Le ministre des Affaires étrangères et maire de Bordeaux, Alain Juppé, a appelé mardi soir à voter en Gironde pour le candidat socialiste dans les six cantons où se déroulera un duel FN/PS au deuxième tour des cantonales, dimanche prochain. Dans un communiqué de presse, celui-ci affirme qu’il n’a « jamais transigé avec le Front national » et que « dans le cas particulier des 6 cantons girondins où se joue un duel? Front national/Parti socialiste, je recommande de voter pour le candidat républicain. »
Contacté par Infos-Bordeaux, Jacques Colombier responsable du Front national en Gironde (et qualifié pour le second tour à Pauillac) a vivement réagi : « Alain Juppé a rendu un grand service au Front national en confirmant que l’UMPS est une réalité. Il vient d’ôter le dernier doute aux électeurs UMP que seul le Front national est l’alternative au parti de la régression sociale, du mondialisme et de l’appauvrissement des Français. »
La position d’Alain Juppé est pourtant loin de faire l’unanimité au sein de l’UMP. La réunion ce matin du conseil national a même été houleuse. « Cette position est désastreuse sur le terrain », a déclaré le député Yanick Paternotte. « Ce n’est pas la même chose de voter PS dans la Sarthe (le département de François Fillon) et à Marseille », a lancé un autre élu. Allusion aux « affaires » qui mettent en cause le président sortant (PS) du conseil général Jean-Noël Guérini. L’électorat UMP va t-il suivre les consignes du maire de Bordeaux ? Pas si sûr. En janvier 2011, selon une étude TNS Sofres, 43 % des sympathisants de l’UMP souhaitaient que le parti majoritaire s’allie avec le Front national.
Cela marque une nette rupture avec les hausses des dernières années, comprises entre 1 et 3% par an. De quoi susciter une nouvelle polémique dans un contexte déjà chargé par les hausse des prix de l'essence et du gaz.
La hausse des prix de l'énergie pourrait encore s'accélérer. EDF, contrôlé à près de 85% par l'État, aurait proposé aux pouvoirs publics de répercuter la hausse des prix de l'énergie sur la facture du particulier. L'augmentation du prix de l'électricité serait comprise entre 5,1% et 6,5% par an jusqu'en 2015, inflation comprise, rapporte Les Echos. Chez EDF on indique ce matin n'avoir pas demandé formellement au gouvernement une augmentation des tarifs. Du côté du gouvernement, on dément également l'information.
Dans une déclaration à l'AFP, le ministre de l'Industrie, Eric Besson affirme: «EDF ne m'a pas transmis de demande d'augmentation des tarifs correspondant aux fourchettes citées» avant d'ajouter «en toute hypothèse, un document qui émanerait d'EDF ne saurait engager le gouvernement». Selon Eric Besson, «les décisions tarifaires à venir seront prises avec le souci de protéger le pouvoir d'achat des Français qui doivent continuer à bénéficier d'une électricité 40% moins chère que dans la moyenne des autres pays européens, grâce au parc nucléaire».
Hausse entre 28% et 37% en cinq ans
Le ministre avait toutefois déclaré en février que l'augmentation des prix de l'électricité était «inéluctable» en France afin de financer les investissements dans le parc nucléaire et le développement des énergies renouvelables. Et cette hausse devrait atteindre entre 28% et 37% en cinq ans, indique Les Echos.
L'augmentation des prix de l'électricité dépendra du prix de l'Arenh (Accès Régulé à l'électricité nucléaire historique). Dans le cadre de la libéralisation de l'électricité en Europe, loi Nome, EDF est contraint de revendre jusqu'à 25% de sa production d'énergie nucléaire à ses concurrents au prix de l'Arenh. Ce tarif n'a pas encore été fixé et continue de faire fait débat. GDF Suez milite pour un niveau de 35 euros par mégawattheure (MWh), là où le groupe présidé par Henri Proglio revendique 42 euros dès 2011 puis des hausses régulières pour arriver à 46 euros en 2015. Pour l'heure, la commission de régulation de l'énergie préconise un prix de rachat de 37,20 euros et le rapport Champsaur privilégie lui un prix de 39 euros.
Deux scénarios proposés
A terme,la loi Nome prévoit que le coût du nucléaire dans les tarifs converge vers le prix de l'Arenh d'ici 2015. Or le coût du mégawattheure est estimé à 35 euros aujourd'hui. Ainsi, pour atténuer la hausse des prix de l'électricité sur la facture du particulier, EDF a échafaudé plusieurs scénarios, rapporte Les Echos. L'électricien tricolore estime que la hausse peut atteindre 4,7% par an hors inflation et 6,5% en incluant l'inflation. Toutefois, si le gouvernement accepte une modification de certaines taxes, notamment celle permettant de financer les énergies renouvelables, la hausse annuelle des tarifs pourrait se limiter à 3,3% hors inflation et 5,1% avec l'inflation.
Serguei ChostacowitchInfo : Rocard (celui qui n'est pas tombé de la falaise de Solutré) est pour la hausse.....Comme quoi il ne faut pas focaliser sur "Sarkoland" : Gauche ou droite, tous tapent dans notre caisse ! Nous avons payés avec les impôts pour équiper le pays, "ils" revendent au privé, mais le privé n'entretient pas, cela repassera au "public" nous paieront les réparations...puis "ils" revendront au privé... (Dixit scandale de l'eau).
max vercherEt une baisse de 80% des salaires et avantages des gros bonnets d'EDF, ainsi que la fin de la quasi gratuité pour les employés,cela serait déjà pas mal
berserk991Le président du pouvoir d'achat n'a apparemment pas le pouvoir de dire au boss d'EDF, qu'il a pourtant lui-même nommé à ce poste, de ne pas augmenter les tarifs...On dirait que le président du pouvoir d'achat, qui se sert de la crise pour justifier que le pouvoir d'achat des français n'a pas augmenté, devrait se rappeler de cette excuse lorsque des hausses de tarifs d'entreprises anciennement publiques voient le jour...Le président du pouvoir d'achat ne peut peut-être pas augmenter les salaires, mais pourrait peut-être au moins demander à ceux qu'il a placés de ne pas se servir chez ceux qui attendent encore le résultat des promesses de 2007...Il n'a pas été élu pour augmenter les impôts, mais il ne me semble pas qu'il ait été élu pour laisser augmenter toutes les taxes tous les 3 mois...Le président de la République aurait-il si peu de pouvoir aujourd'hui? Au point de ne pas pouvoir intervenir auprès de responsables qu'il a lui-même nommé? Et il voudrait en plus qu'on vote pour lui? Quel intérêt?
alex boubouLamentable, et pendant ce temps les agents EDF ne payent que 10% de leurs factures, et pendant ce temps le régime de retraite des mêmes agents est en faillite le déficit est couvert par cette augmentation, et pendant ce temps on continue a financer les immigrés, là aussi il faut punir l'UMPS
coup de grisouQui est responsable de l'ouverture du marché ? Sarkozy. Qui l'a votée ? La droite ? Qu'entraine cette ouverture partout en Europe : une flambée des prix. Qui s'est présenté comme le président du pouvoir d'achat et espère se faire réélire ? Sarkozy. CQFD
Serguei ChostacowitchLa tromperie de l'escrologisme : certains pays du Nord se vantent de leur solaire, de leur éolien ? Mais ne disent pas que le gros du courant provient des autres pays équipés de centrales nucléaires ou thermiques. Vous imaginez dans ces pays ou le soleil se couche à 13h30, des escrolos qui prôneraient l'extinction de l'éclairage public et à son domicile (on se demande pourquoi ils boivent)! La m c'est toujours bien chez les autres !
NebakenezerLes citoyens sont les nouvelles vaches à lait de l'alliance Politiciens/industriels (corruption ?). La libre concurrence, soit-disant instauré dans l'intérêt des consommateurs,induit toujours une montée des prix (magouille ?). Après avoir payés la crise, on veut nous faire payer les aléas de la spéculation et de la concurrence dérégulée. Nous ne sommes que des pantins aux mains de ces voleurs en col blanc. Méfiez-vous, la colère monte ! l'esprit de révolution ne gronde pas qu'au Maghreb !
pathosC'est toujours comme ça libéralisation et privatisations conduisent toujours au final a des grosses hausses de prix (téléphonie, eau du robinet, autoroutes, Gaz, électricité et bientôt les trains) et parallèlement le service rendu se dégrade pour pouvoir dégager plus de bénéfices
Un nombre croissant de Français – et cela se traduit, de scrutin en scrutin, par des résultats toujours plus désastreux dans les urnes – ont compris que Nicolas Sarkozy est un menteur et un manipulateur prêt à saisir toutes les opportunités pour se faire mousser et redorer une image gravement ternie par un mandat calamiteux. Avec une prédilection pour le registre compassionnel censé emporter l’adhésion populaire. Hélas ! pour lui, cela prend de moins en moins dans l’opinion et tend même à alimenter le ressentiment de nos concitoyens, furieux d’être pris à répétition pour des naïfs décérébrés. Les dirigeants étrangers eux-mêmes, pourtant tenus par des contraintes diplomatiques, ne se laissent désormais plus prendre aux manœuvres du président français. Dernier en date : le Premier ministre japonais...
La tragique suite de catastrophes qui a lourdement frappé le Japon reste évidemment – sans doute pour de longues semaines encore – au cœur de l’actualité, entre les villes dévastées par le tsunami d’un côté, et l’effroyable menace que continuent de faire peser sur l’archipel les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima, de l’autre. La plupart des forces armées et des secouristes nippons est toujours à pied d’œuvre pour travailler d’arrache-pied et, dans des conditions souvent pénibles, voire périlleuses, sauver ceux qui peuvent l’être et venir en aide aux sans-abris, victimes du tremblement de terre et du tsunami, ou déplacés hors du périmètre de sécurité des 30 km autour de la centrale en perdition. Et que dire de ces hommes, de ces héros, techniciens ou pompiers, qui, au péril de leur vie ou au risque de développer de terribles cancers, s’efforcent avec un admirable courage de sauver la vie de leurs concitoyens ou des habitants des pays proches ? Nous devons à tous ces gens-là un respect total.
Les responsables politiques japonais eux-mêmes, quelle que puisse être leur responsabilité dans l’implantation des centrales nucléaires, le choix des techniques opérationnelles validées naguère pour les réacteurs, et la sous-estimation de l’ampleur des tsunamis, sont pour l’heure sur le pont et préoccupés presqu’exclusivement par les opérations de sauvetage des victimes du tsunami et le refroidissement des réacteurs de Fukushima. C’est précisément dans ce contexte que Nicolas Sarkozy, désireux de montrer devant les caméras de la planète sa compassion envers le peuple japonais comme il le fait en France à chaque fait divers médiatique envers les familles des victimes, a souhaité s’inviter au Japon à l’occasion du voyage qu’il doit effectuer le 31 mars à Nankin (Chine) pour participer à un G8 consacré à la réforme du système monétaire.
Cette initiative, pour le moins déplacée en l’état actuel de la situation, n’a manifestement pas été goûtée par Monsieur Naoto Kan qui a bien autre chose à faire, dans un pays en deuil, qu’à dérouler le tatami rouge à Nicolas Sarkozy venu chercher là des points de popularité. Dans une réponse courtoise mais ferme, le Premier ministre japonais vient d’opposer un refus sans appel au président français. Nicolas Sarkozy devra, s’il souhaite toujours se rendre au Japon, attendre que les hypothèques environnementales et sanitaires liées à l’état des réacteurs de Fukushima soient levées. Attendre que les victimes aient été dénombrées et rendues à leurs familles pour un service funéraire dans les régions dévastées par le tremblement de terre et le tsunami. Attendre que la vie commence à reprendre ses droits. Attendre tout simplement que soit écoulé le délai minimum de décence qu’impose une telle série de catastrophes.
L’indécence, précisément ce que reprochaient Sarkozy et ses amis aux responsables des Verts et d’Europe Écologie lorsque ceux-ci ont pris la parole, dans les jours qui ont suivi la catastrophe nucléaire, pour demander, non dans l’immédiat comme cela a été honteusement affirmé par les caciques de l’UMP, mais dans les prochains mois, l’ouverture d’un légitime débat sur l’avenir de la filière nucléaire et l’éventualité d’un référendum.
Égocentrique et plus manipulateur que jamais, Nicolas Sarkozy voit la paille dans l’œil de ses adversaires, mais manifestement pas la poutre dans le sien. Normal, au fond, car comme le disaient avec beaucoup de bon sens les anciens : « Tel on est, on croit les autres ! »
L'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont envahi le petit royaume de Bahreïn dans l'indifférence quasi générale. Pourtant l'évolution de la situation et les conséquences qui peuvent en découler sont d'une importance capitale non seulement pour la région, mais aussi pour le monde entier. Il y a trop de pétrole dans cette partie du monde et la moindre étincelle peut embraser tout le Moyen-orient.
La révolte des peuples de la région qui veulent se débarrasser des tyrans d'un autre âge peut constituer cette étincelle. A Bahreïn par exemple, la population mène depuis plus d'un mois, un magnifique combat pacifique contre le despotisme de la dynastie des Al-Khalifa au pouvoir depuis trois siècles.
Au Yémen « le peuple veut renverser le régime », c'est ce que réclament les manifestants depuis plusieurs semaines. Ali Abdallah Saleh, surnommé par son propre peuple le « boucher », est au pouvoir depuis 1978 (1978/1990 président du Yémen du Nord et depuis 1990 du Yémen réunifié).
Le même vent de révolte souffle également sur le sultanat d'Oman dirigé depuis 1970 par le sultan Qaboos qui concentre entre ses mains tous les pouvoirs. Ses ancêtres dirigeaient ce petit royaume depuis 1749 !
Cette aspiration profonde au changement inquiète évidemment les pouvoirs autoritaires en place, mais surtout l'impérialisme américain et européen. Car des régimes démocratiques, au Yémen, à Bahreïn et à Oman peuvent donner des idées et servir d'exemple aux autres peuples de la région qui subissent la même oppression, les mêmes injustices et les mêmes régimes tyranniques. En Arabie Saoudite, le peuple aspire lui aussi, comme les autres peuples arabes, à une société nouvelle débarrassée du joug de la dynastie des Al Saoud qui domine le pays depuis des siècles. Et il ne faut surtout pas que le peuple saoudien emprunte le même chemin que les peuples voisins et renverse le régime anachronique des Al Saoud serviteur local des États-Unis comme l'a fait le peuple tunisien et égyptien. Faut-il rappeler que sol saoudien renferme les plus importants gisements de pétrole au monde, et que l'Arabie Saoudite est le premier exportateur mondial et le deuxième producteur de l'or noir. Elle est à ce titre un élément clé de la sécurité énergétique des USA. Les américains sont les protecteurs armés de la dynastie saoudienne et leur soutien à la famille royale est inconditionnel.
C'est dans ce cadre général qu'il faut situer l'intervention saoudienne et émiratie à Bahreïn le 14 mars 2011, sous l’égide du Conseil de coopération du Golfe et le silence complice de Washington. Les américains comme les européens qui demandent le départ de Kadhafi et interviennent militairement en Libye, se taisent lamentablement sur cette intervention militaire saoudienne et ne formulent pas les mêmes exigences à l'égard du roi du Bahreïn.
La place de la Perle, au cœur de Manama la capitale de Bahreïn et haut lieu de la révolte populaire, a été évacuée dans le sang le 16 mars 2011. Une répression sauvage s'est abattue sur des hommes et des femmes qui manifestaient pacifiquement contre une dictature. Et la répression se poursuit toujours. Barack Obama a demandé, dans un appel téléphonique, au roi de Bahreïn Hamad Issa Al-Khalifa « un maximum de retenue » !
Alors que l'impérialisme américain et européen interviennent militairement en Libye « pour assurer la protection des civils », la population de Bahreïn, elle, non seulement n'a pas le droit à cette protection, mais on la réprime violemment avec l'aide des armées étrangères sous l'œil bienveillant des États-Unis. Il faut préciser que c'est à Bahreïn que se trouvent le quartier général de la Ve flotte et le port d'attache des bâtiments de guerre américains. Bahreïn occupe également une position stratégique entre l'Arabie Saoudite, l'Irak, le Koweït et l'Iran. Les revendications démocratiques de la population ne pèsent donc pas lourd face aux intérêts de la bourgeoisie américaine. Obama et son administration, qui ne font que gérer les intérêts de la classe dominante américaine, ont choisi le camp de la dictature de la dynastie des Al-Khalifa.
« Le boucher » du Yémen, Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 32 ans, continue à massacrer sa propre population avec, là encore, le silence complice des États-Unis et de l'Europe. Rien que pour la journée de vendredi 18 mars, selon l'AFP, la répression a fait 52 morts et 126 blessés. C'est que Abdallah Saleh est considéré comme un allié par les américains dans « la lutte contre Al-Qaïda ».
Une fois encore, on invoque l'humanitaire pour intervenir en Libye riche en pétrole, et on soutient des dictatures en Arabie Saoudite, à Bahreïn, à Oman et au Yémen, des régimes qui massacrent leur population. L'humanitaire est ainsi utilisé comme prétexte pour servir les puissants ; il est au service du capital (1). Mais à Bahreïn comme au Yémen, la vie humaine n'a pas de valeur tout comme les aspirations des peuples au changement. Seuls comptent les intérêts des riches minorités nationales et occidentales. Pour les défendre, on n'hésite pas à s'allier avec les pires dictatures !
Aux yeux de l'impérialisme, Kadhafi, contrairement aux autres tyrans arabes, n'est pas tout à fait fiable. Le despote libyen, au pouvoir depuis 42 ans, reste pour les occidentaux « un mauvais dictateur ». Il faut se hâter à le renverser et s' installer en Libye pour mieux contrôler ses ressources pétrolières et étouffer lesaspirations et le processus démocratique enclenchés par les révolutions tunisienne et égyptienne(2).
Les peuples de Bahreïn, du Yémen, de l'Arabie Saoudite et tous les peuples arabes aspirent profondément à se débarrasser des tyrans d'un autre âge soutenus par les bourgeoisies américaines et européennes qui veulent faire tourner les roues de l'histoire en arrière. Il faut partout dénoncer l'impérialisme dont les intérêts sont totalement incompatibles avec ceux des peuples. Et il est également de notre devoir de soutenir les luttes des masses arabes opprimées qui sont déterminées à prendre leur destin en main en offrant généreusement des martyrs par centaines et des blessées par milliers pour une société meilleure.
Ah que, cocorico, coco ! Frankie (c’est bon) retourne en équipe de France. Et pour l’occasion il vient s’excuser devant la presse : Condition visiblement imposée par la Fédération Française de Foot qui a publié son communiqué écrit avant qu’il ne le lise devant les caméras.
Ribery est-il sincère ?
Faut-il croire Ribery ? Sa contrition est-elle sincère ? Pour s’en faire une idée il faut le regarder en vidéo (lien en fin de billet, version resserrée). Il y a deux séquences. L’une est la lecture du communiqué. L’autre est la prestation en direct, sans texte. Et les deux séquences sont radicalement différentes. Au point d’en être troublantes.
La séquence des excuses est banale. Formelle et convenue. Aucune émotion, aucune intériorité, rien de personnel. Ennuyeuse. Ton froid sans ressenti. Etonnant pour quelqu’un qui est supposé reconnaître des erreurs. Dans les mots il les reconnaît. Dans les mots. Pas dans l’émotion, pas dans le ressenti. Il n’habite pas le texte. Et le fait de lire n’explique pas tout. Il aurait pu développer, prendre à part, improviser avec ses tripes (il le fait si bien plus loin). Non. Rien de cela.
Je note d’ailleurs qu’il dit : « Je m’excuse » et non pas : « Je présente mes excuses ». Cette formule n’est pas anodine. Même si elle n’est pas rare elle n’est pas le signe d’une culture pauvre ou d’une limitation intellectuelle, comme j’ai pu le lire ça et là à son propos. Non, c’est une formule précise. En s’excusant soi-même on ne se met pas en humilité devant ceux que l’on a trahis. On ne se met donc pas en humilité devant soi-même. On ne reconnaît pas ses torts. On s’absout soi-même. On n’a rien appris de ses erreurs.
D’ailleurs il croche sur le texte du communiqué comme si ce n’était pas lui qui l’avait écrit. Pourtant il sait parler quand cela le touche. C’est la deuxième séquence, sans texte, sans prompteur. Il parle en direct, du vécu, du ressenti. Et que dit-il ? Que des choses ont été racontées contre lui. Que les journalistes ont chargé, se sont acharnés sur lui et sur sa femme. Il se pose en victime. En victime ! Aucun lien, aucune cohérence avec ce qu’il dit avant.
Le vrai communiqué Dans cette conférence de presse il est en service commandé, cela se voit. Il n’a pas décidé de parler de lui-même. Il y a beaucoup d’argent à la clé. Alors il joue à l’enfant contrit. Mais directement après il se reprend et endosse la posture si valorisante et bénéfique de la victime.
La vie de Ribery lui appartient. Il peut coucher avec qui il veut et se faire balancer à la police par la première escort girl mineure venue. Elle n’est pas la première à rôder autour des terrains pour chercher une bonne affaire. Lui fait ce qu’il veut de son argent. Il peut cracher dans la soupe et participer au suicide de l’équipe de France au dernier Mondial, tout en étant grassement payé pour cela. L’époque est ainsi : les escorts girls de luxe marchent sur la tête de riches frustrés sexuels. Ça n’est pas nouveau.
Je me fiche de la vie de Ribery. Pourtant j’étais fan de son jeu au début. Comme beaucoup j’admirais ses fulgurances sur le terrain. J’en parle aujourd’hui parce qu’il est censé faire une confession publique. En fait il prend les gens pour des cons.
Pourquoi n’a-t-il pas plus de courage et de franchise ? Par exemple en se fendant d’un vrai communiqué :
« Bonjour. Je suis obligé de vous présenter des excuses pour pouvoir jouer à nouveau avec les bleus et en tirer gloire et blé. La thune m’intéresse, alors je m’excuse. Enfin, officiellement. Mais comme vous pouvez le voir je m’en balance. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Et comme vous êtes des salauds et que vous m’avez sali vous ne valez pas plus. La victime c’est moi. »
Ce serait plus franc(k). Je parlais hier du cynisme. Le cynisme est plus honnête que la contrition sur commande. Mais personne ne veut entendre ce cynisme, qui pourtant poserait des balises claires dans la communication.
Aujourd’hui les français croiront peut-être Ribery. Aujourd’hui Zahia fait partie des VIP comme Ruby en Italie. Et TF1 passe une nouvelle téléréalité : Carré VIP.
Vous croyiez avoir vu le plus bête avec le mondial en 2010, ou avec Secret Story ? Non, il y a pire !
Les français sont des veaux, disait le général De Gaulle. Je me demande si les veaux n'ont pas plus de dignité que le pitoyable spectacle que propose parfois la télé.
22/03/2011 – 17h00 CLAIREFONTAINE (NOVOpress) – Le retour de Franck Ribéry et de Patrice Evra chez les Bleus, deux figures du fiasco français au Mondial de football en Afrique du sud l’été dernier, continue à susciter l’indignation des Français. Pourtant, hier à Clairefontaine (Yvelines), le client de Zahia, la prostituée de luxe qui lui a valu une mise en examen, avait soigné son plan de communication pour reconquérir le cœur de ses compatriotes.
A quatre jours du Luxembourg-France, comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2012, Franck Ribéry a lu un communiqué où il promet de « tourner la page pour de bon ». Plutôt que d’assumer sa responsabilité dans le fait le plus grave de l’histoire du sport français, l’ex-joueur de l’Olympique de Marseille a préféré s’en prendre à « la méchanceté et l’acharnement » des médias à son égard. Tout en utilisant un ton menaçant en direction de Yoann Gourcuff, lui promettant une « discussion » en tête à tête…
Un comportement de caïd condamné massivement par les Français. Dans son édition du 17 mars, déjà, Le Parisien révélait que 75,6 % de ses internautes ne souhaitaient pas son retour chez les Bleus, tandis que 84,2 % avaient une mauvaise image de lui. Le site le10sport.com vient de poser une question à ses lecteurs : « Les excuses de Ribéry vous ont-elles convaincus ? » La réponse est non pour les internautes. Joss 16 estime que « c’est une mise en scène faite pas des spécialistes de la com. C’est un hypocrite (…) et de plus il relance la polémique contre Gourcuff (…). Laurent Blanc s’est complètement planté ! » Quant à Clairy 44, il propose en « signe de protestation de changer de chaine pendant la Marseillaise », vendredi soir.
Malgré un tel rejet, la Fédération française de football (FFF) entérine ce retour. L’autre mauvais exemple vient de Michel Platini. Réélu à la tête de l’UEFA, l’instance qui dirige le football européen, l’ex-numéro 10 des Bleus cautionne lui aussi le retour de Patrice Evra et Franck Ribéry en sélection nationale. Il y a quelques mois, il avait pourtant milité pour une suspension à vie… Il n’y a pas qu’en politique qu’il y a un gouffre entre les élites et les attentes du peuple !
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Après l'union affichée le 19 mars dernier à Paris, les chefs d'État sont aujourd'hui en désaccord sur la conduite des opérations en Libye. Crédits photo : LIONEL BONAVENTURE/AFP.
Les États-Unis devraient céder la conduite de l'intervention militaire aux Européens.
De notre correspondant à Bruxelles
La crise libyenne est un laboratoire. Pour la première fois depuis des lustres, les États-Unis s'apprêtent à céder la conduite d'une opération militaire d'envergure aux Européens. Ce que beaucoup attendaient comme une chance a failli tourner mardi à la foire d'empoigne sur le Vieux Continent. Avec, une fois de plus, l'Otan au cœur de l'arène. Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron ont sauvé la donne en soirée en décidant d'impliquer directement l'Alliance atlantique dans la conduite des opérations. La Maison-Blanche parle d'un «rôle clé», l'Élysée évoque un simple «soutien». Soucieuse d'associer des Arabes au «pilotage politique» de la campagne, la France annonce aussi une réunion de coordination.
Un peu plus tôt, pour le septième jour, dans la confusion, les 28 ambassadeurs de l'Otan avaient échoué à s'entendre sur le futur commandement en chef. Pourtant, l'urgence est là. Barack Obama, résolu à ne pas s'enliser dans une troisième guerre en terre musulmane, est bien décidé à céder le contrôle «d'ici à quelques jours». Depuis samedi, la campagne aérienne de Libye est gérée par le QG américain de Ramstein, à l'ouest de l'Allemagne. L'Otan a bien obtenu le feu vert sur deux plans arrêtés par son état-major: la zone d'interdiction aérienne et la mise en place d'un embargo maritime sur les armes. Mais la transition est virtuelle tant que l'alliance restera sans mandat politique clair de chacun des 28 alliés. Depuis mardi soir, c'est, semble-t-il, en bonne voie.
La France et le Royaume-Uni, fers de lance de l'offensive, n'ont pas eu besoin de s'entendre la semaine dernière sur le nom d'un général ou d'un chef de coalition: il était évident que le Pentagone assurerait le commandement, la coordination et l'essentiel de la force de frappe. Comme en Afghanistan, comme en Irak. La disparition imminente du leadership américain est venue reposer crûment la question du commandant en chef en Libye. L'Union européenne? Hypertrophiée sur le plan militaire, elle est politiquement paralysée. Ses deux piliers, la France et l'Allemagne, se sont déchirés sur le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. Au bout du compte, Nicolas Sarkozy et David Cameron n'ont réussi à enrôler que 5 des 25 autres capitales de l'UE dans la protection militaire des civils libyens. Un cadre européen exclu, restaient l'Otan ou une coalition européenne de volontaires à bâtir en pleine bataille. C'est clairement à l'Alliance atlantique que la Maison-Blanche veut céder le manche. Le 10 Downing Street est sur la même ligne. Pour David Cameron, la machinerie otanienne est « à la fois testée et éprouvée ». Impatients car déjà sur le terrain, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Italie et la Norvège poussent eux aussi à un transfert sans états d'âme de Ramstein vers Bruxelles.
Restaient trois alliés clés pour interdire le consensus. Par la voix d'Alain Juppé, la France a refusé de transmettre à l'Otan le contrôle politique jusqu'ici exercé par Paris, Londres et Washington. L'alliance occidentale est, dit-il, trop dénigrée dans le monde musulman pour y planter encore son drapeau. De son côté, l'Allemagne a temporisé en s'inquiétant du coût humain d'une campagne de longue durée. Pour finir, la Turquie, ulcérée d'être tenue à l'écart par l'Élysée, jouait les francs-tireurs en bloquant toute avancée. L'accord à trois annoncé mardi soir permet de sortir de l'ornière, en attendant bien sûr de connaître l'état-major et le visage de son chef…
Aujourd’hui, vers midi, dans le quartier rémois de Maison blanche, alors que le candidat frontiste Thierry Maillard collait des affiches avec une poignée de militants en vue de l’élection cantonale de dimanche, plusieurs dizaines de racailles s’en sont pris aux militants frontistes avec une rare violence, occasionnant l’intervention de la police.
« On est chez nous ici, on reste que pour la thune et on vous enc… vous vos femmes, vos filles et si c’est la guerre avec l’Algérie, je vous butte… ! » lançaient ces Chances pour la France dans un langage châtié qui exprime le niveau d’intégration de ces individus.
Thierry Maillard, qui est arrivé en tête avec plus de 30 % dimanche dernier sur le canton de Reims 9, entend bien évidement porter plainte.
A l’heure où nous écrivons ces lignes (12h30), les militants frontistes ont quitté les lieux et les policiers attendent des renforts.
Pendant ce temps, les racailles surexcitées cassent des abris bus et se sont même attaquées à quelques commerces…
Huit Palestiniens tués dans la ville de Gaza, plusieurs enfants blessés...On attend que la cacamunauté internationale fasse respecter les résolutionsde l'ONU par tous les moyens ,comme pour
Tsahal a tiré des obus de mortier sur un immeuble situé à l'est de la ville de Gaza, tuant trois jeunes Palestiniens ainsi que le propriétaire du bâtiment, a-t-on appris de source médicale.
Par la suite, des responsables du Mouvement de résistance islamique (Hamas) ont annoncé qu'un raid aérien israélien avait fait quatre morts dans les rangs palestiniens à Gaza.
L'état-major israélien n'a, pour le moment, pas commenté cette dernière information.
Lors de l'attaque au mortier, le propriétaire qui a été tué se trouvait à l'intérieur tandis que les trois jeunes gens, de 12, 16 et 17 ans, jouaient au football à l'extérieur.
Une douzaine d'autres Palestiniens, dont huit autres enfants, ont été blessés. Quatre sont dans un état jugé critique à l'hôpital Chifa de Gaza.
Israël dit avoir riposté à des tirs de mortier d'activistes palestiniens sur son territoire et Tsahal a exprimé ses regrets pour les victimes civiles. "Apparemment, des personnes non impliquées ont été touchées, ce que déplore l'armée."
Tsahal a déclaré ne pas rechercher d'escalade mais un porte-parole du Hamas, Ismaïl Roudouane, a déclaré sur le site internet du mouvement islamiste: "Ce massacre ne restera pas impuni et l'entité sioniste doit s'attendre à une rude riposte."
Les avions israéliens ont effectué une série de frappes sur la bande de Gaza, blessant 17 personnes, selon les services d’urgence palestiniens.
Les mêmes services ont dit que deux femmes et sept enfants étaient parmi les blessés. Un porte-parole militaire israélien a admis que des appareils ont attaqué un ensemble de six cibles.
Des témoins palestiniens ont dit que parmi les cibles, au nord et au centre de la bande se trouvaient un poste de police et un centre de formation.
Les Brigades Ezzedine al-Qassam avaient précédemment proposé un cesser le feu à la frontière d’Israël si les Israéliens stoppaient leurs attaques sur Gaza.
Une usine de production de matériaux de construction et un atelier de métallurgie ont également été touchés, tandis que dans le sud de Gaza, il y a eu au moins trois frappes à proximité de la ville de Khan Younis, selon des témoins.
Un groupe de Palestiniens a été ciblé, ainsi qu’un immeuble appartenant à la mairie et un autre qui était vide. Il n’y a eu apparemment aucune victime.
Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont tiré environ 50 obus de mortier en direction d’Israël, ce samedi. Ces tirs étaient une réplique à une attaque israélienne la semaine dernière dans laquelle deux résistants palestiniens ont été tués.
« Si l’ennemi cesse son escalade et ses agressions contre notre peuple, nous mettrons en œuvre l’accord national palestinien », indique le communiqué, se référant à une trêve réaffirmée par les principales factions militantes en janvier de cette année.
« L’ennemi paiera un lourd tribut s’il poursuit son agression et ses crimes contre notre peuple dans la bande de Gaza », ajoute le communiqué.
Selon des témoins, la cible du premier raid était un atelier de réparation automobile à l’est de la ville de Gaza.
Jugé ce lundi pour avoir insulté et brutalisé deux policiers en septembre 2010, Michaël Youn, de son vrai nom Michaël Benayoun, n'a pas été condamné. Le Tribunal correctionnel de Paris l'a juste reconnu coupable.
« Une décision satisfaisante » pour son avocat, Me Marc-Henri Debusschere alors que le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende contre l'humoriste.
Rappel des faits. Le 6 septembre 2010, le forcené de l'humour et des gags en tous genres circulait sans casque et en sens interdit dans sa rue du XVIIe arrondissement. Arrêté par la police, le ton était vite monté. Alors qu'il clamait ce jour-là qu'il déplaçait juste son scooter pour mieux le stationner, l'artiste avait alors eu une violente altercation avec les policiers suite à des divergences sur le code de la route. Affirmant avoir oublié ses papiers dans sa voiture où ils sont restés introuvables, les représentants des forces de l'ordre l'avaient alors conduit au commissariat pour une audition.
Une interpellation qui avait conduit les deux policiers à poser un jour d'incapacité totale de travail (ITT) dès le lendemain. De son côté Michael Youn comptait deux jours d'ITT et avait porté plainte auprès de l'IGS - la police des polices - pour « coups et blessures ».
Le 7 mars, alors qu'il comparaissait au tribunal, il avait reconnu avoir insulté et frappé les deux policiers et faisait amende honorable en déclarant : « La décence aurait voulu que je reste calme, mais je me suis énervé et je le regrette ». Un précédent mea culpa qui aurait donc attendri la justice lundi. À noter que Michaël Youn aurait aussi personnellement indemnisé les policiers qu’il a agressés. Aujourd’hui, il regrette son geste, qu’il tente toutefois de minimiser : « Ce jour-là, je crois qu'on s'est un peu tous emportés. (...) C'était plus de l'énervement que de la provocation. Et je sais ce que c'est la provocation, j'en ai fait mon métier... »
Mais pour le syndicat Alliance Police Nationale cette dispense de peine est « étonnante » et « insupportable ».
Dans un communiqué la seconde organisation chez les gardiens de la paix indique : « Face aux agressions à l'encontre des policiers, il ne peut y avoir qu'une seule réponse : l'application de la loi ». « Chaque citoyen devrait être soumis aux mêmes règles et il nous parait insupportable de constater des règles différentes en fonction de son statut social », précise-t-elle encore.
Réagir à cet article