considérables". "Les soldats allemands ne participeront pas à une intervention militaire en Libye", a ajouté le vice-chancelier d'Angela Merkel.
Maria Luiza Ribeiro Viotti, ambassadrice du Brésil, a expliqué que son pays "n'était pas convaincu par le fait que l'usage de la force conduirait à la fin de la violence". "Cela pourrait causer plus de mal que de bien pour le peuple libyen".
L'ambassadeur russe, Vitali Tchourkine, a jugé "regrettable" que "la passion pour l'usage de la force ait prévalu". Il a rappelé que son pays avait proposé une résolution appelant à un cessez-le-feu.
L'ambassadeur chinois Li Baodong, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, a expliqué que son pays avait "toujours été contre l'usage de la force dans les relations internationales".

AFP
http://www.elwatan.com/depeches/libye-l-onu-autorise-l-usage-de-la-force-tripoli-envisage-un-cessez-le-feu-17-03-2011-116541_167.php





La Libye, la gauche européenne et le retour de l’impérialisme humanitaire par Jean Bricmont

17/03/2011 06:53



La Libye, la gauche européenne et le retour de l’impérialisme humanitaire
Jean Bricmont
Étranger
La Libye, la gauche européenne et le retour de l’impérialisme humanitaire
Le Gang au complet est de retour : les partis de la gauche européenne (inclus les partis « modérés« communistes européens ) les « Verts » avec José Bové, maintenant allié à Daniel Cohn Bandit qui a toujours soutenu les guerres de l’OTAN, différents groupes Troskystes et bien sûr, les deux Bernard, Henry Levy et Kouchner, tous appelant à une sorte d’intervention humanitaire en Libye ou accusant la gauche d’Amérique latine dont les positions sont bien plus sensées d’agir comme des « idiots utiles » pour le « Tyran libyen ».

Douze ans plus tard c’est de nouveau le Kosovo.
Des centaines de milliers de morts irakiens, l‘OTAN acculée dans une position impossible en Afghanistan et ils n’ont rien appris ! La guerre du Kosovo a été lancée pour stopper un génocide inexistant, la guerre afghane pour protéger les femmes (allez donc vérifier leur situation actuellement) et la guerre d’Irak pour protéger les Kurdes.
Quand vont-ils comprendre qu’on affirme que toutes les guerres sont justifiées pour des raisons humanitaires ?
 Même Hitler "protégeait" les minorités en Tchécoslovaquie et en Pologne.


D’un autre côté Robert Gates a mis en garde que tout futur Secrétaire d’Etat qui conseillerait au président US d’envoyer des troupes en Asie ou en Afrique « on doit lui examiner le cerveau ». L’Amiral MC Mullen a de même conseillé la prudence. Le grand paradoxe de notre époque c’est que le QG du mouvement de la paix se trouve au Pentagone et au département d’Etat tandis que le parti pro-guerre est une coalition de néo-conservateurs et d’interventionnistes libéraux de différentes sortes dont des guerriers gauchistes humanitaires de même que certains Verts des féministes ou des communistes repentis.

Donc maintenant tout le monde doit réduire sa consommation à cause du réchauffement climatique mais les guerres de l’OTAN sont recyclables et l’Impérialisme a été intégré au Développement Durable.

Bien sûr les US feront la guerre (ou pas) pour des raisons qui sont bien différentes des conseils offerts par la gauche pro guerre. Bien sûr le pétrole ne sera pas le facteur principal de leur décision car tout gouvernement libyen futur devra vendre du pétrole et la Libye ne pèse pas suffisamment sur le cours du pétrole. Bien sûr le chaos en Libye mène à la spéculation qui elle-même affecte les prix mais cela est un autre sujet. Les sionistes ont certainement deux avis sur la Libye : ils haïssent Kadhafi et aimerait le voir chasser du pouvoir comme Saddam de la façon la plus humiliante possible, mais ils ne sont pas sûrs qu’ils apprécieront son opposition (et selon le peu que l’on connaît, ils ne l’aiment pas).

L’argument principal pro guerre, c’est que si tout va vite et facilement cela réhabilitera l’OTAN et l’intervention humanitaire dont l’image a été ternie par l’Irak et l’Afghanistan. Un nouveau Grenade ou au mieux un nouveau Kosovo, c’est exactement ce qu’il faut. Un autre motif d’intervention, c’est de mieux contrôler les rebelles en venant les « sauver » dans leur marche vers la victoire. Mais cela a peu de chance de marcher : Karzai en Afghanistan, les nationalistes kosovars les Shi’ites d’Irak et bien sûr Israël sont parfaitement contents de bénéficier de l’aide américaine quand ils en ont besoin, mais après cela ils poursuivent leur propre agenda. Et une occupation militaire totale de la Libye après la « libération » est peu faisable ce qui bien sûr du point de vue des US rend l’intervention moins attrayante.

D’un autre côté si les choses tournent mal ce sera probablement le début de la fin de l’Empire américain, d’où la prudence des gens qui sont actuellement en charge et qui ne se contentent pas d’écrire des articles dans le Monde ou de pester contre les dictateurs devant les caméras.

C’est difficile pour des citoyens ordinaires de savoir exactement se qui se passe en Libye car les médias occidentaux se sont complètement discrédités en Irak en Afghanistan au Liban et en Palestine et les sources d’informations alternatives ne sont pas toujours crédibles non plus. Cela bien sûr n’empêche pas la gauche pro guerre d’être absolument convaincue de la vérité des pires informations sur Kadhafi comme elle l’était, il y a douze ans sur Milosevic.

Le rôle négatif de la Cour Internationale de Justice est de nouveau apparent ici comme l’a été celui du Tribunal International pour la Yougoslavie dans le cas du Kosovo. L’une des raisons pour laquelle il y a eu relativement peu de sang versé en Tunisie et en Egypte c’est qu’il y avait une sortie possible pour Ben Ali et Moubarak. Mais la « justice internationale » veut être sûre qu’une telle sortie n’est pas possible pour Kadhafi et probablement pour les gens proches de lui les poussant ainsi à combattre jusqu’à un dénouement tragique.

Si « un autre monde est possible » comme la gauche européenne le proclame sans arrêt alors un autre Occident devrait être possible et la gauche européenne devrait commencer à œuvrer pour cela. La rencontre récente de l’Alliance Bolivarienne pourrait servir d’exemple : la gauche d’Amérique Latine veut la paix et ils veulent empêcher l’intervention des US car ils savent qu’ils sont dans la ligne de mire des US et que leur processus de transformation sociale exige d’abord et avant tout la paix et la souveraineté nationale. Donc ils ont suggéré d’envoyer une délégation internationale conduite éventuellement par Jimmy Carter (qu’on ne peut pas accuser d’être une marionnette de Kadhafi) pour commencer un processus de négociation entre le gouvernement et les rebelles. L’Espagne s’est dite intéressée par cette idée qui est bien sûr rejetée par Sarkozy. Cette proposition peut sembler utopique mais si l’ONU met tout son poids derrière, cela ne sera pas le cas. Ce serait une façon de remplir sa mission actuellement rendu impossible par l’influence des US et de l’Occident. Cependant ce n’est pas impossible que maintenant ou dans une prochaine crise une coalition de nations non interventionnistes dont la Russie, la Chine, l’Amérique latine, et peut être d’autres puissent œuvrer ensemble pour construire des alternatives crédibles à l’interventionnisme occidental.

Contrairement à la gauche d’Amérique latine, la version pathétique gauche européenne a complètement perdu le sens de ce que cela veut dire de faire de la politique. Elle n’essaie pas de proposer des solutions concrètes aux problèmes et est seulement capable d’adopter des positions morales dénonçant en particulier de façon grandiloquente les dictateurs et les violations des droits de l’homme. La gauche social démocrate suit la droite avec au mieux quelques années de retard et n’a pas d’idées personnelles. La gauche « radicale » réussit souvent à dénoncer à la fois les gouvernements occidentaux de toutes les manières possibles et à demander que ces gouvernements interviennent militairement partout dans le monde pour défendre la démocratie. Leur manque de réflexion politique les rend particulièrement vulnérable aux campagnes de désinformation et en fait des supporters des guerres US - OTAN.

La gauche n’a pas de programme cohérent et ne saurait pas quoi faire même si Dieu les mettait au pouvoir. Au lieu de « soutenir » Chavez et la Révolution vénézuélienne, une affirmation vide de sens que certains se complaisent à répéter, ils devraient humblement apprendre d’eux et d’abord et avant tout réapprendre ce que cela veut dire de faire de la politique.

notes

Jean Bricmont enseigne la physique en Belgique et est membre du Tribunal de Bruxelles. Son livre "Humanitarian Imperialism" est publié par Monthly Review Press la version française « Impérialisme Humanitaire » l’est aux éditions Aden.
http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFppplEFVywgSsSzSj.shtml
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La Libye sera-t-elle notre Somalie ?
Christian Bouchet
Éditorial
La Libye sera-t-elle notre Somalie ?
Pour comprendre ce qui se passe actuellement en Libye, sans doute convient-il de relire Intrigo Internazionale du juge Rosario Priore (voir Flash n° 43). Dans cet ouvrage, celui qui a eu en charge à la fois l’instruction de l’assassinat d’Aldo Moro et celle de la tentative d’attentat commise, en 1981, contre Jean Paul II, dévoile la réalité d’un conflit occulté entre les puissances occidentales autour de la Méditerranée et du Proche-Orient.

«Nous avons été en guerre sans que les simples citoyens le sachent», affirme le magistrat, en soulignant que « l’hégémonie sur la Méditerranée et le contrôle des sources énergétiques ont placé l’Italie en collision avec l’axe américano-britannique qui n’a pas supporté son rapport privilégié avec la Libye ». Et de raconter comment les Italiens ont soutenu, en 1969, le coup d’État du colonel Kadhafi à Tripoli avec comme résultat que « les Libyens fermèrent immédiatement les bases britanniques et américaines et expulsèrent les militaires de ces deux pays. (…) L’Italie devint tout de suite le principal partenaire économique de Kadhafi tandis que les Britanniques, en perdant la Libye, se retrouvèrent de facto boutés hors de la Méditerranée. Ils cherchèrent sans tarder à reprendre ce qu’ils avaient perdu. Sans succès, car l’Italie protégeait le régime de Kadhafi ». Ainsi, en 1971, ce sont les services secrets italiens qui firent échouer une tentative de coup d’État anti-Kadhafi suscitée par le MI5.

Les impérialistes ayant la mémoire longue, et la vengeance étant un plat qui se mange froid, le « printemps arabe » qui agite actuellement le Maghreb et le Machrek, est l’occasion pour les puissances anglo-saxonnes de tenter de reprendre la totalité du pouvoir qu’elles avaient perdu à Tripoli à l’avantage de l’Italie et de faire ainsi coup double après avoir quasiment mis un terme, via la révolution de Jasmin, à l’influence française en Tunisie.

À l’aune de cette analyse, il convient donc de relativiser tout ce que nous pouvons voir, lire ou entendre…

Ainsi en est-il des crimes de Kadhafi qui justifieraient une enquête de la Cour pénale internationale. La répression exercée, de manière « virile » convenons-en, des manifestations de l’opposition a fait, selon diverses sources, avant que la situation n’évolue vers une semi-guerre civile, de 300 à 1.000 morts. « Le régime de Mouammar Kadhafi a bafoué les normes internationales et la morale élémentaire. Il doit être tenu comme responsable », s’est empressé de déclarer Barack Obama qui a oublié que le pays qu’il préside a été la cause directe de 650.000 à 1.000.000 de décès en Irak…

Irak, où, comme en Afghanistan, les troupes de l’Oncle Sam bénéficient de l’aide d’un grand nombre de « chiens de guerre » pudiquement présentés comme des contractors. Or, ces contractors deviennent soudain des « mercenaires » quand ils servent comme auxiliaires dans l’armée régulière libyenne. Pire, les médias ne se gênent pas pour insister sur l’appartenance de ces malheureux à la race noire, comme s’il s’agissait, soudain, d’un échelon particulier et pire que tous les autres dans l’abjection du mercenariat où il y aurait les bons (les contractors « caucasiens » ou asiatiques de l’US Army) et les salauds (les mercenaires Noirs ou Serbes de la Jamahiriya).

Quand à la situation à Tripoli on nous l’a décrite comme un véritable enfer sur terre où une population toute entière acquise aux opposants se terrerait chez elle pour échapper aux meurtrières milices kadhafistes. Mais quand un journaliste français – Bernard Bisson du Journal du Dimanche – a pu se rendre sur place il a témoigné : « Tripoli ne donne pas l'impression d'une ville en guerre, comme j'ai pu en voir de nombreuses dans ma carrière. Avant de rencontrer Kadhafi, nous avons couvert une manifestation de ses partisans. Il JDD 6 mars 2011).

On pourrait encore citer l’analyse par les médias de la personnalité de Mouammar Kadhafi. Celui-ci est présenté urbi et orbi comme un malade mental et nombre de ses travers – allant de ses gardes du corps féminines à sa manière de se vêtir – sont mis en avant pour le tourner en dérision. S’il est un fait que le Libyen est sans doute pour le moins mégalomane, il est permis de se poser une question simple : ne souffrirait-il pas d’une pathologie courante chez les puissants, car, au fond, par exemple (et il ne s’agit que de deux exemple parmi un grand nombre d’autres), est-il réellement plus caricatural que Silvio Berlusconi, et ses lubies sont-elles vraiment plus étranges que celles de cheikhs faisant construire des stations de ski dans les dunes du désert sous le soleil de l’Arabie ?

En 2004, Mouammar Kadhafi, dont le régime avait jusqu’alors financé et armé tout ce que la planète pouvait compter de groupuscule subversifs et hostiles au Nouvel ordre mondial, se livra à un spectaculaire changement de politique et d'orientation. Il offrit au « Grand Satan » américain, comme le relate Éric Roulleau dans Le Figaro du 1 mars dernier, de renoncer au terrorisme et à la fabrication d'armes nucléaires, en échange de quoi il sollicitait la neutralité bienveillante de Washington à son égard. Elle lui fut accordée. Depuis ce compromis, le commerce americano-libyen avait plus que décuplé. Mais l’Italie était restée le véritable allié, Silvio Berlusconi ne cachait pas sa relation amicale, qu’il qualifiait « d’intimes », avec le colonel et la péninsule dépendait de la Libye pour la quasi-totalité de son approvisionnement en pétrole. De plus la Jamahiriya était devenue la frontière avancée de l’Europe contre le péril migratoire et jouait ce rôle à la perfection.

D’où la surprise, sans doute aussi réelle que jouée, du colonel devant le retournement de la situation et l’ingratitude européenne. D’où aussi ses menaces précises : s’il tombe ce sera le chaos, une immigration comme le vieux continent n’en a encore jamais connue, de graves difficultés pour l’approvisionnement en pétrole et une instabilité politico-militaire telle que nous aurons l’équivalent de la Somalie sur le flanc sud de notre continent.

La situation est considérée comme si sérieuse par certains que Grigori Melamedov, analyste de l’agence RIA Novotsi, s’interrogeant sur les éventuels scénarios à venir évoquait, le 1 mars dernier, aussi bien une évolution « à la Yougoslave » avec une intervention militaire, d’une manière ou d’une autre, de l’OTAN, que « l’ouverture de négociations secrètes avec Kadhafi l’aidant à rester au pouvoir en échange de quelques concessions de sa part en faveur de l’opposition. » Le journaliste russe ajoutant avec cynisme : « Le reste est une affaire de technique. Les médias pourront exagérer l’importance des concessions obtenues en déclarant que sous la pression de la communauté mondiale le chef de l’Etat libyen a écouté son peuple. Ce n’est pas à nous d’apprendre aux leaders politiques mondiaux comment accomplir ce genre de démarches. »

On le voit l’avenir est ouvert dans le golfe des Syrtes et il n’y a nul doute que nous aurons de multiples occasion d’y revenir.
http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFppplEFVywgSsSzSj.shtml





Victime de ses bonnes intention, Klapisch provoque l'indigestion.

17/03/2011 06:42



Par Marilyne Letertre, Stéphane David

Ma part du gâteau : La mayonnaise ne prend pas

Le réalisateur de Ma part du gâteau s'attaque à la crise. Peu convaincant. Seule Karine Viard tire son épingle du jeu. Qu'en ont pensé les premiers spectateurs ? FranceSoir.fr a recueilli quelques réactions. Vidéo.

Karine Viard et Gilles Lellouche jouent très bien
Karine Viard et Gilles Lellouche jouent très bien

Paris, précédent film de Cédric Klapisch, n'avait pas fait l'unanimité. Celui-ci risque encore de diviser. Dans Ma part du gateau, le cinéaste tente une incursion dans la comédie sociale en s'attaquant au vaste sujet de la lutte des classes. Lourdement baptisée France, une mère de famille divorcée de Dunkerque devient la femme de ménage d'un trader ambitieux. La première partie du film, centrée sur leur rencontre et leurs tentatives respectives pour s'apprivoiser et se comprendre, est plutôt réussie et réserve de jolis moments de comédie. Sortant déjà son épingle du jeu dans Rien à déclarer, Kardin Biard attendrit, amuse et tient solidement tête au mâle affirmé qui lui fait face.

Invraisemblable

Hélas ! à mi-parcours, le film dérape. Le scénario chavire inutilement dans la comédie romantique le temps d'une séquence qui amorce la suite, catastrophique. Après le passage à l'acte, quand l'héroïne apprend que son patron est responsable de la fermeture de son ancienne usine, la comédie disparaît totalement pour faire place à un polar sociale, invraisemblable, ridicule, voire démagogique. Victime de ses bonnes intention, Klapisch provoque l'indigestion.

& la vidéo:

http://www.francesoir.fr/loisirs/cine/ma-part-du-gateau-mayonnaise-ne-prend-pas-82302.html






Bahreïn: la police contrôle Manama après un assaut sanglant avec l'appui des laquais si démocratiques saoudiens

17/03/2011 06:33



Bahreïn: la police contrôle Manama après un assaut sanglant

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le 15.03.11 | 13h05

Les forces de l'ordre bahreïnies ont pris mercredi le contrôle du centre de la capitale Manama après un assaut contre des manifestants chiites qui a fait cinq morts, le pouvoir décrétant un couvre-feu nocturne de craintes de nouveaux troubles.
Les forces de l'ordre bahreïnies ont pris mercredi le contrôle du centre de...

Les forces de l'ordre bahreïnies ont pris mercredi le contrôle du centre de la capitale Manama après un assaut contre des manifestants chiites qui a fait cinq morts, le pouvoir décrétant un couvre-feu nocturne de craintes de nouveaux troubles.
Face à la répression sanglante menée par la dynastie sunnite au pouvoir dans le petit archipel de Bahreïn, siège de la Ve flotte américaine, le président Barack Obama a exprimé aux rois saoudien et bahreïni sa "profonde inquiétude" lors d'appels téléphoniques.
Sa chef de la diplomatie Hillary Clinton, disant qu'il n'y avait "pas de réponse sécuritaire" à la contestation, a jugé que les Etats du Golfe étaient "sur la mauvaise voie" après l'envoi lundi de soldats saoudiens et de policiers émiratis pour venir en aide au pouvoir à Bahreïn.
Plusieurs pays, mouvements ou communauté chiites au Moyen-Orient ont de leur côté condamné l'assaut contre les manifestants chiites qui réclament depuis le 14 février des réformes et la démission du gouvernement.
L'Iran chiite a rappelé son ambassadeur à Manama "pour protester contre le meurtre du peuple de Bahreïn", au lendemain d'une mesure similaire prise par Bahreïn pour protester contre les critiques iraniennes des renforts du Golfe.
Au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence par le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, les policiers de la force anti-émeutes ont violemment délogé le matin les manifestants campant sur la place de La Perle à Manama depuis près d'un mois.
Des centaines de policiers, arrivés à bord de tanks, de véhicules de transport de troupes et de bus, ont pris le contrôle de la place, épicentre de la contestation, après avoir lancé des dizaines de grenades lacrymogènes sur les manifestants et tiré au fusil de chasse.
"Nous avons maintenant trois morts et un grand nombre de blessés", a déclaré à l'AFP un député de l'opposition, Khalil Marzouk, du mouvement chiite Wefaq. "La situation est catastrophique. Les forces ont tiré à balles réelles".
Le ministère de l'Intérieur a fait état de deux policiers tués, renversés par des véhicules de manifestants, ce qui porte à quatre le nombre de policiers tués de cette manière en deux jours.
Depuis le début de la contestation, une quinzaine de personnes ont été tuées, dont quatre policiers, selon un bilan de l'AFP.
Aucune présence de civils n'était visible à Manama après l'entrée en vigueur dans le centre de la capitale du couvre-feu de 16H00 à 04H00 locales (13H00 à 01H00 GMT). Seuls les véhicules de la police et de l'armée gardaient les rues vides de toute circulation automobile.
Les autorités ont également interdit les marches et rassemblements à travers le petit archipel peuplé en majorité de chiites.
Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs indiqué avoir repris le contrôle de l'hôpital de Soulaymania, le plus grand de Manama, où étaient retranchés des protestataires.
Peu après, le ministre de la Santé Nizar Baharna, un chiite, a annoncé sa démission et douze juges chiites ont pris la même décision pour protester contre "l'usage excessif de la force" contre les manifestants.
Le chef du Wefaq, cheikh Ali Salmane, a dénoncé l'assaut et affirmé que "la solution ne viendra pas des canons. "Dans cette situation nous ne pouvons pas parler d'un dialogue".
Le pouvoir a proposé à l'opposition dominée par les chiites un dialogue, mais les opposants ont exigé au préalable la démission du gouvernement.
Les protestataires ont occupé la place de la Perle le 19 février pour exiger des réformes politiques, voire, pour certains, le départ de la dynastie sunnite gouvernant le pays depuis plus de 200 ans.
Face à la répression des manifestants chiites, le guide spirituel des chiites en Irak, le Grand Ayatollah Ali Sistani, a appelé le pouvoir à "cesser les violences".
Des manifestations de soutien aux chiites bahreïnis ont eu lieu, en Irak, en Arabie saoudite, au Liban et au Koweït.
Paris a déploré les violences alors que Berlin, critiquant à demi-mots les renforts, a recommandé à ses ressortissants de quitter Bahreïn, de même que la Belgique

AFP
http://www.elwatan.com/une/bahrein-la-police-controle-manama-apres-un-assaut-sanglant-15-03-2011-116290_108.php
L'info en continu





Kadhafi va-t-il faire chuter Sarkozy ?

17/03/2011 06:06



Kadhafi va-t-il faire chuter Sarkozy ?


Quand Nicolas Sarkozy sortira-t-il du tunnel? A chaque fois qu’il essaie de refaire surface, il essuie une nouvelle déconvenue. Alors qu’il avait été très critiqué pour sa gestion des dossiers tunisien et égyptien, se tenant le plus longtemps possible aux côtés de ses amis Ben Ali et Moubarak et qu’il avait même dû remanier en catastrophe son gouvernement à la suite de la calamiteuse affaire Alliot-Marie (voir RIV. du 4mars), le chef de l’État a adopté une position très hostile envers Kadhafi. La France est en effet la première puissance occidentale à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi, ce qui «viole les règles les plus élémentaires de la diplomatie», ainsi que l’a rappelé dans un communiqué Jean-Marie Le Pen. Lequel critique le projet de l’Elyséen d’établir avec les insurgés «un échange d’ambassadeurs», ajoute que «la situation en Libye est loin d’être stabilisée» et que le gouvernement en place, celui du colonel Kadhafi, «qu’il recevait il y a peu sous sa tente à l’Elysée, est encore en place, représentant officiel de l’Etat libyen». De fait, contrairement aux espoirs de Sarkozy, Kadhafi résiste beaucoup mieux que prévu et pour l’heure sa contre-offensive semble plutôt efficace puisqu’elle contraint les insurgés à se replier sur leur fief de l’Est qui pourrait lui aussi finir par tomber.

Pis, Sarkozy avait évoqué le 10mars la possibilité de frappes ciblées en Libye, dans certaines conditions, pour neutraliser l’aviation de Mouammar Kadhafi. Las, dès le lendemain, lors du Conseil européen consacré à la Libye, Sarkozy, qui s’était avancé bien imprudemment, a dû se contenter d’un communiqué aux formulations suffisamment vagues pour ne froisser personne, ni les partisans d’une action musclée pour déloger Kadhafi— le président de la République pouvait compter à cet égard sur le soutien du Premier ministre britannique David Cameron *cependant moins boutefeux dans l’affaire que Sarkozy— et les tenants de la prudence, comme la chancelière Angela Merkel qui déclarait non sans sagesse: «Il ne faut pas commencer un processus que nous ne saurions pas terminer.» L’activisme tous azimuts de l’Elyséen prouve une nouvelle fois qu’il n’est pas digne de la fonction présidentielle, ainsi que le ressentent confusément la plupart des Français très sévères à son endroit dans les enquêtes d’opinion. Sarkozy avait-il vraiment besoin de recevoir toutes affaires cessantes des représentants du Conseil national libyen de transition, en présence de l’inénarrable Bernard-Henri Lévy qui, de retour de Benghazi où, conformément à sa modestie légendaire, il s’est fait photographier sous toutes les coutures ainsi qu’on peut le voir sur son blog, a pris des positions enflammées et sans nuance en faveur de la «jeune révolution libyenne» et s’est naturellement prononcé pour une intervention militaire de grande ampleur contre un Kadhafi qu’il exècre d’autant plus qu’il n’est un ami ni des Etats-Unis ni d’Israël?


Pour justifier sa réserve du début de l’année dans les crises tunisienne et égyptienne contrastant avec la brusquerie et la radicalité de sa prise de position dans le dossier libyen, Sarkozy a osé déclarer: «Je ne me suis pas précipité parce que la situation en Tunisie et en Egypte n’était pas claire.» De qui se moque-t-il? En quoi la situation en Libye est-elle aujourd’hui moins confuse que celle d’hier au Caire et à Tunis? Au contraire, à Tripoli le pouvoir résiste beaucoup mieux à son opposition et la fait même reculer. A la vérité, c’est qu’en se précipitant ainsi, Sarkozy voulait à la fois faire oublier sa gestion catastrophique des crises tunisienne et égyptienne mais aussi l’accueil grandiose qu’il avait offert à Paris en décembre 2007 à un Kadhafi qui avait alors planté sa tente à deux pas de l’Elysée dans les jardins de l’Hôtel Marigny. A l’époque, le président libyen était fréquentable car il s’agissait de négocier et de signer avec lui de fructueux accords commerciaux. Sarkozy aurait donc pu avoir la décence de se montrer plus réservé dans une affaire concernant d’abord et avant tout l’Etat libyen.


Le président de la République pourrait bien se mordre les doigts de s’être retourné de manière aussi subite qu’excessive contre Kadhafi. Car le numéro un libyen, au pouvoir depuis plus de quarante ans, a plus d’un tour dans son sac et n’entend pas laisser impunie l’offense qui lui a été infligée. Aussi l’un des fils du dictateur, Saïf al Islam, vient-il d’affirmer que le régime libyen a donné d’importants subsides à Sarkozy avant la présidentielle de 2007. Dans une interview à la chaîne Euronews, il a déclaré sans ménagement: «C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown (sic!), c’est de rendre l’argent au peuple libyen.» Et Saïf al Islam d’ajouter, menaçant: «Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement.» Bien que l’Elysée ait aussitôt démenti cette affirmation, Sarkozy se trouve plus que jamais au fond du trou et au point où en sont les choses il n’est pas sûr qu’il brigue un nouveau mandat ni même peut-être qu’il achève son quinquennat.

Qui l’eût imaginé?


<jeromebourbon@yahoo.fr>.
in:

http://www.rivarol.com/Editorial.html

*NdlR :Est-ce une conséquence de leurs origines au détriment des intérêts évidents  du pays qu'ils dirigent ?






La stratégie méprisable des démagogues.Japon : écologistes et partisans de la peine de mort, mêmes méthodes de démagogues ?

17/03/2011 05:55



Japon : écologistes et partisans de la peine de mort, mêmes méthodes de démagogues ?

On ne vaut bien souvent que ce que valent les procédés qu’on emploie, disait Albert Camus. La précipitation des écologistes, comme Mme Duflot et M. Cohn Bendit, à vouloir profiter de l’horreur sans nom où a été subitement plongé le Japon, vendredi 11 mars 2011, pour promouvoir leurs thèses, les catalogue.

Une admiration pour la noblesse du peuple japonais
 
Voici un pays qui, malgré une science consommée pour lutter contre une nature inhospitalière, vient de connaître un des pires séismes de son Histoire suivi d’un tsunami dévastateur. Il est en proie à un désastre inouï que, de surcroît, une catastrophe nucléaire menace de rendre encore plus effroyable. Et c’est l’instant que ces écologistes civilisés choisissent pour faire leur propre promotion. Une catastrophe, quelle aubaine ! Il faut en profiter : on est à quelques jours des élections cantonales et l’élection présidentielle de 2012 est lancée depuis plusieurs semaines.
 
Qui a pu voir les images de ces cataclysmes successifs qui se sont abattus sur le Japon, sans contenir ses larmes devant ce peuple submergé par la fureur de la terre et de la mer, mais tranquillement courageux face à une nature déchaînée que depuis des siècles son génie tente sinon d’apprivoiser du moins de contenir. Non seulement il a survécu, mais il a réussi à construire sur ces îles volcaniques, secouées d’incessants tremblements de terre, la deuxième économie du monde, en se relevant même d’une aventure guerrière insensée qui l’a laissé exsangue et livré en août 1945 à la dévastation des deux premières et seules bombes atomiques lancées à ce jour, l’une sur Hiroshima et l’autre sur Nagasaki.
 
Le monde entier est admiratif devant le sang-froid dont ce peuple fait preuve, malgré les forces naturelles qui l’écrasent. On songe à la confrontation entre l’homme et l’univers décrite par Blaise Pascal dans ses « Pensées » en des termes qui paraissent avoir été conçus de façon prémonitoire pour saluer la grandeur des Japonais : « Quand l’univers l’écraserait, écrit-il, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui ; l’univers n’en sait rien ».
 
La stratégie méprisable des démagogues
 
On communiait donc silencieusement dans le deuil que vit ce peuple, quand il a fallu que des écologistes bondissent sur la scène et se ruent sur les micros et devant les caméras pour faire leur promotion. L’occasion leur a paru trop belle. Ils n’ont pas pu résister : « Vous voyez, hein ! les a-t-on entendu clamer en substance infatués d’eux-mêmes. On vous avait prévenus ! Si le nucléaire est aujourd’hui un danger bien réel pour les Japonais, il l’est aussi pour les Français. Cette catastrophe peut aussi arriver en France. Des centrales nucléaires sont construites sur des zones sismiques comme en Alsace ou dans la vallée du Rhône. Exigeons de « sortir du nucléaire » » ! Il n’est pas exclu non plus que les médias inféodés au pouvoir aient de leur côté saisi l’occasion de cette fougue écologiste bienvenue pour diviser la Gauche dans la perspective d' élections proches et lointaines. Socialistes et écologistes ont, en effet, fait entendre des avis différents.
 
Qu’il n’y ait pas de malentendu ! On ne conteste pas la nécessité de débattre des risques de l’énergie nucléaire, de la remplacer par des énergies plus sûres. On est acquis à ce projet d’ avenir, mais qui, pour être mis en œuvre, demande du temps. On ne passe pas de 80 % d’électricité produite par l’énergie nucléaire à d’autres sources d’énergie du jour au lendemain. Mais, de grâce ! est-ce que le malheur qui submerge ces jours-ci le Japon est un moment bien choisi pour mener le débat en toute sérénité.
 
Ces écologistes usent des mêmes méthodes démagogiques que ces charognards partisans de la peine de mort sautant sur les crimes abominables perpétrés pour faire des sondages qui exigent aussitôt son rétablissement par référendum immédiat, surtout quand la victime est un enfant. On a entendu ces Écolos réclamer eux aussi un référendum ! Peut-on franchement régler le problème complexe de l’énergie nucléaire en répondant à une question par oui ou par non ?
 
L’exhibition du malheur d’autrui présente l’avantage de capter l’attention comme nulle autre mise en scène en simulant le réflexe de voyeurisme. Il déclenche simultanément un réflexe de compassion envers la victime et un réflexe de condamnation envers le bourreau. Les leurres de la prise de décision précipitée et de la mise hors-contexte achèvent de paralyser toute exigence de rationalité pour rendre l’individu prisonnier de ses réflexes. Ainsi, veulent faire croire ces forcenés, si la peine de mort existait, elle ferait réfléchir les assassins en puissance. Or, on sait qu’il n’en est rien. Sous l’emprise de irrationalité, qu’il s’agisse de la peur ou de la colère, non seulement on ne cherche pas à comprendre, on ne peut plus comprendre. Voilà la stratégie enfourchée par ces écologistes sans scrupule pour, croient-ils, faire avancer leur cause en surfant sur le désastre qui frappe aujourd’hui le Japon.
 
Décidément, M. Cohn-Bendit et Mme Duflot sont de plus en plus sympathiques : on les savait islamistophiles, les voilà qui partagent avec les partisans de la peine de mort les mêmes méthodes démagogiques de manipulation des esprits par paralysie sous l’emprise des réflexes stimulés de façon intensive. Il reste à souhaiter que leur conduite méprisable les discrédite sans nuire à une écologie qui doit savoir s’adresser à la rationalité des citoyens et non à leur irrationalité. L’écologie n’est pas une affaire de démagogues. Paul Villach





Lorsque l’austère Fillon se faisait offrir une journée en Ferrari

17/03/2011 05:51



Lorsque l’austère Fillon se faisait offrir une journée en Ferrari

Certains hommes politiques finissent par faire croire que l'habit fait le moine. Il en est ainsi des Woerth et Fillon qui, par leur mine austère, le visage lisse, la voix jamais haussée ou si peu, des costumes classiques et un peu ternes, de bonne coupe anglaise de ministre du culte presbytérien, nous font croire qu'ils sont aussi sobres et probes qu'ils en ont l'air, aussi peu loin des mélanges des genres et des conflits d'intérêt que peut l'être Siméon le stylite en haut de sa colonne. Mais la réalité est toute autre. La face cachée n'est pas reluisante.

Pour Woerth l'affaire est réglée. On connait par cœur son histoire depuis la direction de l'ADO, le poste de trésorier adjoint du RPR quand l'affaire des postes fictifs durait encore, son poste de président du Premier Cercle, son hippodrome de Compiègne, sa breloque au grand chambellan, pardon ex grand chambellan, sa fausse déclaration de revenu à sa banque etc. Il y a bien longtemps que personne ne peut plus croire celui qui déclare en prouvant par cette même déclaration le contraire de son contenu : « je n'ai jamais menti ».

Woerth et Fillon ont été nourris à la même mamelle du RPR, ce parti fondé sur la trahison et sans doute au départ sur l'argent « volé » au Français car financé, à ce que l'on a dit, par les fonds secrets de Matignon quand Jacques Chirac, dit fraisdebouche, était le Premier Ministre de Giscard. On sait que ce même RPR s'est financé par des emplois fictifs, que les Hauts de Seine est un cloaque où a régné un certain Pasqua puis un autre au prénom de Nicolas et que l'on prépare au Prince Jean, avec des Balkani et autre Aeschlimann condamnés par notre bonne justice. Ainsi tous ceux qui ont réussi en politique par le RPR sont-ils des receleurs de ces abus car c'est bien grâce à des caisses pleines, des appuis, que les élus ont pu être élus. Des hommes aussi haut placés dans la hiérarchie de ce parti devenu l'UMP qui a amené Nicolas Sarkzoy au sommet grâce à des financements scandaleux pour la morale et sans doute, si ce que la comptable de Bettencourt dit la vérité, condamnables par la justice et certainement par détournement des lois du financement des partis par un afflux de monnaie par des micro-partis, n'ont pu ignorer tout le mal qui régnait dans leur Mouvement (Union of Money Profit). Ce n'est donc pas par valeur chevaleresque, probité et grande capacité que Fillon s'est retrouvé Premier Ministre, c'est tout simplement parce qu'il a profité de cette mère nourricière que fut le RPR et est devenue l'UMP. Mais il est impossible qu'il fut différent que ce que ce moule politique ait fait de lui : un RPR. Voici donc un long détour pour arriver à cette information - je sais il y a le Japon, oui je le sais. Beaucoup d'articles ont été écrits, c'est une catastrophe comme il y en a peu et ces morts que la nature a faits nous cachent aussi ce qui se passe à Benghazi où là ce sont des hommes qui en tuent d'autres et sans armes nucléaires - que l'austère Fillon aux sourcils en bataille s'est fait offrir en 2009 une journée en Ferrari par le dirigeant-même de cette société. Rue89 : Les vacances de François Fillon, suite… En vacances en Toscane en 2009, le Premier ministre s'est fait gracieusement prêter une Ferrari par le patron de la marque italienne, Luca di Montezemolo : c'est Charlie Hebdo qui révèle l'info dans son numéro à paraître mercredi.

Ajouté aux vacances en Egypte dans l'avion du président Moubarak, ce cadeau vient saper un peu plus l'image de Père La Rigueur que s'est construite François Fillon, par opposition au bling-bling de Nicolas Sarkozy.Matignon n'a pas voulu commenter les informations de l'hebdomadaire satirique, qui a obtenu confirmation du service de presse de Ferrari :

« Le président de Ferrari, M. Luca di Montezemolo, est un cher ami de M. François Fillon et de son frère, M. Pierre Fillon [qui est vice-président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), organisateur des Vingt-Quatre Heures du Mans, ndlr].
C'est normal pour Ferrari que d'importants représentants du showbiz, de la politique, de la culture et du sport testent nos voitures, même si ce ne fut pas le cas en l'occurrence ».

L'hebdomadaire n'a pas pu savoir quel modèle a été prêté au Premier ministre, que l'on sait grand amateur de voitures de sport. Mais Charlie Hebdo a trouvé que sur le site Just4VIP.com que la location d'une Ferrari va de 748 euros à 12 451 euros par jour, selon les modèles. Un beau cadeau de Ferrari, donc, en 2009, l'année de la pire récession depuis des décennies avec ses centaines de milliers de chômeurs supplémentaires.
[…]
La Ferrari bleue (la couleur de l'UMP ? ) de François Fillon restera, à côté du bling-bling présidentiel et des vacances tunisiennes de MAM, et de quelques autres extravagances éthiques, un symbole de la faillite de ce beau slogan de campagne sans lendemain que fut pour Sarkozy la « République exemplaire ».

Que faut-il en dire ? D'abord, alors que Fillon en pleine crise économico-financière qui le visage grave et la main sur le cœur annonce que cela va être dur pour les Français, lui qui a déjà une rémunération de près de 20 000 € par mois ( ! ), rémunération qui ne va subir, elle aucun sacrifice, lui qui bénéficie des ors de la république et qui est nourrit et logé gracieusement en plus, se permet de se faire offrir un petit tour inutile et coûteux en Ferrari, symbole du luxe et étendard de l'anti-crise ou plutôt de la non-crise. Il s'agit bien d'un cadeau et donc si nous suivons le droit français de recel d'abus de bien social car soit c'est un acte publicitaire de la société Ferrari et alors elle se doit de communiquer comme elle le fait avec Tony Parker (je ne sais pas s'il a utilisé une Ferrari) et alors Fillon est un home sandwich dont on s'achète l'image, soit cela reste - du privé ? - secret et alors c'est un abus de bien. Tout simplement. Or cela était secret. Jugez par vous-même. Il est vrai que la chouchou de son chouchou s'est faite offrir avec gardes du corps 4 Nissan 4X4 neufs pendant cinq jours pour la modique somme de 20 000 € alors qu'on licenciait 20 000 employés de cette même société.

Ces hommes politiques sont tout simplement détestables. Il s'agit bien évidemment là d'un mélange des genres, d'un évident conflit d'intérêt. Il faut bien comprendre que le même François Fillon, guichetier à la poste de Boulay les trous, je dis bien le même avec les mêmes costumes et le même air de curé de campagne, ne se verrait jamais offrir sur sa bonne mine un tel tour de manège. Ce n'est bien évidemment par ce qu'il représente et non par ce qu'il est qu'on lui prête un joujou à cet économe qui utilise pour 27 000 € le jet de la République pour retourner en Sarthe à 1 heure 20 de train. Il utilise donc sa fonction pour en retirer un réel bénéfice. Ce sont des « monsieur plus de Bahlsen » qui sont incapables de comprendre l'indécence de leurs actes ou alors c'est qu'ils le savent et nous crachent à la gueule leur mépris et leur cynisme. Déjà de s'offrir soi-même, ce qui devrait être la norme, ses extravagances quand on est Premier Ministre dans un pays en pleine crise, avec chômage, pauvres et misère à tous les étages- non pas tous les étages il y a celui des Fillon, Proglio ou autre Ghosn avec son salaire fixe mirobolant de 9,2 millions d'euros lui qui fout dehors après avoir acheté pour 330 000 euros de faux renseignements trois employés en nuisant gravement à leur probité ce qui prouve ô combien sa paye était méritée - , est une faute morale et humaine, mais se la faire offrir devient irréaliste. Il ne lui suffit pas de gagner 20 000 € par mois, il faut qu'il se fasse offrir une journée en Ferrai, un voyage en Egypte, l'un par le symbole insultant du luxe en pleine crise, l'autre par le symbole insultant à la démocratie en pleine révolte.

Il serait temps que nous cessions de nous laisser abuser par l'habit de moine de ceux qui font en réalité des messes noires (c'est une image, hein ?) et que le sieur Fillon, celui qui a protégé tous les ministres comme Woerth et MAM, et parfois avec véhémence même, celui qui applique comme un toutou fidèle toutes les lois édictées au château, celui qui accepte sans aucun respect pour lui-même d'être traité comme une carpette, celui qui accepte les Ferrari et les voyages en Egypte, les jets à 27 000 € pour retourner en Sarthe, redescende un peu des nuages où le placent certains Français et qu'il retrouve la place qu'il mérite à la droite du Père en Enfer, vers les 20 %.

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Si vohttp://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lorsque-l-austere-fillon-se-90674us êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail (imhotep.forumlogos@free.fr). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 10é version du 18 janvier 2011) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa
  • l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, le copinage avec Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobela de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
  • la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles)
  • l’affaire de la Jatte, du Fouquet's, du Paloma, de la villa mexicaine, de Wolfeboro, du voyage en Egypte …
  • l’affaire Pérol
  • l’affaire de l’Epad (et du scooter)
  • Gandrange
  • les vaccins du virus H1N1
  • les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Marleix, Charron, Longuet …
  • l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
  • l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy
  • les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
  • l'Air Sarko one, le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
  • la circulaire Hortefeux
  • la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • l'irresponsabilité pénale du Président de la république
  • la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
  • l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
  • l'affaire Servier
  • l'affaire Bongo
  • la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus)
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1te Wikipédia
par Imhotep (son site) mercredi 16 mars 2011 - 51 réactions





EUX AUSSI LE DISENT ! Régis Debray : Eloge des frontières. Par Isabelle Laraque

17/03/2011 05:46



EUX AUSSI LE DISENT ! Régis Debray : Eloge des frontières. Par Isabelle Laraque

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« La frontière a mauvaise presse N’attendons pas des pouvoirs établis… qu’ils fassent sa promo. Ni que ces passe- muraille que sont les évadés fiscaux, membres de la jet set, stars du ballon rond, trafiquants de main d’œuvre, conférenciers à 50000 dollars… déclarent leur amour à ce qui leur fait barrage  »

« Ce sont les dépossédés qui ont intérêt à la démarcation franche et nette. Leur seul actif est le territoire… Le faible n’a pour lui que son bercail » (pages 75 – 76)

« Le sans-frontiérisme… déguise une multinationale en une fraternité… Il avalise le moins d’Etat en masquant son corollaire : le plus de mafia » (page 80)

« Quand tout pousse au global, tirer vers le local, cela fait équilibre » (page 92)

À l’encontre de l’idéologie dominante véhiculée par les apôtres de la mondialisation qui encensent l’humanitaire, idolâtrent les « sans frontières » de tout poil : reporters, médecins, footballeurs, banquiers… À l’encontre d’une Europe diffusant un billet de banque dont l’image est un pont suspendu sur le vide (quel symbole pour l’Euro !), Régis Debray s’élève contre le décloisonnement et se propose, dans une conférence prononcée à Tokyo en 2010, de faire… l’éloge  des frontières !

 

« Ce que nous avons de plus profonde, c’est la peau  » disait Paul Valéry. Tout système vivant possède une enveloppe : le liquide amniotique est la peau du fœtus, l’écorce celle d’un arbre, la frontière celle d’une communauté. Ôtez l’écorce de l’arbre, la sève ne peut plus monter. Supprimez la frontière et c’est le peuple qui s’éteint !

Une frontière n’est pas un mur : « Le mur interdit le passage, la frontière le régule » Elle est là pour filtrer. Elle sélectionne, elle discrimine.

Là où il n’y a  pas de frontières, on élève des murs.

A défaut de frontières, nous risquons d’avoir, au sein de nos départements et de nos villes, des barbelés !
C’est ce qui arrive à des millions d’Américains parqués dans des forteresses pour riches aspirant à vivre en autarcie.
C’est ce qui menace l’Europe si dans l’immédiat, elle ne s’oppose pas énergiquement au  déferlement de Tunisiens, et de Libyens sur son territoire.

A quoi sert une frontière ? « A faire corps ». Même la fraternité, lors d’un dîner entre anciens copains de collège exige de fermer la porte !.

L’Europe  peine à trouver sa frontière, parce que dédiée essentiellement à son économie et à ses finances. Faute de transcendance, faute de regarder vers le haut, elle ne se soucie pas de ses limites.

La frontière renvoie au sacré, du latin : sancire :délimiter, entourer, interdire. C’est un périmètre à l’intérieur duquel on ne pourra pas faire n’importe quoi.

Réagissant au chaos qui nous environne, Régis Debray englobe, par extension, sous le vocable de frontière :

- Ce qui empêche la dissolution du symbolique dans le spontané, de la règle dans le sentiment, de l’histoire dans l’actualité, des idées dans les émotions,

- Ce qui interdit la confusion entre la cité et la société, la loi et les mœurs, le droit et le fait, le peuple et la population.

La frontière implique alors non seulement le respect, au sens de  tenir en respect : tandis que tout le monde est à tu et à toi, savoir tenir à distance… Contrairement à la courtoisie républicaine qui repose sur un protocole attribuant des rangs respectifs, c’est « l’obscénité démocratique » qui  abandonne la distance et la retenue.

La frontière cloisonne les relations, et il arrive qu’elle  sépare les amis de jeunesse : Debray et Kouchner, le philosophe et le french doctor au sac de riz. Autant dire : l’Être et le paraître ! Face au déballage ambiant des people et des politiques, elle réclame  le secret.

À coup sûr, Régis Debray est à contre courant du politiquement correct. Pour cela, il mérite notre estime.

Nul doute que sa vie, son œuvre, sont placées sous le signe de la frontière : au début des années soixante.traqué par les polices sud américaines, il en a traversé des postes frontières clandestinement, à pied, en tacot, dans des autocars pourris, du Venezuela en Colombie, de là en Equateur puis au Pérou, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil !

Mais depuis, il a renoncé à être citoyen du monde, ayant compris que la révolution mondiale n’est pas une patrie. Son premier ouvrage (épuisé) s’intitulait déjà Frontière. Dans presque tous ses livres : cette notion récurrente !

Alors, comment a t-il pu accepter, en 2006, en Jordanie, de s’asseoir autour d’un méchoui, à la table de frères musulmans, ( Un candide en Terre sainte III, page 199)  et d’écouter poliment leurs boniments avant les « embrassades », puis de rencontrer au Liban , un dirigeant du Hezbollah !
Régis Debray, président de l’Institut européen des sciences des religions , ignore t-il que l’islamisme veut étendre sa domination sur le monde et annuler les frontières ? La patrie musulmane est unique : c’est l’Umma, la communauté soumise à la loi coranique. Egarement de la part de cet ex- révolutionnaire en quête de sens ?

Vous avez dit « Eloge des Frontières » ? Désormais entre l’écrit et l’action, un peu de cohérence !

Régis Debray né à Paris en 1940.
Normalien, agrégé de philosophie.

En 1965. il part pour Cuba.
Guérilla sur les pas du Che
Est fait prisonnier de 1967 à 1971.
1971-1972 : Résidence au Chili

Retour en France en 1973.
1981-1985 : Conseiller de François  Mitterand, chargé de mission auprès du Président de la République pour les relations internationales.
1985-1992 : Maître de requêtes au Conseil d’Etat.
Depuis 1993 se consacre à la philosophie et à l’écriture.
Thèse de doctorat « Vie et mort de l’image : Une histoire du regard en Occident  »
1999 : Professeur de philosophie à l’Université Jean Moulin de Lyon III.
Membre de l’Académie Goncourt depuis Janvier 2011.

Nous recommandons :
- Éloge des frontières (Gallimard)
- L’emprise (Gallimard)
- L’obscénité démocratique (Flammarion)
- Un candide en Terre sainte (folio)
- Le moment fraternité (folio)

Isabelle Laraque


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Bernard Lugan : « L’Afrique n’est pas un continent économique »

17/03/2011 05:44



Bernard Lugan : « L’Afrique n’est pas un continent économique »

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Le 8 mars dernier a eu lieu une conférence sur « Les grands problèmes de l’Afrique subsaharienne d’aujourd’hui », donnée à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles, par Bernard Lugan, historien spécialiste de l’Afrique.

L’actualité récente de la Côte d’Ivoire illustre parfaitement la résistance de l’Humanité diverse contre le mondialisme uniformisateur. Selon Bernard Lugan (photo), « les Africains sont des gens enracinés. Ils comparent Alassane Ouattara, vainqueur de l’élection présidentielle, à un Dominique Strauss-Kahn noir », les deux hommes étant professionnellement liés au FMI, le Fonds monétaire international.

Bernard Lugan observe que « depuis 1960, les approches de l’Afrique ont toujours été économiques. Les Africains sont perçus comme des Européens pauvres à la peau sombre ». Or appliquer le modèle économique occidental au continent noir se révèle inadapté, ne serait-ce que pour des raisons culturelles. Ayant enseigné pendant 11 ans à l’Université nationale du Rwanda, Bernard Lugan explique que « les notions d’Hier et de Demain ne sont pas les mêmes qu’en Occident. Les Africains se demandent pourquoi prévoir, puisque demain n’appartient qu’à Dieu et aux Dieux ». Une constatation nullement raciste car « comme le disait Lyautey, les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres », souligne Bernard Lugan.

Le système économique occidental repose sur une soif de consommation importante en comparaison avec d’autres civilisations humaines. Plaquer ce style de vie fortement individualiste sur les corps communautaires africains mènerait à des troubles sociologiques. « L’individu n’existe pas en Afrique. L’Homme fait partie d’un lignage ; le culte des ancêtres fait que chaque africain est capable de réciter sa généalogie sur plusieurs générations », explique Bernard Lugan. Le cas des noirs américains des classes populaires baignant dans un environnement culturel mondialiste indique que cette voie ne saurait-être la bonne pour l’épanouissement du continent noir. Gavé de « malbouffe » issue des chaînes de fast-foods, de musiques RAP agressives et de films violents, le noir New-Yorkais est, aux yeux de Bernard Lugan, « un zombie déraciné, pas un Africain ».
La démographie galopante du continent complique également la tâche. « 100 millions d’habitants en 1900, 1 milliard aujourd’hui », précise Bernard Lugan. Pour toutes ces raisons, « l’Afrique n’est pas un continent économique », conclut-il.

Aurélien Dubois, pour Novopress France


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