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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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http://www.abc.es/20090112/economia-economia/fraude-madoff-escapa-hermana-200901120323.html

12/01/2009 14:53



Del fraude de Madoff no se escapa ni su hermana
Imagen de archivo de Bernard Madoff.
El inversionista de Wall Street, Bernard Madoff, acusado de presuntamente montar un fraude de 50.000 millones de dólares, estafó también a su hermana, que ahora intenta vender su casa en Florida (EE.UU.), según The New York Post.
El diario ha indicado en su versión digital que Madoff le robó "millones" a su propia hermana, Sondra Wiener, de 74 años, y que ahora ésta intenta "desesperadamente" vender la casa que tiene en Florida. "Ella perdió millones en todo esto", ha dicho una fuente anónima citada por el diario, que calculó la pérdida de Wiener en unos tres millones de dólares.
El hijo de Wiener, David, afirma que, en definitiva, "mi familia es una víctima, más que ninguna otra persona. Es muy doloroso". Un vecino de la familia asegura al diario que "parece que ella no vio venir esto. ¿Qué clase de persona estafa a su propia hermana?".
Weiner puso a la venta su casa, de 317 metros cuadrados y en un exclusivo sector de Palm Beach, y pidió entre 850.000 y 950.000 dólares por ella, según el diario. La casa incluye tres habitaciones, una piscina, un spa, y una "bella vista de la puesta del solo todas las tardes", indicó el anunció de venta de la empresa inmobiliaria Illustrated Properties.
Uno de los cinco familiares que recibieron paquetes de joyas
Al parecer Wiener fue una de los cinco familiares que recibieron paquetes llenos de bisutería de lujo por parte de Madoff y su esposa, Ruth, la víspera de Navidad. La hermana de Wiener, según The New York Post, recibió un paquete con joyas por un valor de un millón de dólares, que incluía relojes de las marcas Cartier y Tiffany.
Los abogados de la fiscalía en el caso contra Madoff recuperaron las joyas en las últimas semanas, tras alegar que el envió de esos paquetes violaba una orden judicial sobre el congelamiento de todos los bienes de Madoff .
Madoff , de 70 años, fue arrestado el pasado 11 de diciembre bajo cargos de violación de las leyes federales en materia de valores, en lo que se considera uno de los fraudes financieros más grandes de la historia de Estados Unidos.
Un juez federal en Manhattan tendrá que decidir hoy sobre una solicitud de la fiscalía de revocar la orden de arresto domiciliario de Madoff y dictaminar que el inversionista vaya a la cárcel mientras aguarda juicio


http://www.abc.es/20090112/economia-economia/fraude-madoff-escapa-hermana-200901120323.html




Deux employés pillaient les stocks du magasin

12/01/2009 14:49



Au total, sept personnes ont été interpellées lors d'une enquête sur des vols et des recels dans une grande surface. Le préjudice est estimé à 80 000 €.

Photo DDM, illustration, Roger Garcia
Photo DDM, illustration, Roger Garcia

«Un cadre photo numérique ? Nous l'avons en réserve, Monsieur. Je vais vous le récupérer ». Et cinq minutes plus tard, le vendeur revient dépité, sans le cadre espéré. « Je ne comprends pas, il y en a quatre en réserve selon l'ordinateur… » Cette histoire vraie s'est souvent répétée ces derniers mois chez Boulanger, le magasin installé route d'Espagne à Toulouse.

Spécialisé dans la hi-fi, la télévision, le numérique et autres petits appareils ménagers, cette enseigne souffrait depuis plusieurs mois de curieux trous dans ses stocks. Suffisamment répétés et importants pour d'abord intriguer, puis inquiéter les responsables locaux. Et ces dérives ne pouvaient pas être seulement liées aux voleurs à la tire, ceux qui jouent d'ingéniosité pour quitter les rayons avec grille-pain ou lecteur DVD sous le bras.

Convaincus que les vols venaient de l'intérieur, les responsables ont alerté la police toulousaine. Et pendant de longues semaines, les policiers de la brigade de voie publique ont essayé de comprendre ce qui pouvait expliquer ses trous dans les réserves du magasin. La semaine dernière, après plusieurs semaines de surveillance et d'investigations, ils ont interpellé sept suspects à Castanet-Tolosan. Des membres ou des amis d'une famille, âgés de 22 à 50 ans.

Matériel dernier cri

Certains de ces suspects travaillaient, ou avaient travaillé dans le magasin. « Ils avaient organisé un véritable pillage. Soit en se servant dans les réserves, soit carrément lorsque la marchandise était livrée », relate un enquêteur.

Entre la famille et les amis de la famille, il ne manquait jamais un volontaire pour récupérer lecteur DVD dernier cri, ordinateur, console de jeux, lecteur MP3 dernier cri, écran plat… Et pas grand-chose n'échappait aux envies d'équipement de cette « bande » qui est soupçonné d'avoir détourné 80 000 € de matériel en l'espace de six mois ! Les perquisitions ont d'ailleurs permis de retrouver de nombreux équipements dans les logements des suspects. « Ils sont également soupçonnés d'avoir revendu du matériel à droite ou à gauche », confie un policier.

Placés en garde à vue, les suspects auraient reconnu les détournements de matériel. Deux d'entre eux ont été mis en examen pour « vol aggravé » et « recel » et placés sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction Serge Lemoine. Et côté Boulanger, les responsables apprécient de ne plus voir les bénéfices s'envoler dans des poches malhonnêtes.


Balma : un employé volait du champagne

À la veille du réveillon, les gendarmes de Balma ont interpellé un chauffeur livreur, employé dans une société de transport implantée dans cette commune.

Depuis cinq à six mois, cet homme âgé de 55 ans aurait largement puisé dans les stocks de marchandises à livrer aux différents clients. Et cet employé indélicat, peut-être en prévision des fêtes de fin d'année, manifestait une prédilection pour le champagne : plus de deux cent bouteilles de grandes marques ont ainsi disparu. Des bouteilles dont le prix de vente entre professionnels oscillait entre 50 et 100 € et que l'employé revendait par la suite. Il devra comparaître devant le tribunal correctionnel en mai prochain.



http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/12/521683-Deux-employes-pillaient-les-stocks-du-magasin-toulousain.html




BÉNIN: Des organismes de microfinance corrompus profitent des plus pauvres

12/01/2009 14:43




Photo: Phuong Tran/IRIN
Les petits commerçants du Bénin pourraient, sans le savoir, être escroqués par les organismes de microcrédit qui leur accordent des prêts
COTONOU, 8 janvier 2009 (IRIN) - Certaines organisations non-gouvernementales (ONG) locales employées en sous-traitance dans le cadre d’un programme de microcrédit doté d’un budget de plusieurs millions de dollars reçoivent des pots-de-vin de la part des emprunteurs, selon les directeurs du fonds.

Aboubacar Aboudou, premier directeur du programme public de « microcrédits aux plus pauvres », a expliqué à IRIN qu’une supervision insuffisante, conjuguée à la croissance rapide du programme depuis sa création en février 2007, avaient laissé le champ libre aux « intermédiaires sans scrupules », engagés pour traiter les dossiers de prêt.

« Ils détournent les fonds et tentent de dissimuler leurs crimes. C’est immoral. Ils veulent rendre les pauvres encore plus pauvres », a-t-il déploré.

Profiter de la pauvreté

Komi Koutche, le directeur actuel du fonds, a indiqué à IRIN que certaines associations communautaires locales, employées en sous-traitance, profitaient du désespoir des emprunteurs.

« Au lieu de prendre deux dollars de frais de dossier, ils facturent [aux emprunteurs] jusque sept dollars. Tant que les emprunteurs les paient de leur plein gré, on ne peut rien faire pour les arrêter. Ce n’est que lorsqu’ils protestent que nous pouvons intervenir », a-t-il dit.

Selon certaines études récentes, les créditeurs intermédiaires « perçoivent les traites versées par les emprunteurs, à qui ils promettent de les reverser aux partenaires du fonds [les banques], mais n’en font rien », a indiqué à IRIN Reckya Madougou, ministre béninoise de la Microfinance.

Le montant maximum des prêts est de 60 dollars. Les emprunteurs ont six mois pour rembourser les prêts subventionnés par le gouvernement à un taux d’intérêt de cinq pour cent.

Les cinq organismes de prêt partenaires du fonds ont fait état de plus d’un million de dollars de prêts impayés en 2007, selon les Nations Unies. Les banques sous-traitent à 20 ONG spécialisées dans la microfinance.

Trop, et trop vite

Le fonds de microcrédit a accordé plus de 500 000 prêts à hauteur de 31 millions de dollars, selon Mme Madougou, la ministre. Pour celle-ci, ces prêts sont « la solution pour lutter contre la pauvreté et sont un sage investissement en capital humain ».

Le Bénin se classe systématiquement dans les 20 derniers rangs de l’indice des Nations Unies sur les conditions de vie, qui couvre 179 pays. Mais à en croire M. Aboudou, l’ancien directeur du fonds, le programme public de microcrédit a mis la barre trop haut, trop vite.

« Parce que le fonds voulait des résultats rapides, les gens ont fermé les yeux sur les irrégularités. Il y avait beaucoup d’argent, ce qui a ouvert la porte aux fraudes. Il est normal qu’il y ait eu des prêts fictifs [qu’empochent les intermédiaires], alors même que les populations vraiment pauvres sont laissées de côté ». Le programme ne devrait traiter que 50 000 prêts par an, a-t-il ajouté.

Appels à la réforme

Une « mafia » se crée bientôt là où des fonds importants sont injectés, a expliqué Martin Assogba, de l’organisme à but non-lucratif Action contre le régionalisme, l’ethnocentrisme et le racisme.

« Je ne serais pas surpris d’apprendre que ce sont les membres des familles – les parrains et les marraines [des emprunteurs] - qui traitent les dossiers ».

D’après M. Assogba, il serait mieux que les demandeurs d’emprunt s’adressent directement aux organismes de prêt. « Nous devons définir de nouveau la façon dont les fonds sont alloués, en supprimant les intermédiaires. De cette façon, l’argent parviendra bel et bien aux bénéficiaires. Nous devons arrêter cette mafia ».

M. Koutche, directeur du fonds national de microfinance, a expliqué à IRIN que le fonds cherchait à supprimer les intermédiaires.

Le Bénin compte 500 organismes de microfinance (organismes de prêt communautaires hors banques), dont moins de la moitié sont reconnus par l’Etat, selon le gouvernement.

Qui est pauvre ?

En outre, à ce jour, le fonds n’a établi aucun critère à remplir pour pouvoir se voir accorder un prêt, selon M. Koutche.

« Nous avons procédé à des analyses subjectives au cas par cas. Si quelqu’un vient déposer une demande de prêt avec son téléphone portable, on va refuser la demande. Quiconque a assez d’argent pour s’offrir un téléphone n’a pas besoin de prêt. En revanche, si la personne vit dans une maison dépouillée, qui manque de commodités, elle obtiendra son prêt ».

Mme Madougou, la ministre de la Microfinance, a indiqué à IRIN que les prêts publics étaient accordés en fonction d’un principe directeur : prêter « aux plus pauvres sans considération d’ethnie, ni d’obédience politique ».

Mais en ne définissant pas de critères concrets, on laisse libre cours au favoritisme et à la corruption dans le cadre du programme, a indiqué M. Koutche, le directeur du fonds. Il a néanmoins ajouté que le fonds s’efforçait à l’heure actuelle d’établir les critères à remplir pour se voir accorder un prêt.

Des organismes de microfinance opèrent au Bénin depuis les années 1970. Selon l’Association nationale des praticiens de la microfinance du Bénin (le Consortium ALAFIA), il y avait plus de 730 000 emprunteurs en 2004. En 2005, le consortium a calculé que plus de 200 millions de dollars de prêts étaient en cours.

http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=82269




Gabegies & incompetences :Brouillard givrant ?

12/01/2009 14:25



Coup de boule / dimanche 11 janvier par Séverin Buzinet

Il n’y avait plus eu de neige à Marseille depuis 22 ans. Fallait-il donc s’équiper en chasse-neige (il en faut un sacré paquet, pour une des villes les plus étendues de France, pleine de collines et de pentes, sillonnée d’innombrables traverses exigeant un matériel très diversifié) ? Eh bien, c’est l’avis de François Fillon, qui fait une sortie devant les caméras (le détail a son importance) en dénonçant l’incurie des collectivités locales – en l’occurrence, le pagnolesque Gaudin, soufflé par cette fessée. Mesurons l’ampleur des dégâts : quelques dizaines d’automobilistes bloqués sur l’autoroute, j’en excepte ceux qui sont restés là quelques heures seulement, sachant que dans trois semaines ceux qui partiront à l’assaut des stations de ski de Tarentaise ou du Briançonnais passeront le double avec allégresse dans des bouchons par des températures équivalentes (et en souhaitant qu’il y ait de la neige). L’aéroport de Marseille a suspendu ses activités, et (je cite France 2) trois cents passagers ont passé la nuit sur place – soit l’équivalent de deux ou trois avions.

A Toulouse, c’est le verglas (inconnu pendant plus de trente ans !) qui a sévi : fallait-il, à Marignane, entretenir une brigade de bulldozers équipés de lames, et à Blagnac, stocker des millions de litres de dégivrant ?

Bon, finalement et pour faire bon poids, ce coup de froid sur le Midi aura emmerdé bien des gens, mais il n’y a pas lieu d’en parler comme d’une catastrophe nationale qu’un « pays moderne » (je cite Fillon) n’aurait pas su gérer.

Fillon crie, la caravane passe

On ne nous fera pas croire, je l’espère, que nous sommes dotés d’un premier ministre idiot. Il ne sert pas à grand chose, c’est clair, et il est d’autant plus étonnant qu’il soit monté en première ligne pour crier son indignation et lancer des enquêtes. Tu parles ! le coup de l’enquête, en Sarkoland, c’est comme le sirop Python : l’universelle panacée, on t’en sert une, d’enquête, dès qu’une mouche a des vapeurs, il doit bien y avoir trois cents « enquêtes » en cours sur ceci-cela, ça ne mange pas de pain et le lendemain on n’y pense même plus. Fillon, il n’est pas à une enquête près ; mais lui qui ne dit pas grand chose sur la guerre de Gaza, ni sur la perte d’emploi de 64 000 de ses concitoyens, le voici qui vient au secours des martyrs de l’autoroute et des otages de l’aéronavale, et abonde dans le sens de la grande râlerie dont les médias se font l’écho, en l’amplifiant, évidemment, puisque sans cela, il n’y aurait pas matière à cette foutu dramatisation dont se repaissent nos journaux télévisés. On tend un micro à un gars, s’il dit qu’il est « otage » (de la neige, de la grève, des caténaires niqués …), il passe au vingt heures, s’il dit bôf, c’est pas la mort, de toute façon j’avais pas envie d’aller bosser, il perd l’occasion de jouir enfin de cette seconde de célébrité que la société du spectacle lui offrait ce jour-là. Bon, jusque là, je veux dire, dans les médias, le coup est classique ; et si l’on écoute attentivement, sachant ne pas s’exposer à la critique d’en faire trop et de « désinformer » tout en informant, les médias ajoutent, dans les commentaires, que des coups de froid pareils n’ont rien d’étonnant, parlent de 1954, de 56, de 85, et concluent qu’en gros, on se gèle les coucougnettes pendant huit jours tous les sept ou huit ans. J’ajoute que, si l’on a la mémoire un peu plus longue que le premier ministre, on est tenté de se demander si les températures que nous connaissons en ce début janvier sont vraiment si exceptionnelles : moins huit ici, moins dix là, et même moins quinze à Mouthe dans le Jura (que l’on cite toujours, dans ce contexte, pour dire combien il peut faire froid en France), ce n’est pas la Sibérie. Parisiens, vous avez connu bien pire, et toutes et tous vous avez vu la neige sur Montmartre et le Champ de Mars ! Il neigerait en septembre, il y aurait matière à s’alarmer, mais trente centimètres en Corrèze en janvier, cela peut arriver sans que la France bascule dans une glaciation subite. D’accord, nos hivers tendaient à devenir nien doux, et les téléskis de la moyenne montagne labouraient l’herbe : on a plutôt l’impression de revenir au bas de la fourchette normale.

Blanche-neige au Café du Commerce

Alors, pourquoi ce ramdam du père Fillon ? Comme j’ai plein de mauvais esprit et que cela fait partie des ingrédients caractéristiques de Bakchich, je vais vous dire l’idée folle qui m’a traversé l’esprit : parler de la pluie et du beau temps est une façon de parler d’autre chose, donc, parler du froid permet d’escamoter les sujets brûlants. Et chausser les pantoufles de Bidochon 1er qui râle parce que l’auto elle patine sur la neige et qu’est-ce qu’ils foutent à la mairie et à l’Équipement c’est que des branleurs je le sais j’ai un beau-frère qui y bosse, quand on est le « locataire de Matignon », comme disent joliment les radios, c’est effectivement parler d’autre chose que des maux ordinaires de ce beau pays blanchi par l’air glacial. Le pouvoir d’achat ? Pfuit, ce n’est plus un problème, c’est bien simple, à en croire Sarko, plus personne n’y pense (au MEDEF, c’est l’orgasme, d’autant plus que les dividendes sont gras). Le chômage ? Ben, on s’en sort mieux que si c’était pire, dit la version officielle des oracles d’État, dont les enfants et les parents ont un boulot garanti. La dette ? Faut bien qu’on trouve du jonc pour que les banques ne dérapent pas sur le verglas carabiné de la spéculation foireuse, de la dépression fatale, des escrocs new-yorkais, en attendait la moralisation du capitalisme (attention, chantier !). D’ailleurs, plus un mot de ces vétilles sur nos écrans. Et tant qu’on en reste à un SDF mort par jour, y a pas le feu au lac : avec ce froid et leur obstination, on est poliment invités à donner quitus au gouvernement. Mais derrière les malheureux transis du Bois de Vincennes, il y a des centaines de milliers de mal logés en toutes saisons, et le froid ne fait que remettre une couche sur leurs difficultés (je ne parle pas du soin qu’on prend de condamner leurs défenseurs ou de matraquer les râleurs).

Mon cher, quand un retraité fait les poubelles par moins quatre pour bouffer, le premier drame, ce n’est pas le thermomètre, c’est le montant de sa retraite. A plus quatre, on ne vous a pas entendu compatir ni réclamer des enquêtes, et pourtant, c’était le même retraité et la même poubelle…

Vous avez dit blizzard ?

Dans des tas de pays hyper équipés où sévissent tempêtes et blizzards avec une fatale régularité, des rues sont incirculables et des aéroports restent fermés chaque année pendant plusieurs jours. Si l’aventure polaire, ça consiste à remonter la Canebière à pieds dans douze centimètres de neige, je veux bien revenir en enfance. Mais je ne veux pas qu’on balance devant mon nez ces rideaux de brouillard givrant : les intempéries que traverse la France, pour le moment, elles sont d’abord économiques et sociales, pas climatiques. Le grand coup de froid, il est là, monsieur Fillon, parlez-en avec autant de compassion que vous en montrez pour les sinistrés de la crise, débloquez autant de pognon pour les mal logés que vous voudriez qu’on en claque pour acheter des chasse-neige sur la Côte d’Azur et répandre des milliers de tonnes de sel pour quelques heures de neige en pourrissant les chaussées et la flotte (eh oui, c’est cher, tout ça !), ce ne sera pas beaucoup face au marasme, mais ce sera déjà ça. Tenez, payez le surplus de leur facture d’électricité, de gaz ou de fuel, si le froid vous fait pleurer. Ils apprécieront. Et vous aurez l’air de vous inquiéter à bon escient. Parce que le pire est encore à venir, et, à 60 000 chômeurs de plus par mois, le printemps risque d’être aussi chaud que l’hiver vous semble froid.


 

http://www.bakchich.info/article6396.html






A lire : Yves-Marie Laulan, un démographe accuse Giscard et Chirac

12/01/2009 14:14



Image Hosted by ImageShack.us Yves-Marie Laulan, économiste, démographe et banquier, a suivi une carrière qui l’a mené des cabinets ministériels aux institutions internationales (FMI, Banque mondiale, OTAN), en passant par la Société Générale, le Crédit Municipal de Paris et la Caisse Française de Coopération économique. Il a enseigné également dans diverses universités, dont l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il a publié, en France et à l’étranger, une quinzaine d’ouvrages d’économie ou de géopolitique. Il a participé à la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing et a été secrétaire national du RPR pour les Questions économiques. Et pourtant, dans son dernier ouvrage - à paraître Mercredi - intitulé Le couple Giscard-Chirac - Deux années de plomb qui amorcent le déclin : 1974-1976, il analyse la responsabilité historique de l’ancien Président et de son Premier ministre dans les maux actuels de la France.

Yves-Marie Laulan a répondu aux questions de Fabrice Bianco et a autorisé Novopress à reproduire en avant-première quelques « bonnes feuilles » de son ouvrage.


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2° - La loi Veil et l’immigration

La loi Veil entraîne un déficit chronique des naissances d’origine française qui crée un appel d’air pour l’immigration comme en témoigne le gonflement des flux migratoires et des naturalisations (voir infra). La France est ici victime d’une immigration de type nouveau, celle qui tend à substituer une nouvelle population à l’ancienne. Ainsi, en 2005, 16 % des naissances étaient d’origine musulmane. Combien dans 30 ans ?

§1 - Le constat : les chiffres

A - Le rapport entre avortement et fécondité.

Rappelons tout d’abord une évidence de base. Si toutes les femmes enceintes se faisaient avorter, la fécondité française serait égale à zéro, car il n’y aurait plus de naissances vivantes. Cela n’est heureusement pas le cas. Mais à un rythme de croisière de 200 000 avortements par an (plus probablement proche de 250 000), pour 800 000 naissances vivantes par an, cela représente très exactement le quart, proportion évidemment colossale, et inacceptable, qui interpelle l’esprit.

Il est donc difficile de nier l’évidence, à savoir que la loi Veil a eu, et a encore, une incidence démographique déterminante. Cela est d’autant plus manifeste si l’on considère l’évolution du nombre des avortements et de l’installation des étrangers sur le territoire français sur la longue période, depuis la loi Veil de 1974. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Sur 34 ans, le nombre des avortements enregistrés dans notre pays est en progression constante, au dessus de 200 000 par an. Ce qui représente, pour cette période, près de 7 millions de petits Français (6,8 très exactement) qui ne sont pas venus au monde. Or les statistiques les plus fiables font état d’entrées d’étrangers de l’ordre de 200 000 par an également .

L’égalité de ces deux chiffres donne à réfléchir. Il est clair qu’il n’y a pas eu substitution chiffre pour chiffre, nombre pour nombre. Mais il est non moins évident que l’avortement de masse, et la sous fécondité qu’il a provoquée, ont créé un environnement propice au gonflement des flux migratoires. Cela est d’ailleurs tellement évident que les autorités de Bruxelles, devant l’impact désastreux de la chute de la fécondité au niveau européen sur la population active et l’économie, n’ont rien trouvé de mieux comme remède que de prôner une entrée massive de travailleurs étrangers .

Ces indications sont corroborées par les travaux de l’INED. Dans un colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations de 2004, il a été indiqué que l’on pouvait évaluer à environ 13,5 millions de personnes (4,3 millions d’adultes, 5,5 millions d’enfants et 3,6 millions de petits enfants) le nombre d’immigrés et leurs descendants entrés en France après 1950 (dont la très grande majorité depuis 1974).

Sur ce total, les ressortissants de pays situés en dehors de l’Union européenne (Turquie, Maghreb et Afrique noire) représentent à peu près la moitié, soit encore 7 millions de personnes.

B - Vers une substitution de population.

Certes, le chiffre officiel des étrangers en France varie peu d’année en année. Il s’est stabilisé autour de 3,5 millions de personnes, chiffre consacré que la presse et les média bien pensants répètent pieusement en choeur depuis des années. Mais ce décompte est évidemment trompeur. Car il oublie simplement de tenir compte des naturalisations, lesquelles à un rythme annuel de 150 000, font disparaître le même nombre d’étrangers des statistiques enregistrant la population étrangère en France. C’est l’image bien connue du tonneau qui se remplit à une extrémité et se vide à l’autre, et dont le niveau reste constant.

L’enquête de recensement de l’INSEE de 2004/2005 estimait la population étrangère à 4,9 millions, soit 8,1 % de la population française, avec une augmentation de 600 000 personnes par an.

Mais à l’immigration s’ajoute le différentiel de fécondité entre les femmes d’origine immigrée, soit un indice de fécondité de 2,7 enfants par femme, contre un indice de 1,7 enfant par femme pour les femmes françaises (la différence entre l’indice officiel de 1,9 enfant par femme tant vanté dans la presse et l’indice réel, soit 1,7, s’explique effectivement par ce différentiel de fécondité).

Ainsi, en 2005, le pourcentage des naissances d’origine étrangère représentait au moins 12 % du total des naissances (16 % selon d’autres sources ) .

Mais l’immigration clandestine intervient aussi pour expliquer l’accroissement invisible des communautés d’origine étrangère, notamment par le biais des opérations de régularisation. A côté des régularisations ponctuelles, 130 000 en 1981, 150 000 en 1991, 100 000 en 1997, il faut tenir compte des régularisations de plein droit, 20 00 à 30 000 chaque année, opérées depuis 1997 en fonction de certains critères ( plus de 10 années de résidence par exemple).

En conséquence, sur la base des tendances actuelles, la France tendrait vers une situation où les immigrés hors Union européenne pourraient représenter jusqu’à 30 % de la population française. Circonstance aggravante, cette population d’origine immigrée serait largement constituée d’éléments majoritairement jeunes ( comme dans les pays en voie de développement) alors que la population autochtone résiduelle serait formée en grande partie de personnes âgées(voir ci-dessous pour plus de détails).

On assiste donc bien, phénomène sans précédant historique, à une transformation excessivement rapide, en l’espace de moins d’une génération, de la composition de la population française .

§2 - Les conséquences économiques.

Mais ce phénomène a-t-il des conséquences dommageables ? Après tout, les Etats-Unis se sont bien constitués à partir de l’immigration, et la France elle-même a eu recours à ce procédé pour combler les vides creusés par la guerre de 14/18.Il importe ici de réfuter une fois pour toutes le sophisme cent fois répété pour justifier la croissance de l’immigration présentée comme une ondée régénératrice, voire une manne bienfaisante.

En réalité, la France accueille depuis 30 ans « une immigration de chômage et de précarité » . L’immigration dite de travail, ne représente pas plus de 5 % du total. Aussi n’est-il guère surprenant que cette immigration ait un coût exorbitant qui pèse de plus en plus lourdement sur le budget public et sur les comptes sociaux. En effet, le premier souci d’une famille d’immigrés qui arrive en France est de s’inscrire à l’ANPE.

A - Le coût de l’immigration

Ce coût a été estimé par des équipes de chercheurs à 36 milliards d’euros (il s’agit d’une évaluation minimale : le coût effectif serait sans doute plus proche du double) .Il touche pratiquement toutes les facettes de la vie sociale et concerne notamment le logement, la santé, la scolarisation, le chômage et la délinquance, comme on le verra ci-après à propos des difficultés de l’intégration.

L’AME, l’Aide médicale de l’Etat, fournit des soins gratuits aux sans-papiers malades : on dénombrait 191 000 bénéficiaires en 2006. Les dépenses s’envolent: le budget de l’AME dépasse 400 millions d’euros. Cela n’est pas surprenant, car les dépenses par tête, 2 500 euros par an, dépassent largement les dépenses annuelles moyennes des assurés du régime général, 1 500 euros.

La scolarisation est considérée comme un droit pour tous, clandestins ou immigrés de plein droit. En 2001, on comptait 1 200 classes dites d’initiative à statut spécial, donc plus coûteuses, accueillant 25 000 élèves. Mais cela ne suffit pas.

Par ailleurs, les familles françaises fuient vers le privé, abandonnant le secteur public aux enfants d’immigrés qui reçoivent une scolarisation au rabais.

Il manque 400 à 500 000 logements. Les foyers d’immigrés sont surpeuplés. L’Etat finance donc 25 000 chambres d’hôtels pour un coût supérieur à un milliard d’euros. Il faudrait construire 100 000 logements supplémentaires par an (à des conditions évidemment préférentielles), pour accueillir les nouvelles vagues d’immigrés. D’où une multiplication des « squats », de 1 800 à 2 000, abritant la plupart du temps des familles d’origine africaine ( souvent polygames).

B - Immigration et croissance économique.

Pour ce qui concerne l’économie française, le fond du problème est que ces flux migratoires (dont 65 % proviennent de l’Afrique noire) sont formés, pour l’essentiel, de personnes dépourvues de toute qualification professionnelle. Une bonne proportion, (jusqu’au tiers) ne parle même pas français. Il serait difficile, dans ces conditions, de s’attendre à ce que ces migrants puissent apporter une quelconque contribution à la création de richesses.

En fait, en supposant que ces migrants ne soient pas tôt ou tard happés par le monde de la délinquance et qu’ils parviennent tant bien que mal à intégrer le marché du travail, ces travailleurs sans formation seront nécessairement voués à des tâches sans qualification. ll s’ensuit, dès lors qu’ils formeront une fraction significative et croissante de la population active, que la productivité moyenne de la main d’oeuvre française est appelée à baisser peu à peu. En conséquence, la présence de ces travailleurs non qualifiés va tirer vers le bas les taux de la croissance économique.

La conclusion qui s’impose est que l’immigration n’est pas « une chance pour la France », mais plutôt un handicap structurel . Et rechercher dans un surplus d’immigration le remède à l’insuffisance du volume de la main d’oeuvre est une ineptie intellectuelle de premier ordre. Mieux aurait valu, d’un point de vue économique, pour maintenir le niveau de vie français, laisser venir au monde des millions de petits Français que d’aller chercher ailleurs les hommes que la France n’a pas eu le courage -ou le bon sens- d’ élever chez elle.

C - Immigration et financement des retraites

Ce simple constat de bons sens réduit à néant le slogan que les avocats de l’immigration ont ressassé pendant des années, à savoir que « les immigrés allaient payer nos retraites » .

C’était tout simplement oublier que la capacité contributive pour le financement des retraites d’un immigré non qualifié, manoeuvre ou femme de ménage, n’a rien à voir avec celle d’un cadre de l’industrie, d’un médecin ou d’un informaticien. Ses cotisations, dans le meilleur des cas, seraient à peine suffisantes pour financer sa propre retraite le moment venu.

En fin de compte, la loi Veil, qui a contribué à réduire de façon dramatique le nombre des naissances vivantes en France, n’aura pas été une bonne affaire ni pour la croissance de l’économie française, ni pour le financement des retraites.

§3 - La loi Veil et l’intégration des populations immigrées.

Seule une population d’accueil à la fécondité vigoureuse et dotée d’une population jeune est en mesure d’intégrer convenablement des hommes venus d’ailleurs. Ainsi s’explique largement l’échec de l’intégration des immigrés dans notre pays depuis 30 ans.

A - Des naturalisations à la pelle.

Certes, la France naturalise. Elle naturalise même à tour de bras, par fournées entières, entre 100 000 et 150 000 selon les années, à un rythme bien supérieur à celui de nos voisins, beaucoup plus regardants sur l’octroi d’un bien précieux entre tous, la nationalité .

La France généreuse a toujours été intimement convaincue, miracle d’une certaine idéologie républicaine, que l’attribution d’un simple document, en l’occurrence une carte d’identité, allait, dans l’instant, transformer un jeune issu d’une communauté étrangère en un bon petit Français, fils de Clovis ou de Vercingétorix. Il a fallu déchanter.

B - Le mal des banlieues.

Ce mal se caractérise par la prolifération des « cités » et des « quartiers sensibles qui colonisent peu à peu, de proche en proche, le territoire métropolitain, en essaimant comme une gangrène, des banlieues aux espaces ruraux. Une enquête récente évaluait à 2 630 le nombre des quartiers sensibles abritant dans des conditions d’insalubrité grave quelques 2 millions de personnes provenant à 80 % du Maghreb et d’Afrique noire (Ile-de-France, Lyon, Toulouse, Marseille).

En matière de délinquance juvénile, la France possède le triste privilège d’être championne d’Europe (derrière l’Estonie et l’Irlande) avec un taux de 18,8 % de l’ensemble des délits. En 2005, le chiffre officiel des voitures brûlées était de 45 588 véhicules ; on en comptait déjà 31 500 pour les 6 premiers mois de 2006.

Les taux de chômage des jeunes issus de l’immigration sont le double de ceux de la moyenne nationale. Faute de qualification, les jeunes immigrés réclament à cor et à cri des emplois qui n’existent plus dans une économie moderne. Ces jeunes désoeuvrés, loin de l’école, se livrent à toute sorte de petits trafics illicites, drogue pour les caïds, objets volés pour les autres. Il en résulte des conflits territoriaux auxquels se livrent ces gangs à caractère mafieux.

Le déracinement social et la destruction des structures familiales traditionnelles, notamment en ce qui concerne l’autorité des parents, suffisent à expliquer le désarroi de jeunes déboussolés, sans repères, proies faciles pour les gangs mafieux ou l’islamisme.

Il en résulte un climat insurrectionnel latent prêt à dégénérer en émeutes à la moindre occasion et sous le moindre prétexte, comme en octobre 2005, et encore le 29 mars 2007 à la gare du Nord. Le moindre incident, la moindre vétille, tout devient prétexte à émeute avec son rituel devenu traditionnel de violences urbaines.

Car les « Jeunes », -selon la pieuse expression forgée par le quotidien Le Monde, (expression qui contient toute l’hypocrisie du monde)- sont habités par la « haine », haine de la France et des Français. D’où la recrudescence d’une délinquance d’un type nouveau non plus à la recherche, comme auparavant, de rapines, mais visant à nuire, à faire du mal à autrui.

Rien qu’en 2006, ces violences à la personne ont augmenté de 12,45 %. Même le Monde en est réduit à mettre la sourdine à 30 années d’hypocrisie et de dissimulation confites dans les bons sentiments en titrant le 15 mai 2005 : « Le spectre de violences anti-blanc ».

C’est une forme perverse de racisme à l’envers. Agissant en bandes pour se donner du courage, ces Jeunes issus de l’immigration agressent toute personne porteuse du symbole de l’autorité ou simplement du service public : policiers, pompiers, médecins, chauffeurs de bus. Ils n’épargnent pas pour autant les éléments les plus vulnérables de la société, jeunes femmes, handicapés, malades, enfants, personnes âgées.

Mais l’islamisme n’est pas loin. Il prend racine dans ces communautés sauvages de jeunes qui ont perdu toute référence sociale ou familiale pour instaurer un ordre nouveau reposant, entre autres choses, sur la violence faite aux femmes, objets de domination.

Ainsi Simone Veil, qui voulait tant venir en aide à quelques femmes en détresse par l’avortement a-t-elle indirectement réussi, par un singulier détour de l’histoire, à condamner d’autres femmes immigrées, plus nombreuses, à une détresse existentielle plus terrible encore.

C - Les plans Banlieues

Qu’il y ait échec, nul ne peut raisonnablement le nier aujourd’hui, en dépit des milliards d’euros dépensés en pure perte depuis des années pour cela, comme le rappelle un récent rapport de la Cour des Comptes. La meilleure preuve en réside dans la dernière mouture des multiples « Plans Banlieues ».

Le plus récent a été présenté en janvier 2008 par Favela Amara, la dernière « trouvaille » de la présidence de la République. Ce programme a été baptisé, pour faire neuf, le « plan Espoir Banlieues », ce qui change évidemment tout.

Il portera, bien entendu, sur plusieurs milliards d’euros soigneusement dissimulés et éparpillés comme d’habitude sur les budgets de divers départements ministériels. Selon ses auteurs, il devrait, une bonne fois pour toutes, guérir le « mal des banlieues » qui ronge la France depuis tant d’années.

Mais ce mal est-il guérissable ? Il est permis d’en douter. Jusqu’ici, rien n’a marché. Peut-être tout simplement parce que rien ne peut marcher. Quelles que soient les bonnes intentions et les sommes vertigineuses déversées dans ce gouffre sans fond, par quel coup de baguette magique pourra-t-on transformer quelques centaines de milliers de jeunes issus de l’immigration non éduqués, non scolarisés, non motivés, en autant de bons citoyens respectueux de l’ordre et des lois de la République ? Les enfants de l’immigration sont-ils assimilables ?

La France est aujourd’hui en présence d’un immense et perdurable échec humain et social, pratiquement insurmontable.

Yves-Marie Laulan
Le couple Giscard-Chirac - Deux années de plomb qui amorcent le déclin : 1974-1976,
A paraître mercredi aux Editions François Xavier de Guibert 18 €.



http://fr.novopress.info/?p=15000




Les vieux :c'est pas porteur .

12/01/2009 13:43



L'association NSI ne reçoit pas de subventions...

Dans les locaux du XXème arrondissement de la petite association NSI, on n’a pas attendu de message radio pour se porter au chevet des personnes âgées et isolées de la capitale. Depuis le 1er janvier, Arlette, la présidente, ne compte plus le temps passé au téléphone, à appeler ses « mamies ».

« D’abord pour leur souhaiter la bonne année, mais aussi pour les mettre en garde : ne pas sortir, ne pas oublier de boire… leur dire qu’on s’en occupe de leurs courses. »

NSI, pour Non à la solitude et à l’indifférence, a justement vu le jour au lendemain de la canicule de 2003, créée par des Parisiens bénévoles, ulcérés que des grands-mères et grands-pères puissent décliner dans l’indifférence, sur le palier ou dans la rue d’à côté.

 Six ans et quelques déconvenues plus tard, l’association, frustrée de subventions, n’a pas rendu les armes. Même si les 60 bénéficiaires (un seul « papy ») représentent une goutte d’eau, au regard des quelque 175 000 plus de 75 ans que compte Paris intramuros.

En signant, les 70 bénévoles s’engagent à rendre visite à une personne, toujours la même, une fois par semaine au moins. Conseils, courses, sorties accompagnées ou simple lecture du courrier… « Il n’y a pas deux missions identiques », dit Arlette. La constante, « c’est que l’on récrée du lien social, pour des personnes dont beaucoup sont complètement isolées. Tout l’entourage de leur âge est décédé. La famille ne se manifeste que deux ou trois fois par an… ».

 Au téléphone, elle entend parfois les larmes d’une grand-mère de 92 ans qui a passé les fêtes à attendre une visite qui ne vient pas. « Cela participe à l’angoisse que l’on sent chez ces personnes, accrue ces jours-ci par le froid, qui fait craindre la grippe, les maladies, l’inéluctable. »

 

21:54 Publié dans Blog | Lien permanent |

Les vieux de France: Geneviève, 93 ans

Geneviève 93 ans à Colombes (hauts-de-Seine).gif
A 93 ans, Geneviève vit seule dans son pavillon

Elle a entendu le message de prévention du ministère passer sur Radio Luxembourg en donnant à manger à son chat. Et balayé l’affaire d’un haussement d’épaule fataliste. « Faut pas s’inquiéter pour moi… » Geneviève est une forte tête, elle se « débrouille » avec une fierté touchante qui fait oublier ses 93 ans dans dix jours et sa frêle silhouette cramponnée à sa canne, dans son pavillon de Colombes (Hauts-de-Seine).

N’empêche, Geneviève n’a pas mis le nez dehors depuis Noël. Et Geneviève est toute seule. Sa plus proche parente, la femme de son fils décédé, lui passe un coup de fil chaque semaine. Mais ses petites filles ont oublié de lui souhaiter bonne année.


« Ce qui me sauve, explique-t-elle lucidement, c’est un petit monsieur très gentil du quartier qui me fait mon marché. » Grâce à lui, elle a pu se mixer du poisson frais, se réapprovisionner en fruits, en café. « Même si je n’ai pas très faim, je me force. Et je bois. Mon mari, qui est mort d’un cancer il y a onze ans, m’enguirlandait toujours parce que je ne buvais pas assez… Alors je pense à lui. » Un bol de café au lait le matin, un verre de rosé et un peu d’eau le midi, pareil au dîner et une tisane le soir… « Le compte y est, assure-t-elle. J’ai calculé tout ça avec mon médecin. »
Le thermomètre du salon affiche 24° : la chaudière, qui avait vingt-cinq ans, vient d’être changée. Elle fonctionne à plein régime. « Sinon j’ai froid », avoue Geneviève, fidèle à son tablier en cotonnade. « Mais je m’aère un peu quand même, la fenêtre de ma cuisine est fermée à l’espagnolette. Et je prends l’air en ouvrant la porte au chat. »

Le jardin, impraticable, est recouvert de glace, renforçant l’impression d’isolement. « Je ne suis pas du genre à demander de l’aide », avoue la vieille dame. « Mais j’ai de la chance. Des voisins solidaires qui passent régulièrement. » Ainsi Bernard s’est-il précipité l’autre soir quand le quartier a été plongé dans le noir après une coupure de courant. « Je l’ai bien épaté, sourit-elle. Je n’ai pas paniqué. Je me suis dit : Ma fille, fais comme si tu étais aveugle. J’ai réussi à trouver à tâtons une bougie, des allumettes, et je suis descendue avec ma canne dans la cave chercher la vieille lampe à pétrole de maman ! »
Combien de personnes très âgées vivant à domicile, comme Geneviève, sont aussi alertes ? Peu sans doute. Mais malgré tout l’isolement lui pèse, elle aimerait bien sortir, voir du monde, ou s’endormir paisiblement.
« Je n’ai qu’une frousse, c’est d’aller dans une maison de retraite. Qu’il m’arrive un pépin et que mon entourage dise : On ne peut pas la laisser comme ça … Alors ce n’est pas un gros coup de froid qui va me faire lâcher la rampe. J’ai vu le reportage des Infiltrés à la télé… Très peu pour moi ! »

 

Le Parisien -11.01.09

http://gaelle.hautetfort.com/archive/2009/01/11/l-association-nsi-ne-recoit-pas-de-subventions.html






Ramatoulaye ,épouse Zimet veut plaire à ses maîtres et rentrer en grâce..

12/01/2009 13:39



Yade et Israel.jpg

La secrétaire d'Etat aux "Droits de l'Homme" Rama Yade a déclaré dimanche sur radio J qu'il fallait mettre un terme à la "martyrisation de Gaza" et sa "situation humanitaire désastreuse" dont le Hamas est "en grande partie responsable" en raison de son "comportement criminel".

"La deuxième semaine de guerre vient de s'achever. Le Hamas est en grande partie responsable de cette situation, mais Israël n'est pas tout à fait innocent et je crois qu'il est normal qu'on demande que la martyrisation* de Gaza cesse", a déclaré Mme Yade au forum de radio J.

A Gaza, la population est "aujourd'hui prise au piège entre les belligérants", a expliqué Rama, insistant sur le fait que "la situation qui prévaut aujourd'hui" dans le territoire palestinien "est absolument intolérable, inacceptable, inadmissible".

"On est à plus de 800 Palestiniens tués, il y a des difficultés de circulation dans Gaza, vers Gaza, les points de passage sont bloqués, la trêve qui a été acceptée par Israël -trois heures quotidiennement- est absolument insuffisante", a-t-elle poursuivi, tout en reconnaîssant à Israël "le droit de se défendre face à des actes terroristes, face à des terroristes qui ne renoncent absolument à rien".

Interrogée sur les récentes déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui a accusé comme d'habitude le Hamas "de se cacher derrière des boucliers humains", Rama a répondu: "Ce que j'observe, c'est les conséquences du comportement du Hamas, un comportement impardonnable, un comportement irresponsable et un comportement criminel qui conduit à la situation humanitaire désastreuse de la population actuellement", a-t-elle ajouté.

"Mais si le Hamas est responsable, Israël n'est pas non plus tout à fait innocent", a-t-elle répété, faisant référence aux tirs de l'armée israélienne notamment sur des écoles de l'Onu à Gaza...

"Il faut mettre en pratique le plan de paix franco-égyptien", a-t-elle poursuivi, faisant allusion à un plan de sortie de crise élaboré par le Caire en étroite coopération avec Paris et qui prévoit notamment des garanties sur "la sécurisation des frontières".

* "Martyrisation" est un barbarisme, c'est "martyre" que l'on doit dire.

Rappellons que Ramatoulaye Yade est mariée à Joseph Zimet, qui est le fils du célèbre (?) chanteur et conteur yiddish Ben Zimet, juif polonais de nationalité canadienne, qui vit actuellement à Dakar.

http://gaelle.hautetfort.com/archive/2009/01/11/ramatoulaye-veut-plaire-a-israel-et-rentrer-en-grace.html






Pertinent :Gaza : débat entre Tarik Ramadan et Alexandre Adler

12/01/2009 00:31



Gaza : débat entre Tarik Ramadan et Alexandre Adler

Jeudi 8 décembre, Frédéric Taddeï organise un débat sur le conflit israélo-palestinien. Dans cet extrait, l’islamologue Tarik Ramadan dénonce le massacre israélien et refuse le terme de "guerre", car une guerre oppose deux armées ; or, il n’y a pas d’armée à Gaza. De son côté, le journaliste Alexandre Adler tempère les dénonciations de Ramadan, et rappelle ses liens avec les Frères musulmans. Enfin, le diplomate Stéphane Hessel soutient que le gouvernement israélien ne veut pas la paix, n’y a pas intérêt, et veut conserver ses colonies.

L’émission complète :

URL TRACKBACK : http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=21536





Balkanisation des consciences

12/01/2009 00:22



C’est un satrape de la Sarkozie triomphante, un repris de justice promu baron des Hauts de Seine, un homme politique qui a traversé la Vème république à coups de frasques et de scandales. C’est un ploutocrate apprécié de ces concitoyens, un récidiviste en col blanc, un grognard dévoué au souverain qui a désormais la chance de vivre en toute impunité. Il se nomme Patrick Balkany et je vais vous conter ses faits d’armes…

Lorsque l’on s’attaque à retracer la bio d’un tel personnage, il faut s’avoir s’armer de patience tant l’animal a défrayé la chronique. De l’encre, il en a fait couler en torrents, des casseroles il en traine plus qu’il n’en pend à la quincaillerie du coin. J’imagine dès lors la tache du futur hagiographe qui s’attaquera à l’ouvrage. Qu’il entame dès le berceau une cure de Guronsan, qu’on lui injecte au plus tôt de la guarana en intraveineuse. Sans cela, il ne tiendra vraisemblablement pas le choc tant les rumeurs d’arnaques et d’escroqueries de tout ordre et de tous horizons virent à l’encyclopédique. Saupoudrez le tout de déclarations tapageuses et de quelques affaires de mœurs, pour obtenir un cocktail détonnant. A coté Tapie, passerait presque pour un parangon de vertu, c’est dire…

Une enfance dorée…

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Mais revenons à ce qui nous intéresse. Patrick Balkany est né le 16 août 1948 en Sarkozie (Neuilly sur Seine), ce sémillant sexagénaire partage avec le souverain des origines hongroises mais pas seulement. L’amitié entre les Balkany et les Sarkozy se transmet de père en fils puisque les deux Papas sont amis depuis bien longtemps. D’une famille d’ailleurs relativement huppée, il fait ses premières classes dans l’institution très chic de Jouy-en-Josas en compagnie de Michel Sardou. Malheureusement Pat’ n’aura guère le temps de pousser plus loin ses vocalises ; rapatrié dans un collège de Genève, il poursuit timidement son cursus scolaire mais terminera non-bachelier. Les études ce n’était pas vraiment son dada et sachant pertinemment qu’avec Papa derrière, il pouvait s’en passer, il choisit de s’atteler à des besognes moins éreintantes…

En effet avec sa gouaille lancinante et sa bonhommie légendaire, il se voyait plutôt sur les planches. On aurait d’ailleurs aimé qu’il reste à jouer les tragédiens d’opérette. Malheureusement sur scène, il n’a comme qui dirait, pas le succès escompté. On lui reconnaît des talents pour l’esbroufe et l’hâblerie mais pas de quoi pousser plus loin la sérénade. Conscient de ses carences, il rejoint finalement une société de prêt-à-porter familial dont il devient très vite le PDG. Les relations professionnelles de Papa permettent même au jeune histrion d’effectuer son service militaire à l’Elysée. Il y côtoie du beau linge et s’y fait des relations.

Il en profite pour se mettre à la politique et rejoint le RPR dès sa fondation en 1976. Il intègre le comité central presque aussitôt, c’est ce qui s’appelle griller les étapes. L’historien Jacques Frémontier ironise : « Il appartient à cette mince élite où les relations et l’argent paternels facilitent beaucoup l’entrée dans la carrière. Trois magasins aux Champs-Elysées et faubourg Saint-honoré, voila qui aide à supporter, sans se ruiner, les frais de timbre poste et autres menues babioles d’une campagne ». En 1978, Chirac lui donne sa chance en tant que candidat RPR aux élections législatives à Auxerre. Il échoue mais découvre sa vocation…

“Un Pasqua’s boy à l’assaut des Hauts de Seine” 1983-1995

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Il fit partit de cette génération dorée de Pasqua’s boy qui fit main basse sur les Hauts-de-Seine à partir des élections municipales de 1983. Devedjian à Antony, Sarkozy à Neuilly, et lui-même à Levallois. Dès sa prise de fonction, Balkany entreprit de « déstaliniser  » cette commune estampillé PC depuis plus de 18 ans. Tout cela, en utilisant des méthodes qui n’auraient sans doute pas déplu au petit père des peuples. En effet, il commença par supprimer les subventions aux associations procommunistes, il changea tous les noms de rues à consonances bolcheviques et enfin expulsa une pelletée de syndicats de la ville. Mieux que cela, en tant que président des offices HLM, il mit tout en œuvre pour éloigner les familles modestes vers Sarcelles, Nanterre, Aubervilliers…

Il faut savoir que le but avoué de Balkany a toujours été de faire de sa ville, « un second Neuilly ». Avec en prime, une population d’aristos qui lui serait dévouée et qui lui servirait de socle solide pour les futures élections. Pour cela, il favorisa grandement la construction de bureaux et de logements de luxe. Devedjian l’accusera d’ailleurs un jour de « purification ethnique », excusez du peu. Pour parfaire le tout, il choisit de nommer Didier Gandossi à la tête de la police municipale. Il faut bien reconnaître que dans cet ancien secrétaire général de la FFIP (Fédération Professionnelle Indépendante de la Police – d’extrême droite), il avait trouvé un fossoyeur de Mosquito de premier plan. Au final la tactique de Balkany s’avère payante, il est élu maire sans discontinuité de 1983 à 1995 et député des Hauts-de-Seine (Levallois-Perret-Clichy), de 1998 à 1997.

“La traversée du désert ” 1995 -2001

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En 1995, c’est le début de la traversée du désert. Tout comme Sarko, il mise sur Balladur, Chirac ne lui pardonnera pas. Surtout qu’en 1993, il avait déjà accusé le corrézien de « manquer de couilles » en refusant le poste de premier ministre. Chirac pour le coup, va mettre un point d’honneur à défendre sa virilité et déploie une terrible vendetta. Il place un de ses proches amis, Olivier de Chazeaux pour le court-circuiter aux élections municipales de Levallois. Ce dernier réussit à lui prendre la mairie et en 1997 lui ravira également, son siège de député. C’est la banqueroute…

Bouté du terrain de jeu politique, il est maintenant poursuivi par la Justice. D’abord pour diffamation contre Anne Mandois par le Juge Halphen, ensuite pour prise illégale d’intérêt en tant que président de l’office départemental d’HLM et enfin pour avoir fait travailler des employés municipaux à son domicile privé, tout cela aux frais de la princesse. Il écope de 15 mois de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité et enfin il est condamné à verser 200 000 francs d’amende. Son calvaire ne s’arrête pas là mais il faut dire que Patrick a l’art de donner le gourdin pour se faire battre.

D’ailleurs en parlant de cela, il se fait prendre entre guillemets, la main dans le falzar. Crime de lèse majesté, il est accusé par sa maitresse, d’avoir réclamé une turlute, magnum 357 à la main. Police Python clame son innocence : « J’ai eu une passion amoureuse comme cela arrive à beaucoup d’hommes. C’est une dispute très banale. Il se trouve que j’avais à l’époque, un permis d’arme… ». La suite on la connaît….

Le terme de banalité se discute, la banalité du mal aussi, Hannah Arendt en a fait un bouquin, Balkany lui, y a consacré sa vie. Mais lorsque l’on connaît l’admiration qu’il porte à Audiard, on comprend mieux qu’il ait voulu jouer aux tontons flingueurs. Sa femme Isabelle n’aura néanmoins pas le même degré de compréhension et le quitte provisoirement.

Chaos debout, il choisit finalement l’exil aux Antilles à Saint Martin, « pour se faire oublier et pour y trouver la paix » ajoute-t-il. Tant qu’à s’emmerder, autant y trouver le soleil, c’est compréhensible. Mais l’insulaire n’est pas du genre à rester en cage, il se met très vite à diriger la principale radio de l’ile, RCI 2 et tente vainement de truster les principaux organes de presse, tout cela mis au service de sa propre régie publicitaire…bien entendu. On va pas se refaire à cet âge là, ça serait dommage ! Malheureusement en 1998, le CSA le somme d’y mettre un terme. Décidément rien ne va plus. Amateur de bonne bouffe et de plaisanteries graveleuses, il se rattrape en passant du bon temps avec ses amis Collaro et Carlos, qui fréquentent le même paradis fiscal.

“Le retour triomphal” 2001-2007

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De son Ile d’Elbe, Balkany sait qu’Olivier de Chazeaux ne fait pas l’unanimité à Levallois. Plus technocratique, moins chaleureux sans doute, il n’a pas fait oublier son prédécesseur. Un bateleur qui n’avait pas son pareil pour soigner les seniors à grands coups de distributions de cadeaux, un joyeux drille qui savait rentrer dans les bistrots la gueule enfarinée pour annoncer qu’il payait sa tournée. D’une famille de commerçant, Patrick Balkany a su cultiver son intelligence sociale et en tirer parti. Dès lors cet admirateur de Napoléon, se met à rêver d’un retour triomphal. Et pour le coup, ça sera certes plus chaotique que les “Cent-Jours” mais ça y ressemble…

En 2001, il choisit donc de revenir en France et de reprendre Levallois à l’occasion des municipales. Sans étiquettes, il fait campagne seul contre tous mais réconcilié avec sa femme. Ragaillardi, il brave les injures et les quolibets. Au second tour, il affronte son rival De Chazeaux soutenu par tous les partis rassemblés de droite comme de gauche et finit par triompher. En juin 2002 lors des législatives, il récupère également son fauteuil de député. Mais tout aurait pu tourner court…

Le conseil d’Etat invalide les élections municipales de Levallois de 2001 affirmant que Patrick Balkany était toujours “comptable de fait des deniers” de la commune. En 2002, bis repetita, il est donc obligé de se représenter. Il affronte désormais Olivier de Précigout, le successeur d’un De Chazeaux désabusé. C’est à ce moment là que Sarkozy intervient et de manière déterminante. L’échec de Balladur, lui-aussi l’a subi de plein fouet. Alors lorsqu’il revient en grâce en 1999 en devenant président par intérim du RPR, il pense forcément au retour de son ami de toujours. En 2002, il intervient de manière méphistophélique en refusant à Olivier de Précigout, l’étiquette UMP. Face à ce novice abandonné par son parti, Balkany déroule de manière empirique. C’est un boulevard, il est élu dès le premier tour avec 53,78 % des voix. Ces ennuis avec la Justice se poursuivent mais il sait désormais que le vent a tourné.

En 1995, le conseil d’Etat confirme le jugement concernant l’utilisation d’employés municipaux à des fins privés et l’informe des intérêts qu’il doit régler. Pour se soustraire au règlement des intérêts, Balkany qui a plus d’un tour dans sa besace, fait voter par son conseil municipal, une remise gracieuse de la dette. Tout cela, sous l’œil bienveillant du ministre des finances de l’époque, Thierry Breton mis au parfum par Sarko. Un Sarko qui se permettra même de le réhabiliter au sein de l’appareil en le nommant délégué de circonscription UMP sans en référer aux instances nationales. En 2007, Balkany est réélu député, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

“Le temps de l’impunité et des bonnes grâces” 2007-2009

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Bien sûr les climats monacaux, Patrick a toujours eu du mal à s’y accoutumer. Il prend son pied dans la tempête, l’agitation, la cohue. Il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est au pied du mur, seul face à des éléments déchainés. Alors bon gré malgré, il parvient toujours à faire parler de lui et pour cela, force est de reconnaître, qu’il a un don.

D’abord involontairement, en se faisant piéger par les “Yes Men”, un groupe de comiques altermondialistes. Se croyant sur une chaine américaine, Balkany clame de but en blanc : «  Nous n’avons pas de pauvres en Frances, nous n’avons pas de misère…Nous avons des SDF bien sûr mais qui ont choisi de vivre en marge de la société et même ceux là, on s’en occupe ». Ce genre de déclarations tapageuses se passe de commentaires, le pire c’est qu’il en est coutumier. Lorsque Sarko passait des vacances oniriques sur le yacht de Bolloré et que la presse en faisait ses choux gras. Il affirma le plus calmement du monde : « Il n’y a rien d’extravagant, c’est comme si un ami, vous prêtait sa voiture, c’est pareil ». Force est de constater que sous ces airs de marchands de frites acariâtre, se cache un grand benêt qui a souvent du mal à maitriser sa langue.

Encombrant personnage que ce Patrick Balkany. C’est le constat que font, bon nombre de cadors de l’UMP. Dans les bonnes grâces du président, Pat sait qu’il peut désormais tout se permettre et pourquoi pas même, rééditer quelques pêchés de jeunesse. Sévèrement condamné pour avoir utilisé des employés municipaux à des fins personnels, il récidive en utilisant la salle d’honneur de la mairie pour marier sa fille Vanessa. Rien n’est trop beau pour sa princesse ! Pour couronner le tout, il interdit tout stationnement dans le périmètre de la mairie durant la célébration. Le Canard enchaîné , ajoute que : « les époux Balkany ont privatisé la mairie et réquisitionné le personnel ». Ajoutez à cela une affaire que l’opposition avait tenté vainement de dénoncer, à savoir l’attribution d’un logement social, un somptueux duplex de 88m² à Henri Lecomte, ancien tennismen et ami de Patrick Balkany. Pour se rendre compte que décidément Levallois vit bel et bien au rythme de son autocrate

Sarko en a encore bien besoin. D’abord pour aider son rejeton à se tailler une place de choix dans les Hauts-de-Seine et enfin pour parfaire son apprentissage politique. Les époux Balkany cajolent l’infant et le père le leur rend bien. Certes Sarkozy malgré toute sa bonne volonté, n’a jamais pu faire de Patrick, un ministre. Il a un passif beaucoup trop lourd pour cela. Mais il lui a confié un poste de premier plan, celui de membre permanent de la commission des affaires étrangères. Dès lors, il escorte Sarkozy partout, de Tunisie aux Emirats Arabes Unis. Outre le prestige de la fonction, ça lui permet également de négocier des contrats juteux en faveur de sa ville. Des contrats dont il a bien besoin…

En effet, « depuis son retour à la mairie en 2001, Balkany s’est relancé dans des projets immobiliers délirants. Au risque de ne pas pouvoir rembourser ses emprunts », comme l’observe à juste titre Oliver de Chazeaux. Outre ses projets somptuaires qui servent à soigner son électorat, il a doté Levallois de 83 caméras depuis 2001. Ce qui en fait et de loin, la ville la plus vidéosurveillée de France. Mais aussi l’une des plus endettée, 4292 euros par habitant, soit 50 % de plus qu’en 2001. La ville a émis 220 millions de bons du trésor à court terme dont 155 millions devaient être impérativement acquittés à la fin de l’année 2008. Balkany a su jouer de ses relations internationales et le sauveur se nomme Al-Jaber. Ce cheikh a signé un contrat de 1,6 milliards pour la construction de deux tours jumelles de 164 mètres de haut, en bordure de Seine.

 D’une présidence à l’autre, Balkany a tout connu ou presque. Du statut de paria à celui d’intouchable, il savoure désormais avec avidité les bonnes grâces du pouvoir en place. La Vème république a connu pêle-mêle de personnages au parcours scabreux, d’enfants terribles qu’elle n’a su juguler mais nul doute qu’au panthéon de la compromission et du scandale, Balkany saura se tailler une place d’honneur.

Vous me direz des profiteurs comme lui, il y en aura toujours et ça valait pas le coup de rouler du tambour pour si peu. Mais ce bourgeois nanti fait dans la répétitivité, le doublon, le populisme de bas étage et l’électorat en redemande. Balkany fait partit de ces beaux-parleurs qui donne dans le picaresque et dans le grandiloquent, pour mieux faire passer leurs méfaits. Il a pris la fourberie comme apostolat et il y répond avec un sourire coupable…qu’il décroche jusqu’aux oreilles.

Méfiance Balkany, de l’Ile d’Elbe à celle de Sainte-Hélène, il n’y a qu’un pas…

Mancioday

http://www.ruminances.fr/



http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49577




Échec et compromissions de la realpolitik arabe : Risposte militaire contre Israël, un sujet tabou

12/01/2009 00:13



Échec et compromissions de la realpolitik arabe : Risposte militaire contre Israël, un sujet tabou

Et si une coalition de pays arabes attaquait militairement Israël ? Et si l’on envisageait – au nom de la « qawmiya arabiya » (nationalisme arabe), de la communauté de destin, de l’ingérence humanitaire (droits d’auteur Bernard Kouchner) façon Kosovo ou, tout simplement, de la « redjla », de la dignité, de l’humanisme – une riposte militaire contre l’Etat hébreu pour stopper sa machine de destruction massive qui s’acharne contre le peuple palestinien et les enfants de Ghaza depuis voilà presque vingt jours, multipliant les crimes de guerre dans l’impunité la plus totale ? Les opinions publiques arabes n’ont guère tort de penser que leurs dirigeants n’utilisent leur impressionnant arsenal militaire pour lequel ils déboursent des millions, voire des milliards de dollars chaque année, que pour mater leurs peuples. Il n’est pas une manifestation de rue sans que des jeunes et des moins jeunes, des révoltés de toutes conditions n’expriment le désir de partir combattre en Palestine.



C’est même devenu un leitmotiv dans la bouche de l’homme de la rue arabe. Dans la foulée, les régimes respectifs sont affublés de tous les noms d’oiseaux, coupables qu’ils sont à leurs yeux de passivité poltronne et de silence complice. D’un point de vue politique et loin de l’aspect émotionnel, il faut convenir que la question de l’intervention militaire en Israël mérite au moins débat. Ce n’est évidemment pas une mince affaire et ce n’est pas de gaieté de cœur que les pacifistes arabes (et ils sont nombreux, comme ils sont nombreux en Israël), valideraient un tel scénario, eux qui se verraient mal troquer le rameau d’olivier contre un fusil. Une telle escalade belliqueuse n’est souhaitée par personne. Pourtant, devant le massacre à huis clos des Palestiniens à Ghaza et l’horreur des images insoutenables que l’ont subit tous les jours, tous les scrupules volent en éclats et une telle option devient pour le coup sinon inéluctable, à tout le moins légitime.

A quand un référendum sur la Palestine ?

Or, jusqu’au jour d’aujourd’hui, à aucun moment la question n’a été mise sur le tapis au niveau officiel dans aucun pays arabe. Pour autant que les infos qui filtrent des réunions secrètes des cabinets arabes permettent d’en juger, pas un seul Etat, à notre connaissance, n’a posé le problème à son état-major, encore moins à son opinion publique par voie parlementaire (quand les Parlements fonctionnent et font leur travail). Non. Aucun débat public n’a été engagé à ce propos. Aucun ministre de souveraineté n’a été interpellé à ce sujet, aucun responsable du renseignement, aucun décideur. Ne rêvons même pas d’une large consultation populaire, type référendum, sur la Palestine.Si l’on passait rapidement en revue les années 2000, on se rendrait compte que la « nation arabe » (si tant est que cette entité eût un sens) a passé toute la première décennie du XXIe siècle à cumuler les affronts sans oser lever la tête. Les attentats du 11 septembre ont servi de prétexte idéal aux Etats-Unis pour lancer une vaste offensive contre le monde arabe. Sous couvert de « guerre contre le terrorisme », les Arabes se sont retrouvés en plein dans la ligne de mire de la folie belliqueuse de George W. Bush, qui mènera une véritable campagne de domestication à leur encontre pour les faire rentrer dans un nouveau sigle au contenu douteux : GMO, le « Grand Moyen-Orient ». Petite rétrospective. Il y a eu tour à tour l’agression américaine contre l’Irak en 2003 suivie de l’arrestation de Saddam Hussein en décembre 2004 et sa froide exécution, deux ans plus tard, au terme d’un procès bâclé. Le Raïs sera exécuté par pendaison, un jour d’Aïd de surcroît, presque clandestinement, dans une cave dont ne témoigneront que des images volées par téléphone portable et sans que cela n’émeuve personne. Ensuite, il y a eu la campagne du Liban pour libérer trois soldats israéliens enlevés par le Hezbollah qui s’est soldée par le massacre de Cana et zéro gain. Et, au jour d’aujourd’hui, presque avec la même régularité barbare, nous voici assistant avec la même impuissance lâche à la boucherie de Ghaza. Maintenant, à qui le tour ? Où sera le prochain Sabra et Chatila ?

Ghaza n’est pas un « casus belli »

Bien sûr, les champions de la realpolitik vont nous servir les mêmes mélopées capitulardes. Ce ne sont évidemment pas les arguments qui manquent pour expliquer (justifier ?) l’inertie des états-majors arabes et le silence de leur arsenal militaire. On va brandir le rameau d’olivier en diabolisant la « moqawama » présentée comme une option suicidaire et sans issue. Sans citer l’incapacité structurelle des Arabes à composer entre eux, conformément au vieil adage « itafaqa el arabou an la yatafiqou » (Les Arabes se sont entendus pour ne pas s’entendre). Et puis, c’est connu, nos gouvernements préfèrent retourner leurs canons contre leurs voisins respectifs. Sauf bien entendu le voisin suprême : Israël. Dans le jargon juridique, aucun Etat arabe ne considère le carnage de Ghaza ou l’attaque de quelque autre partie de la Palestine comme une situation de « casus belli ». Les Occidentaux, eux, ne sont pas plus liés organiquement que le Yémen et la Mauritanie ou l’Algérie et la Bahrein. Pourtant, ils ne sont pas avares en arguments particulièrement « frappants » – comme dirait un responsable politique – quand il faut agir pour faire pencher le rapport de force en faveur de l’un ou l’autre de leurs alliés. On les a vus se mobiliser contre l’Irak, contre l’Afghanistan ou encore en Bosnie, sous la bannière de l’OTAN ou quelque autre commandement unifié, pour défendre leurs intérêts stratégiques.

La démonstration de force russe

L’Occident n’hésite pas à faire appel à la force pour faire sens. La Russie a fait, elle aussi, savoir qu’elle s’y entendait parfaitement en langage des chars. Qu’on se souvienne de son expédition estivale pour corriger la Géorgie. Et tout le monde s’est plié aux caprices du tandem Medvedev-Poutine. Quant à nous, on en est encore à compter nos morts et nos blessés, à pleurer sur notre sort en faisant circuler sur Youtube des photos épouvantables de mômes palestiniens défigurés. Et l’on attend passivement ce que le Conseil de Sécurité va décider comme on attendrait « Laylat El Qadr » (la nuit du Destin). Pourtant, toutes les résolutions de cessez-le-feu onusiennes sont restées lettre morte. De là à espérer quelque chose de ce « machin » dénommé Ligue arabe… Les régimes arabes savent évidemment tout cela. Nos dirigeants, nos politiques, nos généraux, nos stratèges ô combien « modérés », tout gargarisés de realpolitik qu’ils sont et autres sophismes à la sauce pragmatique, savent mieux que quiconque que seul le bruit de la canonnière saura réellement calmer la furie meurtrière de Sharon et ses clones et agir activement sur le destin du peuple palestinien. Bien sûr que la décision de la paix et de la guerre est toujours délicate en temps de troubles comme ceux que nous vivons actuellement. Ce n’est confortable pour personne d’entraîner un pays dans un conflit armé. Mais là où les responsables politiques israéliens sont épatants, c’est qu’ils prennent justement leurs responsabilités. Ils sont payés (précisément élus) pour faire la sale besogne et prendre les décisions qui fâchent et ils ne rechignent pas à le faire. Tzipi Livni n’y est pas allée par trente-six chemins pour annoncer depuis le Caire qu’Israël allait attaquer Hamas. Elle n’a pas dit : « Nous allons nous réunir pour voir dans quelle mesure il serait possible et faisable et moralement acceptable d’envisager un prolongement de la trêve avec le Hamas moyennant une médiation de la troïka européenne ou du planton de l’ONU. » Elle a déclaré, en présence d’Ahmed Abouel Ghaït, le ministre égyptien des AE – dont l’embarras consentant résumait toute la couardise arabe : « Nous allons frapper le Hamas. » Et ils ont frappé. Nous, on fait de la rhétorique. On se la joue pacifiste inconditionnel comme si la coquetterie sémantique et la langue de bois diplomatique suffisaient face à autant de sauvagerie. Non, il n’est confortable pour personne d’appuyer sur le bouton fatidique. Mais nous avons des chefs d’Etat qui sont payés (et plutôt grassement) pour faire le sale boulot. Ils se disent tous « chefs suprêmes des armées », alors qu’ils agissent en tant que tels. Quelqu’un a-t-il entendu Bouteflika depuis le début du massacre ? Le président de la République a-t-il réuni le Haut conseil de sécurité ? A-t-il rencontré Toufik ? S’est-il déplacé aux Tagarins ? Bien sûr, M. Belkhadem, que « le chef de l’Etat n’est pas tenu de rendre des comptes aux journalistes » (El Khabar d’hier) et que Son Excellence « yadjri moubahathate » avec ses homologues de la nekba arabe. Bien sûr que les réunions de l’état-major et autres conciliabules du DRS se tiennent à huis clos – comme le génocide de Ghaza –, ne soyons pas naïfs ! Mais s’il y avait quelque chose de décisif qui était sorti de ces conclaves, les Algériens en auraient pris acte.

1973, la dernière guerre israélo-arabe ?

La constitution d’une force arabe de dissuasion (ou de persuasion, c’est selon) apparaît pour la majorité des observateurs comme une utopie. L’histoire retiendra que la dernière fois que les Etats arabes se mobilisèrent dans ce sens, ce fut lors de la guerre de 1973. Depuis, plus rien ! Comme si la poignée de mains entre Anouar Saddate et Menahim Begin à Camp David nous engageait tous. Nous savons bien que l’Egypte perçoit une aide directe de la part des Etats-Unis de 2,2 milliards de dollars annuels, que Khadafi tremble depuis la pendaison de Saddam, que le Maroc est empêtré dans sa guerre contre le Polisario, que l’Algérie surveille le Maroc, que l’Arabie Saoudite surveille l’Iran, que le Liban craint la Syrie, que la Syrie se demande encore s’il faut libérer le Golan ou le céder définitivement à Israël contre une paix à l’égyptienne… Après, qu’ils aillent empêcher Al Qaïda, le GSPC et autres filières islamistes d’aller recruter dans les masses insurgées les djihadistes et les kamikazes de demain qui vont alimenter « le terrorisme international ». Des contingents de révoltés qui, à défaut d’une riposte organisée au niveau des Etats et faute de casser du Tsahal, vont tourner leurs corps explosifs vers les premières cibles qui seront à leur portée. Et les radicaux de tout bord de récupérer la colère populaire arabe à des desseins inavoués. Qu’on songe aux filières afghanes, irakiennes et autres… Il est des moments où nous avons honte d’être journalistes réservistes et de n’avoir que sa plume impuissante pour répliquer à la barbarie israélienne et prêter timidement main-forte à la résistance palestinienne, solitaire et digne…



Par Mustapha Benfodil



http://www.elwatan.com/Echec-et-compromissions-de-la




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