L'Aviseur international

VIP-Blog de aviseurinternational


VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aviseurinternational3@yahoo.fr

701 articles publiés
6 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

(0 ans)
Origine : Paris
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203

Mes blogs favoris

..


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]

La guerre malade :Le fait qu'à peine commencée, cette guerre nous interpelle déjà sur son coût en Euros...

29/03/2011 07:15



La guerre malade

Le fait qu'à peine commencée, cette guerre nous interpelle déjà sur son coût en Euros, qu'on en soit déjà à comptabiliser les heures de vol et le prix de chaque missile, révèle que la guerre perd en transcendances et qu'on commence à en parler plus librement, sans se sentir interdit par quelque drapeau ou monument aux morts.

Quand les Etats n'étaient encore que des cités, on ne se lançait pas dans une guerre sans se poser cent fois la question de son coût humain. Dans les deux camps, on savait qu'il allait y avoir des morts. Des gens très bien, des gens précieux allaient mourir et cette perspective rendait l'atmosphère grave. A chaque fin de guerre, on honorait les braves tombés au combat et il était hors de question de dire qu'ils avaient eu tort. De génération en génération, on a perpétué le culte des héros, on a sacralisé son Histoire et on ne l'a jamais critiquée.

Puis les Etats ont dépassé la taille de cités et il commença à apparaître que le sang à verser sera surtout fourni par les populations inféodées qui assumeraient aussi la charge financière de la logistique. La déconnexion devenait plus forte entre le Pouvoir qui décidait d'une guerre et la masse qui allait devoir en payer le prix.

En 1914, suite au soudain assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, en un instant et pour une vague raison d'alliance d'essence aristocratique, un tas de pays se sont retrouvés en guerre. Pas le temps de pisser que Bidochon partait déjà vers quelque carnage. On ignorait qu'on démarrait le plus grand conflit de tous les temps mais on se doutait tout de même bien que ça allait être du lourd. On n'a pourtant pas parlé d'argent. Et même une fois lancée, cette guerre n'avait pas trop porté à s'interroger sur son coût. Ce n'est qu'à la fin, quand on a pensé à taxer le vaincu, qu'on a sorti les bouliers.

En 1939, on avait encore moins le choix mais je ne sache pas qu'on ait vérifié ce qu'on avait en caisse. Comme les EU y ont pris part sans avoir l'air de regimber sur quelque dépense que ce soit, comme ils auraient même joué les grands seigneurs allant jusqu'à livrer des Jeep à Staline, on en est encore sorti en conservant l'idée qu'une guerre peut se déclencher sur un coup de tête, qu'on n'avait pas à regarder à la dépense et qu'on devait réserver nos regrets aux morts. La sonnerie aux morts, le lever du drapeau, la minute de silence, la Marseillaise, ces rappels aux sacrifiés censuraient tous les chahuts et discours. Ca ne veut pas dire que personne ne se souciait des dépenses, mais ça veut dire que seuls quelques Colbert et autres Rothschild calculaient en toute discrétion les coûts en argent.

Les deux grosses guerres avaient fait tant de morts qu'on ne pouvait plus accorder d'amples cérémonies à chaque héros. On a semé les cadavres dans des champs qu'on a constellé de croix alignées, on a construit un vague monument collectif et faute de pouvoir considérer les qualités de chaque héros, on est allé à fasciner plutôt sur leur nombre. Millions ici, millions là, rien en dessous du million. C’est pendant ces guerres que par métonymie, on a utilisé le mot "chiffre" pour désigner le service de cryptographie des armées. Faire du chiffre deviendra un objectif, même civil.

Puis, en 1991, il y eut la Guerre du Golfe, menée par les Maîtres de la guerre. Comme ce sont des gens qui n'ont pas la réputation de radiner sur les armes, on en est encore resté à l'idée qu'il n'y avait pas à considérer la dépense si l'on voulait s'éviter des pertes humaines.

La guerre apparut alors bigrement technologique. On lance un Tomahawk, on se prend un scotch et le temps qu'on le déguste, la bombe arrive toute seule à destination et boum, tue le cafard qui n'a même pas le temps de piger ce qui lui arrive. Cette jouissance à tuer au loin en restant en pantoufles dans son salon vaut largement le prix d'un missile. 

Ce fut déjà le cas avec la guerre d’Indochine, d’Algérie et du Vietnam, mais avec l’Irak c’est devenu encore plus clair : on ne doit faire la guerre qu’à des gens en tongues qu’on domine très largement par la technologie de guerre.

Pendant la guerre du Golfe, nous ressentions les Irakiens comme étant des gens vraiment lointains. 12 ans plus tard ça n'a pas changé et c'est encore pire avec les Afghans.

Mais avec la Libye, il se passe quelque chose d'inédit. Ce pays n'est certes pas inscrit dans nos catalogues de villégiature ordinaire mais comme il est situé entre les autres pays du Maghreb où nous jouons régulièrement les nababs, il nous semble tout de même proche. C'est que depuis 40 ans, nous sommes devenus bien plus familiers des Marocains et des Algériens que des Bulgares et autres Kosovars. Nous connaissons tout du dromadaire, du henné, du raï, des pyramides, des lanternes en vessie de mouton, du couscous et du tadelakt. Nous pouvons citer les rois et les villes de ces pays du Maghreb alors que vers le sud-est, au-delà de Venise ou la vallée du Danube, c'est le grand brouillard. Et puis entre les Maghrébins et nous, c'est méchoui merguez pas de chichis. On se reçoit mutuellement, on se baigne dans leurs piscines, ils installent leur tente chez nous, on se fréquente en somme.

Cette guerre en Libye ressort donc comme étant la plus proche depuis 70 ans (Deux de nos nez pointus qui bombardent en Libye décollent et atterrissent dans la Haute-Marne !)

Et ces dernières années, il y a le GSM. 

Pendant la guerre du Vietnam, les EU, croyant bien faire, avaient permis aux reporters d'arpenter le terrain pour en rapporter des infos destinées au grand public.

Pendant la guerre du Golfe, les EU ont changé de politique et ont bloqué les reporters dans un hôtel. Le public n'avait donc que les images et infos censurées à se mettre sous la dent et n'a donc pas pu voir comment les Américains avaient calciné des centaines de milliers de soldats Irakiens, sans perdre un seul homme.

Et là, avec la Libye, commence à apparaître un fait nouveau. Comme il y a trois groupes dont un hors sol et que les reporters sont bloqués dans deux hôtels, c'est quasiment le péquin lambda qui, avec son GSM désormais équipé de webcam, livre à tous les protagonistes des images aussi bien populaires que d'intérêt militaire. Je dis tous les protagonistes car une image envoyée de Benghazi vers Rome, se retrouve dans l'heure dans tous les camps à la fois.

Dans les guerres précédentes, les soldats de chaque camp ne communiquaient qu'avec leurs chefs et ne portaient pas de GSM pour faire coucou à leur fiancée. Mais là, en Libye, c'est n'importe quoi puisque c'est une guerre civile. Les protagonistes n'ont pas de radio militaire, ils ont un GSM et les images qu'ils prennent de la guerre, des positions, des retranchements, giclent dans toutes les directions.

Concernant les infos militaires, les QG ont certes leurs propres sources, par exemple satellitaires ou volantes. Mais j'ai l'impression que dans les deux camps, les QG s'intéressent pour la première fois de l'Histoire aux infos en provenance du médiaparticulier. Si la Coalition pressent une cible, elle espère que des quidams lui enverront des infos de validation. Et même après une frappe, c'est encore des quidams qui peuvent fournir des images montrant les résultats. 

Concernant les infos populaires, grâce au GSM, on peut voir en direct la tronche de celui à qui on vient d'envoyer un mail " Alors Momo, elle te plaît la tof de son string ?". Et pareillement, on peut voir la tête qu'il fait si on préfère lui envoyer un missile "Alors Momo, ça fait comment le bruit ?" .

D'autre part, alors qu'on voit vraiment la guerre sous tous les angles possibles, on ne constate jamais d'héroïsme tel qu'il nous était traditionnellement servi. Les gars sont certes tous audacieux mais chaque fois qu'ils se font carboniser, ils ont bien plus l'air de couillons que de héros. Nous les trouvons aussi inconscients que braves, aussi pugnaces que stupides et indisciplinés. En fait nous voyons toutes les faiblesses du guerrier. Et ça vaut pour les 3 camps. Etant clair que c'est dans celui de la coalition que se trouvent les planqués.

Ici, on fait la guerre en restant dans son salon et on mate les dégâts que font nos robots chez le pote d’hier. N’étant pas occupés à ramper sous des barbelés, nous sommes disponibles pour papoter, commenter, sur AVox, avec nos potes en sueur de Benghazi, avec nos cousins terrorisés de Tripoli. Nos bavardages forment le principal fond sonore de cette guerre. Nos réflexions de salon se mélangent avec celles des gars qui sont sous les balles et nous voilà à parler de l'arrière au front, du soldat à la mère, de l'assiégé au fournisseur d'armes, tout ça sans aucune censure militaire. Je ne doute pas que Big Brother écoute ce brouhaha mais il ne peut pas le censurer, du moins pour l'instant. Ce n'est plus l'armée qui commente, ce ne sont plus les reporters, c'est nous, les péquins.

Dans le camp de l'Archange, la guerre n'est plus un chantier où le sang versé par les siens rendait indécente la question pécuniaire. Comme il n'y a plus de mort côté archange, comme il n'y a pas de messe ni de recueillement à prévoir, comme il n'y aura pas à cultiver de transcendances morbides du genre "Mort pour la patrie" ou "A nos morts", comme on ne voit plus rien d'héroïque, plus rien qui impose le respect, on ne se gêne plus pour parler sous.

A peine la guerre a-t-elle démarré que nous sortons déjà nos calculettes « Tu te rends compte, avec un seul de ces missiles je pourrais m’offrir une superbe maison » « Etait-ce bien le moment de dépenser autant alors qu’EDF parle d’augmenter encore ses tarifs ? » « Dis-donc, à ce prix là, tu crois qu’on va pouvoir tenir longtemps la cadence ? C'est que j'ai encore 4 ans de Cetelem à rembourser moi »

De même que nous nous préoccupons de la facture des SMS que nous envoyons, nous nous faisons du souci pour la facture des missiles que nous expédions "Dis-donc, ça va me coûter encore combien que tu tues ces 4 connards dans leur char de merde ? " " Dites les gars là, vous ne pourriez pas trouver un moyen de les tuer pour moins cher, chais pas moi, un gaz, un poison, hein, les gars !" "Offf, après tout, si ça doit coûter 1 million pour faire sauter un nid mais que tu me garantis qu'après ça, yaura le triple à se faire en pétrole, je suis d'accord". On approche du moment où l'on pourrait organiser des paris sur la guerre.

Le sang qu'on versait autrefois sublimait tout puisqu'on ne peut rien reprocher à un mort dont un tiers affirme qu'il a sacrifié sa vie pour nous et les chefs se sont régulièrement servis des Jean Moulin, des Guy Môquet et même de De Gaulle pourtant mort dans son lit, pour imposer aux générations suivantes le silence dit de décence. Il a toujours été impossible de remettre en cause les guerres passées et on n'a jamais eu d'autre choix que de perpétuer, d'une manière ou d'une autre, l'esprit de la guerre porté par ses transcendances magnifiées. (sur les forums on voit régulièrement des gens chanter l'héroïsme de leur grand-père).

Mais quand on sortira de guerre sans déplorer de morts, qui pourra nous imposer le traditionnel silence de décence ? Qui pourra nous empêcher de dire qu'on a fait une guerre stupide ou à arguments bassements matériels sans honneur aucun ?

Jusque là, il n'avait jamais été possible de faire une guerre sans déplorer des pertes humaines alors elles se sont empilées les unes aux autres. Mais nous arrivons à un seuil où nous pourrions mener une guerre sans déplorer un seul mort. Et paradoxalement, c'est en ne déplorant pas de pertes que nous allons pouvoir dénoncer la guerre sans subir ni censure ni autocensure. Pour la guerre portée par des transcendances, c'est le début de la fin. Au détail près que si un camp déplore des morts, il sera tenu de les honorer dans le respect...

Concernant le terrorisme à bombe humaine tel qu'il se pratique en ce moment, comme à chaque attaque, l'organisation affirme que le kamikaze s'est sacrifié pour ses équipiers, ces derniers se sentent tenus par une dette énorme et s'obligent à en faire autant.

par easy lundi 28 mars 2011 - 52 réactions




La France (SIC...)préparait depuis novembre le renversement de Kadhafi

29/03/2011 07:13



March 28th, 2011 · Commenter (Pas de commentaire)

Email This Post Print This Post

Selon le journaliste de la droite libérale italienne Franco Bechis, la révolte de Benghazi aurait été préparée depuis novembre 2010 par les services secrets français. Comme le remarque Miguel Martinez du site internet  progressiste ComeDonChisciotte, ces révélations, encouragées par les services secrets italiens, doivent se comprendre comme une rivalité au sein du capitalisme européen.
Le Réseau Voltaire précise que Paris a rapidement associé Londres à son projet de renversement du colonel Kadhafi (force expéditionnaire franco-britannique). Ce plan a été modifié dans le contexte des révolutions arabes et pris en main par Washington qui a imposé ses propres objectifs (contre-révolution dans le monde arabe et débarquement de l’Africom sur le continent noir). La coalition actuelle est donc la résultante de ces ambitions distinctes, ce qui explique ses contradictions internes.

Première étape du voyage, 20 octobre 2010, Tunis. C’est là qu’est descendu avec toute sa famille d’un avion de Libyan Airlines, Nouri Mesmari, chef du protocole de la cour du colonel Muhamar Kadhafi. C’est un des grands perroquets du régime libyen, depuis toujours aux côtés du colonel.

Le seul -comprenons-nous- qui avec le ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa avait un accès direct à la résidence du raïs sans avoir à frapper (avant d’entrer, NdT).

Le seul à pouvoir franchir le seuil de la suite 204 du vieux cercle officiel de Benghazi où le colonel libyen a accueilli avec tous les honneurs le Premier ministre italien Silvio Berlusconi pendant la visite officielle en Libye. Cette visite de Mesmari à Tunis ne dure que quelques heures. On ne sait pas qui il rencontre dans la capitale où la révolte contre Ben Ali couve sous la cendre. Mais il est désormais certain que dans ces heures-là et dans celles qui ont immédiatement suivi, Mesmari jette les ponts de ce qui, à la mi-février, allait devenir la rébellion de la Cyrénaïque. Et prépare l’estocade contre Kadhafi en cherchant et obtenant l’alliance sur deux fronts : le premier est celui de la dissidence tunisienne. Le second est celui de la France de Nicolas Sarkozy. Et les deux alliances lui réussissent.

C’est ce dont témoignent des documents de la DGSE, le service secret français, et une série de nouvelles fracassantes qui ont circulé dans les milieux diplomatiques français à partir de la lettre confidentielle, Maghreb Confidential (dont il existe une version synthétique et accessible payante).

Mesmari arrive à Paris le lendemain, 21 octobre. Et il n’en bougera plus. En Libye il n’a pas caché son voyage en France, puisqu’il a emmené avec lui toute sa famille. La version est qu’à Paris il doit subir un traitement médical et probablement une opération. Mais il ne verra pas l’ombre d’un médecin. Ceux qu’il verra seront par contre, tous les jours, des fonctionnaires des services secrets français.

La réunion. On a vu de façon certaine au début du mois de novembre, entrer à l’Hôtel Concorde Lafayette de Paris, où Mesmari réside, d’étroits collaborateurs du président français. Le 16 novembre, une file de voitures bleues est devant l’hôtel. Dense et longue réunion dans la suite de Mesmari. Deux jours plus tard une dense et étrange délégation française part pour Benghazi. Avec des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des dirigeants de France Export Céréales et de France Agrimer, des managers de Soufflet, de Louis Dreyfus, de Glencore, de Cani Céréales, Cargill et Conagra.

Expédition commerciale, sur le papier, pour essayer d’obtenir à Benghazi justement de riches commandes libyennes. Mais se trouvent aussi dans le groupe des militaires français, déguisés en hommes d’affaire.

À Bengazi ils vont rencontrer un colonel de l’aéronautique libyenne indiqué par Mesmari : Abdallah Gehani. Il est au-dessus de tout soupçon, mais l’ex-chef du protocole de Kadhafi a révélé qu’il était prêt à déserter et qu’il a aussi de bons contacts avec la dissidence tunisienne.

L’opération est menée en grand secret, mais quelque chose filtre jusqu’aux hommes les plus proches de Kadhafi. Le colonel se doute de quelque chose. Le 28 novembre, il signe un mandat d’arrêt international à l’encontre de Mesmari. L’ordre arrive aussi en France à travers les canaux protocolaires. Les Français s’alarment et décident de suivre l’arrêt de façon formelle.

Quatre jours plus tard, le 2 décembre, la nouvelle filtre justement depuis Paris. On ne donne pas de nom mais on révèle que la police française a arrêté un des principaux collaborateurs de Kadhafi. La Libye, au premier abord, retrouve son calme. Puis apprend que Mesmari est en réalité aux arrêts domiciliaires dans la suite du Concorde Lafayette. Et le raïs commence à s’agiter.

La colère du raïs. Quand arrive la nouvelle que Mesmari a demandé officiellement l’asile politique à la France, la colère de Kadhafi éclate, il fait retirer son passeport même au ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, accusé de responsabilité dans la défection de Mesmari. Il essaie ensuite d’envoyer ses hommes à Paris avec des messages pour le traître : « Reviens, tu seras pardonné ». Le 16 décembre, c’est Abdallah Mansour, chef de la télévision libyenne, qui essaie. Les Français l’arrêtent à l’entrée de l’hôtel. Le 23 décembre d’autres Libyens arrivent à Paris. Ce sont Farj Charrant, Fathi Boukhris et All Ounes Mansouri.

Nous les connaîtrons d’avantage après le 17 février : parce que ce sont justement eux, avec Al Hadji, qui vont mener la révolte de Benghazi contre les miliciens du colonel.

Les trois sont autorisés par les Français à sortir dîner avec Mesmari dans un élégant restaurant des Champs-Élysée. Il y a aussi là des fonctionnaires de l’Élysée et quelques dirigeants des services secrets français. Entre Noël et le Jour de l’an paraît dans Maghreb Confidential, la nouvelle que Benghazi est en ébullition (à ce moment-là personne ne le sait encore), et aussi quelques indiscrétions sur certaines aides logistiques et militaires qui seraient arrivées dans la seconde ville libyenne, en provenance justement de la France. Il est désormais clair que Mesmari est devenu un levier aux mains de Sarkozy pour faire sauter Kadhafi en Libye. La lettre confidentielle sur le Maghreb commence à faire filtrer les contenus de cette collaboration.

Mesmari est nommé « Libyan Wikileak », parce qu’il révèle un après l’autre les secrets de la défense militaire du colonel et raconte tous les détails des alliances diplomatiques et financières du régime, en décrivant même la carte du désaccord et les forces qui sont sur le terrain. À la mi-janvier, la France a dans les mains toutes les clés pour tenter de renverser le colonel. Mais il y a une fuite. Le 22 janvier, le chef des services secrets de Cyrénaïque, un fidèle du colonel, le général Aoudh Saaiti, arrête le colonel d’aviation Gehani, référant secret des Français depuis le 18 novembre.

Le 24 janvier, il est transféré dans une prison de Tripoli, accusé d’avoir créé un réseau social en Cyrénaïque, qui faisait les louanges de la contestation tunisienne contre Ben Ali. Mais c’est trop tard : Gehani a déjà préparé la révolte de Benghazi, avec les Français.

Source:

Franco Bechis

Directeur adjoint du quotidien italien Libero.






La destruction de l’État régalien. Par Andrea Massari (A la santé des fromages évidment)

29/03/2011 06:05



La destruction de l’État régalien. Par Andrea Massari

< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/81242/la-destruction-de-letat-regalien-par-andrea-massari/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/81242/la-destruction-de-letat-regalien-par-andrea-massari/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

Historiquement la France est inséparable de l’État qui lui a donné sa forme. Sur ce plan la République a poursuivi l’œuvre de la monarchie. Jusqu’il y a peu de temps encore, la France disposait d’un appareil d’État solide, du deuxième réseau diplomatique du monde et de nombreux points d’appui militaire en Afrique ; ses pôles de puissance – aéronautique, espace, nucléaire, travaux publics – doivent aussi beaucoup à la politique d’indépendance et de puissance des années 1960. Tout ceci est aujourd’hui remis en cause par une démarche destructrice sous couvert de « modernisation ».
Explications :

Alors que les dépenses publiques dépassent 50% du PIB la recherche des économies est concentrée sur les dépenses régaliennes qui n’atteignent que 3,5% du PIB.

Les dépenses régaliennes : 3,5% du PIB

Depuis quarante ans les dépenses publiques ont crû. Sous une double pression : la poussée des transferts sociaux qui représentent plus du quart du PIB et le quasi doublement des dépenses locales qui s’élèvent désormais à 10% du PIB. Dans le même temps la part des dépenses de l’État dans la richesse intérieure a diminué : elle ne dépasse guère 15% aujourd’hui dont 2% pour la charge de la dette. Les dépenses régaliennes – le cœur de l’État – ont-elles mêmes été réduites à la portion congrue : 3,5% du PIB.

L’étrange focalisation des « réformateurs » sur les dépenses régaliennes de l’État

Ce qui est étrange, c’est que ce sont ces 3,5% de dépenses qui sont la cible principale des forces critiques des dépenses publiques ; c’est souvent sur elles que se focalisent les analyses des think tanks libéraux ménageant souvent les collectivités locales (il est vrai que c’est l’État qui prélève les impôts pour le compte des collectivités locales). Pire, l’essentiel de l’effort demandé dans le cadre de la RGPP (Révision générale des politiques publiques) concerne l’État régalien : le gouvernement choisissant de ponctionner les institutions qui ne peuvent guère résister (l’armée notamment) pour mieux ménager les intérêts des villes et des départements (défendus par les parlementaires) et ceux des partenaires sociaux (MEDEF et centrales syndicales) qui gèrent les transferts sociaux.

Voir : La modernisation de l’État, rupture ou illusion financière
La modernisation de l’État, rupture ou révolution culturelle à la chinoise?

La « grande muette » première sacrifiée

La « Grande muette » a été la première sacrifiée. Alors que les Etats-Unis, la Chine, la Russie, les pays arabes augmentent leurs dépenses militaires, la France – comme ses voisins européens – abaisse les siennes à moins de 2% de son PIB. L’armée française peut pratiquement toute entière tenir dans le stade de France. Et le livre blanc sur la défense programme le départ de l’armée française d’Afrique noire, continent riche de matières premières, en pleine expansion démographique et dont les soubresauts possibles sont potentiellement les plus dangereux pour l’Europe.

Le réseau diplomatique, un atout pour la France

Le réseau diplomatique reste un atout majeur pour le rayonnement culturel et politique de la France. Il s’est avéré très précieux pour maintenir la France à l’écart de la calamiteuse deuxième guerre du golfe. Quant au réseau consulaire, c’est la première digue de contrôle de l’immigration. Le tout coûte 1 pour 1000 du PIB. Aucune entreprise de communication et de relations publiques ne pourrait assurer le même service pour le même prix ! Et pourtant les crédits diplomatiques sont rognés année après année pendant que la moindre collectivité locale développe une activité « à l’international ».

Voir : Les atouts de la puissance française
On ne s’improvise pas diplomate

La sécurité : une priorité oubliée

Alors que les dépenses des préfectures, de la police et de la gendarmerie représentent moins de 1% du PIB, les crédits et les effectifs de la sécurité intérieure sont amputés. C’est étrange :

– car la délinquance violente continue de croître, notamment sous le fait d’une immigration inassimilée ;
– l’immigration est de plus en plus nombreuse et la pression de l’immigration clandestine toujours plus forte ;
– il est pour le moins étonnant de supprimer quinze escadrons de gendarmerie mobile et de réduire les moyens des CRS alors que ces unités avaient été à peine suffisantes en nombre lors des émeutes des banlieues de l’immigration en 2005 et 2007 ;
– au passage on notera que la gendarmerie dont la valeur est liée au statut militaire est la première force à être sacrifiée précisément à raison de son statut.

C’est au demeurant une erreur de croire que ce type d’économies bénéficie aux Français ; car la contrepartie de ce retrait de l’État, c’est le recrutement aussi de 20 000 policiers municipaux (qu’il faut aussi payer avec des impôts) ; sans oublier les 200 000 agents de sécurité privée, recrutés au cours des trente dernières années et refacturés par les entreprises à leurs clients.

Voir : Destruction de l’Etat : 2e phase imminente

Justice : la pénurie de moyens cause du laxisme judiciaire

Se situant autour de 7 milliards d’euros, (0,33% du PIB) les crédits de la justice sont plutôt en progression, faible toutefois au regard des besoins :

– les lois sont de plus nombreuses et complexes ;
– les procédures de plus en plus lourdes ;
– la société s’est judiciarisée ;
– la délinquance a progressé ;
– la capacité des prisons françaises est loin d’avoir suivi l’explosion de la délinquance.

Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé « l’impunité des délinquants » est moins le fait du laxisme judiciaire que de l’absence de personnels pour traiter toutes les affaires et du manque de places de prison.

Patrimoine : une valeur identitaire, pas une variable d’ajustement !

Le patrimoine culturel est au cœur de l’identité française. Accessoirement, c’est aussi un atout majeur de l’activité touristique. Le considérer comme une variable d’ajustement dont on néglige l’entretien dans un premier temps pour le brader dans un deuxième temps est une erreur majeure.

L’opinion y est d’ailleurs très sensible montrant sa capacité à se mobiliser pour le Château de Versailles ou l’Hôtel de la Marine. C’est d’ailleurs l’ensemble des peuples européens qui réagit ainsi : les Grecs qui refusent la privatisation de leurs îles et les Britanniques qui ont conduit le gouvernement Cameron à renoncer à privatiser leurs forêts.

Voir : Palace ou musée, où va l’Hôtel de la marine ?

Sanctuariser les fonctions de souveraineté et de défense

La dette publique consciencieusement accumulée au cours des trente dernières années est une bombe à retardement politique : les milieux d’affaires de la superclasse mondiale en jouent pour obtenir le démantèlement des États régaliens et la mise sur le marché de leur patrimoine ; la méthode est la même que celle qui fut adoptée à la chute de l’URSS et qui a été catastrophique pour la Russie.

Face à ce risque, il faut « sanctuariser » les fonctions de souveraineté et de défense. Et rechercher les économies là où il faut les trouver : dans l’empilement des dépenses des collectivités territoriales et dans les transferts sociaux évitables ou injustifiés.

Andrea Massari

Source : Correspondance Polémia.

http://www.polemia.com/article.php?id=3552






EXCLUSIF Novopress France– Voici l’homme recherché pour la mort du douanier sur l’A10

29/03/2011 06:03



< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/81237/exclusif-voici-lhomme-recherche-pour-la-mort-du-douanier-sur-la10/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/81237/exclusif-voici-lhomme-recherche-pour-la-mort-du-douanier-sur-la10/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

28/3/2011 – 14h28
BEAUVAIS (NOVOPress) : La police a mis un nom et un visage sur le suspect numéro un dans la mort de Damien Rouillier, ce motard des douanes décédé la semaine dernière pour avoir tenté d’intercepter des trafiquants de drogue sur l’A10. Il s’agit de Zohire Zaafari, né le 27 janvier 1981 à Beauvais dans l’Oise. Déjà connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, il est suspecté d’être le conducteur de la BMW contre laquelle le motard des douanes a trouvé la mort. Le véhicule a été retrouvé abandonné avec quelque 400 kilos de résine de cannabis à son bord.

Le drame a eu lieu jeudi dernier 24 mars sur l’A10 vers 10h15 dans le sens province-Paris à l’entrée du département d’Indre-et-Loire, à hauteur de Nouâtre, alors que le motard du service des douanes de Poitiers poursuivait un « Go Fast », un de ces convois de véhicules puissants et ultra-rapides qui convoient de la drogue du Maghreb vers la partie Nord de la France.

Quatre complices présumés ont été interpellés peu après – dont deux demeurent eux aussi dans l’Oise, les deux autres étant domiciliés en Gironde – et le plan Epervier a été déclenché pour retrouver le suspect numéro un.

Agé de 38 ans, marié et père de deux enfants en bas âge, Damien Rouiller était aussi très impliqué dans la vie locale de Vivonne (Vienne), où il était conseiller municipal.


[cc] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]






EXCLUSIF NOVOPRESS– Voici l’homme recherché pour la mort du douanier sur l’A10

29/03/2011 06:02



< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/81237/exclusif-voici-lhomme-recherche-pour-la-mort-du-douanier-sur-la10/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/81237/exclusif-voici-lhomme-recherche-pour-la-mort-du-douanier-sur-la10/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

28/3/2011 – 14h28
BEAUVAIS (NOVOPress) : La police a mis un nom et un visage sur le suspect numéro un dans la mort de Damien Rouillier, ce motard des douanes décédé la semaine dernière pour avoir tenté d’intercepter des trafiquants de drogue sur l’A10. Il s’agit de Zohire Zaafari, né le 27 janvier 1981 à Beauvais dans l’Oise. Déjà connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, il est suspecté d’être le conducteur de la BMW contre laquelle le motard des douanes a trouvé la mort. Le véhicule a été retrouvé abandonné avec quelque 400 kilos de résine de cannabis à son bord.

Le drame a eu lieu jeudi dernier 24 mars sur l’A10 vers 10h15 dans le sens province-Paris à l’entrée du département d’Indre-et-Loire, à hauteur de Nouâtre, alors que le motard du service des douanes de Poitiers poursuivait un « Go Fast », un de ces convois de véhicules puissants et ultra-rapides qui convoient de la drogue du Maghreb vers la partie Nord de la France.

Quatre complices présumés ont été interpellés peu après – dont deux demeurent eux aussi dans l’Oise, les deux autres étant domiciliés en Gironde – et le plan Epervier a été déclenché pour retrouver le suspect numéro un.

Agé de 38 ans, marié et père de deux enfants en bas âge, Damien Rouiller était aussi très impliqué dans la vie locale de Vivonne (Vienne), où il était conseiller municipal.


[cc] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]






Qui l'eût cru ?De la « protection des civils » au « soutien aux insurgés » : les dérives d’une intervention militaire

29/03/2011 06:01



De la « protection des civils » au « soutien aux insurgés » : les dérives d’une intervention militaire

< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/81294/de-la-%c2%ab-protection-des-civils-%c2%bb-au-%c2%ab-soutien-aux-insurges-%c2%bb-les-derives-d%e2%80%99une-intervention-militaire/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/81294/de-la-%25c2%25ab-protection-des-civils-%25c2%25bb-au-%25c2%25ab-soutien-aux-insurges-%25c2%25bb-les-derives-d%25e2%2580%2599une-intervention-militaire/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

Communiqué du Bloc identitaire

En ordonnant, au prétexte de protéger la population civile, des frappes aériennes contre celui qu’il recevait autrefois royalement jusque dans les jardins de l’Elysée, Nicolas Sarkozy a, une fois encore, clairement inscrit la France dans le camp occidentaliste cornaqué par les Etats-Unis, au détriment de toute velléité de politique européenne unie et indépendante.

La division du Conseil de sécurité de l’ONU à l’occasion du vote de la résolution autorisant les frappes fut à ce titre particulièrement frappante :

- D’un côté les USA, la Grande-Bretagne, vassal traditionnel de l’Oncle Sam, et la France, valet désormais également avéré

- De l’autre, les deux grandes puissances européennes et continentales : l’Allemagne et la Russie qui se sont abstenues (à l’instar des « puissances émergentes » comme l’Inde ou le Brésil) de voter la résolution de l’ONU autorisant une intervention militaire dont elles ne cessent depuis lors de critiquer à juste titre le manque de fondements, le flou des objectifs ainsi que les possibles conséquences désastreuses.

Ainsi, la Russie dénonce-t-elle aujourd’hui, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov,  une « ingérence » dans les affaires intérieures de la Libye.

Cette prise de position fait suite aux dernières frappes aériennes dirigées contre des colonnes militaires de Kadhafi et opérées avec le soutien direct des insurgés armés.
« Nous considérons que l’ingérence de la coalition dans une guerre civile n’est, en tout état de cause, pas autorisée par la résolution de l’ONU prévoyant le recours à la force pour protéger les civils contre la répression du régime du colonel Mouammar Kadhafi » a notamment déclaré le ministre russe.

A mille lieux de cette conception du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et afin sans doute de redorer un blason passablement défraîchi en jouant la carte de l’ « activisme à l’international », Nicolas Sarkozy accomplit donc un nouvel acte d’allégeance à l’atlantisme le plus servile et lance le pays dans une nouvelle opération militaire aventureuse à la légitimité plus que douteuse.

Le Bloc identitaire condamne sans réserve cette nouvelle pseudo « croisade du Bien » et réaffirme avec force : Irak, Afghanistan, Libye… Assez ! Plus de guerre pour l’Oncle Sam !

CONTACT
Bloc Identitaire
BP 13, 06301 NICE cedex 04

Courriel : info@bloc-identitaire.com
Permanence : 09 75 41 63 22 (de 09h00 à 20h00)
Service Communication : 06 78 79 31 81
Site : www.bloc-identitaire.com
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Bloc-Identitaire/120744067952013
Twitter : http://twitter.com/blocidentitaire






Tripoli: Dieudonné est parti soutenir Kadhafi /

29/03/2011 05:59



Tripoli: Dieudonné est parti soutenir Kadhafi

1381645_dieudo.jpg

Dieudonné est en Libye. Après Ahmadinejad, c'est le colonel Kadhafi contesté par une partie de son peuple que l'humoriste controversé est allé soutenir. D'après le site antisioniste Médialibre, Dieudonné est arrivé dimanche à la tête d'une petite délégation pour rencontrer le colonel Kadhafi, afin de protester contre l'agression occidentale.

 
Après Tripoli, toujours entre les mains des pro-Kadhafi, l'humoriste aimerait se rendre sur des objectifs militaires sans préciser s'il entend ainsi servir de bouclier humain. Sur son blog, il affiche sa photo, au pied d'un immense portrait de Kadhafi, dressé visiblement à l'entrée du pays. «Bienvenue à la Djamahirya», est-il écrit sur le panneau.

Répondant au voyage de BHL à Benghazi, épicentre de la contestation qui a vu naître le CNT soutenu par la coalition internationale, Dieudonné veut mobiliser à son tour pour le compte de Kadhafi. Des messages de soutien sur son blog officiel lui adressent des «Bravo». Mais son voyage auprès du Guide libyen n'est pas du goût de tous ses partisans.
 
 
28/03/11

18:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note

*******************************************

Londres: des musulmans défilent pour réclamer la charia


(

Sharia march and Interview Oxford St March 25)

http://www.youtube.com/watch?v=rq4el7gyPas&feature=player_embedded

< width="380" height="244" frameborder="0" allowfullscreen="" src="http://www.youtube.com/embed/rq4el7gyPas" title="YouTube video player">

 

02:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note






Soupçons d'entente sur les prix de la farine(de blé ,pas celle qui fait rire nos élites)

29/03/2011 05:53



Soupçons d'entente sur les prix de la farine

Mots clés : , , , ,

Par Mathilde Visseyrias
28/03/2011 | Mise à jour : 20:42
Réactions (16)
La farine devrait afficher l'une des plus fortes hausses parmi les produits alimentaires en rayon.
La farine devrait afficher l'une des plus fortes hausses parmi les produits alimentaires en rayon. Crédits photo : LARRY CROWE/ASSOCIATED PRESS

INFO LE FIGARO - L'Autorité de la concurrence enquête sur un cartel entre meuniers français et allemands sur la farine en sachet. Elle soupçonne aussi les meuniers français d'entente sur les prix de la farine vendue aux boulangers. 

Au pays de la baguette, c'est une enquête sensible. Selon nos informations, l'Autorité de la concurrence soupçonne les principaux meuniers français d'entente sur les prix dans la farine. Un produit qui, sous l'effet de la flambée des matières premières, devrait afficher l'une des plus fortes hausses parmi les produits alimentaires en rayons. Le prix de gros de la farine à la grande distribution doit en effet augmenter de 15 à 20%.

Dans cette affaire, l'Autorité de la concurrence instruit plusieurs dossiers. Le premier volet de son enquête, le plus avancé, concerne la farine en sachets (généralement d'un kilo), vendue en magasins. À la suite d'une demande de clémence de la part du meunier allemand Werhahn, qui s'est dénoncé, l'Autorité reproche à une dizaine d'entreprises de meunerie françaises de s'être entendues avec certains de leurs homologues allemands, pour limiter les échanges entre la France et l'Allemagne.

Francine dans le collimateur

Dans un rapport confidentiel dont Le Figaro a eu connaissance, l'Autorité fait état de réunions «à compter de 2002 sur la farine en sachet ayant eu pour but de limiter les ventes de farine en sachet commercialisées entre l'Allemagne et la France à un volume de 15.000 tonnes par an». Les principaux meuniers français seraient mêlés à ce cartel franco-allemand qui aurait duré de 2002 à 2008, ainsi qu'une dizaine de meuniers allemands. Dans la liste figurent Grands Moulins de Strasbourg, Grands Moulins de ­Paris, Euromill Nord, Minoteries Cantin, Moulins Soufflet, Grand Moulins Storione, Amo (Celbert), Générales de Farine, mais aussi les structures de commercialisation France Farine et Back Mühle.

Sur le marché de la farine en ­sachets, l'Autorité va plus loin: elle estime que la mise en place de structures de vente comme France Farine (Francine) et, dans une moindre mesure, Back Mühle (pour le hard discount) a conduit à des pratiques anticoncurrentielles. Sur ce volet, l'Autorité s'intéresse aux sociétés Euromill Nord, Grands Moulins Storione, Grands Moulins de Strasbourg, Grands Moulins de Paris, Amo (Celbert), les Minoteries Cantin, Moulins Soufflet. Les sociétés mères Sofracal, NutriXo et Epis-Centre sont aussi destinataires du rapport. France Farine avait été créée en 1965 par un groupe de huit meuniers pour commercialiser leur production de farine en sachets. NutriXo en est aujourd'hui l'actionnaire majoritaire et sa marque Francine a un taux de notoriété supérieur à 90%.

Dans la procédure, la parole est en ce moment à la défense. L'Autorité devrait rendre sa décision définitive cet été. Interrogé hier, un bon connaisseur estime que «les critiques des services d'instructions de l'Autorité ne sont pas suffisamment établis concernant France Farine et Back Mühle». Un meunier assure pour sa part que les contacts entre Français et Allemands n'avaient eu lieu qu'entre 2003 et 2004 et qu'ils n'avaient créé aucun dommage à l'économie, les exportations de l'Allemagne vers la France ayant même plus que doublé. Jean-Michel Soufflet, président du directoire du Groupe Soufflet, deuxième meunier de France derrière NutriXo, se montre confiant. «L'Autorité nous reproche d'être actionnaire à hauteur de 12,5% de la société commerciale Back Mühle, qui est l'équivalent de Francine pour le hard discount. Mais en huit ans, nous n'avons assisté qu'à deux conseils d'administration sur vingt-trois.»

Malgré tout, le montant à venir des amendes inquiète car cette affaire devrait être l'une des premières après la réforme de la politique de sanction par l'Autorité, qui devrait conduire à plus de sévérité. À cela s'ajoute qu'elle pourrait être le prélude d'une autre enquête en cours, toujours dans la farine. À la suite de faits remontant à 2007, l'Autorité suspecte cette fois-ci des meuniers d'entente sur les prix pour la farine vendue en vrac aux boulangers. Interrogée, elle n'a pas souhaité faire de commentaire.

Par Mathilde Visseyrias






Bédrol ?Le Pentagone achemine des troupes de débarquement vers la Libye: plus de 4000 Marines...

29/03/2011 05:52



Le Pentagone achemine des troupes de débarquement vers la Libye: plus de 4000 Marines...



Le groupe de combat amphibie Bataan Ready a quitté la base navale de Norfolk en Virginie, mercredi 23 mars 2011, en direction des côtes libyennes (voir photo parue dans la presse locale).

Placé sous le commandement du commodore Steven Yoder, le groupe comprend les trois bâtiments Bataan (navire de classe Wasp, 104 officiers, 1004 marins, 1894 Marines embarqués, 8 avions hybrides MV-22 Osprey et des hélicoptères de type et de nombre indéterminés), Mesa Verde (navire de classe San Antonio, 28 officiers, 333 marins, 699 Marines embarqués, probablement 2 avions hybrides MV-22 Osprey) et Whidbey Island (navire de classe Whidbey Island, 22 officiers, 391 marins, 504 Marines embarqués, 4 navires de débarquement sur coussins d’air LCACs). Il a embarqué le 22e corps expéditionnaire des Marines, basé à Camp Lejeune en Caroline du Nord, avant de partir pour la Méditerranée.

Il rejoindra le groupe de combat amphibie Kearsage (mêmes caractéristiques que le précédent), déjà sur zone. C’est ce groupe qui a récupéré le pilote de l’US Air Force qui s’est éjecté au-dessus de la Libye. L’opération de secours a mobilisé un V-22 Osprey qui s’est donc posé sur le sol libyen.

Au total, ce sont plus de 4 000 Marines qui se préparent à débarquer sur le sol libyen.

Contrairement à la propagande atlantiste [1], la résolution 1973 n’interdit le déploiement de troupes au sol que pour les opérations de protection des populations civiles. Elle les autorise par défaut pour les opérations de mise en œuvre de la zone d’exclusion aérienne.

L’USS Bataan est un des 17 navires qui ont été utilisés comme prisons secrètes de la Navy. Ses cales avaient alors abrité des cages sur trois étages pour séquestrer des prisonniers en eaux internationales et les soumettre à diverses expériences psychologiques [2]. Il aurait été rendu aux activités militaires à la fin du mandat Bush.

===

[1] « Quelques mensonges sur la guerre de Libye », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 mars 2011.

[2] « Le secret de Guantánamo », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 octobre 2009.

 

http://www.voltairenet.org/article169064.html

 
Par Eva R-sistons - Publié dans : Guerre et conséquences   
 
26/03/11

02:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note






N'avez vous pas assez de ces coûteux oracles qui se gourrent à tous coups ? Pour BHL, le ministre allemand des Affaires étrangères est une "catastrophe"

29/03/2011 05:50



Pour BHL, le ministre allemand des Affaires étrangères est une "catastrophe"

Bernard-Henri Lévy qui s’est fait l’avocat de l’opposition libyenne au colonel Kadhafi, a des mots très durs aujourd’hui à l’égard du ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, mais aussi d’Angela Merkel.

France Info -

 

Dans une interview au Spiegel parue ce dimanche, interrogé sur l’abstention allemande au Conseil de sécurité de l’ONU, BHL estime d’abord que “Angela Merkel a le pire ministre des Affaires étrangères depuis très longtemps. Guido Westerwelle est une catastrophe”.

Mais l’intellectuel français n’est pas beaucoup plus tendre avec la chancelière allemande, puisqu’il estime qu’elle a “balancé par dessus bord tous les principes qui soutenaient la politique extérieure allemande depuis la fin de la"seconde guerre mondiale...Il y avait un principe... c’était d’empêcher que se reproduisent des crimes contre l’humanité. Merkel et Westerwelle ont rompu ce pacte, c’est un acte extrêmement grave, pas une bagatelle...”

Et il estime que Guido Westerwelle devrait démissionner.

Défenseur intraitable de la rébellion libyenne depuis quelques semaines, BHL a été très écouté par le président français dans ce dossier libyen. Après un déplacement à Benghazi, il a joué les intermédiaires entre Nicolas Sarkozy et les représentants des insurgés.

 

Source France-Info - 27/03/11

23:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note






Début | Page précédente | 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aviseurinternational ]

© VIP Blog - Signaler un abus