L'Aviseur international

VIP-Blog de aviseurinternational


VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aviseurinternational3@yahoo.fr

701 articles publiés
6 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

(0 ans)
Origine : Paris
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203

Mes blogs favoris

..


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]

"Aube de l'Odyssée" en Libye: grand principes et jeux de dupes - par Camille Galic

23/03/2011 05:36



"Aube de l'Odyssée" en Libye: grand principes et jeux de dupes - par Camille Galic

Qui tire les ficelles contre la Libye ? Sous le couvert des Droits de l’homme, manipulations partisanes, intérêts pétroliers et calculs politiciens font rage.

Dans l’après-midi du 19 mars, veille des cantonales, le chef de l’Etat se fendait, devant les drapeaux entrecroisés de la France et de l’Europe, d’une intervention aussi pathétique que martiale pour nous annoncer que, des peuples arabes ayant « choisi de se libérer de la servitude dans laquelle ils se sentaient depuis trop longtemps enfermés », ils « ont besoin de notre aide et de notre soutien ».

« C'est notre devoir », ajoutait Nicolas Sarkozy. « En Libye, une population civile pacifique (…) se trouve en danger de mort. Nous avons le devoir de répondre à son appel angoissé (…) au nom de la conscience universelle qui ne peut tolérer de tels crimes » et le président de la République concluait avec emphase : « Nos forces aériennes s'opposeront à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi. D'ores et déjà, nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville. D'ores et déjà d'autres avions français sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés. »

En effet, dix-huit Mirage et Rafale étaient mobilisés pour établir la zone d’exclusion aérienne comme l’ONU en avait finalement donné mandat, cependant que le porte-avions Charles De Gaulle recevait l’ordre de cingler vers la Tripolitaine.

Aux ordres du Pentagone

Ainsi la patrie des Immortels Principes apparaissait-elle en héraut de la conscience universelle et en fer de lance de la résistance armée au satrape de Tripoli. Seul ennui : au moment même où le petit Nicolas se livrait à ce solennel exercice d’autopromotion – présenté sur le site officiel de l’Elysée sous le titre ronflant « Crise en Libye : l'action forte, concertée et déterminée du président Nicolas Sarkozy », le vice-amiral William E. Gortney précisait du Pentagone que l'opération, baptisée Odyssey Dawn (Aube de l'odyssée), était « placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du U.S. Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne) ». « Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l'amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l'état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney », précisait l’amiral Gortney.

Ce que, sur le site LePoint.fr, le spécialiste militaire Jean Guisnel commentait assez cruellement : « Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l'ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l'ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués… Les Français sont donc des « fournisseurs de moyens » à la coalition qui leur a accordé le « privilège » (ou vécu comme tel par Nicolas Sarkozy) de prendre l'air les premiers. »

En somme, dans cette affaire exhalant un fort relent de pétrole, Sarkozy serait l’estafette de la Maison-Blanche comme Giscard avait été, selon Mitterrand en 1981, « le petit télégraphiste du Kremlin ». Marine Le Pen qui, interrogée sur Europe 1 le 18 mars, mettait en garde contre le risque de guerre car « il faut être conscient que si nous engageons notre armée, d'abord il va falloir la retrouver parce qu'elle est éparpillée partout dans le monde, embourbée en Afghanistan, mais aussi parce que mener un acte de guerre contre un pays, ce n'est pas un jeu vidéo, il faut s'attendre à ce qu'il y ait une réplique », n’avait donc pas tort de se demander ensuite « si les Etats-Unis n’ont pas, une fois de plus, envoyé la France au charbon avec toutes les conséquences qui vont suivre ».

« Carnage » et lâchage… de la Ligue arabe

Ces conséquences, on les connaît :

- risque d’enlisement même si la Libye est désertique et son armée peu connue pour son efficacité (mais on se souvient quel échec fut pour Israël son intervention « Pluie d’été », pourtant apparemment sans dangers, contre le Hezbollah libanais en juillet 2006) ;
- risque de représailles terroristes ;
- risque de raz-de-marée migratoire puisque Kadhafi n’a plus aucune raison de bloquer sur son sol les candidats à l’exode vers l’Europe comme il le faisait depuis son accord avec Berlusconi ;
- et surtout revirement du monde arabo-musulman contre la « croisade occidentale » dès les premiers « dommages collatéraux », lesquels n’ont pas tardé.

Dès le 21 mars, en effet, nos pilotes étaient accusés par Libération et le Herald Tribune de s’être livrés à un « jeu de massacre » et à un « carnage », après avoir pris pour une colonne de blindés loyalistes une colonne de blindés saisis par les rebelles s’étant également emparés d’uniformes. Mais, du ciel et même avec l’aide de drones, comment reconnaître les « bons » démocrates (que l’AFP a d’ailleurs décrits « faisant les poches » des soldats tués) des « mauvais », suppôts du tyran ? Inéluctables, de telles bavures n’avaient pas été envisagées, semble-t-il, par le généralissime de l’Elysée, qui pourrait bien se retrouver en posture d’accusé si la promenade de santé tournait à la déculottée.

Au demeurant, le revirement avait été très vite amorcé : alors que, dans son allocution du 19 mars, Nicolas Sarkozy s’était targué du soutien complet d’Amr Moussa, président des Etats de la Ligue arabe – et présent au sommet de l’Elysée –, l’Egyptien se déchaînait dès le lendemain (à 14h 43) contre l’Aube de l’odyssée. Pour Moussa, candidat à la succession de Moubarak et donc soucieux de se ménager l’opinion égyptienne en vue de la présidentielle, « ce qui s'est passé en Libye diffère du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne : ce que nous voulons c'est la protection des civils et pas le bombardement d'autres civils ». Quel camouflet pour Sarkozy !

Un devoir d’ingérence très sélectif

Mais peu importe à celui-ci puisque, simultanément, dans Le Parisien, Bernard Henri Lévy lui tressait des lauriers pour s’être montré « lucide et courageux » dans le déclenchement de la « guerre juste » destinée à débarrasser la Libye « dans les délais les plus brefs, du gang de Néron illettrés qui ont fait main basse sur leur pays et l'ensanglantent, pour l'heure, impunément ».

Vive donc le devoir d’ingérence si cher à Bernard Kouchner ! Débarqué le 13 novembre 2010 du Quai d’Orsay pour incompétence, il aura remporté avec cette intervention en Libye une fameuse victoire « posthume » – dont il se réjouit d’ailleurs sans retenue, célébrant lui aussi le « courage » de Nicolas Sarkozy.

On remarquera toutefois que ce prétendu devoir s’inscrit dans une géométrie éminemment variable ainsi que le notait d’ailleurs Polémia dans son « billet » du 18 mars : « Les Occidentaux, philanthropes expérimentés, voleront au secours de la population libyenne en la bombardant. (Préservez-moi de mes amis…) Pourquoi la Libye et pas la Côte d'Ivoire ? Pourquoi Kadhafi et pas Gbagbo ? »

De même, pourquoi défendre les « résistants » de Benghazi et de Tobrouk et abandonner à leur triste sort ceux de Bahrein que, circonstance aggravante, les troupes saoudiennes et émiraties ont envahi le 14 mars à seule fin de prêter main forte au monarque de cet Etat du Golfe qui ne parvenait pas à juguler l’opposition ? Une incroyable intervention que Paris n’a pas cru devoir condamner.

 Quant aux Etats-Unis, ils se sont bornés à appeler leurs alliés saoudiens à la « retenue » alors qu’ils avaient fait frapper d’un embargo sauvage puis ravagé en 1990-1991, par « Tempête du désert », l’Irak coupable d’avoir envahi en août 1990 le Koweit, sa « dix-septième province ».

Et que dire du mutisme assourdissant des champions aujourd’hui autoproclamés de la conscience universelle devant la sanglante opération « Plomb durci » déclenchée fin décembre 2008 par les Israéliens contre la bande de Gaza, où la plupart des (milliers de) victimes furent des civils, de tous âges et de tous sexes ?

Les mensonges de mars

Mais on sait qu’Israël bénéficie d’une grâce d’état. Quant aux manifestants bahreinis, ils sont chiites : considérés comme vassaux de l’Iran, ils sont donc traités en supplétifs de l’« axe du mal ». On peut ainsi les réduire en charpie sans que les bonnes âmes ne s’en émeuvent, comme elles l’ont fait, à l’instar de Bernard Henri Lévy, devant les deux mille morts faits par la répression à Benghazi fin février dernier.

D’ailleurs, y en eut-il réellement deux mille ? Ce chiffre, alors avancé sur TF1, et au conditionnel, par un médecin français confiné dans son hôpital, n’a jamais été confirmé de source sûre. Il n’en est pas moins – ce qui n’est pas une première dans l’histoire – accepté sans discussion par les chancelleries occidentales et les cercles de l’OTAN.

Mais attention ! Sous le titre « Yougoslavie, Irak, Libye : les mensonges de mars », le quotidien britannique The Guardian rappelait utilement le 20 mars : « En mars 1999, on nous a dit qu’il nous fallait intervenir en Serbie parce que le président yougoslave Slobodan Milosevic avait lancé contre les Albanais du Kossovo « un génocide de type hitlérien » alors que ce qui arrivait au Kossovo était une guerre civile entre les forces yougoslaves et l’Armée de Libération du Kossovo soutenue par les Occidentaux, avec des atrocités commises des deux côtés (*). Et les proclamations sur l’arsenal de destruction massive détenu par l’Irak étaient une pure foutaise (pure hogwash) inventée pour justifier une intervention militaire… En mars 1999 comme en mars 2003, nos dirigeants nous ont menti sur les raisons réelles de notre engagement dans un conflit militaire. Comment pouvons-nous être sûrs qu’il en va différemment en mars 2011 malgré l’aval donné par l’ONU à l’intervention en Libye ? »

Le retour des faucons « néo-cons »

D’autant que les manipulateurs sont les mêmes, en commençant par Bernard Henri Lévy, à la manœuvre en Libye comme il l’avait été dans les années 1990 en Bosnie puis au Kossovo, et surtout les stratèges neo-conservative américains Paul Wolfowitz et William Kristol, ce dernier venu du trotskisme mais « partisan passionné d'Israël, de la puissance américaine et du renforcement de la présence américaine au Moyen-Orient », comme le souligne Wikipedia. Quant à Wolfowitz, secrétaire adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush puis président de la Banque mondiale jusqu’en mars 2007, c’est lui qui fabriqua la « foutaise » des armes de destruction massive irakiennes comme il l’avoua avec cynisme dans le n° de mai 2003 du magazine Vanity Fair, alors que l’Irak était crucifié. Point de détail : la nouvelle compagne de cet inquiétant personnage, Shaha Riza, est une Lybo-Britannique précédemment chargée des droits des femmes arabes à la Banque mondiale et aujourd’hui apparatchik au département d'Etat des Etats-Unis.

De son côté, le compère Kristol, auquel les frappes aériennes sur Tripoli et Syrte ne suffisent plus, préconisait le 20 mars sur FoxNews le déploiement au sol des troupes de la coalition. Contredisant Barack Obama dont il est pourtant devenu l’un des plus proches conseillers après avoir instrumentalisé Bush jr., il affirme ainsi : « Non, nous ne pouvons pas laisser Kadhafi au pouvoir et nous ne le laisserons pas au pouvoir. »

Un programme aussitôt applaudi par BHL et auquel notre président adhérera sans doute, quitte à risquer la vie de nos soldats, puisque ledit BHL est devenu son directeur de conscience et, tant pis pour l’avantageux Juppé, le vrai chef de notre diplomatie. Et tant pis également si l’opération Aube de l’odyssée favorise l’instauration d’un « Emirat islamique de la Libye orientale dans la région pétrolière de Tobrouk », avènement redouté par le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, dans une déclaration du 22 février. Tout comme Tel Aviv finança le Hamas pour affaiblir l’OLP de Yasser Arafat, la « croisade » (dénoncée le 21 mars par Vladimir Poutine) aboutira-t-elle au remplacement de Kadhafi par des Barbus ? Beau résultat, en vérité !

Kadhafi, sinistre bouffon mais roi de Paris

Peu nous chaut évidemment le sort du colonel libyen qui, depuis des décennies, n’a eu de cesse de monter contre la France ses anciennes colonies africaines, au prix de sanglantes guerres civiles. Comme au Tchad où il soutint sans défaillance Hussein Habré, kidnappeur de Mme Claustre, assassin du commandant Galopin et, parvenu au pouvoir, responsable de plus de 40.000 morts, ce qui lui a valu le 15 août 2008 d’être condamné à mort (par contumace) pour crimes contre l'humanité par un tribunal de N'Djaména. Et nous n’oublions pas la responsabilité directe de Kadhafi dans d’innombrables actes de terrorisme, dont l’attentat de 1989 contre un avion de la compagnie française UTA – 170 morts.

Mais, justement, Sarkozy, lui, avait oublié ces faits d’armes, de même que l’impitoyable répression s’abattant depuis quarante ans sur les opposants au chef de la « Jamariya » quand, en décembre 2007, il réserva un accueil triomphal au sinistre bouffon – qui, après avoir obtenu de planter sa tente bédouine dans le parc du vénérable Hôtel de Marigny, fit d’ailleurs tourner en bourriques les services du protocole et la préfecture de Paris. Il est vrai qu’à l’époque, le président français avait cru pouvoir annoncer la signature de contrats pour une valeur d' « une dizaine de milliards d'euros ». Soit, selon Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, « l'équivalent de 30.000 emplois garantis sur cinq ans pour les Français ». Essentiellement dans le domaine militaire puisque l’on nous faisait miroiter la vente, dans « deux ou trois mois », s’il vous plaît, de quatorze Rafale – les mêmes Rafale qui, finalement jamais achetés, bombardent aujourd’hui la Libye.

Un calcul bassement politicien

Autant que le non-respect par Kadhafi des sacro-saints droits de l’homme, et l’habituel alignement sur l’Hyperpuissance, est-ce le dépit engendré par ces illusions perdues qui a incité le chef de l’Etat à nous lancer dans l’aventure libyenne ?

Sans doute, mais même si BHL, toujours lui, félicite Sarkozy d’avoir eu « le juste réflexe – pas le calcul, non, le réflexe, l'un de ces purs réflexes qui font, autant que le calcul ou la tactique, la matière de la politique », il est difficile de ne pas voir dans la démarche présidentielle un calcul politique. Et même politicien. A l’approche d’élections annoncées comme catastrophiques pour la majorité, l’Elyséen devait à tout prix se « représidentialiser ». Quoi de mieux, pour y parvenir, que d’adopter la flatteuse posture de chef des armées, de plus arbitre planétaire des élégances morales ?

Echec sur toute la ligne. Aux cantonales du 20 mars, l’UMP, talonnée par un FN à 15,56% (résultat jamais atteint dans ce type de scrutin), n’a obtenu que 17,07% des suffrages, contre 25,04% au PS.

Alors, tout ça (car il faudra bien donner un jour le coût du ballet aérien et de la croisière du Charles-De-Gaulle) pour ça ?

Camille Galic
21/03/2011

Correspondance Polémia - 22/03/2011






Il l’a eue, enfin, sa guéguerre….

22/03/2011 18:09

Il l’a eue, enfin,  sa guéguerre….


Il l’a eue, enfin,  sa guéguerre….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Rien ne grandit plus un personnage que d’être à l’origine d’une guerre.

 

 

Il y a le mandat et il y a ce que l’on en fait.

 

Comme pour bien d’autres choses, il est, Lui, au dessus de tout, notre petit Kaporal de Bavière (ou presque) et il le démontre,  avec la complicité bon enfant des parlementaires UMPS plus préoccupés de leurs avantages perso, de leur carrière et de leurs cumuls de titres, avantages, émoluments que du bien-être des Français, après avoir  :

 

·       Outrepassé la souveraineté du Peuple (Février 2008 / Mars 2005)

 

·       Envoyé des troupes en Afghanistan, alors qu’il n’ avait pas encore le pouvoir de le faire (Juin 2008)

 

·       Modifié la constitution à son seul avantage, et n’avoir pas respecté les principes républicains du vote du Congrès (Septembre 2008)

 

·       Foulé aux pieds tous les acquis mis en place par le CNR (retraites, sécurité sociale, lois sociales,…)

 

Le voilà qu’il arrive à déclarer à lui tout seul, une guerre qui va nous foutre dans un merdier pas possible….

 

L’Histoire retiendra son grand nom.

 

 

Il n’avait pas mandat pour faire tirer les rafales (qui démontrent ainsi aux pays qui ont eu l’impudence de ne pas nous l’acheter, leur maniabilité. Papa Dassault doit se frotter les mains....) sur la Libye. Il s’est ainsi exonéré des contraintes du mandat onusien.

 

L’Adolph-panzer ne s’est pas moins mal comporté en faisant la guerre sans l’avoir déclarée, mettant ainsi ses gens et son Peuple devant le fait accompli.

 

Mais que peut-on attendre de bien, d’un gugusse qui promet, candidat à une élection, de supprimer la discrimination faite depuis 2000 et 2004, vis-à-vis de la souffrance de 120 000 « Pupilles de la Nation de 39/45 » (sur 150 000 recensés encore en vie) et qui une fois élu s’ingénie à se dérober, une fois de plus à sa promesse, afin de na pas régler cette discrimination, au motif actuel qu’il n’a pas d’argent en caisse pour régler le problème. Pour mémoire, nos parents en avaient encore moins pour aller se faire trouer la peau (maquis, résistance, fusillés comme otages, combats de la libération, ….).

 

Tout au plus il pourrait en se faisant prier, en traiter 3 à 5 000 en comptant plus que large, et il a fallut déjà attendre 4 ans pour qu’un tel dossier ne soit pas achevé et il ne semble vouloir s’achever !

 

Il se dérobe ainsi à son obligation électorale (comme il se dérobe à toutes les autres) et maintenant présidentielle de veiller à l’équité et à l’Egalité de reconnaissance de tous ses « enfants adoptés par la Nation » (même adultes, ceux de 2000 et 2004 l’étaient aussi) que sont les « Pupilles de la Nation de 39/45 »

 

Qui peut me dire combien coûte, aujourd’hui, une journée de guerre en Libye et combien au total va coûter la « BlitzKrieg» Franco-libyenne qu’il a ordonné comme un grand (il est vrai qu’il est généralissime en chef des armées et qu’il va pouvoir exercer avec zèle son sens de la stratégie et de la manipulation).

 

 

Mais quelle organisation officielle Française lui a donné l’autorisation de faire tirer… ? L’Assemblée Nationale, le Sénat, le référendum auprès des citoyens,…. l’association des locataires de Neuilly,  le consistoire de Paris, le grand rabbinat, Monsignor André 23, Attac, l’un des nombreux micropartis de financement de l’ump…. ?

 

Au fait, est ce que les premiers rapatriés chez nous, dans des caisses en bois, seront déclarés « Mort pour la France » (comme nos parents qui ont défendu le sol national en payant de leur vie le sens de l’Honneur de la France et libérer leur pays de l’envahisseur), alors que dans la réalité ils seront « morts sur ordres de la France », morts en esclaves d’un système et leurs enfants mineurs seront-ils déclarés « Pupilles de la Nation Libyenne » ?

 

Leurs enfants auront alors de sérieux soucis à se faire, pour et sur leurs vieux jours, comme leurs condisciples de souffrance de 39/45 (car on souffre toute une vie de « l’absence » liée au manque, quand parfois elle est plurielle et je sais de quoi je parle !).

 

Mais peut-être que la nation Libyenne sera alors plus généreuse et reconnaissante que la France !

 

 

 

Je dénonce ce qui vient de se passer sans la moindre « autorisation – légale » par le simple fait du prince, en Libye et le merdier dans lequel la France va se retrouver seule par la suite, y compris après le départ de notre Kaporal de bohême.

 

Kelly-Eric Guillon

 

« sous-Pupille de la Nation de 4éme catégorie de 39/45 »

 

Par la volonté des politiques (droite comme gauche), avec la complaisance complice des parlementaires et du monde, dit combattant et résistant

 

Un parmi les 120 000 en déshérence du Pouvoir

 

 

 

 

 

 






De admirado hombre (Moshe Katsav )hecho a si mismo a repudiado violador !!!

22/03/2011 13:21



De admirado hombre hecho a si mismo a repudiado violador

El expresidente de Israel Moshe Katsav concluye hoy una estrepitosa caída de hombre hecho a si mismo y ejemplo para la discriminada comunidad judía sefardí a repudiado violador condenado a siete años de prisión.

22 Marzo 11 - Jerusalén - Efe

Religioso y tradicional, Katsav ha dejado de recibir en los cuatro últimos años las palmadas en la espalda que le acompañaron durante su fulgurante ascenso político para quedarse solo, con el único apoyo de su familia, sus vecinos y sus cada vez más frecuentes diálogos con Dios. El proceso judicial ha enterrado su fama de discreto y dialogante para convertirle en una persona obsesionada con demostrar su inocencia, que pierde fácilmente los papeles y que ha cargado contra todo y todos, principalmente los periodistas, a los que culpa de su condena.
Katsav nació en Irán, concretamente en la céntrica ciudad de Yazd, en 1945 y llegó a Israel con cinco años de edad junto con nueve hermanos.


Su familia era una más de la ola de emigrantes judíos de los países árabes que comenzaron a asentarse en el recién nacido Estado de Israel. Su infancia transcurrió, como la de muchos de aquellos inmigrantes sefardíes (originarios sobre todo de Oriente Medio y del norte de África), en un campo de refugiados en la periferia formado por tiendas de campaña, Kastina, mientras que los hijos de los judíos asquenazíes (procedentes del centro y el este de Europa) crecían en alojamientos más dignos. Ese campo se transformó en la localidad de Kiriat Malaji, al norte de la franja de Gaza, de la que Katsav se convirtió en alcalde en 1969, con apenas 24 años, el más joven del país.


Ese mismo año contrajo matrimonio con Guila, una mujer asquenazí con la que tiene cinco hijos y que le ha mostrado un apoyo incondicional durante su travesía en el desierto, si bien optó por quedarse en casa el día de la sentencia, en diciembre, y en la lectura de la pena, esta mañana.


En 1968 había comenzado su carrera como activista estudiantil en la formación derechista Gahal (una de las antecesoras del partido derechista Likud que actualmente lidera el primer ministro Benjamín Netanyahu) cuando cursaba Economía e Historia en la Universidad Hebrea de Jerusalén. Compatibilizó sus primeros años de carrera política con los estudios universitarios, que costeaba dando clases privadas de historia y matemáticas.
Algo que no le impedía sacar una hora al día para, como buen miembro de una familia tradicionalista, estudiar el Talmud. En un país donde un brillante pasado militar abre muchas puertas de entrada a la política, Katsav se limitó a cumplir los tres años de reclutamiento obligatorio, que acabó como cabo del cuerpo de comunicaciones, mientras trabajaba para ayudar a su humilde familia.


Desde un entorno difícil (fue el único universitario de su generación de todo Kiriat Malaji) y escaló en el mundo de la política desde la alcaldía (que recuperó entre 1974 y 1981) para convertirse en diputado durante trece años y sucesivamente ministro de Trabajo y Asuntos Sociales, de Transportes y de Turismo, en distintos gobiernos del Likud.


Su origen iraní llevó al histórico primer ministro Menajem Beguin a enviarle a ese país para convencer a los judíos de que se establecieran en Israel.


Cuando en 2000 fue elegido por el Parlamento octavo presidente de Israel, el conservador Katsav era casi un desconocido y, según un sondeo de opinión realizado entonces, sólo el 19 por ciento de los israelíes deseaba que fuera su jefe de Estado.


Un abrumador 66 por ciento prefería al respetado candidato laborista que a la larga se convertiría en su sucesor, Simón Peres, pero Katsav obtuvo en el último momento el apoyo de los diputados ultra-ortodoxos (y se cree que de algunos laboristas que querían ajustar cuentas con Peres), que inclinaron la balanza a su favor. Katsav marcó entonces un hito: fue el primer representante de la derecha en alcanzar la jefatura del Estado.


Pese a pertenecer a la derecha nacionalista, tuvo como presidente algunos gestos conciliadores, como cuando en plena Segunda Intifada se mostró dispuesto visitar el Parlamento palestino, algo que le prohibió el poder Ejecutivo. Todos sus logros han quedado ensombrecidos con la condena por dos violaciones y agresión sexual que no sólo ha ensuciado su figura, sino también la imagen de un cargo supuestamente ejemplar.

http://www.larazon.es/noticia/5302-de-admirado-hombre-hecho-a-si-mismo-a-repudiado-violador






El ex presidente israelí Katsav, condenado a siete años de prisión por violación

22/03/2011 13:16



El ex presidente israelí Katsav, condenado a siete años de prisión por violación

El anterior presidente de Israel, Moshé Katsav, ha sido condenado hoy por el Tribunal de Distrito de Tel Aviv a siete años de prisión por violación y agresión sexual.


El ex presidente israelí Katsav, condenado a siete años de prisión por violación
22 Marzo 11 - - Efe

Tras la lectura de la pena, Katsav rompió a llorar, perdió los nervios y comenzó a gritar al juez: "¡Te equivocaste, has permitido que gane la mentirosa!", según el relato del periodista del canal 10 de la televisión local presente en la sala, donde no se permitió el acceso a camarógrafos. Katsav afrontaba la posibilidad de ser sentenciado hasta con dieciséis años en cárcel y la Fiscalía había pedido un castigo ejemplar por los delitos de los que había sido declarado culpable en diciembre a la espera de conocer hoy la pena.


Quien fuera jefe de Estado entre 2000 y 2007 también ha sido condenado a dos años de libertad condicional y a pagar 100.000 shekels (unos 20.000 euros o 28.300 dólares) a una de las mujeres que violó. Uno de los tres jueces presentó un voto distinto al estimar que la pena debería reducirse a cuatro años. Katsav ingresará en prisión el próximo 8 de mayo, que este año coincide con el Día de la Independencia, en el que se celebra la creación del Estado de Israel en 1948.
"La violación es una de las ofensas más serias en la legislación, por lo que el castigo debe ser claro y preciso", manifestó el juez principal, George Karra, al inicio de la lectura de la pena.
Karra subrayó que el ex jefe de Estado "cometió el delito y debe cumplir el castigo como cualquier otro hombre" porque "nadie está por encima de la ley".


Al concluir la sesión, Katzav abandonó el tribunal para subir a su coche rodeado de una nube de periodistas y sin hacer declaraciones. Katsav fue declarado culpable en diciembre por dos violaciones de una ex funcionaria del Ministerio de Turismo, cargo que ocupó entre 1996 y 1999; por abuso y acoso sexual a dos funcionarias de la Presidencia; y por otros delitos menores como abuso de poder, obstrucción a la justicia y acoso a testigos.

http://www.larazon.es/noticia/5205-el-ex-presidente-israeli-katsav-condenado-a-siete-anos-de-prision-por-violacion






En attendant un nouveau Benali dans un prohe avenir ?Tunisie: décès d'un jeune homme qui s'est immolé par le feu à Sidi Bouzid

22/03/2011 13:04



Tunisie: décès d'un jeune homme qui s'est immolé par le feu à Sidi Bouzid

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 22.03.11 | 10h39

Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid (centre), berceau de la révolution, est décédé à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax, a annoncé à l'AFP une source hospitalière.
Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid...

Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid (centre), berceau de la révolution, est décédé à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax, a annoncé à l'AFP une source hospitalière.
Brûlé au troisième degré, Khaled Ezzafouri avait été transporté à l'hôpital régional de Sidi Bouzid dans un état grave puis transféré à l'hôpital de Sfax, selon la même source.
Le jeune homme, célibataire et au chômage, était déjà mort à son arrivée à l'hôpital de Sfax, a-t-on encore indiqué.
Aucune indication n'a été donnée sur les motivations de son geste.
C'est de Sidi Bouzid qu'était partie la révolte populaire d'un mois qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, après l'immolation par le feu le 17 décembre d'une jeune marchand de fruits de la ville, Mohamed Bouazizi, excédé par des humiliations policières répétées.
Ce nouveau suicide intervient alors que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon effectue une visite de 24 heures en Tunisie et devait rencontrer en privé la mère de Mohamed Bouazizi à Tunis.
Le geste désespéré du jeune homme qui est mort le 4 janvier, a entraîné une vague d'immolations par le feu dans plusieurs pays arabes.

AFP
http://www.elwatan.com/depeches/tunisie-deces-d-un-jeune-homme-qui-s-est-immole-par-le-feu-a-sidi-bouzid-22-03-2011-117195_167.php




Un avion de chasse américain s'est écrasé en Libye

22/03/2011 12:50



Un avion de chasse américain s'est écrasé en Libye

Mots clés : , , , , , ,

Par lefigaro.fr
22/03/2011 | Mise à jour : 13:45
Réactions (187)
Un avion de chasse américain F-15 se prépare à décoller de la base d'Aviano, en Italie, le 21 mars 2011.
Un avion de chasse américain F-15 se prépare à décoller de la base d'Aviano, en Italie, le 21 mars 2011. Crédits photo : GIUSEPPE CACACE/AFP

EN DIRECT - L'un des deux membres d'équipage a été secouru, l'autre est recherché.

13h24 : Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi sur la base aérienne de Solenzara, en Haute-Corse, qui sert de plate-forme aux avions français engagés dans l'opération internationale. Le chef de l'État devait se faire présenter le dispositif mis en place dans le cadre des opérations aériennes au-dessus de la Libye.

13h20 : «Les importantes frappes militaires en cours devraient diminuer d'intensité dans les prochains jours», a déclaré le secrétaire d'État américain à la Défense Robert Gates, lors d'une rencontre à Moscou avec son homologue russe Anatoli Serdioukov.

13h09 : L'Italie a réaffirmé par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu'elle souhaitait voir les opérations militaires placées sous le commandement de l'Otan.

» À CHAUD - Raids en Libye : «un bateau sans capitaine»

13h02 : La Russie appelle à un cessez-le-feu immédiat en Libye et à des négociations politiques, a déclaré le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov lors d'une rencontre à Moscou avec Robert Gates, le secrétaire d'État américain à la Défense.

12h38 : Les chasseurs F-16 danois «n'ont pas utilisé leurs armes» depuis le début de leur engagement en Libye, a indiqué un porte-parole de l'armée de l'air danoise. Il dément ainsi des informations de la télévision officielle libyenne qui, selon la BBC, a accusé le Danemark d'avoir commandité l'offensive menée dimanche soir sur la résidence-caserne de Bab el-Aziziya, à Tripoli.

12h22 : L'Union européenne va participer vendredi à Addis Abeba à une réunion sur la Libye convoquée par l'Union africaine, a indiqué un haut diplomate européen. L'objectif sera de trouver une approche commune pour mettre un terme aux combats.

12h11 : Cinq personnes, dont quatre enfants, ont été tuées mardi par des tirs des forces pro-Kadhafi à Misrata, selon un porte-parole des rebelles dans cette ville située à l'est de Tripoli.

11h47 : Un avion de chasse américain F-15 Eagle s'est écrasé dans la nuit de lundi à mardi dans une zone rebelle, probablement à cause d'un problème mécanique, rapporte le Daily Telegraph. Les deux membres d'équipage se sont éjectés et un a été récupéré, a annoncé mardi le commandement américain Africom à Stuttgart, en Allemagne, sans donner de précision sur les raisons du crash. «L'opération pour récupérer le deuxième membre d'équipage est en cours», a déclaré le porte-parole. Il s'agit de la première perte officiellement reconnue d'un appareil de la coalition en Libye.

10h30 : Les combats en Libye ont poussé des milliers de personnes à fuir leur domicile et se réfugier dans l'est du pays, indique le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui se base sur les témoignages de gens arrivés en Égypte. Ces personnes se sont réfugiés «dans des maisons, des écoles et des bâtiments universitaires à la frontière égyptienne», a expliqué un porte-parole du HCR.

10h25 : Stéphane Lehr, le photographe travaillant pour l'agence Polaris Images qui n'avait plus donné de nouvelles depuis dimanche alors qu'il se trouvait dans la région de Benghazi, a repris contact avec son agence lundi soir, indique Reporters sans frontières.

10h45 : 65% des Suédois sont favorables à une participation de leur pays aux opérations militaires en Libye et 88% pensent que l'intervention sous mandat de l'ONU est «juste», selon un sondage publié mardi par le quotidien Expressen. La Suède a pour l'instant réservé sa réponse dans la perspective d'une sollicitation de l'Otan. Le ministre des Affaires étrangères a indiqué lundi attendre une clarification sur le commandement de l'opération et plaidé pour que l'Otan en prenne la tête.

10h29 : Les forces loyales à Kadhafi tentent de prendre le contrôle de la ville de Zentane, dans l'ouest du pays, en attaquant les rebelles à l'arme lourde, selon al-Jezira. D'après des habitants, Zentane a déjà été bombardée plusieurs heures lundi.

10h10 : Le président ougandais Yoweri Museveni dénonce l'intervention de la coalition internationale. «En Libye, ils ont voulu absolument imposer une zone d'exclusion aérienne (...). A Bahreïn, comme dans d'autres pays pro-occidentaux, ils détournent pudiquement le regard alors que la situation est identique, voire pire», accuse-t-il.

8h43 : Reporters sans frontières indique que Stéphane Lehr, un photographe français travaillant en freelance pour l'agence Polaris Images et qui se trouvait dans la région de Benghazi, n'a plus donné de nouvelles depuis dimanche en début d'après-midi.

Par ailleurs, trois journalistes occidentaux (deux de l'Agence France-Presse et un photographe de l'agence Getty Images), ont été arrêtés samedi dans la région de Tobrouk par l'armée libyenne. C'est leur chauffeur qui a témoigné de cette information mardi. Dave Clark (britannique), Roberto Schmidt (germano-colombien) et Joe Raedle (américain) n'avaient plus donné de nouvelles depuis vendredi soir.

Quatre journalistes d'al-Jezira sont toujours détenus par les forces de Mouammar Kadhafi, rappelle également RSF, qui indique encore être sans nouvelles de six journalistes libyens.

8h26 : La Chine réitère son opposition à l'usage de la force - «qui pourrait entraîner davantage de victimes civiles et une crise humanitaire» - en Libye, déclare la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat», a-t-elle ajouté, sans préciser toutefois si elle faisait référence aux frappes de la coalition ou aux combats au sol entre les forces loyalistes et les insurgés.

À Manille, un étudiant brûle un drapeau américain pour protester contre les bombardements en Libye.
À Manille, un étudiant brûle un drapeau américain pour protester contre les bombardements en Libye. Crédits photo : ROMEO RANOCO/REUTERS

7h57 : La Turquie ne figurera pas parmi les pays qui participent aux frappes de la force multinationale en Libye mais pourrait contribuer aux opérations humanitaires sur place, indique le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, cité aujourd'hui par le journal Hürriyet. Ankara a annoncé hier vouloir des clarifications sur les plans de l'Otan en Libye et Erdogan s'est entretenu au téléphone avec le président américain Barack Obama.

0h18 : Le gouvernement brésilien souhaite qu'un cessez-le-feu entre en vigueur «le plus tôt possible» en Libye afin de garantir la sécurité de la population. Brasilia plaide pour le dialogue dans ce pays. Le Brésil, membre non permanent du Conseil de Sécurité, est l'un des cinq pays qui se sont abstenus la semaine dernière lors du vote de la résolution 1973.


Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

(Avec AFP, AP et Reuters)

CE QUI S'EST PASSÉ LUNDI :

Sur le terrain, les forces internationales ont effectué 80 sorties pour assurer le respect de la zone d'exclusion aérienne. Selon les Américains, les forces fidèles au Guide «se sont retirées» des secteurs de Benghazi, d'Ajdabiya et de Misrata à la suite des frappes. Le régime dit, lui, avoir reconquis Misrata depuis trois jours.

» ZAPPING VIDEO - «On va défier l'Occident, cet ennemi tyrannique !»

Les critiques s'élèvent contre l'intensité des bombardements occidentaux : le chef de la diplomatie allemande a ainsi de nouveau défendu le choix de son pays de s'abstenir. Quant à l'Italie, elle veut vérifier la conformité des premiers bombardements effectués avec la résolution de l'ONU.

» Le «lâchage» des alliés fait polémique en Allemagne

Les états-majors anglais et américains ont démenti vouloir tuer et cibler le Guide et ne comptent pas soutenir une offensive des insurgés.

» Kadhafi, cible inavouée de la campagne de la coalition

» TRIBUNE - Libye : quelle mission pour quels objectifs ?

Les Etats-Unis vont bientôt réduire leur participation aux opérations en Libye, a déclaré le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

» Libye : Washington cultive l'ambiguïté sur son rôle

L'absence de commandement unifié des opérations commence à poser problème.

» Nicolas Sarkozy en «chef de guerre»

Pour Alain Juppé, l'opération internationale contre les forces du colonel Kadhafi est un succès car elle a évité un «bain de sang». «Nous avons sauvé les civils de Benghazi», a assuré le chef de la diplomatie française.

» Revivez minute par minute les événements de la journée de lundi






Dany Boon s’en prend au FN .

22/03/2011 12:47



Dany Boon s’en prend au FN,
Marine Le Pen jubile

| Réagir
boonmarine493.jpg
Cinquième acteur préféré des Français l’an dernier, Dany Boon peut-il avoir une quelconque influence sur une échéance électorale ? Au lendemain des cantonales, le «ch’ti» le plus célèbre de France est monté au créneau sur RTL pour dénoncer le score réalisé par le Front national, en particulier dans sa région du Nord-Pas-de-Calais où le FN réalise traditionnellement de bons résultats.

Sur RTL, Dany Boon s’est donc dit «inquiet» par cette poussée du Front national dans les urnes. «C’est un vote de révolte, mais il ne faut pas que les gens se mettent à voter pour un parti d’extrême-droite (…) Si un parti d'extrême-droite avait résolu les problèmes d'un pays, ça se saurait. Le problème avec l’arrivée de Marine Le Pen, c'est qu'elle adoucit le discours mais le fond reste le même.» Et d’ajouter : «Moi je suis là pour faire rire, mais j'aimerais que le discours de la droite soit plus clair et que la gauche s'organise. Les deux sont responsables de la poussée du FN.»

Anti-peopolitisation

Invitée de Jean-Michel Aphatie ce mardi matin, Marine Le Pen s’est fait une joie de répondre à la critique, ironisant sur «Dany Boon, politologue très célèbre»… Une joie parce que Marine Le Pen - comme son père avant elle - fait partie de ces quelques hommes et femmes politiques qui inscrivent l’anti-peopolisation dans leur programme (quitte à, parfois, ouvrir quelques jours plus tard leur porte à Paris-Match, exemples ici ou …). Souvenez-vous de cette formule de Laurent Fabius à l’encontre de Ségolène Royal en 2006 : «Je préfère dire ‘Voici mon projet’, que ‘Mon projet c’est Voici’». Repensez à cette phrase de Jean-Luc Mélenchon dans une interview au Figaro : «Actuellement il y a une ambiance ‘La Croisière s'amuse’. C’est insupportable ! La pipolisation de la présidentielle est criminelle. Elle masque la gravité des problèmes qui montent. »

Dans un registre similaire, Marine Le Pen s’en est donc pris mardi matin à tous ces «artistes, qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à aller planquer à l'étranger leur argent qu'ils ont gagné grâce aux Français». «Plus les artistes s'expriment contre le Front National, et plus le Front National monte, donc j'appelle l'ensemble des artistes à faire peut-être un grand concert contre le Front National ce qui nous permettra peut-être de doubler notre nombre d'élus dimanche prochain.»

Il y a deux ans, dans l’entre-deux-tours de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) - où Marine Le Pen a été élue conseillère municipale -, Dany Boon s’était déjà élevé contre le FN. «Le Front national véhicule des idées à l’opposé de notre identité régionale. Le Nord-Pas-de-Calais a toujours été une terre d’accueil, de tolérance, de respect de l’autre et de ses différences», avait-il écrit dans un communiqué adressé directement aux habitants d’Hénin-Beaumont. Avait-il été entendu ? Après avoir enregistré 39,3% des suffrages au premier tour, la liste FN avait atteint 47,6% au second.

Crédit photo :
> Abaca Press / Montage lefigaro.fr
http://blog.lefigaro.fr/peopolitique/2011/03/quand-dany-boon-sen-prend-au-fn-marine-le-pen-jubile.html
*********************************

Dany Boon sur wikipedia :
Dany Boon, de son vrai nom Daniel Hamidou, né le 26 juin 1966 à Armentières (Nord), est un acteur, humoriste et réalisateur français
Vie privée

Dany Boon est issu d’une famille modeste du Nord, il est né d’un père algérien 1 ex-boxeur devenu chauffeur routier, et d’une mère française 2 mère au foyer. Il emprunte son nom de scène à un héros d'une série télévisée, Daniel Boone, un trappeur américain. Cette série passait à la télévision le mercredi après-midi au milieu des années 1970. Il a deux frères, Alexis et Philippe.

Divorcé en 2002 de l’actrice Judith Godrèche, qu’il avait rencontrée en 1998, il s’est à nouveau marié le 26 décembre 2003, avec l'ex-mannequin Yaël Harris alors âgée de 22 ans, qu’il a rencontré en décembre 2002. Elle tient un petit rôle dans le film Bienvenue chez les Ch’tis et a collaboré à la réalisation artistique du film.
 Il s'est converti au judaïsme3 avant de se marier avec sa compagne Yaël Harris.
....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dany_Boon




On attend les cris d'orfraie de la cacamunauté internationale :Représailles israéliennes sur Gaza, le Hamas prêt à une trêve conditionnelle .Avions & vecteurs contre kalash ...

22/03/2011 03:21



Représailles israéliennes sur Gaza, le Hamas prêt à une trêve conditionnelle

publié le 22/03/2011 à 00:10, mis à jour le 22/03/2011 à 00:29

GAZA (Territoires palestiniens) - L'aviation israélienne a violemment bombardé lundi soir la bande de Gaza, en représailles à des tirs de projectiles, tandis que le Hamas se disait disposé à réinstaurer une trêve à condition qu'Israël "cesse son agression" contre le territoire palestinien.

Une première vague de raids aériens a visé un centre de la police du Hamas et des terrains d'entraînement de sa branche paramilitaire, les Brigades Ezzedine al-Qassam, dans le nord et l'est du territoire, ainsi qu'une usine de matériaux de construction et un atelier de métallurgie dans la périphérie de la ville de Gaza, selon des témoins et les services de sécurité du Hamas.

Les bombardements ont blessé dix-sept personnes, dont deux femmes (bien deux) et sept enfants, la plupart légèrement, a déclaré à l'AFP le porte-parole des services d'urgence dans la bande de Gaza, Adham Abou Selmiya.

L'aviation israélienne a ensuite bombardé au moins trois sites près de la ville de Khan Younès, au sud du territoire, sans faire de victime.

Un raid a ciblé un groupe d'activistes palestiniens qui sont parvenus à s'enfuir, d'après des témoins, un autre un hangar appartenant à la municipalité de Khan Younès et le troisième un terrain vague.

L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat.

Juste auparavant, le bras armé du Hamas avait fait savoir qu'il était prêt à remettre en vigueur un cessez-le-feu si Israël stoppait ses attaques.

"Si l'ennemi stoppe l'escalade et son agression contre notre peuple, alors nous mettrons en oeuvre le consensus national palestinien", a indiqué un communiqué des Brigades al-Qassam en faisant allusion à une trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'opération israélienne "Plomb durci".

"Mais l'ennemi paiera un lourd tribut s'il poursuit son agression et ses crimes contre notre peuple dans la bande de Gaza", ajoute le bras armé du Hamas.

Les raids de représailles israéliens surviennent au moment où la confrontation entre le Hamas et Israël menace de dégénérer en crise aiguë.

En fin d'après-midi, l'armée de l'air israélienne avait déjà conduit un raid contre le territoire palestinien, qui a fait un blessé léger, à l'est de la ville de Gaza, selon des sources médicales. Elle a visé un atelier de réparation auto appartenant au puissant clan local des Dogmoush, une famille liée à la mouvance islamiste radicale, d'après des témoins.

L'armée israélienne a affirmé avoir frappé un "tunnel terroriste" qui devait servir à lancer des attaques contre le territoire israélien.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un projectile tiré de la bande de Gaza avait atterri dans le sud d'Israël, quelques heures après l'explosion d'une roquette dans la ville israélienne d'Ashkelon, proche de la frontière. Ces engins n'ont pas fait de victime.

Samedi, les Brigades al-Qassam avaient tiré une cinquantaine d'obus vers le territoire israélien pour, selon elles, venger la mort de deux de leurs militants lors d'une frappe aérienne les précédents jours à Gaza.

Jusqu'à présent, le Hamas observait une trêve de fait avec Israël, souhaitant éviter une nouvelle épreuve de force après la dévastatrice opération "Plomb Durci" qui avait fait 1.400 tués palestiniens il y a deux ans à Gaza.

En janvier, le Hamas avait renouvelé ses consignes de faire respecter aux groupes armés du territoire ce cessez-le-feu avec Israël.

Les tirs à partir de la bande de Gaza ont ralenti mais n'ont jamais complètement cessé.

Lundi, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, a averti qu'Israël s'en prendrait aux dirigeants du Hamas si les tirs de Gaza continuaient.

Par AFP
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/represailles-israeliennes-sur-gaza-le-hamas-pret-a-une-treve-conditionnelle_974760.html




Dans l'Express Par Eric Mandonnet et Benjamin Sportouch:Cantonales: l'UMP au bord de l'implosion

22/03/2011 03:18



Cantonales: l'UMP au bord de l'implosion

Par Eric Mandonnet et Benjamin Sportouch, publié le 21/03/2011 à 19:48

< scrolling="no" id="fa08168271e8f2" name="f3c022d4d9a73a" style="border: medium none ; overflow: hidden;" class="FB_UI_Hidden" src="http://www.facebook.com/extern/login_status.php?api_key=111055588938671&app_id=111055588938671&display=hidden&extern=2&locale=fr_FR&method=auth.status&next=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Dfb4c2b7239c286%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.lexpress.fr%252Ff329cfda78681f%26relation%3Dopener%26transport%3Dflash%26frame%3Df34dca72786e718%26result%3D%2522xxRESULTTOKENxx%2522&no_session=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Df36427b8a64d308%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.lexpress.fr%252Ff329cfda78681f%26relation%3Dparent%26transport%3Dflash%26frame%3Df34dca72786e718&no_user=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Df1bdad942da7942%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.lexpress.fr%252Ff329cfda78681f%26relation%3Dparent%26transport%3Dflash%26frame%3Df34dca72786e718&ok_session=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Df7026ff16869a%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.lexpress.fr%252Ff329cfda78681f%26relation%3Dparent%26transport%3Dflash%26frame%3Df34dca72786e718&sdk=joey&session_version=3">
 
Cantonales: l'UMP au bord de l'implosion

Edictée par Nicolas Sarkozy, la consigne de "ni FN, ni front républicain" au second tour des cantonales est critiquée par François Fillon.  

REUTERS/Philippe Wojazer

Coup de tonnerre: François Fillon contredit Nicolas Sarkozy!

 

La consigne décidée par Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé -refuser toute notion de front républicain contre le FN- passe mal au sein de l'UMP. Déjà, les centristes et les radicaux s'en étaient éloignés. Lundi soir, au bureau politique de l'UMP, François Fillon, en demandant à son tour, en cas de duel entre le Parti socialiste et l'extrême droite, de "voter contre le FN", commet un acte politique majeur. Celui qui s'érige en chef de la majorité contredit ainsi le chef de l'Etat et le chef de l'UMP. "Notre position n'est pas tenable pendant une semaine, à moins que l'on nous enferme dans un loft, s'exclame un conseiller ministériel. Il y a une espèce d'hypocrisie à ne pas vouloir prononcer le mot PS." 

De son côté, selon les informations de LEXPRESS.fr, l'ancien secrétaire général du mouvement, Xavier Bertrand, a recommandé le vote blanc. 

Cette réunion s'est tenue dans une ambiance "très particulière". Aucun intervenant n'a été applaudi. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'était déjà démarquée, avant le premier tour, de la ligne de la direction, a reproché à Jean-François Copé de mettre sur le même plan FN et PS. Les deux ex-ministres de Jacques Chirac, Nicole Ameline et Nicole Guedj, ont, de leur côté, fait part de leur malaise.  

Sur le terrain, il est des endroits où les instructions parisiennes ne connaissent pas davantage de succès. Dans les Yvelines, par exemple, le président UMP du conseil général exhorte ses électeurs à soutenir les candidats qui se présentent contre l'extrême droite. 

Un député UMP de l'ouest s'avoue lui aussi "pas très à l'aise" avec la consigne de "ni-ni". "On est tellement obsédé par le FN qu'on prend des décisions qui nous reviennent dans la figure. Sur le plan des valeurs, cette course à l'échalote avec Marine Le Pen me gêne", avoue cet élu, qui redoute à terme "une implosion de l'UMP". 

Le calcul de Nicolas Sarkozy était simple: préserver la possibilité de bons reports de voix entre Marine Le Pen et lui en 2012 et retenir les très nombreux électeurs UMP de plus en plus tentés par un vote FN. Le président voulait ainsi envoyer un message fort. Le résultat est illisible.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/cantonales-l-ump-au-bord-de-l-implosion_974727.html






En attendant, on oublie la crise, la banqueroute des Etats:La Libye et le rivage du Cirque .Molière avait du flair pour débusquer les cabotins manipulateurs.

22/03/2011 03:13



La Libye et le rivage du Cirque
Claude Bourrinet
Étranger
La Libye et le rivage du Cirque La politique est devenue depuis longtemps une entreprise de spectacle : il s’agit de séduire, de valoriser son image, de remplacer l’action par des effets d’annonce. Les médias détiennent une valeur stratégique dans cette opération de promotion, car images, sons et rhétorique y abondent.

La politique extérieure a suivi la même évolution. Ne parle-on pas de « scène internationale » ? Nous avons même maintenant un « théâtre » des opérations, celui de Libye, dont le sable s’apparente à celui des arènes, dont on est sûr qu’il s’abreuvera du sang bédouin, et qui est de toute façon mouvant (quels sont les objectifs réels ?).
Evidemment, comme presque tout ce qu’entreprend l’Occident comme opération guerrière, il n’est pas question de prendre des risques matériels et humains : la Libye n’est pas l’Afghanistan, mais s’apparenterait davantage à la Serbie, avec comme points communs les agissements « délictueux » et « criminels » de « dictateurs » soi disant « fous » (l’aliénation étant, depuis Hitler, un concept politique opératoire et bien pratique), et une pauvre population de victimes innocentes massacrées (voire « génocidées » - c’est à la mode) de façon tout ce qu’il y a de plus sadique.

Le fourbe Scapin répondait, en personnage de la commedia dell’arte, à une Hyacinte éplorée (I, 3) : « Il faut se laisser vaincre et avoir de l’humanité. Allez, je veux m’employer pour vous. » Molière avait du flair pour débusquer les cabotins manipulateurs.
La folie, au demeurant, n’empêcha jamais qu’on traitât et qu’on conclût des contrats mirobolants, l’argent rendant parfois la raison aux sots et aux ânes.

Le plus frappant en l’affaire – mais cela ne surprendra personne- c’est la souplesse (relative aux échines) avec laquelle notre clergé cathodique emboîte le pas (de l’oie) aux puissances de ce jour. Nul doute que la panoplie lexicale et sémantique, passablement mélodramatique, eût été endossée contre un autre ennemi des « droits de l’homme », de la « liberté », de la « démocratie » et de tout ce que vous voulez, pour peu qu’on l’eût désigné avec la candeur cynique qui est requise dans ces occasions. Pourquoi par exemple ne pas viser l’émir de Bahreïn, qui trucide ses sujets chiites avec l’aide des forces armées saoudiennes, ou bien le dictateur yéménite Ali Abdallah Saleh, qui massacre les émeutiers (sans parler d’Israël, ce serial killer, qui officie avec la complicité du shérif) ? Mais il est vrai que ces pays sont de fermes soutiens du Nouvel Ordre mondial.

On hésite, pour qualifier Sarkozy, entre les qualificatifs de Monsieur Loyal (ce qui, littéralement, ne lui ressemblerait pas, n’ayant jamais fait preuve de loyalisme envers ses « amis » politiques) et de prestidigitateur. Pour justifier le premier terme, il faudrait décrire par le menu comment il a mis toute sont énergie hâbleuse, son dynamisme de bonimenteur à rassembler une partie des brigands occidentaux (dont certains plutôt réticents, comme la patronne de l’Europe, l’Allemagne, ou se réduisant à accepter, comme les USA (qui, par leur puissance, contrôleront la pièce, avec l’appui de leurs frères de race anglo-saxons), que le petit Nicolas s’amuse un peu dans la cour de récréation), avec, comme clown triste et psychorigide, aussi séduisant qu’une brosse à cirer les pompes, la girouette Juppé, dont la drôlerie onusienne a été trouvée épique par nos inénarrables journaleux (il faut bien une claque pour créer l’ambiance) ; pour donner du crédit au second, il faudrait rappeler comment notre magicien a tiré de son chapeau le cocasse BHL, qui, tout sautillant comme un lapin du désert (« disert rabbitus »), nous a refait le coup de Sarajevo, en tentant de rappeler le non moins mythomane André Malraux et ses brigades internationales. Nous voilà donc plongé dans une fête des écoles, au lieu de la Grande Histoire.

En attendant, on oublie la crise, la banqueroute des Etats, la ruine de pays surendettés, le chômage, la souffrance du peuple d’en bas, la menace écologique, les déboires électoraux, la popularité en berne (qu’on essaie de rehausser par ces pitreries), et la montée des mécontentements.

http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFppykZpkugsvGkNeV.shtml




Début | Page précédente | 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aviseurinternational ]

© VIP Blog - Signaler un abus