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Les vrais faux rapports de Kouchner sur la santé au Gabon: à 173 000 euros la page!
18/02/2009 00:49
Bakchich publie deux maigres "rapports" sur la santé au Gabon, signés Kouchner. 15 pages datant de 2004. De simples « synthèses », proteste le ministre. Qu’on nous montre les vrais rapports !
Le travail de consultant de Bernard Kouchner, pour le compte de la société Imeda au Gabon a laissé des traces. Et pas seulement des factures de 2,6 millions euros que Bakchich a déjà eu loisir de publier. L’incommensurable travail du French doctor pour améliorer la situation sanitaire du petit émirat pétrolier du Golfe de Guinée, se trouve aussi synthétisé…en 15 pages.
Les rapports, l’un de six pages l’autre de 9 sont signés Bernard Kouchner et datés de 2004. Est-ce cet« épais » dossier qui a été facturé 2,6 millions d’euros au Gabon, soit près de 173 000 euros la page ? Ou s’agit-il de simples « synthèses », « de pré rapports », comme l’affirment les proches du ministre ? Alors dans ce cas, pourquoi Bernard Kouchner ne publie-t-il pas les fameux rapports dans leur totalité ?
La première note, lourde de six pages est datée du 5 février 2004. Adressée directement à Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba par « Bernard Kouchner, ancien ministre ». Une sacrée carte de visite.
Et l’ex personnalité politique préférée des Français (derrière la délicieuse Rama Yade) de dresser un vaste panorama du système de santé gabonais. Du grand.
« Vers une harmonisation des relations inter médicales »
« Vous avez bien voulu confier à Imeda un travail d’analyse critique du système de santé gabonais et de son financement, écrit le consultant Kouchner. Cette société m’ayant consulté, je souhaite vous soumettre quelques observations et recommandations sur lesquelles je serais heureux de recueillir votre sentiment ». Doux préliminaire, qui n’a été rendu possible qu’après un dur labeur. « Après trois mois d’études il m’apparaît que les efforts de solidarité nationale devraient porter sur les points suivants ». A savoir que « l’organisation gouvernementale de la santé doit être remaniée », « l’offre de soin optimisée », « la formation, la répartition et la rémunération des personnels de Santé doivent être revue », « la participation du secteur privée doit être mieux encadrée ».
Ces quatre grands axes, dont on perçoit l’immense originalité, occupent chacun une page. Une page qui pèse lourd, au vu des sommes touchées par Kouchner et ses amis, lesquels amis sont devenus, depuis, porte parole du Quai et ambassadeur à Genève.
Pas de doute, Kouchner se glisse à merveille dans le costume de consultant, toujours habile pour « vendre du vent »… Selon le bon mot d’une des plus grandes boites de conseil parisien, « un consultant, c’est un mec qui vient chez vous, commence à casser les murs, avant de vous expliquer qu’il peut tout réparer mais qu’il lui faut un peu plus d’argent ».
Et Kouchner de poursuivre avec une recommandation savoureuse quant aux personnels de santé gabonais. « Les médecins s’engageraient au début de leurs études à servir la solidarité nationale (…) pour une période d’affectation d’au moins trois ans »…Nul n’est prophète en son pays. Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard ne s’était jamais risqué à une telle audace. Mais la situation l’exige. « Des malades mal soignées, des mécontents, une agitation sociale qui pourrait grandir : un sursaut s’impose dans le domaine de la Santé ». Bref Papa Omar, mieux vaut soigner vos ouailles, ils pourraient se rebeller.
Et le bon docteur Kouchner de conclure. « Le rapport final d’Imeda proposera les grandes lignes d’une harmonisation des relations inter-médicales (…) Si vous acceptez ces lignes de force, elles seront soigneusement étudiées et chiffrées ».
"Parler n’a jamais fait cuire le riz", dit un proverbe chinois
Sans doute le président gabonais a-t-il été convaincu par une argumentation si poussée. Nous sommes en février 2004 Quatre mois plus tard, le 30 juin, un deuxième « rapport » voit le jour.
« Il y a quatre mois, rappelle Kouchner au doyen des chefs d’Etat africain, nous vous avons soumis un premier rapport qui résumait l’état des lieux ». Au passage un petit rappel des quatres axes de réflexion qui figuraient dans la première lettre. « Organisation de la santé publique, optimisation de l’offre de soins (…) amélioration de la situation des hôpitaux et des dispensaires, ainsi qu’une organisation plus rationnelle du système de formation ». On tire un peu à la ligne…
Puis l’ex futur socialiste enchaîne.« Comme nous en étions convenus, nous vous proposons aujourd’hui un schéma de mise en place d’une couverture maladie pour tous les Gabonais ». Et toujours, une petite caresse pour le client. « Comme vous il ne nous paraît plus possible qu’un nombre important de citoyens s’en remettent à la générosité du président de la République pour se faire soigner ». En revanche, un nombre imposant de ministres consultants et avocats français espèrent sa mansuétude…
S’ensuivent trois pages faussement techniques et truffées de chiffres sur le nouveau de système à mettre en place. Et la description de la suite des évènements à venir. A savoir une grande concertation nationale organisée dans le « cadre d’Etats généraux de la Santé », une campagne d’explication dans le pays, etc…Un dada de Kouchner, ces grandds messes, puisque devenu ministre, il demande à quelques amis d’organiser un symposium sur la santé… au Kurdistan. Le tout, cette fois, pour 300000 euros.
Et transparaît, dans ce deuxième "rapport", la satisfaction du travail bien fait. « Monsieur le président, j’ai le sentiment qu’International Medical Alliance (Imeda) et moi-même avons accompli notre tâche préparatoire ».
173 000 euros la page ?
Le tout, apparemment et à moins que Kouchner apporte d’autres oièces au dossier, sur quinze pages. Un travail très, très synthétique qui relègue Xavière Tibéri au rang de grand scribe…voire de gagne petit.
Avec 2,6 millions d’euros engrangés pour 15 pages, Imeda et Bernard Kouchner ont facturé tout simplement la page à 173 000 euros au Gabon. Un record à battre. A moins qu’une plus abondante documentation soit resté dans les tiroirs. Et n’ai fait chuter le tarif par page…
C’est la thèse défendue, pour l’instant par les proches de Kouchner contactés par Bakchich. Eric Danon, ambassadeur de France à la conférence sur le désarmement à Genève et toujours gérant d’Imeda, se rappelle très bien de ces deux textes. « On envoie pas des rapports entiers à un président de la République, ce sont de simples synthèses de présentation ». Et d’ajouter : « Il est vrai que les notes de Bernard sont le meilleur de notre audit. » On craint le pire.
Même son de cloche chez Jacques Baudouin, conseiller presse et communication au Quai d’Orsay et qui a bossé, si on peut dire, avec Danon et Kouchner sur le système de Santé au Gabon. « Peut-être avez-vous en main le projet de loi »…Et non ! Et le conseiller presse d’ajouter : « Je crois que certains de vos collègues de l’Afp ont vu les rapports au Gabon, il y a eu une dépèche » Bakchich n’en a pas retrouvé la trace.
Quant à Me Georges Kiejman, l’avocat du French docteur, il change de version au gré des parutions du JDD. Le 1er février l’ancien beau-frère du ministré évoque un rapport « facturé sur trois ans ». Avant d’affiner un peu son argumentaire, une semaine plus tard, en parlant de deux rapports. Un premier, de 107 pages, daté de 2004, « avec annexes et graphiques », intitulé « Le constat ». Un deuxième, de 25 pages, daté d’août 2004, intitulé « Les propositions de réforme ».
Un peu embrouillé ! Bref, tout serait plus simple si le ministre se décidait à publier l’ensemble de son œuvre gabonaise, dont il s’est proclamé si fier. Aux vu des prescriptions du bon docteur, dans les quinze pages que nous publions, il ne s’agit pas de secret médical !
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*Pour télécharger les rapports:
http://www.bakchich.info/Kouchner-au-Gabon-on-ne-voit-pas.html
Source : BakchichBaba
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Le commerce de proximité victime du déplacement de la criminalité
18/02/2009 00:45
Devenus des cibles de choix, les commerces de proximité doivent faire face aux agressions à répétition de malfaiteurs de plus en plus violents. A l’instar d’autres secteurs professionnels, une mobilisation générale et des actions concrètes pourraient permettre d’endiguer le phénomène.
Commerçant serait-il devenu un métier à risques ? Au vu des statistiques sur la délinquance, la question est désormais posée sans tabous. Sur les 5 500 vols à main armée enregistrés l’an passé sur le sol français, plus de 2 1 79* (40%) ont visé des commerces de proximité, soit en moyenne 6 attaques tous les jours ! Même si le nombre de crimes et délits a ponctuellement diminué depuis quatre ans, la France voit les vols en général augmenter régulièrement depuis 50 ans. En 1950, les services du Ministère de l’Intérieur en constataient 187 496 . A l’aube de l’an 2 000, il y en avait deux millions de plus ! Une explosion due à l’avènement d’une société plus violente dont les victimes n’hésitent plus à se manifester.
Les commerçants en première ligne
Si les vols à main armée constituent une part modeste de ces vols, ils demeurent une des manifestations les plus graves de la criminalité violente et sont souvent l’œuvre de récidivistes. Là encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les braquages ont augmenté de 405% entre 1963 et 1974 (2 632 faits) et de 185% entre 1974 et 1999 (7 515). Les commerçants restent en première ligne et représentent à peu près la moitié de ces agressions. Viennent ensuite les particuliers, attaqués sur la voie publique ou à domicile lors de séquestrations qui, au fil des années, deviennent eux aussi de plus en plus violents.
A l’inverse, les établissements bancaires et financiers ont enregistré une décrue sensible des Vols à main armée (10% de l’ensemble à la fin des années 1990). On en comptait environ 2 000 par an à la fin des années 1970. En 2008, il n’y en avait plus que 213. Une baisse significative qui est tout sauf un miracle. Pris pour cible pendant de nombreuses années, les banques ont réfléchi ensemble aux moyens d’améliorer leur sécurité. La baisse des liquidités disponibles aux guichets, l’amélioration des systèmes de sécurité (sas d’entrée, video surveillance, coffres à ouverture temporisée, liasses de billets piégées, etc…), le développement d’une culture de la sûreté avec un personnel mieux formé, ont contribué à décourager les malfaiteurs.
Les marques font rêver les voyous
Si certains se sont tournés vers les attaques de transport de fonds ou de dabistes, d’autres, moins expérimentés ont bien compris que les commerces de proximité étaient plus vulnérables et demeuraient des cibles plus faciles. Ils restent l’un des derniers endroits à disposer de fortes sommes d’argent en liquide ou de produits (bijoux, cigarettes, alcools, jeux de hasard) ayant une forte valeur marchande à la revente. La puissance du marketing et la starisation de certaines marques n’ont fait que renforcer l’attrait du public pour certains accessoires de la vie quotidienne, devenus des objets tendances ou des signes extérieurs de richesse. Ainsi, depuis l’arrivée de certaines marques dans l’univers des lunettes, les opticiens ont enregistré une augmentation sensible des vols et des agressions. Souvent onéreuses, certaines paires de lunettes, parées de marques prestigieuses de prêt à porter, deviennent aussi convoitées que des montres, des stylos ou des bijoux de luxe !
Autant de sinistres parfois dramatiques sur un plan financier pour des commerçants démunis face à une loi mal adaptée. Il est ainsi difficile d’interpeller un voleur potentiel au sein même d’une boutique. Tant qu’il n’aura pas passé la caisse, il sera impossible de l’arrêter même s’il a volé un produit et l’a glissé dans son sac… D’où un dangereux sentiment d’impunité pour les voyous et d’injustice pour les commerçants.
Manifestations de ras le bol
Conscients que la situation empirait, certains se sont laissés aller à des manifestations de ras le bol à l’issue de vagues d’agressions ayant touché leurs magasins en centre-ville. Les pouvoirs publics sont montrés du doigt alors que parallèlement les centres commerciaux en périphérie investissent dans des systèmes de sécurité et font appel à des sociétés de gardiennage privées. Désormais, l’heure est venue de trouver des solutions pour stoper la vague des braquages et éviter que certaines agressions de commerçants deviennent mortelles comme cela a pu être le cas ces derniers mois à Paris et Marseille. Des efforts pour le développement de la vidéo protection aux abords des magasins doivent être mise en place rapidement en raison de son efficacité dans de nombreuses villes testes. Une réflexion devrait être également entreprise pour favoriser l’acquisition de systèmes de sécurité préventifs. Pourquoi ne pas imaginer des crédits d’impôts motivants ?
La mobilisation paie
Reste aussi aux commerçants à se mobiliser comme certaines professions l’ont déjà fait. Confrontés à une augmentation continue des agressions, les bijoutiers ont ainsi décidé en septembre 2002 de prendre leur destin en main. Sous la houlette de leur chambre syndicale HBJO et du Ministère de l’Intérieur, ils ont mis au point une « charte de la sécurité » sur l’ensemble de la filière qui a permis la création d’un « Observatoire de la sûreté ». Interlocuteur privilégié auprès de l’Etat, celui-ci fait des préconisations notamment en matière de sécurité passive et de formation du personnel aux risques d’agression. D’où la réalisation d’outils concrets comme le « livret de sûreté » distribué aux commerçants partenaires. Autre création importante, une « chaîne de sécurité » qui rassemble de nombreux professionnels. Cette structure recueille et analyse les informations ayant trait à la sécurité des magasins. Elle les répercutent ensuite préventivement à ses membres à travers des bulletins d’alerte. Elle émet aussi des signalements de suspects et livre de précieux conseils pour anticiper les menaces. Ce qui a parfois permis de mettre les policiers sur la trace de dangereux malfrats. Enfin, des spécialistes en matière de sécurité mettent en place des outils d’information et de formation comme le site internet : http://infosecuritecommerce.hautetfort.com/. Voilà, des actions concrètes qui prouvent que la mobilisation paie et que l’insécurité est loin d’être une fatalité.
* Source : OCLCO
°Les chiffres sont extraits du livre « Le vol » Que sais-je, PUF
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51167
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Affaire Chauprade : le géopoliticien attaque Hervé Morin en justice
18/02/2009 00:42
Le scandale est grand et pourtant il n’a pas fait de bruit... jusque-là. Un géopoliticien français de renommée internationale, Aymeric Chauprade, vient d’être démissionné de son poste d’enseignant au Collège interarmées de défense pour avoir présenté, dans son dernier ouvrage, les théories alternatives à la "version officielle" des attentats du 11 septembre 2001. Sous ce motif affiché, d’autres raisons, plus obscures, pourraient expliquer ce renvoi, décidé par le ministre de la Défense lui-même. Aymeric Chauprade a annoncé qu’il allait porter plainte contre Hervé Morin pour abus de pouvoir et promet de la bagarre...
Un CV impressionnant. Politologue renommé, Aymeric Chauprade est chercheur à l’université René Descartes et professeur de science politique à l’Université de Neuchâtel en Suisse. Depuis 1999 et jusqu’à ces derniers jours, il enseignait aussi au Collège interarmées de défense (CID), où, depuis 2002, il occupait la chaire de géopolitique. Chargé de cours de géopolitique à la Sorbonne, il dispense également des enseignements à l’École de guerre économique à Paris, au Collège des forces armées royales du Maroc à Rabat, à l’Institut supérieur de gestion, au Centre d’enseignement supérieur aérien de Paris et à l’école de gendarmerie de Maisons-Alfort. Directeur de collections depuis 1995, il a édité plus de 200 ouvrages, en mathématiques, sciences physiques, chimie, histoire, géographie et science politique, aux éditions Ellipses. Il est l’auteur (entre autre) de Géopolitique : Constantes et changements dans l’histoire, une référence. Fondateur et rédacteur en chef de la Revue française de géopolitique, il est aussi chroniqueur expert au Figaro.
Morin synchro avec Le Point. Aymeric Chauprade a été limogé du CID sur décision du ministre de la Défense Hervé Morin le 5 février 2009. Sa faute ? Avoir exposé, en introduction de son ouvrage, Chronique du choc des civilisations, les "théories du complot" autour du 11-Septembre, de façon, dit-on, complaisante. La décision du ministre de la Défense fait directement suite, selon Libération, à la publication le 4 février sur le site Défense ouverte du Point.fr, d’un article de Jean Guisnel dans lequel le journaliste, spécialiste des questions militaires et de renseignement, dénonce "Chauprade, l’homme qui forme les officiers et déforme l’histoire" (un bon titre assassin).
Jean Guisnel met lui-même en avant ce lien de cause à effet : "Le ministre français de la Défense Hervé Morin n’aura pas tardé à réagir à l’article du Point paru cette semaine pointant la complaisance apparente d’Aymeric Chauprade (...) vis-à-vis des thèses conspirationnistes relatives aux attentats du 11 septembre 2001. En arrivant sur le porte-avions Charles de Gaulle qui navigue au large de Toulon, Hervé Morin a déclaré jeudi au Point : "J’ai découvert un texte au travers duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on nous parle d’un complot israélo-américain imaginaire visant à la conquête du monde. Quand j’ai appris cela mardi soir, j’ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège interarmées de défense, de ne pas conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n’a absolument rien à faire à l’École militaire." Une décision à valeur de renvoi pour Aymeric Chauprade." Hervé Morin a réagi tellement vite - mardi soir, c’est-à-dire le 3 février - qu’il a devancé la parution de l’article de Guisnel - le 4 février à 19h43 selon lepoint.fr - qui est pourtant censé être à l’origine de sa décision !
Interrogation coupable. "Ce qui pose problème, écrit Jean Guisnel, sous la plume de cet enseignant qu’on penserait enclin à une certaine rigueur, c’est qu’il conforte de son autorité "scientifique" ces théories complotistes qu’il ne conteste pas, avec lesquelles il ne prend pas de distance." Jean-Dominique Merchet, auteur du blog Secret Défense de Libération, qui a interrogé Chauprade dès le 5 février et qui a lu les pages incriminées, assure de son côté que "les thèses complotistes sont présentées avec beaucoup de complaisance et surtout que l’auteur omet sciemment de présenter l’autre version des faits, qu’il qualifie de "version officielle", ainsi que les critiques des scénarios complotistes, que l’on peut découvrir en détail sur Rue89." Chacun pourra juger si le géopoliticien prend parti pour telle ou telle thèse ou garde au contraire ses distances ; des extraits de ces dix fameuses pages relatives au 11-Septembre (sur les 240 que compte l’ouvrage) sont en effet disponibles ici ou là sur Internet.
Chauprade, pour sa part, dit exposer une "hypothèse qui ne manque pas d’arguments, à défaut de forcément convaincre", la replaçant "dans le contexte d’une Amérique hantée par le souvenir de l’assassinat de Kennedy et par les ambiguïtés de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, profondément marquée par la culture du complot […] et où la CIA a de lourds antécédents en matière d’opérations sous “faux drapeau”." Cela semble déjà trop... Suffisant pour que Rue 89 qualifie l’universitaire de "conspirationniste".
Chauprade récuse fermement cette accusation : "Je présente la thèse [du complot américano-israélien], certes de manière avantageuse, mais sans la faire mienne. Je souhaitais mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l’humanité pense que les attentats du 11 septembre sont le fruit d’un tel complot". S’il dit en effet ses doutes à Jean-Dominique Merchet, il se refuse à adhérer à quelque thèse que ce soit : "On a le droit de ne pas savoir (qui est à l’origine des attentats). Je ne suis pas convaincu par la version officielle. J’ai en effet présenté de manière crédible les thèses alternatives. Mais je donne la version officielle - que tout le monde d’ailleurs connait - dans une chronologie. J’ai des doutes importants, mais cela ne veut pas dire que je crois que les responsables sont des éléments des services américains ou israéliens. Je ne tire pas de conclusions, je m’interroge". Mais s’interroger semble déjà être devenu un péché.
Raisons cachées. Aymeric Chauprade soupçonne, derrière le motif de façade qui a servi à sa révocation (10 pages peu orthodoxes sur le 11-Septembre), d’autres raisons, plus profondes. On chercherait en réalité à écarter un représentant de la droite nationale, souverainiste, partisan d’une Europe indépendante, très hostile au courant néo-conservateur, au moment où la France s’apprête à rejoindre le commandement intégré de l’OTAN.
Dans un communiqué publié le 13 février, Chauprade affirme que "ses opinions politiques et ses convictions religieuses déplaisaient à Hervé Morin. Croyant plaire à l’entourage du Président de la République, monsieur Morin (...) n’a pas caché que sa décision avait été prise en considération de ce que monsieur Chauprade, de religion catholique, était critique à l’égard de la politique américaine". La veille, le géopoliticien affirmait au micro de Novopress : "On m’élimine pour ce que je suis, pour ce que je représente, pour ma liberté de ton". Une "élimination" qui était, selon lui, "programmée" depuis longtemps. Toute pensée géostratégique dissidente, toute vision non atlantiste de la Défense nationale française serait, à l’en croire, en passe d’être étouffée par "le petit clan qui, au coeur de la Défense défend des intérêts étrangers, essentiellement américains". Chauprade accuse un lobby de type "néo-conservateur" français d’être à l’origine de ses ennuis...
Des accusations qui rappellent étrangement celles de Richard Labévière... Le journaliste, renvoyé de RFI durant l’été 2008 pour un motif peu crédible (une interview de Bachar el-Assad réalisée sans l’aval de sa direction), avait alors dénoncé la tentative d’imposer une lecture néoconservatrice, américaine ou israélienne, des crises proche-orientales au sein de l’Audiovisuel extérieur de la France (RFI, France 24 et TV5 Monde), ainsi qu’une "orwellisation" de la presse française. Un même mouvement de mise au pas des dissidents serait-il à l’oeuvre aussi bien dans la presse que dans l’armée ?
Mauvaise droite. Bruno Larebière, journaliste à Minute, ne voit dans le motif du 11-Septembre qu’un prétexte : "Est-ce vraiment ce chapitre qui dérange ou d’autres ? Celui où il explique que l’Otan est « au service de la globalisation américaine » et que c’est pour cela que Washington veut y intégrer la totalité des Etats européens… Celui où l’on apprend, si on ne le savait pas déjà, que l’indépendance du Kosovo participe d’un « plan de déstabilisation des Balkans mis en oeuvre par les Etats-Unis ». Ou encore celui dont il ressort que si l’Iran est dans la ligne de mire, c’est parce qu’il est le seul obstacle « à la mainmise totale de Washington sur le Moyen-Orient ». Dans sa préface, Aymeric Chauprade distingue clairement l’Europe de l’Occident sous tutelle américaine. C’est sans doute là son véritable « crime »."
Le Bloc Identitaire s’est aussi exprimé - dans le même sens : "Par cette exécution sommaire, ce sont assurément les réserves formulées par Aymeric Chauprade sur le récent Livre blanc de la défense ainsi que ses prises de position alter-européennes et turco-sceptiques que le ministre-censeur a voulu sanctionner. (...) La révocation d’Aymeric Chauprade au moment même où Nicolas Sarkozy entend réintégrer pleinement la France dans le dispositif OTAN est un message clair pour tous ceux qui font de l’indépendance de la France et de l’Europe un combat."
Appel à la diversité. On remarque que Chauprade n’a reçu jusqu’ici que des soutiens médiatiques venant de la droite catholique, voire de l’extrême droite (Jean-Marie Le Pen lui-même s’est exprimé le 9 février - écouter à 8min20). Il serait sans doute bon que les défenseurs de la liberté d’expression se manifestent aussi à gauche, au centre et dans d’autres sensibilités de la droite... la droite nationale ayant en général mauvaise presse. Jean Guisnel, pour se payer la tête de Chauprade, avait d’ailleurs commencé son papier en rappelant son "casier judiciaire" : ses liens avec Philippe de Villiers, l’association Renaissance catholique, ou encore sa réserve quant à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne... autant de "casseroles" sans doute aux yeux du sniper du Point (qui n’omet d’ailleurs pas de relayer l’information selon laquelle Chauprade aurait été directeur de campagne de Villiers aux européennes de 2004 - info démentie par l’intéressé au micro de Radio Courtoisie, le 11 février). La défense de Chauprade dépasse tous les clivages politiques. C’est, pardonnez la grandiloquence, la démocratie qui est aussi un peu en jeu.
Justice. Convaincu d’avoir été écarté en raison de ses idées, Aymeric Chauprade a déclaré sur Radio Courtoisie qu’il poursuivra le ministre de la défense en justice pour discrimination. Dans un communqué qu’il a publié le 13 février, il estime que le ministre de la Défense "a commis un acte de discrimination au sens des dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal qui punit de trois ans de prison le fait de sanctionner autrui pour ses idées" et "a manqué à ses devoirs de ministre, au mépris des principes élémentaires qui gouvernent notre droit public, notamment le droit au débat contradictoire".
De son côté, son avocat, Antoine Beauquier, a déclaré qu’il allait saisir la Cour de Justice de la République pour obtenir des sanctions à l’encontre du ministre de la Défense, mais aussi la juridiction administrative pour obtenir l’annulation d’une décision qui constitue selon lui un "excès de pouvoir". Une action devant la Cour européenne des droits de l’homme serait même envisageable. Aymeric Chauprade attaquera aussi Le Point pour diffamation, en raison du titre de l’article de Jean Guisnel, selon lequel il déformerait l’histoire.
Indignations. Chauprade aurait-il fait du prosélytisme durant ses cours qu’il mériterait assurément une sanction. Mais il n’en est rien. "Il n’a jamais fait de prosélytisme dans ces cours, n’a jamais exprimé sa vision du monde" assure le général Vincent Desportes, qui dirige le CID.
Si la décision de Morin choque en elle-même, sa brutalité choque encore plus. "On me coupe la tête, déclarait Chauprade, le 5 février, à Jean-Dominique Merchet. Je n’ai eu aucun contact avec le cabinet du ministre, qui n’a pas cherché à m’entendre avant de prendre cette décision à la suite de la parution d’un seul article". Le journaliste de Libération note : "La méthode dont use le ministre de la Défense pour se séparer de lui est (...) d’une grande brutalité, qui risque d’être très mal perçue chez de très nombreux officiers qui ont suivi ses cours. Des témoignages me remontent déjà. C’est exactement le contraire de l’effet recherché..." En effet, certains de ses élèves, des officiers d’environ 35 ans appelés à devenir de hauts cadres militaires, se sont élevés, dès l’annonce de son renvoi, contre ce qui s’apparente, à leurs yeux, à une "chasse aux sorcières" au nom de "la pensée unique".
Soutiens. Souhaitons que d’autres voix - aussi bigarrées que possible - se fassent entendre et que "l’affaire Chauprade" prenne toute la place médiatique qu’elle mérite.
Deux premières voix se sont récemment faites entendre, et elles sont prestigieuses : ce sont celles de l’écrivain et théoricien du cinéma Michel Mourlet et du président de l’Académie des sciences d’Outre-Mer et professeur émérite de science politique à l’université René Descartes Edmond Jouve. Jouve, d’abord, apporte son soutien chaleureux à celui qui fut l’un de ses plus brillants étudiants, et l’exhorte à garder courage : "Cher Aymeric, reprenez votre besace, et repartez de plus belle ! La Communauté scientifique a besoin de vous ! (...) Nous avons besoin de vos analyses même si elles ne sont pas toujours les nôtres (et les miennes !). Toutes les pensées uniques ont conduit le monde à des catastrophes ! Essayez, à votre façon, de nous en préserver." Il adresse aussi ce cri de révolte en direction du ministre censeur : "Mais - de grâce ! - qu’on nous laisse travailler en toute liberté ! Qu’on laisse se développer le débat ! Qu’on ne condamne pas “a priori”. C’est ainsi qu’a progressé l’Humanité !"
Quant à Mourlet, qu’il est utile de citer longuement, il se demande : "Mais où entend-on dans nos temps d’Occident, depuis que Lénine, Staline et Hitler ont cédé la place, une Parole Unique omniprésente qui s’arroge la fonction de décider de la vérité et de l’erreur, filtre à travers ses propres critères des carrières dévouées à la pensée, et qui peut exclure un beau matin de l’Académie des Sciences, de l’université où il enseigne, de l’Institut où son mérite l’a hissé, et par là même de tous les médias aux oreilles basses lui reniflant dans la main, un homme dont le seul tort est d’essayer de réfléchir par lui-même, à l’écart des rails obligatoires ? Où cela, Monsieur ? Pendant l’Inquisition espagnole ? Chez les mollah ? Chez les talibans ? Que non pas ! En France, Monsieur ! Et quand donc ? Sous Louis XIV ? Sous Robespierre ? Sous les Napoléons ? Sous Pierre Laval ? Non, Monsieur, non, sous Nicolas Ier. (...) " Mais, dira-t-on, cette Parole Unique, ou cette « Pensée d’État », pour qui, pour quoi s’exerce-t-elle ? On distinguait bien la finalité de Lénine, celle – presque opposée par son nationalisme – du Petit Père des peuples, celle du chancelier du Reich, mais que dissimulent ces lois et ukases d’un gouvernement assez délirant ou désemparé pour sanctionner un politologue qui tente de comprendre un événement encore brûlant, alors qu’on ne sait toujours pas vraiment, après des siècles d’études, pourquoi Cléopâtre a déserté la bataille d’Actium ?" Réponse : "Nous sommes devant un Pouvoir qui n’a plus de pouvoir que le nom. Nous sommes entre les mains de gens qui essaient de prolonger la fiction d’une autorité dont ils se sont laissé déposséder, en l’exerçant à l’encontre des derniers citoyens libres – et par conséquent vulnérables – pour complaire aux groupes de pression qui les tiennent en laisse (...). Voilà la réalité cachée derrière la sanction qui vient de frapper M. Aymeric Chauprade, dont je n’ai même pas lu les mots qui lui sont reprochés, dont j’ignore s’il raisonne juste ou s’il élucubre, mais dont j’imagine seulement que c’est un homme honnête, à la compétence reconnue, et qui a le droit imprescriptible, comme tout être doué de raison et de curiosité, de chercher à comprendre ce qui se passe autour de lui et de s’exprimer à ce sujet."
Jouve, pas plus que Mourlet, n’a lu le livre de Chauprade. L’enjeu ici, on l’aura compris, n’est pas le 11-Septembre en tant que tel, mais bien le droit de penser par soi-même, de chercher hors des sentiers battus, quitte à faire fausse route, et de communiquer ses pensées aux autres, sans risquer une sanction du pouvoir.
Parole à l’accusé. Depuis sa révocation, Aymeric Chauprade a eu l’occasion de s’exprimer de vive voix à deux reprises. D’abord dans un long entretien, puis dans une interview express. Les paroles précieuses d’un homme qu’on veut faire taire. A écouter d’urgence.
Radio Courtoisie, 11 février 2009 (33 minutes)
Chauprade réaffirme ici clairement sa position vis-à-vis du 11-Septembre : "Je doute de la version officielle, (...) je n’adhère pas aux théories [alternatives], je les présente car je les trouve intéressantes". Il dit aussi que ses adversaires cherchent à l’"engluer dans le 11-Septembre" et à faire de lui "un complotiste". Il leur adresse ce message : "Qu’ils ne s’attendent pas à se que je me caricature moi-même, puisque c’est un jeu de l’adversaire, il veut toujours qu’on se marginalise davantage. Il faut rester sur une ligne d’analyse raisonnable et modérée, mais ferme et indépendante."
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Samuel B.P, presunto cómplice de Miguel C.D., supuesto autor de la muerte de la joven Marta del Castillo
18/02/2009 00:39
Samuel B.P., acusado de colaborar en hacer desaparecer el cuerpo de Marta del Castillo, ha negado ante el juez haber participado en los hechos o siquiera haberlos conocido y ha asegurado que tiene una coartada que apoya sus movimientos en la noche del 24 al 25 de enero, cuando desapareció la joven.
Fuentes próximas a su defensa han informado hoy a Efe de que el joven, en su declaración ante el juez de instrucción 4, realizada ayer lunes, dijo haber recibido amenazas de la Policía contra él mismo, su familia y su novia durante los tres días que permaneció detenido en la Jefatura Superior de Policía de Sevilla. El joven pidió ser sometido a una revisión médica por el forense de los juzgados respecto a los hematomas que aseguró tener por todo el cuerpo, lo que rechazó el juez, por lo que su defensa ha presentado hoy una nueva petición por escrito. Según las citadas fuentes, Samuel manifestó al juez que es "inocente en todos los aspectos", es decir, que no participó en la muerte de Marta del Castillo, que no tuvo conocimiento del crimen, del que presuntamente se ha autoinculpado su amigo Miguel C.D., y que no le ayudó a trasladar y arrojar el cuerpo de la joven al río Guadalquivir, como le imputa la Policía.
el joven dijo haber recibido amenazas de la Policía contra él mismo, su familia y su novia
Samuel ha dicho al juez que no habló con su amigo Miguel de este tema ni cuando se produjo ni en los 20 días transcurridos hasta que fueron detenidos, y que cuando salió en los medios de comunicación haciendo declaraciones sobre la joven fallecida no sabía nada de la presunta implicación de su amigo. Según las citadas fuentes, Samuel asegura tener una coartada de lo que hizo en la noche y madrugada del 24 al 25 de enero y han añadido que presentarán estos testimonios en cuanto puedan
http://www.abc.es/20090218/nacional-sucesos/samuel-niega-participacion-crimen-200902180001.html
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Stéphane Guillon, radical ou alibi ?
18/02/2009 00:35
Certes, les coups d'éclats des humoristes radiophoniques plaisent aux auditeurs. Mais ils sont dans certains cas, un alibi bien commode de l'obséquiosité, voulue ou subie, des rédactions.
idf-fotos - Flickr - CC
Il faut soutenir les humoristes. A l’heure du pouvoir personnel et des élites confites dans leur arrogance, ils incarneraient, paraît-il, l’âme de la résistance contre les forteresses de la « bulle ». Les Français vénéraient Coluche, ils adorent Nicolas Canteloup, l’imitateur acide d’Europe 1 et font un triomphe à Stéphane Guillon, l’insolence faite homme, selon ses amis et sa famille.
Ce dernier, après avoir exercé ses talents sous la houlette des immensses Stéphane Bern et Thierry Ardison, a décroché un nouveau contrat de sniper sans pitié sur France Inter. Habitué à viser en dessous de la ceinture, il n’a pas dérogé à la règle en préambule à l’interview qu’y donnait ce matin Dominique Strauss- Khan. Et le scénario prévisible du petit-scandale-radiophonique a parfaitement fonctionné : quelques heures plus tard, interrogé par Libération à propos du buzz déclenché par la mise en ligne de la vidéo sur « Dailymotion » , le service de presse de France Inter était aux anges : «C'est ce que l'on atteint normalement pour les chroniques de Stéphane et Didier [Porte] en cinq jours !»
Voilà de quoi rassurer tous les combattants de la liberté d’expression, déjà à l’inquiets à l’idée que les patrons d’Inter soient tentés d’ exiger du preux Stéphane qu’il ravale un peu son fiel. Sur la chaîne différente, aussi, l’audience compte.
Trois remarques.
1) Il est sûr que l’humour scato-myso et cynique de Guillon est infiniment moins nuisible à la démocratie que les parachutes dorés et les bonus géants des patrons du CAC 40, de la City et de Wall street.
2) Il est tout aussi évident que les blessures d’ego d’un DSK ou de tout autre professionnel de la politique (et quel que soit son niveau d’intégrité) soumis aux professionnels de l’impertinence nous toucheront toujours moins que les souffrances des millions de précaires virés de GM, Renault, Total ou des usines de Shenzen.
3) On peut ne vouloir absolument aucun mal à Guillon et tous les nouveaux humoristes chéris du show-bizz sans confondre pour autant leur gentil nihilisme commercial avec une quelconque forme de radicalité. Ils n’en demandent d’ailleurs pas tant, dira-t-on, trop et simplement heureux de remplir les salles et leurs comptes en banques. C’est entendu : tout travail mérite (très gros..) salaire.
Il y a en tout cas dans plusieurs rédactions, du service soi-disant public comme de l’audio-visuel privé, nombre de journalistes amèrement conscients que la liberté de ton accordée aux « bouffons » s’arrête souvent à l’orée de leur propre travail. Ceci expliquant peut-être cela...
Mardi 17 Février 2009 - 21:15
Alain Léauthier
http://www.marianne2.fr/Stephane-Guillon,-radical-ou-alibi-_a175256.html
mais encore ,fumant un joint :
DSK smoking haschich in video (in socialist party meeting)
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En Russie, on punit les "Madoff"
18/02/2009 00:28
Le parquet général russe a transmis à un tribunal de nouvelles accusations visant l'ex-patron du pétrolier Ioukos Mikhaïl Khodorkovski, ouvrant la voie à un nouveau procès, a annoncé mardi le bureau du procureur.
Le ministère public a fait savoir dans un communiqué que M. Khodorkovski et son ancien associé, Platon Lebedev, condamnés en 2005 à huit ans de prison, allaient être poursuivis pour "détournement de biens", "détournement de fonds" et pour des "opérations financières illégales".
"Aujourd'hui (mardi), l'affaire criminelle avec les conclusions définitives de l'accusation ont été transmises au tribunal Khamovniki de Moscou pour être étudiée sur le fond", a indiqué le comité d'enquête du parquet dans un communiqué.
"Je suis sûr que les preuves rassemblées ne laissent planer aucun doute sur la culpabilité de Khodorkovski et Lebedev", a pour sa part dit le Procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, dans un entretien à paraître mercredi dans le journal Rossiskaïa Gazeta et dont Interfax a publié des extraits mardi.
Les avocats de MM. Khodorkovski et Lebedev ont pour leur part indiqué avoir reçu les 14 volumes de l'acte d'accusation signé par le procureur général adjoint, Victor Grinia.
"Les bureaucrates des forces de l'ordre ont perdu plusieurs années, d'énormes sommes d'argent appartenant à l'Etat et une énorme part de leur réputation pour fabriquer ces accusations notoirement ridicules", commente la défense des deux détenus dans un communiqué.
MM. Khodorkovski et Lebedev sont accusés d'avoir effectué des opérations illégales pour un montant total de 896 milliards de roubles (environ 25 milliards de dollars) entre 1998 et 2003.
"Ce sont des crimes particulièrement graves", a estimé M. Tchaïka.
Le parquet avait annoncé avoir ouvert cette nouvelle enquête en février 2007 contre l'ex-homme le plus riche de Russie.
En août dernier, un tribunal de la ville sibérienne de Tchita, proche du lieu de détention de M. Khodorkovski, a refusé de lui accorder une libération anticipée alors même qu'il avait purgé plus de la moitié de sa peine de prison pour fraude fiscale.
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2009/02/17/khodorkovski-volait-la-russie.html
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Douce France : l’allocation « Parcours de réussite professionnelle » finance les étudiants étrangers
18/02/2009 00:24
PARIS (NOVOpress) – Créée par l’arrêté du 3 février 2009 (JORF n°0030 du 5 février 2009 page 2072 texte n° 40), l’allocation financière « Parcours de réussite professionnelle » est destiné à « soutenir le parcours d’intégration de jeunes étrangers méritants s’engageant dans des études supérieures en instituts universitaires de technologie, en sections de techniciens supérieurs, en licences professionnelles et en classes préparatoires aux grandes écoles ».
Pour bénéficier de cette aide, l’étudiant doit être domicilié en France depuis au moins deux ans et être titulaire d’un certificat de réfugié, d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident. Il doit par ailleurs être éligible aux bourses sur critères sociaux ou au dispositif « Sésame » du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, être titulaire de la mention très bien ou bien au baccalauréat et avoir intégré un institut universitaire de technologique, une section de techniciens supérieurs, une licence professionnelle ou une classe préparatoire aux grandes écoles.
Cent allocations d’un montant de 4 800 € par personne et par an seront attribuées chaque année. Une « générosité » pour le moins déplacée alors que la paupérisation des étudiants français ne cesse de s’accentuer.
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
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Lobbying : panique à la Commission européenne
18/02/2009 00:23
Douze sociétés «douteuses» sont inscrites sur la liste officielle des groupes de pression de l'institution.
Il règne un climat de paranoïa à la commission européenne depuis la découverte, la semaine dernière, d'une opération de piratage du registre d'enregistrement des lobbyistes à Bruxelles. Une mystérieuse société financière britannique, baptisée Fare Banks Ltd s'est inscrite, le plus simplement du monde, sur la liste des multiples groupes de pression opérant au sein du quartier européen.
Sur sa fiche d'identité, le cabinet en question affirme réaliser 250 millions d'euros de chiffres d'affaires, un revenu quarante fois supérieur à celui des plus gros cabinets de la place, comme Hill & Knowlton ! Son patron a tout l'air d'être un faux nez cachant un politicien italien, proche de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi. Le personnage en question, Gennaro Ruggiero, fantaisiste et hâbleur, est également lié à une douzaine d'ONG, également inscrites dans le fichier bruxellois. Ce qui permet à ces dernières d'être associées à l'élaboration des lois.
Radiations envisagées
Pour cette institution européenne, qui s'est longtemps flattée d'être une maison de verre, l'affaire fait désordre. La mise sur pied, le 23 juin dernier, de cette banque d'enregistrement des lobbyistes, qui fonctionne sur une base volontaire, avait pour but d'accroître la transparence, au sein d'une profession dont les méthodes restent opaques. En s'enregistrant sur la liste, les groupes de pression doivent notamment « veiller à ne pas obtenir ou chercher malhonnêtement des informations, et ne pas inciter le personnel européen à enfreindre les normes de comportement qui leur sont applicables ». Mais aujourd'hui, «le fait que douze sociétés douteuses puissent ainsi figurer sur ce registre, décrédibilise la démarche et met en lumière l'absence de contrôle de la part de la commission» , critique Erik Wesselius, représentant d'Alter EU, une ONG spécialisée dans la surveillance des lobbys bruxellois.
Bruxelles a attendu de recevoir deux plaintes extérieures pour enquêter sur cette société britannique. «S'il est avéré que des règles ont été violées, ces lobbies pourraient être radiés», affirme Valérie Rampi, porte-parole à la commission, qui encourage les journalistes et les eurocrates à dénoncer les brebis galeuses. Dans le passé, plusieurs agences, dont G plus, qui défend notamment les intérêts du Kremlin, avaient été temporairement suspendues. Et progressivement, la commission prend conscience des effets pervers d'une politique libérale. Récemment, dans une note interne, elle a mis en garde ses services contre «la montée des activités d'espionnage» en son sein, visant à obtenir des «informations sensibles et classées».
Autant d'activités susceptibles, selon elles, d'être conduites par des journalistes, des agences de relations publiques ou des lobbys. Même le parlement européen, où l'inscription au registre des lobbyistes permet un libre accès à ses bâtiments, découvre sa propre fragilité, physique cette fois. Les mesures de sécurité y sont plus lâches qu'à la commission. Jeudi, des malfaiteurs ont pénétré tranquillement dans les murs, braqué une banque ING située en plein cœur de l'enceinte, avant de repartir. En plein jour.
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Le «Madoff texan» accusé d'une fraude de 9,2 milliards
18/02/2009 00:21
La justice américaine a gelé les actifs de Robert Stanford, financier texan accusé d'être à l'origine de fraudes s'élevant à 9,2 milliards de dollars. Sa société aurait promis aux investisseurs des retours sur investissements trop beaux pour être vrais.
L'étau se resserre autour du milliardaire Robert Stanford, patron du Stanford Group. Accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur boursier américain, d'avoir monté une escroquerie lui permettant de vendre 8 milliards de dollars de produits financiers en promettant des rendements exceptionnels, le milliardaire texan a vu ses actifs gelés par la justice américaine mardi. La SEC a également annoncé mardi soir avoir découvert une fraude annexe de 1,2 milliard de dollars. Des agents fédéraux auraient fait irruption au siège du Stanford Financial Group, basé à Houston, très certainement pour y effectuer des copies de fichiers confidentiels.
Selon la SEC, la société Stanford International Bank, filiale bancaire du groupe, aurait promis aux investisseurs des «taux d'intérêt improbables et non justifiés», soi-disant dus à sa «stratégie d'investissement exceptionnelle» qui aurait permis à l'établissement d'obtenir des retours sur investissements à deux chiffres pendant 15 ans. D'après le New York times, la SEC accuse également trois autres collaborateurs de Robert Stanford d'avoir aidé ce dernier à mettre en place sa fraude. Au total, l'ensemble des sociétés Stanford revendique des clients dans 140 pays, et des actifs sous gestion s'élevant à 50 milliards de dollars.
LIRE AUSSI
» Les États-Unis craignent un nouveau Madoff
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Liaison au FMI : la lettre
18/02/2009 00:18
Dominique Strauss Kahn «a abusé de sa position pour entrer en contact avec moi», écrit dans une lettre, révélée par l'Express, l'ancienne maîtresse de DSK au FMI, l'économise hongroise Piroska Nagy.
Quatre mois après été blanchi du soupçon d'abus de pouvoir par le conseil d'administration du Fonds monétaire international, suite à une liaison avec une employée, son directeur Dominique Strauss-Kahn est à nouveau hanté par «l'affaire Piroska Nagy». Dans une lettre, dont l'existence a été révélée mardi par le magazine l'Express, l'économiste hongroise, qui a été brièvement, en janvier 2008, la maîtresse de l'ancien maire de Sarcelles accuse le politique français écrit: «M. Strauss-Kahn a abusé de sa position pour entrer en relation avec moi.
Piroska Nagy. Crédit : bulletin du FMI
«Je n'étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI. J'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais» poursuit Piroska Nagy ex spécialiste du Ghana au département Afrique du FMI. «Je crains que cet homme [DSK] n'ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes», termine l'économiste qui officie désormais pour la banque européenne de reconstruction et de développement à Londres.
Le ton de la lettre est plus mordant que celui employé dans le rapport final des enquêteurs. Celui-ci évoquait «une relation physique consensuelle» entre les deux amants. Et l'Express de s'étonner que cette missive à charge, rédigée en octobre 2008, ne figure pas dans le rapport, qui a innocenté l'ancien maire de Sarcelles.
Cependant, un responsable de l'enquête, contacté par l'hebdomadaire, réfute toute négligence et souligne que «la lettre de Nagy a été prise en compte dans la préparation du rapport». Le document rendu fin octobre, par des avocats du prestigieux cabinet Morgan, Lewis et Bockius, conclut à «l'absence de harcèlement, de favoritisme et de tout autre abus de pouvoir» de la part du directeur général du FMI même s'il a commis une grave erreur de jugement». Autrement dit, Piroska Nagy n'a pas bénéficié de conditions préférentielles de la part du FMI lorsqu'elle a quitté l'institution à la faveur d'un plan de départ volontaire. De même, l'économiste n'a pas subi de la part de DSK des pressions pour partir.
DSK rabroue l'humoriste Stéphane Guillon
Mardi a été une rude journée pour le directeur du FMI, de passage à Paris. Quelques minutes avant l'apparition de DSK au 8h20 de France Inter, l'humoriste de la station, Stéphane Guillon est revenu dans sa chronique sur la réputation de séducteur prêtée à Dominique Strauss-Kahn. Evoquant «l'affaire Piroska Nagy», l'animateur détaillait un faux plan de secours destiné à protéger les employées de la radio d'éventuelles avances de l'ancien ministre de l'Economie et des Finances de Lionel Jospin.
Une fois à l'antenne, Dominique Strauss-Kahn n'a pas caché sa colère. «J'ai assez peu apprécié les commentaires de votre humoriste. Les responsables politiques ont le droit d'être critiqués par les humoristes, mais l'humour ça n'est pas drôle quand c'est principalement de la méchanceté», a lancé le socialiste.
http://www.lefigaro.fr/international/
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