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Albi. Quick : les employés témoignent de la saleté des cuisines

17/01/2009 02:32



Si la franchise a été retirée au patron du fast-food, c'est parce que les salariés n'en pouvaient plus du manque d'hygiène et des conditions de travail.

Le restaurant est fermé depuis jeudi. Il doit rouvrir lundi, le temps pour la direction de France Quick de faire le ménage. L'ex-gérant a été débarqué suite à une enquête des services vétérinaires. Photo DDM, Emilie Cayre
Le restaurant est fermé depuis jeudi. Il doit rouvrir lundi, le temps pour la direction de France Quick de faire le ménage. L'ex-gérant a été débarqué suite à une enquête des services vétérinaires. Photo DDM, Emilie Cayre

« On n'a jamais cautionné le fait de vendre de la merde. » Le message de ces deux employées du « Quick hamburger restaurant » d'Albi a le mérite d'être clair. Dans la tourmente qui agite le fast-food, depuis le week-end dernier (lire « La Dépêche » du samedi 10 janvier), ces jeunes salariées font valoir leur statut de victimes. Victimes des méthodes de travail et du comportement de leur patron, un homme de 41 ans auquel France Quick a décidé de retirer la franchise. Décision rarissime mais pas étonnante si l'on considère la somme de griefs reprochés au désormais ex-patron du « Quick ».

Quel était le quotidien d'un salarié du « Quick» ? Une jeune femme le décrit ainsi, sous couvert d'anonymat : « L'ambiance y était très difficile. Énormément de pression, manque d'effectif, chiffre d'affaires trop bas, insultes à répétition par l'ex-patron et aussi allusions pas très catholiques, accusations de vol, aucune vraie formation. On se faisait rabaisser devant les clients. »

Elle assure que « certaines personnes arrivaient au travail en pleurant. D'autres ont perdu près de 10 kilos voire plus et beaucoup ne restaient pas plus de six mois. »

C'est le cas de cette assistante manager qui a démissionné au bout de 6 mois. « Il n'a jamais licencié personne. Il faisait pression pour qu'on s'en aille si ça ne lui convenait plus. Moi, il ne m'a jamais payé les heures supplémentaires alors que j'en faisais 10 par semaine. »

« ON A FAIT BOUGER LES CHOSES »

Les problèmes d'hygiène, ce sont aussi les employés qui les ont révélés. « Depuis des mois, on a fait bouger les choses, on a frappé à toutes les portes, notamment à France Quick. On est allées voir la direction des services vétérinaires, on leur a montré les photos qu'on avait prises, ils n'en revenaient pas. » Contrairement à ce que nous avions indiqué dans notre édition de samedi, ce n'est pas la DSV du Tarn qui a directement épinglé le franchisé pour infractions aux règles d'hygiène.

« Ils sont venus cet été au restaurant, mais ils se sont fait embobiner par le patron. De toute façon, il était toujours au courant des contrôles d'hygiène. Alors, il faisait le ménage avant », affirme une employée.

Comme il y a quelques années, le franchisé s'en est tiré avec un simple avertissement.

Pourtant, des preuves, les salariées n'en manquaient pas. L'une raconte que « la négative, surnom de la chambre froide où on stockait les produits surgelés, est déjà montée à plus de 10°» ; que « les pains que l'on servait étaient souvent dépassés de quelques jours et même des fois, le patron enlevait le moisi avec un couteau et nous obligeait à le cuire ».

Une autre a été témoin de cette scène : « Un jour, une pile est tombée dans la friteuse mais il n'a pas voulu qu'on change l'huile ».

Sans parler du test organisé par France Quick, en présence d'un huissier, qui a démontré que le patron faisait remplir des fiches de relevés de températures bidons à ses managers.



http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/16/525150-Albi-Quick-les-employes-temoignent-de-la-salete-des-cuisines.html




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