Les médias crient à la « cantonale », le désaveu des citoyens vis çà vis des élections et ils ne s’étonnent pas de ne pas faire paraître, parti par parti, les éléments des résultats cumulés nationaux en voix……, renvoyant leurs (é)lecteurs dans la sphère stricte de leur canton, voir à l’extrême de leur département avec interdiction de sortir de la dite sphère.
Pourtant, il serait, peut-être intéressant de connaître lesdits résultats nationaux pour nous faire notre idée personnelle de l’évolution des voix entre les deux tours et les dégâts causés par la politique menée depuis 2007 et pour certain, depuis 2002. Mais peut-être doit-on accepter la « version officielle » décrétée par le Pouvoir…., ne sont-ils pas la massive représentation réelle et officielle des Français (ou du moins de 25% d’entre eux, soit 1 sur 4, quand 3 sur 4 se sont opposés à l’annexion au trône avec une abstention de 16,23 % au premier tour des présidentielles)
Car il n’y a que dans les urnes et à côté (pour le phénomène « abstention » et blancs/nuls) que l’on peut mesurer, à peu-près, la façon dont les Français appréhendent la politique menée.
Mais peut-être veut-on nous interdire cette mesure….
Lorsque des éléments comparatifs seront « librement » et directement accessibles, une étude plus détaillée sera diffusée.
27/03/2011 – 17h30 NANTES (NOVOpress Breizh) – La cour d’assises de Loire-Atlantique a condamné vendredi quatre individus poursuivis pour les braquages des Super U de Baugé (49) et de Pornic (44) commis en 2007. Un cinquième, déjà condamné en 2003 pour vol à main armée, a été acquitté au bénéfice du doute.
Des prévenus qui présentaient tous le même profil : issus d’un quartier « sensible », récidivistes, présentant des chances de réinsertion pour le moins problématiques, mais très organisés dans la préparation de leurs forfaits au mobile jugé particulièrement« crapuleux » par la représentante du parquet. Des délinquants qui, selon cette dernière « vivent dans leur économie parallèle, leur monde à eux ». Au terme de son réquisitoire l’avocate générale avait requis des peines de réclusion s’échelonnant entre dix et quinze ans.
Les avocats de la défense ont sans surprise plaidé la misère sociale, les familles éclatées, les pères absents, les mères dépassées sans oublier bien sûr le chômage et la précarité. Plus original le défenseur de Mohamed El Guahhoudi a exposé que son client aurait perdu pied à la naissance de son fils. Élevé sans père, il n’a pas assumé la paternité. D’où sa participation au braquage de Baugé. La paternité cause de hold-up, voilà une thèse qui mériterait d’être recensée dans les manuels de criminologie…
Après délibéré, la cour d’assises a finalement condamné Sébastien Maret, 27 ans, l’organisateur des deux braquages, à 12 ans de réclusion criminelle ; Mohamed El Guahhoudi, 32 ans, à 10 ans ; Mérouane Touati, 25 ans, à 8 ans. Arrêté au Maroc pour trafic de drogue, rentré en France clandestinement, Amin Khallouki, 22 ans, est condamné pour sa part à 6 ans d’emprisonnement dont un avec sursis mise à l’épreuve pendant trois ans, pour sa participation dans le braquage raté de Baugé.
[cc] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://breizh.novopress.info/]
27/03/11 – 18h10 PARIS (NOVOPress) – Malgré le couvre-feu qui a été prolongé à Asnières et Gennevilliers (Hauts-de-Seine), pas une nuit ne se passe sans un nouvel incident grave entre bandes ethniques des deux cités. Nouvelle victime de la tribalisation des banlieues de l’immigration, vendredi en début de soirée, un « jeune » de...
25/03/11 – 23h40 LYON (NOVOpress) – Dominique Perben (photo), candidat pour renouveler son mandat de conseiller général dans le VIe canton de Lyon, dimanche prochain a entendu l’appel de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) de donner des « consignes de vote claires et sans ambigüité, mettant fin à la cacophonie...
Lybie :Un accord a été signé avec le Qatar qui se chargera de la commercialisation du brut. ce qui explique la sollicitude des sybarites de ce micro-état
27/03/2011 23:15
Pétrole : les rebelles libyens vont relancer les exportations
Un accord a été signé avec le Qatar qui commercialisera, a priori dès la semaine prochaine, la grosse centaine de milliers de barils produits quotidiennement par les puits contrôlés par l'insurrection.
Alors que les alliés appuient par des frappes aériennes l'avancée des rebelles libyens dans l'ouest du pays, l'organe politique qui les représentant a annoncé dimanche qu'il allait reprendre les exportations de pétrole. La rébellion a en effet mis la main sur une partie des puits de pétrole du pays. «Nous produisons environ 100.000 à 130.000 barils par jour et nous pouvons facilement augmenter ce rythme jusqu'à 300.000 barils par jour», a déclaré Ali Tarhoni, représentant des rebelles en charge des questions économiques, financières et pétrolières, lors d'une conférence de presse à Benghazi, dans l'est de la Libye. Il s'est dit confiant dans la capacité des installations de l'Est de fonctionner pour l'instant sans main-d'oeuvre étrangère, beaucoup d'employés étrangers ayant été évacués depuis le début le 15 février de l'insurrection contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
Un accord a été signé avec le Qatar qui se chargera de la commercialisation du brut. «La prochaine expédition de pétrole aura lieu dans moins d'une semaine», a précisé Ali Tahroni. «Nous avons contacté la compagnie pétrolière du Qatar et ils ont accepté de prendre tout le pétrole que nous exportons et de le mettre sur le marché pour nous», a-t-il dit, en référence à Qatar Petroleum (QP), compagnie publique de ce petit pays du Golfe riche en gaz et en pétrole. «Nous avons un compte séquestre (...) et l'argent sera déposé sur ce compte, et comme cela il n'y a pas d'intermédiaire et nous savons où va l'argent». Le Qatar est le premier et l'un des seul pays arabes à participer activement aux opérations militaires et à avoir déployé des avions dans le ciel libyen.
Tarhoni a cependant souligné qu'il était actuellement difficile de trouver des compagnies de navigation pour exporter le brut, assurant qu'il y avait de grandes quantités de pétrole à exporter, plus encore avec la reprise par les rebelles des ports pétroliers de Brega et Ras Lanouf. D'autres représentants des rebelles indiquent pour leur part qu'il est difficile de trouver des compagnies d'assurance pour assurer les pétroliers partant des ports contrôlés par les rebelles.
La France, 2e importateur du pétrole libyen
La Libye possède les plus grandes réserves connues d'Afrique et elle est quatrième producteur du continent. En temps normal, le pays exporte environ 1,5 million de barils par jour dans le monde. Selon The Economist, la France était en 2010 le 2e importateur mondial de pétrole libyen. Les 205.000 barils importés chaque jour représentaient plus de 15% des importations françaises de brut. L'Italie était elle le premier importateur de pétrole libyen la même année avec 376.000 barils quotidiens.
Fin février, les grands groupes pétroliers ont cessé leurs activités en Libye. Ltroubles actuels, mais aussi les événements en Syrie et au Yémen, ont par ailleurs conduit à une envolée des cours du brut, notamment la semaine dernière. À Tripoli, la pénurie de carburant tourne au cauchemar pour beaucoup d'habitants: certains ont dû déserter leur lieu de travail alors que d'autres dorment dans des stations-essences dans l'espoir de pouvoir s'approvisionner. La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) avait pourtant affirmé la semaine dernière que la production était encore de 400.000 barils par jour, ce qui suffit normalement à couvrir les besoins intérieurs du pays.
Une partie des opposants à une intervention en Libye accusait les pays alliés d'être motivés par les ressources en pétrole du pays. Le colonel Kadhafi ne s'est pas privé de porter les mêmes accusations. Ce dernier aurait toutefois privé sa population du tiers des revenus générés par le pétrole depuis des années, d'après des calculs de diplomates américains révélés par WikiLeaks. Le pétrole représente plus de 95% des exportations et 75% du budget de l'Etat libyen.
Mgr Sankalé décoré par Christian Estrosi - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
Mgr Louis Sankalé est né le 2 novembre 1946 à Saint-Louis du Sénégal. Ses racines familiales touchent la Guyane, la Métropole et le Sénégal. Sa mère est Guyanaise. Une partie de sa famille habite Cayenne où il a lui même vécu dans les années cinquante et où il est souvent retourné pour de brefs séjours.
Avec son aimable autorisation, nous reproduisons ci-dessous la lettre ouverte de Me Henri-Charles Lambert, avocat au barreau de Nice, à Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, à propos de l’apéro « porchetta-rosé ».
LETTRE OUVERTE
à Son Excellence Monseigneur Louis SANKALE
Evêque de Nice
Monseigneur,
J’avoue m’être frotté les yeux à la lecture du communiqué que vous avez adressé le 3 mars dernier à la presse et fait afficher dans la cathédrale Sainte-Réparate, par lequel vous dénoncez comme « une honteuse initiative » l’organisation d’un « apéro porchetta rosé » par une association « Nissa Rebela » un jour « dédié à la prière par les croyants musulmans ».
Je n’ai pas les renseignements ou les sources dont vous semblez disposer sur le caractère « d’ultra droite » de cette association ni sur le fait qu’un certain nombre de ses membres seraient catholiques.
Je n’ai eu connaissance que de la volonté des intéressés de protester contre l’appropriation de la voie publique pour la pratique du culte musulman, laquelle se trouve d’ailleurs jouxter le chevet de la Basilique Notre-Dame.
C’est ce qui a motivé « la condamnation sans appel » que votre autorité épiscopale se rappelle soudainement pouvoir fulminer.
J’ai donc eu la curiosité de rechercher dans les derniers mois -et sans remonter à votre intronisation comme Evêque de Nice en mars 2005- si une pareille intervention avait connu un précédent.
***
Le 5 février 2010 à Kahta (Turquie) le corps d’une jeune fille de seize ans a été découvert. Elle avait été enterrée vivante pour manquement à la « culture islamique de l’honneur » (sic).
(elle parlait en effet à des garçons)
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 3 juin 2010, toujours en Turquie, votre frère dans l’épiscopat, Monseigneur Luigi PADOVESE est égorgé aux cris de « Allahou akbar ».
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 31 octobre 2010, 53 chrétiens dont 2 prêtres meurent dans un attentat à la cathédrale Sayidat al Najat à Bagdad.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 8 novembre 2010, Asia Bibi, paysanne pakistanaise qui avait le tort d’être chrétienne, est condamnée à mort par pendaison pour « blasphème envers le Prophète » (elle avait comparé Jésus à Mahomet ou l’inverse).
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
A Noël, 38 chrétiens sont massacrés dans les villes de Jos et Maiduguri au Nigéria, d’autres sur l’île de Jolo aux Philippines, d’autres encore en Indonésie, toujours par des musulmans.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 1er janvier 2011, un attentat fait 21 morts parmi les fidèles de l’église copte Al Kissidine à Alexandrie (Egypte).
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 4 janvier 2011, le gouverneur du Penjab (Pakistan) est tué pour avoir pris la défense d’une chrétienne condamnée pour avoir « insulté » le Prophète.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 2 mars 2011, soit la veille de votre communiqué, le ministre catholique du Pakistan, Shabbaz Bhatti, est à son tour assassiné, motif pris de son opposition à la peine de mort pour blasphème.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 5 mars 2011, 4000 musulmans incendient les églises de Sainte Mina et Saint Georges (à 30 kms du Caire) au motif qu’une jeune femme, musulmane, aurait une liaison avec un copte.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
J’arrête là le recensement non exhaustif de toutes les occasions qui vous étaient données d’affirmer votre position d’Evêque catholique au titre de ce « vivre ensemble » que vous placez vous-même sous l’invocation de « l’unité de tout le genre humain » (Lumen gentium § 1) mais qui s’arrête manifestement aux portes de votre diocèse.
***
A défaut donc de manifester une sollicitude universelle, vous pouviez au moins faire part de votre désapprobation lorsque le 8 décembre dernier, à quelques mètres de votre cathèdre, une procession de fidèles catholiques niçois a été insultée aux cris de « Allahou akbar », les chants à l’Immaculée Conception étant couverts par les youyous et les blasphèmes de ceux avec qui vous souhaitez un « vivre ensemble » non réciproque.
Vous n’avez vu là ni « discrimination » ni « vexation » puisqu’une fois de plus, votre silence religieusement correct a dû servir de réconfort à ceux dont vous avez la charge pastorale.
Cette abstention ne fait jamais qu’ajouter, comme dans tant d’autres circonstances (ex : le mutisme de la quasi-totalité de l’épiscopat français lors de la légalisation de l’avortement) à la tradition bien établie dans l’Eglise gallicane du « flumini obsequi ».
***
Pourtant vous venez de démontrer que vous pouvez manifester une indignation.
La place n’est pas ici de disserter sur le sophisme consistant à vous prévaloir de la déclaration Nostra Aetate, en oubliant opportunément Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse et le décret Ad Gentes sur l’activité missionnaire de l’Eglise.
En revanche vos études d’islamologie doivent être bien lointaines si vous n’avez pas souvenir de ce que dit le Coran :
« Quand vous rencontrez des infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage et serrez fort les entraves des captifs » (chapitre 47, 4)
Je vous recommande aussi de consulter l’index publié par l’ONG « PORTES OUVERTES » pour constater que sur les huit pays classés en tête de la persécution des chrétiens, sept pays à majorité musulmane, ne laissent ravir la première place que par … la Corée du Nord.
Dans le monde entier, l’Islam est une force d’oppression et les chrétiens sont persécutés sous les formes les plus diverses, de l’expulsion des prêtres catholiques comme au Maroc, de l’interdiction du culte comme en Arabie Saoudite, de la peine de mort et de l’assassinat comme au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines, etc.
Mais ce que vous dénoncez en usant de vos fonctions, ce n’est pas l’assassin ni le persécuteur, mais ceux qui se lèvent pour défendre, les uns leur foi, les autres leur civilisation et à tout le moins leur mode de vie.
Adepte, sauf erreur de ma part, du principe de laïcité et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui vous fait juge de la liberté d’expression politique de l’association sur laquelle vous appelez la sanction des autorités civiles ?
Qui vous a établi comme procureur pour réclamer « des représentants de l’Etat et des élus, l’application de l’esprit (sic) et de la loi de la République » ?
S’il y a une « initiative honteuse », Monseigneur, c’est votre communiqué.
***
Je n’aurais pas la prétention d’ajouter ma prière à celle que le Christ a déjà adressée à son Père sur la croix, lorsqu’Il a embrassé dans sa supplication l’innombrable cohorte de ceux « qui ne savent pas ce qu’ils font ».
Je vous serais reconnaissant en revanche de prier pour le simple fidèle que la contribution que vous croyez devoir apporter, en tant qu’Evêque de Nice, à l’islamisation galopante, conduit et contraint à admonester son pasteur.
A Nice, le 17 mars 2011
Henri-Charles LAMBERT
Baptisé le 24 juin 1951à Sainte-Marie Saint-Charles, Alger.
Depuis 63 ans, le peuple palestinien ne souffre pas seulement des mesures atroces de l’occupation israélienne, mais aussi et notamment, du silence d’une communauté internationale complice des crimes israéliens contre sa population civile. Les appels lancés à cette communauté restent sans écho et ne parviennent à changer quoi que ce soit sur le terrain. Tout un peuple continue de subir les agressions, voire les massacres commis par un État criminel, au mépris du droit international et de toute valeur humaine.
On assiste actuellement à des attaques sanglantes menées par les forces d’occupation israélienne contre la population civile de Gaza, enfants, femmes, vieillards innocents, contre leurs maisons, leurs fermes, leurs jardins.
Ces enfants pensaient qu’ils pouvaient aller paisiblement à l’école, ils pensaient qu’ils pouvaient jouer en toute liberté, sans peur, ils se croyaient protégés par les droits de l’enfant, par le droit international, par des conventions internationales de protection des civils.
Les civils pensaient que, dans ce monde-là, les puissants utilisaient la force militaire pour protéger les peuples, prétexte avancé au sujet de la Libye.
Oui, mais ils ont oublié que la Palestine n’est pas la Libye, ils ont oublié que, dans la bande de Gaza, l’armée israélienne utilise même des armes interdites pour les écraser, pour assassiner les habitants, hommes, femmes, vieillards et les enfants dont elle tue l’innocence, dont, avant tout, elle anéantit les rêves.
Toute attaque contre des civils, où que ce soit, est condamnable. Or, la veille de l’attentat de Jérusalem du 23 mars dernier, attentat que le monde entier, y compris les médias, a unanimement réprouvé, à l’Est de Gaza, cinq civils, dont trois enfants de 9 à 11 ans, ont été tués par un missile israélien. Ces trois enfants jouaient au ballon dans la rue, devant leur maison : il n’y a pas de stade, ni de centre de loisirs pour eux, à cause de la situation économique et du blocus inhumain imposé par l’occupant israélien.
Trois enfants sont morts sans que personne ne bouge pour mettre au pas cet État créé sur le sang et la souffrance des Palestiniens.
Dans ce monde où prime l’intérêt, les États-Unis dépendent totalement des électeurs sionistes, l’Europe divisée est incapable de réagir, elle suit la politique américaine pro-israélienne et les Nations-Unies sont manipulées par ces puissances. Les organisations internationales des droits de l’homme ne parviennent pas à faire entendre leur voix concernant ces violations. On abandonne tout principe humain, toute valeur de paix, de liberté, on ignore ces droits soit -disant défendus par un monde dit libre.
Nous, Palestiniens, attendons une solution juste et durable, nous attendons un changement dans le comportement de cette communauté internationale, nous attendons de sa part une décision courageuse aux yeux de l’histoire, nous attendons une application du droit international vis-à-vis de cet État qui viole ce droit.
Et pour nous, dans cette expectative, une question se pose :
Et les civils de Gaza ? Et les enfants de Gaza ? Et les femmes de Gaza ? Qui les protège ?
C’est à la fois une interrogation et un appel, mais surtout et avant tout, un appel, un simple appel à la conscience mondiale !
« Les membres d’Al Qaïda sont de bons musulmans et luttent contre l’envahisseur ». L’homme qui s’exprime ainsi, dans les colonnes d’un quotidien italien sérieux Il Sole/24 Ore s’appelle Abdul Hakim el-Hasadi. Il est l’un des responsables des insurgés libyens, dans la ville de Derna. Il est donc l’un de nos alliés.
Une analyse de Jean-Dominique Merchet, des informations complétées par celles de notre confrère de theatrum -belli.com qui s’appuie sur un rapport américain très officiel qui montre que la Cyrénaïque (région des insurgés « démocrates ») est un foyer du jihadisme international.
El-Hasadi a combattu dans les rangs islamistes en Afghanistan, jusqu’en 2002, date à laquelle il a été arrêté par les Américains…
Le journal italien rapporte que la radio locale de Derna diffuse des messages d’un speaker tels que « Chers frères qui avez combattu en Irak et en Afghanistan ( contre les Américains – ndlr), il est maintenant temps de défendre votre terre ». Un certain nombre de djihadistes, de l’ordre de 25, auraient ainsi rejoint la rébellion. « Ce sont des patriotes et de bons musulmans, pas des terroristes », assure El-Hasadi. Le Daily Telegraph britannique consacre un article à cette affaire.
Certes, la présence d’islamistes radicaux dans les rangs des insurgés est l’un des axes de propagande de Kadhafi. Mais n’y-a-t-il pas une part de vérité dans ces accusations ? La question mérite d’être posée. Que Kadhafi soit un ennemi juré d’Al Qaïda, nul ne l’ignore et surtout pas les services occidentaux qui coopèrent avec lui depuis 2007 dans le traque des fidèles de Ben Laden…
Ceux-ci ne cachent d’ailleurs pas leur préférence. Dans un communiqué du 24 février, AQMI (Al Qaida au Maghreb islamique) affirmait : « Nous déclarons notre soutien et notre aide à la révolution libyenne et à ses demandes légitimes, et nous assurons notre peuple en Libye que nous sommes avec vous et que nous ne vous laisserons pas tomber », Le monde est parfois compliqué : nous voilà engagés dans une guerre dans le même camp qu’AQMI, ce groupe qui retient en otage des Français au Sahel et qui parfois les tuent, ce groupe que les forces spéciales sont allés combattre…
Si l’on en croit le président tchadien Idriss Deby, dans un entretien à Jeune Afrique à paraître ce lundi, AQMI aurait d’ailleurs profité du soulèvement en Libye pour s’emparer de missiles sol-air. « Les islamistes d’Al-Qaïda ont profité du pillage des arsenaux en zone rebelle pour s’approvisionner en armes, y compris en missiles sol-air, qui ont été par la suite exfiltrés dans leurs sanctuaires du Ténéré », Si c’est exact, et nous n’en savons rien, c’est une très mauvaise nouvelle pour les militaires français présents au Sahel…
Opération antidrogue sur les pistes de ski Le chien des douanes est capable de détecter les effluves de drogues./Photo DDM, José Navarro Le berger belge malinois dresse les oreilles et se met à aboyer. Il a trouvé. Devant lui, le visage du jeune homme se décompose. Un douanier le fait sortir des rangs. Quelques secondes lui suffisent pour trouver une petite boulette de résine de cannabis dans ses poches. Il est 9 h 30. Les premiers skieurs s'ébattent sur le champ de neige largement pourvu de Piau-Engaly. Pour ce skieur espagnol et ses amis, c'est le début des problèmes. Pris dans l'opération coup-de-poing antidrogue initiée par le préfet des Hautes-Pyrénées René Bidal et Chantal Firmigier-Michel, le procureur de la République, les quatre skieurs espagnols en sont quittes pour payer une amende aux douanes françaises proportionnelle à la quantité de stupéfiant trouvée. Ils n'ont d'autre choix que d'aller retirer de l'argent liquide au distributeur de la station pour payer leur amende et pouvoir repartir avec leur véhicule. Pendant qu'on relève leurs identités, Vigo, le chien renifleur poursuit l'exploration de la voiture, encouragé par Jean-Luc Maury-Papot, maître-chien au PSIG d'Auch. Dans l'habitacle ou le coffre, Vigo marque plusieurs endroits en grattant. Rien n'échappe à son flair. Les investigations permettront de découvrir quelques autres boulettes. Rien à voir avec un trafic, selon le procureur Chantal Firmigier-Michel : « Il s'agit de petites quantités correspondant à la consommation d'un jour. » Vigo commence à tourner autour d'une Renault 4 immatriculée en Haute-Garonne qui patiente dans la file. Le passager avant ne cherche même pas à dissimuler. Il tend une grosse boulette de résine de cannabis et un « pétard » à un gendarme : « Vous ne voulez pas me laisser le joint… Comment je vais faire ? » lâche-t-il au militaire médusé. « Ma collègue n'en a pas sur elle, mais elle a le droit d'en fumer… » tente-t-il encore. Tellement banalisée, la consommation de cannabis semble aller de soi pour de nombreux consommateurs occasionnels ou habituels. En témoignent les réactions surprises des personnes contrôlées en possession de stupéfiants comme de l'herbe, de la résine de cannabis et même quelques grammes de cocaïne. Au final, gendarmes et douaniers ont ouvert douze procédures. Les personnes impliquées feront l'objet d'une convocation judiciaire en vue d'une composition pénale, précise Chantal Firmigier-Michel. L'avertissement est clair. D'autres opérations sont d'ores et déjà prévues dans d'autres stations de ski. « Il n'y a aucune zone de non droit » « Le message est clair : il n'y a sur le département des Hautes-Pyrénées aucune zone de non-droit. Les quartiers comme les espaces de loisirs seront contrôlés » explique René Bidal, le préfet des Hautes-Pyrénées. Après Laubadère et Solazur à Tarbes, il a décidé d'organiser avec Chantal Firmigier-Michel, procureur de la République, cette opération coup-de-poing à l'entrée de la station de ski de Piau-Engaly. « C'est une première opération. Il y en aura d'autres dans les autres stations de ski » prévient Mme Firmigier-Michel : « Le ski est un sport dangereux. Dans au moins 4 accidents de ski actuellement sur mon bureau, les auteurs étaient sous l'emprise de stupéfiants. » Le chiffre : 12 procédures > Stupéfiants. C'est le nombre de procédures ouvertes impliquant des personnes en possession de cannabis, d'herbe et d'un peu de cocaïne. http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/27/1044745-Operation-antidrogue-sur-les-pistes-de-ski.html
A quoi va servir la journée du 5 avril prochain, consacrée à la laïcité ? À rappeler que nous sommes dans une république laïque, que nos institutions ainsi que notre droit sont laïcs ? Concrètement, quel est son but ? Si la volonté des pouvoirs publics est vraiment de rappeler le principe de la laïcité, pourquoi n’appliquent-ils pas tout simplement les règles de droit qui imposent cette laïcité ? En particulier, pourquoi ne contraignent- ils pas les musulmans de France à respecter l’obligation du mariage civil – donc laïc – avant toute célébration d’un mariage religieux ?
Au contraire, force est de constater l’inertie de l’État face à la multiplication des mariages religieux musulmans célébrés sans mariage civil. L’État est frileux voire réticent à faire appliquer l’article 433-21 du code pénal qui sanctionne tout ministre d’un culte qui procède, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil. L’auteur de l’infraction encourt alors six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Les autorités publiques ne peuvent plaider l’ignorance car la fréquence des mariages religieux musulmans illégaux est de notoriété publique. Il suffit de consulter les forums de discussions de sites marocains, algériens ou tunisiens pour s’informer. Et l’on peut supposer que les services de renseignements intérieurs ne manquent pas de le faire !
Comment expliquer l’impunité dont jouissent ces imams qui acceptent de célébrer des unions religieuses sans s’être au préalable assurés que les époux sont passés devant un officier d’état civil ? Cette règle de l’antériorité du mariage civil sur le mariage religieux existe depuis 1810, lorsque Napoléon a fait rédiger le code pénal. Autant dire qu’elle n’était pas destinée à s’appliquer à la communauté musulmane, inexistante à cette époque. La “cible” visée était l’immense majorité des Français, catholiques, qui n’acceptaient pas l’idée nouvelle de se marier ailleurs qu’à l’église.
On les y a contraints en sanctionnant méthodiquement, bien qu’avec mesure, les curés récalcitrants. Et cette règle, dans sa rédaction, était bien plus sévère qu’elle ne l’est dans l’article 433-21, remanié en 1994. Jadis, les curés encouraient, lorsqu’il y avait récidive, le bagne !
Mais au XIXe comme dans la première moitié du XXe siècle, l’intérêt public exigeait que tous les membres de notre société – quel que soit le culte de chacun – se marient publiquement devant un officier d’état civil, libre ensuite à eux de se marier – ou non – religieusement.
Aujourd’hui, la situation est la même, seuls les acteurs ont changé. Or ils viennent d’une civilisation où la polygamie est permise. La violation de la règle de la primauté de l’union civile comporte donc des effets beaucoup plus néfastes pour la société qu’au XIXe siècle. En effet, lors lorsqu’un musulman se marie seulement religieusement, il peut certes ne s’unir qu’à une seule femme mais la loi coranique l’autorise à en épouser d’autres (jusqu’à quatre). Autrement dit, du point de vue de sa religion il peut pratiquer la polygamie. En revanche, si ce même homme respectait la loi française en se mariant d’abord civilement, il serait limité à une seule épouse.
On sait que la polygamie est une pratique qui est condamnée juridiquement. (SIC!!!)
En France, en vertu des articles 147 du code civil et 433-20 du code pénal, on ne peut se marier qu’avec une seule femme à la fois. Outre le fait que la polygamie est d’une part déstructurante pour les enfants et d’autre part destructrice voire humiliante pour les femmes, à plus grande échelle elle conduit socialement à des abus intolérables. Puisque les femmes mariées à un polygame ne sont pas liées à lui civilement, du point de vue du droit ces femmes, lorsqu’elles ont des enfants, sont considérées comme élevant seules ces derniers. Elles ont donc pu percevoir, jusqu’en 2009, l’aide au parent isolé, désormais remplacé par le revenu de solidarité active (RSA), lorsqu’elles ne travaillent pas, et surtout les allocations familiales.
Car les époux polygames savent pertinemment que plus ils auront d’enfants plus le montant de ces aides d’État sera élevé. Citons le cas très médiatisé de Liès Hebbadj, polygame nantais dont l’une des femmes (selon la loi religieuse musulmane) a été verbalisée au volant de sa voiture en raison de sa tenue (un voile qui lui recouvrait le visage) qui restreignait son champ de vision. Cet homme a quinze enfants de quatre femmes différentes, dont trois avec lesquelles il n’est lié que religieusement, bien sûr en toute illégalité. Il a très bien compris que les enfants sont source de revenus.
Aussi la polygamie doit-elle être combattue, bien que, selon ses partisans, elle honore la femme (sic).
Le moyen le plus neutre politiquement et le plus efficace pour lutter contre cette pratique est d’empêcher tout mariage religieux sans mariage civil préalable. Cela sera bien plus efficace que toutes les journées consacrées à la laïcité. De plus, on ne pourra reprocher à personne de stigmatiser les musulmans. La loi n’est-elle pas la même pour tous ? (re-SIC)
Sigrid Choffée-Harouel, universitaire
Dernier ouvrage paru : la Mairie avant la mosquée, Éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2011.
Pour désigner leur opération en Libye, les Français ont emprunté à une langue africaine un mot du XVIIIe siècle, “Harmattan”, qui signifie “vent chaud et sec soufflant de l’est”. Les Américains qui aiment les images l’ont appelée “Aube de l’odyssée”. Quant aux Britanniques, ils ont confié leur recherche à un ordinateur ; celui-ci leur a fourni le mot “Ellamy”. Inutile de vouloir lui trouver une signification, disent les Anglais : quand on fait la guerre, on fait la guerre. Point.
Une fois n’est pas coutume, la droite se divise pour de bonnes raisons. Il n’est pas indigne de vouloir faire barrage au Front national, y compris en appelant à voter pour la gauche au second tour des cantonales. Le seul problème, c’est que c’est idiot. Parce que c’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à Marine Le Pen.
Qu’on la regrette ou qu’on s’en félicite, l’exception française existe bien. Pour “simplifier” la vie politique en la résumant à l’alternance de deux grands partis de gouvernement, Jacques Chirac avait inventé l’UMP, née de la fusion, en 2002, des trois forces qui, depuis 1958, constituaient la droite parlementaire : les gaullistes, les centristes et les libéraux.
On peut dire et penser ce que l’on veut de Nicolas Sarkozy. On doit lui reconnaître une force de conviction et d’entraînement hors norme. Illustration : le sommet organisé samedi à l’Élysée. Quelle affiche ! Ils étaient vingt-deux autour de la table : Hillary Clinton, Ban Ki-moon, Van Rumpoy, Angela Merkel, David Cameron… pour ne citer qu’eux.
Les actions militaires engagées en Libye bénéficient en apparence d’un consensus assez large. Peu de voix les ont contestées dans notre pays. Les opinions se divisent pourtant sur la question. S’opposent par exemple les humanitaires interventionnistes et les altermondialistes pacifistes.
Après le tumulte suscité par la réforme des retraites l’an dernier, il est surprenant que la négociation sur les régimes complémentaires menée par les syndicats de salariés et les représentants du patronat ait eu si peu d’échos. Pourtant les pensions servies par l’Arrco (qui concerne tous les salariés) et l’Agirc (les cadres) représentent pour beaucoup de retraités une partie substantielle de leurs revenus. Il était donc essentiel que les partenaires sociaux parviennent à un accord pour garantir l’avenir des retraites au moins pour quelque temps.
L’opinion publique s’oppose très majoritairement au retour d’Évra et de Ribéry en équipe de France : tel est le verdict de plusieurs sondages parus la semaine dernière, comme si le sujet rivalisait en importance avec le drame du Japon et la guerre en Libye. Blanc, le sélectionneur des Bleus, vient de réintégrer ces deux joueurs, coupables d’avoir fomenté en Afrique du Sud, lors du dernier Mondial, une rébellion de cour de récré qui ridiculisa leur équipe, son sélectionneur de l’époque, les dirigeants fédéraux et les ministres concernés.
Dans la tourmente arabe actuelle, le régime algérien semble assez bien s’en sortir, comme si sa gabegie, la corruption et la pression policière restaient sans effet. L’Algérie a connu elle aussi des émeutes graves mais l’effet Facebook ou Twitter n’a pas joué, prime – injuste – offerte à la sous-alphabétisation du pays. Moins éduquée et moins connectée qu’en Tunisie, l’opposition algérienne n’a pas réussi à mobiliser les foules, ni relayé les images de la répression.
Très jeune, il a offert une vague ressemblance avec Bonaparte général ; cette ressemblance se continue encore autant qu’un homme aux yeux noirs, à la chevelure épaisse et brune peut ressembler à ce souverain aux yeux bleus, aux cheveux châtains. Dans le caractère, mon cousin, tout le distingue cependant du vainqueur d’Arcole, de Marengo et d’Austerlitz.
Un jour elle critique la politique fiscale du gouvernement ; un autre elle veut renvoyer les immigrés clandestins dans des bateaux. Ses collègues UMP s’agacent. Qui est Chantal Brunel ?
Gaffeuse, provocatrice, experte en publicité ou les trois à la fois ? En tout cas, la députée UMP de Seine-et-Marne Chantal Brunel sait faire parler d’elle. À peine avait-elle déclaré, le 8 mars, sur un ton badin, qu’il fallait “remettre dans les bateaux” les immigrés clandestins en provenance de la Méditerranée que ce fut l’hallali. Dans son propre camp comme dans celui de la gauche, le député UMP villepiniste Jacques Le Guen allant jusqu’à réclamer l’exclusion du parti de la députée… « Le Guen ? connais pas ! », répond, mi-goguenarde, mi-sérieuse, Chantal Brunel.
Avant de préciser : « J’ai peut-être été maladroite en me livrant à ce raccourci. Mais je le maintiens : si nous pouvons accueillir l’immigration illégale humanitaire, nous ne pouvons faire de même avec l’immigration illégale économique. C’est de ce phénomène-là que je parlais. » Avant d’ajouter : « Vous savez, j’ai dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Sinon, croyez-vous que j’aurais reçu 1 500 mails et lettres de soutien ? » Et de marteler : « Jamais je n’appellerai à voter pour le Front national. Au fond, je ne suis pas loin de partager ce que disait Michel Rocard lorsqu’il déclarait que la France ne pouvait accueillir toute la misère du monde… »
La parlementaire, qui ne manque pas de mémoire, sort alors une lettre du secrétaire général du Parti communiste, Georges Marchais, datant du 6 janvier 1981 et reproduite dans l’Humanité de l’époque : « En raison de la présence enFrance de près de 4 millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »
Mélange détonnant d’un style très BCBG avec un accent de titi parisien, l’élue de Seine-et-Marne revendique trois vies. La première, après Sciences Po et une licence ès lettres, sera tout entière vouée à Valéry Giscard d’Estaing et à ses ministres (comme Christian Bonnet), mais aussi à d’autres personnalités issues du gaullisme comme Albin Chalandon et Jean Foyer.
Déjà elle se frotte à la politique. Comme en 1978, où elle se présente aux législatives, sous l’étiquette UDF-PR, dans le Loiret. C’est l’échec. Mai 1981 : victoire de François Mitterrand. « Du jour au lendemain, je n’étais plus rien. Des gens à qui j’avais rendu d’immenses services changeaient de trottoir lorsqu’ils me voyaient », se souvient, amère, Chantal Brunel.
Commence alors une deuxième existence, tournée vers le monde économique. D’abord chargée des relations institutionnelles chez Tetra Pak, groupe suédois d’emballage, elle entre ensuite dans une agence de publicité réputée, Bélier. Chantal Brunel ne s’y plaît guère. Que faire ? Boulimique, elle rachète une imprimerie de labeur à Torcy, en Seine-et-Marne. Qu’elle développe, la faisant passer d’une dizaine d’employés à trente…
En 1998, le virus de la politique la reprend. Elle est candidate aux régionales en Seine-et-Marne, en deuxième position derrière l’indéboulonnable Didier Julia, député depuis 1967. Arrivent les législatives de 2002. Elle veut y aller. Hélas ! la place est prise : c’est Hugues Rondeau, maire de Bussy-Saint-Georges, qui doit recevoir l’investiture. Tant pis. Ce sera pour une prochaine fois… Sauf que le 3 mai 2002, Chantal Brunel se trouve finalement investie contre une partie de la classe politique locale. Dure période. La candidate ne se démonte pas. Au cours de la campagne, elle fait venir Bernadette Chirac. Un nom qui compte. Bien vu : Chantal est élue au second tour face au socialiste, avec 1 800 voix d’avance. Cinq ans plus tard, dans la foulée de la vague sarkozyste, la voilà réélue, toujours face à un socialiste. Au cours de ce deuxième mandat, elle sort de l’anonymat. En s’occupant entre autres des problèmes de société comme les violences faites aux femmes.
Décidément imprévisible, il lui arrive même de fâcher son propre camp – déjà ! –, comme ce mardi 22 avril 2008, lors de la rituelle séance des questions orales au gouvernement. Ce jour-là, sans crier gare, elle dénonce les niches fiscales qui permettent aux plus riches d’échapper à l’impôt. Les députés de la majorité n’en croient pas leurs oreilles. Ceux du PS lui font une standing ovation. C’est le monde à l’envers ! François Fillon est agacé. À quoi joue la parlementaire ? Elle révélera plus tard que la question avait été suggérée par l’Élysée… Gilles Gaetner
Ecolos : guerre à l'atome, par Fabrice Madouas. Des cantonales à la marseillaise, par Jean-Michel Verne. Présidentielle : l'enjeu sécuritaire, par Fabrice Madouas. Peillon, un philosophe dans l'arène, par Valentin Goux. "Parvis des gentils", dialogue avec les non-croyants, par Laurent Dandrieu. Le Pentagone sous pression, par Sophie Bellemanière. Coup de spleen outre-Rhin, par Caroline Bruneau. Strindberg entre génie et névrose, par Alfred Eibel. Littérature jeunesse : talents nordiques, par Virginie Jacoberger-Lavoué. S'évader entre mer et golf, par Virginie Jacoberger-Lavoué.
Royal hors jeu ; Loppsi 2 amputée ; Nationalité : l'UMP divisée ; Renault : fin d'un cauchemar ; Rixe meurtrière à Asnières ; et bien d'autres chose encore...
Les incompétentes badernes dorées :L'OTAN admet avoir tué des civils "par erreur" en Afghanistan
27/03/2011 04:08
L'OTAN admet avoir tué des civils "par erreur" en Afghanistan
LEMONDE.FR avec AFP | 26.03.11 | 15h27
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Des marines américains tirent un missile, le 8 février 2011.AFP/DMITRY KOSTYUKOV
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Plusieurs civils ont été tués ou blessés vendredi 25 mars dans une frappe aérienne de la force internationale de l'OTAN (ISAF) en Afghanistan, dans la province méridionale du Helmand, fief des insurgés talibans, a annoncé l'Isaf samedi, sans préciser le nombre de victimes.
Les appareils de l'OTAN ont visé deux véhicules supposés transporter un chef taliban et ses adjoints, mais il s'est ensuite avéré qu'il s'agissait de civils, a expliqué l'organisation, précisant qu'une enquête avait été ouverte. La province du Helmand est un bastion des talibans, chassés du pouvoir à la fin 2001 et qui mènent depuis une insurrection contre le gouvernement de Kaboul et la force de l'OTAN qui le soutient.
Aucun responsable n'a pu être joint dans la province, où les réseaux de téléphonie mobile sont coupés depuis mercredi par les opérateurs, sur injonction des insurgés talibans. Ces derniers ordonnent régulièrement la coupure des réseaux, notamment pendant les offensives de l'OTAN, menaçant les compagnies d'attaquer leurs installations si elles n'obtemptèrent pas. Les lignes terrestres sont quasi-inexistantes dans le pays.
PREMIÈRES VICTIMES DU CONFLIT
Les civils sont les premières victimes du conflit afghan, entré dans sa dixième année. L'année 2010 a été la plus meurtrière pour les civils (2 777 morts), a récemment annoncé l'ONU, précisant néanmoins que plus de 75 % des victimes civiles (tués et blessés) étaient liées aux insurgés et que le nombre de celles dues aux opérations de l'OTAN avaient baissé de 21 % par rapport à 2009. L'Otan est néanmoins mise en cause dans plusieurs bavures depuis le début de l'année. Les autorités afghanes l'accusent notamment d'avoir tué plus de 70 civils dont onze enfants dans plusieurs bombardements depuis fin février dans la province orientale, Kunar, fief des insurgés frontalier du Pakistan.
L'Isaf a reconnu avoir tué neuf civils dans l'un d'eux, sans confirmer s'il s'agissait d'enfants, et en avoir blessé jusqu'à neuf dans un autre. Ces pertes civiles ont provoqué la colère du président afghan Hamid Karzaï qui avait demandé mi-mars à l'OTAN de cesser ses opérations militaires dans le pays pour éviter de tuer des civils. Son homologue américain Barack Obama lui avait présenté ses excuses pour la mort de neuf civils.
Le président Karzaï a officiellement lancé mardi le processus de transition, qui doit voir les forces afghanes prendre progressivement la responsabilité de la sécurité sur l'ensemble territoire afghan d'ici la fin 2014. La capitale du Helmand, Lashkar Gah, est l'une des sept zones choisie pour la première phase du processus, où la responsabilité de la sécurité va changer de main dès l'été 2011.