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Un universitaire anglais estime que «les pays arabes devraient sanctionner Israël avec l’arme du pétrole »
13/01/2009 11:29
Rodney Shakespeare, professeur d'une université britannique, lors d’un interview avec l’ IRNA à Londres a estimé que les pays arabes devraient sanctionner par l’arme du pétrole le régime sioniste. « La seule chose qui peut changer la situation actuelle au Moyen-Orient c’est que les pays arabes et musulmans producteurs de pétrole s’unissent et arrêtent leurs exportations pétrolières directes et indirectes à Israël »a affirmé Rodney Shakespeare. Selon cet universitaire britannique « les Etats arabes du Moyen-Orient ont réagi très faiblement aux attaques d'Israël perpétrées contre Gaza. A titre d’exemple, l'Arabie Saoudite n'a pas fait un seul geste parce qu'elle ne veut pas l’avènement d’une Palestine démocratique. Quant à l'Egypte, elle a été très probablement informée des jours avant des attaques, mais la seule chose qu’elle a faite, a été d'ouvrir à la Croix Rouge le passage de Rafah, et seulement en raison des pressions de la communauté internationale. » Ce professeur s’est montré critique vis-à-vis des puissances occidentales qui ne sont pas parvenues à arrêter les attaques, ajoutant : « tout comme les israéliens, il n’apparaît pas non plus que les Etats-Unis souhaitent réellement améliorer la situation en Gaza. Après 16 jours d’ attaques impitoyables perpétrées par le régime sioniste, un nouveau bilan fait apparaître côté palestinien 885 tués , dont la plupart sont des femmes et des enfants. Selon des sources humanitaire, on compterait également quelques 3620 blessés. » Ce professeur formé à l'Université de Cambridge a qualifié de « disproportionnée » l’offensive israélienne rappelant qu’au cours des huit dernières années écoulées « on déplorait 20 morts seulement côté israélien » tués par les fusées lancées depuis Gaza, tandis qu’au cours des seuls « trois premiers jours d'offensive israélienne, on déplorait déjà plus de 300 victimes palestiniennes. » «Israël traite les palestiniens comme des bêtes en les maintenant enfermés et en les bombardant de façon ininterrompu» a déploré cet universitaires tout en soulignant que « ni les pays arabes ni les puissances occidentales ne disposent de volonté suffisante pour faire face à Israël » et en exprimant ses « doutes » quand à la promesse du président élu américain, Barack Obama « de changer la situation au Moyen-Orient ». Interrogé sur le rôle que joue l'Iran dans les événements de la région, il a déclaré que « l’Occident fait face à beaucoup de problèmes et pour ne pas être accusé d’en être responsable, il doit trouver à un coupable, et ce coupable idéal c’est bien sûr l'Iran, parce que ce pays défend des positions et des points vue indépendants opposés à ceux de l’Occident. »
http://www.alterinfo.net/Un-universitaire-anglais-estime-que-les-pays-arabes-devraient-sanctionner-Israel-avec-l-arme-du-petrole-_a28408.html?PHPSESSID=bff8da0936c087f3f3e546d9e2d7feb5
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La Thaïlande souffre du froid: 15 degrés à Bangkok
13/01/2009 11:26
Une vague de froid en Thaïlande a poussé mardi les autorités à prendre des mesures d'urgence dans 42 des 76 provinces du royaume. Le mercure est tombé à 15 degrés dans la capitale Bangkok et à 4 degrés dans certaines régions.
| 13.01.2009 | 10:28
Le département chargé de la prévention des catastrophes a indiqué qu'il vérifiait des informations de presse faisant état de cinq morts en raison du froid inhabituel. Sur les 76 provinces thaïlandaises, 42 bénéficieront d'un budget spécial pour acheter des couvertures et des vêtements chauds.
A Bangkok, les habitants, habitués au soleil et à la chaleur, étaient nombreux à porter des vestes et des écharpes ces derniers jours. Selon le département météorologique, le thermomètre y a affiché 15 degrés lundi et 17 mardi. Un coup de froid pour la capitale thaïlandaise, mais le record remonte à 1974 avec 11 degrés.
http://www.edicom.ch/fr/news/flash_news/la-thalande-souffre-du-froid-15-degrs-bangkok_0-5879360
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Affaire Kouchner: riposte du ministre, nouveaux éléments
13/01/2009 11:11
Où l'on apprend que Bernard Kouchner confirme, involontairement, les informations publiées par Marianne2 hier, ainsi que par Bakchich, en publiant plusieurs documents sur le dossier.
La publication de premiers éléments de l’enquête de Pierre Péan sur les activités de consultant au Gabon de Bernard Kouchner et de deux de ses collaborateurs, Eric Danon et Jacques Beaudoin, a provoqué un début de panique au Quai d’Orsay. Ce dernier notamment se serait, selon le témoignage de certains proches du dossier, beaucoup agité pour prendre connaissance d’une enquête qu’il ne pourra lire qu’une fois publiée, c’est à dire dans plusieurs semaines selon nos informations. Puis, dans l’après-midi, le Quai d’Orsay contactait l’AFP pour lui demander de publier un communiqué que nous reproduisons ci-dessous dans son intégralité.
COMMUNIQUE DE BERNARD KOUCHNER MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES
« Pour répondre à certaines allégations inexactes diffusées sur un site internet, Bernard Kouchner tient à faire préciser :
« Depuis sa prise de fonction en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner a cessé toute activité au sein des sociétés BK Conseil et BK Consultants. La société BK Conseil a été dissoute le 18 mai 2007. Depuis la nomination du Ministre, BK Consultants n’a plus aucune activité commerciale et ne saurait avoir perçu quelque rémunération que ce soit. Le ministre dément formellement « avoir fait passer des prestations de conseil et d’audit sous l’égide de trois sociétés ». Bernard Kouchner n’a jamais appartenu à la société IMEDA dont il était l’un des consultants et n’avait donc aucune raison de se préoccuper du règlement des factures de celle-ci. S’il a pu être amené à évoquer son rapport sur l’Assurance maladie au Gabon avec le président Bongo, c’est uniquement pour s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la loi née de ce rapport.
Le travail de Bernard Kouchner sur ce projet d’Assurance maladie au Gabon était notoirement connu des medias gabonais et a fait l’objet d’une communication publique au cours des Etats Généraux de la Santé à Libreville.
L’activité de Bernard Kouchner, comme Président fondateur du GIP ESTHER était une activité purement bénévole exercée dans le cadre des décisions prises par le conseil d’administration. C’est le GIP ESTHER qui a permis notamment les nombreux jumelages hospitaliers entre pays européens et pays en développement en particulier dans le domaine du sida.
Bernard Kouchner s’enorgueillit d’avoir toujours mené, dans ses diverses fonctions et dans le cadre strict des règles de celles-ci, un combat permanent en faveur de la santé publique en Afrique.
Bernard Kouchner se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour prévenir ou sanctionner toutes allégations mensongères à son égard et en a chargé Me Georges Kiejman. »
Refusant de se transformer en petit télégraphiste du Quai d’Orsay, le journaliste de l’AFP a repris l’essentiel de la contre-argumentation du ministre ainsi que les principaux éléments de l’article de Marianne2. Il est vrai que l’argumentaire de Bernard Kouchner semble pétri de contradictions, et d’imprécisions : 1) Le Ministre évoque deux sociétés qu’il a créées, BK Conseil et BK Consultants, sans indiquer pourquoi la seconde, société en nom personnel, a succédé à la première. 2) Il indique à la fois qu’il n’a jamais « appartenu à la société IMEDA » tout en précisant « qu’il en était l’un des consultants », ce qui, s’agissant d’une société de conseil, est tout de même un lien assez puissant, surtout quand ladite société est créée par deux des proches collaborateurs du ministre. 3) Il indique qu’il n’a jamais été rémunéré au titre de la Présidence d’Esther, octroyée grâce à ses bonnes relations avec Dominique Ambiel et le Premier ministre de l’époque Jean-Pierre Raffarin. Mais Pierre Péan s’était contenté d’évoquer « une fonction officielle » sans indiquer que le ministre avait été payé pour l’exercer. 4) Enfin, Bernard Kouchner reconnaît avoir « pu être amené à évoquer son rapport sur l’Assurance maladie au Gabon avec le président Bongo ». Mais c’était « uniquement pour s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la loi née de ce rapport. » Dans le monde feutré des relations diplomatiques, cela pourrait revenir un peu au même, surtout si, derrière les rencontres officielles, s’agite un proche du ministre pour accélérer le paiement des factures comme le rapportait Pierre Péan. En fait, le seul important à retenir de la défense du ministre est le choix de l’avocat Georges Kiejmann, l’un des avocats les plus redoutables (et les plus redoutés) du barreau de Paris. Ce choix montre à quel point Bernard Kouchner considère le dossier comme crucial. Le mobilisation de ce ténor du barreau était d’autant moins superflue que, quelques heures après la publication du communiqué kouchnérien, Xavier Monnier publiait, sur le site bakchich.info les documents qui valident tous les chiffres cités par Pierre Péan dans Marianne2 lundi. Bakchich apporte un élément complémentaire en reproduisant un écran du site IMEDA (écran aujourd’hui disparu d’Internet) indiquant la nature des prestations ( « un audit complet du système gabonais et proposition de réforme » et « l’élaboration d’un nouveau plan national de développement sanitaire ») ainsi que l’auteur du travail, Bernard Kouchner, Président de BK Conseil.
La page du site IMEDA qui prouve ses liens avec Bernard Kouchner (page aujourd'hui supprimée du site)
Mardi 13 Janvier 2009 - 07:02
http://www.marianne2.fr/Affaire-Kouchner-riposte-du-ministre,-nouveaux-elements_a173744.html?PHPSESSID=a87212c27e80a5a9209b6730634a65bf
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El Gobierno español se afanó ayer en enfriar la última polémica con Israel
13/01/2009 11:09
Moratinos y su homólogo egipcio, Ahmed Abul Gheit, en la rueda de prensa que ofrecieron en El Cairo | AFP
GABRIEL SANZ | EL CAIRO / DAMASCO
El Gobierno español se afanó ayer en enfriar la última polémica con Israel para no enturbiar la gira por Oriente Próximo del ministro de Asuntos Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, en apoyo a los esfuerzos de paz en Gaza. Este, que el domingo habló «varias veces» con el embajador israelí en Madrid, según confesó, volvió a pedir a ese país que cese sus ataques, pero su equipo trató de dejar claro que eso no supone sobrepasar «la línea roja» en las relaciones entre ambos países. La Embajada, que el domingo emitió un duro comunicado acusando a los convocantes de la manifestación de Madrid de «doble rasero» por no condenar el terrorismo de Hamás, también contribuyó a enfriar una polémica que el Gobierno no quiere que enturbie la gira del ministro por Egipto, Siria, Israel y Cisjordania.
El asunto no va a ir «más allá», según fuentes diplomáticas españolas, porque en la marcha no había ningún miembro del Ejecutivo. La representación oficial de los socialistas la ostentaba el secretario de Movimientos Sociales, Pedro Zerolo. A última hora, la secretaria de Relaciones Internacionales, Elena Valenciano, no acudió. Las fuentes oficiales españolas reconocen que para Israel se hace muy duro admitir el lema de los convocantes, entre ellos el PSOE: «Paremos el genocidio del pueblo palestino», porque supone un paralelismo con el holocausto nazi, que no acepta.
Las citadas fuentes admiten también que la postura española es «más clara» que la del resto de cancillerías europeas a la hora de exigir a Israel que pare las operaciones militares -Zapatero en su declaración del 5 de enero en La Moncloa-, «y eso a lo mejor no gusta» al Gobierno hebreo. Por su parte, el embajador israelí, Rafael Schulz, negó conflicto diplomático alguno y presumió de tener «canales muy abiertos» con el Gobierno de Zapatero y de mantener un «diálogo muy sincero», pese a «no estar de acuerdo» con su apoyo a la causa del pueblo palestino. Schulz explicó que su comunicado del domingo no iba dirigido al Gobierno, sino al PSOE. El embajador aseguró que sus reproches a Zapatero los hace «directamente» y en privado.
Schulz subrayó que ve en España y en el ministro Moratinos, en particular, «una preocupación auténtica y un deseo de contribuir a la solución en Gaza» con la gira de tres días por Oriente Próximo que inició ayer en El Cairo y le llevará hoy a entrevistarse en Tel Aviv con su homóloga, Tzipi Livni, y con el líder del partido conservador, Benjamin Netanyahu.
El final está cercano
El viaje, según fuentes diplomáticas españolas, se está organizando sobre la marcha. De hecho, mañana vuela a El Cairo desde Tel Aviv a entrevistarse con Hosni Mubarak y luego vuelve a Israel para verse con el primer ministro, Ehud Olmert, y con el presidente, Simon Peres. Ayer, en la rueda de prensa que ofreció con el ministro de Exteriores egipcio, Ahmed Abul Gheit, antes de volar a Damasco, quedó claro que su mediación se centra en Egipto y Siria. Ambos países se encuentran distanciados porque los egipcios acusan al régimen de Damasco de torpedear el alto el fuego palestino-israelí jaleando los ataques con cohetes de Hamás. Su dirección está exiliada en Siria y no acaba de aceptar el plan de paz egipcio.
Moratinos mostró su «satisfacción» porque el fin del drama humano está «cerca», y cuando suceda, España aportará policías y guardias civiles como garantes del alto el fuego, un asunto, el de los observadores, que no acaba de gustar ni a Hamás ni a Egipto. Además, está dispuesta a participar en una nueva conferencia de donantes y aportar más dinero para la reconstrucción de Gaza.
La actitud del Gobierno de Zapatero respecto a Gaza provocó las críticas del PP. El responsable de Seguridad y Justicia del partido, Federico Trillo, le acusó de ser el «único» de un país occidental que ha tomado partido de forma «descarada», «radical y parcial» en el conflicto palestino-israelí.
http://www.abc.es/20090113/nacional-nacional/espana-enfria-polemica-israel-20090113.html
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Prohibir la TV plasma ?
13/01/2009 11:06
Actualizado Martes, 13-01-09 a las 10:40
El 4x4 del salón es como llaman sus detractores al televisor de plasma, por su alto consumo energético. Este tipo de pantallas planas se convirtieron en las más populares cuando los televisores CRT, conocidos popularmente como de tubo, comenzaron a pasar a mejor vida.
Más tarde la evolución de la producción de los LCD comenzó a ganarle terreno al plasma, que pronto podría recibir la puntilla debido a una futura prohibición de la UE, aunque sobrevivirán los plasma diseñados específicamente para respetar el medio ambiente. Todo parece indicar que el futuro de las televisiones planas está en la tecnología OLED.
Hace pocos años tener un televisor de plasma en el hogar era sinónimo de opulencia y lujo. Ahora, en tiempos de crisis y compromiso ecológico, es sinónimo de derroche. Según informa el Daily Mail en su edición on-line, la Unión Europea fijará la próxima primavera unos nuevos estándares máximos de consumo energético en dispositivos tecnológicos y los televisores de plasma los superarán, lo que provocará inevitablemente su desaparición. La medida forma parte de la estrategia de Bruselas de evitar el calentamiento global reduciendo el consumo energético en los hogares.
Dentro de esta estrategia se incluye prohibir la fabricación de aparatos que malgastan energía e introduciendo alternativas de bajo consumo. Pese a todo, un representante del ministerio de Medio Ambiente, Alimentación y Agricultura de Reino Unido declaró al rotativo británico que, sin embargo, no todos los televisores de plasma desaparecerán, ya que en los últimos años casi todas las compañías han desarrollado algunos modelos que no dañan el medio ambiente (Ecofriendly, en inglés) y no sobrepasarán los máximos, según recogió Otr/press.
Actualmente, en los hogares hay el triple de aparatos eléctricos que en la pasada generación, habiéndose duplicado el consumo de energía.
El futuro se llama OLED
Los televisores OLED (Organic Lift Emitting Diode) serán la tecnología que liderará este mercado en el futuro gracias a un compendio de ventajas sobre los modelos actuales. Se puede usar como dispositivo de salida de imagen o como simple fuente de luz y su gran ventaja es que, mediante componentes orgánicos autoluminescentes, prescinde de retroiluminación, que sí necesitan las actuales pantallas de plasma y LCD.
Este cambio permite que los OLED ofrecan una serie de ventajas que les hace firmes candidatos a tomar la delantera en la industria de las pantallas de ordenadores y televisores. Este tipo de tecnología permitirá que sean más delgados (Entre una tercera y cuarta parte, hasta los 3 milímetros) y flexibles, lo que significa menos peso y mayor comodidad para el usuario. Además, representa nuevas posibilidades para los diseñadores.
Además, la calidad de imagen será superior en este tipo de televisores, que ofrecerán más brillo y contraste. Resultarán más económicos en el futuro que los de plasma y LCD, ya que los materiales orgánicos que se emplean resultan más baratos que los elementos que se usan en la actualidad. Por si fuera poco, su consumo energético será menor, con lo que significará un ahorro en la factura eléctrica, mayor duración de la batería en dispositivos móviles y una menor huella ecológica.
http://www.abc.es/20090113/economia-tecnologia/podria-prohibir-plasma-porque-200901131037.html
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La guerre 2.0 d’Israël
13/01/2009 11:03
Retour sur la communication israélienne, qui passe largement par la blogosphère, les nouveaux médias, et le choix du blackout.
Le major Avital Leibovich déclarait le 30 décembre dernier, que « la blogosphère et les nouveaux médias sont l’autre zone de guerre… Nous devons être capable d’y faire face ». Israël a donc préparé tout un arsenal communicant. D’une plateforme de l’armée sur Youtube à des « conférences de presse citoyennes » sur Twitter (site de micro-blogging) en passant par la création de blogs ; le Figaro, le Point ou encore France 24 ont bien détaillé le dispositif. Reste une curiosité peu développée : le rôle, antérieur à la guerre de Gaza, de David Saranga et de la diaspora juive américaine dans leur volonté de changer l’image d’Israël. La stratégie de ce diplomate au consulat israélien à New York est détaillée dans un article du site américain Jewish Community on line. Saranga pense que « pour donner la meilleure image d’Israël, on doit mettre en évidence les aspects positifs externes à la politique israélienne comme l’architecture, l’écologie, le sport ou le vin israélien.
Et pas seulement sur les chaînes de télé majeures mais aussi sur les nouveaux médias. » Avec l’appui de jeunes juifs spécialistes du marketing (BIG, Brand Israel Group), il met en place diverses initiatives. Moriel Schttlender, la webmaster du consulat de New York coordonne la création de concours de vidéos « pro-israéliennes » diffusées sur Youtube, de groupes sur Facebook ou sur Twitter. « Nous avons beaucoup étudié ce qui se fait dans le monde et c’est des méthodes d’entreprise qu’on a appris le plus de choses. De là, nous avons une plateforme moderne de soutien à Israël », a-t-elle déclaré.
Ce sont plus de treize pays qui, comme les Etats-Unis, sont chapeautés par le ministère des Affaires étrangères de Tzipi Livni. Dan Gillerman, ancien ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, a été appelé à la rescousse. De son propre chef, il déclare au Guardian : « J’ai été recruté par le ministère des Affaires étrangères pour coordonner les efforts israéliens et je n’ai jamais vu une mécanique aussi complexe, qu’il s’agisse du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Défense, du cabinet du Premier ministre, de la police ou de l’armée, travailler avec une telle coordination, avec une telle efficacité pour faire passer le message ». En temps de paix, on donne une autre image et en temps de guerre, ces réseaux sont bien utiles pour assurer la défense de l’État hébreu, comme l’atteste la campagne Twitter de Saranga. Si c’est aux États-Unis et en Israël que les campagnes virales (Internet) sont les plus fortes, c’est bien parce que l’opinion des deux populations est de toute importance pour les leaders israéliens.
Au ministère des affaires étrangères, on a d’ailleurs engagé une boîte de relations publiques britannique en août 2008, Acanchi. « Nos recherches montrent que l’image d’Israël est essentiellement liée au conflit israélo-palestinien », confiait au Haaretz en octobre dernier, Ido Aharoni, le porte-parole du ministère des affaires étrangères israéliens. Il faut donc que cela change. Acanchi, experte du relooking étatique a déjà opéré en Irlande du Nord et au Liban. Experte dans le « chi », une espèce de science new age, Israël doit retrouver son karma… Politique hallucinante quand on sait qu’Israël préparait la guerre depuis de nombreux mois… entre temps on a donc promu à fond les avancées scientifiques et culturelles du pays. On assure les liens promotionnels entre la diaspora et Israël. Et puis patatras la guerre !
Les bons conseils de l’ambassadeur
Si Israël est passé en mode 2.0, il semble aussi que les nouvelles techniques mondiales de communication soient actualisées. Petit flashback, en 2002, l’ambassadeur britannique d’Israël a failli provoquer un choc diplomatique en prodiguant quelques gentils conseils au gouvernement israélien… Quelques années plus tard, ces conseils ont bel et bien pris forme. Sherard Cowper-Coles se référait à l’expérience de l’armée britannique en Irlande du Nord (voir cet article du CAIRN, page 10, sur les méthodes de l’époque). Il recommandait à Tsahal de fournir les images aux médias, « sinon les ennemis le feront à votre place ». Israël a fourni les images de ces frappes aériennes pour prouver qu’elles étaient ciblées. Notamment une vidéo détaille une explosion en deux temps : l’impact puis l’explosion des caches d’armes du Hamas. « Dès qu’il y a un incident, il faut faire intervenir un porte-parole, de préférence jeune, au visage rafraichi, qui donnera les précisions de Tsahal. » Lors de l’explosion des écoles de l’ONU. L’état-major a communiqué en quelques heures, et c’est un jeune homme qui s’est expliqué au nom de Tsahal. Deux jours plus tard, l’état-major sort sa plus belle carte, Avital Leibowitz. Notre instructif ambassadeur rappelle qu’en Irlande du Nord, chaque officier recevait des cours de « média training ». Pas de confirmation pour le moment que Tsahal reçoit bien ce genre de formation. À les regarder de près, ils sont encore un peu crispés.
La com’, ambassadrice de l’information
Interviewé par Bakchich, Arnaud Mercier, [1]professeur d’université à Metz et spécialiste des politiques de communication en temps de guerre, les bombardements des écoles de l’ONU le 6 janvier dernier ont manifestement été un « tournant ». « On est typiquement dans le cas qu’Israël aurait voulu éviter, la diffusion d’images qui montrent de façon évidente et claire qu’une école et en plus sous l’égide de l’ONU a été délibérément ciblée. C’est à partir de ce moment là que les opinions publiques des États et notamment de ceux qui soutiennent Israël, (les Etats-Unis en particulier), ont eu des positions plus critiques envers Israël et ont été obligés de concéder des réprimandes et des appels à plus de considération, couloirs humanitaires, ect… ». Se pose alors la question du blackout. « Interdire les journalistes dans la bande de gaza me semble complètement incompréhensible et contre-productif parce que justement il existe des chaînes arabes présentes sur place ». Selon l’historien Jean-Pierre Filiu, interrogé par Frédéric Taddéï, le 6 janvier dernier , « les Israéliens, en ne permettant finalement que la diffusion d’images arabes, vont tenter d’invalider ces images. L’opinion la plus importante c’est l’opinion israélienne et le front intérieur semble tenir. Et la deuxième opinion qui compte est celle des États Unis. » C’est aussi l’avis de François-Bernard Huyghe, chercheur à l’IRIS. Selon lui, la dernière guerre au Liban a décidé le gouvernement israélien au blackout « le Hezbollah avait réussi tout à la fois à embourber l’armée de l’État hébreu dans une guérilla urbaine et à faire diffuser par les télévisions du monde entier des images des victimes civiles, tout en étant très présent sur Internet et les médias alternatifs. L’organisation chiite s’est dotée d’un véritable ministère de l’information et savait parfaitement diriger l’attention des médias là où il fallait. » En privant Gaza de journalistes israéliens, le gouvernement a aussi affiché sa défiance envers ses propres médias. Olmert se souvient que lors de la dernière expédition du Liban en 2006, la presse israélienne avait jeté l’opprobre sur sa stratégie militaire et avait finalement réussi à le discréditer auprès de la population autochtone.
De l’autre côté du mur, on ne s’est pas privé. Al Jezeera, Al-Aqsa-TV (chaîne du Hamas), comme l’agence Ramattan, ont diffusé en continu les images du massacre et des enfants tués, allant même jusque dans les morgues pour filmer les corps. Twitter avec ses tags « #gaza » et « #Israel », a tourné à plein régime. Des pointes à 70 messages à la minute ont abreuvé allègrement les adeptes de cette nouvelle forme d’info. Malgré les coupures d’électricité et d’Internet, quelques blogs ont délivré des messages. Voir l’article du Monde.
Rupture
Il existe, selon Filiu, une rupture de l’information, « On ne voit pas les mêmes choses (qu’on soit dans le monde arabe ou dans le monde occidental), il n’y a donc pas la même analyse et c’est ce qui me parait le plus dangereux. »
Au final, Israël aura-t-il perdu ou gagné sa guerre de l’image ? Il est encore trop tôt pour le dire. Puis nous n’avons pas connaissance des objectifs en terme d’opinion que le gouvernement hébreu s’était donné. L’opinion américaine et israélienne semble pour l’instant suivre les décisions israéliennes mais comme on le sait, l’opinion est volatile. Reste que la démocratie israélienne ne sort pas vainqueur des combats, c’est le moins qu’on puisse dire. L’argument désormais d’être une démocratie comme une autre tient plus difficilement la route. Quoique le blackout médiatique n’est pas la panacée des dictatures (Grande-Bretagne dans les Malouines en 1979, la coalition internationale-américaine dans les zones tribales pakistanaises en ce moment).
Alors que les combats sont acharnés dans Gaza, les premières perspectives israéliennes d’un cessez-le-feu se font entendre, les médias internationaux et israéliens vont certainement pénétrer dans Gaza ces prochains jours (vu que l’argument principal, celui de la sécurité des journalistes, sera devenu obsolète). Quels messages délivreront alors les autorités israéliennes ? Au préalable, elle devra donner un bilan officiel des opérations mais aussi assurer que le Hamas n’est plus en état de nuire. Exercice de style compliqué vu que les forces du parti islamiste sont loin d’être anéanties. Se font entendre pendant ce temps quelques voix dissonantes dans la diaspora juive. Notamment d’Angleterre où dimanche 11 janvier un groupe de membres prééminents de la communauté juive britannique a appelé Israël à cesser immédiatement son offensive dans la bande de Gaza. Une première, et qui annonce peut-être les limites de la communication israélienne.
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Deux voix juives sur le conflit à Gaza. Ofer Bronchtein, ancien conseiller d’Yitzhak Rabin, décrypte la nécessaire « politisation du Hamas » et l’UEJF, inquiète des récents actes antisémites.
En diffusant les images des manifestations sur Internet, la jeunesse grecque a empêché son gouvernement de mentir sur le développement des heurts. Une web révolution décryptée par Bakchich.
Pour le PAM, qui dépend des Nations Unies, la situation humanitaire et alimentaire dans la bande de Gaza, consécutive à l’attaque israélienne, est« épouvantable ».
Sans le sou pour envoyer un émissaire à Gaza, « Bakchich » a lâché son correspondant dans la manifestation de soutien à la bande de Gaza, qui s’est déroulée samedi 3 janvier. Récit d’un « embedded (…)
La « rue arabe » manifeste contre l’opération militaire israélienne à Gaza. Comme un symbole d’impuissance, selon Abed Charef, journaliste et écrivain algérien.
Le Hamas a rompu la trêve avec Israël. Pas de chance, l’armée israélienne est encore beaucoup mieux organisé que le mouvement palestinien. Petit point d’un conflit qui re-commence.
[1] Mercier, Arnaud et J.M. Charon. Armes de communication massive. Informations de guerre en Irak : 1991-2003, Paris, CNRS éditions, 2004
http://www.bakchich.info/article6401.html
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Un évêque homosexuel -mais anglican- pour l'investiture d'Obama
13/01/2009 11:00
Un évêque anglican ouvertement homosexuel, Gene Robinson, va donner dimanche le coup d'envoi des cérémonies d'investiture du président élu Barack Obama en prononçant une prière, a annoncé lundi le comité chargé de l'organisation de l'événement.
Le choix de Gene Robinson intervient après une polémique concernant la sélection du pasteur évangélique controversé Rick Warren, connu pour ses positions contre l'avortement et le mariage gay, pour prononcer une prière peu avant la prestation de serment de Barack Obama, le 20 janvier. "Notre intention est d'enraciner cet événement dans l'histoire, célébrant les moments où notre pays s'est uni pour faire face à de rudes défis et les vaincre", a affirmé le producteur de l'événement, George Stevens Jr, en annonçant le choix de M. Robinson pour lancer les cérémonies d'investiture le 18 janvier sur les marches du Lincoln Memorial à Washington.
Fureur des conservateurs L'ordination de Gene Robinson comme évêque du New Hampshire (nord-est) en 2003, après avoir été élu par l'Eglise épiscopalienne américaine, a déclenché la fureur des plus conservateurs parmi les anglicans, qui le qualifient d'hérétique. "Il est important pour toute minorité d'être représentée d'une façon ou d'une autre", a affirmé l'évêque dans une interview au Concord Monitor, quotidien du New Hampshire. "Qu'il s'agisse d'une minorité raciale, ethnique, ou dans notre cas une minorité sexuelle, le simple fait de voir quelqu'un comme vous sur le devant de la scène compte", a-t-il ajouté.
People Selon George Stevens Jr, les festivités mêleront "lectures historiques par des acteurs de renom et musique par quelques-unes des plus grandes stars actuelles". Parmi les artistes qui participeront, figurent Beyoncé, Mary J. Blige, Bono, Sheryl Crow, Herbie Hancock, Usher, Shakira, Bruce Springsteen, James Taylor, ou encore Stevie Wonder. Le fils de Martin Luther King, Martin Luther King III, et les acteurs Jamie Foxx, Queen Latifah et Denzel Washington, liront des textes. (belga)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/2864/Dossier-Obama/article/detail/609703/2009/01/13/Un-eveque-homosexuel-pour-l-investiture-d-Obama.dhtml
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Kouchner, ministre des factures étrangères
13/01/2009 10:56
817 000 euros, c’est la somme qu’a réglé en 2008 le Gabon à une boîte de conseil pour laquelle a bossé Bernard Kouchner. La diplomatie française fait encore recette.
Une fois le travail fait, les factures éditées, demeure pour tout prestataire de service, une petite difficulté. Se faire payer. Surtout quand il s’agit de commandes publiques.
Africa Steps/Imeda, enregistrées au registre du commerce de Paris comme sociétés de conseils et de gestion et sises à la même adresse du 130 boulevard Saint-Germain, en ont fait l’amère expérience. Avec des créances en latence avec l’Etat gabonais pour un montant total de 817 000 euros début 2007.
Une somme tout de même, pour ces deux boîtes de consultants dont les dirigeants présentent un joli cursus. Aujourd’hui encore gérant d’Imeda, Eric Danon devient, le 8 août 2007, ambassadeur de France à Monaco, avant d’être envoyé à Genève en février 2008 pour représenter la France à la conférence du désarmement. Toujours gérant d’Africa Steps, Jacques Baudouin œuvre quant à lui comme conseiller presse et communication du ministère des Affaires Etrangères. Pas du menu fretin.
COMMUNIQUE DE BERNARD KOUCHNER MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET EUROPEENNES
S’il n’a pas daigné répondre à nos sollicitations, Bernanrd Kouchner s’est fendu d’un communiqué qu’en bons garçons polis, nous reproduisons ci-dessous.
Pour répondre à certaines allégations inexactes diffusées sur un site internet, Bernard Kouchner tient à faire préciser :
« Depuis sa prise de fonction en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner a cessé toute activité au sein des sociétés BK Conseil et BK Consultants. La société BK Conseil a été dissoute le 18 mai 2007. Depuis la nomination du Ministre, BK Consultants n’a plus aucune activité commerciale et ne saurait avoir perçu quelque rémunération que ce soit.
Le ministre dément formellement « avoir fait passer des prestations de conseil et d’audit sous l’égide de trois sociétés ».
Bernard Kouchner n’a jamais appartenu à la société IMEDA dont il était l’un des consultants et n’avait donc aucune raison de se préoccuper du règlement des factures de celle-ci. S’il a pu être amené à évoquer son rapport sur l’Assurance maladie au Gabon avec le président Bongo, c’est uniquement pour s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la loi née de ce rapport.
Le travail de Bernard Kouchner sur ce projet d’Assurance maladie au Gabon était notoirement connu des medias gabonais et a fait l’objet d’une communication publique au cours des Etats Généraux de la Santé à Libreville.
L’activité de Bernard Kouchner, comme Président fondateur du GIP ESTHER était une activité purement bénévole exercée dans le cadre des décisions prises par le conseil d’administration. C’est le GIP ESTHER qui a permis notamment les nombreux jumelages hospitaliers entre pays européens et pays en développement en particulier dans le domaine du sida.
Bernard Kouchner s’enorgueillit d’avoir toujours mené, dans ses diverses fonctions et dans le cadre strict des règles de celles-ci, un combat permanent en faveur de la santé publique en Afrique.
Bernard Kouchner se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour prévenir ou sanctionner toutes allégations mensongères à son égard et en a chargé Me Georges Kiejman. »
S’il n’a pas daigné répondre à nos sollicitations, Bernanrd Kouchner s’est fendu d’un communiqué qu’en bons garçons polis, nous reproduisons ci-dessous.
Pour répondre à certaines allégations inexactes diffusées sur un site internet, Bernard Kouchner tient à faire préciser :
« Depuis sa prise de fonction en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner a cessé toute activité au sein des sociétés BK Conseil et BK Consultants. La société BK Conseil a été dissoute le 18 mai 2007. Depuis la nomination du Ministre, BK Consultants n’a plus aucune activité commerciale et ne saurait avoir perçu quelque rémunération que ce soit.
Le ministre dément formellement « avoir fait passer des prestations de conseil et d’audit sous l’égide de trois sociétés ».
Bernard Kouchner n’a jamais appartenu à la société IMEDA dont il était l’un des consultants et n’avait donc aucune raison de se préoccuper du règlement des factures de celle-ci. S’il a pu être amené à évoquer son rapport sur l’Assurance maladie au Gabon avec le président Bongo, c’est uniquement pour s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la loi née de ce rapport.
Le travail de Bernard Kouchner sur ce projet d’Assurance maladie au Gabon était notoirement connu des medias gabonais et a fait l’objet d’une communication publique au cours des Etats Généraux de la Santé à Libreville.
L’activité de Bernard Kouchner, comme Président fondateur du GIP ESTHER était une activité purement bénévole exercée dans le cadre des décisions prises par le conseil d’administration. C’est le GIP ESTHER qui a permis notamment les nombreux jumelages hospitaliers entre pays européens et pays en développement en particulier dans le domaine du sida.
Bernard Kouchner s’enorgueillit d’avoir toujours mené, dans ses diverses fonctions et dans le cadre strict des règles de celles-ci, un combat permanent en faveur de la santé publique en Afrique.
Bernard Kouchner se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour prévenir ou sanctionner toutes allégations mensongères à son égard et en a chargé Me Georges Kiejman. »
Kouchner, un ministre pour qui les affaires ne sont pas étrangères
© Nardo
D’autant que les deux hommes ont fait travailler du beau linge pour le Gabon. Deux contrats en bonne et due forme avec le ministère de la Santé. L’un courant sur 2003-2005 portant sur « un audit complet du système gabonais et proposition de réforme ». Le second, débutant en 2004, a trait à « l’élaboration d’un nouveau plan national de développement sanitaire ». Deux bels et bons projets auxquels sont associés « Bernard Kouchner président de BK conseils », comme le montrent les deux documents exhumés par Bakchich ci-dessous, et issus du défunt site d’Imeda.
Pour bien lire le texte, cliquez sur l’image, puis sur « zoom » :
Contrat Imeda (I)
Contrat Imeda (II)
Bref, malgré la proximité avec le French doctor, ministre préféré des Français, inventeur du droit d’ingérence, etc… le gouvernement gabonais a traîné des pieds pour régler la douloureuse.
Heureusement, pour Imeda et ses prestataires, est venu le doux été 2007. Le 8 août, Eric Danon devient ambassadeur de France à Monaco. Et une semaine plus tôt, le 2 août, sa future excellence se fend d’un fax fort amical à l’attention du trésorier payeur général du Gabon.
« Cher Blaise, comme vous le savez, les deux sociétés accomplissent de nombreuses missions au Gabon pour le compte du gouvernement. Nous avons reçu le mois dernier, de S.E. le chef de l’Etat, l’assurance que notre dernière facture serait rapidement honorée. En conséquence, celle-ci a été transmise au ministre d’Etat Paul Toungui, je vous l’adresse de même ci-joint ».
Pour bien lire le texte, cliquez sur l’image, puis sur « zoom » :
Dans la chaleur de l’été, Imeda a facturé
Les consultants relancent l’état gabonais, lents à payer les oeuvres de conseils d’Imeda. A noter, le présent de l’indicatif utilisé….
Les petites factures des amis de Kouchner
Pour son travail, Imeda revendique un reliquat de 817 000 euros, qui ne seront réglé qu’en 2008, soit plusieurs mois après le retour d’Eric Danon, Bernanrd Kouchner et Jacques Baudouin dans la diplomatie française
Un envoi intéressant, qui atteste que les deux sociétés des diplomates « accomplissent » encore en 2007 des missions au Gabon. Selon Pierre Péan, dont les bonnes feuilles du futur bouquin ont été publiés par Marianne2.fr, le règlement de ces factures a été discuté par Bernard Kouchner soi-même, consultant devenu ministre des Affaires Etrangères, lors d’une entrevue avec le président Bongo, le 25 mai 2007.
La moiteur de l’été austral a, semble-t-il, empêché la question d’être réglée. Un deuxième fax d’Eric Danon, ambassadeur à Monaco et gérant d’Imeda, atterrit le 17 septembre 2007, sous le tampon du Trésorier Payeur général du Gabon. Le jour même de la présentation des lettres de créance de Danon à Albert II de Monaco.
Et son excellence Danon d’arguer. « À la suite d’un entretien avec le chef de l’Etat et d’une conversation aujourd’hui même avec le ministre d’Etat Paul Toungui, ce dernier me demande de vous faire parvenir à nouveau notre dernière facture pour paiement rapide ».
Imeda relance les paiements en septembre
Toujours en souffrance, les factures des éminents consultants désormais diplomates sont renvoyés au trésorier du Gabon
Installée par la France, la bureaucratie gabonaise en a conservé une certaine langueur. Selon le relevé d’opérations du Trésor public gabonais, la dite facture n’a été honorée qu’en 2008. En deux fois. Le 24 janvier et 11 mars 2008.
Qui a dit que les diplomates étaient mauvais commerçants
Ainsi, durant le premier trimestre 2008, l’Etat gabonais a reversé près d’un million d’euros à deux sociétés gérées par des proches du ministre des Affaires étrangères, pour des contrats sur lesquels a bûché le dit ministre. Original. Et peut-être un brin gênant, quand il s’agit de discuter avec les autorités gabonaises et Omar Bongo, fort nerveux après les multiples plaintes qui les touchent en France. Au moins le ministre a-t-il toujours été très discret sur la question… Étonnamment, depuis ces règlements, Eric Danon a été muté de Monaco à la conférence de désarmement de Genève. Ni Jacques Baudouin, ni Bernard Kouchner, qui a confirmé lundi matin sur Europe 1 être « très fier » de son travail sur le Gabon, n’ont répondu à nos questions. Seul Eric Danon, bien urbainement, a confirmé à Bakchich qu’il avait relancé l’Etat gabonais pour « ce reliquat ». La principale question qui demeure. Le montant de la somme reversée par Imeda, après règlement à la société de Bernard Kouchner. Les comptes 2008 de BK consultants n’ont pas encore été déposés au greffe du tribunal. Nul doute que leur consultation sera enrichissante.
A lire ou relire sur Bakchich.info
Le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, a concentré tous les errements de la France en Afrique, tout en déshabillant totalement le Quai d’Orsay. Un essai brillant des journalistes Glaser et Smith.
Plainte judiciaire, passage en urgence à l’hôpital, guerre de succession… Le président du Gabon, Omar Bongo, vit une difficile fin d’année. Prémisses de fin de règne ?
En dehors de toute légalité constitutionnelle, le French Doctor est toujours patron de sa boîte de conseils, BK consultants. Qui a travaillé pour des pays envers lesquels le ministre est peu (…)
http://www.bakchich.info/article6426.html
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Ratonnade dans Paris: impunité d’une milice communautaire
13/01/2009 10:54
Il est remarquable de constater que toutes les agressions communautaires ne bénéficient pas de la même couverture médiatique. Ainsi, selon le site “Le Post”, deux jeunes lycéens d’origines maghrébines ont été passées à tabac par sept membres de la Ligue de défense juive dans le XVIeme arrondissement :
“Une agression physique a eu lieu jeudi 8 janvier 2009, en fin d’après-midi, devant le célèbre lycée Janson de Sailly, 106 rue de la Pompe 75116 PARIS
Les auteurs de cette agression sont, selon les premiers témoignages au nombre de 7.
Ils distribuaient au moment des faits des tracts portant un numéro de téléphone, ainsi que l’adresse internet : http://www.liguededefensejuive.net/ Les victimes, lycéens à Janson de Sailly, sont au nombre de 2, âgées de 15 et 17 ans, toutes deux descendants de migrants nord-africains.
Les dommages corporels connus pour le moment sont les suivants :
- Ouverture de l’arcade sourcilière
- Hématome cloison nasale avec présomption de fracture légère
Une plainte a été déposée par chacune des victimes.
Un jeune ami, venu en aide aux deux agressés a lui aussi reçu un coup de poing. Nous n’avons pas encore pu prendre son témoignage.
Le motif invoqué pour cette atteinte physique notoire est constitué par le jet d’un tract par une des deux victimes.
L’un des membres du groupuscule lui a alors demander pourquoi il l’avait jeté.
A la réponse : “Parce que j’en veux pas”, l’agression physique a débuté. Les 7 membres se sont alors rués sur le premier adolescent.
Il est à noter, selon les propos des victimes, qu’un nombre important de tracts étaient déjà sur le sol.”
http://fr.altermedia.info/general/une-ratonnade-legale-dans-paris_19302.html
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Au fou !Madoff ne va pas en prison...
13/01/2009 10:51
Bernard Madoff, accusé d'une gigantesque fraude, s'apprêtait à envoyer des chèques pour une valeur totale d'environ 173 millions de dollars juste avant son arrestation, ont affirmé jeudi les procureurs en charge de l'affaire.
Ces nouvelles révélations interviennent alors que le parquet réclame l'emprisonnement du financier, assigné à résidence, avant son procès.
Le juge fédéral Ronald Ellis a rejeté lundi 12 janvier la demande du parquet d'incarcérer le financier Bernard Madoff, soupçonné d'être à l'origine d'une énorme fraude, mais a renforcé les termes de son assignation à résidence...
"Lorsque le bureau de l'accusé a été fouillé, les enquêteurs ont découvert environ 100 chèques signés pour une valeur totale de plus de 173 millions de dollars, prêts à être envoyés", a déclaré le procureur Lev Dassin dans une lettre adressée à la cour.
"La seule chose qui a empêché l'accusé d'exécuter son plan visant à disperser ces avoirs a été son arrestation par le FBI le 11 décembre", a-t-il ajouté.
Bernard Madoff, 70 ans, est accusé d'une fraude "pyramidale" portant sur quelque 50 milliards de dollars, qui a fait perdre des fortunes à des banques, des particuliers, des universités ou des organisations caritatives juives.
Il a été libéré sur promesse de versement d'une caution de 10 millions de dollars, garantie notamment par son appartement de Manhattan, où il est assigné à résidence 24 heures sur 24.
Les procureurs affirment que ce plan visant à envoyer des millions de dollars par chèques faisait partie d'une vaste tentative de Bernard Madoff pour dissimuler ses avoirs.
Il a été accusé cette semaine d'avoir essayé de cacher des bijoux, contrevenant aux conditions de sa liberté sous caution. Il aurait notamment envoyé un paquet contenant en tout environ 13 montres, un collier de diamants, une bague en émeraude et deux paires de boutons de manchette pour une valeur de plus d'un million de dollars.
Selon Lev Dassin, il a fait preuve "d'un flagrant mépris pour un ordre du tribunal".
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2009/01/13/madoff-ne-sera-pas-incarcere.html
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