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Les propos de Sarkozy provoque l'inquiétude en Allemagne et au Tchad

27/03/2011 00:47



Les propos de Sarkozy provoque l'inquiétude en Allemagne et au Tchad

A Paris, on déplore cette dégradation confirmée des relations franco-turques, mais on choisit de ne pas dramatiser : le dossier libyen – capital et à l’issue imprévisible – est déjà assez compliqué en soi. L’important pour Paris – on parle même d’une « grande victoire » – c’est que le Quatar et les Emirats arabes unis aient décidé de s’engager, et participent aux frappes que conteste la Turquie. Pour le reste, il y aurait un compromis satisfaisant pour Washington comme pour Paris : le contrôle de la zone d’exclusion aérienne par l’Otan et un « pilotage politique » de l’intervention en Libye qui reste – ou resterait – hors-Otan.

 Le fait est que, sur le terrain, les frappes se multiplient. Il est question de « désertions » dans les troupes de Kadhafi. Mais, à Paris, on admet qu’il ne faut pas « se leurrer » : « Si ses moyens militaires sont atteints, Kadhafi est encore déterminé. » Bref, a priori, le conflit n’est pas prêt de s’achever : il y en a encore, laisse-t-on entendre, « pour des semaines ».

Ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle a été hier très sec avec le chef de l’Etat français, lui reprochant d’avoir laissé entendre à Bruxelles que la « communauté internationale » pourrait, comme en Libye, intervenir chaque fois que des manifestants seraient pris à partie ou en danger, en Syrie ou ailleurs : « Ce n’est pas une solution de memacer maintenant chaque dirigeant arabe d’une intervention militaire. J’y vois là une discussion très dangereuse avec de graves conséquences. » Un avertissement sans frais, mais sérieux.

Le conflit menace-t-il l’ensemble de la région ? C’est désormais la crainte des pays du Sahel. Ainsi, hier, le président tchadien, Idriss Déby, s’alarmait : « Les islamistes d’al-Qaida ont profité du pillage des arsenaux en zone rebelle pour s’approvisionner en armes, y compris en missiles sol-air. »

 Sur le terrain, les opérations aériennes occidentales ont pris de l’ampleur. Des chasseurs-bombardiers de la coalition ont notamment mené des raids à Adjedabia, où sont retranchés des soldats pro-Kadhafi. La chute de ce bourg stratégique à 160 km au sud de Benghazi serait imminente.

 Mais Mouammar Kadhafi ne désarme pas. Il a décidé de promouvoir au grade supérieur tous les militaires pour leur « lutte héroïque » contre la coalition internationale et aurait fourni des armes à des « volontaires » civils pour aller combattre les rebelles.

 A compter de dimanche, c’est le général canadien Charles Bouchard sera à la tête des opérations de l’Alliance atlantique en Libye.

Source France-Soir -26/03.11

20:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note






les habiles commerçants & les trafic d’organes .Crimes de guerre au Kosovo : des témoins sans aucune protection

26/03/2011 14:44



Le Courrier des Balkans

Crimes de guerre au Kosovo : des témoins sans aucune protection

De notre envoyé spécial
Sur la Toile :
Mise en ligne : vendredi 25 mars 2011
La mission européenne Eulex a ouvert une nouvelle enquête préliminaire sur les allégations de crimes de guerre et de trafic d’organes contenues dans le rapport de Dick Marty. Les enquêteurs reviennent vers des témoins qu’ils ont déjà interrogé, mais ceux-ci et leurs familles ne bénéficient toujours pas d’une protection suffisante, malgré le programme mis en place par la mission européenne. Pourtant, sans une véritable protection des témoins, aucune enquête ne pourra avancer. Notre enquête.

Par Jean Daville

Le Kosovo entre dans une situation de plus en plus complexe : son tour est venu de se confronter à son propre passé et au mythe de la « guerre propre ». Ce processus a toujours été difficile, même pour les pays voisins, politiquement et juridiquement plus solides que le Kosovo. Des procès pour crime de guerre ont déjà commencé au Kosovo et d’autres, encore plus sensibles, pourraient bientôt s’ouvrir. L’un des enjeux essentiels de ce processus crucial pour l’avenir du pays est sans doute la protection des témoins, notoirement insuffisante, ainsi que l’ont dénoncé Dick Marty ou son collègue Jean-Charles Gardetto, rédacteur d’un autre rapport sur ce sujet pour le Conseil de l’Europe (lire notre interview « La protection des témoins, « pierre angulaire de la justice et de la réconciliation dans les Balkans »).

Or, justement, à la recherche de « nouvelles » preuves et informations, Eulex frappe de nouveau à la porte des témoins qui pourrait faire avancer certains des dossiers « remis à jour » par le rapport de Dick Marty. Même si la plupart de ces témoins ne semblent pas avoir donné d’informations fiables sur les trafics d’organes, certains d’entre eux auraient donnés des informations sur des crimes commis avant et pendant la guerre par d’anciens membres de l’UÇK, éclaircissant aussi certaines pistes possibles sur la destinée des personnes toujours portées disparues.

Des témoins bénéficiant du programme de protection mis en place par Eulex expliquent que les enquêteurs font sans cesse « pression » sur eux pour obtenir des détails sur les transplantations et le trafic d’organes. « J’ai témoigné pour ce qui s’est déroulé dans la Dukagjin, dans la région de Prizren et Rahovec. J’ai assisté moi-même au meurtre de sept civiles serbes qui avaient été arrêtés dans des villages proches de Rahovec et qui ont été conduits à Kleçka pour y être assassinés. D’autres civils serbes ont été arrêtés, certains ont été transférés en Albanie », explique Z.Z. Ces meurtres auraient été commis entre la fin mai et la fin juin 1999. Nazim Bllaca, un ancien combattant de l’UÇK, qui se présente lui-même comme ancien tueur du SHIK, confirme en partie ces aveux : « des atrocités ont été commises dans cette zone, où j’ai moi-même combattu ».

Une autre personne qui a bénéficié du programme de protection des témoins affirme avoir personnellement participé à l’enlèvement de cinq personnes d’origine albanaise et serbe, en juin 1999 dans le sud du Kosovo. « Notre mission était de les conduire au QG de l’UÇK, où ils étaient interrogés. Je ne sais pas quel était leur destin ultérieur. Les ordres étaient donnés par notre officier, qui a été inculpé pour crime de guerre », explique C.C., qui conteste les allégations de Dick Marty. « La vraie question, ce ne sont pas les transplantations d’organes, mais de connaître l’endroit où les personnes disparues ont été enterrées », ajoute-t-il.

Un autre témoin confirme également qu’Eulex essaye d’obtenir des informations sur les transplantations d’organes. « Je leur ai dit que je n’avais pas de preuves sur les transplantations d’organes, j’ai seulement entendu quelques bruits qui traînent, alors que des meurtres, ça oui, j’en ai vu de mes propres yeux », affirme D.D, qui bénéficie du programme de protection des témoins. Ce programme prévoit un hébergement protégé dans différentes localités au Kosovo et la prise en charge des besoins matériels des témoins et de leurs familles.

Des témoins sans protection

Le Kosovo n’a toujours pas de loi sur la protection des témoins et, bien souvent, les juges et les procureurs n’utilisent pas les mesures qui sont à leur disposition. Le secret de l’identité des témoins aurait même été violés quelques fois par des représentants internationaux. Une dizaine de témoins clés ont été assassinés au Kosovo durant la dernière décennie dans des circonstances obscures. « Si les témoins ne sont pas tués, alors ils sont isolés par la société qui les frappe d’un véritable ostracisme. Les menaces et les pressions les poussent parfois à prendre des décisions fatales », explique C.C. « Je ne serais jamais plus tranquille, j’en suis conscient. Maintenant, mon soucis, c’est surtout mes enfants. Partir ? Je ne pense pas que cela soit une solution. Eulex ne propose que la Bulgarie et le Monténégro comme pays d’accueil », soupire-t-il.

La police du Kosovo devrait rapidement se doter d’un département spécialisé pour la protection des témoins. « Une partie des futurs membres déjà sélectionnés de ce programme sont en formation en Grande-Bretagne », affirme Reshat Maliqi, directeur général de la police du Kosovo. « Comme partout, la protection des témoins et des victimes est un problème majeur mais, au Kosovo, c’est un grand problème de relocaliser les témoins, car c’est un très petit pays et tout le monde se connaît », explique un procureur internationnal au Kosovo.

Le porte-parole d’Eulex, Anne Blanksma confirme que des enquêtes préliminaires ont été engagées sur la base des accusations présentées par le rapporteur du Conseil de l’Europe. « Je ne peux pas donner de détails sur les enquêtes préliminaires qui sont en train de se dérouler. Ce que je peux assurer, c’est que nos enquêteurs et nos procureurs sont en train de travailler selon les normes de l’UE », explique-t-elle. « On sait que des témoins ont été assassinés dans le passé. Désormais, nous sommes entrés dans une nouvelle époque, et nous pouvons leur offrir une protection. Eulex a un bon programme de protection des témoins », affirme Anne Blanksma, sans donner plus de précisions.

Pourtant, certains témoins ne cachent pas leurs inquiétudes, au regard des mesures prises par Eulex. « Aucun membre de ma famille n’est protégé, même s’ils ont demandé des mesures de sécurité », affirme A.A, témoin dans un procès pour crime de guerre contre des anciens membres de l’UÇK. « Personnellement, j’ai considéré qu’il était suffisant de porter un revolver avec la permission d’Eulex, car je ne voulais pas que ma maison soit sans cesse protégée par des blindés et des policiers d’Eulex. Je fait constamment attention, j’essaye de ne pas trop m’exposer », explique ce témoin qui affirme avoir été détenu, torturé et maltraité pendant plusieurs mois dans un centre de détention de l’UÇK en Albanie.

Nazim Bllaca, les aveux d’un ancien tueur

En résidence surveillée, protégé par des caméras, des blindés d’Eulex et des dizaines de policiers spécialisés, Nazim Bllaca vit dans son village de Ribar i Madh, près de Lipjan/Ljipljan. C’est protégé par un gilet pare-balles qu’il s’est présenté il y a quelques jours comme témoin collaborateur à l’un de ces premier procès (lire notre article « Meurtres politiques au Kosovo : « nous avons tué 600 personnes en un an »).

Installé dans sa demeure, il explique qu’il avait lui-même été chargé jadis de menacer, de harceler et d’intimider les personnes qui devaient témoigner dans des procès contre d’anciens commandants de l’UÇK menés au TPIY de la Haye. Entré en conflit avec ses chefs pour une affaire d’honoraires impayés, Nazim Bllaca déclare avoir quitté le Kosovo en 2007 pour se réfugier en Croatie pendant deux ans. « Au lieu de me payer, ils m’ont d’abord demandé de quitter le Kosovo, puis ils ont essayé de me tuer », confesse l’ancien agent qui, dès son retour au Kosovo en 2009, se serait caché durant six mois dans les bois avant de choisir de livrer ces aveux en public. « Certains me qualifie de réformateur, mais je suis en réalité un petit exécuteur criminel qui veut dévoiler qui sont les grands commanditaires des crimes commis au Kosovo », poursuit-il. Selon lui, aujourd’hui encore, le silence des témoins pourrait se négocier en échange de quelques centaines de milliers d’euros. « Je connais leur méthode, mais c’est pour ma famille que j’ai peur. J’ai la conscience tranquille et je suis plus calme que jamais. J’ai été contraint à envoyer mon fils à l’étranger pour des raisons de sécurité, et les autres membres de ma famille n’ont aucune protection” » affirme Nazim Bllaca. « Quand on sait qu’ils ont même des connexions au sein de la police et probablement dans la mission Eulex, il faut être très courageux pour accepter de témoigner dans ce pays », conclut-il.

Des membres de la police du Kosovo (KPS) ont refusé dernièrement de prêter main-forte à leurs collègues européens lors de l’arrestation du directeur régional de la police du Kosovo à Prizren, Nexhmi Krasniqi, soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre contre des civils serbes et albanais pendant la guerre.

Selon Human Rights Watch, les menaces contre les témoins ont notamment été encouragées par les propos du Premier ministre Hashim Thaçi, immédiatement après la publication du rapport de Dick Marty. Hashim Thaçi avait déclaré qu’il connaissait les noms des personnes qui avaient collaboré avec Dick Marty et qu’il allait rendre publics leurs noms. Amanda McRae, de l’équipe des enquêteurs de HRW, affirme que le problème des témoins est toujours actuel au Kosovo. « Toute enquête menée sur la base des accusations de Dick Marty doit avoir comme priorité majeure la protection des témoins. La déclaration du Premier ministre Thaçi est une menace directe contre les témoins », estime-t-elle.

« Human Rights Watch n’a pas enquêté sur les accusations spécifiques de trafic d’organe contenues dans le rapport de Dick Marty, mais nous considérons ce rapport comme sérieux et crédible. Les données du rapport, surtout sur les personnes disparues, sont conformes à celles que nous avions obtenues et aux recherches intensives menées pendant et après la guerre », souligne Amanda McRae, en rappelant que son organisation réclame que l’enquête soit menée par une structure indépendante, qui pourrait assurer une protection des témoins, des documents et des interprètes.

http://balkans.courriers.info/article17151.html

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& aussi :

Danas

Six milliards d’euros pour le Kosovo : la Serbie dépense sans compter et sans contrôle

Traduit par Persa Aligrudic
Six milliards d'euros pour le Kosovo : la Serbie dépense sans compter et sans contrôle Trois ans après la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, Belgrade continue de financer sa « province » avec largesse : plus de 450 millions d’euros par an. Pourtant, difficile de comprendre à quoi servent réellement ces fonds puisqu’aucun organisme de contrôle de Belgrade n’est présent au Sud de l’Ibar. Une chose est sûre, les Serbes du Kosovo vivent toujours dans une misère absolue.

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Ou encore :


Kosovo : manifestations contre les arrestations d’anciens combattants de l’UÇK

De notre correspondant
Sur la Toile :
Mise en ligne : jeudi 24 mars 2011
Des manifestations étaient organisées mercredi à Pristina et dans 26 communes du Kosovo pour dénoncer l’arrestation d’anciens combattants de la guérilla suspectés de crimes de guerre. Le gouvernement du Kosovo a également critiqué ouvertement l’opération lancée par la mission européenne Eulex.

Par Belgzim Kamberi

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(Photo : © Ridvan Slivova, Zëri)

À Pristina, les manifestants ont défilé sur l’avenue Mère Térésa en acclamant l’UÇK et lançant des slogans contre Eulex : « La guerre de l’UÇK est sainte », « Liberté pour les libérateurs », « Stop au rôle exécutif d’Eulex ». Les manifestants ont été rejoints par des étudiants.


Retrouvez notre dossier :
Trafic d’organes de l’UÇK : « Au Kosovo, tout le monde est au courant »


Sabit Krasniqi de l’Organisation des Vétérans de l’UÇK a déclaré que les « cercles anti-albanais » continuaient d’attaquer les anciens membres de l’UÇK. « Nous sommes témoins de l’arrestation des meilleurs combattants de l’UÇK depuis la fin de la guerre. Alors que nous espérions que ces arrestations cesseraient après la proclamation de l’indépendance, elle continuent avec encore plus d’intensité, car elle font partie de l’agenda serbo-russe pour diaboliser l’UÇK. Nous demandons le retrait des compétences exécutives d’Eulex. Cette mission n’est pas un succès, c’est un échec. Nous exigeons la libération de tous les combattants, car leurs procès sont des procès politiques. Nous demandons au Parlement de la République du Kosovo d’approuver la loi sur les valeurs de la guerre, qui protégera l’UÇK et ses anciens combattants », a déclaré Sabit Krasniqi.

Les manifestations se sont déroulées dans le calme et sans incidents, et les organisateurs ont prévu un nouveau rassemblement à Pristina le 29 mars.

Neuf anciens membres de l’UÇK ont été arrêtés la semaine passée. Ils sont soupçonnés d’avoir participé, en tant que membres de la 121e brigade de l’UÇK, à l’élimination des « collaborateurs » albanais et d’avoir détenu et assassiné des civils serbes. L’application du mandat d’arrêt lancé contre le commandant de cette brigade, Fatmir Limaj, ancien ministre et toujours vice-président du Parti démocratique du Kosovo (PDK) est suspendu au débat sur l’immunité dont il jouit, en tant que député au Parlement du Kosovo.

Alors que le Premier ministre Hashim Thaçi ne s’est toujours pas exprimé sur ces arrestations, le gouvernement du Kosovo a fait part de son « inquiétude » sur les opérations menées par Eulex. « Tout tentative visant à entacher l’honneur des combattants de l’UÇK échouera une fois de plus », a souligné le gouvernement dans son communiqué. Depuis le déploiement de la mission Eulex au Kosovo, en décembre 2009, c’est la première fois qu’elle est ouvertement critiquée par le gouvernement kosovar.

http://balkans.courriers.info/article17169.html






Cette ruineuse €urope de techocrates goinfrés & si peu démocratiques :Au sein de l'Union européenne il existe certains sommets réguliers auxquels personne ne souhaite participer.

26/03/2011 14:39



Union européenne, le sommet des mécontents

Union européenne, le sommet des mécontents
20:01 24/03/2011
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

Sur le même sujet

Au sein de l'Union européenne il existe certains sommets réguliers auxquels personne ne souhaite participer. La réunion actuelle (24-25 mars) à Bruxelles fait partie de cette catégorie. La Libye, les "conséquences nucléaires" des tremblements de terre au Japon, les tsunamis et Fukushima, la crise de l’euro et la démission du gouvernement au Portugal, la révision de la politique économique de la zone euro et une discipline financière plus stricte. Il est même effrayant de simplement jeter un coup d’œil dans le tunnel de ces problèmes: et si, au bout de ce tunnel, il y avait non pas la lumière, mais les flammes d’enfer?

Ajouté à cela une atmosphère insalubre. Dans la matinée du 24 mars, des dizaines de milliers d’Européens mécontents se sont rassemblés à Bruxelles et ont commencé à protester contre toutes les choses qu’on leur mijote dans le "quartier européen" de la capitale de l’Union. Les principaux slogans des manifestants stipulaient que les mesures adoptées (augmentation des impôts, diminution des salaires et des emplois, l’économie des budgets) étaient conçues pour les entreprises, et non pas pour les citoyens ordinaires. Ce qui est vrai.

Bien sûr, tout n’est pas aussi apocalyptiquement désespéré. L’Union européenne est périodiquement confrontée à des problèmes à première vue insurmontables et arrive à les éviter en les laissant pour plus tard et à les contourner si subtilement que ces problèmes parviennent parfois à se résoudre spontanément.

Les sommets du Conseil européen sont remarquables par leur prévisibilité. Et plus les problèmes sont graves et profonds, plus les sommets sont prévisibles. Or les problèmes actuels sont si graves et profonds qu’on pourrait difficilement s’attendre à quelque chose de radical de l’assemblée printanière actuelle. Toutes les questions de l’ordre du jour seront réglées comme toujours: en suivant la procédure et en poursuivant les consultations.

Le problème ne réside pas là, mais dans les tendances centrifuges croissantes et défavorables pour l’Union européenne (pour la zone euro, pour l’euro, pour l’Europe, pour la stabilité financière et économique, pour le monde, etc.). Le plus grave problème est dû au fait qu’actuellement l’UE erre de plus en plus souvent à la recherche de la lumière dans la pénombre. Et certains groupes ou individus se détachent clairement des autres.

L’Allemagne et la France, les plus matures et nanties, ont de toute façon toujours été à l’écart de la "masse principale." Désormais, en raison du refus des Allemands de soutenir la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies N°1973 sur la Libye, ils ont été classés dans un groupe à part et sont même qualifiés de "contestataires" (avec Malte qui partage leur avis sur la question mais dont peu se préoccupent). Aujourd’hui, l’Allemagne affirme qu’elle est en réalité en faveur de toutes les actions actuelles et futures de l’OTAN, mais qu’elle est incapable de les soutenir intégralement et par la force militaire. Pour des raisons de politique intérieure (Merkel doit gérer une série d’élections locales en Allemagne). Mais lors du sommet, les participants ont clairement fait entendre à Berlin qu’il ne devait pas se démarquer de cette manière et espérer que son souhait de devenir par la suite membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies soit soutenu.

La confusion concernant "l'apprivoisement de Kadhafi" a déjà placé la France dans une situation particulière. Nicolas Sarkozy espérait qu’il dirigerait toute l’opération et exploiterait la victoire sur le dictateur dans sa campagne électorale de 2012. Sarkozy était contre l’OTAN, car l’OTAN se trouve "sous l’égide" de l’administration américaine. Effectivement, selon le dernier schéma, l’OTAN et le chef du commandement européen des Etats-Unis, le chef des forces de l’OTAN en Europe l’amiral américain James Stavridis, géreront le volet militaire de l’opération. Et un comité spécial composé d’Européens et de représentants du Qatar et des Emirats Arabes Unis sera chargé de l’encadrement politique. Les détails du "compromis" se précisent.

La surprise portugaise

Il est même gênant de discuter au sommet les problèmes financiers actuels de la zone euro et de l’Union européenne. On ignore ce qu'il faut discuter.

Car il existe des problèmes qui ne nécessitent pas des discussions mais des mesures urgentes. Car les affaires dans la péninsule ibérique vont mal.

Littéralement à la veille de la réunion, dans la soirée du 23 mars, le premier ministre portugais José Socrates a démissionné. L’opposition de centre-droit a refusé d’approuver son projet de loi sur les économies budgétaires drastiques (augmentation des impôts, réduction des salaires et des prestations sociales) nécessaires à la "santé financière" de Lisbonne. Le Portugal était le troisième candidat de la zone euro à la faillite, après la Grèce et l’Irlande.

Toute l’absurdité flagrante des actions de l’opposition réside dans le fait qu’elle n’a fait que pousser le Portugal vers l’abîme financier. Sans gouvernement et sans le programme de Socrates personne ne débloquera de nouveaux crédits à Lisbonne. Et même si c’était le cas, les taux d’intérêt seraient exorbitants. Désormais, l’UE devra certainement racheter la dette du Portugal (plus de 60 milliards d’euros) et ce dernier sera obligé de prendre des mesures d’économie plus sévères. Mais personne ne peut les prendre dans le contexte de vacuité du gouvernement. Selon la législation, les élections devraient avoir lieu en juin. Mais même si Socrates arrivait à trouver un terrain d’entente avec le parlement (ce qui est peu probable, mais néanmoins possible) et à créer une sorte de nouvelle coalition, son programme d’économies ne sera pas approuvé. Les sociaux-démocrates ont déjà senti le vent de la victoire (c’est le parti le plus populaire) et ils attendent les élections avec impatience.

Le Portugal sans gouvernement n’est pas une bonne chose. Mais ce n’est pas létal pour l’Union européenne. En fin de compte, c’est loin d’être l’économie la plus importante de l’UE. Selon l’indice du PIB, elle est en 15e position (223 milliards de dollars en 2010).

Mais il y a bien pire. L’horrible bruit des dominos s'effondrant commence à retentir de plus en plus souvent dans l'UE. L’année dernière, la Grèce était au bord de la faillite et est en train d’être rachetée par l’UE (une dette de 110 milliards d’euros). Elle a été suivie de l’Irlande (85 milliards d’euros), où le gouvernement est parti en début d’année. Aujourd’hui, c’est le cabinet du Portugal au complet (60 milliards d’euros).

Cette succession d’effondrements était prédite dès l’année dernière. Peu nombreux sont ceux qui y croyaient. Actuellement, on dit que l’Espagne, la cinquième économie de l’UE (PIB de 1,4 milliards de dollars) pourrait être la suivante. Mais si l’Espagne s’effondrait, il serait pratiquement impossible de la racheter sans conséquences graves pour l’UE et la zone euro.

Le tremblement de terre au Japon a "provoqué" une autre discussion ardue au sein de l’UE et au sommet: que faire avec l’énergie nucléaire de l’UE? Angela Merkel a annoncé que l’Allemagne avait gelé pour trois mois sa décision de prolonger de 10-12 ans le délai de service de ses centrales nucléaires. L’Allemagne voulait abandonner le "nucléaire pacifique", mais en le faisant progressivement. En 25 ans. Aujourd’hui, Angela Merkel laisse entendre que Berlin a l’intention de revoir complètement sa politique nucléaire, et il n’est pas exclu que l’arrêt des centrales nucléaires se produise en 2020. L’année dernière, les Allemands ont investi 20 milliards d’euros dans l’élaboration de sources d’énergie renouvelables. L’énergie nucléaire représente environ 26% du mix énergétique allemand. La réorientation progressive de l’Allemagne vers des sources moins risquées n’est pas une tâche insurmontable. Difficile, certes, mais pas impossible. Bien que peu croient en l’abandon complet du nucléaire pacifique.

Or, l’Allemagne pourrait devenir un "mauvais exemple." C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy porte un regard réprobateur sur Angela Merkel. La production française d’électricité est à 70% d’origine nucléaire. Et la France est dans l'incapacité d'agir comme les Allemands.

Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti.






Entre les Milliband & David Cameron ...Plus de 100.000 personnes manifestent à Londres (médias)

26/03/2011 14:35



Plus de 100.000 personnes manifestent à Londres (médias)

Plus de 100.000 personnes manifestent à Londres
16:03 26/03/2011
MOSCOU, 26 mars - RIA Novosti

Sur le même sujet

Plus de 100.000 personnes sont descendues samedi dans les rues de Londres pour une manifestation des syndicats britanniques contre le programme d'austérité budgétaire, annoncé en 2010 par le gouvernement britannique, rapporte la chaîne BBC.

En octobre 2010, le gouvernement britannique a dévoilé ses plans pour réduire les dépenses de l'Etat de plus de 80 milliards de livres au cours des cinq prochaines années. Cette mesure est destinée à freiner la croissance de la dette publique britannique.

Le programme pourrait notamment aboutir à une suppression d'environ 500.000 emplois dans le secteur public. Suite à l'annonce du plan gouvernemental, le Congrès des syndicats britanniques (TUC) a déclaré son intention d'organiser la plus importante manifestation nationale depuis 20 ans.

La manifestation intitulée Marche pour l'alternative a commencé à 11h00 heure locale sur le quai Victoria et se déroule de façon pacifique. Parmi les intervenants figure le leader du Parti travailliste, Ed Miliband.


 

http://fr.rian.ru/world/20110326/188989962.html






The quake in Thailand :2,700 city buildings at earthquake risk

26/03/2011 14:30



2,700 city buildings at earthquake risk

Even moderate tremor at fault lines poses danger

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Earthquake preparedness is a must for Bangkok as the capital is not far from active fault lines where even a moderate quake could send strong shock waves to the city, seismologists have warned.

City Hall has issued a warning that about 2,700 buildings in the capital could be damaged by an earthquake.

Bangkok is less than 200 kilometres from Kanchanaburi, home to the Chedi Sam Ong fault line, and about 800km from Chiang Mai, where the Mae Ta and Mae Chan fault lines are located.

The Chedi Sam Ong, Mae Ta, and Mae Chan are among 13 active fault lines in Thailand covering 22 provinces.

Studies showed there is a high possibility that a powerful earthquake of 6-7 magnitude will occur along the fault lines in Kanchanaburi and Chiang Mai provinces, Pennung Warnitchai, a seismologist from the Asian Institute of Technology, said yesterday.

His comment followed the 6.8-magnitude earthquake in northern Burma that killed at least 75 people, including a Thai villager in Chiang Rai, on Thursday.

The quake sent shock waves that could be felt in several parts of Thailand, including Bangkok.

Quakes in Kanchanaburi or Chiang Mai would not only cause severe damage to the two provinces but also to Bangkok, Mr Pennung said.

"We will see severe damage to buildings and other structures in Bangkok," the seismologist said.

He said most people only pay attention to the 13 main fault lines, but studies have confirmed that many sub-fault lines are also active and have the potential to produce mild earthquakes.

The Chedi Sam Ong fault line has eight sub-fault lines, while the Mae Chan fault line in Chiang Mai has up to 18 sub-fault lines, he said.

However, Lertsin Raksaskulwong, director of the Mineral Resources Department's environmental geology and geohazard bureau, disagreed.

He said earthquake damage in Bangkok would not be serious.

"There won't be total building collapse. People will only feel the buildings shaking, like many people in highrises felt on Thursday," he said.

Mr Lertsin also dismissed speculation that Thursday's quake, which had its epicentre at the Nam Ma fault line on the Burma-Laos border, would trigger a quake at the nearby Mae Chan fault line in Chiang Mai and Chiang Rai provinces.

The Nam Ma fault line runs parallel with the Mae Chan fault line, so it would not have any impact on the Thai fault line.

Surachai Ponpattarakul, a senior expert at the Department of Public Works and Town and Country Planning, said the issue of buildings' resistance to earthquakes had become a major concern following frequent natural disasters.

The agency has been drafting a regulation to help owners of buildings constructed before the enforcement of the 2007 Building Control Act improve their buildings' structures to ensure they are earthquake-resistant.

The Building Control Act stipulates that buildings 23 metres or higher and buildings covering more than 10,000 square metres must have structures that can resist an earthquake of at least 5 on the Richter scale.

Under the regulation, tax reductions would be offered to owners wanting to strengthen a building's foundations and structure, Mr Surachai said.

Prime Minister Abhisit Vejjajiva yesterday said that highrise buildings must be designed and built to ensure they can absorb the impact of earthquakes and measures must be put in place to prevent and mitigate disasters related to quakes.

Deputy Bangkok Governor Pornthep Techapaiboon said initial inspections of 12 highrise buildings in Bangkok after Thursday's earthquake found none had been damaged, but a close watch would be kept on the situation.

The buildings, which are located near communities, include Sermmitr Tower, First Tower, MBK Centre, the All Seasons building, Empire Tower, Chai Tower, the Benjinda building, Shinawatra Tower III, the Thai Military Bank building and the Sun Tower building.

Mr Pornthep said a fire that broke out at Platinum Mall at Pratunam had nothing to do with the earthquake.

He said more than 2,700 buildings in Bangkok that stand five metres or higher are still vulnerable to future earthquake tremors.

City Hall has written to ask owners of the buildings to check the strength and security of the structures. Mr Pornthep said 905 of the buildings were built before the Building Control Act came into force.

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  • Discussion 4 : 26/03/2011 at 11:11 AM4

    PM Abhisit said that "highrise buildings must be designed and built to ensure they can absorb the impact of earthquakes..." "Must"? By law? Or should?
    How does the PM want to ensure buildings can absorb the impact of strong earthquakes?

    The damage caused to buildings by earthquakes depends on a large number of factors, not least local soil conditions: soft soil tends to amplify vibrations.
    I have seen buildings in Thailand damaged by ground shaking, caused by bomb disposal training at a police academy within city limits. The soil those buildings are built on is soft - and the bombs used for controlled explosions heavy, causing strong vibrations.

  • bop

    Lao Peoples RepublicPost : 43

    Send message

    Discussion 3 : 26/03/2011 at 11:06 AM3

    The map above although detailed only show Thailand faults and doesnt show the full extent of them either. The Three Pagodas fault is not shown or at least only part of it is shown. It actaully extends all the way down to Ratchaburi. http://www.docstoc.com/docs/2815790/South-East-Asia-Seismic-Hazard-Maps

  • stekk

    Post : 19

    Send message

    Discussion 2 : 26/03/2011 at 10:59 AM2

    Somehow I doubt that all these so called experts know what they are talking About.






Comment David Pearce voit le changement en Algérie .Quant aux milliards de US$ de gaz évéporés dans les poches des traineurs de sabre é "élites"...

26/03/2011 14:26



Ancien ambasssadeur US à Alger

Comment David Pearce voit le changement en Algérie

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le 26.03.11 | 01h00 7 réactions


A  l’inverse des nombreux think tanks occidentaux qui se sont montrés récemment sceptiques concernant l’évolution de la situation politique et économique de l’Algérie, l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce, se dit plutôt optimiste quant à l’avenir du pays.


Durant ma mission en Algérie, j’ai eu à visiter beaucoup de régions et j’ai rencontré beaucoup de personnes et pas uniquement des responsables. Je peux dire que le peuple algérien a beaucoup de talent. C’est pour cela que je reste optimiste quant à l’avenir de l’Algérie», a-t-il confié, jeudi, lors d’une conférence de presse bilan animée au siège de son ambassade. David Pearce, dont le mandat arrive à échéance, a néanmoins prévenu que l’Algérie n’était pas «immunisée» contre les changements qui affectent actuellement le monde arabe.


A la question de savoir pourquoi, justement, le vent de contestation, qui a soufflé sur nombre de pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a jusque-là épargné l’Algérie, le diplomate américain – qui vient de se voir confier par le département d’Etat la dure mission de gérer l’ambassade américaine à Kaboul en Afghanistan – a expliqué que «la manière, dont ces changements ou ces révoltes pour la liberté et la dignité ont lieu, varie en fonction des circonstances de chaque pays». Toutefois, il fera remarquer que le débat a été lancé en Algérie. A ce propos, M. Pearce a qualifié de «positive» la levée de l’Etat d’urgence tout en disant espérer que cette décision sera suivie par d’autres mesures aussi positives surtout dans le domaine de la liberté d’expression, de rassemblement et d’association. «Le changement dans la région reflète les ambitions des peuples. Ces ambitions sont très importantes. Elles doivent être prises en compte par les Etats», a ajouté le diplomate américain.


Ecartant l’idée que son départ soit lié à l’affaire WikiLeaks, l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger a souhaité, par ailleurs, que le changement, dans le cas de l’Algérie, se fasse de manière pacifique et dans un esprit de tolérance, car «ce qui se passe ici aura un impact sur toute la région». Il a suggéré l’idée, en outre, que le changement pourrait prendre encore du temps. Mais l’idéal, selon lui, serait quand même que les aspirations de la société soient prises en charge «tôt». «C’est vrai qu’il y aura un changement. Mais il est vrai aussi que les points de vue diffèrent sur la manière dont ce changement devrait avoir lieu. C’est tout à fait normal. C’est cela la démocratie (…). Il faudra gérer ces divergences dans un esprit de tolérance. Il est très important de savoir écouter. Si on perd un débat politique aujourd’hui, et bien sachez que l’on peut le gagner demain. Le plus important est d’être prêt pour dialoguer à tout moment», a conseillé M. Pearce.


Les Américains gênés par la bureaucratie


Pour ce qui est du bilan des deux années passées en Algérie, David Pearce a assuré avoir été traité avec «courtoisie» et avoir rencontré tous les responsables qu’il a sollicités. Il regrettera tout de même le poids de la «bureaucratie» qui a pour effet de compliquer le travail. «(…) Bien entendu, il y a de la bureaucratie en Algérie. Les choses ne se font pas facilement ici. Mais nous avons persévéré et nous persévérons», a-t-il déclaré, tout en se montrant satisfait du résultat de son mandat à la tête de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Un mandat caractérisé par une amélioration sensible de la coopération algéro-américaine dans de nombreux domaines.
Au-delà, le diplomate américain a tenu à indiquer que sa priorité en venant en Algérie était surtout d’«augmenter le niveau ainsi que la fréquence des contacts entre les deux pays». «C’est vrai que les articles de presse sont bons, mais ne reflètent pas vraiment l’idée que l’on voudrait se faire d’un peuple ou d’un pays. Il est difficile d’avoir une idée claire tant qu’il n’y a pas eu ce contact direct. C’est la raison pour laquelle j’ai privilégié le contact personnel et direct. Cette démarche répond à notre souci de bien faire passer notre message», a-t-il soutenu.


Dans la foulée, David Pearce a fait savoir que l’Algérie – qui devient le pays le plus grand d’Afrique après le référendum du Sud Soudan – bénéficie d’une «attention particulière» de la part des Etats-Unis eu égard à son «poids» et à son «influence» sur la région, à sa superficie et l’importance de sa population. D’où, a-t-il ajouté, ce souci de Washington de faire en sorte que les contacts entre les deux pays soient fréquents.
Au sujet de la récente déclaration de la secrétaire d’Etat dans laquelle elle a qualifié de «sérieuse» et «crédible» la proposition d’autonomie faite par les Marocains aux Sahraouis, M. Pearce a estimé que celle-ci «reflète la politique habituelle des Etats-Unis».
A l’occasion, il a démenti l’idée selon laquelle le dossier du Sahara ne ferait pas actuellement consensus au sein de l’Administration américaine. Le diplomate américain a indiqué que son pays «a toujours soutenu les efforts du SG des Nations unies ainsi que ceux de son envoyé spécial, Christopher Ross, et encouragé les parties à négocier et à coopérer». 

Zine Cherfaoui
 
 
Vos réactions 7
amestane   le 26.03.11 | 14h45

kritiqizm

@youppi, je vois que tu préfères ceux qui nous tirent vers le bas. Bonne descente et RDV au fond de l'abime !
@zweet2, le volume des exportations, chiffres et autres comptes, c'est à nos ministres truc ...
la suite

 
persifleur   le 26.03.11 | 14h22

lé petits fours 2 monsieur l'ambassadeur

Monsieur l'ambassadeur a oublié de nous parler des soirées feutrées organisées à son initiative dans sa résidence sécurisée, où l'ensemble de notre classe politique tout en dégustant d'excellents petits ... la suite

 
Zweet2   le 26.03.11 | 11h38

Le jeu de l'autruche.

Ce diplomate aurait mieux fait de nous faire le bilan du volume d'exportaion du gaz algerien vers les Etats Unis 30 ans d'exportation de gaz et 560 milliards de dollars evapores sans trace !! ou sont ils ... la suite






Pourtant moins fol que la Grèce et ses olives ,que l'Irlande monopatatière :Le Portugal de plus en plus proche de la banqueroute

26/03/2011 14:21



Le Portugal de plus en plus proche de la banqueroute

Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 20:08

Le gouvernement démissionnaire de José Socrates exclut la possibilité d'un plan de secours européen.

Le Portugal de plus en plus proche de la banqueroute

Le gouvernement démissionnaire de José Socrates refuse l'hypothèse d'un fonds de secours européen. © John Thys / AFP

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Source AFP

Moins de 24 heures après la démission du Premier ministre portugais José Socrates, la sanction des marchés et des agences de notation est tombée, menaçant le pays d'une rupture de financement à court terme, estimaient, vendredi, les analystes. Les agences Fitch et Standard and Poor's (SP) ont dégradé, jeudi, de deux crans la note de la dette portugaise, conséquence directe du rejet par le Parlement du nouveau plan d'austérité et de la chute du gouvernement socialiste minoritaire. "Fitch ne croit plus que le Portugal puisse conserver un accès au marché à des conditions favorables cette année", a affirmé cette agence dans un communiqué, jugeant que la probabilité d'une aide financière extérieure "à court terme" avait "considérablement augmenté".

La réaction à ces décisions a été immédiate sur les marchés, où les taux portugais à dix ans ont atteint, vendredi, en séance un nouveau plus haut depuis l'entrée du pays dans la zone euro (1999), à 7,79 %, contre un peu plus de 4 % il y a un an. "Le marché traite déjà les obligations portugaises comme des titres pourris, il faut donc s'attendre à des dégradations supplémentaires", relevait la banque ING dans une note d'analyse. "La spirale d'informations négatives concernant le Portugal se poursuit avec vigueur", résumait, vendredi, la Commerzbank.

L'horloge financière continue de tourner

Réunis à Bruxelles, les dirigeants européens se sont dits prêts à aider "sous conditions" le Portugal, en débloquant, comme pour la Grèce et l'Irlande, un fonds de secours dont le montant a été évalué à 75 milliards d'euros par le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. Mais le gouvernement socialiste démissionnaire a une nouvelle fois exclu cette possibilité, José Socrates réaffirmant, vendredi, que son pays n'avait "pas besoin" d'un plan de sauvetage. Or, en attendant l'élection d'un nouveau gouvernement, au plus tôt à la fin du mois de mai, l'horloge financière continue de tourner. Et vite. Le Portugal doit rembourser 4,2 milliards d'euros de dette le 15 avril et, encore 4,9 milliards le 15 juin.

Selon les économistes, ce pays devrait avoir suffisamment d'argent pour faire face à l'échéance d'avril, mais être incapable de financer les remboursements de juin, sans nouvel emprunt. En outre, "les banques pourraient se retrouver à court de liquidités bien avant le gouvernement, comme ça a été le cas en Irlande", estime Daniel Gros, du Centre d'études des politiques européennes. La fermeture des marchés financiers est déjà une réalité pour les entreprises publiques de transport qui sont au bord de la "rupture financière" et menacées de ne plus pouvoir verser les salaires, affirmait cette semaine le quotidien Jornal de Negocios. Pour Tullia Bucco, analyste chez UniCredit, la solution pourrait passer par des "prêts-relais". "Ces prêts, sous forme de placements directs de dette, aideraient certainement le pays à trouver les fonds dont il a besoin jusqu'à juin", a-t-elle déclaré.

La Chine, qui, selon des informations de presse jamais démenties, aurait déjà acheté plus d'un milliard d'euros de dette portugaise en janvier, s'est dite prête jeudi à "renforcer ses liens" avec le Portugal. D'autres pays, notamment d'anciennes colonies portugaises, comme le Brésil et le Timor-Oriental, ont aussi à plusieurs reprises manifesté leur "solidarité" avec Lisbonne, où est attendue la semaine prochaine la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Enfin, face au "pic de refinancement" du 15 avril, la Banque centrale européenne pourrait une nouvelle fois racheter des obligations portugaises "avant et après" cette date afin de faire baisser la pression des marchés, estime Gilles Moec, économiste à la Deutsche Bank. Mais, prévient-il, "ce sera une intervention exceptionnelle, dans l'attente que le Portugal négocie et obtienne une aide internationale".

http://www.lepoint.fr/economie/le-portugal-de-plus-en-plus-proche-de-la-banqueroute-25-03-2011-1311550_28.php


 

& aussi :

http://www.lepoint.fr/economie/la-confiance-des-menages-francais-se-degrade-en-mars-25-03-2011-1311229_28.php






Entre deux maux... dans les Hauts-de-Seine, Balkany et Devedjian jouent leur va-tout

26/03/2011 14:17



Élections cantonales 2011 : dans les Hauts-de-Seine, Balkany et Devedjian jouent leur va-tout

Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 17:55 - Modifié le 25/03/2011 à 18:42

Rivaux pour la présidence du conseil général, les candidats UMP sont tous deux en ballottage au second tour du scrutin.

Élections cantonales 2011 : dans les Hauts-de-Seine, Balkany et Devedjian jouent leur va-tout

Isabelle Balkany, adjointe au maire de Levallois, et Patrick Devedjian sont tous deux en ballottage pour le second tour des élections cantonales dans les cantons de Levallois-Sud et de Bourg-la-Reine. © Steven Frédéric Thomas Padilla / Sipa Maxppp

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Par Ségolène Gros de Larquier

"À eux deux, les époux Balkany ont 100 ans de mandat ! Il est temps de faire de la politique dignement !" Arnaud de Courson - candidat divers droite sur le canton de Levallois-Perret-Sud - ne ménage pas ses efforts pour battre sa rivale Isabelle Balkany lors du second tour des élections cantonales dimanche. Élue UMP historique des Hauts-de-Seine, le fief de Nicolas Sarkozy, Isabelle Balkany a remporté au premier tour 37,4 % des voix contre 23,1 % pour Arnaud de Courson. Mais celui-ci croit dur comme fer en ses chances de l'emporter, notamment grâce au report des voix écologistes et socialistes. "J'incarne une alternative crédible face à Isabelle Balkany et je suis convaincu que certains électeurs voteront divers droite même s'ils se sont perdus dans un vote UMP au premier tour", assure le candidat de 46 ans, vendredi matin, en distribuant des tracts sur le marché de Levallois.

Arnaud de Courson s'appuie notamment sur le succès du maire divers droite de Neuilly Jean-Christophe Fromantin qui réalise le meilleur score de droite dans le département. Avec 51,6 % des suffrages, ce chef d'entreprise de 49 ans devance de 25 points la candidate UMP Marie-Cécile Ménard. "Les Français ont voté pour un projet. Ils en ont marre des querelles de chefs, de la guerre Balkany-Devedjian qui a monopolisé toute la campagne", analyse Jean-Christophe Fromantin.

Jean Sarkozy veut du "sang neuf"

Résultat, Isabelle Balkany, vice-présidente sortante du conseil général des Hauts-de-Seine, est sur le qui-vive. "Ce qui m'a traumatisée, c'est le taux d'abstention (58,93 %). Depuis les années 1980, on n'a jamais vu ça à Levallois", peste l'adjointe au maire qui lorgne sur le fauteuil de président du conseil général. Pour mobiliser les électeurs, son époux Patrick Balkany a envoyé, cette semaine, une lettre à tous les habitants de la commune les invitant à "apporter un soutien sans réserve à Isabelle Balkany et à Sylvie Ramond (son adjointe, en ballottage dans le canton nord de Levallois, NDLR)". Car l'heure est grave. Vendredi 18 mars, Jean Sarkozy, patron du groupe UMP-Nouveau Centre au conseil général, a lancé un appel au "sang neuf" dans le département. L'adjointe au maire de Levallois - "marraine en politique" du fils du chef de l'État - l'interprète comme un appel à la parité... Mais c'est surtout un coup dur pour cette dernière qui voit son filleul prendre ses distances.

Quoi qu'il en soit, les mots de Jean Sarkozy sont aussi de mauvais augure pour Patrick Devedjian, en froid avec le chef de l'État. "Ce n'est pas une surprise ! Jean Sarkozy ne m'a jamais soutenu !" commente le président sortant du conseil général, candidat à sa succession. En attendant, avec 37,31 % au premier tour, l'ancien ministre est à la peine face au socialiste Daniel Peschanski (27,67 %), lequel mise sur les voix des écologistes, du MoDem et du PC pour l'emporter. "Je suis très serein. Je suis dans une meilleure situation qu'aux cantonales de 2004 et d'ailleurs, à ce moment-là, j'avais été élu", assure Patrick Devedjian qui a passé sa semaine à battre le pavé sur les marchés de Bourg-la-Reine et d'Antony.

En attendant le résultat du scrutin, d'autres candidats - déclarés ou non - sont déjà sur les rangs pour le troisième tour du scrutin, c'est-à-dire l'élection du président du conseil général : Éric Berdoati, le maire de Saint-Cloud, Thierry Solère, premier adjoint au maire de Boulogne et proche de Jean Sarkozy, mais aussi Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne et premier vice-président du conseil général. Reste à voir qui sera choisi pour incarner sous l'étiquette UMP le "sang neuf" dans le département.

http://www.lepoint.fr/politique/elections-cantonales-2011-dans-les-hauts-de-seine-balkany-et-devedjian-jouent-leur-va-tout-25-03-2011-1311481_20.php






Le temps des vers de mirliton qui coincide vaec les avis politiques .Rendez-vous manqué avec Johnny

26/03/2011 14:05



Rendez-vous manqué
avec Johnny  

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Par Olivier Nuc
25/03/2011 | Mise à jour : 18:07
Réactions (167)
Le nouvel album de Johnny Hallyday est gâché par des textes embarrassants.
Le nouvel album de Johnny Hallyday est gâché par des textes embarrassants. Crédits photo : Genin Nicolas/Abaca

Son nouvel album sort lundi. Première collaboration avec Matthieu Chedid, Jamais seul est gâché par des textes qui confinent au ridicule. Florilège.

Difficile d'ignorer que Johnny Hallyday publiera un nouvel album lundi. Trois ans après Ça ne finira jamais, qui donnait le coup d'envoi de sa tournée d'adieux, Jamais seul est le disque de la résurrection. L'album marque la première collaboration de l'idole avec Matthieu Chedid - alias M - qui figure parmi les artistes les plus populaires de la musique française actuelle.

La stratégie est celle qui a présidé à tous les choix de carrière du chanteur depuis le milieu des années 1980. À cette époque, Hallyday était brillamment remis en selle par Michel Berger, avec Rock'n'roll attitude. Par la suite, tous les chanteurs à la mode seront mis à contribution pour fournir des compositions au symbole du rock français, de Jean-Jacques Goldman à Raphaël en passant par Patrick Bruel, Zazie, Pascal Obispo ou Gérald de Palmas. Avec un but affiché : permettre à Hallyday de coller au plus près des goûts du grand public. La stratégie se révéla payante dans la plupart des cas, le chanteur ayant battu ses records de vente dans les années 1990.

Matthieu Chedid a relevé ce défi. Contrairement aux précités, il n'est pas un faiseur de tubes, mais affiche un profil de musicien tout terrain qui correspond au désir de recadrage de l'artiste, qui avoue à qui veut bien l'entendre s'être longtemps égaré dans la grande variété. Hallyday promettait un retour au rock à guitares, dans la manière de ses productions des années 1970. Matthieu Chedid a constitué une équipe resserrée, avec Maxim Nucci - alias Yodelice - à la basse, et le batteur du jeune groupe Gush.

Le disque démarre assez fort, avec deux morceaux qui affichent clairement la couleur nostalgique de l'entreprise : Paul et Mick, évocation des Beatles et des Rolling Stones, puis Guitar Hero, hommage à Jimi Hendrix, qui effectua quelques premières parties d'Hallyday en 1966. Dynamiques et percutantes, les chansons sont toutefois gâtées par des textes plus qu'embarrassants. «Entre Paul et Mick, y'a pas de polémique» sur la première, ou «Y'a pas de cause sans rebelle/Ni de héros sans guitare» sur la suivante.

Des textes qui donnent à l'album «un côté grotesque»

On est loin de l'époque où la star draguait l'intelligentsia, confiant l'écriture de ses paroles à des plumes comme Étienne Roda-Gil, Françoise Sagan ou Vincent Ravalec. M a eu l'idée saugrenue de confier les textes à son entraîneur sportif, Hocine Merabet, auteur d'un album oublié en 2001. Cette décision confère à l'album un côté grotesque, offrant un carnaval de mauvais jeux de mots et un festival de rimes pauvres. Les tentatives d'humour tombent à plat, et les velléités de tendresse évoquent la poésie d'un enfant de 11 ans. «Ta fleur est sans épine/Et pourtant tu m'as piqué», chante Johnny sur le titre dédié à son épouse, Elle a mis de l'eau, à l'écoute duquel il est impossible de se retenir de rire. Mais le sommet est atteint sur Jade dort, allusion à ses filles adoptives : «Jade dort/et j'adore regarder Jade quand elle dort », qui se termine sur «Et Joy se réveille».

Passé les premiers titres, le disque plonge l'auditeur dans un ennui profond. La voix est saturée de vibrato, les compositions ne sont pas développées, les chorus de guitare sont redondants de titre en titre. Jamais seul, peut-être, mais très triste.

Quelques extraits supplémentaires des paroles des chansons.

- Dandy : «Ma beauté vaut cent ladies/C'est pas moi non/C'est pas moi qui l'ai dit»
- Paul et Mick : «Le mic mac c'est que Paul imite/Les mimiques de Mick»
- Guitar Hero : « Eh Joe, nie pas la vérité/ Joe, j'ai beau toucher du bois/Non, j'aurai jamais tes doigts/Jamais, jamais tes doigts»
- England : «Dans ta forêt des Landes/My friend tu m'fous les glandes/La musique is in England/You understand»
- Les herbes folles : «J'ai envie de me jeter à l'eau/Et de nager avec/Les troupeaux de gnous»
- Vous n'aurez pas ma peau : «Je fais l'effet d'une bombe/Impo, impo, impossible/D'atteindre ma cible»
- Jade dort : «Jade ne se rend pas compte/À quel point pour moi/Elle compte»

Le clip du titre Jamais seul :

http://www.youtube.com/watch?v=oDpOX7GAxIM&feature=player_embedded

http://www.lefigaro.fr/musique/2011/03/25/03006-20110325ARTFIG00552-rendez-vous-manque-avec-johnny.php






Lampedusa: la situation est devenue critique, sinon intenable pour les habitants de l'île ;15.000 clandestins ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

26/03/2011 00:55



Lampedusa: la situation est devenue critique, sinon intenable pour les habitants de l'île

15.000 immigrés ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

Jeudi à l'aube, le San Marco, transport de troupes de la marine italienne, a débarqué 498 immigrés tunisiens provenant de Lampedusa dans le port sicilien d'Augusta, près de Syracuse. Ces immigrés seront hébergés dans des casernements conçus pour les familles de militaires américains stationnés sur l'ancienne base de Comiso.

 Le maire de Mineo, petite localité où se trouvent ces locaux, proteste avec vigueur, affirmant qu'il n'était à l'origine pas question de recevoir des clandestins tunisiens mais des réfugiés bénéficiant de l'asile politique. Rome n'a pourtant guère d'autre choix que d'accélérer ces transferts. La situation est devenue critique à Lampedusa, où 15.000 immigrés ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

Sur les 4833 Tunisiens présents jeudi à Lampedusa, 2 496 sont logés dans le centre de rétention, qui a été conçu pour 850 personnes. Les autres dorment à la belle étoile, sur la plage et le port, où les conditions d'hygiène se sont fortement dégradées.

Vivres et eau potable commencent à faire défaut.

Les camions de distribution du pain ont été pris d'assaut par des immigrés affamés. La population locale s'est rebellée contre cet afflux. Elle a bloqué pendant de longues heures le débarquement de tentes acheminées par car-ferry pour empêcher que la présence de ces immigrés ne se pérennise à l'approche de la saison touristique.

Vendredi matin, le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, se rendra à Tunis pour étudier comment endiguer l'afflux d'immigrés. Il parle de 50.000 candidats potentiels à l'expatriation.

Le gouvernement a conclu mardi un accord de principe avec les régions d'Italie pour se répartir ces arrivages. Les gouverneurs ont accepté d'en recevoir mille par million d'habitants. Treize bases militaires sont en cours d'aménagement à cet effet. La difficulté est de savoir si ces immigrés seront considérés comme des clandestins ou des demandeurs d'asile politique.

Les régions qui subissent déjà une forte pression migratoire comme la Sicile, la Calabre ou les Pouilles demandent également des compensations financières. Le gouvernement dit que 500 millions d'euros pourraient être prélevés sur les fonds de la Protection civile afin de construire des structures d'accueil.

L'Italie demande aussi à l'Europe d'accueillir une partie de ces immigrés, au nom de la solidarité. Faute de quoi Roberto Maroni menace de délivrer 5000 visas Schengen aux Tunisiens de Lampedusa.

Avec la certitude qu'ils n'auront qu'une destination en tête : la France.

25/03/11

Kadhafi ne retient plus les migrants!

19:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note






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