Sarkozy "député fainéant": l'UMP réplique Nicolas Sarkozy, parlement, assemblée nationale, rené dosière, ps, ump
Par La rédaction du Post
le 15/01/2009,
Quand il était à l'Assemblée nationale, en douze ans, Nicolas Sarkozy a pris la parole moins d'une heure... C'est quoi cette histoire? La semaine dernière, lors de ses voeux, Nicolas Sarkozy se vantait de son bilan de président de la République, accusant ses prédécesseurs d'avoir été des "rois fainéants". L'arroseur-arrosé ? Seulement voilà... Nicolas Sarkozy a été député pendant 12 ans (de 1988 à 1993 [...]
Et enfin la cohorte des 71 « sans-dépôts » : Baguet Pierre Christophe Bardet Jean Barèges Brigitte Baroin François Bedier Pierre Bernard J.Louis Bernier Marc Besselat J.Yves Blanc Etienne Bonnot Marcel Bourdouleix Gilles [...]
Les narcos mexicains posent leurs valises à Los Angeles
17/01/2009 16:47
Cherchant à contrôler les débouchés de leur marché ou à s'abriter de la violence, ils sont nombreux à passer la frontière.
(De Los Angeles) Il y avait un an que je n’étais pas retournée à Downey, ville autrefois anglo et aujourd’hui majoritairement hispanique du sud-est de Downtown Los Angeles. C’est là que vivent les grand-parents de mes enfants depuis presque 50 ans.
En arrivant sur Bangle Road, j’ai remarqué une énorme maison au coin de la rue. Une nouvelle bâtisse ostentatoire, à cheval entre le faux château français et l’hacienda mexicaine. Difficile de décrire le style. Du fer forgé partout, une porte d’entrée monumentale surmontée d’un panneau de verre en demi-cercle laissant entrevoir un lustre géant. Et une Rolls Royce devant le garage. Downey n’a jamais été Beverly Hills. C’est une communauté de classes moyennes tendance cols bleus.
Il y a encore dix ans, ses maisons étaient toutes plus ou moins similaires. Mais depuis quelques années, il y pousse des "McMansions", ces espèces d'hôtels particuliers neufs affichant avec insolence la richesse soudaine et parfois inexplicable de leurs propriétaires. Je suis très intriguée par les nouveaux voisins:
"Qui sont-ils? C’est une femme d’environ 70 ans. Son fils lui a fait construire cette maison", me répond mon beau-père. Et il fait quoi dans la vie? Ce n’est pas bien clair. Il est dans les affaires. Et d’où sont-ils? De Culiacán."
Il y a quelques semaines, un narcotrafiquant du Sinaloa (Culiacán est la capitale de cet Etat mexicain) a été appréhendé à Downey. Il vivait dans l’une de ces demeures. Il était bien élevé, serviable, propre sur lui. Ses voisins ne se doutaient de rien.
Comme ceux des hôtes de deux policiers fédéraux mexicains, Carlos Cedano Filippini, 35 ans, et Victor Juarez, 36 ans, arrêtés récemment dans un autre palace, de Covina cette fois, et soupçonnés d’être liés au narcotrafic (ils nient tout en bloc mais ont été incapables d’expliquer la provenance de la somme de 630 000 dollars trouvée dans la maison).
Ou encore comme ceux des neuf suspects appartenant à une organisation criminelle mexicaine et cueillis en décembre dernier dans une maison de Whittier avec 750 000 dollars.
23 milliards de dollars de revenus annuels
Pour en revenir à Downey, je ne sais pas si c’est Benjamin Arellano-Félix (l’ex mafioso en chef du cartel du même nom, emprisonné au Mexique depuis 2002) qui l’a choisie comme sorte de fief. Mais c’est en tout cas là qu’il fut arrêté pour la première fois en 1982.
Et d’après un numéro récent de Police magazine, “les villes de Southgate, Huntington Park et East Los Angeles, sont des centres de la culture narco sinaloanne, commes les villes de Paramount et de Downey”.
Les cartels mexicains prennent racine sur le sol américain. Ils nous envoient leurs sbires pour organiser la distribution et la vente en gros de cocaïne et de méthamphétamine. D’après le National Drug Threat Assessment 2009, le dernier rapport du National Drug Intelligence Center, aucun Etat n’est épargné. Pas même l’Alaska.
Partout dans le pays, la presse locale et nationale relate des arrestations de mafiosos mexicains travaillant pour l’un ou l’autre des cartels.
Un autre rapport, publié par le Government Accountability Office (organisme d'audit, d'évaluation et d'investigation du Congrès) nous apprend qu’ensemble, les cartels de notre voisin du Sud génèrent 23 milliards de dollars de revenus annuels (plus que 40% des entreprises de la liste de Fortune 500).
On sait de longue date que le cartel Arellano-Félix (CAF), basé à Tijuana, recrute certains de ses tueurs dans le Bario Logan de San Diego, de l’autre côté de la frontière. Ces hommes passent de l’un à l’autre pays sans aucune difficulté. Leurs actions sur le territoire américain sont de plus en plus audacieuses et violentes, ce qui fait dire à certains experts que la plus grosse menace pesant sur la sécurité américaine vient du Mexique.
Des vedettes des narcocorridos
Il arrive que les choses tournent mal entre les sicaires californiens et leur employeur tijuanais. C’est ainsi que Jorge Rojas, 29 ans, et Juan Gonzalez, 27 ans, ex-tueurs à gages du CAF, se sont mis à leur compte en 2004 en organisant l’enlèvement et le meurtre de plusieurs de leurs anciens "collègues" mexicains en voyages "d’affaire" ou établis à San Diego.
La séquestration, l’an dernier, d’Eduardo Gonzalez, un entrepreneur tijuanais résidant à Chula Vista, a cependant sonné le glas pour les deux gangsters, aujourd’hui en prison.
De plus en plus de Tijuanais fortunés s’installent à Chula Vista, une banlieue cossue et relativement nouvelle du sud de San Diego. De ses collines, on a une vue plongeante sur Tijuana et son immense drapeau mexicain, qui flotte si haut dans le ciel qu’il est visible à des kilomètres de distance.
C’est là que se sont par exemple installés, il y a deux ans, les membres du groupe Los Tucanes de Tijuana, l’un des plus populaires au Mexique. Comme la majeure partie de leur répertoire consiste en narcocorridos, ces ballades chantant les aventures des narcotrafiquants, leur sécurité était devenue problématique. Et puis ils ont reçu des menaces.
"Tous ceux qui peuvent se le permettre viennent habiter de ce côté-ci de la frontière", m’a confié Mario Quintero Lara, le leader du groupe, lors d’une rencontre dans ses tout nouveaux studios ultra modernes de Chula Vista.
La rumeur raconte que ce ne sont pas seulement les entrepreneurs honnêtes qui viennent vivre à Chula Vista, mais aussi les narcos. Et lorsqu’ils ne viennent pas eux-mêmes, ils y installent femmes et enfants pour les protéger des représailles et de la violence qui ensanglante leur ville natale (depuis le 1er janvier, la narco-insurrection a déjà fait 45 victimes).
On les imagine vivant tranquillement dans l’un de ces quartiers protégés comme celui de Rancho del Rey Estate, où le prix moyen des propriétés varie entre 1 et 3,9 millions de dollars.
Quelques mois avant sa mort, le journaliste et fondateur de l’hebdomadaire tijuanais Zeta, Jesús Blancornelas, m’avait posé une question, dont je n’avais bien-sûr pas la réponse:
"Vous pouvez m’expliquer pourquoi certain des narcos les plus riches et puissants du CAF, dont on connait les activités, ont des résidences dans le comté de San Diego? Comment se fait-il que personne ne les inquiète?"
Photo: des agents des stups américains à San Diego, peu après l'arrestation de Javier Arellano Felix en 2006 (Mike Blake/Reuters)
Occupation du bureau du ministre du Développement économique du Québec - des manifestantes et manifestants demandent à Québec de mettre fin à ses liens économiques avec Israël
Hier, au vingtième jour de l'attaque israélienne à Gaza, un groupe de montréalaises et de montréalais ont occupé le bureau du ministre du Développement économique du Québec Raymond Bachand, demandant au gouvernement Charest de cesser immédiatement ses liens avec Israël, plus spécifiquement de se retirer de l'accord Québec-Israël.
Par Tadamon! > info@tadamon.ca
« L'accord signé à l'automne dernier par M. Bachand établi des liens économiques inconditionnels entre les deux pays » a déclaré Marc-André Faucher, porte-parole de l'ASSÉ, représentant plus de 40 000 étudiants et étudiantes au Québec. « Cet accord ne comprend aucune mesure pour forcer Israël à respecter la loi internationale, mais il fournit un soutien économique et diplomatique pour les crimes de guerres qui sont présentement perpétrés à Gaza. »
Des montréalaises et montréalais, dont des dizaines de supporteur-e-s hors des bureaux, ont envoyé un message clair au gouvernement Charest en fermant le bureau du ministre, perturbant son fonctionnement pour la journée. Les manifestants et manifestantes se sont attaché-e-s les uns avec les autres dans le bureau, scandant « Israël : terroriste ! Bachand : complice !» et ont exigé du gouvernement Charest qu'il dénonce les crimes de guerres qui se poursuivent sans relâche dans la bande de Gaza.
Les manifestants et manifestantes, qui ont finalement été expulsé-e-s par la police sans arrestations, ont exigé que Québec mette fin à tous liens économiques avec Israël dans le cadre de la campagne internationale pour le boycott, désinvestissement et sanctions contre l'apartheid israélien.
« Nous exigeons que le gouvernement Charest déchire l'accord bilatéral Québec-Israël et condamne l'attaque d'Israël sur Gaza », précise Stefan Christoff, de Tadamon! « Étant donné que Bachand n'a pas répondu à nos demandes, les institutions du gouvernement du Québec doivent s'attendre à plus de perturbations dans le future. »
Des statistiques récentes concernant l'attaque d'Israël à Gaza recense plus d'un millier de morts, dont 300 enfants, et plus de 5000 blessé-e-s.
Des protestations importantes ont éclaté partout dans le monde contre le massacre en cours dans la bande de Gaza, tandis que de plus en plus d'actions directes contre l'apartheid israélien ont eu lieu ces derniers jours, y compris plusieurs de la part de la communauté juive qui condamnent l'attaque d'Israël sur Gaza.
Supporters set up outside the Montreal office of Quebec Minister of Economic Development, Raymond Bachand, located in the World Trade Centre in Old Montreal.
Date: 01/16/09
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StopSupportingTerrorism
Signing the accord with Israel in 2008, Bachand stated, "Quebec is reiterating the attachment it has with Israel and its wish for a closer collaboration in the future."
Date: 01/15/09
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LockingDown
While a rally got underway outside, solidarity activists inside entered Bachand's office and quickly locked down.
Date: 01/15/09
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Chanting
They demanded that the Quebec government tear up the Quebec-Israel bilateral accord and condemn Israel’s attack on Gaza.
Date: 01/15/09
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BlockadingDoor
Supporters made their way to the fifth floor where the occupation was taking place but were forced out by the police.
Date: 01/15/09
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Outside
Their protest continued outside, despite the -20 degree weather.
Date: 01/15/09
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TakingOffice
Those still in the office attempt to use the office equipment to send out a release but were again foiled by unhelpful police.
Date: 01/15/09
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PoliceMoveIn
Police gained entry to the occupied office within an hour.
Date: 01/15/09
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MorePolice
However, the office was occupied for over three hours before the police could remove the chained solidarity activists; effectively disrupting office functioning for the afternoon.
Date: 01/15/09
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ComingOut
Police eventually succeeded in evicting the occupation.
Attentat contre l'ambassade de Venezuela en France
17/01/2009 16:30
Un graffiti signé par l'Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) a revendiqué l'attaque. Des pierres et des objets métalliques ont été lancés sur la façade de l'Ambassade, en cassant les verres de deux fenêtres placés au rez-de-chaussée, et en occasionnant des dommages à l'intérieur de l'édifice.
L'Ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela à Paris, France, durant la nuit du 14 janvier au 15 janvier 2009, a été victime d'une attaque revendiquée par un graffiti de l'Union des Étudiants Juifs de France (UEJF). L'attaque a été perpétrée entre 08:30 PM du 14 de ce mois et 07:30 AM du 15 janvier. Des pierres et des objets métalliques ont été lancés sur la façade de l'Ambassade, en cassant les verres de deux fenêtres placés au rez-de-chaussée, et en occasionnant des dommages à l'intérieur de l'édifice.
Les faits ont été dénoncés devant les corps compétents de sécurité dans le matin du 15 janvier, en même temps que qu'une note a été envoyée au Ministère français de Relations Extérieures, en informant des dommages occasionnés et en sollicitant des mesures de protection pour les locaux et des fonctionnaires de l'Ambassade.
Le graffiti, peint au-dessous de la plaque de l'Ambassade, et dont le texte dit "UEJF, Israël gagnera", attribue par présomption la responsabilité de l'attaque et des dommages commis à l'Union des Étudiants Juifs de France. Cependant, cette association, considérée comme modérée, proche du Parti Socialiste et qui a participé à la création de SOS Racisme, a nourri des positions contre l'étendue du conflit israélien palestinien, bien que, il a appartenu au Conseil Représentatif des Institutions juives de France, dont le président a récemment dénoncé la position du Venezuela et la décision de son Gouvernement de rompre ses relations avec l'État d'Israël.
Durant la dernière semaine et depuis le commencement de l'invasion de la bande de Gaza par l'armée d'Israël, deux synagogues ont été victimes d'attaques tandis que deux étudiants tunisiens ont été agressés par des jeunes hommes juifs. Les faits arrivés au Proche Orient ont eu un fort impact dans les deux communautés en France, et l'attaque perpétrée contre l'Ambassade s'engage forcément dans ce contexte.
Atentan contra la embajada de Venezuela en Francia
Un graffiti firmado por la Unión de Estudiantes Judíos de Francia (UEJF) reivindicó el ataque. Piedras y objetos metálicos fueron lanzados sobre la fachada de la Embajada, rompiendo los vidrios de dos ventanas ubicados en la planta baja, y ocasionando daños dentro del edificio.
(MPPPRE)
La Embajada de la República Bolivariana de Venezuela en París, Francia, durante la noche del 14 al 15 de enero de 2009, fue víctima de un ataque revindicado a través de un graffiti por la Unión de Estudiantes Judíos de Francia (UEJF).
El ataque fue perpetrado entre las 08:30 PM del día 14 y las 07:30 AM del día 15 de enero.
Piedras y objetos metálicos fueron lanzados sobre la fachada de la Embajada, rompiendo los vidrios de dos ventanas ubicados en la planta baja, y ocasionando daños dentro del edificio.
Los hechos fueron denunciados ante los cuerpos de seguridad competentes en la mañana del 15 de enero, al mismo tiempo que una nota fue enviada al Ministerio francés de Relaciones Exteriores, informando sobre los daños ocasionados y solicitando medidas de protección para los locales y funcionarios de la Embajada.
El graffiti, pintado debajo de la placa de la Embajada, y cuyo texto dice "UEJF, Israel vencerá", atribuye presuntamente la autoría del ataque y daños cometidos a la Unión de Estudiantes Judíos de Francia.
Sin embargo, esta asociación, considerada como moderada, cercana al Partido Socialista y que participó en la creación de SOS Racismo, ha mantenido posiciones en contra de la extensión del conflicto israelí palestino, a pesar de pertenecer al Consejo Representante de Instituciones Judías de Francia, cuyo presidente ha denunciado recientemente la posición de Venezuela y la decisión de su Gobierno de romper relaciones con el Estado de Israel.
Durante la última semana y desde el comienzo de la invasión de la franja de Gaza por el ejército de Israel, dos sinagogas han sido víctimas de ataques mientras dos estudiantes de bachilletato tunecinos han sido agredidos por jóvenes judíos. Los hechos sucedidos en Oriente Próximo han tenido un fuerte impacto en ambas comunidades en Francia, y el ataque perpetrado contra la Embajada se inscribe forzosamente en este contexto.
Ramadan Ould Semette, ancien esclave du sud de la Mauritanie, est parti, avec plusieurs centaines d’autres anciens esclaves, pour créer sa propre commune dans le désert
LEFREWA, 15 janvier 2009 (IRIN) - Deux ans après que plus d’une centaine de familles d’anciens esclaves eurent quitté leur village dans le sud de la Mauritanie pour créer leur propre communauté, loin des propriétaires d’esclaves, des membres de ce groupe ont confié à IRIN qu’ils se débattaient encore pour s’adapter à leur indépendance.
Ramadan Ould Semette est de ceux qui ont quitté le village de Lefrewa, où ces familles étaient esclaves de génération en génération ; certes, il a pu prendre un nouveau départ, comme il le souhaitait depuis bien longtemps, mais c’est à peu près tout.
« Nous n’avons que nos muscles pour survivre et nous luttons sans cesse dans le désert. Le seul avantage qu’il y a à vivre ici, dans un nouvel endroit, c’est que nous nous sommes physiquement éloignés de l’exploitation du passé ».
Tourner la page et se trouver un moyen de subsistance est une tâche particulièrement ardue dans un pays où la plupart des habitants vivent déjà dans des conditions difficiles.
La Mauritanie est composée pour moitié d’un territoire désertique inhabitable et inhospitalier ; près de la moitié de ses trois millions d’habitants n’a pas accès à l’eau salubre, selon les Nations Unies, et d’après les estimations de FEWSNET, organisme spécialisé dans la surveillance de la situation alimentaire mondiale, plus de 330 000 personnes souffraient de malnutrition [dans le pays] en octobre 2008.
Biram Ould Abeide, conseiller de la Commission nationale des droits de l’homme, a expliqué à IRIN que la commune des anciens esclaves, baptisée Sawap (« vertueux » en arabe), avait eu des difficultés à trouver où s’établir. « Aucune communauté ne les a accueillis. Ils ont eu de graves problèmes pour obtenir l’autorisation de s’installer là où ils sont maintenant. C’est une question de droits fonciers ; il n’y a pas de terres inscrites au nom d’anciens esclaves ».
M. Abeide a expliqué que le président de l’époque, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, était intervenu pour aider les familles à s’installer en 2006.
M. Semette, habitant de la commune, a indiqué à IRIN que si un membre du groupe avait besoin de consulter un médecin, il se faisait transporter à dos d’âne à travers le désert jusqu’au centre médical le plus proche, à trois kilomètres de là. L’eau est une denrée rare. Et les femmes se rendent à pied jusqu’aux villages voisins pour trouver de la nourriture, a-t-il ajouté.
Selon les experts des droits humains, si une loi contre l’esclavage a été adoptée en 2007, les systèmes d’aide aux anciens esclaves font défaut. M. Abeide a en outre expliqué à IRIN qu’en dépit de cette loi (qui définit la servitude pour dette et les mariages forcés comme des formes d’esclavage), les droits des anciens esclaves continuaient d’être « négligés, dans le meilleur des cas, si ce n’est complètement bafoués ».
Des centaines d’anciens esclaves se sont réinstallés sur un terrain désertique qu’ils ont baptisé Sawap
Selon la commission, la loi a abouti à la libération de 43 personnes, et des centaines d’affaires sont encore en instance. Mohamed Bilal Ould Dike, avocat spécialiste des droits humains, a néanmoins expliqué à IRIN que la loi contre l’esclavage n’était que la première étape.
« Cette loi n’assure pas la protection des victimes. Les vraies garanties dont elles ont besoin sont d’ordre juridique [mise en application de la loi] et socioéconomique. Il faut prévoir un système de réinsertion économique pour ces victimes ».
Une membre de la commune a expliqué qu’elle ne réussissait pas à trouver de travail rémunéré. « Nous travaillons comme domestiques », a confié Tesslem Mint El Kory à IRIN. « Mais les familles de la région sont si pauvres qu’elles n’ont pas les moyens de nous payer. Alors, nous faisons le travail que nous avons toujours fait, et nous ne sommes toujours pas payés ».
Lemine Dadde, commissaire aux droits de l’Homme depuis le coup d’Etat, a expliqué à IRIN que le conseil militaire au pouvoir avait prévu de consacrer un budget de plus de cinq millions de dollars pour aider les victimes d’esclavage. Le commissaire a également indiqué que 46 villages extrêmement pauvres dont les populations sont en grande partie composées de Noirs africains (une majorité d’esclaves sont Noirs africains) devaient recevoir une aide financière d’urgence à compter de février 2009.
L’esclavage est interdit en Mauritanie depuis l’époque du colonialisme. Pourtant, malgré l’adoption périodique, depuis l’indépendance en 1960, de législations visant à renforcer cette interdiction, toutes les communautés ethniques le pratiquent encore (principalement en milieu rural), selon les associations de défense des droits humains.
Un départ définitif
Le chef du village de Lefrewa, à 90 kilomètres au sud de Nouakchott, la capitale, a expliqué à IRIN que les 100 familles d’anciens esclaves avaient toujours été les bienvenues au sein de sa communauté.
« Notre village est parmi les plus proches de Nouakchott, la capitale, alors nous sommes tout à fait conscients des risques et du caractère illégal de l’esclavage », a déclaré Lemrabett Ould Mohamed Aly. « S’ils sont partis s’installer ailleurs, c’est une question de choix personnel ; personne ne les y a forcés. Des familles d’anciens esclaves vivent encore parmi nous ».
Le chef du village a expliqué que les anciens esclaves qui avaient quitté Lefrewa en grand nombre, en 1976, avaient fini par y retourner. « Ils sont revenus chez nous parce qu’ils n’ont pas trouvé d’autre endroit où vivre aussi paisiblement qu’ils vivaient parmi nous ».
Lorsque IRIN a demandé aux familles de Sawap si quelqu’un parmi elles était tenté de retourner vivre à Lefrewa, compte tenu de leurs difficultés économiques, Mbarek Ould Mahmoude a pourtant déclaré : « Nous avons réussi à nous enfuir de la terre de nos anciens maîtres pour pouvoir jouir de nos droits civiques… Les maîtres nous ordonnaient de voter comme ils le voulaient. Nous n’avions d’autre choix que de nous plier aveuglément à leurs ordres. Alors, non, on n’y retournera pas »
Musique et homosexualité : Boy George sous les verrous
17/01/2009 16:20
17/01/2009 – 12h00 LONDRES (NOVOpress) – Le chanteur et disc-jockey britannique, Boy George, a été condamné vendredi à 15 mois de prison ferme pour avoir séquestré un « escort boy » norvégien qui avait refusé d’avoir des relations sexuelles avec lui.
L’ancienne star de la pop s’est rendue coupable de « violences gratuites », a estimé le juge David Radford, du tribunal de Snaresbrook, dans l’est de Londres, en prononçant la sentence. De son vrai nom George O’Dowd, 47 ans, Boy George est accusé d’avoir enchaîné Audun Carlsen, 29 ans, à un mur de son domicile londonien puis de l’avoir frappé. Le juge a stigmatisé un acte « prémédité », « impitoyable » et « dégradant » qui a « traumatisé » la victime. « On l’a privé de dignité », a ajouté le juge en parlant de la victime.
Lors de son témoignage devant le tribunal de Snaresbrook, le prostitué norvégien Audun Carlsen, 29 ans, a raconté sa visite le 28 avril 2007 au domicile du chanteur androgyne à Shoreditch, un quartier chic de l’est londonien, pour une séance de photos pornographiques, agrémentée de consommation de cocaïne. Il avait affirmé qu’à son arrivée, Boy George, aidé d’un complice, l’avait menotté, attaché à un anneau scellé dans un mur de sa chambre, puis frappé à plusieurs reprises en le traitant de « pute ». L’escort boy avait précisé que Boy George avait alors sorti une boîte contenant des chaînes métalliques, des objets sexuels et des lanières en cuir. Il était parvenu à s’enfuir en dévissant l’anneau du mur à l’aide des menottes.
Les avocats de Boy George ont fait valoir que les blessures de Carlsen avaient été provoquées par les instruments de « bondage » employés par le jeune homme. Audun Carlsen avait estimé que cet épisode avait été provoqué par son refus d’avoir des relations sexuelles avec le chanteur, lors d’une précédente rencontre à l’appartement de celui-ci en janvier 2007.
Boy George n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. En 2006, il avait dû effectuer des travaux communautaires à New York. La police avait retrouvé de la cocaïne dans son appartement américain. Au début des années 1980, avec son groupe Culture Club, Boy Gorge chantait : « Do you really want to hurt me ? » (« Veux-tu réellement me faire mal ? »). Sa récente victime ne se pose plus la question.
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Ex-président de Médecins sans Frontière, Rony Brauman ne se contente pas de dénoncer la guerre à Gaza. Il décrypte l'aveuglement israélien qui consiste à ne considérer que la dimension militaire du conflit avec les mouvements palestiniens. D'où la catastrophe à laquelle peut mener ce véritable «complexe de Massada»: soit Israël accepte, comme Rabin en son temps, de négocier avec les représentants des Palestiniens, soit ce sera la destruction mutuelle des deux peuples.
(photo : Amir Farshad Ebrahimi - Flickr - cc)
« Une fois admise la vertu des bottes de sept lieues, tout s’enchaîne avec une parfaite logique, l’essoufflement de l’ogre comme la célérité du Petit Poucet. » (G. Burdeau, La politique au pays des merveilles, PUF 1979.)
Qu’est-ce qu’une « riposte proportionnée »? Une action militaire à la mesure de l’attaque à laquelle elle répond. Le droit humanitaire proscrit les pratiques provoquant des victimes dans la population civile et des dommages aux biens civils excessifs par rapport à « l’avantage militaire concret et direct attendu ». Convenons d’emblée qu’on serait bien en peine de définir la limite au-delà de laquelle le principe de proportionnalité, qui vise à limiter les destructions et pertes humaines « inutiles », est violé, que ce soit à Gaza ou ailleurs. La retenue dans la conduite de la guerre est un principe élémentaire d’humanité, mais il est vrai qu’une fois les hostilités engagées, la définition de la juste proportionnalité demeure une affaire pour le moins floue, sujette à des interprétations et à des paradoxes infinis. Reste que le rapport de un à cent entre les morts de chaque côté, sans même parler des blessés et des destructions, signale la démesure de l’opération « Plomb durci ». A défaut de savoir ce que serait une juste proportion, chacun peut constater ce qu’est une perte de tout sens de la mesure. La « troisième phase » qui débute au moment où ces lignes sont écrites ne devrait pas être moins cruelle que les deux premières. Mais peut-être le cabinet de sécurité israélien considérera-t-il, au vu des réactions internationales, que ses buts ont été atteints et mettra-t-il un terme à la boucherie plus tôt que prévu...
Albi. Quick : les employés témoignent de la saleté des cuisines
17/01/2009 02:32
Si la franchise a été retirée au patron du fast-food, c'est parce que les salariés n'en pouvaient plus du manque d'hygiène et des conditions de travail.
Le restaurant est fermé depuis jeudi. Il doit rouvrir lundi, le temps pour la direction de France Quick de faire le ménage. L'ex-gérant a été débarqué suite à une enquête des services vétérinaires. Photo DDM, Emilie Cayre
« On n'a jamais cautionné le fait de vendre de la merde. » Le message de ces deux employées du « Quick hamburger restaurant » d'Albi a le mérite d'être clair. Dans la tourmente qui agite le fast-food, depuis le week-end dernier (lire « La Dépêche » du samedi 10 janvier), ces jeunes salariées font valoir leur statut de victimes. Victimes des méthodes de travail et du comportement de leur patron, un homme de 41 ans auquel France Quick a décidé de retirer la franchise. Décision rarissime mais pas étonnante si l'on considère la somme de griefs reprochés au désormais ex-patron du « Quick ».
Quel était le quotidien d'un salarié du « Quick» ? Une jeune femme le décrit ainsi, sous couvert d'anonymat : « L'ambiance y était très difficile. Énormément de pression, manque d'effectif, chiffre d'affaires trop bas, insultes à répétition par l'ex-patron et aussi allusions pas très catholiques, accusations de vol, aucune vraie formation. On se faisait rabaisser devant les clients. »
Elle assure que « certaines personnes arrivaient au travail en pleurant. D'autres ont perdu près de 10 kilos voire plus et beaucoup ne restaient pas plus de six mois. »
C'est le cas de cette assistante manager qui a démissionné au bout de 6 mois. « Il n'a jamais licencié personne. Il faisait pression pour qu'on s'en aille si ça ne lui convenait plus. Moi, il ne m'a jamais payé les heures supplémentaires alors que j'en faisais 10 par semaine. »
« ON A FAIT BOUGER LES CHOSES »
Les problèmes d'hygiène, ce sont aussi les employés qui les ont révélés. « Depuis des mois, on a fait bouger les choses, on a frappé à toutes les portes, notamment à France Quick. On est allées voir la direction des services vétérinaires, on leur a montré les photos qu'on avait prises, ils n'en revenaient pas. » Contrairement à ce que nous avions indiqué dans notre édition de samedi, ce n'est pas la DSV du Tarn qui a directement épinglé le franchisé pour infractions aux règles d'hygiène.
« Ils sont venus cet été au restaurant, mais ils se sont fait embobiner par le patron. De toute façon, il était toujours au courant des contrôles d'hygiène. Alors, il faisait le ménage avant », affirme une employée.
Comme il y a quelques années, le franchisé s'en est tiré avec un simple avertissement.
Pourtant, des preuves, les salariées n'en manquaient pas. L'une raconte que « la négative, surnom de la chambre froide où on stockait les produits surgelés, est déjà montée à plus de 10°» ; que « les pains que l'on servait étaient souvent dépassés de quelques jours et même des fois, le patron enlevait le moisi avec un couteau et nous obligeait à le cuire ».
Une autre a été témoin de cette scène : « Un jour, une pile est tombée dans la friteuse mais il n'a pas voulu qu'on change l'huile ».
Sans parler du test organisé par France Quick, en présence d'un huissier, qui a démontré que le patron faisait remplir des fiches de relevés de températures bidons à ses managers.
Richard Prasquier à Parlons Net : le grand écart du Crif
17/01/2009 02:29
Richard Prasquier, le président de Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), gère calmement ses contradictions. Invité de Parlons Net, ce médecin de 62 ans a tenté d'expliquer comment on pouvait à la fois appeler à "ne pas importer le conflit du Proche-Orient en France", et proclamer son soutien sans réserves à l'action de l'armée israélienne à Gaza.
Seule concession au cours du "club de la presse" numérique de France Info (dont Rue89 est partenaire): le président du Crif est revenu sur sa proclamation au Figaro, sans la moindre preuve, que "95% de la communauté juive de France est en accord avec la politique d'Israël et ce qu'entreprend son armée". Il souligne qu'il aurait dû se contenter de dire "la grande majorité des juifs de France", ce dont il se dit certain.
Depuis le début de l'attaque israélienne à Gaza, qui a fait plus de 1 100 morts à Gaza, Richard Prasquier tente de concilier ce qui, a priori, peut sembler inconciliable:
Une solidarité inconditionnelle avec Israël, quel que soit son gouvernement et ses actions, sauf si, dit-il, l'Etat hébreu cessait d'être démocratique.
Une action commune avec les représentants des musulmans de France et avec les pouvoirs publics pour calmer le jeu sur le sol français où il recense une montée des incidents à caractère antisémite.
Ce grand écart a jusqu'ici réussi.
Un engagement sioniste depuis mai 1967
Mais il refuse de mettre sur le même plan la manifestation qu'il a organisée en faveur d'Israël, au cours de laquelle le drapeau israélien fut largement déployé, avec les manifestations pro-palestiniennes favorables selon lui à un mouvement intégriste, le Hamas, dont il cite abondamment la Charte prônant la destruction d'Israël. Il dit ne pas comprendre comment des forces politiques de gauche peuvent manifester dans de tels cortèges.
Le seul moment où le débat mouvementé avec les journalistes se calme, c'est quand il retrace son parcours personnel, les raisons de son engagement sioniste -il assume le mot, même s'il a aujourd'hui "mauvaise presse"- en mai 1967, alors que la survie d'Israël lui semblait en jeu. Et de citer Raymond Aron pour les raisons du lien entre un juif français et Israël.
Les musulmans de l'Amitié judéo-musulmane démissionnent. La Syrie appelle les pays arabes à fermer les ambassades d'Israël.
17/01/2009 02:26
Les membres musulmans de l'Amitié judéo-musulmane de France (AJMF) ont démissionné de cette instance, reprochant à leurs homologues juifs de l'AJMF leur silence face aux "crimes de guerre" israéliens à Gaza, a-t-on appris vendredi auprès du coprésident de l'association, Djelloul Seddiki. "Toute la partie musulmane est partie jeudi", a indiqué à l'AFP Djelloul Seddiki, qui est également directeur de l'Institut théologique de la Grande Mosquée de Paris, soulignant que le président d'honneur de l'AJMF, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et ex-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), faisait partie des démissionnaires.
"On ne pouvait pas rester", a-t-il expliqué, déplorant le silence de ses partenaires juifs au sein de l'AJMF, malgré le très lourd bilan humain de l'opération israélienne dans la population de Gaza. "On ne se parle plus. Ils ne m'ont plus appelé depuis le début de la guerre", a-t-il affirmé, confiant avoir reçu un appel du coprésident de l'AJMF, le rabbin Michel Serfaty après l'annonce de sa démission. "C'est trop tard", a estimé Djelloul Seddiki.
"Absence totale de condamnations"
Dans un communiqué exposant les motifs de sa décision, il se déclare "choqué et consterné devant l'ampleur des massacres inqualifiables dont sont victimes les habitants de Gaza depuis plus de vingt jours par l'armée de l'occupation israélienne". Il déplore de la part des représentants juifs au sein de l'AJMF "l'absence totale de condamnations qu'impliqueraient les objectifs du vivre ensemble et du rapprochement entre les communautés que se sont fixé les fondateurs de l'AJMF depuis bientôt cinq ans". Selon lui, "ce silence ne peut être justifié que par une complicité à l'égard de ces crimes de guerre et qui rend les abc du dialogue et de l'amitié escomptés caducs" et "dépourvus de toute crédibilité". ___________________ La Syrie appelle les pays arabes à fermer les ambassades d'Israël (le voyage de notre agent israélien Sarkozy à Damas n'aurait donc rien donné!)
Le président syrien Bachar al-Assad a appelé, vendredi 16 janvier à Doha, les pays arabes ayant des relations diplomatiques avec Israël à fermer leurs ambassades et à rompre tout contact avec l'Etat hébreu. Intervenant à l'ouverture à Doha d'une réunion arabe consacrée à l'offensive israélienne dans le territoire palestinien, Bachar al-Assad a demandé aux pays arabes sans les identifier de "fermer les ambassades d'Israël et de rompre tout contact direct ou indirect avec l'Etat hébreu". L'Egypte et la Jordanie sont le seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël et elles accueillent des ambassades israéliennes. La Mauritanie est également liée par des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu alors que le Qatar abrite un bureau commercial israélien.
"La réactivation du boycottage"
Tout en appelant à "la réactivation du boycottage" arabe d'Israël, il a rappelé que son pays avait, peu après le déclenchement de l'offensive israélienne, décidé, "après des consultations de la Turquie, de suspendre sine die les négociations indirectes avec Israël", engagées par l'intermédiaire d'Ankara. Le président Assad a en outre affirmé que l'initiative de paix arabe lancée en 2002 était morte. "Elle a été tuée par Israël et on doit la considérer comme morte".
Notes :
GRANDE MANIFESTATION SAMEDI 17 JANVIER A PARIS PLACE DU CHATELET A 14H30! Point de repère le grand drapeau palestinien. Faites passer l’information par tous les moyens ! Avec ou sans "dérapages".... _________________ Migdal: rire du martyr des enfants de Palestine.
Pour ceux qui l'ignoreraient, "Migdal" est une association, dûment enregistrée en France, soutenant financièrement le MAGAV; les gardes frontières de l'état hébreu, chargés de l'humiliation des palestiniens au quotidien. Ils sont donc directement impliqués dans l'appareil répressif de l'état sioniste.
Pour ceux qui douteraient de la réalité de cette atrocité, et du sentiment d'impunité qui a permis sa toute publique mise en ligne, voir le site de ces salopards.
En France, nous ne pouvons protéger directement les enfants de Palestine, mais nous pouvons au moins défendre leur dignité et leur mémoire. Diffusez cette ignominie, faîtes connaitre l'arrogance des sionistes!