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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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Il voulait coller son redoublant à des finances d'EPAD nous bonnit :"C'est quand même étonnant que dans une République on hérite d'un parti parce qu'on est la fille de..."

11/03/2011 08:50



Sarkozy menace: "toute alliance avec le FN vaut exclusion de l'UMP"

1591304.jpg Sarkozy.jpg

A dix jours des cantonales, le président Nicolas Sarkozy a prévenu jeudi l'état-major de son parti qu'il recevait à déjeuner à l'Elysée que "tous ceux qui feraient alliance avec le Front national seraient exclus de l'UMP", on rapporté plusieurs participants.

"Aucune alliance avec le FN!", a insisté le président, cité par plusieurs cadres UMP parmi les 15 membres présents de la direction nationale du parti, conduite par Jean-François Copé. Le secrétaire général de l'UMP, qui lui aussi exclut toute alliance avec le FN, s'est jusqu'ici dit opposé à l'exclusion du député UMP Christian Vanneste qui a préconisé des alliances électorales entre son parti et le FN.

Quant à la position officielle de l'UMP dans l'hypothèse de duels FN/PS au second tour des cantonales, Nicolas Sarkozy a laissé le soin au bureau politique de l'UMP de trancher sur ce point -ce qu'il doit faire mercredi prochain, quatre jours avant le premier tour-.

"Il faut d'abord tout faire pour éliminer le Front national. On verra, après le premier tour! Mais on ne va pas commencer à appeler à voter pour la gauche!", a dit le président.

Il a d'ailleurs regretté, selon plusieurs cadres présents, que certains comme le président du Sénat Gérard Larcher ou la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet aient appeler à voter PS en cas de duels UMP/PS.

"Ce sont des initiatives personnelles", a souligné M. Sarkozy cité par plusieurs participants. "Elles n'engagent que leurs auteurs et ceux qui veulent sauver leur peau", a-t-il ajouté en visant, selon un élu UMP présent, M. Larcher qui aura besoin de toutes les voix pour être reconduit à la présidence du Sénat cet automne si la droite y reste majoritaire.

M. Larcher a donné mercredi sa position "à titre personnel".

Enfin, M. Sarkozy a donné à ses troupes un nouvel angle d'attaque contre la présidente du FN, Marine Le Pen : "C'est quand même étonnant que dans une République on hérite d'un parti parce qu'on est la fille de..."

Nouvel OBS - 10 mars 2011

http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/03/10/sarkozy-toute-alliance-avec-le-fn-vaut-exclusion-de-l-ump.html






Controle des restaurants autochtones mais pas des "kebabs" ?A Chartres...une adolescente décède d'une intoxication alimentaire

11/03/2011 08:45



Une adolescente décède d'une intoxication alimentaire

Sa mort pourrait être liée à un kebab consommé à Chartres. L'établissement, contrôlé après le drame, a été fermé en raison du manque d'hygiène.

Alors que le décès d'un adolescent ayant déjeuné dans un fastfood Quick est encore dans les mémoires, c'est au tour d'une jeune fille de 16 ans de mourir d'une intoxication alimentaire. La victime est décédée au centre hospitalier de Chartres lundi après avoir mangé dans un kebab de la ville et chez un ami.

»L'autopsie pratiquée mercredi après-midi sur le corps de la jeune fille a permis de déterminer que la victime avait subi un choc multi-viscéral et que le décès faisait suite à une intoxication alimentaire», a indiqué le procureur de la République de Chartres, Philippe Peyroux.

L'adolescente avait déjeuné à deux reprises en compagnie de sa belle-sœur, qui s'est également plainte de maux de ventre, de nausées et de vomissements. Outre le kebab, les jeunes filles ont partagé un autre repas chez un ami. La belle-sœur de la victime a été admise à l'hôpital pour y être suivie.

Le lien avec le kebab pas encore établi

La justice a ordonné à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de se rendre en urgence chez le vendeur de kebab pour y effectuer un contrôle. Celui-ci «a révélé des normes d'hygiène insuffisantes et de nombreuses anomalies. L'établissement a donc été aussitôt fermé pour raisons sanitaires et par principe de précaution, d'autant qu'il se trouve à proximité d'un lycée», a précisé Philippe Peyroux.

Des prélèvements ont été effectués dans le fast-food et chez le particulier où les deux jeunes femmes avait déjeuné, afin de les comparer à ceux retrouvés dans le corps de la victime. Les éléments actuels ne permettent pas « d'établir un lien vérifié sur le plan médical et biologique entre le décès de la jeune femme et les conditions d'hygiène du restaurant», a affirmé le procureur de la République. «Si un lien était établi, je saisirais un juge d'instruction pour homicide involontaire», a-t-il ajouté.

Le 22 janvier, un adolescent de 14 ans était décédé après un dîner pris la veille dans un restaurant Quick d'Avignon. L'ancien gérant de ce Quick est poursuivi pour «homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence, prévue par la loi ou le règlement».

(Avec AFP)






« protections » présidentielles en location (PPL°)

10/03/2011 17:12



« protections » présidentielles en location (PPL°)

(10/03/2011)

 

Devrons nous, comme en 2002, aller voter à reculons, munis de gants et de pince-nez et dans ce cas, qui pourra nous interdire ces « protections », si plus de 80% des électeurs le font afin d’éviter les miasmes nauséabonds émanant du marécage* politique.

Mais peut-être qu’alors les mécontents auront-ils moins de répugnance à voter « front républicain contre…. » qu’il n’y en eut en 2002 pour un président qui s’essaye désespérément, actuellement, de se dépêtrer des tentacules de la justice, à coup de tentatives « surprenantes », car il est, de bien entendu, en tant que premier français ou ex, au dessus des lois !

 

A trop vouloir chasser sur les chasses réservées et donc privées et gardées des autres, la souris n’a accouché que d’un Léviathan.

 

Que n’a-t-on fait, au nom de la soi-disant « insécurité »** (qui n’a de routière, que le qualificatif présidentiel), qui n’en est devenue que plus insécure.

De « cheval de bataille » et de la série des « fondamentaux »,  la voici devenue « cheval de Troie », dérision et point de détail de l’Histoire.

A trop vouloir faire le bœuf on s‘éclate, disait la Fontaine!

 

  • FN 23%
  • PS 21%
  • UMP 21%

 

Peut-on lire selon un des nombreux sondages qui vont ponctuer la longue marche triomphale vers les présidentielles.

Lire les pourcentages au filtre des exprimés, car ces sondages n’indiquent pas les volontés d’abstentions et de votes blancs (comme d’habitude, le corps électoral majoritaire des 60% n’est nullement pris en compte)

 

Au secours ;

 

  • Musulmans, Athées, Incroyants, Chrétiens, Juifs
  • Poètes et paysans, ouvriers, mineurs, partisans c’est l’alarme
  • Nantis, pauvres et entre les deux (s’ils existent encore)
  • Inclus et exclus
  • SDF et ADF (Avec Domiciles Fixes)

 

Il a besoin de vous !

Promis, juré craché, Ka(r)cher  qui s’en dédit, après il s’occupera de vous comme il l’a fait depuis 2007, avec plus ou moins de bonheur selon le côté ou vous êtes.

Chiche, si tous ensemble, pour une fois, nous nous donnions la main……… pour le même but :

  • France – Islande : 1 à 1 - résultat des "révolutions - pacifiques"
  • France – Magreb : 3 à 3 (mais en une seule fois) - résultat des "révolutions - sanguines"

 

En fin de compte, « l’identité nationale » et les « flux migratoires » auront joué leur rôle de reflux.

Et voici ce qui arrive quand on croit incarner la France avec seulement  25,74 % des électeurs, au plus fort de sa popularité (résultat du 1er tour des présidentielles de 2007) et que l’on se prend pour la France (de Gaulle ne représentait que 37,45 % des Français au 1er tour, au plus fort de son désamour en 1965)

 

La liste des « réussites » devient longue, avec entre autres :

 

  • soirée du Fouquet’s
  • auto – augmentation de salaire, avant que d’exiger de la rigueur de la part d’autrui
  • déni de la souveraineté du Peuple de 2005 (an nom du traité de Lisbonne imposé)
  • Modification irrespectueuse de la Constitution (non respect d’un vote du congrés dans le tour de passe – passe des Sénatoriales….)
  • Attribution de rentes et de situations aux nantis, bailleurs de fonds du 1er cercle et soutiens politiques
  • Déshabillage des Pauvres pour habiller vos riches
  • Equipement luxueux d’un avion « air force One » pour copier les plus grands
  • Slogans « cu-cu » inapplicables et inappliqués
  • Autocratie sans mesure, à l’encontre des valeurs républicaines
  • Refus d’occuper la place et la sphère impartis à la fonction présidentielle

 

D’aucuns disent ou ont dit, à tort ou à raison, « après moi le chaos », ici, pour nous et maintenant c’est « avec lui, le chaos » et avec quelle douleur aurons nous à nous séparer dudit chaos !

 

Il est malvenu de parler de vote sanction.

Le seul que je connaisse, à ce jour, n’est pas le « vote contre » (c’est ce qui se pratique depuis environ 40 ans et qui démontre l’immobilisme actuel), aussi « aveugle » et dangereux que le « vote pour » (puisqu’il n’y a plus de programmes cohérents, mais uniquement de la réclame a faire consommer le produit vulgaire qu’est devenue l’élection).

Le seul que je connaisse est le « vote blanc ».

Certes il n’est pas pris en compte, mais il compte pour le Peuple qui n’a que ce moyen pour enrayer le déclin qu’il connaît en se déclarant officiellement « non complice », direct et/ou indirect du déclin qui se dessine et est déjà engagé

Cette étape est l’ultime avant le « vote-révolution à la Libyenne »….

Vous pouvez déjà la mettre en pratique au cours des cantonales qui sont à portée de bulletins au cours de ce mois de Mars 2011

 

Imaginez un peu que les abstentionnistes et les mécontents de droite, décident, pour ne pas se déjuger d’avoir le courage de venir dire « NON » dans les urnes…..

 

Certes l’élection aura lieu avec un vainqueur, mais qui cette fois ne sera que le résultat de son clan à 20 – 25% et plus personne ne pourra dire qu’il a la légitimité des Français.

(La légitimité correspond au moins à 50% des Français et non des 50% Français s’étant exprimés).

Avant que de décider que c’est nul (et non blanc) essayez au moins une fois et vous serez surpris de ce que vous obtiendrez ensuite.

Mais pour savoir voter blanc, il faut vous renseigner sur le mode opératoire qui est loin d’être explicite (ici via la fiche contact ou via les organismes officiels, mais certainement pas auprès d’élus cumulards ou non de mandats….)

 

Citoyen que risquez vous à vous hasarder, pour une fois, sur la voie du courage de dire « NON » ?

 

Croyez vous sincèrement que voter pour les autres et encore plus pour les « marginaux » surtout carriéristes*** arrangera la situation de la France ?

Croyez vous sincèrement que les autres vont abroger toutes les lois liberticides et attentatoires au bien être du Peuple, parce qu’ils sont autres ?

Le croire c’est être victime d’une grande naïveté.

Notez que la moyenne obtenue dans les sondages indique :

  • Bayrou (Modem – DvD) 7,33%
  • Joly (E.E – Gauche) 7%
  • De Villepin ( DvD) 5,33%
  • Besancenot (NPA – Gauche) 6%
  • Melenchon (PdG – Gauche) 6,33%
  • Artaud (LO – Gauche) 1%
  • Dupont Aignan ( DvD) 1%
  • Morin (NC – transfuge de l’UDF de Bayrou entre les 2 tours de 2007 – DvD) 1%

 

(DvD voulant dire divers droite)

 

De Villepin, Morin ont à faire payer cher à Sarkozy, leurs évictions et que va faire la MAM évincée (pour cause de virée « politico business tunisienne » en pleine crise) et mal aimée par Sarkozy risque d’entrer en scène pour imposer certaines choses et régler de lourds contentieux (dame c’est que l’on empêche papa de faire du business à plus de 90 ans – un comble dans une politique de libéralisme sauvage).

Ce qui est sur c’est que ces « petits » vont négocier dur, leurs avantages, pour des ralliements au second tour, monnayables par des tours de passe – passe lors du 3éme tour des présidentielles que sont les législatives et où les comptes se soldent.

Pensez vous que dans cette phase de préparation aux présidentielles, les décisions prises actuellement le soient pour le seul profit de la France et des Français ?

Allez vous le cautionner par vos votes (droite – gauches ou autres, pour en revenir au « tout sauf …. » au 2nd tour) !

 

Et si vous vous laissiez inspirer par l’exemple de la Révolution Islandaise de Novembre 2010 (voir sur Google à « Révolution Islandaise » et demander à l’Ambassade : 01.44.17.32.85 – 52 Ave V.Hugo – 75116 Paris M° V.Hugo)

 

 

 

Kelly-Eric Guillon

 

 

            ° PPL, autre signification : Proposition de loi émanant des parlementaires

              PJL voulant dire Projet de loi, émanant du gouvernement ou de l’Elysée

 

* voir la signification hongroise de ce terme dans « wikipédia » au nom de « sarkozy » .             Que n’avions nous su cela avant, cela nous eut évité bien des drames !

 

** la lutte contre l’insécurité (routière) a certes épargné quelques vies, mais où sont comptabilisées les morts liées aux conditions de vie inhumaines imposées depuis 2007 (agriculteurs, France Télécom et autres inconnus).

Mais cette insécurité n’est pas celle que redoutaient les Français.

 

*** et qui n’ont rien à faire de la Grandeur de la France, si ce n’est qu’elle serve leur propre grandeur. Ils ont tous étés complices à divers moments de la situation actuelle, par leurs élaborations de lois et mesures et par leurs appartenance à la fameuse discipline de vote.

Qui a voté la ratification du traité de Lisbonne ?

Croyez vous que ce ne soit que l’UMP ?






Au plaisir anglo-saxon de balkaniser ...Le scénario yougoslave pour la Libye

10/03/2011 06:34



Le scénario yougoslave pour la Libye

Dossier: Manifestations anti-Kadhafi en Libye

Le scénario yougoslave pour la Libye
13:02 05/03/2011
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

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Multimédia

Le président américain Barack Obama a enfin annoncé qu’il n’excluait aucun scénario de règlement du problème libyen, politique ou militaire. C’est la première fois que la Maison Blanche le déclare aussi directement.

Hélas, l’opposition n’arrive pas à renverser rapidement Mouammar Kadhafi et à faire la révolution en limitant le nombre de victimes. On assiste certainement au recours à la tactique visant à faire fuir Kadhafi en exerçant sur lui une pression de l’extérieur et de l’intérieur. En recourant à la diplomatie, aux sanctions et aux moyens militaires. La diplomatie et les sanctions ont déjà été utilisées. Désormais, l'utilisation de l’arsenal des moyens militaires apparaît également comme une solution.

"Intervention libérale"

Auparavant, on aurait appelé cela la "diplomatie de la canonnière", mais aujourd’hui cette expression ne convient plus tout à fait. On s’est souvenu du terme "interventionnisme libéral." Et tout commence à rappeler le "schéma yougoslave." On semble revivre les bombardements de 1999.

Et même les "instruments" sont parfaitement identiques. Même les navires. Même le mois coïncide: les bombardements de la Yougoslavie par les Etats-Unis et l’OTAN ont commencé le 24 mars. Il ne reste plus qu’à attendre la création d’une zone d’exclusion dans l’espace aérien de la Libye (ce qui a été fait à l’égard de la Yougoslavie).

Les consultations à l’ONU se tiennent tous les jours et des événements surprenants peuvent être observés dans cette "arène." On a bien sûr le droit de haïr Kadhafi de toutes ses forces (ou en tous cas ne pas apprécier le dictateur à demi-fou), mais au sein de l’ONU on assiste à des débordements étranges, la hâte et la perfidie. Par exemple, le procureur général de la Cour pénale internationale pénale, l’Espagnol Luis Moreno-Ocampo a annoncé le 3 mars que la Cour a "pris bonne note" du cas Kadhafi et de ses fils, et qu’elle ouvrait une information judiciaire sur l’éventuel violation des droits de l’homme. Formellement, il a raison: le 26 février la Conseil de sécurité des Nations Unies a ordonné l’enquête. Etant donné que la Libye n’est pas signataire du Statut de Rome de la Cour, seul le Conseil de sécurité peut autoriser ce genre de démarche.

Le plus intéressant est que la résolution a été approuvée à l’unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité, dont trois membres permanents: les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Les Etats-Unis et la Russie n’ont pas ratifié le Statut de Rome, ne reconnaissent pas sa juridiction et, par conséquent, ne font pas juridiquement partie des membres du Statut. Ils émettent des réserves concernant le droit de la Cour de juger leurs citoyens. Quant à la Chine, elle ne reconnaît pas la Cour du tout. Les Américains ont même insisté pour que la résolution comporte une clause stipulant que leurs citoyens ne sont pas soumis à la juridiction de la Cour. Au cas où ils devraient débarquer en Libye avec une mission militaro-humanitaire. Ce n’est plus de la perfidie, c’est de l’hypocrisie pure et dure: on juge tout le monde, mais on ne peut pas nous juger.

Les forces d'intervention en Libye sont pratiquement prêtes

Depuis la fin de la première semaine de février, une importante concentration militaire des Etats-Unis et de l’OTAN s’est formée au large des côtes libyennes. Le porte-hélicoptère d’assaut américain USS Kearsarge, le bâtiment de débarquement USS Ponce et le sous-marin nucléaire USS Scranton ont déjà traversé le canal de Suez et sont arrivés le 4 mars dans le golfe de Syrte. Tous font partie du groupe de débarquement méditerranéen de l’unité tactique de la marine américaine sous le commandement du porte-avions USS Enterprise. Ce dernier se trouve actuellement en mission au Nord de la mer Rouge. La Libye est à portée immédiate.

Seules la Russie et la Chine se prononcent ouvertement contre l’intervention militaire. Les autres membres du Conseil de sécurité possédant le droit de veto "n’excluent aucun scénario", mais reconnaissent que la sanction de l’ONU est nécessaire pour intervenir.

Les déclarations sur la nécessité de l’accord du Conseil de sécurité pour l’intervention militaire est une sorte de mantras à l’ONU qui précèdent une rupture décisive avec les normes du droit international.

Et cela ressemble également à tout ce qui a précédé l’opération en Yougoslavie Force alliée, selon la codification OTAN, ou Ange miséricordieux, selon la codification américaine. Au printemps 1999, la Russie et la Chine ont bloqué la sanction de l’intervention militaire contre la Yougoslavie. L’OTAN a commencé les bombardements sans aucune autorisation, en violant la Charte des Nations Unies, en n’obéissant qu’à ses propres Statuts. Et de toute manière ces Statuts ont reçu une interprétation tellement "large", que toute ingérence peut désormais se faire car tel est le bon plaisir des pays membres. Le fait est que la Yougoslavie n’avait attaqué aucun pays de l’OTAN, et la situation dans le pays ne présentait aucun danger pour l’Alliance. D’ailleurs, la décision de bombarder a également été prise par un président démocrate, Bill Clinton, et non pas par un républicain sanguinaire. Les mauvaises langues affirment toujours que la "pacification yougoslave" était nécessaire pour détourner l’attention de l’opinion publique des Etats-Unis du scandale lié à Monica Lewinsky, au mensonge du président au Congrès et à la perspective de sa destitution.

Ce n’est pas le cas de Barack Obama. Au contraire, il a déjà deux guerres "sur le dos", et n’en a pas besoin d’une troisième. Mais la pression exercée sur la Libye, visant à faire fuir Kadhafi, ne constitue pas une menace de troisième guerre. Kadhafi a tellement épuisé ses propres ressources que seules les forces dépendant désespérément du régime le soutiennent.

Par contre, Barack Obama pourrait devoir faire face à un problème plus grave que le Kosovo: l’augmentation des prix du pétrole menace déjà de stopper le rétablissement économique et, par conséquent, de réduire considérablement ses chances d’être réélu l’année prochaine. On ne plaisante pas avec ce genre de choses.

Encore un peu de sang et ça ira

Pour l’instant la concentration des bâtiments de guerre au large de la Libye est une simple démonstration de force, un moyen de pression. Toute guerre ou intervention nécessite des raisons. Ou des prétextes. La guerre en Afghanistan avait une très bonne raison: les attentats du 11 septembre 2001 à New York. George W. Bush n’avait qu’une seule solution: l’invasion. La guerre en Irak n’avait aucune raison valable, mais le prétexte a été fabriqué: il s'agissait de la prétendue création par Saddam Hussein d'armes de destruction massive. Il s’est avéré que c’était un mensonge du début jusqu’à la fin.

L’invasion de la Libye n’a aucune justification juridique internationale. Pour l’instant.

Mais les actions de Kadhafi pourraient donner des raisons de le faire. Personne ne parle pour le moment d’intervention militaire. Mais nul ne nie sa probabilité. Les déclarations du type "il est trop tôt pour parler des actions militaires" sont accompagnées par le refrain disant que si l’effusion de sang continue, rien ne peut être exclu. Cela ressemble à "encore un peu de sang et on ne se retiendra plus."

Des communiqués en provenance de la Libye parlent déjà de "l’offensive des forces fidèles à Kadhafi" contre les villes rebelles à l’Est du pays et des centaines de morts.

Il faut "pousser" Kadhafi encore un peu à réprimer les villes révoltées, et il y aura suffisamment de sang pour l’invasion. Les congressistes américains républicains exigent directement l’intervention.

Les préparatifs actuels en mer Méditerranée ne sont pas un simple "redéploiement des forces" de la marine américaine juste au cas où. Les préparations militaires ont toujours une certaine "masse critique", une limite, au-delà de laquelle les actions sont inévitables.

Les composantes matérielle et financière sont pratiquement prêtes pour franchir cette limite. Les navires qui mouillent au large des côtes libyennes ne sont pas des boîtes d’allumettes. Le porte-hélicoptère USS Kearsarge est l’un des plus grands bâtiments de débarquement d’attaque de cette classe, ayant un déplacement d’eau de 40.000 tonnes et une longueur de 253 mètres. Il embarque à son bord plusieurs dizaines d’hélicoptères, de missiles, d’engins de débarquement, plus de 2.000 fantassins de marine. Qu’il soit dit en passant, c’est le même Kearsarge qui en 1999 opérait près des côtes yougoslaves, débarquait les troupes de marines, de renseignement et de sabotage. Les premières forces américaines qui ont touché le sol yougoslave ont été débarquées par ce bâtiment. Le bâtiment de débarquement USS Ponce, ayant un déplacement d’eau de 17.000 tonnes, a également participé à l’opération en Yougoslavie. De même que le sous-marin nucléaire USS Scranton. Ces classes d’engins sont dotées de missiles de croisière, mais le plus important, ils sont spécialement adaptés pour des missions secrètes de débarquement et de sabotage près des côtes de l’ennemi.

Les bombardements de la Yougoslavie en 1999 n’étaient pas conduits seulement par des porte-avions (à l’époque l’USS Theodore Roosevelt), mais également par les bases aériennes italiennes et françaises et les porte-avions français et britanniques. Et toute cette "armada" est aujourd’hui bien plus proche de la Libye que de la Yougoslavie de l’époque.

D’ailleurs, Londres a déjà annoncé qu’il envoyait pour le sauvetage d’environ 20 pétroliers britanniques, coincés quelque part au Sud-Est de la Libye, des unités de la force spéciale SAS. C’est l’équivalent du Navy Seals américains ou de l’unité Alpha russe.


Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti

http://fr.rian.ru/discussion/20110305/188780082.html






Fès ,une plate-forme principale pour les opérations mafieuses de trafic de drogue?L’équation du crime organisé

10/03/2011 06:28



Décryptage : L’équation du crime organisé

Fès est en train de se transformer en plate-forme du trafic de drogue tant à l’échelle nationale qu’internationale.


Il y a quelques jours, une source douanière annonçait «la saisie de 30.000 comprimés psychotropes au niveau du centre Douiet près de Fès». Le communiqué des services douaniers précisait que la drogue saisie, qui a « une valeur marchande de près de 300.000 DH», a été découverte «à bord d’un véhicule léger par une brigade relevant de la direction douanière de Fès» et que «le conducteur du véhicule a réussi à prendre la fuite». L’information qui, à première vue, relèverait du fait-divers ordinaire, est, en fait, une nouvelle preuve de la transformation de la ville de Fès en une plate-forme principale pour les opérations mafieuses de trafic de drogue d’envergure nationale et internationale. Qu’il s’agisse de drogues dures, de cannabis ou de comprimés psychotropes, Fès est devenue une sorte de base-arrière de dépôt, de stockage et d’exportation vers les autres villes du Royaume ou vers l’Europe. Selon les spécialistes, cette situation s’explique, entre autres, par la situation dégradée de la sécurité dans la capitale spirituelle du Royaume. Une situation qui ne fait que s’empirer obéissant à une équation fondamentale connue des experts du crime organisé: «insécurité = moins d’investissement» et «moins d’investissement = plus de chômeurs» et «plus de chômeurs = plus d’insécurité». Cette situation, quand elle s’installe dans une ville, conduit à une aggravation permanente et continuelle de la situation sécuritaire dans son sens le plus large. Il s’agit d’un trou noir qui absorbe tout autour de lui et qui finit par faire d’un espace urbain une sorte de forteresse du crime organisé où finissent par disparaître tous les aspects civilisés et modernes de la vie urbaine comme les activités culturelles, les manifestations sportives, l’exercice honnête de la politique, l’expression libre des opinions, etc. Car, dès que les organisations mafieuses investissent un espace urbain, elles étendent leurs tentacules à tous les aspects de la vie quotidienne des citoyens afin de maîtriser et monopoliser l’espace dans lequel elles évoluent. Et les statistiques publiées par les services douaniers de la capitale spirituelle révèlent que l’activité est en train de croître dans cette région. Ainsi, si la douane a saisi 15,649 tonnes de stupéfiants en 2009, elle en a saisi 32,6 tonnes en 2010. Sans oublier, évidemment, les quantités de drogue saisies dans les différents ports du Royaume et qui, après enquête, s’avèrent avoir été emballées à Fès. Cette situation est de nature à sonner l’alarme quant au risque de voir la capitale spirituelle se transformer en forteresse des réseaux mafieux opérant entre le nord et le Sud pour le cannabis, entre l’est et l’ouest du pays pour le trafic des psychotropes émanant de l’Algérie, et entre le sud et le nord, comme plate-forme d’escale du trafic des drogues dures acheminées depuis les pays sahélo-sahariens à destination de l’Europe.
Le 18-01-2011 à 09:36
Par : Omar DAHBI
http://www.aujourdhui.ma/aufildesjours-details80353.html





Entre Chirac et Sarkozy, la haine... du partage des commissions par Morice sur Agoravox

10/03/2011 06:25



Entre Chirac et Sarkozy, la haine... du partage des commissions

Il est évident que sous les sourires de circonstance, on a affaire avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy à deux bêtes politiques prêtes à tout pour y arriver. L'un a trahi le gaullisme pour y parvenir, l'autre a fait un hold-up organisé avec quelques députés pour s'emparer du parti du premier. Entre les deux, ce n'est pas le parfait amour, loin de là. Pour la bonne et simple raison que nos deux utilisateurs de fauteuil présidentiel se sont écharpés à plusieurs reprises sur des histoires de gros sous. En France, c'est comme aux Etats-Unis désormais : pour faire campagne présidentielle, il faut de l'argent. Beaucoup d'argent. Si Jean-Marie LePen avait trouvé un moyen efficace de s'en procurer (tenir la main d'un mourant et lui faire signer sept versions successives de l'héritage, chacune l'avantageant davantage !), nos deux lascars ont dû faire preuve d'imagination pour remplir leurs caisses de campagne. Retour sur un de ces épisodes particuliers de cette rivalité toute financière entre les deux hommes...

 La "méthode Chirac", en politique, a fait des émules évidents en la personne de Sarkozy : trahir ses propres troupes, faire des coups d'état au sein même de son parti... et le financer de façon douteuse, voilà qui résume la carrière du précédent président, mais aussi celle de son successeur. Chirac, on l'a dit, avait berné l'UDR de Chaban et avait réussi surtout à partir avec la caisse de son parti. C'est aussi Chirac qui avait commencé à tisser des liens avec Khadafi et même Saddam Hussein : tout le monde se souvient de cette photo des deux protagonistes visitant Cadarache. Derrière les contrats, il y avait Dassault et ses avions : des Mirages F1 que les deux pays achèteront (pour Khadafi, la France venait juste de finir de les retaper- un contrat de "refurb" signé par Michèle Alliot Marie, chiraquienne en diable- quand ils se sont échappés vers Malte). Des avions, c'est-à-dire des sommes énormes à dépenser et des commissions a verser à la clé ! Au départ, Saddam commendera 16 F1EQ et 4 F1BQ, mais les fournitures finales se chiffreront à 90 appareils, plus 25 autres ajoutés en 1985. Le premier exemplaire avait été livré le 29 janvier 1981, et donc avant l'élection de Mitterrand du 10 mai : là c'était Giscard qui remplissait sa tirelire, cette fois sans De Broglie (voir l'épisode précédent) 

La leçon a bien été retenue par son successeur. Le gag, en effet, c'est que 30 ans après, tenez vous bien, la France vient juste de reproposer les mêmes Mirages à l'Irak... (on a la bonne méthode, il paraît, pour convaincre les acheteurs !) et devinez qui en a fait la déclaration officielle ? Vous avez deviné, c'est notre "slipocrate" comme l'a moqué le Canard Enchaîné, le "petit arabe" de Sarkozy (qui le surnomme ainsi paraît-il !) : l'ineffable Boris Boillon ! "l'Irak doit protéger sa souveraineté et pour ce faire, la France a proposé de vendre 18 Mirage F1 rétrofités qui peuvent être livrés dès la fin 2011 et immédiatement opérationnels, car beaucoup de pilotes irakiens ont été entraînés dans le passé sur ce type d'appareil", avait-il dit sans sourciller du haut de sa morgue bien connue. Le prix annoncé étant d'un milliard de dollars. "Ce prix modeste n'obèrera pas la capacité financière de Bagdad d'acheter des F-16 américains (...). Cette vente s'inscrit dans la cadre d'une proposition sur un plan global militaire aérien que la France a soumis à ce pays". Boillon rêve éveillé, comme son président : le F1 qu'il annonce revient donc à 55 millions de dollars pièce. Les roumains, dernièrement, ont acheté leurs F-16 (d'occasion) pour 1 milliard aussi, mais pour 6 appareils de plus ! Les américains annoncent leurs Hornets aux brésiliens à 5,7 milliards contre 6,2 pour le Rafale...et de toute façon ; ce n'est pas pour cette année ! Et les irakiens, leurs Mirages, ils les ont déjà payés !

Car ce qu'avait oublié aussi Boillon, qui ne doit pas suivre de très près les événements historiques, c'est que suite à l'embargo décrété, tous les Mirages n'avaient pas été livrés : les 25 derniers n'avaient tout simplement pas été fournis. Mais avaient été cependant dûment payés par l'Irak... qui, en février 2010, réclamait tout simplement... leur livraison : le "slipocrate" a-t-il tenté de présenter les choses autrement en parlant de vente, alors qu'il s'agirait en quelque sorte d'une.... restitution ? Et Boillon sait-il au moins où sont passés les 651 millions d'euros qu'avaient versé les irakiens  ? Son mentor doit le savoir, lui.... Le ministre de la défense du moment était alors Robert Galley, mari de la fille du maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, qui deviendra ensuite, comme par hasard... trésorier du RPR fondé par Jacques Chirac ! Des irakiens qui avaient hérité aussi de cinq Super Etendards lanceurs d'Exocet, vus ici à Landivisiau en 1983, et fournis ("prêtés") cette fois par le gouvernement de Mitterand sous le nom de code d'opération "Sucre". Un de ces engins attaquera un navire américain, l'USS Stark, ou plus exactement un Falcon 50 spécialement modifié par Dassault (avec un radar Cyrano IV à bord) pour en emporter deux Exocets, les pilotes irakiens semblant avoir du mal à maîtriser l'Etendard. Plusieurs tankers ; dont le grec, Filikon L, feront aussi les frais d'une attaque, cette fois à l'Etendard, ravitaillé en vol par un Mirage F1 EQ-5, nouvellement arrivé, équipé du même radar que le Falcon (et du même nez !) qui tirera lui-même les missiles après (*) ! 

Le parti de Jacques Chirac s'est donc ainsi financé, mais aussi avec d'autres moyens encore. Chaque parti ayant sa méthode particulière, dénoncée bien entendu à chaque occasion par le parti concurrent. Laissons donc le chroniqueur mondain Eric Zemmour (et oui, il n'a pas été que polémiste raciste !) raconter la méthode, après avoir cité les diamants de Bokassa et l'affaire Urba : "Le RPR connaîtra la même mésaventure avec l’affaire Poullain, promoteur immobilier du quartier de la Défense. Les chiraquiens ont toujours soupçonné le ministre du Budget d’Edouard Balladur en 1993, un certain Nicolas Sarkozy, d’avoir transmis le dossier au parquet de Créteil, pour ruiner les chances présidentielles du président du RPR, Jacques Chirac. Mais la machine s’emballera. Pasqua, passé dans le camp balladurien, sera atteint. Il tentera de se défendre en intimidant le juge. C’est l’affaire Schuller-Maréchal. Qui se retournera contre Balladur. Pendant que Bernadette Chirac elle-même sera atteinte par une affaire de revente de terrains à la mairie de Paris. Où les chiraquiens voient encore la main de Sarkozy". Bref, en 1994, le ton est sérieusement monté entre les deux rivaux... qui utilisent les mêmes procédés, et tentent de se détruire mutuellement : un gâteau qui se réduit avec les nouvelles lois à venir sur le financement des partis, et les parts deviennent plus difficiles à conquérir. Un gâteau qui offre encore des "frais de bouche" assez conséquents à un Jacques Chirac, comme le révèle le Canard Enchaîné, devenu plus tard un livre signé Alain Riou : "14 millions de francs de "frais de bouche" dépensés par les époux Chirac de 1987 à 1995 dans leur logement de fonction", ce n'est pas rien... payé par le contribuable parisien ! L'affaire sera enterrée en 2005. Pour prescription !

Un gâteau qui pour Chirac demeure en effet suffisamment vaste : "Du temps de Chirac, dans les années 1980 et jusqu'au début des années 1990, la Ville de Paris présentait un budget excédentaire d'un milliard de Francs par an. Un milliard. C'était un milliard d'argent de poche pour le maire Chirac, et comme celui-ci est d'un naturel empathique, il n'hésitait pas à en faire profiter des quantités de gens : électeurs de Corrèze, journalistes, réseaux divers, barbouzes de tous échelons, communautés, fils de, cadres sportifs, trouvaient des emplois pas toujours douteux auprès de la Ville," peut-on lire ici-même. Un gâteau qui continue à être exploité par l'adversaire, selon les méthodes débutées par De Broglie (voir notre épisode précédent). Le gouvernement d'Edouard Balladur, sous la cohabitation, donc, réusissant à conclure des contrats militaires juteux, le principe des commissions, que le gouvernement précédent a utilisé avec les Frégates de Taïwan, et où beaucoup de morts on jonché l'enquête qui a suivi leur conclusion, le même procédé dit de "rétro-commission". Pour résumer, on accorde à des intermédiaires bien placés de juteuses commissions, qui acceptent en retour d'en verser une partie à celui qui est à l'origine du contrat. Or depuis la loi du 29 septembre 2000, il est interdit aux sociétés françaises de verser des commissions à des agents publics étrangers pour les inciter à signer des contrats, de telles pratiques étant alors automatiquement assimilées à de la corruption pure et simple. Et l'enquête à démontré que les paiements, notamment à la société Heine, qui a servi d'écran, se sont étalés jusque 2004 au moins. Et le dernier sous-marin ; construit lui aussi sur place (seul le premier a été construit en France), a été livré... en 2008 seulement !

Sous Balladur, on ne va pas y aller de main morte, avec cette méthode de mafieux. Les ventes de sous-marins au Pakistan rapportent, visiblement. Les trois sous-marins de type « Agosta » vendus sont réglés par un montant total de 5 415 millions de francs de l'époque (826 M€), via l'accord conclu le 21 septembre 1994 (**), avec à la clé des paiements en sous-main :  "tous les trois jours environ, j'allais déposer de l'argent en liquide, dans une mallette, au Crédit du Nord », raconte dimanche au Parisien un ancien membre de l'association de financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, entendu comme témoin dans l'enquête sur l'affaire Karachi.« En tout, entre le 13 mars et le 24 avril, j'ai dû procéder à 22 dépôts (...) cela pouvait aller de 100.000 à 500.000 F maximum (15.000 à 75.000 euros environ) car la mallette ne pouvait pas contenir plus », se souvient Alexandre Galdin, 43 ans, entendu le 25 février par le juge Renaud van Ruymbeke"nous dit la presseDerrière le contrat il y a "l'activisme" d'un François Léotard, raconte Jean Guisnel, lui aussi journaliste au Point.

L'enjeu ne porte pas que sur les sous-marins. Deux autres contrats seront signés, dont celui, "abracadabrantesque", pour l'achat de drones israéliens, des RQ-5 Hunter acheté à Israel Aircraft Industries (IAI). L'engin, qui a volé pour la première fois en février 1994 sera une catastrophe en opérations : plusieurs (7 exactement) seront perdus lors de crashs.  Sa maintenance est un cauchemar : toutes les 25 heures de vol il est bon pour la révision complète et ses deux moteurs, au départ des Moto Guzzi bicylindres, ne tiennent qu'une centaine d'heures maxi ! (***). La bagatelle de 62 engins, pourtant construits et achetés par les Etats-Unis, resteront cloués définitivement au sol : personne n'en voulait plus. On a ressortira quelques uns pourtant pour le Kosovo, où trois seront abattus par des missiles Strella. Un achat donc plutôt... étrange (sa chaîne de production sera arrêtée dès 1996, soit trois ans AVANT son arrivée en France, qui reçoit donc ceux qui avaient été mis sous cocons comme invendus !) : "Les drones Hunter étaient destinés à la toute nouvelle Direction du renseignement militaire (DRM), mais celle-ci se montrera pour le moins réticente en raison des très médiocres qualités de l’engin. Quatre appareils seront finalement acquis, par l’entremise d’un agent à la fois bien introduit en Israël et très en vue sur la place de Paris, où il exerce alors le noble métier d’éditeur. Les drones arriveront en France en 1999, sans jamais quitter leur affectation au Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, sinon pour effectuer quelques missions au-dessus du Kosovo, en 1999, et lors du G7 d’Évian en 2003," nous explique Guisnel, qui ajoute, non sans malice : "curieusement, au moment même où la France procédait à l’acquisition de ces engins israéliens, la société Sagem vendait des drones SDTI (Système de drone tactique intérimaire) aux Pays-Bas, sous la marque commerciale Sperwer. Une telle démarche, consistant à acheter des drones en Israël tout en exportant simultanément des engins de fabrication nationale, aux capacités certes différentes mais que les armées françaises n’avaient alors pas acquis, a beaucoup intrigué. Certaines sources militaires françaises évoquaient à l’époque des « intérêts commerciaux personnels de politiques » dans cette affaire. Sans plus de détails, comme souvent." Bref, le contribuable français, via François Léotard, va acheter des engins dont il n'a nul besoin et qui ne serviront jamais... à part de renflouer via des commissions versées le parti du commanditaire... pour ce qui est du troisième contrat, bien plus juteux encore, je vous en parlerai plus tard, si vous le voulez bien....

Pour les commissions liées aux drones ou aux sous-marins, les paiements se font évidemment en liquide, pour éviter qu'on ne remonte vers l'origine en cas d'enquête. Une banque a nécessairement blanchi quelque part le versement initial : l'une de celles située dans les multiples paradis fiscaux qu'avait dégotté... Jacques Chirac, les deux groupes ne cessant de s'imiter a-t-on dit. Pour Karachi, ce sera dans l'île de Man. "Ce matin-là, quand je suis arrivé au siège de l’association à 9 heures, nos bureaux étaient recouverts de dizaines de hautes piles de billets de 500 F. Un spectacle incroyable. J’étais stupéfait. « Qu’est-ce que c’est ? », ai-je demandé. La réponse qu’on m’a faite, en substance, c’était : « Ne pose pas de questions. » Et je n’en ai pas posé." Ah, ne rien demander sur cette accumulation de petites coupures : c'est mafieux, comme état d'esprit en fait. Une mafia qui s'étendait à du beau linge, pourtant : au 84, rue de Grenelle en effet, siège de campagne de l'opposant à Chirac, "tous les ministres du gouvernement Balladur y disposaient d’un bureau, le plus souvent occupé par un homme de confiance. On croisait Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, Brice Hortefeux, Frédéric Lefebvre, Michel Barnier, François Fillon, François Léotard, Michel Giraud… " Bref, les mêmes qu'aujourd'hui au pouvoir ! On comprend soudain beaucoup mieux l'acharnement véritable d'un Nicolas Sarkozy a vouloir à tout prix se transformer en VRP de l'armement ! "Le rapport de synthèse de la police luxembourgeoise, daté du 19 janvier 2010, fait également état du rôle central de Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et bientôt chef de campagne d'Edouard Balladur, dans la constitution et la gestion de la société Heine..."nous avait dit la presse  : en somme, il n'a rien perdu de ses (vilaines) habitudes, la société Heine ayant servi visiblement d'écran aux divers transferts d'argent liés au contrat de Karachi.

N'en jetez plus, ils sont tous passés, et ont donc tous vu les billets s'accumuler ! « Je pensais alors qu'il s'agissait de fonds secrets de Matignon. Tout le monde, au QG, le subodorait », dit-il. « Même si nous n'en parlions pas à l'époque, la thèse selon laquelle cet argent liquide pourrait provenir de rétrocommissions liées aux contrats d'armement me paraît également plausible. En tout cas, elle doit être explorée », poursuit le candide Alexandre Galdin, le fameux porteur de valises. Là c'est pire encore : le gars qui allait déposer les liasses pensait que c'était le gouvernement de l'époque qui payait sa propre campagne avec les fonds... de l'Etat ! Et il n'y trouvait rien à redire... Chirac ayant déjà puisé avant dans le même coffre... Mais cette fois on est en face de sommes qui vont devenir astronomiques : "Le 26 avril 1995, le volume d'argent (déposé à la banque) était tel que ce n'est pas une mallette mais une valise en faux cuir marron, de très mauvais goût, que j'ai apportée à la banque", enfonce Galdin, évaluant à « peut-être 3 millions de francs, soit l'équivalent de six mallettes », le montant de ce dépôt". "Ce jour-là, le trésorier de la campagne Balladur, René Galy-Dejean, l'accompagnait, dit-il". Ah, là, ça devient difficile de nier la liaison entre les balladuriens et l'argent frais débarqué d'on ne sait où... depuis, René Galy-Dejean s'est retrouvé face à Jean-François Lamour, le parachuté de sa propre circonscription, et a même été viré de son parti pour ne pas l'avoir accepté de gaieté de cœur... qu'attend-il donc pour parler ? 79 ans, c'est l'âge de se lâcher, non ? Qu'il le vide donc, son sac !

Les commissions, ou les rétrocommissions, ça rapporte, mais surtout au rival de Chirac, qui décide donc un jour d'arrêter de verser dans l'autre sens les versements aux responsables pakistanais décisionnaires. Comme le souligne Hervé Gattégno, Chirac, à peine éélu (le 7 mai 1995), veut en effet alors faire payer durement leur trahison à Balladur, Sarkozy et Léotard. Il décide de s'attaquer au portefeuille du parti. En allant saboter ses revenus, tirés des contrats d'armement passés à l'étranger. Notamment le fameux contrat de 1994 avec les sous marins pakistanais. Résultat, les pakistanais se retrouvent privés de leurs propres commissions et cela provoque au final en représailles onze morts chez les ingénieurs français dépêchés pour monter là-bas l'un des fameux sous-marins. Onze sacrifiés, le 8 mai 2002, soit à peine quelques jours après la réélection de Chirac (du 5 mai), élection qui ruine leurs espoirs d'être payés un jour. A noter que comme aujourd'hui Khadafi, on citera Ben Laden comme responsable, via un de ses fameux enregistrements qui revendiquera l'attentat auquel il n'a en rien participé ! Demain, nous verrons que cette guerre interne au sein de la droite française et de l'ex parti gaulliste a continué bien après l'élection de Chirac, qui n'avait pas du tout apprécié la manne pakistanaise sur laquelle le parti de Balladur s'était assis. La guerre avait en effet continué bien après, avec des méthodes des pires gangsters existants, comme nous le verrons.

 

(*) "les Super Etendards portaient les numéros 64,65,66,67 et 68" semble-t-il, et ils attaqueront plusieurs autres pétroliers  : "le 27 mars 84 contre le - Filikon L - ( grec) Endommagé, le -27 mars 84 contre le -Hetan Ilho- coulé - le 25 avril 84 contre le -Safina al Arab- mis hors d'usage - le 27 avril 84 contre le -Sea Eagle- endommagé - le 14 Mai 84 contre le –Tabriz- endommagé -le 31 Mai 84 contre le –Atlanticos- coup au but - le 3 juin 84 contre le –Buyuk Hun- (Turc) mis hors d'usage - le 3 Juin 84 contre le –Giantkim- mis hors d'usage - le 3 Juin 84 contre le –Dashaki – coulé -le 12 Octobre 84 contre le –Sivand- mis hors d'usage - le 15 Octobre 84 contre le –Sivand- 2eme attaque et mis hors d'usage" note un forum. 

(**) la "COUR DE DISCIPLINE BUDGETAIRE ET FINANCIERE", Siégeant à la Cour des comptes, en audience publique le 28 octobre 2005 affirmera en prime que la vente était quasi déficitaire, en raison du nombre d'heures non prévues pour les construire ! Et condamnera des lampistes de la DCN à des sommes variant entre 4500 et 6000 euros, dérisoires au vu des sommes engagées par l'Etat !

(***) avec le MQ-5B de 2003, on passera à deux moteur Mercedes bicylindres qui permettront d'atteindre 75 heures entre révisions et 300 heures par bloc moteur.






Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt.

10/03/2011 06:21



Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi

Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 19:07

La brigade financière et des magistrats bordelais se sont rendus au siège du parti dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi

Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi. © Jacques Demarthon / AFP

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Source AFP

Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi par la brigade financière de la police judiciaire parisienne, accompagnée de magistrats de Bordeaux, dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt, a annoncé mercredi l'UMP, confirmant une information d'Europe 1. L'entourage du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a confirmé "une perquisition lundi 7 mars de 9 heures à 12 heures au siège national rue La Boétie effectuée par les juges de Bordeaux saisis dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Woerth-Bettencourt".

"Ils ont demandé à consulter nos archives et des pièces comptables qu'ils ont emportées et qui concernaient uniquement l'affaire Woerth-Bettencourt", a-t-on ajouté. "Ils ont essentiellement visité l'étage qui abrite les bureaux du service financier et le sous-sol pour les archives", a-t-on précisé.

Les différents dossiers de l'affaire Bettencourt ont été transférés le 17 novembre par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux, et six juges ont été désignés le 17 décembre pour les instruire. Dans plusieurs de ces dossiers, l'ancien ministre, qui n'est pour l'heure pas judiciairement mis en cause, est soupçonné de conflits d'intérêts et de financement politique illégal. Depuis le transfert, les enquêteurs, sous la direction des magistrats bordelais, ont mené plusieurs auditions et perquisitions, dont celle du domicile d'Éric Woerth. L'ancien conseiller pour la justice du président Sarkozy, Patrick Ouart, a également été interrogé comme témoin par la brigade financière.

http://www.lepoint.fr/societe/le-siege-de-l-ump-a-ete-perquisitionne-lundi-09-03-2011-1304487_23.php






Tragedia sfiorata nel Canale di Sicilia/ Lampedusa:Generale Pappalardo lascia l'amministrazione comunale

10/03/2011 06:17




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SUD THAILANDE – Comme un échec, le gouvernement admet une escalade de la violence

10/03/2011 06:13



En proie à une insurrection armée musulmane ayant fait plus de 4.400 morts depuis 2004, les trois provinces de l’extrême sud ont connu ces dernières semaines de nombreuses attaques, visant de plus en plus les enseignants et les moines. Le secrétaire du Conseil national de sécurité, Tawin Pleansri, reconnait là une escalade de la violence, sans pour autant détailler de solutions concrètes pour le futur

(Photo Thierry Falise)

Face à une augmentation du nombre d’attentats dans les trois provinces de l’extrême sud depuis le début de l’année, le secrétaire du Conseil national de sécurité Tawin Pleansri a reconnu une escalade de la violence de l’insurrection dans cette région à majorité musulmane. "Je reconnais que la violence est en hausse mais nos agents sont déterminés à travailler au mieux de leurs capacités pour trouver une solution". En trois mois, les provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, où l’état d’urgence a été prolongé de trois mois fin janvier, ont connu de nombreuses attaques considérées comme plus importantes qu’auparavant, a-t-il concédé. Ces déclarations interviennent environ deux semaines après la demande formulée par deux députés démocrates de limoger le chef de l’armée, pour ne pas avoir trouvé de solutions à cette crise qui embrase la région depuis 2004. Des groupuscules armés souhaitent plus de reconnaissance pour la différence culturelle de cette partie de la Thaïlande et une scission du pays. Plus de 4.400 personnes, bouddhistes et musulmans, ont trouvé la mort.
Les policiers et les militaires sont toujours dans la ligne de mire des insurgés. Le mode opératoire des attaques, lui, reste sensiblement identique : bombes en bordure de routes, voitures piégées, fusillades sur des personnes circulant en voiture ou à moto, etc.

Moines et professeurs devenus des "cibles prioritaires"
Les moines et les professeurs sont devenus maintenant des "cibles prioritaires" et les attaques ont plutôt lieu le matin ou le soir, selon le chef de l’armée Prayut Chan-O-Cha. Le gouvernement a beau avoir prolongé l’état d’urgence de trois mois, qui donne l’immunité aux  militaires et leur permet de détenir des suspects sans chef d'accusation, les violences continuent. "Le problème ne peut être résolu en quelques mois", s’est défendu le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban. Pour l’instant, Prayuth a promis d’envoyer des renforts aux 60.000 hommes déjà présents sur place. Quant aux moines bouddhistes, le Conseil de la Sangha de la province de Pattani leur a demandé hier de stopper pendant un mois l’aumône dans les trois districts de Yarang, Panare et Khok.

"Les musulmans n’enseignent pas l’insurrection"
A terme, le chef de l’armée a suggéré que les moines des trois provinces continuent de se déplacer escortés d’unités de sécurité ou que les fidèles viennent faire leurs offrandes à l’intérieur des temples. Le leader spirituel musulman, Chularajmontri Asis Pithakhumpol, a pour sa part tenu à rappeler que les violences s’intensifiaient toujours en début d’année, puis se calmaient. Il a par ailleurs déclaré que les musulmans de l’extrême sud n’enseignaient pas l’insurrection, en soulignant que les habitants de cette région avaient accumulé les déceptions et les frustrations depuis de nombreuses années.
P.B. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html avec AFP) mercredi 9 mars 2011

Une semaine sanglante
Lundi, la journée a été encore sanglante. Un policier retraité a été tué par balles avec sa nièce de 14 mois dans la province de Pattani (district de Panare) et un ancien ranger a perdu la vie de la même façon dans le district Thung Yang Daeng. A Narathiwat, une voiture piégée avec une charge de 50 kilos placée dans une bombe de gaz à cuisiner a visé une résidence pour policiers, blessant un officier et un passant. Samedi, un moine avait été tué et deux autres blessés dans la province de Pattani.


Lire aussi :
Notre article du 7 mars 2011, Un moine tué et deux autres blessés lors d'une attaque
Notre article 24 février 2011, Deux députés démocrates appellent à la démission du chef de l'armée
Notre article du 21 février 2011, 17 blessés dans un guet-apens tendu aux policiers à Narathiwat
Notre article du 14 février 2011, Incendie et 18 personnes blessées par une voiture piégée
Notre article du 4 février 2011, Cinq personnes tuées et trois blessées lors d'une attaque armée
Notre article du 2 février 2011, La dernière famille bouddhiste d'un village assassinée
Notre article du 26 janvier 2011, Neuf morts lors d'une explosion
Notre article du 21 janvier 2011, Quatre soldats tués lors d'une attaque de rebelles à Narathiwat
Notre article du 19 janvier 2011, L'état d'urgence prolongé de trois mois
Notre article du 17 janvier 2011, Un enseignant tué la veille de la Journée nationale des professeurs
Notre article du 13 janvier 2011, Quatre personnes tuées lors de fusillades






A l’heure des révolutions des peuples contre les régimes autoritaires et corrompus le motif de la guerre en Afghanistan devient obsolète

10/03/2011 06:10



  • Bonjour Malheureusement, un très bon article sur le fond et un constat d’évidence. De nouveaux éléments apportés sur le maintien ou le retrait d’une action dans ce pays. Janmary
    Janmary
    Lire les réactions

A la veille de quitter son poste, Robert Gates, secrétaire US à la Défense ne cache pas son hostilité au renforcement des dispositifs militaires en Afghanistan. Ses propos illustrent bien sa pensée : « Le prochain secrétaire à la Défense qui recommandera au président d’envoyer un contingent important de l’armée en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique devrait se faire examiner la tête  ».

Par Jean-Marc Trappler

Il y a désormais consensus dans les familles politiques démocrates et républicaines aux États-Unis pour une pensée de désengagement dans ces zones d’enlisements. L’Afghanistan absorbant pour sa part et depuis dix ans, une grande partie du mécontentement général, mettant en cause même l’idée d’intérêts vitaux qui seraient défendus par notre présence en ces contrées, Afghanistan en particulier. « Notre présence », il s’agit ce celle de l’OTAN et de ses alliés, donc de la notre aussi. La question de nos intérêts vitaux se pose donc aussi car notre présence, en Afghanistan, découle très directement de celle de l’OTAN, Américains en particulier. Dire que nos intérêts vitaux sont liés à ceux de nos alliés n’est pas une ânerie. Quand allons-nous nous poser la même question de ces intérêts vitaux discutés aux Etats-Unis alors que nous faisons l’autruche ? Il y a toujours un décalage entre le moment ou un courant de pensée naît à Washington et le moment ou il nous arrive, mais le sujet nous impose une réflexion rapide et nous ne semblons pas y être intéressés, absolument convaincus que notre mission contre le terrorisme défend nos intérêts nationaux.

Où sont les bases talibanes qui menacent Paris ? Les indices du ralentissement de la pensée guerrière contre les talibans sont limpides : très vite passer le flambeau aux troupes régulières afghanes et repartir, progressivement mais sûrement. Cette prévision, pour 2014, est un vœu pieu car nous savons très bien que les troupes afghanes ne sont pas en capacité, ni aujourd’hui ni demain, de reprendre le flambeau de l’OTAN. L’illettrisme et la faible instruction des militaires afghans ne les placent pas en situation de tenir les rênes laissés par la plus grande coalition du monde ; mais bien plus en situation d’embrasser d’autres carrières plus lucratives. Nous pourrions les laisser se débrouiller seuls et repartir mais la réalité sera plus complexe encore. Nous resterons, partiellement, tant que les Afghans ne pourront régler seuls le problème taliban, désormais entièrement le leur, mais le notre toujours parce qu’enlisés dans une situation dont nous ne savons nous dépêtrer aujourd’hui espérant que ce sera fait demain. Nous sommes déjà très loin de nos intérêts vitaux qui seraient de partir, sans pour autant baisser la garde contre le terrorisme.

Les opinions ne fulminent pas encore mais les indices de réprobation sont forts, près des trois-quarts des Américains sont hostiles à cette guerre et souhaitent un retour rapide de leurs soldats. En France, l’opinion est identique mais sans grand soutien pour nos soldats, les Français se demandent bien ce qu’on est parti faire là bas mais le fait que les unités engagées soient professionnelles dégage peu d’empathie avec nos militaires.

Aujourd’hui que le monde arabe s’embrase, les récents évènements en Tunisie, Égypte et maintenant Libye, éclipsent l’Afghanistan et ses problèmes, tandis que se profile l’onde de choc dans un monde arabe remplit, lui, de nos intérêts vitaux.

L’Afghanistan et le Pakistan, que nous soutenons, sont dirigés, et cela compte dans les opinions, par des présidents aux mœurs politiques identiques à ceux qui viennent de tomber à Tunis, au Caire et bientôt à Tripoli. Alors à quoi bon soutenir d’un côté ce que nous réprouvons de l’autre, applaudissant à deux mains lorsqu’un dictateur corrompu tombe, et promettant à un autre le soutien implicite ? Les 3 premières révolutions arabes se sont faites sans Al-Quaïda, nous ferions bien d’y réfléchir et d’en tirer les conséquences.

Un autre aspect de cette guerre est son coût, astronomique pour les Américains, et pénalisant pour le budget de nos armées en France. A l’heure donc ou les Américains songent sérieusement à replier leurs dispositifs, nous ferions bien, à défaut de les précéder, de penser à la question avant que d’autres militaires ne tombent là bas, au champ d’honneur comme on dit, mais pour une cause qui a pris quelques rides depuis sa conception.

Les élections présidentielles françaises ne pèseront pas sur le sujet, mais les américaines, en 2014, se joueront sur le retrait.

http://www.armees.com/info/actualites/a-l-heure-des-revolutions-des-peuples-contre-les-regimes-autoritaires-et-corrompus-le-motif-de-la,39127.html


 






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