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Le camp des copains ...Pourquoi votre facture d’eau va continuer de flamber ?
20/03/2011 16:22
Pourquoi votre facture d’eau va continuer de flamber ?
La facture d’eau va continuer d’augmenter alors que la qualité de l’eau distribuée va continuer à se dégrader. Voici pourquoi.
Depuis 2004, le prix du mètre cube d’eau a augmenté beaucoup plus vite que l’inflation avec une augmentation moyenne de 3,3% par an contre 1,8% pour l’ensemble des biens de consommation. Or on sait que le prix de l’eau avait déjà fait des bonds extravagants : entre 1990 et 1994, le mètre cube d’eau avait subi une hausse de 50 %. Il a gagné 16 % supplémentaires entre 1995 et 2000 (Cour des comptes, 2003).
- Résultat : la facture d’eau tourne en moyenne autour de 300 € par an pour 120 m3 consommés. Elle augmente alors même que les foyers diminuent leur consommation. 33 500 foyers n’ont pas pu payer leur facture d’eau en 2008.
Une situation d’autant plus scandaleuse que le mètre cube d’eau est facturé 1,5 à 2,5 fois plus chère que son coût réel, selon le mensuel Que Choisir. En 2006 et 2007, l’association de consommateurs avait dénoncé des « marges exorbitantes » qui atteignent plus de 50% à Marseille, Bordeaux et sur 144 communes d’Ile de France qui dépendent du Sedif. A Lyon et Reims, ces marges dépassent les 45%.
Pour ne rien arranger, on constate aujourd’hui des disparités locales injustifiables. A Auvers sur Oise (Seine et Marne), le prix de l’eau atteint 5,52 €/m3. La commune ne se situe pourtant qu’à 30 km de Paris, où le prix du mètre cube est presque deux fois moins cher à 2,89 €…
- En Bretagne, en Seine-et-Marne, dans la Manche et en Vendée, le prix du mètre cube est supérieur à 4 euros. Une double peine pour les consommateurs : car l’eau y est réputée pour sa qualité incertaine (nitrates en Bretagne, pesticides en Seine-et-Marne).
- Sur tout l’hexagone, plus de 12 milliards d’euros ont été facturés en 2008 aux foyers français. Un magot amené à grossir ces prochaines années. Pour 3 raisons qui permettent de comprendre la flambée de l’eau actuelle et à venir :
1/ L’eau privée plus chère :
7 français sur 10 sont alimentés par une eau distribuée par un opérateur privé (Cour des comptes 2011, page 5). Deux géants se partagent la quasi-totalité du gâteau des villes de plus de 100 000 habitants.En 2007, une étude de l’Ifen notait que le prix du mètre cube était 34% supérieur lorsqu’il était géré par une régie publique que par une régie privée. De nombreux élus et associations ont dénoncé un manque de concurrence lié à ce quasi-duopole.
2/ Des maires pieds et poings liés !
Les grandes villes ont signé des contrats désavantageux sur la durée : Bordeaux est lié à son opérateur privé jusqu’en 2021, Toulouse jusqu'en 2020 et Saint-Étienne jusqu'en 2022. La Cour des Comptes dénonce cette situation et révèle sans la citer le cas d’une commune dont le contrat avec l’opérateur privé est passé d’une durée initiale de 18 ans à une durée de 40 ans. Les contrats qui s’étalent sur une durée 25 à 30 ans sont fréquents.
Les maires sont donc trop souvent pieds et poings liés – à moins de s’engager dans des actions juridiques incertaines. Or, estime la Cour des Comptes, la remise en jeu des contrats peut permettre d’obtenir des baisses de 15% pour le prix la distribution et de 7% pour l’assainissement.
- Un constat partagé par Patrick du Fau de Lamote, expert de Transclub, spécialisé dans le conseil aux collectivités locales qui va plus loin. Selon lui, « un maire peut négocier -20 à -30% de réduction à l’occasion du renouvellement d’une contrat. Même si les investissements à réaliser sont lourds, les marges sont telles, dans ce secteur, qu'on peut se mettre aux nouvelles normes sans augmenter le prix de l'eau » (cf : interview Que Choisir).
3/ Une indexation annuelle trop favorable aux distributeurs
Tout au long des contrats, des mécanismes d’indexation très favorables aux distributeurs permettent de faire monter les prix plus rapidement que la hausse des charges réelles. Cela explique l’inflation actuelle de plus de 3% par an du prix de l’eau.
4/ Une bureaucratie de l’eau :
Selon l’office national de l’eau et des milieux aquatiques, (ONEMA), il existe plus de 30.000 services chargés de l’eau et de l’assainissement en France. « Ce nombre excessif de services, est source de surcoûts pour le consommateur » relève la Cour des Comptes. Il est surtout sans équivalent dans les autres pays européens : par comparaison, l’Angleterre et le Pays de Galles ne comptent que 22 services, les Pays Bas 40 et le Portugal 600.
5/ Quand le plomb se transforme en or…
Dans de nombreuses villes, des opérateurs privés ont pratiqué des tarifs prohibitifs pour le changement des canalisations en plomb. De nombreuses communes ont payé jusqu’à 2 500 euros pour le remplacement de chaque interconnexion au plomb – alors qu’une ville comme Nantes avait négocié un prix autour de 800 euros pour le changement de branchement en plomb. Peut-on peut parler de surfacturation ?
Préserver la ressource et faire baisser les coûts : c’est possible
Tout cela ne serait pas si grave – après tout la facture d’eau représente en moyenne moins de 3% du budget des ménages – si cette tarification opaque permettait d’améliorer la qualité de l’eau.
Mais en réalité, ce modèle de facturation dégrade la qualité de l’eau. Car on continue de privilégier le traitement de l’eau à une approche préventive, à la fois plus écologique et moins coûteuse.
La Cour des Comptes citait dans son rapport de 2010 – page 623 - l’exemple de la ville de Munich qui a financé le passage des exploitations proches de ses cours d’eau et nappes phréatiques à l’agriculture biologique. Le coût du programme de la ville de Munich renchérissait le prix de l’eau de 0,087 centimes/m3. Alors que le coût de dénitrification d’une eau de plus de 50 mg/l est de l’ordre de 0,23 €/m3. « Le coût du traitement est donc 2,5 fois plus élevé que celui de la prévention » conclut la Cour des Comptes.
Il serait donc tout à fait rentable de subventionner le passage à une agriculture biologique plus respectueuse de nos ressources en eau, en utilisant intelligemment les marges réalisées sur nos factures d’eau. A long terme, nous profiterions d’une baisse des coûts et d’une meilleure qualité de l’eau.
Au lieu de ça, élus et distributeurs nous entraînent dans une course à la dépollution massive toujours plus coûteuse sur le plan écologique et financier. Il est temps que nos politiques arrêtent d’envisager les questions de l’eau et de l’agriculture de façon séparées.
Nos factures d’eau peuvent permettre - sans augmentation du prix du mètre cube – d’aider les agriculteurs à financer le passage à une agriculture beaucoup plus respectueuse de l’environnement et de l’écosystème.
Sources :
Rapport de la Cour des comptes 2003
Rapport de la Cour des Comptes 2010
Rapport de la cour des Comptes 2011 :
Les profits de l’eau : Jackpot sur les grandes villes ! , Que Choisir ?
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/A_services_publics_eau_et_assainissement.pdf
par Eleonore Bargisant lundi 14 mars 2011 - 8 réactions
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Libye: la Ligue arabe critique les frappes de la coalition
20/03/2011 16:20
Libye: la Ligue arabe critique les frappes de la coalition
Selon l’agence de presse Ria Novosti le 20 Mars 2011
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué les frappes aériennes et maritimes de la coalition sur la Libye en déclarant qu’elles dépassaient le cadre des objectifs proclamés, s’agissant de protéger la population civile, annoncent dimanche les médias arabes. “Ce qui s’est passé en Libye diffère du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne, et ce que nous voulons c’est la protection des civils et pas le bombardement d’autres civils”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire. Il a également annoncé son intention de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe afin de discuter de la situation dans les pays arabes, notamment en Libye et au Yémen. Lors d’une réunion précédente au Caire, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont appelé l’Onu à instaurer en Libye une zone d’exclusion aérienne. Jeudi 17 mars, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution permettant un recours à la force pour protéger la population libyenne des troupes du colonel Mouammar Kadhafi. Une opération militaire a été lancée samedi par la coalition des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et le Canada. Les premières frappes ont été portées par les chasseurs français. 110 missiles de croisières ont été tirés par la coalition dans la nuit du samedi au dimanche. Selon les médias officiels libyens, la coalition a frappé des cites civils dans les villes les plus importantes du pays, notamment à Tripoli, Benghazi et Zouara, ainsi que les dépôts de pétrole à Misrata. La télévision libyenne a également annoncé la mort de 50 civils dont les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Moscou, qui condamne le recours aux frappes non-sélectives a déclaré dans un communiqué ce jour:
“La Russie exhorte les pays de la coalition occidentale de cesser de recourir à la force d’une manière “non-sélective” en Libye, lit-on dans une déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, publiée dimanche sur le site du ministère. “Selon les informations, lors des attaques aériennes, des frappes ont été effectuées, notamment sur des sites non-militaires à Tripoli, Tarhuna, Maâmura”, indique le document. Ces frappes “ont fait 48 morts et plus de 150 blessés parmi les civils. Un centre cardiologique a été partiellement détruit, des routes et des ponts ont été endommagés”, poursuit le document. “«Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.”
Il est très probable que les forces loyalistes se regroupent autour de principaux centres de population afin de protéger les blindés, postes de commandements et systèmes de défense aérienne des frappes par des missiles de croisières ou des bombardiers.
De telles frappes ne pourraient que causer un véritable massacre et plonger le pays d’avantage dans le chaos, faisant basculer des populations neutres du coté des loyalistes.
Il est important de rappeler qu’il y a 8 mois, la France proposait l’avion de combat rafale au colonel Kadhafi, celui là même utilisé pour effectuer les frappes.
Impérialisme américain, quand tu nous tiens…
http://fr.altermedia.info/general/libye-la-ligue-arabe-critique-les-frappes-de-la-coalition_33860.html#more-33860
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Ceci, joint au fait que par un nouveau tripotage de la loi électorale,...cantonales : à 12h participation en baisse
20/03/2011 16:18
Posté par Novopress dans France, Politique, Société le 20 mars 2011 |
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20/03/11 – 15h45 PARIS (NOVOpress) – A 12 heures le taux de participation pour les élections cantonales qui se déroulent aujourd’hui était en nette diminution par rapport au premier tour des cantonales de 2004. Selon le ministère de l’Intérieur il était seulement de 15,70%, en France métropolitaine.
Si cette tendance se poursuivait le reste de la journée, on risquerait d’atteindre un taux d’abstention record. Ceci, joint au fait que par un nouveau tripotage de la loi électorale, le seuil pour accéder au deuxième tour a été relevé à 12,5% des inscrits (contre 10% précédemment), pourrait entrainer l’élimination de beaucoup plus de candidats en dehors des plus grands partis. Le but de ce tripotage aurait été atteint.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Une veine du cocu pour la France .La Libye ne luttera plus contre l’immigration clandestine
20/03/2011 16:16
Posté par Novopress dans Europe, France, Politique le 20 mars 2011 |
< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/80736/la-libye-ne-luttera-plus-contre-limmigration-clandestine/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">>
20/03/11 – 16h00 PARIS (NOVOpress) – Première conséquence des frappes aériennes déclenchées par les Etats-Unis et leurs vassaux anglo-français, Tripoli a annoncé qu’elle ne collaborerait plus avec l’Union Européenne pour lutter contre l’immigration clandestine.
« La Libye ne s’estime plus responsable de l’immigration clandestine vers l’Europe », ont affirmé les autorités libyennes à la télévision, après le déclenchement de l’opération militaire impliquant Paris, Washington et Londres.
Si « l’Europe n’appuie pas et ignore le rôle actif de la Libye dans la lutte contre l’immigration et comme garant de stabilité en Afrique du Nord et dans toute l’Afrique, la Libye sera obligée (…) de cesser de lutter contre l’immigration clandestine pour que des millions de noirs affluent vers l’Europe », avait déjà déclaré le 11 mars le leader libyen.
Une décision sans conséquence pour Washington mais qui promet de nouvelles vagues d’immigration clandestine incontrôlée en Europe.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Le rouge de la honte sous la plume talentueuse de L'abbé Tymon de Quimonte et par les temps qui courent ,une belle plume ...
20/03/2011 16:13
Site stratégique libyen
§- À l’appel de Jane Birkin l' Ex-France s’en va-t-en guerre contre la Libye avec l’alibi humanitaire. Au moment où j'écris ces lignes, la french aviation bombarde joyeusement la population civile, mettant les tripes à l’air à Tripoli ainsi qu’à Benghazi, Zouara et Misrata. Les Zétats-Zunis et la Perfide Albion sont entrés à leur tour dans la danse macabre et on dénombre plus de 150 missiles de croisière balancés sur ce qu’ils nomment « des sites stratégiques libyens ». On les connait (li) bien ces sites archéologiques stratégiques en Iraq, au Pakistan, en Afghanistan, au Liban et en Palestine. §- Ainsi donc, ceux-là même qui ont aiguisé les crocs du Kadhafi se prétendent dentistes humanitaires. Ils mentent comme arracheurs de dents. Ils nous vendent leurs sempiternelles salades sur les « interventions humanitaires » se voulant les paladins « des populations civiles » des pays de Saladin. Eux qui ont fourni au sanglant Kadhafi son arsenal militaire, qui l’accueillaient hier encore à bras ouverts depuis le 11 sept. 2001 et l’invasion de l’Iraq en 2003, lorsqu’il s’est servilement subordonné à l’administration américaine. Et le félicitaient chaudement quand il privatisait le pétrole libyen, fournissant aux compagnies européennes, italiennes surtout, mais aussi à Total un pétrole de qualité et bon marché. §- Que veut réellement l’Empire ? 1°- Mettre directement sa patte graisseuse en Libye sur les hydrocarbures, 2°- Installer une base militaire entre Tunisie et Égypte, devenues trop peu sures, 3°- Verrouiller le dispositif Africom (commandement unifié destiné à coordonner toutes les activités militaires d'un futur débarquement des forces US sur ce continent.) 4°- Infliger une leçon de chose militaire à tous les peuples du monde qui loucheraient vers leurs frères Égyptiens et Tunisiens, y compris ceux d’Europe qui refusent privatisations et destruction de la souveraineté nationale, imposées par le FMI, 5°- Sonner l'ouverture de la prochaine chasse aux organes des hommes, femmes et enfants à Gaza. §-Les États-Unis, l'UE et l'OTAN auraient préféré que les arabes restent à la niche. En témoigne leurs déclarations de soutien aux dictateurs amis et leurs sales magouilles pour les maintenir en place, au tout début des événements. Ce fut également le cas en Libye, où ils laissaient volontiers leur homme-lige Kadhafi égorger gentiment "son" peuple. La « France » il y a peu, quelques semaines, lui fournissait encore matériel et assistance technique pour massacrer en paix. Malheureusement (pour lui), le colonel K, face à une opposition non suffisamment contrôlée, ne parait plus non plus totalement fiable. L’impérialisme ne redoute rien moins que les peuples achèvent tous seuls leurs propres sales dictateurs, comme des grandes personnes. On ne frappe pas Kadhafi parce qu’il est fort, mais bien parce qu'il est jugé faible. Ainsi ils vont semer désolation et chaos, pour que rien, fondamentalement, ne change. §- Les agresseurs coalisés ont baptisé leur nouvelle saloperie impérialiste du gentil petit nom très hellénique et très auroral, d‘" Aube d'une Odyssée ". Humour typique n'est ce pas ? 1°- Pour indiquer aux peuples transis qu’il s'agit du début d'un long périple et à travers plusieurs pays. 2°- Pour brouiller les pistes, LA piste, et rester dans le fumeux conflit de civilisation : Civilisation hélléno-chrétienne contre barbarie Mumuzz. Comme il se doit, le colonel Kadhafi en bon réaliste Raèlite joue le jeu : il beugle à tout-va que la Libye est présentement agressée par....« les croisés » . Ainsi ses coreligionnaires : Cameron , Clinton, Sarkozy et son menteur mentor l’Affairiste Levy , deviennent par une magie talmudique des croisés. Croisés d'un type nouveau qui ne portent, n'ont jamais porté, ni ne porteront la croix, mais la font porter aux autres sous leur ciel étoilé. §- En Ex-France, c’est l’ultra-droite raélienne pro yanqui, la vraie, la seule, le Cercle de l’Oratoire, qui dicte désormais la politique étrangère. Ces suppôts du Consistoire qui portent jusque sur leurs gueules de lavement le même suppositoire, avec la même détermination unique, sacrée, tripale, tribale : ils sont de tous les coups fourrés; les Bruckner, Cohn-Bendit, Enthoven, Glucksmann, Romain Goupil, Nicole Guedj, Gilles Hertzog, Bernard Kouchner, Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy, Olivier Rolin, Olivier Rubinstein, Antoine Sfeir, etc., toujours les mêmes. Il n’y a guère, ils se contentaient d’éructer dans leurs médias contre l’abjecte diplomatie française, jugée pro-arabe. Maintenant ils décident carrément des opérations militaires. Et toute la racaille des Juppé et des Védrine leur obéit, lâchement, bassement. §-Hier on disait de Blair qu’il était le caniche de Bush. Mais enfin la perfide Albion restait dans son jeu héréditaire. Avide de caresses le Sarkozy lui a ravi la place : il est désormais le bichon d’Obama. Pour la France c’est déchoir. Sa diplomatie, son armée, ne sont plus que des caniveaux pour les déjections d’un bichon. Rien n’est plus humiliant que d’être sujet d’un tel roquet ! Qu’il prenne garde! La vague maghrébine, la gredine, ne touche pas que les pays des dattes : étranglés par la Dette, d’Athènes à Dublin tous les peuples grondent. Le rouge sang de la honte qu’il fait monter à nos fronts, nous autres François, allons nous attendre le couperet de 2012 pour le répandre ? félix le Chat
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Sganarelleries .La guerre de Sarkozy contre Kadhafi, son ex-ami
20/03/2011 16:06

Le 19 mars 2011
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé samedi le début d’une action militaire menée par Paris contre la Libye, en accord avec Londres, Washington et des partenaires arabes qu’il venait de réunir à Paris, alors que la bataille faisait rage dans le bastion anti-Kadhafi de Benghazi.
"En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s’opposeront à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi. D’ores et déjà nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville", a déclaré Nicolas Sarkozy, à l’issue d’un sommet extraordinaire d’environ deux heures avec une vingtaine de dirigeants internationaux.
"D’ores et déjà, d’autres avions, français, sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés", a-t-il ajouté. Selon des sources militaires, ce sont des avions de chasse Rafale qui survolaient la Libye.
Dans un nouvel appel au colonel Mouammar Kadhafi, le président français a dit qu’il était "encore temps" pour lui d’"éviter le pire", à condition de respecter "sans délai et sans réserve" toutes les exigences de la communauté internationale. Ce sommet intervenait 48 heures après le vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu autorisant le recours à la force pour protéger les civils de l’offensive du régime contre les rebelles.
Kadhafi "a menti à la communauté internationale, il a promis un cessez-le-feu, il a rompu le cessez-le-feu. Il continue de brutaliser son propre peuple. Il est donc temps de passer à l’action. C’est urgent", a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron à l’issue du sommet parisien auquel participaient aussi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon
Le Qatar et plusieurs pays européens, dont la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège, ont confirmé lors du sommet leur volonté de participer aux opérations militaires, en fournissant des avions, ignorant les mises en garde du régime de Kadhafi.
"Si vous intervenez dans notre pays, vous le regretterez", a dit un porte-parole libyen, citant Mouammar Kadhafi.
Le président américain Barack Obama a averti solennellement vendredi soir Kadhafi de représailles militaires si la violence ne cessait pas immédiatement et si ses troupes ne se retiraient pas de plusieurs villes.
Plusieurs questions restaient floues à l’issue du sommet, notamment celle du rôle de l’OTAN et du degré de participation effective des Etats-Unis.
La France refuse catégoriquement que l’Alliance atlantique intervienne dans les raids immédiats et urgents qui suivraient la tenue du sommet.
Il est possible que l’organisation soit sollicitée pour des opérations prévues par la résolution de l’ONU mais qui nécessitent du temps et de gros moyens pour être mises en oeuvre. Il s’agit notamment d’une zone d’exclusion aérienne et du contrôle de l’embargo sur les armes.
"Il est clair que la France assure le leadership de l’action militaire dans l’espace aérien libyen", a déclaré le Premier ministre belge Yves Leterme.
Le sommet réunissait aussi les ministres des Affaires étrangères du Qatar, des Emirats arabes unis, du Maroc et de la Jordanie, selon la liste des participants.
Le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari était également présent, en sa qualité de président en exercice de la Ligue arabe, ainsi que le secrétaire général de la Ligue Amr Moussa.
Côté européen, outre la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les chefs de gouvernement de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de Pologne, du Danemark, des Pays-Bas, de Belgique, de Grèce et de Norvège figuraient parmi les participants.
L’Union européenne était représentée par la chef de la diplomatie Catherine Ashton et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Le secrétaire général de l’OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, ne figurait pas sur la liste des invités.
19 mars 2011
19:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note
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Libye: bienvenue dans un guêpier (Par Pierre Beylau in :Le Point -)
20/03/2011 16:01
Par Pierre Beylau, rédacteur en chef Monde
L'auteur de ces lignes court un très grand risque. Celui d'être taxé d'esprit munichois, d'insensibilité face à la détresse des peuples, de froid cynisme, d'indulgence équivoque envers les dictateurs les plus répugnants. Par ces temps d'unanimisme belliqueux, il ne fait pas bon jeter le doute sur la légitimité de l'intervention dans les sables libyens. Allons-y tout de même. Car cette croisade aérienne pose de sérieuses questions qu'il n'est pas très sain d'éluder.
Première question : l'Occident a-t-il vocation à venir en aide aux peuples en révolte, à imposer la démocratie par la force des armes ?
Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures.
Il faut, dans ce cas, impérativement intervenir au Yémen où des dizaines de manifestants ont été tués ces derniers jours.
À Bahreïn aussi bien sûr, où la majorité chiite veut se débarrasser du pouvoir sunnite qui l'opprime. Il convient de mettre en demeure l'Arabie saoudite, sous peine de sanctions, de cesser ses ingérences chez son voisin. Riyad, comme Abu Dhabi, a dépêché des troupes pour y rétablir un ordre injuste et contesté. Si, demain, le peuple algérien se soulève contre la clique qui met le pays en coupe réglée, que fera-t-on ? On bombardera Alger ?
Et quid de la Syrie où une minorité, les Alaouites (15 % de la population), domine la vie politique du pays, de la Jordanie où les Bédouins tiennent le manche alors que la majorité palestinienne n'a que des miettes ?
Deuxième question : une fois Kadhafi balayé (Inch Allah !), comment sera gouvernée la Libye ?
Celle-ci est un patchwork de tribus amalgamées artificiellement en 1951 par l'addition de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et du Fezzan. Des chercheurs assurent que la cohésion tribale est en forte diminution en raison de l'urbanisation qui a entraîné un mélange des populations. Voire. Des traditions ancrées dans les mentalités depuis des siècles ne disparaissent pas comme un vent de sable.
Le Conseil de transition mis en place à Benghazi est un curieux cocktail d'ex-caciques du régime, de "bourgeois" éduqués, de chebabs (jeunes). Son président est un ancien ministre de la Justice de Kadhafi, son chef d'état-major un ancien ministre de l'Intérieur. Ils ont évidemment cautionné les crimes du système et sont probablement éligibles à la Cour pénale internationale.
Les chebabs ont rarement lu Tocqueville et ne sont pas, non plus, uniquement animés par le souci de défendre les droits de l'homme. Le danger, en fait, est de voir la Libye transformée en une nouvelle Somalie.
Troisième question : la solidarité du monde arabe avec la coalition est-elle solide ?
Rien n'est moins sûr. Kadhafi est considéré entre Nil et Euphrate comme un fou irresponsable. Mais les frappes occidentales doivent être judicieusement dosées. Car à la moindre bavure, c'est la catastrophe. Le spectacle de civils ou même de militaires libyens pulvérisés par l'aviation alliée passant en boucle sur les antennes d'Al Jazeera aurait des effets ravageurs.
Les expéditions militaires commencent toujours bien, la fleur au fusil. La suite est plus compliquée à gérer.
Source Le Point - 19 mars 2011
20:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note
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11-Septembre : Un nouveau document confirme le témoignage du ministre Mineta, Dick Cheney était au courant de l’approche du Pentagone par le vol 77
19/03/2011 03:05
11-Septembre : Un nouveau document confirme le témoignage du ministre Mineta, Dick Cheney était au courant de l’approche du Pentagone par le vol 77
Parmi les témoignages faits devant la Commission d'enquête sur le 11/9 qui n'apparaissent pas dans le rapport rendu public en août 2004, figure en bonne place celui de l'ex-ministre des Transports, Norman Mineta. Au moment des faits, celui-ci se trouvait dans ce qu'on appelle le "bunker" sous la Maison-Blanche en compagnie de Dick Cheney, le Vice-président de G.W.Bush. La partie de son témoignage qui ne cesse d'intriguer tous ceux qui s'intéressent aux détails de ces événements (voir la vidéo ci-dessous), est certainement sa description des trois irruptions successives d'un aide de camp de Dick Cheney venant informer ce dernier de l'approche d'un appareil qui se trouve à... 50 miles, puis à ...30 miles...à 10 miles... avant que le vol 77 ne percute finalement le Pentagone à 9 h 37. Notez bien que si ce témoignage pour le moins dérangeant a disparu du rapport de la Commission, c'est sans doute parce qu'il contredit nombre de points-clefs de la version officielle, comme l'heure d'entrée de Dick Cheney dans le bunker, ou le fait que les autorités avaient perdu la trace du vol 77, prenant ainsi la défense aérienne par surprise.
Il se trouve qu'une copie manuscrite d'un document des services secrets récemment mise à disposition par l'avocat de la Commission lui-même, John Farmer(*) vient corroborer le témoignage de Norman Mineta. On y voit les mêmes horaires et les mêmes distances notés à la main. Il se confirme donc que Dick Cheney était au courant l'approche du pentagone par le vol 77. Si la version du ministre Mineta est vérifiée,et on se doute que le ministre n'accuse pas son supérieur hiérarchique à la légère ; une foule de questions en découle, à commencer par celle-ci : "Pourquoi ne pas avoir donné l'alerte et fait évacuer (entre autres) le Pentagone, sauvant ainsi les vies de 189 personnes qui y ont péri ce jour-là" ?
Norman Mineta, ex-ministre des Transports
de George W. Bush
Un nouveau document confirme le témoignage de Norman Mineta à propos du Vice-président Dick Cheney
par Marc Gaffney, le 11 mars 2011, sur 911Blogger
Traduction Daniel pour ReOpenNews
John Farmer(*) vient de publier un document à partir des des dossiers de la Commission du 11 Septembre qui appuie fortement le témoignage public de Norman Mineta devant celle-ci. Voici le lien : http://forums.randi.org/showpost.php?p=6959886&postcount=131

Le document est un [extrait du] journal de bord du 11 Septembre tenu par les services secrets, et il confirme que ces derniers suivaient le vol American Airlines 77 alors qu’il s’approchait de Washington le 11 septembre 2001.
John Farmer, qui a continué son action basée sur la Freedom of Information Act (FOIA) [Loi sur la liberté de l'information - Ndt] pour l’obtention des données radars RADES du 11 Septembre, explique dans son post que les données radars du 11/9 s’accordent parfaitement avec la chronologie des services secrets. Farmer a [enregistré] les données radar du 11/9 sur son ordinateur et les a mis à disposition des autres chercheurs sur le 11/9.
Le document a d’abord été rendu public en janvier 2009 par la NARA (National Archives and Records Administration), avec de nombreux autres dossiers de la Commission 11/9. Erik Larson l’a envoyé au site Scrib.com en avril 2009, d’où il peut être téléchargé :
http://www.scribd.com/doc/14553471/T8-B16-Misc-Work-Papers-Fdr-Secret-Service-Timeline.
Toutefois, à l’époque, Erik a sous-estimé l’importance du document qui de façon étonnante, est passé inaperçu pendant plusieurs mois.
Il est également disponible ici (téléchargement plus facile)
Je viens juste de recevoir confirmation que l’écriture est effectivement celle du collaborateur de la Commission du 11/9 Miles Kara, qui a obtenu l’accès aux documents originaux des services secrets pendant l’enquête officielle de la Commission. Kara n’a pas été autorisé à sortir avec le document des services secrets, alors il l’a recopié à la main.
Remarquez, cela signifie que la Commission du 11/9 possède cette information, mais a choisi de l’enterrer, pourquoi ? Peut-être pour couvrir le Vice-président Dick Cheney ? Si quelqu’un a une meilleure explication, je voudrais bien l’entendre.
Je dois mentionner, sur la base d’emails, que Miles Kara estime que Mineta est arrivé [dans le bunker de] la Maison Blanche beaucoup plus tard, et a confondu [le vol] United Airlines 93 en mode "coast track" (avion ne donnant plus aucun écho radar ) avec le vol AA 77. Kara pense aussi que les Services secrets n’ont pas évacué Cheney vers le sous-sol de la Maison Blanche avant environ 9 h 35. Je ne suis pas d’accord avec la chronologie de Kara. En 2002, Karl Rove a dit à MSNBC qu’immédiatement après que G.W.Bush eut quitté la salle de classe en Floride (c’est à dire à 9 h 16), il avait tenté de joindre Cheney par téléphone, mais n’a pas réussi du fait que Cheney était [précisément] en train d’être évacué. Ceci est compatible avec la chronologie donnée par Richard A. Clarke (Against All enemies, p.2-5.). En effet, pour Clarke aussi, Mineta a rejoint Cheney [dans le bunker] de la Maison Blanche à un moment situé entre 9 h20 et 9 h 28.
Il est amusant de voir que Farmer a choisi de publier ce document sur le site Randi.com – parmi tous les sites possibles – c’est-à-dire véritablement dans la fosse aux lions. De ce que j’ai entendu, il y a eu beaucoup de grincements de dents là-bas depuis que cela s’est produit. À mon avis, il est grand temps que les cyniques de RANDI ravalent leur propre stupidité. Puissent-ils se jeter [sur ces informations] et changer d’attitude.
Pour ceux qui ont besoin de se rafraichir la mémoire, voici le témoignage de Mineta.
11 sep. 2001 : témoignage saisissant du Secrét... par ReOpen911
Traduction Daniel pour ReOpenNews
Notes ReOpenNews
(*) John Farmer : ancien conseiller juridique de la Commission sur le 11/9. Il a affirmé en prélude à la sortie de son livre "The Ground Truth" qu’« à un certain niveau du gouvernement, (…) il y a eu un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui est arrivé ».
En lien avec cet article :
Et aussi les articles :
A lire aussi :
Peter Dale SCOTT, La Route vers le nouveau désordre mondial (50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis), paru aux Éditions Demi Lune, collection Résistances, 2010 ; 509 pages. Dans la dernière partie de l’ouvrage, Peter Dale Scott se penche notamment sur les incohérences dans l’emploi du temps de Dick Cheney le matin du 11-Septembre et nous dresse un scénario plausible de mise en oeuvre de la "Continuity of Governement" ou COG par Cheney et Rumsfeld. Lire aussi la recension de ce livre par le Général Bernard Norlain.

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L’Excision : couper les petites-filles, un crime abject.(Mais ?& les garçons ?)
19/03/2011 03:00
L’Excision : couper les petites-filles, un crime abject
L’Excision : couper les petites-filles, un crime abject

L’excision, une pratique ancestrale qui consiste en l’ablation totale ou partielle du clitoris et des petites lèvres, est une mutilation sexuelle dont sont encore victimes de nombreuses femmes à travers le monde. Les mutilations génitales féminines sont en effet pratiquées par certaines ethnies en Afrique de l’ouest à l’est, mais aussi dans d’autres régions comme la péninsule arabique ( Yémen, Oman ) et en Asie ( Indonésie et Malaisie). En Afrique, 1 femme sur 3 serait concernée par cette pratique. soit 130 millions* ! Et le phénomène perdure puisque 3 millions de petites-filles seraient excisées chaque année. Outre la douleur intolérable, et les risques d’infections ou d’hémorragies pouvant entraîner la mort, ces pratiques ont des conséquences psychologiques très graves sur les victimes. Des rapports sexuels douloureux, des accouchements à risques et parfois même le suicide sont le lot commun de ces femmes sacrifiées. Le Docteur Gérard ZWANG, Président d’honneur de l’Association contre la Mutilation des Enfants, revient sur l’histoire et les raisons de cette tragédie dans sa préface du livre "Le Drame de l’Excision" que nous publions ci-dessous.
Un charmant souvenir d’enfance
Vous êtes une jolie petite africaine de trois ans, une « délicieuse négrillonne » auraient dit les belles dames blanches à ombrelle se promenant sur les rives du Fleuve, aux temps de la reine Victoria. Joyeuse et insouciante, vous vous amusez bien avec vos frères et sœurs, avec vos petits amis du village. Et puis un jour votre mère vient vous chercher et vous ramène à la case. Là une bonne femme que vous n’avez jamais vue, mais qui a l’air revêche, vous dévisage d’un air entendu, et confirme à votre mère que c’est bien le moment. Et votre bonne maman s’assied, vous prend sur ses genoux et, de façon imprévue, vous coince les bras sous les siens et saisit vos genoux qu’elle écarte. Qu’est-ce qui se passe donc ? Car la bonne femme se met à genoux devant la chaise, s’empare d’un rasoir qu’elle tire de son boubou, elle vous pince de façon bizarre et alors, horreur, approche son outil de votre corps et vous inflige une douleur abominable, atroce, impensable, suffocante. Vous hurlez, vous vous débattez, mais votre mère ne vous lâche pas, attendant d’être sûre que « c’est fait ». Oui, c’est fait, le mal est fait, c’est sûr, et l’endroit ne vous procurera jamais de plaisir. Vous saignez, malgré l’emplâtre qu’on vous inflige. Pendant des jours faire pipi va devenir une torture, vous pleurez, plus question de courir, de patauger dans le marigot. Et au lieu de vous plaindre maman vous assure que vous voilà « bien propre », et désormais « une grande fille ». Elle est toute fière… C’est sur les bords du Nil que vous êtes née. Vous êtes une petite fille normale, pas plus dissipée ni désobéissante que les autres. Et pourtant vous savez qu’un jour, alors que vous n’avez rien fait de mal, et qu’il n’y a pas de raison de vous infliger une terrible punition, il va vous arriver quelque chose d’horrible. Ce qui est arrivé à votre grande sœur comme à ses copines, qu’on a entendues gueuler, et gémir pendant huit jours. Après que soit passée une affreuse mégère couverte de voiles noirs. Mais vous, c’est chez le docteur qu’on vous emmène. Pour vos sept ans. Son cabinet est bien modeste, dans une petite maison qu’il a pu acheter avec ses maigres honoraires, dont une bonne part provient de ce qu’il va vous faire. Et qui vous fait peur, car son visage fermé, comme celui de votre mère, ne laisse rien présager de bon, tandis qu’il installe d’inquiétants outils brillants. Vous voilà sur sa table, vous voilà attachée, avec les jambes écartées. Cet endroit mystérieux qui se trouve entre vos cuisses, celui qui fait pipi et que vous chatouillez quelquefois, toute seule, avec un certain agrément, cet endroit secret se trouve complètement exposé ; pour votre honte, puisqu’on vous a toujours dit de le cacher et d’ailleurs aucune grande personne ne le montre jamais. Et c’est là que le cruel docteur farfouille avec sa main gauche avant que, d’un coup sec de la main droite il ne vous tranche cela précisément qui vous donnait du plaisir, et vous fait maintenant ressentir une douleur insensée, telle que vous n’en avez jamais subie. Voilà pourquoi votre grande sœur a tellement crié, et pourquoi vous criez à votre tour, convulsée de souffrance. Et puis on vous libère, on vous pose un paquet de coton sur la plaie qui saigne tout rouge, une culotte par là-dessus, que votre mère avait amenée ; après quoi elle paye le docteur tout content, puisque grâce à son habileté « tout s’est bien passé ». Une chance que la séance de torture s’arrête là. Seriez-vous née soudanaise ou somalienne qu’on aurait, en complément du programme, incisé les grandes lèvres de votre pauvre petit sexe martyrisé, ensuite réunies par des agrafes ou, plus écologique, de grandes épines d’acacia… Votre pays, c’est le plus grand pays musulman du monde. L’Indonésie au climat si clément en saison sèche, aux îles enchanteresses si prisées des touristes. Vous avez dix ans et jusqu’ici vous avez vécu une jeunesse insouciante, sans autres misères que les petites maladies et les chamailleries entre copines. Un jour on annonce que votre petite île va recevoir la visite de « spécialistes » offrant aux parents leurs bons offices pour « s’occuper » des fillettes qui avaient été « négligées ». Débarquent des dames qui s’installent dans un local prêté par la municipalité ou un généreux croyant. Ce sont, paraît-il, des sages-femmes. En tout cas, bien voilées de blanc, le foulard islamique sur la tête, des femmes « craignant Dieu ». Et pourtant ce qu’elles commettent n’a jamais figuré dans le Coran. Votre mère vous a amenée, comme le sont d’autres fillettes, que l’on admet chacune à son tour, un peu inquiètes car celles que l’on voit sortir sur le côté sont en pleurs et flageolent sur leurs jambes. Quand on vous introduit, vous voyez quatre dames devant une grande table. On vous y fait monter et avant que vous n’ayez eu le temps de souffler deux dames vous enlèvent votre culotte et s’emparent de vos jambes, qu’elles écartent. La troisième vous immobilise les bras. Et la quatrième, armée de ciseaux bien affûtés, vous coupe à vif cette petite languette de chair que vous aviez sentie si sensible. Vos cris, votre sang n’émeuvent guère les opératrices. On vous fait remettre votre culotte et… hop ! à la suivante ! Voilà les façons les plus courantes de perdre son clitoris, comme il s’en est perdu, et s’en perd des millions chaque année. Mais il y en a d’autres. La façon « historique-pittoresque », version Afrique Noire. Lors de l’Initiation regroupant pendant huit jours la classe d’âge qui allait « y passer », entre dix et quatorze ans. Dans une cabane édifiée en forêt, ou dans la brousse, les adolescentes, sous la houlette de la matrone-initiatrice apprenaient les contes et légendes de la tribu, et répétaient les si charmants chants folkloriques d’Initiation. Le soir, avant de dormir, elles devaient toutes se masturber, pour bien savoir ce qu’elles allaient perdre, leur wizougoré (dialecte manja), le « gardien du village ». Le grand jour advenu on les paraît, on leur peignait le visage en blanc, puis la bonne matrone, sous les yeux des copines et des mères conviées à la cérémonie, les coupait l’une après l’autre, maintenues à terre par des concélébrantes bénévoles. Un bâton dans la bouche les empêchait de gueuler trop fort. Quand elles avaient toutes été rectifiées, elles se réunissaient pour allégrement chanter en chœur « je suis née avec un clitoris pour ressentir le plaisir. Tu nous l’a coupé, comme on te l’a coupé »… etc. Et une promotion de plus ! La matrone officiante devenait la marraine des initiées, révérée et honorée, pour les avoir « purifiées », devenues de vraies femmes, bonnes pour le mariage et les grossesses... Des façons moins cérémonielles ont succédé, au XXe siècle, à ce folklore joyeux mais bien désuet voire dangereux puisque, risques et périls de l’Initiation, certaines promues succombaient par hémorragie ou infection. Toujours africaine, la méthode « surprenante-estivale » touche ces grandes filles élevées en Europe, en France, par des parents d’origine africaine bien intégrés, et assez aisés pour payer à leurs rejetonnes des vacances dans leur berceau familial. Les grands-mères, les tantes, qui ne les avaient jamais vues, sont ravies de les accueillir et de les choyer. Mais là, grosse déception, ces adolescentes si jolies et si bien élevées n’ont toujours pas été excisées. Quelle négligence ! Heureusement, l’exciseuse locale accepte, contre un petit cadeau, de s’occuper d’elles. On les prévient qu’il est temps qu’elles deviennent de vraies femmes, même si ça fait un peu mal. Et comme leur mère va être contente ! Tête de l’enseignante, de l’hôtesse de l’air, quand elle voit revenir ses filles mutilées ! La façon occidentale-immigrée se pratique en « pays développé ». Dans les immeubles communautaires, les banlieues paisibles ou agitées. Maman a été contactée par une « femme de bien », ou on la lui a recommandée, quand elle s’est avisée qu’il était temps de s’« occuper » de sa petite fille. Moyennant une petite rétribution la dame vient à domicile. Elle officie dans la cuisine ou dans la salle d’eau quand il y en a une, ce qui fait « hygiénique ». Sans garantie que « tout se passe bien ». Car si ça saigne beaucoup et que, par timidité, on ne fait appel au médecin que trop tard, le petit ange peut partir directement au Ciel. Et l’école peut aussi embêter les parents, pourtant si bien attentionnés, quand elle s’inquiète de l’absence de Kesso ou de sa mine défaite, de sa démarche à petits pas craintifs… Le médecin scolaire peut découvrir le pot aux roses… Au tribunal, après avoir chanté son petit refrain sur la déculturation et les rites socialisants, l’avocat distingué dira que la maman ne maîtrisait pas suffisamment notre langue pour comprendre les interdits occidentaux lors de son débarquement en France ; à moins, cas classique, qu’il ne s’agisse d’une famille de sans-papiers, ignorant tout de la P.M.I., et qu’à la persécution policière l’Institution répressive ne veuille odieusement ajouter une lourde condamnation, pour ce que la famille de la petite Fatou considérait comme une pratique bienfaisante. Rien de toutes ces tracasseries et péripéties déplaisantes avec la méthode qu’on pourrait nommer « rationnelle-scientifique ». Cela se passe dans un bloc opératoire. On agit sous anesthésie générale et asepsie. Un « chirurgien » (les gens malintentionnés diraient un malandrin) exécute une « clitoridectomie propre », avec hémostase et suture des zones cruentées. Comme certains praticiens, en particulier londoniens, abominables puritains le pratiquèrent, au XIXe siècle ; pour « guérir » certaines malheureuses adonnées à la « masturbation compulsive ». L’actuel établissement « de soins » peut siéger au Moyen-Orient, à Alexandrie, à Dubaï, où l’on chouchoute les filles de milliardaires pétroliers. Mais en Occident aussi, ne serait-ce, encore, qu’à Londres, où de pieux plasticiens pakistanais pratiquent l’intervention pour une somme raisonnable. Leurs tarifs sont indiqués dans des bandes-annonces télévisées par la BBC… Clitoridectomie propre, excision artisanale (sale !), le résultat demeure néanmoins le même : le clitoris perdu ne repousse jamais. Et c’est une grosse perte.
A quoi sert donc le clitoris ?
La réponse est simple : à mettre en route la physiologie de l’orgasme féminin. Toutes les femelles mammifères sont dotées d’un clitoris, des souris aux baleines. Organe saillant au devant de l’orifice génital assurant la copulation, il est muni de récepteurs spécialisés dont la stimulation prodigue une gratification sensitive de récompense. On ne prend pas les mouches avec du vinaigre, et des créatures aussi évoluées que les animaux à sang chaud doivent trouver un certain « bénéfice » à l’accomplissement de « devoirs biologiques » dont dépend leur survie, et celui de leur espèce. C’est-à-dire que les excitations clitoridiennes précédant l’accouplement, puis l’accouplement lui-même, par contact avec l’organe mâle introduit, procurent à la femelle d’agréables sensations ; pour la « récompenser » de se livrer à ce comportement exigé par son espèce pour se maintenir sur Terre. La femelle humaine ne fait pas exception, et toutes les mamans façonnent dans leur ventre le clitoris de leurs petites filles. A ceci près que le clitoris humain possède de remarquables singularités. La première est sa relative petite taille, par rapport, par exemple avec celui des guenons anthropoïdes ; alors que le clitoris des singes femelles est fort saillant, proéminent, celui des humaines reste de dimension modeste, sa plus grande partie enclose entre les grandes lèvres de la vulve. La deuxième est l’intrication de son revêtement cutané (le capuchon) avec ces formations anatomiques absolument originales que sont les petites lèvres (les nymphes). L’espèce humaine est la seule à posséder ces replis cutanés qui ornent gracieusement la fente vulvaire et protègent son fond, en particulier l’orifice urinaire, ainsi maintenu à l’abri et au chaud. Troisième singularité : du fait du redressement bipède de notre espèce, le clitoris est devenu un organe antérieur, visible et accessible par devant, s’étant éloigné de l’orifice copulatoire désormais caché entre les cuisses. A moins de pénibles contorsions, l’organe masculin introduit ne peut le stimuler. Le clitoris doit donc être gentiment et précisément flatté à part. Dernière originalité : l’autonomie orgasmique. Alors que le clitoris animal ne procure qu’une gratification « accessoire » de l’accouplement, et même si les guenons se le tripotent allègrement, on ne sache qu’il puisse les mener jusqu’à cette culmination sensitive sans équivalent qu’est l’orgasme. Alors que le clitoris humain permet à lui seul d’atteindre cet orgasme qui fonde notre fonction érotique. Mais pas tout de suite. Le substratum anatomo-physiologique du réflexe orgasmique est constitué par un vaste réseau de neurones, avec leurs faisceaux connectiques et leurs centres, récepteurs et effecteurs ; depuis les organes génitaux externes jusqu’au cerveau. Comme d’autres agencements neuro-biologiques complexes, le circuit orgasmique n’est livré à la naissance qu’en pointillé. Les neurones et leurs connexions sont en place, mais toutes les jonctions, l’entourage de myéline fonctionnelle des axones ne sont pas entièrement accomplis, les centres agissants n’ont pas encore effectué leur rodage. . Il en va de même, par exemple, pour le mécanisme neuronal de la marche bipède, de la parole. Alors que certaines maturations fonctionnelles s’accomplissent spontanément (par exemple la continence urinaire et fécale), un apprentissage, des stimulations externes sont nécessaires, après la naissance, pour savoir marcher, parler, éprouver l’orgasme. L’orgasme, les humains en sont très friands. Beaucoup plus que les autres mammifères. Beaucoup plus que ne le voudrait la simple reproduction de l’espèce. C’est en raison du si grand développement de la mémoire humaine, et surtout de la conscience, qui ont poussé les humains à éprouver itérativement la gratification sensitive récompensant l’accouplement… mais aussi la stimulation manuelle ou buccale des zones érogènes primaires. C’est l’appétit orgasmique, fondant la fonction érotique. On a pu chiffrer à 5000 orgasmes le besoin orgasmique, pour une vie de septuagénaire. Homme ou femme. Aucune commune mesure avec le nombre d’enfants (2,3) nécessaire au maintien populationnel. Car l’orgasme procure non seulement un plaisir suréminent, inégalable, irremplaçable, mais aussi un apaisement, un oubli des soucis, une tranquillisation naturelle qui aident à surmonter les péripéties de l’existence. C’est le médicament des gens bien portants, celui qui procure la véritable joie de vivre, d’autant plus efficace et goûteux qu’il est partagé avec cet être choisi et choyé : le partenaire du sexe complémentaire. Celui-celle qu’on pourra aimer d’amour, le vrai, fondé sur le partage du plaisir – du plaisir d’amour. Après avoir, pendant ces longues années nécessaires à l’être humain pour devenir une grande personne, suivi l’évolution biologique que la bonne nature a agencée pour notre bonheur des sens et du cœur. Les zones érogènes primaires, le clitoris, le gland de la verge, tombent « tout seuls » sous les doigts des bambins des deux sexes. Ils les tripotent plus ou moins machinalement, mais avec plus de précision à la fin de la petite enfance, quand leur « chatouillis » est devenu franchement agréable. C’est ainsi, sous l’effet de ces stimulations externes, que s’établissent les connexions épigénétiques du circuit orgasmique et que ses centres, de la basse moelle au cerveau basal, rodent leur physiologie particulière. Le circuit devient fonctionnel, procurant de véritables orgasmes complets, plus ou moins tôt dans l’existence, au cours de la deuxième enfance, ou au début de la puberté. Pas de problème pour les garçons, qui ne se serviront que de leur verge toute leur vie sexuelle. Alors que les filles pourront un jour se servir de leur vagin, inexploré-inexploité pendant ces nombreuses années d’immaturité qui ne permettent pas la pénétration coïtale. Pour qu’il procure lui aussi des orgasmes, passés les désagréments de la défloration, il faut que ses récepteurs sensibles puissent se connecter sur un circuit neuronal bien établi, maturé. Grâce aux « manipulations » infantiles du clitoris. Après quoi la femme adulte, accomplie, peut normalement jouir du clitoris comme du vagin, le plus souvent du vagin après le clitoris, quand les sollicitations externes auront bien préparé la jouissance interne. Si vous avez perdu votre clitoris pendant l’enfance, si le courant ne peut passer dans votre circuit orgasmique, votre vagin restera muet. Il ne vous servira qu’à vous accoupler, pour procurer son plaisir à celui qui vous pénètre, et pour évacuer les rejetons que sa semence aura plantés dans votre corps. De la complaisance, et de la souffrance. Inutile d’attendre le « miracle » qui vous fera jouir du vagin. Pas de plaisir, pas d’orgasme. Et finalement pas d’amour, pas de joie de vivre. Pour vous consoler, vous pouvez chanter. Les joyeux chants folkloriques d’excision, pieusement recueillis par de zélés ethnographes. Ou, plus modernes, ces charmantes chansons maliennes du style « Le dimanche à Bamako, c’est le jour des mariages »... entre un homme doté de toutes ses facultés biologiques (quoique circoncis !), et une femme qui ne connaîtra jamais les délices de l’amour charnel.
Pourquoi donc coupe-t-on le clitoris des petites filles ?
La réponse là aussi est simple : pour les empêcher de jouir. Le déterminisme de cette interdiction repose sur une machine infernale qui fonctionne en deux temps.
Premier temps : le sacrifice métaphysique.
Comme tous les existants terrestres, l’homme doit un jour mourir. Mais il est le seul à le savoir. Pour atténuer la rigueur de la condamnation à mort, il a imaginé qu’il ne disparaissait pas complètement. Et que son « esprit », son « âme » survivrait à la destruction physique du corps. Le sort post-mortem de cette âme n’est cependant pas garanti. Elle peut connaître les félicités éternelles du Paradis, comme les tourments non moins éternels de l’Enfer. Comment faire pour se concilier Celui, Ceux, Dieu, les Dieux, qui régissent le royaume de l’au-delà ? Pour qu’il(s) vous accueille(nt) au lieu de l’éternel bonheur, et qu’en attendant i(ls) vous lais(sent) vivre longtemps et à l’abri du malheur ? En lui (leur) offrant des sacrifices. De toutes sortes. Encore plus que les offrandes en biens matériels (nourriture, animaux d’élevage, argent, etc.), ou que la renonciation aux délices du pouvoir, les sacrifices les plus appréciés sont les privations de ces plaisirs qui parfument l’existence terrestre. Qui réjouissent la chair, ce corps méprisable destiné à la putréfaction. D’abord les plaisirs de la table. D’où les jeûnes, les carêmes, les ramadans, les boissons et nourritures interdites, tous les jours ou seulement le vendredi, etc. Et puis, évidemment, le plaisir suréminent que procurent les organes sexuels. D’où cette suréminente dévotion qui conduit à la chasteté, pour mourir sans jamais s’être accouplé, sans jamais avoir tenu dans ses bras, dans ses cuisses, un représentant de l’autre sexe. D’où ces restrictions qui n’autorisent le plaisir sexuel qu’au cours de l’accouplement, avec un(e) seul(e) partenaire tout au long de sa vie, partenaire autorisé(e) par les représentants de Dieu, des Dieux sur terre, d’où ces restrictions portant sur les modalités de l’accouplement, selon certaines postures autorisées, et en excluant toute manœuvre s’opposant à l’engendrement : la procréation est la seule excuse du plaisir éprouvé lors de la copulation. Le caractère à la fois bouleversant et gratuit, « généreusement offert » par la nature, du plaisir sexuel, sans autre effort que d’être en bonne santé, comme les circonstances de sa perception, en cachette, à l’écart des congénères, dans la solitude ou l’intimité à deux, circonstances exigées par la physiologie, le font facilement suspecter d’être une perfidie de la nature. Perfidie conduisant à commettre des actes inconvenants, obscènes, avec ces organes aux odeurs animales qui servent aussi à évacuer les urines et les menstrues. L’accouplement peut ainsi paraître incompatible avec la dignité de la personne humaine, un acte dégradant, exigeant la nudité, commis sous l’emprise de bas instincts ravalant l’homme au rang de la bête. D’où la bonne réputation, la considération distinguée dont sont entourés les contempteurs du plaisir sexuel. On révère comme tenants de la plus haute valeur morale ceux qui non seulement se privent de tout plaisir charnel mais qui, ne l’éprouvant jamais (disent-ils) se permettent de réglementer celui de leurs fidèles. Ces Dalaï Lamas accusant « le sexe » d’être une invention diabolique perturbant l’existence humaine (c’est pas gentil pour leurs parents !). Ces papes interdisant inlassablement, obstinément, les rapports sexuels extra-conjugaux, le divorce, la contraception, le préservatif et l’interruption de grossesse. Ces prêtres et moines réfractaires au devoir biologique de perpétuer l’espèce, démissionnaires devant les risques et périls de la séduction, devant les efforts nécessaires au bon accord au sein du couple, devant les responsabilités de la paternité, devant les tracas des toujours possibles ruptures. Encore toutes ces prescriptions répressives n’attentent-elles pas à l’intégrité physique de l’être humain. Car on peut s’en prendre directement aux organes responsables du plaisir. Il y eut des délirants pour porter le couteau directement sur les organes masculins, les plus faciles à agresser. Certains se sont délibérément sectionné la verge (les Skoptzys russes). D’autres se sont retranché les testicules (les prêtres de Cybèle) pour ne plus sentir l’aiguillon de la chair et mettre fin à leurs érections. La circoncision, moins radicale, est un très astucieux compromis entre la nécessité de ressentir le plaisir au cours de l’accouplement fécondant, et la crainte d’offenser Dieu, les Dieux, de le(s) rendre jaloux, en se livrant aux ébats charnels. Destiné à protéger des excréments le gland de la verge des petits garçons, puis à faciliter les caresses que la partenaire prodigue pendant les préludes de l’accouplement, le repli cutané du prépuce est une formation biologique fort utile. Le sacrifier cause bien des inconvénients, mais ne nuit pas aux érections, à la perception du plaisir, à l’éjaculation fécondante. Quand on le cisaille, ça fait mal et ça saigne, après quoi le gland toujours découvert prouve qu’on a bien été mutilé, qu’il manque un morceau à l’organe mâle livré par la nature. Toutes les caractéristiques du sacrifice. Avec la marque indélébile et indubitable, au regard des congénères et de Dieu, des Dieux. Une habile opération commerciale. Je paye un petit pourcentage de ma chair, sur l’organe du plaisir, mais Tu, Vous me laissez tranquillement me servir du reste. C’est comme au bal, où le tampon sur le dos de la main, prouvant qu’on a payé l’entrée, autorise toutes les danses. Née en Afrique sur les bords du Niger, du Congo, la circoncision s’implanta comme une tradition tribale implacable. Elle gagna la Nubie puis les rives du Nil. C’est là qu’Abraham la découvrit, comme signe de distinction et d’affiliation ésotérique, puisque longtemps réservée aux prêtres et à Pharaon. La prescrivant à son peuple - sur l’ordre, dit-il, de Iaveh - il se persuada qu’il en ferait le maître du monde. Á une époque où les Hébreux étaient d’humeur fort belliqueuse. Après quoi tous les juifs durent être circoncis, puis tous les fidèles de Mahomet, puisque le Coran reprit intégralement l’Ancien Testament – et du coup la tradition africaine. Heureusement pour les petits occidentaux, Saül de Tarse – l’apôtre Paul – jugea la circoncision une belle hypocrisie, puisqu’après avoir sacrifié un petit bout de peau on s’autorisait toutes les fornications. Ainsi sauva-t-il le prépuce des petits chrétiens. Il faut dire que Grecs et Romains antiques méprisaient souverainement la circoncision. Il fut ainsi plus facile de les convertir. Le sacrifice du prépuce paraît une telle incongruité aux esprits éclairés que ses partisans s’ingénièrent à lui trouver des justifications rationnelles. Ce ne sont que mauvaises raisons. La plus répandue, et la plus stupide, a trait à l’hygiène. Qu’il s’agisse de la naissance de la mutilation sur les rives de grands fleuves, là où on ne manque pas d’eau pour se laver, ou qu’elle soit défendue par des gens dont la salle d’eau comporte peignes, brosses à dents, dentifrice, savons lotions et shampooings, limes, pinces à peau et à ongles, etc. Comme si se nettoyer le prépuce faisait perdre un quart d’heure sous la douche ou dans le bain ! Il est aussi faux que la circoncision soit préventive de l’éjaculation prématurée, faux que ce soit le bon traitement du phimosis, faux, enfin, qu’elle préserve du cancer et maintenant du sida. C’est le dernier argument à la mode, argument-choc parfaitement erroné. Mais répandu par tous ces messieurs de l’OMS en majorité circoncis et prosélytes, descendant de ces pionniers d’Amérique baptisés mais grands lecteurs de la Bible, et qui laissèrent circoncire leurs petits Samuel et leurs petits Abraham. Comme si l’Afrique, ce continent qui comporte une écrasante majorité de circoncis, n’était pas le plus grand siège de l’épidémie au VIH. Car lorsqu’on a démonté rationnellement, preuves à l’appui, l’inanité de la circoncision, ses partisans se retranchent derrière l’argument métaphysique, la prescription divine, le pacte avec Dieu. Incirconcision égale impiété, trahison de la tradition. On peut quand même s’étonner de ce que le Dieu omnipotent omniprésent soit si curieux qu’il fouine suspicieusement dans le caleçon de ses fidèles. S’étonner que des milliards et des milliards d’humains mâles de toutes couleurs aient pu conserver leur prépuce sans succomber prématurément à l’infection, au cancer ou à l’éjaculation prématurée !
Deuxième temps : la phallocratie.
Aux origines de notre espèce les hommes et les femmes vivaient en bonne intelligence – sans se faire la guerre. Avec beaucoup de révérence, les artistes figuraient aux murs des cavernes le corps des femmes, avec leur sexe si singulier et si indispensable. Le passage du paléolithique au néolithique, la sédentarisation entraînèrent une altération des rapports entre les sexes. Quittant leur rôle d’égales responsables – avec leurs tâches spécifiques - au sein du groupe, de la famille nucléaire, et moins vigoureuses que les hommes, les femmes devinrent des possessions. Des biens à protéger mais aussi à garder, surveiller, pour qu’elles rendent aux propriétaires les deux services qu’ils attendaient d’elles : l’assouvissement du désir copulatoire, et la confection de rejetons. La longue histoire de la sujétion des femmes fait énumérer tous les mauvais procédés dont usèrent à leur encontre les hommes habituellement seuls détenteurs du pouvoir social, économique et politique. Avec une rigueur variable selon la contrée : les épouses et mères des empereurs romains, les femmes de Germanie décrites par Tacite, Aliénor d’Aquitaine, Emilie du Châtelet furent moins brimées que les habitantes de ce que l’on nomme aujourd’hui le Tiers Monde. C’est dans le domaine de la sexualité que les brimades furent les plus répandues, et les plus sévères. La nature ayant placé à l’entrée du vagin le repli de l’hymen, qui protège le conduit des petites filles puis se rompt lors du premier rapport, il fut facile de savoir si la femme avait ou non « servi ». Donc si l’acheteur allait bien être le premier à introduire son phallus dans le vagin, pour être ainsi garanti que les rejetons à venir seraient bien issus de sa semence. Malheur à celle qui n’avait plus les « scellés divins » (encore une fois, Dieu met son nez dans des endroits bien incongrus !). Pour multiplier leur descendance et se régaler du corps de femmes jeunes quand les « vieilles » avaient été usées par les maternités, les hommes dominants furent autorisés à posséder plusieurs épouses. Et bien des mesures furent prises pour que les femmes non seulement ne puissent susciter la convoitise d’autres hommes, mais encore, à la limite, n’éprouvent pas de désirs charnels coupables, puisque personnels. Le mariage convenu est la première atteinte à la liberté de décision de la moitié féminine de l’humanité. De Tokyo à Agadir, ce fut, c’est aux parents, au père de décider à quel époux sera vendue leur fille. Sans lui demander son avis. L’enfermement (gynécée, harem) empêche ensuite les épouses de « courir ». Si elles sortent le voile, la bourka, dissimulent ces attraits corporels qui pourraient tenter les mâles rencontrés dehors. Á la maison même il convient de rappeler, sur le corps même des femmes, sur leurs organes de l’accouplement, qu’elles n’en disposent pas pour elles-mêmes. C’est ainsi que la pilosité génitale, sur le pubis et les grandes lèvres, doit être sacrifiée pour donner à la région l’aspect glabre qui est celui des petites filles impubères. L’épilation assidue, au sucre, à la cire, au rasoir, est un rappel à l’obéissance exigée des enfants. Mais comble du raffinement, les plus perfectionnistes eurent la bonne idée d’agir sur cela même qui procure du plaisir sexuel aux femmes. Le clitoris de nos arrière grands-mères paléolithiques leur donnait, petites filles, les mêmes agréments qu’aux nôtres, et devenues grandes leurs compagnons le flattait comme nous le faisons, ils l’ont même ici et là représenté. En l’amputant de bonne heure, certains physiologistes du néolithique savaient qu’ils coupaient à sa racine le développement de la fonction érotique féminine. Qu’ont besoin de jouir les femmes qu’on a achetées ? Pour qu’elles aient l’idée d’aller voir ailleurs si c’est plus plaisant qu’à la maison ? Il suffit bien qu’elles aient un vagin, pour que le mâle y trouve son plaisir. Et couper le clitoris n’empêche pas l’engrossement. Cerise sur le gâteau, l’infibulation, la fermeture de la fente vulvaire, offre une garantie à l’acheteur. Il faut inciser au couteau la cicatrice au soir des noces, étant ainsi bien sûr qu’on est le premier. Évidemment, pour exécuter une bonne suture, il aura fallu sacrifier les petites lèvres, que certains – dont je suis - considèrent comme de délicates merveilles de la nature. Mais est-ce que le mari a besoin des petites lèvres ? Il est toujours quelque peu répugnant, salissant, de trifouiller dans le sexe des femmes, surtout quand on est un homme. C’est pourquoi les femmes les plus sages, les plus dévouées et les plus habiles, ont été chargées d’exécuter les salutaires opérations, trancher le clitoris, amputer les nymphes, coudre les grandes lèvres. Elles-mêmes excisées elles « y font passer » les jeunes pour leur « dresser le poil ». Mentalité classique d’anciens combattants. Et quasi-corporation, se repassant de mère en fille pinces, couteaux et ciseaux. Comme pour la circoncision, on s’est ingénié à trouver de bonnes raisons à l’ablation du clitoris. Sur place on est persuadé que celles qui ont conservé leur clitoris deviennent des débauchées, des putains offertes à tous et trompant leur mari à la première occasion : ainsi sont ces dévergondées d’Occidentales. On s’est persuadé aussi, bien que n’ayant jamais vu le clitoris d’une femme adulte, que l’organe gonfle monstrueusement pendant la grossesse et qu’il s’oppose à l’accouchement. Et enfin, comble du sophisme, les raisonneurs recourent à l’argument de la « bisexualité native ». Suivant ce raisonnement aberrant, on imagine que les humains naissent porteurs de résidus organiques du sexe d’en face. L’anneau préputial est l’homologue de l’entrée vaginale. Le clitoris est une ridicule petite verge en réduction. Il faut débarrasser nos enfants de ces saletés pour qu’ils deviennent de vrais hommes, de vraies femmes. L’excision étant née puis s’étant propagée dans les même zones géographiques que la circoncision, il apparut vraiment opportun de fournir des motivations jumelles aux « opérations », les unes pour les garçons, les autres pour les filles. Pour qu’ils et elles parviennent au mariage parfaitement « rectifiés ». Spécieuse mais fatale symétrie : voilà pourquoi on ne pourra totalement éradiquer l’excision que lorsqu’on aura aboli la circoncision. Il est presque risible de constater l’inanité des raisons invoquées pour amputer le clitoris des femmes. L’accusation de dévergondage toucherait ainsi plutôt ces femmes excisées qui, au lieu de se sentir concernées, fortement impliquées, fidélisées, comme les femmes normales, par l’échange du plaisir et des sentiments au sein de la relation érotique, peuvent prêter leur vagin si on le leur demande « gentiment », sans faire trop de chichis, sans trop d’« état d’âme » : ça ne leur fait ni chaud ni froid ! L’accusation de gêne à l’accouchement n’est pas seulement ridicule – comment accouchent donc ces milliards et ces milliards de femmes qui n’ont pas été excisées ? – mais elle émet une odieuse contre-vérité. Le périnée des excisées, surtout si on a sacrifié les petites lèvres, et encore plus si on a commis une infibulation, devient le siège de cicatrices rétractiles, voire d’un bloc de sclérose. Ainsi se forme un obstacle résistant à la sortie de la tête fœtale, qui peut rester longtemps coincée derrière la vessie… éventuellement jusqu’à ce qu’elle la crève. D’où la fréquence de ces fistules vésico-vaginales, qui occupent une bonne part de l’activité chirurgicale en territoire d’excision. Il est enfin une spoliation dont n’ont aucune idée ceux qui n’auront jamais connu que des femmes excisées : la privation de leur pouvoir érotique. Le pouvoir érotique, c’est la capacité de procurer la jouissance orgasmique à son-sa partenaire. Satisfaction sans pareille, surtout si c’est bien le-la partenaire d’amour que l’on comble de bonheur charnel. Les femmes exercent ce pouvoir sans trop de difficultés, puisqu’elles peuvent aisément faire parvenir à l’orgasme, accompagné de la flagrante éjaculation, tout homme doté de bonnes érections. De même toute femme dotée d’un clitoris et d’un vagin normalement réagissants offre à son partenaire cette manifestation orgasmique qui s’avère la plus grande fierté de la virilité. Voilà pourquoi sont frustrés ceux qui tiennent dans leurs bras une désespérante frigide. Voilà pourquoi sont surpris puis frustrés ceux qui, ayant connu des femmes entières, font l’amour avec une femme excisée, à qui il manque « quelque chose » dans le sexe, et qui ne pourra réagir à leurs caresses, à leurs étreintes – ce dont se fout, évidemment, le macho pour qui le plaisir des femmes n’a aucune importance... Voilà pourquoi celles à qui mon ami Pierre Foldès a restauré « quelque chose » de saillant et sensible en haut de la fente vulvaire ne lui diront jamais assez merci.
Comment préserver à l’avenir l’intégrité physique des petites filles ?
Attentat intolérable contre le corps des femmes, d’enfant sans défense, suppression inadmissible de leur fonction érotique, l’excision doit être combattue en tout temps et en tout lieu. Sur place et chez nous. L’humanisme occidental, son éthique laïque et même religieuse ne sauraient admettre que l’on pratique la moindre mutilation délibérée sur les organes génitaux des petits enfants… et même sur d’autres parties de leur corps. Il s’est trouvé, il se trouve, hélas, des esprits faibles, ou faux, pour trouver à l’excision des excuses, voire des prétextes valables ; quand d’autres n’en veulent rien savoir. Première coupable la répression morale de la sexualité. Fleuron de la morale chrétienne elle a d’origine manifesté un tel dédain, pour ne pas dire dégoût des organes prodiguant le plaisir charnel, qu’elle ne s’est guère indignée devant le retaillage des parties sexuelles des « indigènes ».Qu’il s’agisse des filles comme des garçons (d’ailleurs le petit Jésus avait été circoncis !). Il faut reconnaître que les missionnaires s’évertuèrent à préserver du couteau les gamines qu’on leur avait confiées. Mais ils quittèrent l’Afrique sans que la hiérarchie, les évêques catholiques, de Dakar, à Brazzaville, soient jamais sortis de leur attitude démissionnaire, sinon compréhensive – il faut dire qu’ils n’ont jamais eu (disent-ils) de femme dans leur lit. Ils n’ont jamais suscité de condamnation officielle du Vatican. On peut déplorer la même attitude timorée des hauts responsables du clergé réformé en Afrique anglophone. Mais même pour bien des « séculiers ordinaires » la défense d’un organe aussi « inconvenant » que le clitoris a toujours apparu bien scabreuse. Ah ! s’il s’agissait d’enlever un œil, ou de couper un orteil « à d’innocentes fillettes » l’opinion publique aurait été plus facile à émouvoir… Deuxièmes coupables : les fantasmes anthropologiques. Avant le tourisme de masse permettant aux occidentaux d’aller visiter tous les points du globe, il ne fut que trop facile de leur raconter n’importe quoi sur les habitants des pays exotiques, des « pays chauds ». dans ces contrées où « les sauvages » vivent « tout nus », et où la sexualité est « débridée ». Ce qui ne pouvait aller qu’avec des dimensions fabuleuses des organes génitaux. Arabes, nègres et autres Papous ne pouvaient être que dotés de phallus imposants, faisant honte aux « visages pâles ». Des fables identiques dotaient « les négresses » de clitoris surdimensionnés, ce qui expliquait leur lubricité. Les racontars sur ces énormes clitoris exotiques traînèrent dans la littérature occidentale, d’Ambroise Paré à Voltaire, et jusque dans certains traités d’anatomie du XIXe siècle, et jusque dans une Encyclopédie de la sexualité humaine parue en France en 2004. Le corollaire en est évidemment qu’il est nécessaire soit d’extirper l’organe soit de réduire son volume, par de salutaires rectifications évitant aux femmes de succomber à la luxure. Beau témoignage de sagesse chez les « primitifs », s’extasiaient les niais ! Et bel exemple de « bourrage de crâne », puisque l’anthropométrie démontre que les clitoris de toutes les couleurs ont les mêmes dimensions – mon Atlas anatomique en apporte l’indubitable témoignage photographique. Et qui peut témoigner sur le clitoris des Abyssines adultes ? Alors que les petites éthiopiennes, musulmanes, chrétiennes et juives (les falachas) sont toutes excisées dans la prime enfance. Troisième coupable : le freudisme. Parmi les méfaits de la psychanalyse freudienne, son adhésion au mythe de la bisexualité native. Cette ânerie qui traîne dans les plus surannées élucubrations philosophiques, et sert d’argument aux coupeurs de petits enfants, a été reprise et confirmée par Freud. Tous les humains auraient leur part de virilité, et leur part de féminité – comme dit
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