L'Aviseur international

VIP-Blog de aviseurinternational


VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aviseurinternational3@yahoo.fr

701 articles publiés
6 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

(0 ans)
Origine : Paris
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203

Mes blogs favoris

..


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]

TANGER-MED/Forte progression du trafic conteneurisé .Du boulot pour les douanes...

27/03/2011 03:23




TANGER-MED
Forte progression du trafic conteneurisé

Le port de Tanger-Med a enregistré une augmentation de 68,4% de son trafic conteneurisé en 2010 par rapport à 2009. Il a atteint 2,06 MEVP manutentionnés grâce à la montée en puissance de ses deux terminaux à conteneurs. En tonnage, ce port a traité 23 millions de tonnes pour la même année.
Cette progression a bénéficié du dynamisme du trafic conteneurs au niveau mondial. Elle s’explique aussi par la montée en puissance progressive des deux terminaux à conteneurs qui ont atteint un taux d’utilisation de leur capacité nominale de près de 70%.
Tanger-Med confirme ainsi, après quelques années d’exploitation seulement, sa place parmi les ports de transbordement leaders en Méditerranée. Il figure maintenant sur l’itinéraire de 48 services maritimes (contre 35 en 2009).
L\'année 2010 a aussi été marquée par la mise en service du port de Tanger-Med passagers inauguré le 30 juin 2010. Pour sa période d’exploitation, on a enregistré 1 156 731 passagers, 384 667 véhicules et 5 010 autocars.
Journal Marine marchande






Afghanistan : pour quels résultats ?

27/03/2011 03:20



Afghanistan : pour quels résultats ?

  • 1 commentaire Réagir
  • Taille du texte A A A
  • Imprimer
  • La Libye était classé 53e « élevé » à l’Indice de Développement Humain du PNUD 2010, en progression constante depuis plusieurs années. L’IDH est un indicateur sérieux, publié depuis 20 ans, prenant en compte des critères comme la santé, l’éducation, le revenu par habitant, les (...)
    Péchu
    Lire les réactions

Dix ans de combats, les talibans ont reculé, mais les progrès, selon le général Patraeus, commandant en chef des forces de l’OTAN en Afghanistan demeurent incertains, fragiles et possiblement réversibles.

Le transfert des compétences militaires aux forces de sécurité afghanes est bien prévu pour cette année, avec un début opérationnel dès le début du printemps dans des provinces pas encore nommées pour ne pas orienter les talibans sur les opérations en cours. Les progrès observés l’ont été grâce à un supplément de troupes au sol déployées par Obama ces derniers mois afin de sécuriser au plus vite les zones qui seront reprises par les forces afghanes dès le printemps et la totalité des zones d’ici juillet 2011, date butoir d’un retrait possible des forces américaines, donc de l’ISAF , donc des forces françaises. Mais ces renforts ont favorisé la recrudescence de points d’accrochages avec les talibans, donc de pertes humaines.

Ce que feront les Afghans de ces zones réputées sécurisées nul ne peut le dire mais ce qui est prévisible, si on s’en tient au discours du général Patraeus, c’est que des retournements de situations peuvent avoir lieu et que les territoires gagnés sur les talibans se perdent à nouveau du fait de facteurs dès aujourd’hui visibles et palpables : notamment les compétences et expertises militaires « un peu justes » des militaires afghans, certes formés mais pour la plupart peu instruits et pas forcement enclins à choisir durablement la carrière militaire, attirés par un changement de camp et une vie facile.

Le retrait n’exclut pas les perspectives de nouveaux combats contre les insurgés mais le fond du problème, c’est aussi le traitement des zones de replis des talibans, zones en territoire pakistanais que rejoignent les insurgés après leurs actions combattantes en Afghanistan sans être véritablement inquiétés. La diplomatie fait état de collaboration avec les autorités pakistanaises, l’armée en particulier, pour intercepter les bandes armées en repli, ce qui arrive, sporadiquement seulement. Mais, chut, le sujet est tabou, le Pakistan ne plaisante pas avec le terrorisme.

Le retrait des forces de l’OTAN devrait, théoriquement, d’ici 2014, rendre impossible toute fixation d’Al-Quaïda sur le sol afghan, objectif premier pour la passation des pouvoirs. Au-delà de 2014, nous restons sur une idée de collaboration visant à empêcher toute velléité de retour des talibans ; objectif ambitieux si on considère les résultats obtenus en 10 années de guerre et l’opérationnalité hypothétique d’une armée afghane en remplacement de l’OTAN. Pas besoin d’être grand clerc pour avancer un avis : ce ne sera pas facile pour les afghans. La solution passera peut-être par une intégration des talibans aux affaires de l’état afghan sans le volet islamiste dur ou par une prise de pouvoir pure et simple à laquelle nous ne pourrions nous opposer.

En tout cas, le jour ou nous transmettrons le flambeau aux forces afghanes, les talibans ne seront ni vaincus ni détruits et resteront en capacité de combattre ; ils ne s’en priveront pas. Si l’Afghanistan, au lendemain de notre départ, viendrait à tomber aux mains des talibans, la bonne question sera de se poser si nous sommes en face d’un problème de nature stratégique ou au contraire strictement interne à une région qui ne représenta aucun danger pour notre sécurité. La reprise de nos positions, en Afghanistan par d’autres forces, non-occidentales, ne semble pas probable, qui aurait vraiment envie de s’enliser dans cette nasse ? Je pense, au contraire, que les talibans seront assez malins pour ne pas nous poser de problème direct afin qu’on les laisse s’approprier le pouvoir à Kaboul se sachant sous la menace directe de missiles de croisière pouvant troubler leurs petites affaires afghanes.

En nous retournant sur ce que nous venons de quitter il nous faudra éviter le fantasme d’un pays reconstruit, modernisé, structuré, les petites filles dans les écoles et les gentils papas barbus tenir la porte des supermarchés à leurs mamans chargées de consommables désormais accessibles et admettre que nous avons échoué. Nous quitterons et laisserons un pays dévasté par les bombes, l’ignorance et l’obscurantisme sans autre avenir que survivre au jour le jour.

La présence de nos soldats, sur le sol afghan, est de plus en plus mal ressentie par les opinions, aux USA davantage qu’en France, mais liés que nous sommes aux actions américaines dans ce pays, nous suivrons le mouvement de cette impopularité et finirons par repartir en nous demandant : pourquoi ? Parce que nous ne comprenons toujours pas le lien entre les talibans qui menacent le pouvoir à Kaboul et les actions terroristes sur nos sols occidentaux. Je pense que la menace a évoluée, les camps d’entrainement des terroristes, il y a quelques années, étaient bien situés en Afghanistan mais depuis, se sont déplacés dans d’inaccessibles zones montagneuses pakistanaises. L’étau dans lequel sont pris les talibans, celui de l’OTAN et celui du Pakistan a empêché l’exportation du terrorisme taliban et je crois que l’objectif, de ce point de vue, a été atteint. Les talibans se sont fixés d’autres objectifs, tels que le retrait de l’OTAN, on y arrive, et la voie libre à une reconquête du pouvoir sans main mise étrangère.

Jean-Marc Trappler

http://www.armees.com/






La grande Francia è uscita scornata...Ma Vendola è drogato?

27/03/2011 03:18



Ma Vendola è drogato?

Vota
Risultato
  •  
  Strumenti utili
< scrolling="no" id="f2f9110f1e1a958" name="f23b72042246782" style="border: medium none ; overflow: hidden; height: 35px; width: 450px;" title="Like this content on Facebook." class="fb_ltr" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?api_key=136492103064314&channel_url=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Dfe069264b7287e%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.ilgiornale.it%252Ff67f115680acb8%26relation%3Dparent.parent%26transport%3Dflash&href=http%3A%2F%2Fwww.ilgiornale.it%2Finterni%2Fma_vendola_e_drogato%2Fvendola-sinistra-formigoni-puglia-lombardia-mafia-droga%2F26-03-2011%2Farticolo-id%3D513841-page%3D0-comments%3D1&layout=standard&locale=it_IT&node_type=link&sdk=joey&show_faces=false&width=450">
Silvio Berlusconi ie­ri, uscendo dalla riunione europea sulla crisi libica, ha liquidato i giornalisti con una battuta: chi governa deve fare, non chiacchiera­re. Pochi minuti prima ave­va ottenuto ciò che l’Italia voleva, cioè che il coman­do dell­e operazioni milita­ri passasse dalla Francia al­la Nato. La grande Francia è uscita scornata, una sconfitta che ai cugini brucia più della finale dei Mondia­li di calcio del 2006.
Il concetto del misurar­si con il fare appartiene a pochi, e tra questi non c’è certo Ni­chi Vendola, il governato­re della Puglia che ieri in vi­sita a Milano ha dato dei mafiosi a tutti i lombardi e in particolare a chi si occu­pa di sanità. Formigoni non è stato a guardare, o meglio, a sentire. Con uno slancio inedito, ha manda­to più che a quel Paese il collega pugliese: è un mise­rabile drogato. Parole san­te, roba da applauso.
Ci sarebbe poco da ag­giungere, se non che Ven­dola è proprio il prototipo del politico a parole. Nono­stante i pugliesi siano gen­te straordinaria, la Puglia modello Vendola è la Re­gione peggio messa d’Ita­lia in quanto a debiti, clien­tele, trasparenza ed effi­cienza. Soprattutto in cam­po sanitario. Tanto che se un pugliese ha problemi di salute seri va a curarsi negli ospedali della Lom­bardia. L’unica cosa che Vendola ha fatto è di riapri­re l’ospedale del suo paese natio, così, tanto per ac­contentare parenti e ami­ci. Per il resto della sanità di quelle parti si è parlato molto ma per tangenti, truffe, scambio escort-ap­palti.
In quanto alla mafia è ve­ro, in Lombardia ce ne è troppa. Detto che la mafia, per definizione, va dove ci sono i soldi, il fatto è che a Milano, a differenza di quanto av­viene al Sud, non attacca. Non nel tes­suto sociale, non nelle isti­tuzioni. Cer­to, padrini e picciotti sali­ti dal meri­dione fanno danni, ecco­me. Ma per tutti sono il nemico. Qualcuno di questi signori si sarà an­che infiltrato negli ospeda­li, ma ciò non ha impedito ai medici di mantenere le strutture a livello di eccel­lenza europea. In Lombar­dia i mafiosi non godono di reti di protezione tra i cit­tadini, quando li arresta­no i vicini di casa applau­dono i poliziotti, non li in­sultano e minacciano co­me spesso accade al Sud. In Lombardia la mafia la si combatte tutti in modo semplice: andando a lavo­rare ogni mattina, portan­do i risparmi in banca e non altrove, chiamando le istituzioni e non altri quan­do si ha un problema. Po­ver­o Vendola e povera sini­stra che alle imminenti ele­zioni comunali di Milano contrappone alla Moratti proprio un uomo, politica­mente parlando, di Vendo­la. Scherzi delle primarie, e della natura.
http://www.ilgiornale.it/interni/ma_vendola_e_drogato/vendola-sinistra-formigoni-puglia-lombardia-mafia-droga/26-03-2011/articolo-id=513841-page=0-comments=1




Nel paese di Tony Blair ,David Cameron e i ambedui Milliband :Crisi, 300mila a Londra contro i tagli alla spesa: scontri e danneggiamenti

27/03/2011 03:15



Crisi, 300mila a Londra contro i tagli alla spesa: scontri e danneggiamenti


Vota
Risultato
  •  

Decine di migliaia di persone in manifestazione contro i tagli alla spesa pubblica, decisi dal governo Cameron. Tafferugli tra piccoli gruppi di vandali: vetrine sfasciate e assalti alla polizia

  Contenuti correlati
Clicca per ingrandire
  Commenti
Condividi la tua opinione con gli altri lettori de ilGiornale.it
Log in / Registrati alla community e lascia il tuo commento

< scrolling="no" id="f8d0491882d59" name="f4cf26aa5cc232" style="border: medium none ; overflow: hidden; height: 35px; width: 450px;" title="Like this content on Facebook." class="fb_ltr" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?api_key=136492103064314&channel_url=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Dfb2fc4e6a348ea%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.ilgiornale.it%252Ff316956aac11762%26relation%3Dparent.parent%26transport%3Dflash&href=http%3A%2F%2Fwww.ilgiornale.it%2Festeri%2Fcrisi_300mila_londra_contro_tagli_spesa_scontri_e_danneggiamenti%2Fcronaca-londra-crisi-tagli-spesa-scontri-tafferugli-cameron%2F26-03-2011%2Farticolo-id%3D513861-page%3D0-comments%3D1&layout=standard&locale=it_IT&node_type=link&sdk=joey&show_faces=false&width=450">

Londra - Decine di migliaia di persone, 300mila secondo gli organizzatori, hanno partecipato a Londra alla manifestazione contro i tagli alla spesa pubblica, decisi dal governo del primo ministro conservatore David Cameron. La "marcia per l’alternativa" è stata organizzata dai sindacati, ma a loro si sono uniti ong, volontari e gruppi religiosi, così come studenti, poliziotti (fuori servizio), medici e infermieri.

Quanto ai poliziotti in servizio, oltre 4.500 agenti hanno sorvegliato l’andamento della manifestazione, lungo il percorso di circa cinque chilometri partito dall’Embankment per terminare a Hyde Park, passando per Trafalgar Square. Alcuni tafferugli si sono verificati - riporta Sky News - tra piccoli gruppi di vandali, che stavano sfasciando le vetrine di alcuni negozi, e le forze dell’ordine. Secondo la Bbc, un manifestante sarebbe stato arrestato. "C’è una partecipazione straordinaria che dimostra la rabbia della gente e il governo non potrà non tenerne conto", ha dichiarato Len McCluskey, il segretario generale di Unite, il principale sindacato inglese.

La marcia è stata il più grande evento organizzato dal sindacato in più di 20 anni e quello a maggiore partecipazione dalle proteste contro la guerra in Iraq nel 2003. A Hyde Park ha tenuto un discorso anche il leader laburista Ed Miliband, che ha accusato il governo di voler tornare indietro nel tempo a una "politica di divisione" con dei tagli «ideologici» che ricordano l’era Thatcher. "Lottiamo per proteggere e difendere le cose in cui crediamo. Il governo dirà che questa è stata la marcia di una minoranza. Ma sbagliano di grosso. David Cameron, tu vuoi creare la Grande Società (dinamica, attiva, solidale, contrapposta a un grande Stato lento e invasivo); questa è la Grande Società di cui parli, unita contro quello che il tuo governo sta facendo alla nostra società"

http://www.ilgiornale.it/esteri/crisi_300mila_londra_contro_tagli_spesa_scontri_e_danneggiamenti/cronaca-londra-crisi-tagli-spesa-scontri-tafferugli-cameron/26-03-2011/articolo-id=513861-page=0-comments=1




«No a la guerra» en Madrid contra la intervención militar en Libia

27/03/2011 03:12



«No a la guerra» en Madrid contra la intervención militar en Libia

Enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes al inicio de la marcha, a la que han acudido Gaspar Llamazares y Willy Toledo
*************************

«No a la guerra» en Madrid contra la intervención militar en Libia

Enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes al inicio de la marcha, a la que han acudido Gaspar Llamazares y Willy Toledo

Día 26/03/2011 - 21.26h
 

Centenares de personas han asistido a la manifestación convocada por la 'Plataforma Solidaridad con el Pueblo Árabe' contra la intervención en Libia, que ha partido desde la madrileña Plaza de Cibeles y ha finalizado en la Puerta del Sol.

Al inicio de la marcha se han sucedido algunos enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes debido a que no se había procedido a la paralización del tráfico de la calle de Alcalá a su paso por Sevilla por parte del Ayuntamiento de la capital.

La manifestación ha contado con la presencia de algunos miembros de Izquierda Unida como Gaspar Llamazares quien ha explicado que la intervención militar en Libia cuenta con un respaldo "parcial", ya que "en estos momentos la Unión Africana está totalmente en contra y la Liga Arabe está dividida", por este motivo, ha asegurado que es una "intervención discutida que no pretende objetivos humanitarios".

También han participado actores como Willy Toledo que ha subrayado que "la solución para la democracia nunca son las bombas ni la guerra" y que "son incompatibles los términos guerra y humanitaria". Por otro lado, ha señalado que "la ONU carece de toda legitimidad" porque "el Consejo de Seguridad lo forman sólo cinco países". En declaraciones a Europa Press Televisión, Alberto San Juan ha manifestado que "una intervención militar nunca es una solución para defender los derechos humanos" y que "antes se deben agotar todas las vías diplomáticas".

Otro de los asistentes a la manifestación, el poeta Marcos Ana, ha aseverado que el de Libia es "un problema sobretodo interior" pero que "debemos ofrecerle nuestra solidaridad". También ha querido remarcar que "los problemas no se pueden resolver a bombazos".

**********************************************

Altercados en Londres en la manifestación contra las medidas de ajuste de Cameron

Nueve personas detenidas y 24 heridos en la la mayor manifestación convocada en la capital desde la invasión de Irak





percome rovinare l'Italia :Clandestini, soldi a chi rimpatria Ma Bossi: "Vadano a casa e basta"

27/03/2011 03:03



Clandestini, soldi a chi rimpatria Ma Bossi: "Vadano a casa e basta"


Vota
Risultato
  •  

Viminale e Farnesina in campo per far fronte all'emergenza: soldi ai clandestiniche rimpatrieranno spontaneamente. Si tratta di programmi internazionali già cofinanziati dall’Unione europea e gestiti in particolare dall'Organizzazione internazionale per le migrazioni. Frattini assicura: "Il programma sarà attiva solo con un finanziamento integrale dell'Ue". Ma il Senatur non ci sta: "Mandiamoli a casa e basta". Dal Mediterraneo il disperato sos di 330 eitrei e somali: "Salvateci"

 

 
  Contenuti correlati
Clicca per ingrandire
  Commenti
Condividi la tua opinione con gli altri lettori de ilGiornale.it
Log in / Registrati alla community e lascia il tuo commento

< scrolling="no" id="f34f5fbe59c70ba" name="f99446e0ed512" style="border: medium none ; overflow: hidden; height: 35px; width: 450px;" title="Like this content on Facebook." class="fb_ltr" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?api_key=136492103064314&channel_url=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D0%23cb%3Dfd28408de4e46%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.ilgiornale.it%252Ffa00d35b1e50d%26relation%3Dparent.parent%26transport%3Dflash&href=http%3A%2F%2Fwww.ilgiornale.it%2Finterni%2Fclandestini_mossa_frattini_daro_2500_euro_chi_rimpatria%2Fpolitica-politica_economica-governo-lampedusa-immigrazione-clandestini-rimpatrio-frattini-farnesina%2F26-03-2011%2Farticolo-id%3D513847-page%3D0-comments%3D1&layout=standard&locale=it_IT&node_type=link&sdk=joey&show_faces=false&width=450">

Roma - Fa discutere, nel quadro più complesso legato ai problemi che pone l’aumento dei flussi migratori, la proposta di offrire un contributo di 1.500 euro ai tunisini che decidono di fare ritrono in patria. Il ministro degli Esteri Franco Frattini assicura che si tratta di programmi internazionali già cofinanziati dall’Ue e gestiti in particolare dall'Organizzazione internazionale per le migrazioni (Oim). Vista la particolare situazione e la dimensione del fenomeno in atto, i programmi del Viminale e della Farnesina "hanno lo scopo del reinsediamento dei migranti nelle loro aree di origine". Dal ministro Umberto Bossi arriva un fermo no ("Mandiamoli a casa e basta"), mentre le opposizioni invitano a gestire il fenomento senza alimentare paure.

Il piano per rimpatriare i clandestini Frattini ha ribadito che il modo migliore per sostenere le transizioni democratiche è "sostenerne il rilancio economico". "Se l’Europa non è pronta noi crediamo che sia opportuno iniziare a prendere impegni nazionali", ha spiegato il titolare della Farnesina riferendosi agli incontri a Tunisi. "Abbiamo offerto da un lato un sostegno per il bilancio del Paese nordafricano con una linea di credito di 95 milioni di euro, dall’altro abbiamo predisposto un pacchetto di aiuti che incida sui settori che hanno un valore aggiunto a cominciare dalle piccole e medie imprese - ha continuato il ministro degli Esteri - una proposta globale che cerca di affrontare le radici del problema".

Bossi e Lombardo polemizzano Al leader leghista UMberto Bossi non piace proprio la "dote" per i clandestini che sono disposti a rimpatriaren spontaneamente. "Ma che pagare? Io non gli darei niente. Li caricherei e li porterei indietro. E se tornano li riportiamo ancora a casa", ha commentato il ministro delle Riforme intervenendo a margine di un convegno sull’evoluzione federalista dei 150 anni dell’unità d’Italia. "Il Pd ha chiesto un ministro per l’immigrazione? - ha continuato il Senatur - ci penso io a farlo e vedrete che tutto va a posto". Anche il presidente della Regione Raffaele Lombardo ha polemizzato con il governo: "In un casotto di legno della mia campagna di Grammichele qualcuno ha dormito. Era prevedibile. Io l’avevo detto, che con l’arrivo degli immigrati bisognava uscire con il mitra". "I richiedenti asilo - ha osservato - sono liberi di uscire, vanno in giro, poi magari, disorientati, non riescono a tornare e cercano una casa dove dormire. Una ventina di loro non è rientrata, infatti, ed era immaginabile".

Ancora sbarchi a Lampedusa Sono proseguiti anche la notte scorsa gli sbarchi di nordafricani a Lampedusa. Nelle ultime ore altre due imbarcazioni con circa 140 persone hanno raggiunto l’isola dove al momento, nonostante continuino intensamente i trasferimenti via nave e con i ponti aerei, si trovano ancora più di quattromila immigrati. Il primo dei due natanti è stato soccorso intorno 2 a circa sei miglia a sud dalla costa dalle motovedette della Capitaneria di porto e della Guardia di Finanza, il secondo è approdato direttamente sulla terraferma. A mezzanotte, intanto, dopo aver caricato a bordo 500 persone, ha lasciato la rada lampedusana la nave San Marco, della Marina militare italiana, per far rotta verso il porto di Taranto dove arriverà questo pomeriggio. Al molo di Lampedusa, poi, questa notte ha attraccato la nave cisterna che con i suoi 4mila metri cubi d’acqua dovrebbe rimediare all’emergenza idrica creatasi negli ultimi giorni.

Pagina  12  | Successiva 





France : Juppé, diplomate ministre de la guerre

27/03/2011 01:59



France : Juppé, diplomate ministre de la guerre

Alain Juppé. Alain Juppé y avait mis autant de conviction et de talent qui rappellent un autre précédent français, celui de Dominique de Villepin.


S’il ne faut retenir que trois images de l’encore bref parcours d’Alain Juppé en tant que ministre des Affaires étrangères, il faut commencer par la première, celle qui le montre parcourant à pas de charge la place cairote de la liberté, serrant des mains qui se tendent au hasard, prenant le temps de discuter dans un français presque inconnu dans cette région. Ce fut le grand signal que la diplomatie française était de retour après avoir déserté son rôle sous la baguette impuissante de Bernard Kouchner et celle, confuse et brouillonne, de Michèle Alliot-Marie. La seconde image le montre aux Nations Unies à défendre avec une rare éloquence la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser pour tenter de sauver les civils libyens des massacres atroces que leur a promis Mouammar Kadhafi catalogué par l’opinion de psychopathe sanguinaire. Alain Juppé y avait mis autant de conviction et de talent qui rappellent un autre précédent français, celui de Dominique de Villepin, envoyé cette fois par Jacques Chirac à l’ONU plaider la dangerosité, voire l’insanité d’une guerre américaine contre l’Irak de Saddam Hussein. La troisième image est celle d’Alain Juppé devant l’Assemblée nationale s’échinant à rassurer la représentation nationale et l’opinion française de la validité des choix français militaires et politiques, à démonter les arguments de l’opposition qui craint que l’ensemble de cette opération militaire ne passe sous la coupe de l’Alliance atlantique. Avec le risque évident que la Libye ne suive le chemin des bourbiers irakien et afghan. Entre-temps, Alain Juppé est sur tous les fronts médiatiques. Comme si la consigne a été donnée d’occuper ce terrain, d’accompagner l’activité militaire contre Mouammar Kadhafi par une explication et une pédagogie permanentes. Mais si convaincu et si convaincant qu’il soit sur cette entreprise qui remet la diplomatie française au cœur des affaires du monde, Alain Juppé trébuche encore sur trois points essentiels de cette confrontation. Le premier est l’interrogation sur l’absence de commandement militaire unifié de cette opération. Ce qui peut paraître à la fois hasardeux et dangereux pour la suite. Alain Juppé ne rate aucune occasion pour éloigner l’hypothèse d’une mise sous le boisseau par l’Otan de l’ensemble de cette entreprise. Pour dissiper cette impression, l’idée a été lancée de former un comité de pilotage politique, dans lequel siégeront des pays arabes, qui définit la stratégie et contrôle son application militaire sur le terrain par l’Otan, bras armé de cette coalition. La seconde interpellation à laquelle Alain Juppé ne cesse de répondre est celle des objectifs de cette entreprise : est-il de se débarrasser de Mouammar Kadhafi et faut-il mettre des troupes au sol pour les réaliser? Alain Juppé navigue à vue d’œil entre les limbes obscurs de la résolution 1973 qui ne dit rien de tout cela mais dans la logique du terrain peut imposer des modifications d’objectifs. Alain Juppé se contente de focaliser l’attention sur le personnage de Kadhafi décrit comme «fou» et dont la fréquentation redevient impossible à imaginer. Le dernier point est celui de la paix et de la stabilité de la Libye après le départ de Kadhafi envisagé comme victime collatérale d’un missile intelligent ou poussé vers la sortie par un entourage putschiste. Alain Juppé qui souhaite que cette séquence militaire soit la plus courte possible redevient lyrique et d’un optimisme forcené. Après avoir été le déclencheur de la guerre, la France d’Alain Juppé espère être celle qui amorce la paix et configure la stabilité.
Le 25-03-2011 à 10:52
Par : Mustapha Tossa
DNCP à Paris

http://www.aujourdhui.ma/international-details81607.html


****************************************************
.....Emplois fictifs de la Ville de Paris

En 1998, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République, et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il fut considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la Mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la Ville de Paris).

Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d’inéligibilité. Le tribunal juge notamment que :
« Alain Juppé dans la quête de moyens humains lui apparaissant nécessaires pour l’action du RPR a délibérément fait le choix d’une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux […] Que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. […] »

L’appel interjeté par Alain Juppé, immédiatement après sa condamnation, a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d'appel. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

La cour d'appel formule quant à elle que :
«  Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement.

Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés.
Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire.  »

Il démissionne le lendemain de son dernier mandat, celui de maire de Bordeaux.....
in :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Juppé#Emplois_fictifs_de_la_Ville_de_Paris






Contounement de nos lois ;irrespect envers nos usages . Chasse aux sorcières?

27/03/2011 01:54



Chasse aux sorcières?

L'Hérétique - Blogueur associé | Vendredi 25 Mars 2011 à 15:01 | Lu 5970 fois

L'Hérétique revient sur la récente polémique au lycée Blanqui de Saint Ouen, où quatre jeunes filles ont été rappelées à l'ordre parce qu'elles portaient des robes longues. Il s'interroge sur la sens de cette quasi-interdiction au moment où la liberté religieuse revient dans le débat public suite aux déclarations de Claude Guéant sur l'interdiction de tous les signes religieux.



J'ai entendu qu'à Saint-Ouen, on veut interdire à quatre élèves de porter des robes longues dans un lycée. Je me demande si on ne pèche pas par excès, en la circonstance.

Bien sûr, ne nous leurrons pas : il s'agit bien de jeunes filles qui portent le voile en dehors de l'école et dont l'islamisme est patent. Pour autant, dans l'enceinte de l'école, elles en respectent le règlement, portent des tenues de sports quand cela leur est demandé, et cetera.

Il ne faudrait pas que la chasse au fondamentalisme vire au maccarthysme hystérique. On a le droit de se couvrir le corps si l'on désire l'exposer le moins possible.

Soit on impose un uniforme à tout le monde, et la règle est claire, soit on laisse chaque individu s'habiller comme il l'entend, dans les limites de la décence, de l'absence de prosélytisme et de respect des lois de la République.

Chasse aux sorcières?
Cela dit, les jeunes filles en question n'ont jamais été menacées d'exclusion. On leur a simplement rappelé la nécessité de ne pas faire preuve d'ostensation pour leur pratique religieuse. Il est clair qu'en ajoutant le voile à la robe longue, ne fût-il que sur la tête, elles cherchent certainement la castagne. Et puis quand on voit qui les soutient, ça ne donne pas envie de les défendre. Ce sont là certainement des gamines intoxiquées qui font leur crise d'identité, sans doute avec l'aval au moins partiel de leurs familles.

Bref, elles se moquent du monde en essayant de contourner la loi. Ce qu'a signifié le lycée à ces élèves, c'est qu'il ne fallait pas trop prendre sa direction pour des imbéciles.

Elles ont testé, elles ont vu, maintenant, elles devraient chercher à calmer le jeu : par exemple, garder leur robe longue, mais cesser de venir avec leur voile (elles voient bien que cela énerve passablement la société française, donc qu'elles évitent de faire de la provocation...).
http://www.marianne2.fr/Chasse-aux-sorcieres_a204228.html





Maroc/La nouvelle loi sur l’immigration, qui sera approuvée dans les prochaines semaines, prévoit de faciliter «un retour privilégié» en Espagne pour tout immigré au chômage.

27/03/2011 01:52



La nouvelle loi sur l’immigration, qui sera approuvée dans les prochaines semaines, prévoit de faciliter «un retour privilégié» en Espagne pour tout immigré au chômage.
http://www.aujourdhui.ma/instantanes-depeche81602.html

La nouvelle loi sur l’immigration, qui sera approuvée dans les prochaines semaines, prévoit de faciliter «un retour privilégié» en Espagne pour tout immigré au chômage qui opte pour le «programme du retour volontaire» à son pays d’origine, a affirmé, mercredi, la secrétaire d’Etat espagnole à l’Immigration, Anna Terron. Le plan de retour volontaire des immigrés au chômage devait cibler en principe environ 100.000 personnes. Toutefois, seul un nombre limité d’immigrés y ont adhéré en raison des conditions draconiennes qui sont imposées par l’administration d’Espagne notamment la renonciation au permis de résidence et de travail.
Le 25-03-2011 à 10:38
http://www.aujourdhui.ma/
ImprimerImprimer | Envoyer à un ami(e)Envoyer à un ami(e) | Format PDFFormat PDF


< width="468" scrolling="no" height="60" frameborder="no" framespacing="0" src="http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/afr.php?n=a84d7e4b&zoneid=7&cb=7627916" name="a84d7e4b" id="a84d7e4b">&lt;a href='http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/ck.php?n=a42cb32f&amp;amp;cb=7627916' target='_blank'&gt;&lt;img src='http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/avw.php?zoneid=7&amp;amp;cb=7627916&amp;amp;n=a42cb32f' border='0' alt='' /&gt;&lt;/a&gt;
< width="300" scrolling="no" height="250" frameborder="no" framespacing="0" src="http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/afr.php?n=a8f81a96&zoneid=3&cb=INSERT_RANDOM_NUMBER_HERE" name="a8f81a96" id="a8f81a96">&lt;a href='http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/ck.php?n=a1da64b2&amp;amp;cb=INSERT_RANDOM_NUMBER_HERE' target='_blank'&gt;&lt;img src='http://www.aujourdhui.ma/ads/www/delivery/avw.php?zoneid=3&amp;amp;cb=INSERT_RANDOM_NUMBER_HERE&amp;amp;n=a1da64b2' border='0' alt='' /&gt;&lt;/a&gt;

  Dernière Minute

 La nouvelle loi sur l’immigration, qui sera


Aboudrar réclame les moyens pour une lutte crédible contre la corruption

Abdessalam Aboudrar, président de l’ICPC.Le cadre juridique de l’Instance centrale de prévention contre la corruption est appelé aujourd’hui à évoluer pour relever le défi de la moralisation effective de la vie publique.




Compétents ? Complices objectifs de délits ? Etrangers: comment Sarkozy et Guéant ont rendu les expulsions impossibles

27/03/2011 01:48



Etrangers: comment Sarkozy et Guéant ont rendu les expulsions impossibles

Tefy Andriamanana - Marianne | Vendredi 25 Mars 2011 à 05:01 | Lu 11317 fois

Par manque de moyens ou de volonté, le gouvernement avait déjà du mal à remplir ses quotas d’expulsions. Et tous ses manœuvres pour faire accélérer les choses ont été retoquées. La fermeté affichée du chef de l'Etat risque de n'être que du vent.



Un accroc de plus dans la politique migratoire du gouvernement. Basé sur des quotas quasi-impossibles à respecter, sans vision d’ensemble, ni connaissance des flux, elle est en plus faillible juridiquement. Et dans ce domaine, l’enjeu n’est plus seulement national mais européen. En effet, une directive européenne dite « directive retour », adoptée en 2008, impose aux Etats-membres de fixer un délai de retour volontaire de 7 à 30 jours avant de pouvoir expulser de force un clandestin. Depuis le 24 décembre dernier, les Etats-membres n’ont plus aucune excuse pour ne pas avoir transposé cette disposition dans leur droit national, faute de quoi un sans-papier peut invoquer le texte européen devant la justice administrative pour faire annuler son expulsion. En effet, lorsqu’une directive européenne contient des dispositions très claires et précises, ce qui est le cas ici, elles s'appliquent directement dans les Etats membres.

C’est le cas en France, la directive retour n’étant pas encore transposée. Une projet de loi à ce sujet est actuellement en discussion au Parlement. Pour l’heure, les arrêtés préfectoraux de reconduites à la frontière (APRF) ne sont assortis d’aucun délai pour un retour volontaire, sans coercition ni passage en rétention. De ce fait, ces arrêts sont contestables devant la justice administrative au nom de la directive retour. Serge Slama, juriste au Gisti, estime, dans Libération, qu’il existe déjà des « centaines » de cas d’expulsions qui ont été ainsi retoquées. Et partout en France, des tribunaux ont ainsi annulé des décisions préfectorales concernant notamment des Tunisiens venus de Lampedusa. Tant pis pour les discours offensifs du chef de l'Etat à ce sujet.

C’est le Conseil d’Etat qui a donné le coup de grâce à Guéant et Sarkozy. Le 21 mars, saisi par le Tribunal administratif de Montreuil, il a confirmé que les APRF, tels que délivrés par les autorités, étaient bien contraires à la directive retour. « Il résulte clairement de l’article 7 de la directive du 16 décembre 2008 qu’une décision de retour doit indiquer le délai, approprié à chaque situation, dont dispose le ressortissant d’un pays tiers pour quitter volontairement le territoire national », explique l’avis.Toutefois, le Conseil d'Etat précise bien qu'un sans-papier coupable de fraude ou de trouble à l’ordre public ne pourra pas bénéficier de ce délai. Mais ces personnes ne seront pas pour autant de retour dans leur pays au lendemain de leur arrestation, il faut toujours un délai pour préparer le retour de l’intéressé. En fait, l’avis du Conseil va plutôt influer sur les personnes qui seront immédiatement susceptibles d'être placés ou non en rétention en vue d’une expulsion forcée.

Failles juridiques

Sur ce plan, une belle faille juridique vient de s’ouvrir, une faille qui met à bas les discours dits «sécuritaires» de Guéant et Sarkozy. En effet, sur un point particulier, la directive retour laisse une marge de manœuvre aux Etats membres pour expulser de force sans délai (et donc pouvoir placer en rétention) un sans-papier en cas de « risque de fuite ». Mais la définition de ce qu’est ce « risque de fuite » n’était pas précisé par le texte européen qui renvoie cette responsabilité aux Etats membres.

Le problème est qu’en France, il n’existe pas encore de définition précise de ce « risque de fuite », la loi sur l’immigration étant toujours en discussion. Un vide juridique  s'est donc créé au détriment des envolées du chef de l'Etat. En effet, sans définition précise, le « risque de fuite » ne peut être invoqué pour expulser de force un sans-papier. Ce dernier pourra toujours de ce fait bénéficier d'un délai pour le retour volontaire et donc échapper à la rétention. Cette faille ne pourra être comblée que lorsque le texte sur l'immigration s’appliquera (peut-être en juin). Par son inertie, le gouvernement a donc lui-même mis en place les freins à sa politique migratoire.

On imagine facilement l’impact au quotidien. En 2009, 40 116 APRF avaient été délivrés. Si chacun se met à contester son arrêté, les tribunaux administratifs, qui n’ont pas besoin de ça, risquent d’être surchargés. La faille a bien sûr été exploitée par Marine Le Pen qui a dénoncé, dans un communiqué, l'« amateurisme déconcertant » du pouvoir. Face à cela, le Ministère de l’Intérieur a promis de faire passer des « instructions précises » aux préfets pour que les APRF mentionnent bien un délai de retour volontaire, probablement d’un mois comme le prévoit la future loi sur l’immigration. Par chance, l’avis du Conseil d’Etat n’affecte pas les Obligations de quitter  le territoire français (OQTF), une autre procédure (40 191 en 2009) qui prévoit déjà un délai d’un mois pour que le sans-papier quitte la France de lui-même. Lorsque la loi sur l’immigration entrera en vigueur, tout devrait rentrer dans l’ordre. Enfin théoriquement.

Juges surchargés

En effet, cette loi prévoit, entre autres, que le délai maximal de rétention passe de 32 à 45 jours pour donner plus de marge aux autorités pour expulser les sans-papiers. La fin de la durée maximale de rétention est souvent un obstacle au renvoi au pays, la procédure pouvant être longue et compliquée. Pour exemple, 70% des décisions d’expulsions n’ont pas été exécutées en 2009. C'est notamment l'obtention d'un laissez-passer consulaire de la part du pays d’origine, document qui permet à l''intéressé de passer la frontière, qui peut poser problème. Selon un rapport de la députée UMP Béatrice Pavy, 34% de ces non-exécutions étaient dues à la non-délivrance durant le délai de rétention de ce document suite à l'absence de représentation consulaire, à un retard ou même à un refus pour et simple du pays concerné.

Car derrière, ces mesures, il y a un défi politique. Le gouvernement ayant eu du mal l’année dernière à remplir ses quotas d’expulsions, tous les artifices législatifs sont bons à prendre, même les plus tordus. D’un autre côté, mener une politique du chiffre, tout en baissant les effectifs de police et en pondant des textes de loi bourrées de failles est une chose peu aisée. Le problème est que maintenir plus longtemps les sans-papiers en rétention jouera naturellement sur leur population au risque de les surcharger. Le nombre de places en CRA devrait atteindre 2063 cette année, leur taux d’occupation était en moyenne de 69% en 2009.

Autre mesure pour remplir les promesses démesurées du chef l’Etat : retarder l’intervention du juge des libertés et de la détention (JLD). Ce dernier libère souvent des sans-papiers en centre de rétention administrative (CRA), empêchant ainsi toute expulsion par la force (le JLD n’annulant le principe du retour vers le pays d’origine). Ce sont 27% des décisions d’expulsions non exécutées en 2009 qui étaient dues à l’intervention du JLD. La loi sur l’immigration a donc prévu une mesure pour le contrer. Désormais, le JLD interviendra au bout de cinq jours et non plus de deux, et c’est donc le juge administratif qui interviendra en premier dans le contentieux. A la base, le juge administratif est censé seulement la décision d’expulsion en elle-même, mais vu qu'il intervient désormais en premier, il pourra aussi juger le maintien en rétention via un référé-liberté.

Usine à gaz

La mesure est une usine à gaz. Les juges administratifs arguent qu’ils seront surchargés par les procédures, sachant qu’ils devront se prononcer 72 heures après avoir été saisis. Auparavant, c’était plutôt sur le JLD que pesait le contentieux en la matière. Selon l’Union syndicale des magistrats administratifs, les JLD s’occupent en moyenne de 40 000 dossiers d’immigration par an contre 10 000 pour les juges administratifs. Inverser leur ordre d’intervention risque naturellement d’inverser cette tendance. Autre problème : la loi sera sûrement examinée par le Conseil Constitutionnel qui pourrait considérer que le report de l’intervention du JLD nuit aux droits de la défense. Bref, encore une mesure d’affichage vouée à faire du chiffre et risquant de n’avoir aucun effet concret.

Même exemple avec la Loppsi. Toujours dans l’optique d’accélérer les expulsions, le texte initial prévoyait que le JLD puisse statuer au sein même des centres de rétention. C'était autant de temps de transport gagné. En 2006, le gouvernement avait déjà aménagé des salles d’audience à l’intérieur de plusieurs CRA, mais, en 2008, la Cour de Cassation avait déclaré ces installations illégales au motif que la loi en vigueur n’autorisait que les salles d'audience « à proximité immédiate » des CRA et non en leur sein. La Loppsi était censée réparer cette petite subtilité juridique. Mais le 10 mars, le gouvernement a été retoqué par le Conseil Constitutionnel. Ce dernier a censuré cette mesure estimant qu’elle méconnaît « les règles du procès équitable et les exigences de publicité des débats ». Plus que l’indécence, c’est donc l’incompétence qui caractérise la politique de Guéant et Sarkozy.

http://www.marianne2.fr/Etrangers-comment-Sarkozy-et-Gueant-ont-rendu-les-expulsions-impossibles_a204217.html





Début | Page précédente | 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aviseurinternational ]

© VIP Blog - Signaler un abus