La Russie exhorte les pays de la coalition occidentale de cesser de recourir à la force d'une manière "non-sélective" en Libye, lit-on dans une déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, publiée dimanche sur le site du ministère.
"Selon les informations, lors des attaques aériennes, des frappes ont été effectuées, notamment sur des sites non-militaires à Tripoli, Tarhuna, Maâmura", indique le document.
Ces frappes "ont fait 48 morts et plus de 150 blessés parmi les civils. Un centre cardiologique a été partiellement détruit, des routes et des ponts ont été endommagés", poursuit le document.
"«Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
L'argent détourné servait en principe à assurer les pompiers volontaires d'un centre de secours du sud du département./Photo DDM, archives
Pendant deux ans, Didier, 44 ans, a puisé discrètement dans les caisses de l'Amicale des sapeurs-pompiers de Saint-Lys. Alors que cet argent était destiné aux assurances qui financent les pensions d'invalidité des soldats du feu volontaires en cas d'accident, le trésorier de l'association a décidé d'en faire un usage beaucoup plus personnel. Il a ainsi détourné 69 500 €! Lorsqu'il n'est pas de permanence au centre de secours, ce pompier volontaire est « ostéopathe-acuponcteur-naturopathe ». Et avec les milliers d'euros piqués dans la caisse, il s'est permis d'équiper son « centre de santé » en matériel de sport et ordinateurs. Et l'homme n'a pas pensé qu'au bien-être de sa clientèle. Pour son propre confort, il a investi dans une BMW et dans une moto. En janvier, Didier a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour répondre de cet abus de confiance. Une vingtaine de pompiers étaient alors dans la salle, avec leur avocat, Me Jacques Levy, pour témoigner de leur indignation. Selon l'avocat l'attitude du prévenu était « celle d'un pompier qui retirerait l'échelle de l'incendie alors que ses collègues sont au feu. Ce qui lie ces hommes, c'est la confiance. Elle a été trahie. » Le parquet avait requis deux ans de prison avec sursis à l'encontre du trésorier. Le jugement a été rendu cette semaine. Didier a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. Il est interdit de gérer toute entreprise pendant trois ans. Il devra également indemniser les pompiers lésés et rembourser l'intégralité des sommes détournées, soit plus de 69 500 €.
Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a dénoncé, vendredi, les "provocations" de l'UMP qui "invente la nationalité musulmane", après l'annonce de la création d'une "Union des Français musulmans" favorables à la majorité présidentielle. "Le FN l'a rêvé, l'UMP l'a fait : l'invention de la nationalité musulmane", écrit le MJS dans un communiqué.
"Aujourd'hui, l'UMP a publié sur son site web un appel à une Union des Français musulmans, sous-entendant que les citoyens français de confession musulmane auraient plus d'efforts à faire pour s'intégrer à la République que les autres, allant même jusqu'à inventer la nationalité musulmane en parlant clairement de franco-musulmans. Jusqu'où ira Jean-François Copé ? Existe-t-il aussi des franco-chrétiens, des franco-juifs ou des franco-athées ?", poursuit le MJS.
"L'UMP se place aujourd'hui comme le nouveau parti d'extrême droite. Nous appelons l'ensemble des forces républicaines à faire face aux attaques répétées contre l'unité nationale", conclut le texte.
Elle a la gouaille et croit en son avenir, les sondahes sont pour elle. Marine Le Pen ne se satisfait pas de l'imprécation hargneuse, de l'allusion méprisante et de la plaisanterie blessante qui étaient la marque de fabrique de son père. Elle sait que ces saillies à moteur antisémite l'ont cantonné dans un rôle de trublion provocateur dont la capacité de nuisance ne recouvrait aucune perspective politique réelle.
Marine Le Pen, elle, cherche le pouvoir. Elle ne s'en cache pas et c'est son droit. Pour l'obtenir, elle a, entre autres, besoin de respectabilité pour diversifier sa clientèle électorale et rendre possibles des alliances futures. L'entreprise est délicate car, pour effacer l'image sulfureuse qui s'attache à son nom aux yeux de la majorité des Français, elle ne doit pas pour autant décevoir le noyau dur des militants du Front national, ceux qui s'amusaient aux déclarations choquantes de Jean-Marie Le Pen, ceux qui ont soutenu Bruno Gollnisch justement parce que ses positions le rendaient infréquentable.
La présidente du FN compose avec eux au sein du nouveau comité central du parti dont le patriarche Le Pen demeure président d'honneur. Marine Le Pen sait que l'efficacité électorale de son discours tient en grande partie à sa capacité de rencontrer, voire de susciter, les craintes et les fantasmes d'une société où l'inquiétude du déclassement nourrit la recherche du bouc émissaire.
Ainsi le musulman a pris la place tenue hier par le juif, l'Arabe ou l'immigré dans la dialectique frontiste. Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société.
Alors, parce que Marine Le Pen a qualifié au détour d'une interview "les camps" de "barbarie suprême", devrait-on lui décerner un certificat d'honorabilité ? C'est un peu court... Elle a pris soin, dans cette communication très préparée, car attendue, de soustraire tout qualificatif au mot "camp", amalgamant de la sorte des situations bien disparates : détention, travail et extermination.
Point de détail ? Sans spécifier la Shoah, Marine Le Pen entend ainsi clore une polémique qu'elle renvoie au fond à un passé sans intérêt. Cette seule déclaration devrait-elle suffire à absoudre le FN de son lourd passif ? Certainement pas.
Le parti n'a pas fait le deuil de ses réminiscences antisémites, groupuscules nationalistes, pétainistes et autres passéistes gravitant encore autour de lui. Enfin, le souvenir encore très frais de Marine Le Pen se refusant à condamner l'ignominie de la conférence négationniste de Téhéran en 2006 montre que les réflexes les plus élémentaires de la lutte contre l'antisémitisme ne sont en rien acquis.
Vigilance et fermeté
C'est pour ces raisons et au regard des valeurs universelles que nous défendons que nous voulons exprimer notre profonde préoccupation devant le développement actuel d'un populisme dont l'Europe offre divers exemples et dans lequel une partie de la France semble prête à basculer. Il est bien sûr nécessaire de faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande fermeté vis-à-vis des islamistes radicaux. ........................ La suite ,ici:
A ceux qui croiraient la propagande sarkozyste lancée trois jours avant les élections cantonales, cet article du Point remet les pendules à l’heure sur l’intervention anglo-américaine en Libye :
Au deuxième jour de l’opération occidentale contre la Libye, et alors que les Français ont repris leurs vols au-dessus du pays dans une configuration proche de celle de la journée de samedi, de nombreux points ont été éclaircis. Il est très clair que les Américains sont aux commandes. Lors d’un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l’opération a été baptisée Odyssey Dawn (Aube de l’odyssée) et qu’elle est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du US Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l’amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l’état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney.
À ce stade, les conditions précises de l’organisation de l’opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués.
Polémique aux USA sur la propagande israélienne chez les gays
20/03/2011 16:31
Polémique aux USA sur la propagande israélienne chez les gays
Une vive polémique agite la communauté gay et lesbienne états-unienne après l’annulation d’un débat contre l’apartheid en Israël qui avait été programmé au Centre gay et lesbien de New York.
Depuis plusieurs années, Israël déploie une vaste campagne de tourisme et de « diplomatie publique » visant à présenter le pays comme le paradis des gays du Proche-Orient. À juste titre, cette campagne souligne que la législation israélienne reconnaît l’égalité en droits des gays et lesbiennes, y compris dans les forces armées, et admet l’adoption. Cette campagne occulte l’opprobre sociale dont ils font cependant l’objet dans certaines catégories ethniques israéliennes. Surtout, elle dresse une image globalisante et mensongère de la réalité dans le monde musulman, allant même jusqu’à présenter l’exécution de criminels en série ayant violé et tué des mineurs de même sexe en Iran comme une persécution des homosexuels [1]. Cette campagne, qui serait dirigée par le diplomate israélien Ido Aharoni (photo), inclut la publication d’articles et de publicités dans des revues gays et lesbiennes aux Etats-Unis et en Europe.
Cependant, des militants états-uniens des droits de l’humain, dont la célèbre philosophe féministe Judith Butler, accusent Israël de « rosir » le traitement des Palestiniens, c’est-à-dire de mettre en avant certaines réalisations pour mieux cacher des pratiques discriminatoires. En définitive, ils font remarquer que la prétendue égalité en droits ne s’applique pas aux gays et lesbiennes palestiniens, qu’ils aient ou non la nationalité israélienne.
Ralentissement de l’activité, tensions sociales, instabilité politique… Malgré tout, les entreprises françaises travaillent.
Les entreprises, c’est connu, détestent le manque de visibilité, l’instabilité, les incertitudes en tout genre. Les françaises comme les autres. Ces temps-ci, sur le pourtour méditerranéen, elles ont été servies ! Déprédations – parfois –, blocage des sites, problèmes logistiques entravant échanges et livraisons, évaporation des salariés occupés à faire la révolution… Voilà pour les conséquences immédiates du printemps arabe telles qu’elles se sont fait sentir en février.
Demain, ce sont d’autres problèmes qui se profilent, et ils pèsent d’autant plus lourd que les entreprises fran çaises sont nombreuses ; sur le pourtour méditerranéen, 3 000 sociétés françaises emploient environ 300 000 salariés. Les financements bancaires français y atteindraient la somme de 36 milliards d’euros, et les projets foisonnent.
Premier cas, le plus “lourd” puisqu’il tourne maintenant à la guerre civile, celui de la Libye. Dans ce pays riche de considérables réserves pétrolières, les entreprises françaises étaient présentes du dessalement de l’eau de mer à la construction d’infrastructures, en passant par l’exploitation pétrolière.
Chez les sous-traitants autrefois qualifiés de laquais .Washington regarde se lever « l’aube de l’odyssée » africaine
20/03/2011 16:27
Guerre en Libye Washington regarde se lever « l’aube de l’odyssée » africaine par Thierry Meyssan*
Les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance de l’opération Odyssey Dawn placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces états-uniennes sur le continent noir, observe Thierry Meyssan.
Au sommet de Londres du 2 novembre 2010, la France a décidé de faire Défense commune avec les Britanniques, qui dépendent des Etats-Unis.
Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé au Conseil de sécurité des Nations Unies le texte adopté en tant que résolution 1793, instituant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.
Cette initiative doit se comprendre de deux manières : Premièrement, Barack Obama ne souhaitait pas endosser vis-à-vis de son opinion publique intérieure une troisième guerre dans le monde musulman, après celles dans lesquelles son pays est embourbé, en Afghanistan et en Irak. Washington a donc préféré déléguer cette opération à ses alliés. Deuxièmement, Nicolas Sarkozy—qui représente les intérêts états-uniens partisans de la « relation spéciale » entre Londres et Washington— s’est efforcé prioritairement depuis le début de son mandat de rapprocher les défenses françaises et britanniques. Il y est parvenu avec les accords de défense du 2 novembre 2010 et trouve dans la crise libyenne l’occasion d’une action commune.
Avec le retour dans le commandement intégré de l’OTAN, voté le 17 mars 2009 et acté au sommet de Strasbourg-Kehl, les 3-4 avril 2009, Nicolas Sarkozy a renoncé au principe d’une défense française indépendante. Avec le Traité de Lisbonne, dont il revendique être l’un des principaux artisans, il avait déjà contraint l’Union européenne à renoncer à toute défense indépendante et à s’en remettre définitivement à l’OTAN. Sa politique marque le triomphe, avec un demi-siècle de retard, du principe de la CED, jadis combattu par les gaullistes et les communistes.
Sous le prétexte de réaliser des économies d’échelle en période de crise, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont liquidé les derniers acquis du front nationaliste gaullo-communiste et signé deux traités. Le premier prévoit une coopération accrue ainsi que le partage et la mutualisation de matériels et d’équipements, dont les porte-avions. Surtout, il institue une force expéditionnaire interarmées conjointe, mais non permanente, composée de 3 000 à 3 500 hommes, susceptible d’être déployée, avec préavis, pour des opérations militaires bilatérales de l’OTAN, de l’Union européenne ou des Nations Unies. Le second initie des projets industriels et de recherche-développement. Surtout, il prévoit la mise en commun de technologies en matière d’essais nucléaires en laboratoire. Ce qui implique que la force de dissuasion nucléaire française ne sera plus indépendante —tandis que la force de dissuasion britannique est sous contrôle états-unien—.
Pour concrétiser la force expéditionnaire franco-britannique, les ministres compétents des deux pays, Liam Fox et Alain Juppé (ministre de la Défense du 14 novembre 2010 au 27 février 2011) ont planifié un vaste exercice aérien commun qui devait se dérouler du 21 au 25 mars 2011, sous la dénomination Southern Mistral.
L’étrange logo de l’exercice franco-britannique Southern Mistral. Le rétiaire ne protège pas l’oiseau de la liberté, mais le fait prisonnier dans son filet.
Il devait comporter « des missions aériennes de type COMAO (Composite Air Operations) et un raid spécifique (Southern Storm) en vue de délivrer une frappe conventionnelle à très longue distance. Plus de 500 personnes seront mobilisées pour cet exercice bilatéral », indique le site internet dédié édité par le Commandement de la Défense aérienne et des Opérations aériennes, « Southern Mistral ».
« Six avions Tornado GR4, un ravitailleur Vickers VC-10 et un Boeing E3D seront mobilisés aux cotés des Mirage 2000D, 2000N et 2000C de l’Armée de l’air française qui engagera une trentaine d’aéronefs incluant hélicoptères, Boeings ravitailleurs et avions radar Awacs (…) Simultanément, le Commando Parachutiste Air 20 (CPA20) accueillera à Dijon un de ses homologues britanniques, le RAF Regiment et s’entrainera à la mission de protection des bases aériennes en théâtre opérationnel telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée en Afghanistan. Par ailleurs, des membres du RAF Regiment seront entraînés à la pratique des mesures de sécurité aérienne à partir d’hélicoptères. Ces procédures particulières sont appliquées au quotidien par les hélicoptères "sûreté aérienne" de l’armée de l’air afin de pouvoir intervenir contre les aéronefs se déplaçant à faible vitesse », poursuit le communiqué officiel.
Cet exercice devait être dirigé par les généraux Desclaux et de Longvilliers (France), l’air marshall Garwood et l’air commodore Maas (Royaume-Uni).
Hasard ou préméditation ? Quoi qu’il en soit, c’est une opération réelle et non un exercice qui a été lancée le 19 mars 2011 en application de la résolution 1793 du Conseil de sécurité. Seuls la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis y ont participé le premier jour. En attendant la participation d’autres Etats membres de l’OTAN et la constitution d’un commandement de coalition, toutes les opérations —y compris françaises— sont coordonnées depuis l’AfriCom, basé à Stuttgart (Allemagne) par le général états-unien Carter Ham. Les forces navales —y compris les bâtiments italiens et canadiens qui rejoignent la zone— et le commandement tactique sont placés sous l’autorité de l’amiral états-unien Samuel J. Locklear, embarqué sur l’USS Mount Whitney. Tout cela conformément à la planification préalable de l’OTAN [1].On est donc bien loin du bla-bla officiel sur l’initiative française, mais dans la logique décrite plus haut de vassalisation des forces.
Le volet français de l’opération a été dénommé Harmattan, mot qui désigne ce « Mistral du Sud » qui balaye l’Afrique occidentale.
Le volet britannique s’appelle Operation Ellamy.
Mais le volet US est dénommée Odyssey Dawn, afin que chacun comprenne qu’il marque l’aube d’une odyssée états-unienne en Afrique [2]. Il importe ici de noter que, contrairement aux discours lénifiants et mensongers des leaders atlantistes, la résolution 1793 est rédigée en termes si flous qu’elle peut autoriser le débarquement de troupes coloniales en Libye. En effet, l’interdiction « déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen » ne s’applique pas à la création de la zone d’exclusion aérienne, mais uniquement aux opérations de protection civile (§ 4). Ce point a été soulevé par les ambassadeurs de Russie et de Chine au Conseil de sécurité et n’a pas trouvé de réponse, en conséquence de quoi, ils se sont abstenus durant le vote [3]
Lors du point de presse du Pentagone, le 19 mars, le vice-amiral Gortney a expliqué que les tirs de missiles US visaient à façonner le théâtre d’opération dans lequel les alliés devraient combattre.
Pour ce premier jour de l’Harmattan, les forces françaises ont déployé les appareils qui devaient être utilisés dans l’exercice Southern Mistral ainsi que deux frégates anti-aériennes et de défense aérienne (le Jean Bart et le Forbin) positionnées au large de la Libye. Elles auraient détruit quatre blindés. De leur côté, les forces anglo-saxonnes ont utilisé un sous-marin britannique de la classe Trafalgar et onze bâtiments états-uniens —dont deux destroyers (le Stout et le Barry) et trois sous-marins (le Providence, le Florida, et le Scranton)— pour tirer 110 missiles guidés Tomahawk.
Cette opération militaire pourrait durer si les forces libyennes opposent une résistance. Quoi qu’il en soit, la logique adoptée devrait conduire à la situation qui avait prévalu en Irak entre Tempête du désert et Iraqi Freedom : une partition de facto du pays entre loyalistes et rebelles.
Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).
Gilles-William Goldnadel est ce que l’on a coutume d’appeler un “ténor du barreau”. Fondateur d’Avocats sans frontières, ce pénaliste réputé s’est distingué dans de nombreuses affaires : celle de l’Angolagate, celles aussi du Sentier.
Editorialiste sur Radio J (entre autres activités associatives), il est aussi l’une des voix influentes du judaïsme français – voix forte et singulière, tant il est difficile de le “classer”, tant il revendique une liberté d’expression et de pensée qui ne lui vaut pas que des amitiés, tant il aime aussi prendre à contre-pied son interlocuteur dans une joute intellectuelle qu’il savoure et qui lui permet d’exercer son art oratoire.
Il a fait précéder son livre d’une citation de Julien Freund (« Sachons être suspect, c’est le signe aujourd’hui d’un esprit libre et indépendant, surtout en milieu intellectuel ») et d’un “avertissement désabusé” où il rapporte une conversation récente avec une amie magistrate : « Quand je lui répondis que l’essentiel de mes loisirs avait été consacré à l’écriture d’un livre intitulé Réflexions sur la question blanche, ma bienveillante interlocutrice s’exclama, mifigue, mi-raisin : “J’espère que vous n’allez pas vous retrouver à la 17e !”» (Chambre correctionnelle où sont jugées, à Paris, les affaires de presse.) Preuve qu’il est des sujets qu’on vous recommande de n’aborder qu’avec précaution quand on n’est pas connu pour céder aux injonctions du “politiquement correct”. Entretien.