Par Marilyne Letertre, Stéphane David
Ma part du gâteau : La mayonnaise ne prend pas
Le réalisateur de Ma part du gâteau s'attaque à la crise. Peu convaincant. Seule Karine Viard tire son épingle du jeu. Qu'en ont pensé les premiers spectateurs ? FranceSoir.fr a recueilli quelques réactions. Vidéo.
Karine Viard et Gilles Lellouche jouent très bien
Paris, précédent film de Cédric Klapisch, n'avait pas fait l'unanimité. Celui-ci risque encore de diviser. Dans Ma part du gateau, le cinéaste tente une incursion dans la comédie sociale en s'attaquant au vaste sujet de la lutte des classes. Lourdement baptisée France, une mère de famille divorcée de Dunkerque devient la femme de ménage d'un trader ambitieux. La première partie du film, centrée sur leur rencontre et leurs tentatives respectives pour s'apprivoiser et se comprendre, est plutôt réussie et réserve de jolis moments de comédie. Sortant déjà son épingle du jeu dans Rien à déclarer, Kardin Biard attendrit, amuse et tient solidement tête au mâle affirmé qui lui fait face.
Invraisemblable
Hélas ! à mi-parcours, le film dérape. Le scénario chavire inutilement dans la comédie romantique le temps d'une séquence qui amorce la suite, catastrophique. Après le passage à l'acte, quand l'héroïne apprend que son patron est responsable de la fermeture de son ancienne usine, la comédie disparaît totalement pour faire place à un polar sociale, invraisemblable, ridicule, voire démagogique. Victime de ses bonnes intention, Klapisch provoque l'indigestion.
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