L'Aviseur international

VIP-Blog de aviseurinternational


VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aviseurinternational3@yahoo.fr

701 articles publiés
6 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

(0 ans)
Origine : Paris
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203

Mes blogs favoris

..


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]

Japon-Libye, la honte de l’Occident !par Georges Yang depuis Kampala

24/03/2011 02:30



Japon-Libye, la honte de l’Occident !

Ils ont totalement raison, ceux qui veulent changer les paroles de la Marseillaise, ce chant patriotique d’un autre temps est trop viril et ne correspond plus à notre époque. Aux armes, citoyens n’a plus aucun sens dans la France de 2011, il faudrait plutôt chanter aux larmes, citoyens, mais aux abris, citoyens sonne mieux du fait du contexte.

Deux événements majeurs viennent de frapper notre petite tranquillité. En apparence, ils n’ont rien de commun entre eux, si ce n’est qu’ils traduisent la lâcheté de l’Occident, France en tête. Le Japon vient d’être victime de l’une des plus grandes catastrophes naturelles de son histoire, sur laquelle s’est greffé un accident nucléaire dans l’une de ses centrales. Et la première réaction de l’Europe, au lieu de compatir, de vouloir aider, de demander aux Japonais ce dont ils auraient besoin a été de craindre pour nos petites personnes au cas où un nuage radioactif viendrait nous éradiquer. Sans penser que si ce peu probable nuage arrivait au dessus de nos têtes, il ne serait guère dangereux du fait de sa dilution. Et même, s’il y avait un danger quelconque, ce serait encore les Japonais qui en seraient les premières victimes directes étant exactement en dessous à une concentration radioactive nettement plus élevée.

Face à Kadhafi, Sarkozy joue les gros bras entraînant la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et quelques états suiveurs derrière lui. Kadhafi n’est pas un sain, son éradication n’est pas une grosse perte. Mais quelle gloire y a-t-il à tirer d’utiliser une telle force de frappe, protégée par tout un arsenal électronique de brouillage qui rend toute défense libyenne vaine et inoffensive. Le courage aurait été d’agir en homme et non en lâche, c'est-à-dire débarquer des troupes sur les côtes comme en Normandie et éliminer Kadhafi et sa bande au fusil d’assaut, au mortier et à la baïonnette. Bref laisser à l’adversaire, si ce n’est une chance de gagner, du moins de perdre dans la dignité et non l’humiliation.

Un pays qui a peur de tout, y compris d’une éventuelle radioactivité qui au pire nous diminuera de quelques années une espérance de vie déjà très élevée, ne peut accepter des pertes en hommes au niveau de ses armées. Certes, la vie d’un militaire français est respectable, mais celle d’un militaire libyen l’est aussi, ainsi que sa dignité. Pas besoin d’être pacifiste, la guerre est quelquefois utile, mais à force de la faire de façon disproportionnée, on obtient en retour, la haine et l’esprit de revanche. Israël et les Etats-Unis en ont déjà fait les frais. Du fait de la disproportion des forces en présence, le camp le plus faible n’a que le terrorisme et l’attentat suicide pour faire mal à son adversaire.

Après, pourquoi se plaindre de bombes dans les bus à Tel-Aviv, d’individus armés d’un couteau poignardant dans un kibboutz, du 11septembre ou d’attentats suicide ! Quand on ne laisse pas à l’ennemi la possibilité de perdre la guerre mais pas la face, on doit s’exposer à des représailles.

Hélas, la seule guerre digne, entres hommes fût celle des Malouines. Pour quelques moutons et l’honneur de deux nations, Anglais et Argentins s’étripèrent sans molester les civils, sans prise d’otage, sans attentats. Les Anglais après une âpre bataille navale et des pertes non négligeables, débarquèrent des fantassins et reprirent leurs îles contre des Argentins se défendant pied à pied. L’Argentine perdit, sans avoir honte et arriva même à se démocratiser en se débarrassant de sa junte. Si Londres, alors avait écrasé Buenos-Aires sous les bombes, les Généraux seraient encore au pouvoir en Argentine de nos jours.

Ne nous méprenons pas, nos militaires ne sont pas des poltrons, ils ne se défilent pas. Si le chef de l’Etat leur avait demandé de débarquer en barge sur les côtes libyennes, ils y seraient allés sans rechigner. Mais il y aurait eu des pertes, et l’opinion publique aurait hurlé à la mort dans les deux sens du terme. Ceux qui poussaient à la roue des bombardements et des représailles sans risque, auraient dénoncé illico une dérive militariste, s’il y avait eu des pertes importantes.

Concernant le Japon, la lâcheté est identique. Et pendant la première semaine, entendre des psychologues, des psychiatres et des commentateurs s’étonner du manque de panique parmi la population japonaise a atteint le niveau de la nausée. Pour ces défenseurs de la peur de tout, de la psychologisation du traumatisme, il était surprenant, pour ne pas dire inadmissible que les Japonais ne s’arrachent pas les cheveux, ne courent dans tous les sens, ou ne s’écroulent en larmes à chaque coin de rue. Le comportement digne de la population japonaise nous a remis face à notre incommensurable couardise. Pour ces beaux esprits, il n’est pas concevable de résister à l’adversité, il faut à tout prix se victimiser pour être un homme civilisé. Pour paraphraser Malraux, l’Occident du XXIème siècle sera sans couilles ou ne sera pas ! Les Verts et les écolos font l’apologie de la poltronnerie, sans vergogne, ils utilisent le drame japonais à des fins électorales. Une véritable irradiation massive du Japon serait pain béni pour faire avancer leurs arguments. On se demande s’ils ne souhaitent pas une sorte d’holocauste nippon pour arriver au pouvoir. Pitoyables et misérables clowns grotesques, ils reprochent aux Japonais leur courage, leur résistance. Salauds de Japonais qui ne pleurnichent pas assez pour nous faire gagner des voix ! Voila, résumé en une phrase le sentiment profond des écolos. Remarquons que si les Japonais avaient fui en masse pour se refugier en Europe, tous les bons esprits qui condamnent l’escapade de Marine le Pen à Lampedusa, auraient été les premiers à craindre que ces asiatiques éduqués, courageux et doués viennent prendre nos places d’ingénieurs, de techniciens de pointe et de chimistes dans notre pays et auraient alors parlé d’invasion de « bridés  » à défaut de « ratons » ou de « bougnoules ».

Quand la radioactivité aura baissé au Japon, quand Kadhafi sera définitivement devenu un mauvais souvenir, la France et ses voisins occidentaux ne seront pas plus calmes, ni sortis d’affaire pour autant. Ils continueront à avoir peur des Chinois, des Russes, des Indiens et de l’Islam ! Cette médiocrité est-elle spontanée ou est elle organisée pour créer une société de moutons. Le débat devrait être ouvert, mais il n’est hélas pas d’actualité. La lâcheté est devenu un fond de commerce. La panique organisée sert indéniablement des intérêts politiques et économiques. On ne parle pas de marketing de la peur pour rien.

Ecrit à Kampala, le 22 mars 2011, belle date pour fustiger le créateur d’un mouvement devenu un pitre des médias !

par Georges Yang mercredi 23 mars 2011 - 31 ré




La grande guerre de Nicolas le petit (un avatar du luxe ,mieux que les montres ou les excursions nautiques en somme)

24/03/2011 02:27



La grande guerre de Nicolas le petit, par Christian Bouchet

March 22nd, 2011

Éric Besson avant de se renier, alors qu’il était encore socialiste, publia un petit opuscule fort bien fait intitulé « Sarkozy l’Américain ». Il y expliquait comment les néo-con yankees mettaient tous leurs espoir dans l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Ils ne le soutenaient pas, à ses yeux, comme ils soutiendraient n’importe quel candidat de droite, mais parce qu’il était le seul homme politique français important qui incarnait leurs idées. Pour eux, Nicolas Sarkozy était l’espoir d’en finir une fois pour toutes avec l’hydre à deux têtes constituée par ce qui reste du modèle social français et de la politique étrangère indépendante de la France.

 

Et de rappeler qu’alors qu’il était déjà candidat à la présidence de la République, Sarkozy de passage aux États-Unis n’avait pas hésité à déclarer qu’il se sentait étranger dans son propre pays, qu’il était fier qu’on l’appelle « l’américain » et qu’il considérait comme arrogant le discours d’un premier ministre français (de Villepin à l’ONU en 2003) qui a fait l’admiration du monde entier.

Au lendemain de son accession à l’Élysée, l’universitaire Jean Bricmont, n’avait pas hésité à écrire, quant à lui, que cette « victoire représente une inféodation de la France à l’étranger comme il n’y en a jamais eu dans le passé, sauf suite à des défaites militaires. »

 

Tout ceci pouvait sembler excessif.

 

Malheureusement il n’en était rien et ce qu’avaient prédit ces auteurs s’est malheureusement confirmé : la France de Sarkozy est devenu le caniche de l’oncle Sam.

 

L’opération en Libye nous en donne une nouvelle preuve.

 

La propaganda staffel des médias aux ordre nous présente dans cette affaire une « France aux commandes » et un Président « chef de guerre »… Cela avec un objectif purement politique évident : rehausser l’image du nain hongrois en chute libre dans les sondages en donnant l’impression qu’il a une véritable surface internationale et qu’il est, au moins, capable de réussir quelque chose… Fut-ce faire tuer des femmes et des enfants par des missiles téléguidés !

 

La réalité est plus cruelle et nous pouvons la découvrir dans la presse yankee dont les articles sont repris en France par quelques blogs et sites « mal-intentionnés ». La réalité c’est que, comme l’écrit Jean Guisnel sur Le Point.fr, « la France est placée sous commandement américain » et que Paris est uniquement un « fournisseur de moyens » de la coalition internationale engagée contre Kadhafi. Et notre journaliste d’expliquer « . Lors d’un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l’opération (…) est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du U.S. Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l’amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l’état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney. À ce stade, les conditions précises de l’organisation de l’opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués. La raison en est simple : alors que la coalition pourrait compter jusqu’à une vingtaine de pays dans les jours qui viennent, seuls les Américains sont en mesure de gérer un tel dispositif. Les Français sont donc des “fournisseurs de moyens” à la coalition qui leur a accordé le “privilège” (ou vécu comme tel par Nicolas Sarkozy) de prendre l’air les premiers. »

 

Pire, une lecture de la presse américaine permet d’apprendre que ce sont les États-Unis, seuls, qui ont décidé qu’il était enfin possible de se lancer dans l’opération diplomatique ouvrant la voie à l’emploi de la force contre la Libye et que une fois ces opérations entamées, la France sarkozyste a été placée sous commandement américain et obéit depuis au doigt et à l’œil à ce que disent et décident Hillary Clinton et le président Obama.

 

Ainsi, notre pays est engagé dans une opération militaire, dont on ne comprends guère le sens et dont on ignore tout de l’issue, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec notre intérêt national mais beaucoup avec celui des États-Unis et avec l’avenir politique d’un lilliputien ambitieux.

 

Voici à quoi sont utilisés nos impôts (le coût de cette opex devrait rapidement se chiffrer à plusieurs dizaines, voire centaines si elle dure, millions d’euros), voici pourquoi le sang de Français sera peut-être versé demain !

 

Mais que Nicola le petit et ses sbires n’aient crainte, tout se paie (parfois pas uniquement dans les urnes…) et le peuple de France a commencé à faire l’addition. La vague bleu marine de dimanche pourrait bien n’être encore qu’une vaguelette en comparaison des élections futures !

 

Christian Bouchet

http://fr.altermedia.info/general/la-grande-guerre-de-nicolas-le-petit-par-christian-bouchet_33908.html#more-33908






Dépenser plus pour manger moins…

24/03/2011 02:21



Dépenser plus pour manger moins…

March 23rd, 2011 /

Hausse des prix alimentaires : vers de nouveaux choix de consommation

 à la hausse de leurs dépenses courantes, devront de nouveau adapter cette année leur consommation à l’augmentation prévue des produits alimentaires.

“Ce ne sont pas tout à fait les mêmes hausses que la dernière fois, mais les consommateurs vont se débrouiller pour manger autrement et ne pas dépenser plus”, prévoit Pascale Hébel, directrice du département consommation à l’organisme de recherche Crédoc.

Les consommateurs vont “changer leur régime alimentaire pour arriver à ne pas augmenter leur chariot moyen”, estime-t-elle. Ils ne se restreindront pas nécessairement sur les articles qui afficheront les plus fortes hausses, car il s’agit de produits de base comme le café, les farines et les pâtes, mais bouderont plutôt d’autres produits plus onéreux.

Suite….






Chez les réalistes :Renforcement de la coopération entre la Serbie et la Russie

24/03/2011 02:18



Renforcement de la coopération entre la Serbie et la Russie

< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/80903/renforcement-de-la-cooperation-entre-la-serbie-et-la-russie/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/80903/renforcement-de-la-cooperation-entre-la-serbie-et-la-russie/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

23/03/11 – 18h05
BELGRADE (NOVOpress)
– Alliés traditionnels, la Russie et la Serbie ont profité de la visite de Vladimir Poutine à Belgrade pour encore resserrer leurs liens.

Les gouvernements russe et serbe ont ainsi signé des accords de coopération dans les domaines de l’énergie, du tourisme, des transports et de la science.

Le ministre russe des Transports Igor Levitine et le ministre serbe de l’Infrastructure et de l’Energie Milutin Mrkonjic ont également signé un accord sur la circulation automobile internationale, tandis qu’un accord de coopération dans le tourisme était signé par la vice-ministre russe du Sports, du Tourisme et de la Politique des jeunes Nadejda Nazina et le ministre serbe de l’Economie et du Développement régional Nebojsa Ciric.

De son côté, Le président du conseil d’administration du groupe énergétique russe Inter RAO EES Boris Kovaltchouk et le maire de Belgrade Dragan Djilas ont convenu de coopérer dans les livraisons d’équipements.

Enfin, le vice-ministre de l’Enseignement et de la Science Alexeï Ponomarev et le ministre serbe de l’Education et de la Science Zarko Obradovic ont signé un accord de coopération scientifique et technique.


[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]






Destruction du symbole de la révolte au Bahreïn où l'on n'enverra pas un porte-aéronef sans hélices & dont la cacamunauté internationale ne dit mot.

24/03/2011 02:16



Destruction du symbole de la révolte au Bahreïn

En ce moment une répression sanglante a lieu au Bahreïn qui fait bien moins de morts qu'en Libye ou au japon, bien sûr, mais quoi qu'il en soit le silence de nos autorités ainsi que des Etats-Unis ou même la communauté internationale est de mon point de vue plus que significatif. Ce pays ou 75 % de la population est Chiite est en proie à une violente répression en ce moment. Le pouvoir en place depuis un peu plus de 200 ans des AL KHALIFA, dynastie sunnite au courant religieux majoritaire du monde musulman (85 à 90 %), vient de réduire à néant l'emblème de la contestation qui jusque-là était pacifique. La semaine dernière a été décrété l'état d'urgence visant à empêcher toutes manifestations mettant en avant l'exigence de réformes contre l'illégitimité du pouvoir Sunnite des Al Khalifa et maintenant de leur sanglante répression sur le peuple Bahreïn. Mercredi matin les forces d'interventions bahreïniennes sont intervenues à l'aide d'hélicoptères et de matériels lourds place de la perle à Manama, capital du Bahreïn. Cette réaction dure du pouvoir en une semaine a fait au minimum une dizaine de morts, ce qui est probablement sous-estimé en raison des moyens employés et de façon certaine des centaines de blessés. L'armée aurait ensuite bloqué l'entrée d'un hôpital local, empêchant les manifestants d'y amener leurs blessés (1).

Manifestation réprimée à balle réelle.

Destruction du symbole.

(3)

Depuis Jeudi, 7 membres majeurs de l'opposition ont été arrêté, d'autres ont tout simplement disparus. Rien ne semble plus pouvoir retenir les tirs à balles réelle de la police et des militaires. L'état d'urgence décrété, le roi et son premier ministre ont tous pouvoirs pour faire intervenir leurs alliés comme les membres du CCG, Conseil de Coopération du Golf. Ces accords de défense des pays liés par ce conseil donnent au roi le pouvoir de faire intervenir ses amis tous pétroliers. L'Arabie Saoudite a, d’ores et déjà envoyée un millier de soldats et des dizaines de chars accompagnés de divers matériels, le Qatar ainsi que les Emirats arabes se sont joint maintenant à l'arbitraire. A mon sens, il est relativement facile d'expliquer ce fait soit disant découlant d'accords de défense du CCG. L'éveil à la contestation ne concerne pas seulement ce pays, des milliers de Chiites manifestent en Arabie Saoudite ou ils sont largement minoritaires, mais aussi en Irak ou 65 % de la population musulmans est de ce même courant religieux, contre la répression sanglante et pour le retrait des forces étrangères au Bahreïn (2). L'Arabie Saoudite ou la population Chiite est concentrée autour de ses plus grands champs pétrolifères et ses voisins s'inquiètent maintenant de la contagion possible du mouvement qui risque de ne plus être pacifique longtemps. De plus, L’Arabie Saoudite ainsi que les Etats-Unis craignent l'Iran qui jusqu'en 1978 revendiquait le Bahreïn. Certains membres de l'opposition sont très proche de Téhéran et par la pourraient influencer le destin Chiite du Bahreïn ainsi que l'équilibre des forces dans le golf. Au Bahreïn, un diplomate Irannien qui était accusé d'avoir fait entrer des armes clandestinement a été expulsé et en réponse immédiate, un diplomate Bahreïn à lui aussi été chassé d'Iran.

Il me semble maintenant important d'ajouter deux choses. La tiédeur de la contestation occidentale est tout de même surprenante.

Elle peut toutes fois s'expliquer par certains faits. Bien sûr il y a moins de morts qu'en Libye et au Japon, c'est donc moins spectaculaire et beaucoup moins rentable pour l'audience de nos médias impartiaux, n'est-il pas ? Il y a tout de même deux faits incontournables... Le Bahreïn est un pays tout à fait stratégique de par sa situation géographique tout d'abords, il est à l'entrée du golf et peut donc permettre aux Etats-Unis, qui y ont le commandement de leur 5 éme flotte en stationnement, de contrôler et d'intervenir quand elle le désir les allées et venues dans le Golf. Hilary Clinton, secrétaire d'état, a en personne approuvé le droit souverain des Al Khalifa a appeler ses voisins en renforts. Les Etats-Unis ont juste demandé une certaine "retenue" au pouvoir Bahreïn mais aucunes pressions n'existent véritablement. Le Bahreïn est aussi un pays ou la France y est le premier investisseur en matière d'énergie nucléaire, d'infrastructures, d'aéronautique et de défense (4). Une nouvelle inertie bien silencieuse, les Chiites sont pourtant a priori religieusement plus modérés que les Sunnites.

Visite du premier ministre bahreïni, l'oncle du roi qui est aussi le plus riche de la famille au premier ministre français en 2009.

Le Président déchu et le roi toujours en place.

 

(1) http://fr.rian.ru/world/20110316/188887353.html*

(2) http://www.20minutes.fr/article/689736/monde-bahrein-autorites-detruisent-monument-place-perle-manama

(3) http://fr.euronews.net/nocomment/2011/03/19/bahrein-demolition-du-monument-de-la-place-de-la-perle/

(4) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/bahrein_425/france-bahrein_1024/index.html

par Auguste Mouret (son site) mercredi 23 mars 2011 - 12 réactions





Coke en stock (XXII) : retour en Guinée Bissau et ses fameux "sacs de ciment" par Morice

24/03/2011 02:13



Coke en stock (XXII) : retour en Guinée Bissau et ses fameux "sacs de ciment"

La Guinée Bissau avait déjà été l'objet d'un épisode assez épique des transferts de drogue vers l'Afrique de l'Ouest, le 12 juilet 2008, avec l'arrivée inopinée d'un avion de type Gulfstream venant d'Espagne et contenant 650 kilos de cocaïne, aussitôt saisie par l'armée pour être soi-disant détruite. Son pilote, Carmelo Vicente Vázquez Guerra, frère d'un vététan des vols de cocaïne mouillé dans l'affaire du DC-9 bloqué au Mexique avec 4,5 tonnes de cocaïne à bord, avait été relâché après moult péripéties : le gouvernement du pays avait tout fait pour lui favoriser la tâche. C'est bel et bien un narco-état, dirigé par des militaires ayant supprimé le 2 mars 2009 l'un des présidents élus, Joao Bernado Viera. 

C'est le 13 septembre 2010 que le texte savoureux d'Antonio Pacheco a été mis en ligne sur le site du journal belge LaLibre.be. A lui seul, il résume parfaitement les méthodes utilisées par les trafiquants en Guinée Bissau, dont on a déjà vu ici les liens étroits avec le trafic international de cocaïne (et d'héroïne, comme nous allons le voir. Ça commence par la description d'un minuscule aéroport, à l'activité plutôt restreinte : "le petit aéroport "international" Osvaldo Vieira, à Bissau, semble sortir d’un roman de Somerset Maugham : une espèce de tente, trois petits bureaux d’enregistrement des passagers, des militaires et fonctionnaires comme des lézards endormis, les pieds posés sur les tables et les balcons. Apparemment, le mouvement ne se fait qu’aux jours d’arrivée de l’avion de Lisbonne, trois fois par semaine, et de celui du Cap-Vert, à destination de Dakar, du lundi au vendredi. Mais l’apparence est bien loin de la réalité." Déjà, l'auteur nous livre l'un des nœuds fondamentaux du circuit de drogue de l'ouest africain : nous sommes en Guinée Bissau, et les avions attendus viennent... du Cap Vert, et du Sénégal, qui, jusqu'ici, avaient échappé tous deux à notre vigilance.

Sur le petit aéroport, poursuit l'ineffable Pacheco, une zone à part a été pourtant délimitée : "Sur la piste d’atterrissage stationnent presque en permanence des voitures de luxe et des véhicules immatriculés "FA" - ceux des chefs de l’armée bissau-guinéenne. Ils attendent on ne sait quoi. Ce circuit est regardé avec envie par le corps de police des frontières, gardiens de la sécurité de l’aéroport, mais écartés du contrôle des grandes opérations de commerce illegales qui enrichissent les officiers de l’armée. Cette police des frontières, mal payée, commence à parler. Et fort." Que s'y passe-t-il ? On commence à s'en douter, et c'est ce que vont dire à l'auteur deux témoins rencontrés sur place : "Ils me racontent l’histoire du Monsieur, là-bas. "Tu le vois ? Rond, chauve, avec les vêtements fripés ? C’est un Espagnol". "Tu es sûr ?", dis-je. "Non, mais il parle comme les Espagnols". Le Monsieur est habituellement "très gentil avec nous".Avant, lorsqu’il arrivait, il donnait environ 40000 francs cfa (50 euros) à chaque fonctionnaire. Il donnait aussi aux policiers des frontières des sacs de riz pour leurs unités militaires. C’est un "brumejo sympa" (c’est-à-dire un Créole d’origine étrangère).  Le Monsieur arrive régulièrement dans un petit avion avec des sacs de "ciment". Il traverse l’aéroport sans être contrôlé par les douanes ou l’immigration. J’insiste : "On ne vérifie ni ses documents, ni le ciment, ni sa nationalité ?" La réponse fuse :"Jamais ! C’est un vieux, amical ; il comprend notre situation", disent mes interlocuteurs - avec tristesse, parce que, pour eux, la fête est finie." Voilà, nous y sommes : Pacheco vient de nous décrire la scène fondamentale. Celle d'un trafic, qui n'est certes pas de "ciment". Mais d'héroïne, cette fois, ou de cocaïne, cela dépend... des arrivages (afghans ou colombiens !).

"Le Monsieur débarque toujours à Bissau, mais aujourd’hui son arrivée est précédée par celle d’une unité militaire qui s’occupe de l’affaire et assure le transfert, manu militari, du "ciment" vers les véhicules militaires. Le Monsieur vient une fois par semaine dans un bimoteur chargé de sacs de"ciment". L’opération militaire est régulièrement dirigée par un major récemment promu, homme de confiance d’Antonio Indjai, le nouveau chef de l’armée bissau-guinéenne. Cet officier a été arrêté, en 2009, dans la région de Jugudul, entre Bissau et Mansoa, accusé de transporter de la drogue. Il n’a jamais été mis en prison ni jugé et garde toute la confiance du chef de l’armée". Nous y sommes encore davantage : le pouvoir et les militaires font bien partie du trafic ! Exactement ce qu'on avait décelé lors de l'affaire du Gulfstream débarqué inopinément le 12 juillet 2008 (et mis en vente depuis !).

Pacheco insistant pour décrire ce lien déjà entrevu lors de l'affaire du Gulfstream : "le lien entre les forces armées et le transport de drogues existe au plus haut niveau. On cite le cas d’un autre capitaine, qui fut l’aide de camp de l’ancien président de la République, Cumba Iala, et qui se servait des voyages présidentiels pour transporter des stupéfiants. En août, un autre protégé d’Antonio Indjai, le capitaine Pansau, a accusé ce dernier, dans une interview, d’être le coordinateur et le patron du circuit de la drogue colombienne en Guinée-Bissau. L’accusateur est à présent à Lisbonne, en formation au titre de la coopération militaire entre le Portugal et la Guinée ; le plus extraordinaire est que l’interview a été accordée à partir des installations militaires portugaises de Mafra."

La Guinée Bissau, déclarée narco-état il y a plus de cinq ans déjà, avec déjà à l'époque des exemples pendables : l’année dernière (en 2006), des pêcheurs locaux ont récupéré des paquets contenant une mystérieuse poudre blanche qu’ils ont utilisée comme assaisonnement ou engrais. Informé, l’ONUDC a dépêché une mission dans le village de Quinhamel, situé à une trentaine de kilomètres de Bissau, la capitale, pour mener une enquête. « Nous avons confirmé qu’un bateau a coulé dans la région en octobre [2005] et que des pêcheurs ont récupéré plusieurs paquets de cocaïne qui flottaient dans l’eau », a affirmé M. Mazzitelli.« Nous avons également confirmé qu’un avion privé est arrivé à Bissau peu de temps après avec son bord un ressortissant ouest-africain et deux Sud américains. Apparemment, ils étaient venus racheter les paquets récupérés. Ils ont été arrêtés par la police qui a saisi les 700 000 euros [900 000 dollars américains] qu’ils avaient en leur possession. Deux jours plus tard, ils étaient relâchés ». Quelques jours après, un autre avion privé est arrivé en Espagne, en provenance de Guinée Bissau, transportant 100 kilogrammes de cocaïne estimés à 5 millions de dollars sur le marché" : les petits malins avaient réussi à recupérer 100 kilos ! On ignore ce que le fait d'arroser à la coke a pu donner sur les cultures, en revanche.

Déjà à l'époque, l'armée avait été mise en cause par l'ONUDC (*) : "la prise la plus importante réalisée en Guinée Bissau a eu lieu le 26 septembre 2006 après une fusillade dans Bissau. « La Police a arrêté deux hommes, détenteurs de passeports vénézuéliens, et a saisi des ordinateurs portables, des armes et des postes émetteurs, ainsi que 674 kilos de cocaïne », a expliqué M. Mazzitelli. Le butin, d’une valeur de 39 millions de dollars, a été déposé dans un coffre du trésor public, puis a disparu, selon un fonctionnaire du trésor qui a requis l’anonymat. « Un groupe de soldats est arrivé et a demandé à évaluer la drogue saisie, puis on n’a plus jamais revu les paquets », a-t-il précisé." Et déjà, on avait laissé entrevoir le coup du fameux "ciment" : « La chaîne de preuves est rompue », a déploré M. Mazzitelli. « Aucune analyse n’a été effectuée sur le produit qui aurait été détruit. Ils auraient très bien pu détruire 674 kilos de ciment blanc, après tout ». Ah, ce fameux "ciment" si pratique ! On construit peu, en Guinée Bissau, mais c'est fou ce qu'il peut circuler comme "ciment" !

Du ciment qui n'est pas toujours de la "colombienne" : l'autre particularisme du pays est qu'il sert aussi à écouler de l'héroïne, la plupart du temps venue on s'en doute d'Afghanistan, où le commerce n'a jamais été aussi florissant depuis que Wali Karzaï s'en occupe avec une attention toute... professionnelle. L'homme qui, comme par hasard, déclarait solennellement le 12 juillet 2010 que "les américains doivent rester en Afghanistan" : de là à dire qu'il y trouve intérêt, il y a un pas qu'on ne va pas hésiter à franchir. Dans tous les pays où les USA influent directement sur la vie politique (comme pour la Guinée Equatoriale, par exemple !) le commerce de la drogue est plus que florissant ! Wali Karzaï ayant été nommément cité le 4 octobre 2008 comme étant à la tête du réseau de drogue du pays par un journal américain de poids : le New-York Times.... et en même temps décrit comme "employé de la CIA" !!! Encore un narco-Etat évident !!!

De l'héroïne, donc, qui inonde l'Europe et qu'on retrouve par exemple en France, à Toulouse, comme l'indiquait une dépêche du 28 juillet 2010 : "La police judiciaire a démantelé une filière de revente d'héroïne très active sur Toulouse. Dix-huit mois d'enquête et, au final, de lourdes peines devant le tribunal de Bayonne. Dans ce réseau à tiroir, tenu par des Africains de Guinée Bissau, chaque branche fonctionnait en parallèle sans se marcher sur les pieds. Le business tournait à plein. « En moyenne, entre 1,5 et 2 kg d'héroïne par mois », lâche un enquêteur. La poudre achetée autour de 20 € le gramme en Espagne, au Pays Basque ou en Catalogne, doublait une fois arrivée dans les rues de Toulouse. À la clef, de beaux bénéfices et un chef… femme. Une « nature », souvent accompagnée de gros bras, qui faisait régner l'ordre et tourner la cash-machine. « Tia Cady », son surnom, a disparu avant que les policiers lui passent des bracelets peu coquets. En fuite, elle fait l'objet d'un mandat d'arrêt désormais assorti d'une peine de dix ans de prison." On le voit, le "ciment" passe bien par l'Espagne et le pays basque pour atterrir dans le sud de la France, et ce n'est donc pas toujours de la cocaïne ! A Toulouse, il y en avait pour presque un demi-million d'euros !

En Guinée Bissau, il faut le rappeler, le 26 février 2008, avant même l'atterrissage du Gulfstream N351SE, un avion semblable, sinon le même, était arrivé trois jours seulement avant l’assassinat de Tagme Na Wai, un militaire illettré arrivé à la tête des armées, justement. Mort dans le même attentat ayant tué le président Viera. Comme j'ai déjà pu l'écrire, ce jour-là une bien étrange conïncidence s'étaiitr produite : "l’avion s’était posé et avait redécollé quatre heures à peine après (direction l’Espagne et Marbella ?), mais l’aéroport n’avait rien gardé comme preuve de son passage. Le même jour, 200 kilos de drogue avaient disparu d’un hangar de la Marine nationale de Guinée-Bissau". Le trafic que nous décrit Pacheco durait donc depuis quelques temps, avec la bénédiction évidente des dirigeants militaires du pays. .  Qui ne lésinent pas avec les petits profits : l'avion saisi avait carrément remis sur le marché de l'occasion et revendu le 16 décembre 2009. Selon Wikipedia, aucun doute sur l'origine de l'explosion ayant décapité le pays : "selon Le Figaro, ces deux attentats porteraient la marque des trafiquants de drogue colombiens . Le Prid, le parti de Vieira, aurait été particulièrement impliqué dans ce trafic, qui mouille une grande partie de la classe politique de Guinée-Bissau. Le double attentat aurait pu être une mesure de représailles contre la destitution, en août 2008, du chef de la marine nationale, accusé de couvrir le trafic". Des narcos trafiquants qui suppriment des chefs d'état... comme au Mexique, où c'est le ministre de l'intérieur qui voit son appareil (le Learjet 45 XC-VMC) s'écraser "par accident" en novembre 2008.

Le petit bimoteur décrit par Pacheco a été vu à plusieurs reprises sur les nombreuses pistes sommairement aménagées dans le pays comme celles de Faranah, dans le centre du pays Guinée, ou à Boké,  à a peine 268 kilomètres au nord de la capitale, la plupart en provenance du Cap Vert, qui, visiblement, jour le rôle de relais vers l'Europe, ou vers le Sénégal, qui semble bien être une autre plaque tournante qu'une découverte récente vient de confirmer... De petites pistes entretenues par... des militaires, dans des endroits où il ne fait pas bon enquêter, visiblement, nous raconte The Economist : "la poignée de courageux journalistes locaux qui osent écrire des rapports sur le rôle de leur pays dans le commerce de la cocaïne doivent face à des menaces croissantes pour les faire taire. Votre correspondant local et un collègue ont été traînés devant le ministre de l'Intérieur et menacés de prison pour diffusion d'allégations selon lesquelles les forces armées avaient affaire de cocaïne, après qu'un homme de la région ait rédigé une déposition, repris par la radio portugaise. Manifestement, les soldats sont impliqués : certains ont été pris en flagrant délit. Des experts en drogues affirment que ses agents peuvent gagner jusqu'à 500 000 dollars pour assurer une piste d'atterrissage pour les livraisons..."

L'avion, seul moyen de circuler dans un pays sans infrastructure ferroviaire ou presque : en 2002 on estimait qu'in n'avait que 4400 km de voies ferrées dont 453 au moins inutilisables, et les routes ne valant guère mieux. Entre développer une économie véritable et s'en mettre personnellement plein les poches, les militaires ont choisi. Pour ce qui est des aéroports, sur les 28 recensés en 2001, 3 seulement étaient en dur. Depuis, rien n'a changé. Selon un procureur américain, dans son rapport du 14 novembre 2010, les terrains d'atterrissage de Guinée Bissau sont l'œuvre d'un cartel Mexicano-Colombien : celui de l'organisation de Valencia-Arbelaez, qui était à l'origine de l'achat d'un avion gros porteur de 2 millions de dollars pour faire le trajet mensuel entre le Venezuela et la Guinée.  Selon le procureur, le cartel aurait eu six avions déjà prêts pour les traversées... le groupe avait tenté d'acheter un cargo Moldave, mais un agent de la DEA qui s'était infiltré avait dénoncé l'affaire. Moldave, oui, vous avez bien lu : Moldave, comme les avions d'un certain Viktor Bout. Je m'étais toujours dit que les cargos une fois déversé leur armement ne repartaient jamais à vide... l'autre partie de l'iceberg vient de subitement apparaître. Et pour ce faire, nous avons retrouvé un des pilotes... ce que nous verrons demain, si vous le voulez bien... pour ce faire, nous allons visiter plutôt le Nigeria, sur lequel débouche directement la fameuse île de Bioko, chère à la famille Nguema...` Le 2 juillet 2009, en Roumanie, Valencia Arbeláez, surnommé "El Padre” ou “Pat”, se faisait prendre en train d'acheter un petit appareil. Jugé, il prendra 17 années de réclusion.

(*) l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

par morice mercredi 23 mars 2011 - 9 réactions
43%
D'accord avec l'article ?
 
57%
(14 votes) Votez cet article
  • < scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 107px; height: 22px;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-xxii-retour-en-90909&layout=button_count&show_faces=false&width=107&action=like&font&colorscheme=light&height=22">
  • Faire un don
  • Marquer et partager

2 moyens pour donner

Don défiscalisé 10€ ou plus

Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 € ne vous coûte que 3€40.

Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d'expression et d'information.

Les réactions les plus appréciées

Réactions à cet article

votes : -2
Par Pire alien (xxx.xxx.xxx.225) 23 mars 14:44
Pire alien Une Guinée s’adonne au trafic de schnouf tandis que l’autre.... :

Officiellement, le sujet sensible n’est pas à l’ordre du jour du premier rendez-vous entre Alpha Condé et Nicolas Sarkozy ce mardi. Mais la prise de contrôle par le groupe Bolloré de la principale infrastructure de ce pays très riche en minerais soulève bien des questions et nous replonge dans les arcanes de la "Françafrique". >par Sylvain Courage. 




Libye: le prix de la guerre, le déficit public.....

24/03/2011 02:03





Encore ce goût pervers pour le luxe voyant car c'est bien de cela qu'il s'agit .
Chaque président Us a eû sa guerre .le gaga Reagan faute de mieux avait envahi...la Grenade .
Donc ,le notre veut la sienne ,drapeau bleu-blanc ,le rouge est moins sûr .
La guerre :un néo-bling-bling et selon les coûts c'est meme le luxe supreme car ça en fait des yaychs ,des tocantes & des parties de jambon (cedernier poste qui coûte le moins ,l'appetit a ses limites physiques)

On en reparle dans 3 ou 4 ans quand des familles qui ont pris le pouvoir à l'occasion de ces désordres orchestrés depuis (?)& qui auront remplacés & auront du temps et du fric à remonter les Benali ,Moubarak ,voire Khadaffi .
Prenons des paris .




Où un français commente l'agression forcenée française contre la Lybie & où l'on évoque un financement de campagne...

24/03/2011 01:50





Où un français commente l'agression forcenée de la Lybie par des français aux ordres de tout petits français & à l'inverse des intérèts français




La mode des procès et des ergotages sur la virgule histoire d'engorger les tribuanus à la joie des magistrtas qui ainsi tels Lady Gaga,existent dans les médias.Quand l'affaire Perret-Léautau

24/03/2011 01:38



Quand l'affaire Perret-Léautaud bouscule Brassens

Selon les défenseur de Georges Brassens, Pierre Perret a manqué de respect au poète en affirmant qu'il était jaloux de son succès. Crédits photo :MIGUEL MEDINA/AFP.
Selon les défenseur de Georges Brassens, Pierre Perret a manqué de respect au poète en affirmant qu'il était jaloux de son succès. Crédits photo :MIGUEL MEDINA/AFP.

Entre amitiés littéraires et jalousies d'artistes, le tribunal a dû troubler la mémoire du poète.

Le procès en diffamation intenté par Pierre Perret à une journaliste du Nouvel Observateur qui conteste formellement l'existence d'une amitié entre le chanteur et l'écrivain Paul Léautaud met au jour l'existence d'une seconde controverse. Celle-ci, souterraine, mais virulente, est entretenue par une conjuration protéiforme, dont Guy Béart passe pour être le cerveau et l'association Auprès de son arbre, le bras armé.

Le nom de cette dernière parle de lui-même: il s'agit de défendre la mémoire de Georges Brassens. Or, selon les admirateurs du Sétois à la pipe, Pierre Perret a manqué de respect à l'illustre auteur de Saturne. Au patronage du dieu «morne et taciturne qui préside aux choses du temps», les dévots de la cause préfèrent apparemment celui de Mars: la guerre est déclarée contre l'interprète de Lili. A-t-il fréquenté Léautaud en 1953-1954? Peu leur chaut. Mais comme il a émis l'hypothèse outrageante que Brassens a pu jalouser son succès, Pierre Perret, à leurs yeux, a sans doute menti sur cette amitié littéraire. Aussi ont-ils mis leur force de frappe au service de Sophie Delassein, la journaliste signataire de l'article visé.

Pierre Schuller préside Auprès de son arbre. Il a 67 ans et un splendide accent du Sud-Ouest. Il semble au bord des larmes quand il cite des propos de M. Perret rapportés un jour par Sud-Ouest: «Mon succès l'a fait ch…» Le témoin: «On n'écrit pas dans le dos d'un mort ! Georges Brassens, c'est quand même Georges Brassens. M. Perret, ce n'est que M. Perret. On nous accuse d'être une secte, mais je n'idolâtre pas Brassens.»

Se rappelant soudain le sujet du procès: «Je ne vous parle pas de Léautaud, je n'en ai rien à f…» Remontant sur son arbre: «Aller raconter que Brassens était jaloux de Perret, non !»

Vient ensuite le cinéaste Pascal Thomas, bibliophile averti. Selon lui, la prétendue amitié avec Léautaud relève probablement, chez M. Perret, d'une «mythomanie pas dangereuse en soi». On lui soumet la fameuse dédicace datée de 1954 («A Pierre Perret avec des années de retard et mes cordialités»). L'auteur des Zozos la trouve tracée d'une main étonnamment ferme par un vieillard qui mourra deux ans plus tard, mais il authentifie l'écriture. Le texte lui paraît étrange, aussi. Me Szpiner lui demande si, selon lui, Christian Millau, qui a témoigné mardi, a réellement rencontré l'écrivain: il en doute. Si on le pousse un peu, le cinéaste va peut-être déclarer que Pierre Perret n'existe pas, mais le président Boyer, en grande forme, recadre les débats et, pour la deuxième fois, rappelle à l'ordre Mme Delassein, dont l'attitude par trop désinvolte l'agace.

«Invraisemblances»

On tourne en rond. Brassens, Léautaud, Béart, une incursion de Line Renaud en meneuse de revue, le tribunal dérive vers les attrayants rivages de la somnolence sur sofa germanopratin d'époque. C'est alors que surgit un témoin cité par la défense de Mme Delassein: Jean-Jacques Lefrère, 56 ans, est professeur de médecine, mais aussi historien reconnu de la littérature. Il a signé, en décembre 2010, dans La Revue des deux mondes, un article sur l'affaire Perret-Léautaud et explique comment les «variations», les «invraisemblances», les «incohérences» du chanteur l'ont conduit à douter de l'authenticité de ses souvenirs. «Votre article est sérieux, distancié», estime le président.

Ce témoin solide, qui reconnaît ses erreurs et préfère le doute aux certitudes, est-il si bénéfique à la défense? M. Lefrère constitue la preuve vivante qu'on peut réaliser une «enquête littéraire», pour reprendre l'expression chère à Mme Delassein, sans encourir de poursuites judiciaires: à cet instant, il apparaît moins comme un témoin à décharge que comme un contre-exemple. Les débats se sont prolongés tard dans la soirée.

LIRE AUSSI :

» Pierre Perret poursuit une journaliste en diffamation

» Pierre Perret a-t-il vraiment connu Paul Léautaud ?






Cécile Duflot ne votera pas blanc comme son compagnon Xavier Cantat ,frère du fait divers de Vilniux

24/03/2011 01:33



Cécile Duflot ne votera pas blanc comme son compagnon Xavier Cantat

arton13732-fcb95.jpg

La secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, Cécile Duflot, s’est désolidarisée mercredi de l’appel à voter blanc lancé par son compagnon Xavier Cantat, candidat malheureux aux cantonales à Valenton (Val-de Marne) et frère de l’ancien chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat.

M. Cantat, arrivé en troisième position avec 14,1% des voix derrière le candidat PCF (47,7%) et celui du FN (23,3%), a accusé le Parti communiste d’avoir propagé durant la campagne "un discours de haine" comparable à celui tenu par le FN, et a appelé à voter blanc au deuxième tour des cantonales.

M. Cantat assure avoir subi "la malhonnêteté" et "l’agressivité physique et verbale" des militants communistes. "Durant toute la campagne ces gens n’ont eu de cesse de me désigner publiquement comme "le frère d’un assassin", a ainsi affirmé le candidat.

Bertrand Cantat avait été condamné en mars 2004 à huit ans de prison pour le meurtre de l’actrice Marie Trintignant en août 2003. Il a fini de purger sa peine en juillet 2010.

"La position d’EELV est très claire, c’est d’appeler à utiliser le bulletin de vote nécessaire pour battre tous les candidats du FN, et c’est la position à Valenton comme ailleurs", a déclaré à Canal + Mme Duflot.

"Après, il y a une situation personnellement extrêmement difficile et je ne suis pas une machine bien que je sois une femme politique, et si vous permettez je vais m’arrêter là", a ajouté Mme Duflot, très émue.

"Il y a eu des choses ignominieuses qui ont été dites, ce qui explique sa position (de Xavier Cantat, ndlr) même si politiquement je ne suis pas en accord avec cette position", a-t-elle ajouté.

23/03/11

01:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

 

B Cantat sur le web :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cantat

.....Homicide de Marie Trintignant

Le 27 juillet 2003, au cours d'une dispute, Bertrand Cantat frappe à plusieurs reprises sa compagne, l'actrice Marie Trintignant. Marie Trintignant meurt de ses blessures le 1er août 20036. Les faits ayant eu lieu en Lituanie à Vilnius, il est condamné par la justice lituanienne à huit ans d'emprisonnement pour « meurtre commis en cas d'intention indirecte indéterminée7 ».

Le 28 septembre 2004, Bertrand Cantat est transféré à la prison de Muret, près de Toulouse.

En 2005, Hubert-Félix Thiéfaine place sur son album Scandale mélancolique la chanson Villon Télégramme 2003 dédiée à Bertrand Cantat et à sa vie depuis sa condamnation pour cet homicide.

En 2007, pour bonne conduite, Bertrand Cantat bénéficie de plusieurs permissions de sorties très discrètes et dépose le 22 juillet une demande de libération conditionnelle à laquelle le parquet ne s'oppose pas. Le 15 octobre, celle-ci est accordée8. Libéré après avoir purgé la moitié de sa peine, il s'engage à se soumettre à des mesures de contrôle et d'assistance psychologique pendant un délai d'un an9 et à ne pas s'exprimer publiquement sur l'affaire Trintignant10. La mère de la victime, Nadine Trintignant, s'est opposée à cette libération par l'envoi d'une longue lettre au Juge d'application des peines, ainsi qu'au journal Le Figaro, dans laquelle elle déplore « un signal négatif » vis-à-vis des violences faites aux femmes9.

En 2010, le jeudi 29 juillet, son contrôle judiciaire prend fin, sa peine étant purgée11.
[modifier]
Suicide de Krisztina Rády

Son ex-femme et la mère de ses deux enfants Krisztina Rády s'est suicidée chez elle à Bordeaux, quartier Nansouty, le 10 janvier 2010. Bertrand Cantat était présent au moment des faits au domicile12. Elle l'avait soutenu lors du procès relatif à l'homicide de Marie Trintignant. Elle était d'origine hongroise, et ils s'étaient rencontrés lors du festival Diáksziget (festival à Budapest précédant le Sziget) en 1993.

Une éventuelle responsabilité de Bertrand Cantat dans ce suicide a par ailleurs été écartée suite à l'autopsie du corps le 11 janvier 2010 qui a confirmé la thèse du suicide et écarté définitivement toute autre hypothèse. Bertrand Cantat, comme d'autres proches de Krisztina, a été entendu par la justice. De plus, une lettre d'adieu de Krisztina a été retrouvée, dans laquelle elle exprime son désir d'en finir avec la vie et dont le contenu n'a pas été rendu public par le parquet de Bordeaux « par respect pour ses proches et sa famille ».....







Début | Page précédente | 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aviseurinternational ]

© VIP Blog - Signaler un abus