Je pense que tous les jours j’ai un peu plus peur qu’il revienne blessé ou pire encore... 4 mois à tenir... tous les jours cette peur au ventre à se demander : est ce qu’il reverra sa fille de 10 mois. Depuis le début il y a eu des morts et des blessés dans la base où il se (...) Une femme de militaire Lire les réactions
La France a honoré 53 fois ses militaires tombés pour la France, 53 cercueils drapés de bleu blanc rouge, 53 légion d’honneur ou prou, 53 cérémonies aseptisées, identiques, carrées puis le néant. A côté de ces cercueils, alignons mentalement les chaises roulantes des hémiplégiques, tétraplégiques et autres abimés par l’acier des bombes artisanales et des balles et posons-nous la question : quels respects la nation leur montre-t-elle ?
La vraie nation, pas, celle, protocolaire, des bans qui s’ouvrent sur de grands discours et se referment dans l’oubli : celle des écoles, des églises, des mosquées, des entreprises, des voisins, des collègues, des amis, des maires ? Pas grand-chose de visible en tout cas alors que des heures, des semaines, des mois et des années de souffrances les attendent, les uns pour remarcher les autres pour piloter avec leur langue la petite manette qui fera avancer le fauteuil dans l’indifférence générale.
Bien sûr, la TV les honore parfois d’une diffusion de leurs destins particuliers mais c’est toujours l’indifférence qui recouvre les émotions de l’instant. Sur ce site, combien d’initiatives ont été commencées puis abandonnées ? Trop. Ainsi va la vie, l’oubli prend le pas sur le souvenir et l’honneur de servir se perd, pas concernés, la guerre, aussi, ça n’arrive qu’aux autres.
Rançon de l’armée professionnelle, les militaires ne le disent-t-ils pas eux-mêmes : « Je fais mon métier » et si c’était à refaire ? « Je ferai la même chose » tonne une voix sortie d’un corps mutilé. Notre société perd le sens des valeurs, ou plutôt de ces valeurs là ; les militaires blessés ne l’intéresse pas beaucoup… Pourquoi ??
La France continue de faire des chèques, de gros chèques, mais c’est sa nature, toujours la première à secourir pendant que les autres font des contrats, ainsi va la vie... ADC-ER Lire les réactions
Le Mistral, actuellement en mission Jeanne d’Arc, a été détourné de son cap pour porter secours aux ressortissants Égyptiens de Libye en transit en Tunisie avant de rentrer chez eux.
On avait pourtant tout prévu pour un millier d’hommes : confort décent, distractions à bord, repas adaptés à la confession musulmane, lits confortables, dispensaires médicaux. Les présumés intéressés par notre Ministère des affaires étrangères ont boudé la croisière préférant les charters. Trois heures de vol contre trois jours de mer, le choix fut vite pris et le Mistral est arrivé à quai devant un embarcadère désert, hormis une ou deux casquettes des douanes tunisiennes pour lire les étiquettes collées sur 100 tonnes de matériel humanitaire livrées par Marianne.
Cette affaire humanitaire, mal bouclée, aurait pu être évitée avec un minimum de renseignements sur zone et, surtout, une concertation diplomatique adéquate mais on a voulu faire vite et trop bien...
Selon un article paru le 15 Décembre 2010 dans le Financial Times, l’Union Européenne attribut des subventions (près de 50 Millions d’Euro) aux groupes qui délocalisent leur production d’Europe Occidentale vers l’Europe de l’Est.
Un document révélé par la radio Ici et Maintenant:
Au pays de l'herbe qui fait rire :MANIFESTATIONS A TANGER :Dérapages incontrôlés
02/03/2011 13:17
MANIFESTATIONS A TANGER :Dérapages incontrôlés Contrairement à Casablanca, Rabat et Laâyoune où les manifestations pacifiques du 20 février courant, à caractère économique et social, parfaitement encadrées par les organisateurs, n’ont donné lieu à aucun débordement négatif, la ville de Tanger a connu de graves dérapages marqués par des actes de vandalisme perpétrés par des manifestants à forte dominance d’adolescents, ayant occasionné des dégâts matériels très importants dans des biens publics et privés pillés et saccagés,
Les incidents ont eu lieu à la suite de l’arrivée au centre ville de quelques dizaines de hooligans, en provenance du stade de Marshan , à l’issue du match de football qui a opposé l’IRT à l’équipe de Hilal Nador, que les locaux ont battue 1 -0 Les supporters, parmi lesquels s’étaient glissés des fauteurs de troubles, ont descendu le boulevard Mohamed V où quelques dizaines de militants d’Attac-Tanger continuaient à manifester Place des nations. Au lieu de se joindre à eux, ils ont mis cap sur le front de mer. Ils se sont attaqués à jets de pierres aux balnéaires et à un hôtel sur la corniche. Un restaurant a été pillé, tandis que plusieurs enseignes et devantures ont été cassées… Les éléments antiémeutes, dépêchés sur les lieux ont réussi à refouler les émeutiers vers le centre ville. Rejoints par d’autres groupes d’adolescents des quartiers périphériques, ils ont attaqué à plusieurs reprises le commissariat central, défendu par les unités antiémeutes de la CMI et des FA. Ces derniers réussissaient à les faire replier jusqu’à la place des nations sans plus car leur nombre était devenu important et un déluge de pierres repoussait chaque charge, dans une véritable bataille rangée, jusqu’à l’occupation de la Place des nations par les jeunes manifestants, qui allaient dresser des barricades pour empêcher tout accès aux véhicules des forces de l’ordre. Les vandales ont aussitôt brûlé une voiture, après l’avoir renversée, non loin du commissariat central, puis une autre à hauteur de la Banque du Maroc. Les deux agents armés de mitraillettes qui surveillent cette banque s’étaient enfermés à l’intérieur… Et le pillage commença tout au long du boulevard Mohammed V. Le siège de la Banque Populaire, incendié et saccagé, des succursales bancaires, des commerces, des centres de distribution de téléphonie mobile, une agence de la Western Union, plusieurs bars…, sans oublier le siège d’Amendis qui a failli être incendié. Pendant plus de deux heures les pilleurs étaient maîtres de lieux jusqu’à l’arrivée des renforts antiémeutes blindés de la Gendarmerie royale qui ont réussi à rétablir l’ordre. Nous apprenons en ces moments que cinq membres du Groupe Tanger d’Attac-Maroc viennent d’être arrêtés : il s’agit de Amrane Nafihi, Reda Nafihi, Hassan Nariddah, Mohammed Tadlaoui et Nizar Ouchen. Cherche-t-on à leur faire porter le chapeau des troubles de l’ordre public ? Une source bien informée nous confirme l’arrestation d’une soixantaine de jeunes manifestants qui se trouveraient, selon un proche de l’un d’entre eux, dans les geôles du commissariat central. On ignore si parmi eux se trouvent des personnes impliquées dans les actes de vandalisme, sachant que plusieurs locaux disposent de systèmes de vidéosurveillance.
Nous y reviendrons plus en détail. Abdel Ilah Abbad
Dernière minute :
Les cinq militants d’Attac Maroc ont été relâchés. Le Journal de Tanger a pu prendre contact avec deux d’entre eux, en l’occurrence Reda Nafihi et Mohamed Tadlaoui. D’autre part, nous avons pu confirmer l’arrestation de plus de 70 personnes, des jeunes pour la plupart, impliqués dans les actes de vandalisme. Nos sources nous ont confirmé qu’ils ont été, soit remis aux autorités par les riverains de commerces et établissements pillés qui les ont arrêtés, soit interceptés par la police en possession d’objets pillés. Aucune information sur d’éventuels blessés quoi que nous ayons été témoins, Place des nations, au moins d’un cas, celui d’un élément des forces antiémeutes qui s’est écroulé devant nous, atteint de plein fouet par un jet de pierre. Il a été soulevé par ses camarades qui l’ont aidé à monter dans l’un des véhicules avant que les hordes des hooligans ne les mettent en fuite.
Le Kosovo a - enfin - un gouvernement, mais toujours pas de budget. Selon les prévisions, le budget public pourrait accuser un déficit de 200 millions d’euros sur un budget de 1,1 milliards. En cause, notamment, la privatisation des PTT qui se fait toujours attendre, et la baisse des donations internationales. De fait, le nouveau gouvernement Thaçi a déjà annoncé qu’il ne tiendrait pas les promesses du candidat Thaçi d’une hausse substantielle des salaires des fonctionnaires...
Le Kosovo est entré en 2011 sans budget formel. Celui-ci n’avait pas pu être adopté en raison de la dissolution du Parlement en novembre 2010. Les représentants du gouvernement passé avaient déclaré avoir préparé un projet de budget pour l’année 2011.
Selon le projet en question, les recettes totales de 2011 devraient se monter à près de 1,1 milliards d’euros et les dépenses dépasser la somme de 1,3 milliards d’euros.
Selon Haki Shatri, analyste économique, le principal problème résiderait dans les carences en moyens matériels qui avaient été prévus dans le projet de budget, ainsi qu’il l’a expliqué à la radio Free Europe.
Haki Shatri mentionne l’absence éventuelle de 70 millions d’euros promis par des institutions financières internationales, et de 300 millions d’euros attendus du côté du processus de privatisation de la poste et des télécommunications kosovares.
Mimoza Kusari-Lila, vice Première ministre du Kosovo, estime que ces déficits pourraient être minimisés par les produits de l’administration fiscale et douanière. « Pour cela, nous devons faire preuve d’une réelle volonté quant à une gestion droite et à une réforme politique générale. Ceci afin de montrer à aux organismes internationaux qu’ils peuvent nous faire confiance et soutenir le budget du Kosovo », a déclaré la vice-Première ministre.
El hundimiento del «Lusitania», ¿crimen de guerra?
26/02/2011 06:55
El hundimiento del «Lusitania», ¿crimen de guerra?
Hacia las dos de la tarde del 7 de mayo de 1915, el buque de pasaje británico “Lusitania” recibía el impacto de un torpedo disparado por un submarino alemán, hundiéndose en apenas veinte minutos con el doloroso balance de 1.200 muertos, muchos de ellos ciudadanos norteamericanos. La tragedia condujo a una fuerte corriente de opinión a favor de la entrada de Estados Unidos en la Primera Guerra Mundial.
El “Lusitania” era un barco de 30.000 toneladas, potente, veloz y con capacidad para 2.300 pasajeros. Su construcción estuvo subvencionada por el almirantazgo mediante cláusulas secretas que no verían la luz hasta muchos años después de su hundimiento, y que, entre otras, apuntaban la posibilidad de dedicarlo al transporte militar en tiempos de guerra.
En 1915 los submarinos alemanes intentaban cortar el tráfico comercial en dirección a Gran Bretaña. Para combatirlos, Winston Churchill, por aquel entonces Primer Lord del Almirantazgo, ordenó duros procedimientos, incluyendo el camuflaje de buques armados como mercantes, lo que llevó a los sumergibles alemanes a atacar cualquier buque inglés sospechoso y renunciar a auxiliarlos una vez torpedeados.
Con el “Lusitania” a punto de zarpar de Nueva York al mando del capitán William Turner, se recibió un aviso del gobierno alemán señalando que el buque podía ser considerado blanco de sus submarinos. La embajada alemana en Washington fue más lejos y publicó un anuncio en los diarios de mayor tirada, advirtiendo a los hipotéticos viajeros del peligro de navegar las aguas adyacentes a Gran Bretaña a bordo de buques abanderados en ese país.
Ciudadanos estadounidenses a bordo A pesar de que esas eran precisamente las aguas que se disponía a desafiar el “Lusitania”, 188 norteamericanos ignoraron el aviso y reservaron pasajes a bordo, incluyendo un elevado número de mujeres y niños. Para ellos debió ser suficiente garantía el manifiesto de carga, el cual mencionaba sólo víveres y carga general sin ninguna relación con el material de guerra.
El primero de mayo, mientras el “Lusitania” abandonaba Estados Unidos, el submarino U-20 zarpaba de Alemania rumbo a aguas británicas. Ese mismo día Winston Churchill se reunió en la sala de mapas del almirantazgo con el almirante John Fisher, el cual le explicó la salida de ambos buques, añadiendo que la única protección que podía ofrecerse al trasatlántico era el viejo crucero “Juno”, con escaso valor para la defensa submarina.
Tres días después Churchill ordenó la retirada del “Juno”, dejando al “Lusitania” sin ningún tipo de defensa en su aproximación a la peligrosa costa británica. Turner no fue informado de la peligrosa presencia del U-20, que en su tránsito a las islas ya había hundido tres barcos.
En la mañana del 7, el vicealmirante Cook, responsable del área en la que debía entrar el “Lusitania” en su aproximación a la costa, se percató del peligro que corría y, al no tener potestad para interferir en sus movimientos, emitió un aviso radio: “Submarinos en acción frente a la costa de Irlanda”, advertencia que estuvo repitiendo a lo largo de toda la mañana sin que se dieran instrucciones concretas desde el Almirantazgo, única autoridad que podía alterar las derrotas, hasta que a las dos de la tarde el capitán Turner decidió hacer un último cambio de rumbo en su plan de zigzag y proceder a tierra.
A esa misma hora el capitán de corbeta Walter Schwieger, comandante del U-20, contemplaba atónito a través del periscopio lo que él mismo calificaría de “un bosque de palos y chimeneas”. Los bancos de niebla dispersos le impedían identificar el blanco, pero ordenó disparar cuando lo tuvo a 400 metros. El torpedo impactó debajo del puente y detuvo la carrera del enorme buque, al que sentenció con un segundo torpedo.
En ese momento, según su propia confesión, se dio cuenta de la identidad del barco y se imaginó la enorme trascendencia de su hundimiento, por lo que abandonó inmediatamente el lugar dejando atrás al “Lusitania” y los lamentos de sus aterrorizados pasajeros.
Una tercera explosión Los supervivientes declararon haber escuchado las explosiones de ambos torpedos y una tercera mucho más potente que causó la muerte de centenares de pasajeros e hizo que el barco se desfondara y se hundiera en pocos minutos. Se vivieron escenas llenas de patetismo y la prensa se centró en las 291 mujeres y 94 niños muertos, dando especial publicidad al caso de una mujer que había dado a luz a bordo y murió con su bebé en el momento de la explosión.
En Estados Unidos Woodrow Wilson acababa de ser reelegido con la promesa de la no intervención en la guerra, pues la mayoría de los norteamericanos eran partidarios de mantenerse al margen. Sin embargo, el hundimiento del “Lusitania” invirtió la situación y se produjeron abundantes manifestaciones a favor de la entrada en guerra, decisión que el Senado hizo suya a principios de 1917.
Hoy sabemos que tanto Churchill como Wilson conocían el verdadero manifiesto de carga, que incluía cientos de miles de cajas de granadas y de balas de fusil. La explosión de este material coincidió probablemente con la tercera detonación que escucharon los supervivientes. La teoría de que Churchill pudo haber utilizado al “Luistania” para empujar a los americanos a la guerra ha ido ganando adeptos con el paso del tiempo.
Años después se dio un caso parecido a los pocos días de iniciada la Segunda Guerra Mundial, cuando un submarino alemán hundió al “Athenia” con cerca de mil pasajeros que huían de Europa, incluyendo más de trescientos norteamericanos. En esta ocasión los efectos fueron diferentes, pues Hitler, temeroso de que se repitiera la experiencia del “Lusitania”, reprendió severamente al comandante del submarino e impuso severas restricciones al ataque a buques de pasajeros.
La entrada en guerra de los americanos debió esperar a que se produjera el ataque japonés a Pearl Harbor, pero, aunque no menos interesante, esa es otra de las inagotables historias del mar.
Article primé par Projet censuré 2010 Somalie : « pirates » ou pêcheurs en lutte ? par Jeffrey St. Clair
Moins souvent évoquées par la presse des pays du Nord que les mésaventures des otages, les conditions de vie des « pirates » somaliens et de leurs concitoyens rèvèlent qu’ils sont avant tout des pêcheurs en lutte contre le pillage occidental de la pêche et la décharge de déchets toxiques. Dans cet article retenu par le Projet Censuré 2010, la réalité des conséquences du chaos politique persistant en Somalie n’apparaît pas seulement sous l’aspect de la piraterie : en effet même l’ONU y fait depuis longtemps preuve de négligence quant aux traités en vigueur sur les déchets toxiques.
La communauté internationale a condamné avec force les pirates-pêcheurs somaliens et leur a déclaré la guerre, tout en dissimulant derrière un voile de discrétion les opérations des flottes qui se consacrent à la pêche illégale non déclarée et non réglementée. Ces flottes en provenance du monde entier pratiquent la pêche furtive et déchargent des déchets toxiques dans les eaux somaliennes depuis la chute du gouvernement de ce pays, il y a dix-huit ans. Lorsque le gouvernement somalien s’effondra, en 1991, les intérêts étrangers saisirent l’occasion pour entreprendre le pillage des richesses alimentaires marines de la nation et faire de ses eaux échappant à toute surveillance la décharge des déchets nucléaires et toxiques.
Selon le Groupe de travail en haute mer (HSTF, sigle en anglais), en 2005, plus de huit cent bateaux de pêche [IUU] opéraient dans les eaux somaliennes, tirant profit de l’incapacité dans laquelle se trouvait le pays de surveiller ses eaux et ses zones de pêche. Les bateaux IUU puisent chaque année dans les eaux somaliennes des fruits de mer et des poissons pour une valeur globale de 450 millions de dollars : ils privent ainsi la population somalienne, l’une des plus pauvres du monde, d’une source inestimable de protéines et ruinent les pêcheurs, privés de leur gagne-pain. Dès le début des années 90, on enregistrait des réclamations concernant le largage de déchets toxiques et la pêche illégale, mais il a fallu que le tsunami dévaste le pays, en 2004, pour qu’apparaissent les pièces à conviction [1]. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que le tsunami a poussé des conteneurs oxydés, pleins de déchets toxiques, jusqu’aux terres du Puntland, dans le nord de la Somalie.
Nick Nuttall, porte-parole du PNUE, a déclaré à la chaîne arabe Al Jazeera que lorsque les conteneurs furent éventrés par la force des vagues, on a pu découvrir que des inconnus se livraient à une « activité terrifiante » depuis plus de dix ans. « La Somalie sert de décharge pour les substances dangereuses depuis le début des années 90 et cela s’est prolongé pendant toute la durée de la guerre civile », ajoute-t-il. « Les déchets sont de natures diverses : on y trouve des résidus radioactifs d’uranium, pour l’essentiel, mais aussi du plomb, des métaux lourds comme le cadmium et le mercure, ainsi que des déchets industriels, hospitaliers et chimiques : de tout ! »
Nuttall précise que depuis que les conteneurs ont échoué sur des plages, des centaines d’habitants de la côte sont tombés malades, souffrant d’hémorragies abdominales et buccales et d’infections de la peau, entre autres maladies. « Ce qu’il y a de plus alarmant, ce sont les déchets nucléaires. Les résidus radioactifs d’uranium menacent les Somaliens de mort et détruisent totalement l’océan », précise-t-il.
Ahmedou Ould-Abdallah, envoyé de l’ONU pour la Somalie, assure que dans les faits, le pétrole a contribué à la guerre civile qui dure depuis dix-huit ans dans ce pays, car pour décharger leurs déchets, les compagnies paient les ministres du gouvernement et / ou les leaders des milices. « Il n’y a pas de contrôle gouvernemental… et peu de gens respectueux de l’éthique… ils payent des gens haut placés, mais c’est à cause de la fragilité du « gouvernement fédéral transitoire », sans compter que quelques-unes des corporations ne consultent même pas les autorités : elles déchargent leurs déchets et s’en vont. »
En 1992, les pays membres de l’Union européenne et 168 autres nations ont signé la Convention de Bâle, sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur stockage. L’accord interdit le commerce de résidus entre les pays signataires de même qu’aux pays qui n’ont pas signé le document, à moins d’un accord bilatéral négocié. Il interdit de même l’envoi de résidus dangereux dans les zones de guerre. L’ONU a trahi ses propres principes et fait la sourde oreille aux demandes somaliennes et internationales pour mettre un terme à la dévastation ininterrompue des ressources marines somaliennes et à la décharge de déchets toxiques. Ces violations ont également été ignorées par les autorités maritimes de la région.
Documentaire vidéo sur les déchets nucléaires (uranium) et autres des pays industrialisés jetés en Somalie.
Tel est le contexte dans lequel ont surgi ceux qu’on a appelés les « pirates »
On s’accorde à dire que dans un premier temps, ce sont de simples pêcheurs somaliens qui ont pris leur canot à moteur pour tenter de dissuader les incursions de bateaux qui déchargeaient leurs déchets et pêchaient à la traîne, ou au moins leur faire payer un « impôt ». Ils s’étaient eux-mêmes donnés le titre de « Gardes-côtes volontaires de Somalie »
Un des leaders des pirates, Sugule Ali, a expliqué pour sa part qu’il se proposait de « mettre fin à la pêche illégale et au largage de déchets dans nos eaux… Nous ne nous considérons pas comme des bandits de la mer. Nous considérons que les bandits, ce sont eux, ceux qui pêchent, déversent des déchets illégalement et portent des armes dans nos eaux nationales. »
Le journaliste britannique Johann Hari a fait remarquer, dans le Huffington Post, que malgré le fait que rien ne justifie la prise d’otages, les pirates bénéficient du soutien écrasant de la population locale, et cela pour une raison. Le site web indépendant somalien Wardher News [2], a mené la meilleure enquête dont nous disposons sur ce que pense le citoyen somalien lambda. 70 % des personnes sondées par ce site « soutiennent énergiquement la piraterie, parce que c’est une manière d’assurer la défense des eaux territoriales du pays ». [3]
Au lieu de prendre des mesures pour protéger la population et les eaux somaliennes contre les infractions internationales, la réponse de l’ONU a été d’approuver des résolutions agressives qui donnent droit aux transgresseurs de faire la guerre aux pirates somaliens, quand elles ne les y encouragent pas.
Les voix des pays exigeant en chœur le durcissement de l’action internationale ont obtenu que des forces navales multinationales et unilatérales se hâtent d’envahir les eaux somaliennes et prennent le contrôle. Le Conseil de sécurité de l’ONU (certains de ses membres pourraient fort bien avoir des motifs cachés pour protéger indirectement leurs flottes de pêches illégales en eaux somaliennes) a approuvé les résolutions 1816, en juin 2008, et 1868, en octobre 2008, qui « invitent les Etats favorables à la sécurité des activités maritimes à participer activement à la lutte contre la piraterie en haute mer, au large de la Somalie, notamment en déployant leurs bateaux de guerre et leur aviation militaire… »
L’OTAN et l’Union européenne ont également donné des ordres en ce sens. La Russie, le Japon, l’Inde, la Malaisie, Égypte et le Yémen se sont joints à la bataille, aux côtés d’un nombre croissant de pays.
Pendant des années, il était demeuré impossible de faire passer des résolutions de l’ONU pour contrôler la piraterie dans les mers du monde, en grande partie parce que les nations membres subodoraient qu’il y allait de leur souveraineté et de leur sécurité. Les pays renâclent à l’idée de céder la surveillance et le contrôle de leurs eaux territoriales. Les résolutions 1816 et 1838 de l’ONU, auxquelles s’opposèrent plusieurs nations d’Afrique occidentale, des Caraïbes et d’Amérique du Sud, ont donc été taillées exclusivement à la mesure de la Somalie, un pays qui n’a pas de représentation assez solide aux Nations unies pour exiger des amendements destinés à protéger sa souveraineté. De la même manière furent ignorées les objections de la société civile somalienne au projet de résolution, qui ne faisait même pas mention de la pêche illégale ni du déversement de déchets.
Hari s’interroge : « Nous attendons-nous à ce que les Somaliens affamés s’installent passivement sur leurs plages ou rament au milieu de nos déchets nucléaires tout en regardant comment nous leur volons leurs poissons pour les déguster dans des restaurants de Londres, de Paris et de Rome ? Nous n’avons strictement rien fait contre ces délits. Mais quand des pêcheurs rétorquent en interrompant le trafic du couloir maritime par lequel passe 20 % du pétrole du monde, nous poussons des hauts cris contre ce « coup bas ». Si nous entendons réellement combattre la piraterie, commençons par en extirper la racine, c’est-à-dire par poursuivre nos propres délinquants, avant d’envoyer nos canonnières nettoyer le couloir de tout criminel somalien. »
Mise à jour de Mohamed Abshir Waldo (de WardheerNews)
Les crises de piraterie multiple n’ont pas reculé en Somalie depuis mon dernier article « Les deux pirateries en Somalie : pour l’une ignore-t-elle l’autre ? », publié en décembre 2008. [4] La piraterie de la pêche illégale, du dépôt de déchets et du trafic maritime non contrôlé se poursuit de plus belle. Les pêcheurs somaliens réagissent à la pêche furtive étrangère, en provenance de bateaux armés, par une guerre intensifiée contre tout bâtiment empruntant le golfe d’Aden et l’océan Indien
Les gouvernements étrangers, les organisations internationales et les grands médias se sont unis pour diaboliser la Somalie et faire passer ses pêcheurs pour de dangereux assassins qui attaquent par surprise et terrorisent les marins (même si, jusqu’à présent, aucun n’a été blessé). Cette version est de toute évidence manipulée. Les grands médias se montrent infiniment plus discrets quant aux autres formes de piraterie, celles de la pêche illégale, et du largage de déchets.
Les marines de guerre du monde —plus de 40 navires de guerre dont dix asiatiques, arabes et africains, et les autres de nations de l’OTAN et de l’Union européenne— livrent une véritable chasse aux pêcheurs-pirates somaliens et ne se soucient guère de savoir si leurs cibles repérées en eaux somaliennes pratiquent la pêche, tout simplement, ou la piraterie. Les diverses réunions du Groupe international de contact pour la Somalie (ICGS, sigle en anglais) sont continuellement l’occasion de stigmatiser les pêcheurs somaliens et d’inviter ses membres à lancer des expéditions punitives, sans qu’il y soit jamais question des violations commises par leurs propres flottes.
Lors de la réunion anti-piraterie de l’ICGS du Caire, qui s’est tenue le 30 mai 2009, Égypte et l’Italie sont les pays qui ont le plus insisté pour exiger des châtiments sévères contre les pirates-pêcheurs somaliens. Tandis que ces pays se réunissaient à nouveau à Rome, le 10 juin 2009, la communauté de la ville côtière somalienne de Las Khorey a retenu une barge italienne et deux bateaux égyptiens pleins à craquer de poisson capturé illégalement en eaux somaliennes. La barge acheminait deux énormes réservoirs dont on soupçonne qu’ils contenaient des déchets toxiques ou nucléaires. La communauté de Las Khorey a invité les experts internationaux à venir enquêter sur place, mais n’ont toujours pas reçu de réponse.
Il reste à signaler que la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (IUU) ainsi que le déversement de déchets se produisent aussi au large d’autres pays africains, et en particulier la Côte d’Ivoire, autre grande victime du réseau de déchetterie toxique international. Certains affirment que les actes de piraterie obéissent à la logique du désespoir, et, dans le cas de Somalie, les pirates des uns ne seraient-ils pas les gardes-côtes des autres ?
Voir ce documentaire (en langue anglaise) sur les déchets toxiques jetés en Somalie par le compagnies maritimes italiennes. Deux journalistes de la péninsule enquêtant sur ces trafics dans ce pays africain furent assassinés à Mogadiscio.
Egypte ,Libye ? Mai :Qui se soucie du Wisconsin quand 70.000 personnes assiégeaient le capitole de Madison?
26/02/2011 06:03
Qui se soucie du Wisconsin ?
Christian Bouchet
Éditorial
Les médias qui ne nous cachent rien, actuellement, des troubles qui agitent le Maghreb sont étrangement bien silencieux en ce qui concerne la situation dans le Wisconsin, où des milliers d’Américains ont entrepris, devant le parlement de cet État, d’imiter les pratiques tunisiennes et égyptiennes pour faire chuter le gouverneur républicain Scott Walker.
Samedi 20 février, cela faisait six jours pleins qu’une foule, estimée à 70.000 personnes au moment de la plus grande affluence, assiégeait le capitole de Madison et rien ne laisse supposer que l’affaire doive se régler à très court terme.
Quel est la raison de cette colère populaire ? Une loi en discussion au Parlement, qui a toutes les chances d’être adoptées et qui réduirait de manière drastique les salaires et les droits des fonctionnaires de l’État.
Avant d’aller plus loin, il convient de rappeler que les USA sont un État fédéral. À ce titre, si les salariés du privé sont protégés par des lois fédérales, et ont donc de ce fait les mêmes droits sur tout le territoire national, les fonctionnaires (à l’exception de ceux des agences fédérales) dépendent du bon vouloir des États, voire, pour certains, des comtés ou des villes, qui les emploient.
Aux midterms de novembre dernier ce sont les représentants du Parti républicain, option Tea Party (1), qui ont obtenu la majorité dans le Wisconsin.
En janvier, ces nouveaux élus ont voté une première loi afin de supprimer la quasi-totalité des impôts touchant les grandes entreprises, en particulier les multinationales, installées dans l’État. Il en a résulté un manque a gagner pour les finances publiques de 170 millions de dollars et, alors que le budget annuel du Wisconsin était depuis de nombreuses années en équilibre (celui de 2010 avait même été clos avec un léger excédent), des prévisions budgétaire en net déficit.
Un être normalement intelligent aurait vu le coup venir et n’aurait pas réduit de manière si importante les impôts sur les sociétés. À défaut, il aurait admis une erreur de calcul et serait revenu pour partie sur ses coupes fiscales. Le gouverneur Scott Walker a choisi, quant à lui, une toute autre voie : pour que le budget soit équilibré, il a décidé qu’il suffisait de faire baisser les dépenses de l’État en réduisant le coût de ses fonctionnaires. Cela non pas en baissant les salaires mais, ce qui en définitive revient au même, en transférant à leur charge la majeure partie de la retraite et de la sécurité sociale que payait jusqu’alors l’administration.
Les salaires de la fonction publique étant déjà peu élevé dans le Wisconsin, nombre de fonctionnaires (dont des enseignants du supérieur…) ont témoigné que la conséquence de cette réforme serait de ne plus leur permettre de vivre de leur salaire et qu’ils devraient donc exercer une autre profession en parallèle pour s’en sortir… Comme c’est le cas dans nombre de pays du tiers-monde.
De plus, tous les fonctionnaires ont été particulièrement sensibles qu’au niveau symbolique, Scott Walker, comme un vulgaire Ben Ali ou Moubarak, ait de plus annoncé qu’il avait placé la Garde nationale sur un pied d’alerte pour faire face à la résistance populaire. Or, la dernière fois que la Garde nationale avait été déployée au Wisconsin dans le cadre d’un conflit social date du … 1er mai 1886, lors du mouvement pour la journée de huit heures. Elle avait alors ouvert le feu sur des métallurgistes en grève faisant sept morts !
Il n’est pas réellement besoin de se demander pourquoi les grands médias ne nous parlent pas du Wisconsin alors qu’ils nous bassinent actuellement avec l’Algérie… Là-bas des Américains de souche rejettent le libéralisme et nous montrent ses méfaits, alors qu’à Alger des agents d’influence de l’Empire tentent d’instaurer un régime plus libéral et plus ouvert au Grand Occident(2). Il est bien pour big brother que nous ignorions la résistance des uns et que nous soyons informé positivement de l’action des autres…
Pourtant, il y a plus de risque que notre avenir, si nous ne réagissons pas à temps, ressemble plus à celui des fonctionnaires de Madison, qu’à celui des trabendistes d’Alger.
notes
1 – Rappelons, à ceux qui l’auraient oublié, qu’à cette date l’excellent Bruno Gollnisch s’est félicité des résultats de ce mouvement néo-con et n’a pas caché les affinités qu’il avait avec ses thèses… 2 - Saïd Sadi qui anime le Rassemblement pour la culture et la démocratie - qui est avec ses courroies de transmission (essentiellement La Coordination nationale pour la démocratie et le changement et la Ligue de défense des droits de l’Homme) – le deus ex machina des manifestations d’Alger est par exemple, comme par hasard, un ami proche de Bernard Henri Lévy…
Invité en novembre dernier au Grand Journal de Canal +, le nouvel ambassadeur de Tunisie faisait l'éloge de Kadhafi. C'est ce qu'on appelle « une vérité qui dérange ». Il y a moins de quatre mois, Boris Boillon, nouvel ambassadeur français en Tunisie qui a fait parler de lui dès son arrivée à Tunis pour son attitude vis-à-vis des journalistes, tenait des propos pour le moins dérangeant sur le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Affirmant que le colonel Kadhafi l'appelait « mon fils », Boris Boillon a bien voulu reconnaître au Grand Journal de Canal + le 25 novembre 2010 qu'il avait été un terroriste mais qu'il ne l'était plus depuis qu'il avait fait son autocritique. Il a même osé lâcher un « Qui peut se prétendre être un parangon de vertu et de démocratie ? » qui devrait pour le moins faire grincer des dents aujourd'hui. (SOURCE : Metrofrance.com, 21/02/2011.)
Les bonnes affaires. L'heureux propriétaire de Quick, Albert Frère, ami de Nicolas Sarkozy (celui-ci l'a élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 2008), a vu la Caisse des dépôts lui racheter sa société Quick pour 800 millions d'euros alors que celle-ci n'était valorisée qu'à 550 millions à la date de cette OPA "amicale". Cette affaire a d'ailleurs fait l'objet de deux plaintes déposées par un acheteur évincé, immédiatement classée sans suite, l'autre en Belgique, qui fait actuellement l'objet d'une instruction. Jusqu'ou va-t-on aller ???
Après s'être foutu de la gueule des résistants irakiens, lBoris Boillon, qui participe de la ruine de la diplomatie ex-française, humilie la résistance tunisienne.
26/02/2011 05:31
Après s'être foutu de la gueule des résistants irakiens, lBoris Boillon, qui participe de la ruine de la diplomatie ex-française, humilie la résistance tunisienne. Il faut le forcer à dégager, comme son maître!
< width="640" height="390" frameborder="0" allowfullscreen="" src="http://www.youtube.com/embed/K7K92wHuHNs" title="YouTube video player">>
< width="480" height="390" frameborder="0" allowfullscreen="" src="http://www.youtube.com/embed/gRl1NPmhh0o" title="YouTube video player">>
< width="480" height="390" frameborder="0" allowfullscreen="" src="http://www.youtube.com/embed/5FyWiwZp2CA" title="YouTube video player">>
Notes :
Le singe qui voulait montrer la lanterne magique! Le Babouin de Bagdad
Mais qu'est ce qu'il a Boris Boillon, ambassadeur de Sarko à Bagdad contre les patriotes irakiens qui cherchent à libérer leur pays du joug de la barbarie et des gangsters US. Qui fait bondir le Babouin de Bagdad, tel est le sobriquet du petit coursier de Sarko en Irak, contre les hommes du Baath, ceux-là mêmes qui ont construit l'Irak pendant quatre décennies.. supprimé le chômage, ceux là même qui ont éradiqué l'illettrisme et les maladies endémiques, assuré éducation et santé et gratuitement aux irakiens du berceau au tombeau..Ceux là mêmes qui ont défendu l'honneur, les territoires et le sol irakiens contre tout agression.. et ceux-là mêmes qui ont été de tous les combats contre les gangs sionistes qui se sont emparé de la Palestine ?
Babouin Boillon hurle : il ne veut pas que le Baath retourne en Irak. Ce petit coursier au regard niais et au rire jobard, se croit Proconsul en Mésopotamie à l'instar du ricain Paul Bremer. Marquez ! Ils partagent tous les deux le même nom et son étymologie. Les irakiens appellent Paul Bremer, Bol - pisse - et Boillon signifie en arabe pisseurs avérés.
A Bagdad Boillon veut montrer la lanterne magique. L'Irak, hurle-t-il, est un laboratoire de la démocratie..et qui sont les cobayes ? Les centaines de milliers d'irakiens massacrés par les gangs des mercenaires US. Le dindon de la fable avait au moins le chic de la modestie ! Il voyait quelque chose mais ne distinguait pas.. Le Babouin Boillon, ne voit rien mais distingue tout. Il ne voit pas que les irakiens depuis l'invasion vivent dans la misère. Il est aveugle au chômage qui frappe 70 pour cent de la population active. Il est insensible aux deux millions de victimes innocentes irakiennes massacrées par les gangsters US et leurs mercenaires. Il n'est pas au courant que les irakiens manquent d'électricité, d'eau potable, leurs institutions sont aplaties, leurs écoles et universités détruites..leurs universitaires, artistes, et journalistes sont assassinés par le Mossad et ses agents collabos des Peshmergas kurdes.
Alors que le monde entier, y compris les néo cons assassins eux-mêmes avouent que l'agression contre l'Irak était une grave erreur, Boris Boillon, bondit de rue en rue, d'entretiens en plateaux de télé.. en mâchant la banane pourrie justifiant l'agression US et en gesticulant que l'invasion criminelle US était une bonne chose pour les irakiens. Ce petit valet des néocons se rend-il compte du prix que les irakiens ont payé et continuent de le faire depuis l'invasion des gangsters US et la destruction de leur pays ? Mais on ne peut reprocher un manque de politesse à un babouin. On le sait, les singes ne font qu'à leur tête, ils n'écoutent personne et la discrétion et le respect ne font pas partie de leurs vertus premières. Ils le font sur eux mêmes maintenant, tout de suite et en public..
C'est grâce à des types comme Boillon que la France voit son image se dégrader et son crédit s'éroder. Sarkozy et ses sbires, ont détruit en quelques années toute la crédibilité de la France en poursuivant une diplomatie en complète rupture avec les héritages et les intérêts nationaux. On dépeint la France de Sarko dans le monde arabe comme une héritière du régime de Vichy et de Guy Mollet. Il suffit pour cela de feuilleter les quelques commentaires que les internautes arabes transmettent aux chaines arabophones chaque fois qu'il s'agit de la France.
Boillon ne veut pas voir que US veut dire aujourd'hui, pour le monde entier, Abu Ghraib, hold up des puits du pétrole, tortures, banditisme, gangsters, viols, bassesses, voyous et mercenaires.. Boillon : veux-tu en faire toujours partie et donc rester complice des gangsters US et de leurs atrocités ? Alors ta place n'est pas en Mésopotamie. Tu n'as rien compris aux irakiens, qui haïssent les colonialistes et abhorrent la servitude, exècrent l'hypocrisie et le mensonge. Il te faut aller en Bosnie.. en Slovénie ou au Kosovo.. là tu auras pignon sur rue ; là, tu pourras peut-être exercer ton arabe petit nègre, et là on te fera des salamalecs, des vrais. Ainsi tu éviteras de subir le sort de ton idole adoré et ton modèle admiré le criminel Bush dont la tête creuse fut scellée d'une vieille savate pour toujours, pour l'éternité ; cette savate irakienne qui l'introduisit dans la mazbalat al tarikh, la fosse septique de l'histoire, par la grande trappe.
Boillon ! Que tu le veuilles ou pas c'est le Baath qui a planifié et qui dirige aujourd'hui la Résistance irakienne. C'est le Baath qui a détruit et ruiné la plus grande puissance de l'histoire.. et mis fin à l'arrogance des voyous US de la banlieue de la terre qui sont venus détruire et saccager le berceau de la Civilisation qui est l'Irak. La Résistance irakienne, et malgré l'omerta des média nauséabonds continuera d'infliger des coups triomphants à l'encontre des gangsters US et de leurs mercenaires jusqu'à la libération totale et jusqu'au retour de l'Irak à son propre peuple. *http://assurbanipal-banipal.blogspot.com/ _______________________________ http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkAlkpAyVVWYqrXaYB.shtml
On a une police de la pensée et de la parole qui met des menottes aux mots ; une justice des consciences morales qui est censée redresser les esprits mauvais; une douane médiatique qui ne laisse passer que les produits intellectuels estampillés ne parlons pas de ce qui fâche ! Il ne nous manquait plus que des juges improvisés de l’exécution des peines complémentaires, applicables aux délinquants des idées, la CGT vient de s’attribuer ce poste de chasse. Irréprochable, comme un rapport de la Cour des comptes qui ne la concernerait pas, où une campagne de pub aux frais du CCE, l’organisation syndicale voulait la peau médiatique d’Eric Zemmour, afin que « cesse l’impunité audiovisuelle qui semble s’être installée dans cette maison. »
Voilà une nouvelle notion d’impunité, l’impunité audiovisuelle, que je n’avais jamais vue, bien que visuelle ! N’importe quoi… Il faut désormais se rendre à l’évidence, un bon Français, version officielle, bien dans ses charentaises morales, protégé de la pluie des emmerdements judiciaires et cégétistes par son béret de béni oui oui, doit fermer sa gueule sur les sujets qui prêtent à discussion, qui préoccupent, ne rien chuchoter à haute voix, se taire, se terrer, se trouiller, sous peine d’être taxé de raciste par des anti racistes certifiés par le tampon associatif qui, s’ils ne fabriquaient pas des racistes judiciaires, n’existeraient plus, faute de combattre le vrai, le multiple racisme actif sur le terrain quotidien.
Ces traqueurs de prétoire traquent le Zemmour, mais laissent chanter les doux poètes qui enculent la France. Qui peut croire sérieusement qu’Eric Zemmour est raciste ? On me répondra, un tribunal ; certes, mais prisonnier de lois suffocantes et liberticides qui, en outre, applique une peine de principe qui en dit long sur l’appréciation des faits. Le racisme doit être combattu tout le temps et par tous les temps. Ce combat ne doit pas devenir une affaire de professionnels qui instrumentalisent l’antiracisme pour leur gloire associative, comme c’est trop souvent le cas ! Heureusement, Zemmour restera à la télé et à la radio, sous haute surveillance, mais il restera pour dire parfois que la terre est ronde aux bonnets carrés ! N’ayez pas peur !