Ah, la bonne nouvelle pour l’exaltation d’un crime contre l’humanité, de l’impunité, du zèle, du mensonge et de la folie des hommes est tombée hier ! La planète entière le sait maintenant. Sur tous les télescripteurs des rédactions mondiales, les journalistes avaient les yeux exorbités, écarquillés et les regards médusés, avec une petite pointe de honte. A cause des preuves irréfutables et des témoignages accumulés après le massacre de Gaza, le futur ex premier-ministre israélien, corrompu devant l’Eternel et les hommes, Ehud Olmert, vient d’accorder l’immunité totale à ses soldats. Une grande première mondiale. Les scénaristes d’Hollywood seraient bien inspirés de nous écrire cette histoire. Le Gouvernement israélien depuis la nuit des temps, grâce au grand frère américain qui vote toujours au Conseil de sécurité de l’ONU, où, il a son véto, contre toutes les résolutions pouvant nuire à l’Etat hébreu s’est-il rebiffé ?
Heureux soit le soldat de Tsahal, qui, comme James Bond, bénéficie d’un permis de tuer, d’un blanc-seing lui autorisant de brûler, d’humilier, de bombarder, même au phosphore blanc, des populations civiles. Heureux soit le soldat de Tsahal, qui n’est ni congolais, ni serbes, ni rwandais. C’est tellement flagrant que même en Israël, face à cette image flouée d’un pays qui n’en demandait pas tant à ses dirigeants génocidaires, huit associations de défense des droits de l’homme ont réclamé à leur gouvernement, une enquête sur la conduite de l’armée « au vue de l’ampleur des atteintes portées aux civils » palestiniens. Doit-on en conclure que la vraie révolte viendra de l’intérieur ? Olmert a même demandé que tous les documents relatifs aux opérations sur Gaza soient détruits, de façon à ce que, aucun nom de soldat n’apparaisse.
Avec la colère de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, déjà, qui demandait des comptes à ceux qui avaient tiré délibérément sur des écoles sous protection onusienne à Gaza, le gouvernement israélien, sentant le vent du changement, frissonna. D’abord, dans les déclarations des autorités de l’ONU qui gardaient toujours le silence, par le passé, face aux exactions de Tsahal, un nouveau son de cloche faisait craindre le pire, avec notamment la trouille de mandats d’arrêts internationaux, sur les politiques israéliens. Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires Etrangères, s’est d’ailleurs rendue à Bruxelles, la peur dans les tripes, c’est dire…
Ainsi, l’Etat hébreu a pris les devants dès le début de ces condamnations justifiées, en pensant à mettre sur pied, un subterfuge audacieux mais surtout ridicule, pour tenter de s’en sortir, renforçant par la même, cette hypocrisie qui avalise leurs indignations à géométrie variable. Le Yediot Aharonot, citant le Pr Natan Lermer, spécialiste en droit international, expliquait dans son édition d’hier, que, je cite : « les militaires israéliens ne sont pas réellement menacés par des poursuites judiciaires pour crimes de guerre après l’opération Plomb durci menée à Gaza » Il ajouta pour étayer son propos, « le premier obstacle à la concrétisation de telles poursuites est l’absence d’une autorité qui serait à même de s’en charger », et conclut en citant le départ précipité du Royaume-Uni, en 2005, du général israélien, Almog, qui avait dû interrompre une année d’études et revenir en Israël de peur d’être arrêté.
Les choses sont-elles en train de changer ? Il n’en demeure pas moins que, en cherchant à protéger ses soldats, ironie du sort donc, le gouvernement israélien quant à lui, n’est nullement protégé. En tant que donneur d’ordres, il est passible de passer devant le CPI (Cour pénale internationale). Mais, encore faudrait-il qu’une plainte soit en mesure de prouver, de démontrer que les lois internationales ou que la convention de Genève ont été violées. Comme sorti du Diable vauvert, là encore, malgré les preuves qui confirment que Tsahal a enfreint la loi, c’est une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui avalise une procédure judiciaire devant le CPI. Chose improbable, d’où cette demande d’une réforme urgente du fonctionnement de l’ONU, ce machin, comme le disait si bien le Général de Gaulle.
D’entendre Louis Michel, commissaire européen au Développement et ancien ministre belge des Affaires Etrangères nous ressortir le sempiternel refrain des autistes portant en plus des œillères, on est simplement tout retourné. Oui, le Hamas n’est pas un enfant de cœur. Le Hamas, tout comme Tsahal, qui, à Sderot, qui, à Gaza, a tué des civils doivent être condamnés. Mais, exclure cet incontournable interlocuteur pour la paix en Palestine, c’est simplement jouer un jeu dangereux, celui de refuser de faire la paix. « Quand on tue des civils innocents, ce n’est pas de la résistance, c’est du terrorisme » a déclaré Michel. Nous sommes tous d’accord. Mais, que pense-t-il du terrorisme d’Etat d’Israël ? C’est trop lui demander, sans doute.
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson, dit l’adage. Les Etats-Unis jouent un très mauvais rôle en fermant les yeux sur tout ce que l’Etat hébreu viole. Plus dure risque d’être la chute, car, l’habitude est une seconde nature. Mais, apparemment, sous l’ère Obama, cette époque semble être révolue. Tant mieux. Encore faut-il que les pays arabes se serrent les coudes, en solidarité avec leurs frères palestiniens, facteur indéniable sans lequel, ce manque de solidarité arabe, fera toujours le jeu de leurs ennemis comme Louis Michel, qui veut parler au nom de toute l’Europe, ou encore de tous ces roitelets vautrés dans leurs bureaux feutrés de Tel–Aviv, de Washington, du Caire, d’Amman ou de Paris.
Le lobby psy peut se frotter les mains : il vient de réussir un joli coup. Alors que les caisses de l’Etat sont vides, que les comptes de la sécu sont dans le rouge vif et que les entreprises ferment les unes après les autres, les médecins du travail vont dorénavant distribuer des « tickets psy » (voir Novopress).
Cent euros le ticket, le carnet comportant 10 tickets, compte tenu de la retape qui sera faite par les « professionnels de la profession », on imagine le pactole que cette mesure représente pour nos-amis-les-psys… Dans un premier temps, ce sont les patrons qui règleront l’addition, avant naturellement que l’Etat ne finisse par se substituer à eux, selon une dérive bien connue dans notre social-démocratie.
Certains observateurs ont dénoncé à juste raison une véritable « institutionnalisation du mal-être » : au lieu de s’attaquer aux causes de la souffrance psychologique – un monde du travail névrogène -, on fait appel aux « professionnels » pour gérer le problème au mieux d’une société marchande pour laquelle tout se monnaie.
A quand des « cellules psychologiques » ouvertes en permanence au sein des entreprises, des ministères et des innombrables locaux des collectivités territoriales ?
Ce coup d’éclat n’est pas le premier dont puisse s’enorgueillir le milieu.
L’imposition de la méthode globale d’apprentissage de la lecture fut en effet un coup de maître. On constate depuis plus de trente ans que cette méthode (ou ses dérivées, dites semi-globales, tout aussi nocives) produit des illettrés à la pelle. Avec l’arrivée de l’imagerie médicale (IRM, tomographe…) on sait depuis une quinzaine d’années pourquoi : elle sollicite l’hémisphère droit, alors que les zones d’apprentissage de la lecture se trouvent dans le cerveau gauche. Toute proportion gardée, autant vouloir apprendre à voir avec les oreilles, ou entendre avec la peau… Alors qu’avant la généralisation de cette méthode dans les écoles primaires de l’Education nationale, le nombre de dyslexiques ne représentait pas plus de 5% d’une classe d’âge, il dépasse maintenant les 40% en France. Plus 60% des élèves qui rentrent en 6ème sont illettrés, selon les chiffres mêmes du ministère.
Une armée de psys-quelque chose est alors appelée à la rescousse : orthophonistes, psychologues, sophrologues, psychanalystes, etc., chaque citadelle se déclinant en une myriade d’écoles, de chapelles, de tendances, de sensibilités, de prés carrés, de clans, voire de sectes… Quand le ministre Robien tenta il y a deux ans de revenir sur les méthodes d’apprentissage de la lecture, ce fut une levée de boucliers, les syndicats de gauche ayant été (curieusement ?) les premiers à défendre le bifteck du milieu.
Dans les deux cas, rappelons l’adage bien connu : « chercher à qui profite le crime ». Il faut dire qu’il urge de trouver sans cesse de nouveaux débouchés aux milliers d’étudiants qui sortent chaque année de nos facultés de psychologie, tout bardés de diplômes…
Henri Dubost pour Novopress France
[cc] Novopress.info, 2008, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Ignorer la France par les temps qui courent ...Merci qui ?
27/01/2009 12:22
Le Premier Ministre chinois, Wen Jiabao, commence demain par la Suisse un voyage en Europe. Mercredi, il prononcera un discours au forum économique de Davos avant de se rendre en Allemagne. Vendredi, il sera à Bruxelles, puis visitera l’Espagne et le Royaume-Uni. Mais pas la France, confirmation que Pékin ne pardonne toujours pas à Nicolas Sarkozy d’avoir rencontré le dalaï-lama à Gdansk (Pologne) le 6 décembre.
La réplique chinoise consiste à relancer le partenariat avec l’Europe en ignorant la France. Des accords de coopération, notamment universitaires, seront signés. Ils étaient restés en suspens après le refus de Wen Jiabao de venir au sommet sino-européen de Lyon le 1er décembre.
Depuis l’annulation de cette réunion, les Chinois continuent de montrer leur mécontentement. Les diplomates français en poste à Pékin n’obtiennent plus de rendez-vous officiels. Sans réponse à son invitation d’un dignitaire chinois, l’Elysée a annulé une réception qui devait célébrer les quarante-cinq ans des relations diplomatiques franco- chinoises, décidées par le général de Gaulle en 1964.
Il n’y a cependant pas d’appel au boycott des produits français. « Les fondements de la relation avec la France demeurent », déclarait jeudi un officiel chinois. Mais Pékin martèle que la France a commis une faute à Gdansk et doit donc faire un « geste concret » afin que la tension retombe. « La France sait ce qu’elle doit faire », répète-t-on au ministère chinois des Affaires étrangères.
Le 8 février, Jean-Pierre Raffarin va en Chine. Le 2 avril, Nicolas Sarközy et Hu Jintao seront tous deux présents au sommet du G 20 de Londres. Si cela ne suffit pas, Jacques Chirac, considéré comme un grand ami de la Chine, sera à Pékin autour du 20 avril. L’ancien président de la République pourrait-il plaider la cause de son successeur auprès des dirigeants chinois ?
Wen Jiabao, Premier ministre chinois
Le Parisien -26.01.09
Sarközy ne fait pas respecter la FRANCE dans le monde!
Le Fascisme c'est la dictature impitoyable du Capital financier.
Le moyen du Fascisme c'est la mobilisation et le déchaînement de larges couches plébéiennes contre la classe ouvrière.
La réalisation de cet objectif se fait grâce au Racisme qui vient supplanter la Lutte de Classe.
Un impérialisme ne se résout à cette extrémité dangereuse et coûteuse, dans tous les domaines, politique et en frais généraux, si une crise le menace dans sa survie même.
C'est tout à fait le cas de L'Impérialisme américain aux abois.
La phase la plus récente de la crise dite des subprimes, a commencé il y a deux ans.
Elle a, on le sait, pris désormais la forme de la crise financière la plus aiguë depuis la Grande Dépression.
Toutes les conditions sont réunies pour que cette crise financière se développe sous la forme d'un effondrement économique aux effets cent fois, mille fois plus dévastateur que ce qui a été vu depuis les années 1930.
Cette situation est l'expression de la faillite et de l'agonie du système économique du libre marché fondé sur la Spéculation, les Guerres ethniques, toutes les activités parasitaires, Drogue, Pornographie, qui fondent leur assise dans la pourriture et la décomposition.
Le rythme même de la crise a alarmé les plus prudents analystes.
Tous les économistes de Wall Street reconnaissent maintenant ouvertement que la Récession économique sera plus profonde et durera plus longtemps que celles connues depuis la fin de la Guerre Mondiale.
La réserve Fédérale a d'ores et déjà prêté 2500 milliards de dollars aux institutions financières au bord de la faillite, tandis que le trésor a sauvé les banques en injectant 1300 milliards de dollars, le cas le plus récent étant le PLAN PAULSON plan de renflouement des actifs en danger(Troubled Asset Relief Program ou TARP).
Evidemment, ces injections massives de fonds ont creusé considérablement la Dette combinée des Etats Unis.
Toutes dettes confondues, commerciale, fédérale, locale, et à la consommation, en 1980 était de 5000 milliards de dollars. On la considérait déjà comme faramineuse.
Elle atteint en 2008, la somme astronomique de 53000 milliards de dollars!
En outre l'énorme budget des guerres Irak et Afganistan depius 2003, ainsi que les énormes réductions d'impôts pour les riches sont les causes de cette dette.
Cependant, en dépit des sommes injectées par La Reserve Fédéreale et le Trésor, non seulement la crise n'a pas été jugulée mais empire de jour en jour, d'heure en heure.
Les dépenses de la consommation ont chutées dramatiquement cependant que des plans de licenciements se multiplient à un rythme saisissant.
Les économistes prédisent que si la crise actuelle se poursuit au même rythme qu'en ce début 2009, huit à douze millions d'emplois seraient supprimés.
L'économiste Jack Rasmus prévient qu'au total se seront plus de 25 millions d'emplois qui pourraient disparaître d'ici 2010.
Destruction des emplois, destruction des acquis de la civilisation, des retraites , de la protection-santé, et de ce qui est le pilier humain de la civilisation: destruction physique de la classe ouvrière même.
Certains ont salués "un retour à l'Etat" comme si soudain Wall Street et le gouvernement américain s'étaient convertis à une forme de contrôle étatique sur l'économie.
Or, ce n'est pas du tout de cela qu'il s'est agit, mais du contraire: la mise à disposition du Capital Financier des moyens de l'Etat pour sauver les profits de la classe capitaliste.
Un des exemples les plus extrêmes a été la décision de la Federal Reserve Bank de ramener son taux d'intérêt à presque zéro.
Cela ne vous dit rien?
Ça signifie tout simplement, que les grosses banques, les institutions financières, les spéculateurs peuvent se rendre au guichet de la FED: on y distribue des milliards, quasi gratuitement, que eux bien sur, pourront prêter aux taux qui leur convient!
D'où viennent ces milliards?
Mais, de la planche à billet. C'est à dire de la destruction systématique et organisée des dépenses publiques, des conditions de survie même de la population.
Le choix pour Monsieur Obama est clair.
Ou bien une réorganisation totale de l'économie au moyen d'un plan d'urgence pour sauver les travailleurs. Fin des guerres et retrait du plan Paulson.
Ou bien le Fascisme et la Guerre, pour sauver les banquiers et les spéculateurs afin de sauvegarder et consolider leur domination de classe.
L'élite capitaliste qui détient et contrôle la majeure partie de la richesse nationale est profondément inquiète des aspirations des familles américaines, de toutes "couleurs"qui ont porté Obama au pouvoir.
Mais il ont bruyamment applaudi a l'appel lancé par Obama au "consensus national".
"Les hommes sont égaux" vient il de proclamer dans son discours d'investiture.
Ah oui les riches et les pauvres, Monsieur le Président?
Ou les Blancs et les Noirs?
Certaines vociférations de la foule femelle et nigritique qui l'acclamèrent à ces mots, sauf à spéculer que se sont des idiots congénitaux, laisse à penser que peut-être certains l'entendent bien de cette oreille. On assisterait alors à un Tsunami de Haine raciale, un déchainement organisé de racisme, à un fascisme Noir.
Israël a utilisé des obus au phosphore contre la population civile de Gaza
26/01/2009 03:42
Israël détruit, nous payons!
Jeunes filles palestiniennes au milieu des ruines - 22 janvier 2009
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
Le coordinateur de l'ONU John Holmes et le représentant spécial de l'organisation internationale au Proche-Orient ont inspecté plusieurs sites bombardés et se sont également rendus dans le principal hôpital de Gaza, Al-Chifa.
L'ouverture des points de passage est l'un des "problèmes dont nous voulons discuter avec Israël. Evidemment, si vous voulez reconstruire, il faut du ciment, des matériaux de reconstruction, des tuyaux, des pièces détachées. Tout doit entrer et c'est une chose sur laquelle nous allons insister fortement", a déclaré à l'AFP M. Holmes.
"Notre message à Israël est, qu'au-delà de la destruction, de la mort et de la souffrance causée, il doit permettre aux programmes d'aide d'aller de l'avant sans obstacle", a-t-il souligné lors d'une visite dans une école détruite par un raid israélien à Beit Lahya (nord).
M. Holmes a ajouté qu'il tentait de "dresser un bilan de l'ampleur des dommages", avant de lancer un appel à des fonds internationaux pour la reconstruction du territoire.
Selon une estimation provisoire du Bureau central palestinien des statistiques, les pertes causées par l'offensive s'élèvent à 1,9 milliard de dollars, dont 476 millions pour les dégâts dans les habitations et les infrastructures. Plusieurs écoles, dont certaines gérées par l'ONU ainsi que d'autres bâtiments onusiens, ont également été touchés.
Dans les ruines de l'hôpital al-Quds à Gaza - 22 janvier 2009
Un trou dans le plafond calciné, des débris d'obus et des fragments de phosphore qui s'enflamment au moindre contact: cette maison au nord de Gaza est une preuve de plus pour Amnesty International qui enquête sur les violations par Israël des conventions internationales sur les armes.
Lundi 5 janvier, l'artillerie israélienne bombarde la périphérie de Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza. Pour se protéger, Sabah Abou Halima et sa famille se réfugient à l'étage de leur maison, dans un couloir sans fenêtre.
Deux semaines plus tard au même endroit, Chris Cobb-Smith, un expert britannique en armement, raconte la suite. "C'est ici que l'obus a transpercé le toit. Là, il a explosé en heurtant le mur, et distribué tous les fragments de phosphore dans la maison", montre-t-il. "C'est ce qui explique que tout l'intérieur soit aussi calciné."
Depuis le 17 janvier, M. Cobb-Smith parcourt la bande de Gaza avec une délégation d'Amnesty venue enquêter sur l'utilisation, par l'armée israélienne, des bombes au phosphore, substance qui a la propriété de s'enflammer au contact de l'oxygène.
L'emploi de ces armes est réglementé par la Convention sur les armes classiques de 1980, plus spécifiquement par le protocole III "sur l'interdiction ou la limitation des armes incendiaires", entré en vigueur en 1983, et qui prohibe notamment leur utilisation dans les zones peuplées de civils.
Dans le bombardement de la maison de Beit Lahya, cinq civils ont été tués et quatre autres grièvement brûlés, dont Sabah Abou Halima. "Ca me fait tellement souffrir, ma peau me brûle. Je ne dors plus", confie-t-elle, alitée dans l'unité des grands brûlés de l'hôpital Chifa, à Gaza.
Les hôpitaux de Gaza ont été dépassés par cette substance qu'ils ne savaient pas traiter parce que "le phosphore n'avait jamais été utilisé contre Gaza", assure Elizabeth Hodgkin, spécialiste du Proche-Orient pour Amnesty de 1994 à 2002.
A l'hôpital Chifa, des rescapés racontent que leurs plaies se mettaient à fumer quand on les lavait ou qu'on retirait leurs bandages, car le phosphore blanc demeure actif très longtemps, et ne cesse de se consumer que lorsqu'on l'étouffe.
En théorie, cette arme explose en l'air et est utilisée pour générer un "écran de fumée" de protection, ou pour marquer des cibles pour l'aviation, explique M. Cobb-Smith. "Il n'y a aucune justification tactique à son emploi à Gaza", estime-t-il. "Je pense que c'est ici une arme de terreur qui vise à effrayer les gens, mais aussi infliger des dommages physiques et détruire des bâtiments."
Un crime de guerre pour Amnesty, qui a trouvé de multiples particules encore actives de phosphore dans des zones civiles, y compris dans l'hôpital al-Quds de Gaza, indique Donatella Rovera, qui dirige la délégation. D'éventuelles sanctions, ajoute-t-elle, dépendront "de la volonté politique des pays qui ont de l'influence, essentiellement des Etats-Unis et des pays de l'Union européenne".
Rappel: l'offensive israélienne (27 décembre-17 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens, dont plus de 430 enfants, et 5.450 blessés.
Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont péri, selon les chiffres officiels.
Le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, a estimé jeudi que les opérations militaires israéliennes avaient eu un "caractère sans aucun doute inhumain" qui évoque "le spectre de crimes de guerre systématiques".
Traduction en français par Patrice Lombard de l'article en anglais deMichel Chossudovskyen date du 10 janvier 2009...Michel Chossudovsky,économistecanadien, professeur à l'université d'Ottawa,directeur du Centre de recherche sur la mondialisation.http://gaelle.hautetfort.com/
Deuxième vague d’effondrements bancaires.Et personne de pendu !
26/01/2009 03:26
La prudence suspecte des banques ces derniers mois semble avoir trouvé une explication. Comme dans le cas d’un séisme de forte magnitude, après un premier effondrement le système financier connaît ces derniers jours un phénomène de réplique. De nouvelles pertes colossales sont annoncées depuis vendredi dernier dans de nombreux établissements bancaires.
Après les pertes de Citigroup et Bank of America, vendredi, le déficit dévoilé par la Royal Bank of Scotland (RBS) a entraîné lundi un effondrement du titre de 66% et un début de panique lundi 19 janvier. Le coffre-fort Helvétique n’est pas épargné. Dans la même journée les actions Crédit Suisse ont perdu 6,7% de leur valeur. Celles d’UBS ont plongé de 25% en dix jours, alors que court le bruit de considérables pertes trimestrielles. La Confédération Helvétique va reprendre à son compte 60 milliards de francs d’actifs toxiques à UBS.
Alors que les Etats-Unis s’apprêtent à débloquer la seconde enveloppe de 350 milliards de dollars du plan Paulson et que Barack Obama, souhaite obtenir 1000 milliards de dollars supplémentaires du Congrès la situation est également préoccupante en Europe.
Der Spiegel, dans son édition d’hier rapporte que les grandes banques allemandes n’ont jusqu’à présent provisionné pour dépréciation qu’un quart des de 300 milliards d’euros d’actifs toxiques américains présents dans leurs comptes mais surtout, que le ministère allemand des Finances évalue à 1.000 milliards d’euros les actifs risqués.
En Grande-Bretagne, le gouvernement britannique a lancé lundi un nouveau plan pour les banques qui assure leurs pertes et garantit leurs dettes. Il y a urgence. Royal Bank of Scotland (RBS) a indiqué que ses pertes pourraient atteindre 30,95 milliards d’euros au titre de 2008. Pour éteindre l’incendie, la participation de l’Etat britannique au capital de la banque doit être portée de 58% à la suite du premier plan à, près de 70%. L’extrême fragilité de RBS a fait plonger son titre de 67% lundi et a entraîné dans son sillage la chute des autres valeurs bancaires britanniques.
L’inquiétude est partagée au niveau européen. Les valeurs bancaires irlandaises ont connu un très fort recul à l’image d’Allied Irish Banks (-59%) qui doit recevoir pour deux milliards d’euros de fonds publics moyennant 25% des droits de vote donnés à l’Etat Irlandais. En France, les titres de BNP Paribas et Société générale ont perdu de l’ordre de 10%.
Les regards se tournent naturellement vers la nouvelle administration américaine. Confrontée à ce qu’elle considère comme un puits sans fond, l’équipe Obama réfléchit à une nouvelle stratégie. Une mesure radicale consisterait à nationaliser les actifs douteux de l’ensemble du système bancaire. Le contribuable américain se trouverait alors l’heureux propriétaire des actifs jugés “toxiques”. Et comme la barque n’est pas assez chargée, l’Etat Fédéral pourrait être sollicité par les autres grands secteurs en crise, sidérurgie mais surtout automobile à travers la prise en charge du paiement des pensions de retraite et d’assurance-maladie.
Cette conjoncture anxiogène devrait amener de l’eau au moulin de Nicolas Sarkozy qui reçoit ce soir à l’Elysée les principaux dirigeants des banques françaises pour aborder notamment la question des bonus. Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, est également entré dans la danse en déclarant dans un discours prononcé hier à l’occasion d’un colloque "Coface Risque Pays 2009" qu’il convient de mettre fin“à la culture du bonus” et à la“focalisation excessive sur le rendement à court terme dans le secteur financier”.
“Les politiques agissent comme s’ils étaient actionnaires majoritaires des banques, ce qui n’est pas du tout le cas”se défendent les banquiers. Ce qui est vrai, du moins pour le moment.
Les dirigeants du secteur bancaire auraient-ils mangé leur pain blanc ? C’est ce qu’on peut penser lorsque la position de Nicolas Sarkozy rejoint celle du travailliste Gordon Brown. A l’occasion de l’annonce d’un nouveau plan de sauvetage bancaire, le Premier ministre britannique a proclamé sa colère contre les banques. A ses yeux cette nouvelle bouée de sauvetage “n’est pas un chèque en blanc” destiné à aider des banques « irresponsables », mais bien à irriguer l’économie sevrée de crédit.
Frégates, le rapport du parquet de Paris qui inquiète Nicolas Sarkozy
26/01/2009 02:59
Le procureur de Paris, a adressé, fin 2007, un rapport à la Chancellerie faisant état de scellés judiciaires mettant en cause le financement de la campagne balladurienne de 1995.
C’est le fisc qui a mis le feu aux poudres. En janvier 2006, les agents de Bercy perquisitionnent plusieurs sociétés d’intelligence économique détenues par un ancien agent de la DGSE et un ex-officier de la DST, travaillant pour la Direction des constructions navales (DCN). Les Impôts transmettent ensuite le dossier au parquet de Paris. Une enquête préliminaire est ouverte, sous le contrôle du procureur de la République, Jean Claude Marin, à l’époque un chiraquien pur jus.
Le nom de Nicolas Sarkozy
Bonne pioche ! Les enquêteurs de la Division nationale des investigations financières (DNIF) tombent sur des masses de documents, dont certains particulièrement explosifs, évoquant le nom de Nicolas Sarkozy. Ces perquisitions ont lieu quelques semaines avant l’élection présidentielle. L’affaire est suivi de près par Sarko, alors ministre de l’Intérieur. Deux émissaires rendent discrètement visite à un certain Jean Marie Boivin, le patron des officines luxembourgeoises chargées, à coup de commissions, de faciliter la vente des gros contrats d’armement naval. Le climat est tendu, électrique, Boivin - dont DCN ne veut plus entendre parler - menaçant de faire des « révélations » compromettantes.
Rien, à ce stade, ne transpire dans la presse. Après la présidentielle, Sarkozy élu, le patron du parquet de Paris aurait pu classer l’affaire. Au contraire. A la fin d’une enquête préliminaire longue de deux ans, Jean-Claude Marin prend sa plus belle plume et signe, le 22 novembre 2007, un rapport rassurant de 13 pages destiné, via le parquet général, aux plus hautes autorités de l’Etat, que Bakchich publie aujourd’hui. Sur le thème : le dossier judiciaire en question contient des notes qui mettent en cause Nicolas Sarkozy et Edouard Balladur, mais elles sont naturellement « succinctes et imprécises », écrit-il. Mais, ajoute le haut magistrat, il est hors de question de s’intéresser à cet aspect du dossier. Comptez sur moi, aurait pu ajouter le procureur qui rêve de devenir procureur général de Paris, pour veiller au grain !
Voilà un extrait de ce rapport, une pièce interne au parquet et qui ne figure donc pas au dossier d’instruction :
Fin 2007, le procureur Jean-Claude Marin prévient sa hiérarchie d’un enquête très chaude
Le procureur détaille l’affaire dans laquelle apparaît le nom de Sarkozy. Le nom de code « Bravo » est celui de l’affaire des frégates vendues à Taiwan par DCN et Thales (alors présidée par Alain Gomez), une opération dans laquelle l’intermédiaire Andrew Wang a joué un rôle clé.
Saisis dans les locaux de DCN, qui conçoit et fabrique bateaux, frégates et autres sous-marins, les fameux scellés judiciaires que Bakchich, l’été dernier, s’était procurés, racontent l’histoire secrète des plus grands marchés d’armes, tels qu’ils ont été conclus par la DCN depuis 1990. La filière mise en place à partir de 1994-95, avec l’aval du ministre du Budget d’alors, Nicolas Sarkozy, est décrite par le menu. Sur les documents saisis lors de l’enquête préliminaire du parquet, figurent des répartitions de commissions, des contrats d’intermédiaires, grâce auxquels ont été conclus la vente de sous-marins au Pakistan, de patrouilleurs au Koweït, de sous-marins en Malaisie. Ou encore la rénovation de frégates en Arabie saoudite…
Des sociétés luxembourgeoises pour régler le problème des frégates de Taiwan
Deux coquilles au Luxembourg, Heine et Eurolux, servent alors de canal à DCN pour faire évaporer de l’argent vers de mystérieuses destinations. De 1994 à 2000, la société Heine a reçu 77 millions d’euros. C’était avant la mise en place de la convention de l’OCDE, qui interdit désormais de graisser la patte à des ministres ou fonctionnaires étrangers. Après l’entrée en vigueur de ce texte - qu’aucun Etat ne souhaite vraiment appliquer -, la DCN crée une autre structure Eurolux. Bakchich a déjà détaillé ici, ici, et encore là le fonctionnement du système, documents à l’appui.
Selon le rapport du proc, Heine aurait ainsi servi à régler 12,7 millions d’euros à la famille d’Andrew Wang, l’intermédiaire préféré des groupes d’armement tricolore à Taiwan, notamment au cours de la vente des six frégates qui ont fait couler tant d’encre et conduit à l’ouverture d’une enquête à Paris, un dossier récemment refermé sans que l’on sache si des rétrocommissions sont revenues vers des politiques et décideurs français.
Tout cela mérite enquête, et l’on imagine à la lecture du document (que les lecteurs curieux de Bakchich peuvent télécharger ci-dessous dans son intégralité) que juges et policiers vont mettre au service de la vérité l’énergie et les moyens nécessaires à ce type d’investigations.
Le procureur ferme la porte aux investigations
C’est mal connaître le procureur Marin, un zélé serviteur du pouvoir. Tous aux abris ! Comme le démontre le rapport, rédigé préalablement à l’ouverture de l’information judiciaire et la désignation des juges d’instruction, le parquet prend soin de laisser fermée la boîte de Pandore. Il écarte d’emblée les faits supposés se rapporter au financement de la campagne de Balladur, susceptibles de mettre en cause Sarkozy, le chatouilleux chef de l’Etat. Comme Jean-Claude Marin l’écrit noir sur blanc, « le périmètre le plus pertinent d’une éventuelle information judiciaire exclut en l’état les faits relatifs à la création par DCNI des structures écran… »
Comment le procureur a exclu de l’enquête judiciaire les faits pouvant chatouiller le président Nicolas Sarkozy, ancien ministre du Budget
La suggestion de Marin a porté ses fruits. Le rapport, monté à la Chancellerie, Matignon et l’Elysée via le parquet général, est redescendu avec instruction d’ouvrir l’enquête judiciaire sur des faits présumés de « corruption active et passive », « abus de biens sociaux », « violation du secret de l’instruction » et « violation du secret de la défense nationale ». Traduction : feu vert est donné pour se cantonner à l’activité des ex-barbouzes payés par la DCN, qui se renseignaient sur l’arbitrage en cours entre Thales et Taiwan et sur la personnalité des magistrats et de quelques autres. Le reste n’existe pas. Les magistrats nommés en mars 2008, Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin, ne peuvent instruire qu’un dossier vidé de sa substance.
Dans son rapport, le proc de Paris a une phrase prémonitoire sur la filière de commissions mise à jour : « Il ne peut être exclu que les informations concernant ce volet viennent à se préciser en cours d’instruction ». Bakchich s’y emploie !
Pour télécharger le rapport interne du parquet de Paris, daté du 22 novembre 2007, adressé au parquet général, cliquer sur l’image ci dessous
Le rapport du 22 novembre 2007 adressé par Jean-Claude Marin à la Chancellerie
Pour lire ou relire les articles de Bakchich sur l’affaire de la DCN et des frégates :
Durant deux ans d’enquête préliminaire, les flics ont découvert à la Direction des constructions navales (DCN) les caisses noires des grands marchés d’armement français de ces dernières années. Pour l’instant, la justice qui vient de confier le dossier à (…)
Dans un rapport de police du 5 mars 2007, remis à deux juges d’instruction, un flic insolent écrit noir sur blanc qu’une société a été créée au Luxembourg en 1994, « avec l’aval du ministre Nicolas Sarkozy » et de « Nicolas Bazire, directeur de cabinet (…)
Les grands contrats de frégates, sous-marins, torpilleurs et autres bateaux militaires ont donné lieu à une sacrée évaporation d’argent, à coup de commissions distribuées dans l’opacité. Au coeur de ces secrets d’État et de ces affaires délicates dans (…)
The Hunger : pour ne pas oublier une guerre en terre d’Europe
26/01/2009 02:52
The Hunger :
La sortie en salle du film “The Hunger” rappelle avec une rare puissance les conditions dramatiques de détention des militants de l’IRA dans les prisons de sa majesté.
Le grêve de la faim entamée par Bobby Sands et 9 de ses camarades vont avoir un retentissement international et constituer un tournant dans la situation politique nord irlandaise après des décennies de violences.
Après les émeutes de Pâques 1916 et l’accession à l’indépendance de l’Irlande du Sud, baptisée EIRE, la question de l’Irlande du Nord n’est toujours pas réglée. Occupée par la Grande Bretagne depuis le 16ème siècle, et repeuplée par des colons britanniques à majorité protestante alors que la population d’origine est irlandaise et catholique, l’Irlande du Nord demeure un lieu de souffrances et de discrimination pour la population catholique. Le système électoral est trafiqué pour empêcher à ces derniers d’être équitablement représentés. La Police de l’Ulster, la RUC, est également majoritairement composée de protestants anglophiles et couvre avec complaisance les provocations répétées des orangistes dans les quartiers catholiques de Belfast. Les orangistes, sorte de franc maçonnerie protestante fidèle à la couronne, paradent chaque année dans les faubourgs catholiques et se livrent à des brimades voire des agressions physiques et des assassinats. C’est dans ces conditions que l’armée britannique va intervenir de manière significative à partir de 1969. Dans un premier temps bienvenus, car les catholiques voient en eux des protecteurs, la gestion de cette crise en raison de choix politiques inadaptés va empêcher cette réconciliation.
D’une part, des lois d’internement permettant d’incarcérer un suspect sans procédure judiciaire ni garantie de défense, et ce au bon vouloir des représentants de la couronne, ainsi que des opérations de couvre-feu dans les quartiers catholiques vont mettre le feu aux poudres, parallèlement aux provocations des milices protestantes telles que l’UVF (Ulster volunteer Force).
L’Ira historique qui jusque là était en sommeil va, à la faveur de ces évènements renaître et connaître une scission entre l’Ira historique ou officielle (OIRA) favorable à des négociations et la PIRA ou IRA provisoire dont les militants sont connus sous le nom de « provos ».
Quand le 30 janvier 1972 la marche des catholiques irlandais est réprimée dans le sang par les soldats du 1st parachutist régiment faisant 14 victimes, l’Ira va connaître une croissance et multiplier les actions de résistance contre les occupants britanniques.
Cette terrible guerre sur cette vieille terre celtique va faire plus de 1500 victimes. Forte d’un soutien de la population irlandaise notamment dans le Comté de l’armag du sud, les forces britanniques malgré les moyens déployés, ne parviendront jamais à démanteler la PIRA.
En 1997, des accords de cessez le feu ont été signés entre les représentants de la Couronne et Gerry Adams, chef politiques du Sinn Fein, branche officielle et légale de la PIRA prévoyant un départ des troupes britanniques à partir de l’été 2007. Il a également été convenu que si la population aspirait à l‘indépendance, un référendum sur l’autodétermination serait organisée. Compte tenu du fort taux démographique chez les catholiques irlandais, supérieur à la communauté protestante anglophone, il n’est pas exclu que d’ici quelques années, l’Irlande du Nord accède à l’indépendance et rejoigne l’Eire pour réaliser le vieux rêve de VALERA et de Michael COLLINS…et donner ainsi raison à cette prédiction de BOBBY SANDS, militant nationaliste irlandais mort en 1981 d’une grève de la faim dans un terrible centre de détention : « Notre plus grande revanche sera le sourire de nos enfants ». En Irlande comme ailleurs, la victoire se gagnera par les berceaux…
Chaises musicales diversitaires: Dati priée d’aller se montrer ailleurs
26/01/2009 02:50
Le Système glorifie “l’Europe” dont il fait l’horizon indépassable de toute politique. Or, force est de constater que pour les partis installés le zinzin européiste est une déchetterie où finissent les rebuts politiques: premiers ministres en fin de carrière, ribambelle “d’ex”, anciennes stars politiques placardisées..
C’est aussi là qu’échouent les icônes de la diversité qui ont fini de servir: Fodé Silla avant ses ennuis judiciaires, Harlem Désir avant sa résurrection subite dans la vague obamaniaque….
Rama Yade y était destinée; elle a résisté à la bourrasque. Pour combien de temps, le président ayant déclaré à son intention le 25 janvier: “J’ai plus de respect pour ceux qui conduiront le combat que pour ceux qui suivent le combat des autres”.
Pour Rachida fini les maroquins! Bonjour le front de l’est à Strasbourg. Le président ne la supportant même plus physiquement, selon Libération, Rachida Dati, symbole du boboisme bling-bling autant que de la diversité, est déportée à Strasbourg avec pour mission de se faire oublier et d’aller montrer ses toilettes Dior en d’autres lieux.
Pour se débarrasser de son encombrante créature, ex première dame de substitution et intrigante de cour, Sarko avait envoyé ses tontons macoutes médiatiques pour des opérations qu’il reprochait à Chirac et Villepin: manipulation de la presse pour distiller les rumeurs hostiles, déstabilisation interne via des collaborateurs amis au sein du ministère de la Justice, travail de sape et humiliations pour dénigrer le travail de la ministre.
La gestion médiatique de cette déchéance politique étant achevée, il va falloir, pour Sarko l’américain, trouver de nouveaux gadgets pour incarner “la diversité française.”