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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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Libye : la coalition redoute l'infiltration par al-Qaida .& ,gouverner c'est prévoir...

02/04/2011 23:13



Libye : la coalition redoute l'infiltration par al-Qaida

Mots clés : , ,

Par Georges Malbrunot
01/04/2011 | Mise à jour : 22:04
Réactions (171)
Un rebelle à Benghazi, jeudi. Opposés de longue date au régime de Kadhafi, Darnah et Benghazi sont en fait des bastions de l'islamisme radical.
Un rebelle à Benghazi, jeudi. Opposés de longue date au régime de Kadhafi, Darnah et Benghazi sont en fait des bastions de l'islamisme radical. Crédits photo : ANDREW WINNING/REUTERS

L'amiral James Stavridis, commandant des Forces de l'Otan en Europe, soupçonne la présence de djihadistes parmi les insurgés.

À l'heure où les Occidentaux s'interrogent sur l'opportunité d'armer les rebelles libyens, les principales agences de renseignement manquent d'informations sur l'infiltration, par des membres d'al-Qaida, de l'insurrection anti-Kadhafi. Devant le Sénat américain, l'amiral James Stavridis, commandant des Forces de l'Otan en Europe, vient d'évoquer «des soupçons» de présence djihadiste parmi les insurgés. «Nous devons être très vigilants quand on parle d'armer les rebelles , affirme au Figaro Mike Shereur, ancien haut responsable de la CIA en charge de la traque d'Oussama Ben Laden. Les Libyens ont été parmi les premiers à établir leur propre camp d'entraînement en Afghanistan au milieu des années 1980. Et, aujourd'hui, ils jouent un rôle important autour de Ben Laden, qu'il s'agisse d'Abou Yaya, le numéro 3 d'al-Qaida, ou d'Abou Laith, l'un des plus importants chefs militaires de l'organisation terroriste.»

Les Américains n'ignorent pas que la Libye a été l'un des principaux pourvoyeurs de moudjahidin étrangers en Irak. En décembre 2007, à Sinjar (nord de Bagdad), le Pentagone mit en effet la main sur 700 fiches décrivant les pays d'origine, motivations et itinéraires empruntés par chacun des djihadistes étrangers infiltrés dans le pays via la Syrie. Les conclusions du rapport Sinjar ne peuvent que nourrir l'inquiétude.

À l'époque, les Libyens constituaient le deuxième contingent djihadiste derrière les Saoudiens, avec 112 Libyens, soit près de 20 % des moudjahidins étrangers entrés en Irak au pic de la violence en 2006 et 2007. Loin devant les Algériens, les Syriens et les Yéménites.

Autre donnée alarmante: Darnah, un des fiefs de la rébellion contre Kadhafi, est la ville qui fournit le plus de djihadistes, devant Riyadh, la capitale saoudienne. Sur les 112 Libyens infiltrés dans l'ancienne Mésopotamie, 53 venaient de Darnah et 21 de Benghazi, la capitale de l'insurrection contre Tripoli. Enfin, les moudjahidins libyens étaient les plus déterminés à se transformer en kamikazes. 85% d'entre eux avaient délibérément choisi de mourir en martyr.

Vétérans afghans

Abou Abbas, Abou al-Walid ou Abou Bakar - leurs noms de guerre - s'étaient répertoriés comme «employé», «étudiant» ou «enseignant»: bref, ils étaient issus de toutes les strates de la société, comme ceux qui combattent aujourd'hui pour se libérer du joug de Kadhafi.

Opposés de longue date au régime de Tripoli, Darnah et Benghazi sont en fait des bastions de l'islamisme radical. Au milieu des années 1990, les deux villes ont été le théâtre de soulèvements intégristes extrêmement violents contre Kadhafi, qui dut recourir aux hélicoptères de combat pour soumettre les «barbus». Ces dernières années, la montée en puissance des Libyens dans le djihad mondial fut le résultat direct de l'adoubement donné par Ben Laden en novembre 2007 à la succursale libyenne d'al-Qaida: jama'ah al-libiyah al-muqatilah.

Beaucoup de Libyens ont très certainement péri en Irak, mais pas tous. L'un d'entre eux a encore été arrêté en fin d'année dernière lors du démantèlement d'une cellule d'al-Qaida à Bagdad. Les retours en Libye sont actuellement scrutés par les espions occidentaux, qui cherchent également à savoir combien de vétérans afghans combattent aujourd'hui avec la rébellion. L'un d'entre eux, Abdul Hakim al-Hasadi, s'est livré récemment à un journal italien. «Les membres d'al-Qaida sont de bons musulmans et luttent contre l'envahisseur», a déclaré ce moudjahidin de Darnah, rentré d'Afghanistan en 2002. Selon Il Sole/24 Ore, une radio de la ville diffuserait le message suivant: «Frères qui avez combattu en Irak et en Afghanistan, il est temps maintenant de défendre votre terre.»

«Il ne s'agit pas de commettre la même erreur qu'en Afghanistan», prévient un diplomate français, qui rappelle les livraisons d'armes américaines consenties aux djihadistes avant que ces derniers ne les utilisent contre leurs ex-alliés. En Libye, les sympathisants d'al-Qaida ont aujourd'hui tout intérêt à masquer leurs amitiés. Ils ont besoin des Occidentaux pour se débarrasser de Kadhafi et asseoir leurs positions. Un peu comme les rebelles chiites d'Irak, qui avaient accueilli à bras ouverts les soldats américains en 2003 afin que la démocratie leur donne le pouvoir. Avant de retourner ensuite leurs armes contre leurs libérateurs.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/01/01003-20110401ARTFIG00688-libye-la-coalition-redoute-l-infiltration-par-al-qaida.php






Facebook censure les pages appelant à un soulèvement en Palestine .Vous avez dit neutres ,laïques?

02/04/2011 14:51



Facebook censure les pages appelant à un soulèvement en Palestine



Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg (photo), a ordonné la suppression de comptes et pages de son réseau social appelant à un soulèvement en Palestine, le 15 mai prochain, anniversaire de la Nakba.

Depuis le 6 mars, plusieurs pages Facebook ont appelé à une troisième intifada. Elles ont réunies jusqu’à un demi-million d’internautes.

La décision de Facebook a été prise à la demande des autorités israéliennes.

http://www.voltairenet.org/article169216.html






Louis Bertignac dérape et traite Dominique Strauss-Kahn de « partouzeur » !

02/04/2011 06:55



Louis Bertignac dérape et traite Dominique Strauss-Kahn de « partouzeur » !

< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/81635/louis-bertignac-derape-et-traite-dominique-strauss-kahn-de-%c2%ab%c2%a0partouzeur-%c2%bb/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">
< width="50" scrolling="no" height="61" frameborder="0" src="http://api.tweetmeme.com/button.js?url=http%3A//fr.novopress.info/81635/louis-bertignac-derape-et-traite-dominique-strauss-kahn-de-%25c2%25ab%25c2%25a0partouzeur-%25c2%25bb/&amp;&source=novopress&style=normal&service=bit.ly&b=2&amp;o=http%3A//fr.novopress.info/">

1/4/2011 – 19h50
PARIS (NOVOPress) :
Le chanteur Louis Bertignac a franchement dérapé au micro de RMC et de BFM TV au cours des Grandes Gueules. Après avoir manifesté plutôt de la sympathie pour Dominique Strauss-Kahn, l’ancien guitariste du groupe Téléphone a ajouté : « Ce qui est chiant, c’est son côté partouzeur […] Il avait eu des emmerdes avec ça, non ? »

Puis, devant l’hilarité mêlée d’incrédulité des autres invités, Bertignac a repris : « J’ai dit une connerie là ? Je vais recevoir du courrier encore, merde… »

Louis Bertignac avait eu une liaison avec Carla Bruni dont il est resté proche mais pour laquelle il ne veut plus écrire de chanson, de peur d’être catalogué UMP.

Vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xhx3lh_dsk-est-un-partouzeur-louis-bertignac_news#from=embed


[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]

********************************************

Un banquier sans latex ?
DSK smoking haschich in video (in socialist party meeting)



<http://www.dailymotion.com/gillieth/video/x1k996_la-gauche-chichon-immunite>






La HALDE veut faire disparaître La Marseillaise et le drapeau national bleu blanc rouge .Laï-laï-laï ou-& tzim-boom-boom.

02/04/2011 06:49



La HALDE veut faire disparaître La Marseillaise et le drapeau national bleu blanc rouge

April 1st, 2011 · Commenter (18 Commentaires)

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La HALDE vient de nommer une commission d’étude en charge de définir les conditions de remplacement de l’hymne national français, La Marseillaise, par un hymne « plus consensuel », de même que les couleurs bleu blanc rouge, par un drapeau « respectant plus la diversité ». Ce rapport est attendu pour l’automne prochain.

D’ici à 2018, la HALDE espère ainsi que les conclusions du rapport permettraient « d’opérer la nécessaire mise à jour de l’identité nationale dans une Europe moderne où les combats de premier ordre ne concernent plus la défense des frontières nationales, de l’identité et du repli sur soi, mais la lutte contre le racisme, contre les préjugés, pour l’égalité et la diversité ».

La HALDE considère comme une évidence « la désaffection des Français pour les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores » qui, selon elle, « n’emportent plus l’enthousiasme que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements historiques étaient liés à l’histoire familiale et aux souvenirs proches » et observe un « rejet évident » des « minorités visibles » à l’encontre de tout ce qui peut rappeler le patriotisme et la nation comme exprimées dans les couleurs nationales actuelles et dans les paroles de La Marseillaise. De plus, elle estime que dans la mesure où la plupart des jeunes, notamment ceux issus de l’immigration, semble de moins en moins connaître La Marseillaise, cette dernière est devenue, de fait, obsolète et doit être remplacée.

« La France d’aujourd’hui, toujours plus riche de sa diversité, se reconnaît de moins en moins comme partie prenante de cette Histoire », estiment les personnalités en charge de ce rapport, comme Bernard Henry Levy, Abderrahmane Dahmane ou encore Patrick Gaubert. « Ces symboles, trop marqués par « le rejet de l’autre » et trop souvent l’objet d’instrumentation politique de partis extrémistes, sont l’expression de ce refus d’ouverture sur le monde. La permanence du patriotisme, censée autrefois souder la communauté des citoyens, est de nos jours un facteur diviseur et discriminant, aggravant le sentiment d’exclusion des citoyens récemment arrivés en France, pouvant donner l’impression de mettre en cause la légitimité de leur présence, et confortant les nostalgiques du patriotisme dans l’entretien des revendications nationalistes. »

Au nom d’une « diversité toujours plus riche », il y aurait nécessité, urgence même, à combattre « les nostalgiques du patriotisme » et les « revendications nationalistes », afin de réaliser « une réelle reconversion des symboles nationaux » en mettant en avant, par exemple « les victimes du racisme ».

La HALDE propose d’ores et déjà de reprendre comme couleurs nationales celles de l’arc en ciel et comme hymne un texte qui est encore à définir mais dont la musique s’inspirerait de La Truite de Schubert.

http://fr.altermedia.info/general/la-halde-veut-faire-disparatre-la-marseillaise-et-le-drapeau-national-bleu-blanc-rouge_34109.html#more-34109






Frontière tuniso-libyenne : Clash entre les islamistes et la population

01/04/2011 13:38



Frontière tuniso-libyenne : Clash entre les islamistes et la population

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le 01.04.11 | 01h00 Réagissez


Dans les camps des r&eacute;fugi&eacute;s, la population fait barrage aux islamistes.
zoom | © D. R.

Dans les camps des réfugiés, la population fait barrage...

La situation reste très tendue à Ras Jdir, poste-frontière tuniso-libyen, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis. Tendue non pas  à cause du flux des personnes fuyant la Libye, mais plutôt à cause de la colère des habitants de Benguerdane, ville située à 35 km, contre un groupe d’islamistes qui agit sous le couvert de la solidarité avec les réfugiés.

Ras Jdir
(frontière tunisio-libyenne)

Tout portait à croire que la situation allait dégénérer au poste-frontière de Ras Jdir, frontière tuniso-libyenne, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis, n’était le sang-froid des uns et la sagesse des autres. Alors que les groupes de réfugiés continuaient à affluer de la Libye, plus d’une centaine de personnes armées de barres de fer, de manches à balai, de branches d’olivier et de gourdins, se sont ruées vers le campement d’un groupe d’islamistes installé à l’intérieur du poste-frontière. Toutes scandaient des slogans anti-islamistes et proféraient des menaces à leur encontre. «Nous ne voulons plus de ces barbus dans la ville. Nous refusons leur diktat. Ils doivent partir d’ici», lance un sexagénaire furieux. Il veut à tout prix démonter l’une des tentes où sont entreposés des stocks de produits alimentaires. D’autres jeunes lui emboîtent le pas et malmènent les occupants des tentes portant de longues barbes, la tête surmontée d’un képi et vêtus de tenues afghanes (une longue tunique et un pantalon large qui arrive à peine aux chevilles).

De la résistance  aux barbus

En fait, en touchant au gagne-pain des habitants, les islamistes ont signé leur «arrêt de mort», déclare un militaire. «Ils ont interdit aux Libyens de venir acheter les pâtes et vendre le carburant. De quel droit ? Ils savent très bien que la population de Benguerdane survit grâce au commerce avec les Libyens. Que veulent-ils ? Nous voir mourir de faim ?», lance en colère un jeune d’une trentaine d’années, qui fait dans la revente informelle du carburant libyen. Un autre abonde dans le même sens. Armé d’une barre de fer, il veut coûte que coûte régler le compte à l’un des barbus, qui se présente, selon lui, comme étant l’émir. «Ils nous ont créé un Etat dans un Etat et les autorités ne font rien.

Chaque jour, ils font des halakat (des rencontres) dans certaines mosquées de la ville. Ils obligent les transporteurs publics à séparer les femmes des hommes et les directeurs des lycées à bannir la mixité dans les classes. Aujourd’hui, ils viennent nous couper nos vivres. Jamais nous ne les laisserons faire. Ils doivent passer sur nos corps», crie-t-il. La tension monte d’un cran. Les islamistes tentent de s’expliquer. Ils demandent aux jeunes de «se calmer» en attendant l’arrivée de « Amir al mouminine » (l’émir des croyants). «Partez d’ici, nous ne voulons plus de vous. Vous donnez une piètre image de l’Islam. Nous ne voulons plus de vous. Vous trahissez votre pays et votre religion», déclare l’un des plus vieux protestataires. La soixantaine largement dépassée, il est le premier à avoir envahi le campement des islamistes, en leur crachant en plein visage. Il veut en découdre avec eux à coups de branche d’olivier qu’il porte dans ses deux mains et s’en prend aux militaires en leur reprochant leur «passivité».

Une tension inquiétante

C’est alors que l’un des barbus intervient : «Qui êtes-vous pour nous demander de partir ? Etes-vous le ministre de l’Intérieur ? Personne ne nous fera partir d’ici, bi indhni Allah (avec la bénédiction de Dieu.)» Une déclaration qui met le feu aux poudres et exacerbe la colère des jeunes. Les militaires arrivent en force et séparent les deux belligérants. Les islamistes se retirent dans un coin. Ils scrutent discrètement les jeunes contestataires qui se regroupent un peu éloignés de la barrière du poste-frontière. Ils refusent de partir jusqu’à ce que les autorités «chassent» des lieux ceux qu’ils qualifient «d’intrus». Pour eux, ces derniers ont «dépassé leurs limites». Il a fallu des heures de discussions menées par des officiers de l’armée pour que le calme revienne. Un calme plutôt précaire, car que ce soit dans la ville, dans le camp des réfugiés ou au poste-frontière de Ras Jdir, les altercations avec les islamistes sont de plus en plus fréquentes. D’abord à cause de leur comportement ségrégationniste. Dès qu’un groupe d’Africains arrive, les islamistes se précipitent vers eux avec des bouteilles d’eau minérale et des biscuits, en leur posant la question : «Etes-vous musulmans ?» Si la réponse est positive, ils leur distribuent l’aide. Dans le cas contraire, ils reviennent avec cette aide aux tentes. Ce qui est totalement contraire aux principes qui régissent les activités humanitaires. 

Les islamistes s’imposent

Au camp Choucha qui abrite les réfugiés, les islamistes ont fini par imposer leur loi aux volontaires. Pas de mixité sous les tentes et la réduction du nombre de volontaires femmes, et surtout l’obligation pour celles-ci de porter des tenues «mouhtachem», c’est-à-dire pas de pulls à manches courtes et de préférence les cheveux bien cachés. Les premières cartes de repas destinées aux réfugiés et mises à la disposition du CRT par le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui portaient le cigle de la Croix-Rouge ont été changées après une houleuse réaction des islamistes. Désormais, ces tickets sont marqués par le croissant. Réaction également exprimée contre les jeunes qui travaillent pour le compte de la Croix-Rouge, et qui portent les brassards ou les dossards à l’effigie de l’ONG. Des tâches bien rémunérées, mais à cause desquelles ils font tout le temps l’objet d’animosité et d’insultes.

Le climat est souvent très malsain. «Ils les ont laissés s’installer parmi les volontaires pour qu’ils imposent leurs lois. Aujourd’hui, il est difficile de les chasser, alors nous faisons avec en évitant la confrontation. Nous savons qu’ils sont là à faire dans l’entrisme et la récupération. Nous restons vigilants pour ne pas tomber dans le piège. Nous n’avons pas fait de concessions en acceptant de séparer les filles des garçons. Au contraire, ainsi, les filles seront plus à l’aise. De plus nous continuons à recevoir les volontaires femmes, malgré le fait que certains parmi nous s’y opposent. Nous voulons mener notre mission en préservant le climat interne», déclare un responsable du CRT.

Militaires : Rien à faire

Du côté sécuritaire, les militaires se déclarent conscients de la problématique. «Ils ne peuvent rien faire. Nous les avons à l’œil. Ils sont là par la force des évènements. Pour l’instant, ils participent à l’effort de prise en charge des réfugiés, mais demain ils n’y seront plus. Ils ne peuvent rien faire de plus, parce que la population ne leur est pas acquise», affirme un colonel de l’armée. Pourtant, il y a un peu plus de 20 jours, une tente occupée par deux jeunes appelés du contingent a été incendiée durant la nuit, leur causant des blessures graves, et la rue refuse de croire à un accident. Elle pointe du doigt les islamistes. «Il est vrai qu’ils nous voient comme leurs ennemis, des impies ou des apostats. L’enquête sur cet incident est ouverte et les auteurs seront arrêtés, parce que nous croyons nous aussi que l’acte est criminel, mais il faut des preuves», confie l’officier. Entre les propos rassurants des uns et les craintes de plus en plus sérieuses des autres, les islamistes occupent de plus en plus le terrain en profitant de la situation de crise. Fidèles à leur stratégie d’entrisme et de propagande idéologique, ils passent leur temps à faire du porte-à-porte pour appeler la population à se préparer à «el khilafa al islamiya». Un scénario déjà vécu par les Algériens et payé au prix du sang…

300 émigrants sauvés de la noyade

Des gardes-côtes tunisiens sont venus en aide, mercredi, à 300 émigrants libyens dont le navire a pris l’eau alors qu’ils essayaient de gagner les côtes européennes. Ils ont été acheminés vers la zone de transit de Ras Jir, à la frontière tuniso-libyenne, où des milliers de réfugiés sont passés depuis le début de l’insurrection en Libye en février, a rapporté l’agence de presse tunisienne TAP.

Le même jour, les réfugiés ont été rejoints par 60 Marocains, résidant en Libye, d’après l’agence marocaine MAP. Mercredi, toujours, des habitants de la localité tunisienne de Benguerdane, proche de la frontière libyenne, ont empêché des camions-citernes venus de Libye de s’approvisionner en carburant, d’après l’agence AP.

Salima Tlemçani
http://www.elwatan.com/weekend/aujourdhui/frontiere-tuniso-libyenne-clash-entre-les-islamistes-et-la-population-01-04-2011-118561_234.php




Appel pour le peuple de Bahreïn .On cherchera vainement dans la liste ce bateleur au débraillé savant

01/04/2011 06:22



Appel pour le peuple de Bahreïn

Tandis que, avec l’aval des Nations unies, des opérations militaires se mettent en place pour arrêter les massacres contre le peuple libyen, la situation à Bahreïn se détériore dans une indifférence inquiétante. Des pays comme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis qui se sont engagés à fournir des avions contre le colonel Kadhafi participent à l’écrasement du soulèvement pacifique que connaît Bahreïn depuis plus d’un mois. L’état d’urgence a été proclamé, plusieurs dirigeants de l’opposition ont été arrêtés pour crimes de « sédition », alors qu’armée, police largement mercenaires et « citoyens loyaux » se déploient et ouvrent le feu à balles réelles sur des manifestants désarmés. La presse et les organisations de droits de l’Homme témoignent d’entraves répétées apportées par les services de sécurité à l’accès des blessés aux hôpitaux et de tirs et agressions contre médecins et ambulances. De nombreux journalistes étrangers ont été expulsés et d’autres se sont vu refuser un visa, comme si le pouvoir craignait leur témoignage. Le gouvernement français, mobilisé contre Kadhafi, reste particulièrement silencieux face à l’action d’un appareil répressif auquel il vend, par accord, « notre savoir-faire » depuis 2008.
Malgré sa taille, Bahreïn constitue une clé du processus démocratique au sein des monarchies absolues de la région et de l’ensemble du monde arabe. Il faut donc agir pour dissuader la répression et l’intervention de troupes étrangères, et soutenir fermement le mouvement pacifique de démocratisation bahreïnien.

Signataires au 26 mars 2011
Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux droits de l’homme, à la coopération et au développement.
René Backmann, journaliste
Tarek Ben Hiba, président de la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives
Annette Benmussa, paysanne
Christian Bertola, militant écologiste
Martine Billard, députée de Paris
Laurent Bonnefoy, chercheur
Hafez Bouhlel, enseignant
Monique Cerisier-Ben Guiga, sénatrice socialiste
Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités
Mouhieddine Cherbib, militant des droits de l’homme
Monique Crinon, sociologue et philosophe, co-présidente du CEDETIM-IPAM
Olivier Da Lage, journaliste
Hosham Dawod, directeur du programme Proche et Moyen-Orient à la FMSH
Harlem Désir, député européen, secrétaire national à la coordination du Parti socialiste
Bernard Dreano, coprésident du réseau Helsinki Citizens’ Assembly
Françoise Duthu, ancienne députée au Parlement européen
Mireille Fanon-Mendes-France, Fondation Frantz Fanon
Jacques Fath, responsable des relations internationales du PCF
Françoise Germain-Robin, journaliste
François Gèze, éditeur
Jérôme Gleizes, commission transnationale Europe écologie-Les Verts
Catherine Grèze, députée européenne, Europe écologie-Les Verts
Maurice Godelier, directeur d’études à l’EHESS
Nathalie Goulet, sénatrice centriste, vice-présidente du Groupe d’amitié des pays du Golfe
Rémy Gruenenberger, paysan
Roger Heacock, professeur d’histoire, Université de Birzeit
Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS
Kamel Jendoubi, président du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’ Homme en Tunisie
Farhad Khosrokavar, directeur d’études à l’EHESS
Jean-Paul Lecoq, député communiste
Laurence Louër, chercheuse au CERI-Sciences-Pô
Christian Mahieux, porte-parole de l’union syndicale Solidaires
Gustavo Massiah, animateur du mouvement des Forums sociaux mondiaux
Pascal Menoret, chercheur, Université Harvard
José Luis Moraguès, CCIPPP
Karim Pakzad, chercheur à l ’IRIS
Marc Pellas, économiste, CDDHDPA
Gilles Perrault, écrivain
André Rosevègue, Union juive française pour la paix
Daoud Senni, militant Forum social des quartiers populaires
Michèle Sibony, enseignante
Denis Sieffert, journaliste
Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme
Marc Valeri, chercheur

http://blog.mondediplo.net/2011-03-28-Revoltes-en-Syrie






Pendant qu'on fait affaire avec les integristes lybiens & dans un silence assourdissant : Bahreïn : le blogueur Mahmood Al-Yousif arrêté

01/04/2011 06:14



Bahreïn : le blogueur Mahmood Al-Yousif arrêté

TraductionsCe billet est aussi disponible en:

Malagasy · Bahrain: Nosamborina ilay Bilaogera Malaza Mahmood Al-Yousif
русский · Бахрейн: Арестован известный блогер Махмуд Аль-Юсиф
Español · Bahréin: Arrestan a destacado blogger Mahmood Al-Yousif
Έλληνικά · Μπαχρέιν: Ο επιφανής blogger Mahmood Al-Yousif συνελήφθη
Nederlands · Bahrein: Prominente blogger Mahmood Al-Yousif gearresteerd
English · Bahrain: Prominent Blogger Mahmood Al-Yousif Arrested

Vers  3 heures du matin heure locale de Bahreïn, le blogueur Mahmood al-Yousif a été arrêté à son domicile. Avant de suivre la police, le blogueur a publié ce tweet :

Police est là pour moi

Mahmood Al-Yousif intervenant durant une conférence au Bahreïn

Mahmood Al-Yousif est un blogueur influent qui a dernièrement publié des billets demandant que les Bahreïnis restent unis. Le 15 mars dernier, il écrivait :

[J'ai] choisi de rentrer [au Bahreïn] pour continuer à soutenir le sens commun et la tolérance. Pour continuer à essayer de prouver aux gens que quelles que soient leurs croyances religieuses, leur statut ou leur richesses, nos destins en tant que Bahreïnis sont liés et qu'il nous appartient de trouver des façons équitables de vivre ensemble et de combler nos différends.

Je ne veux pas accuser du doigt, distribuer d'autres blâmes ne n'intéresse pas non plus. Je privilégie la démarche qui reconnaisse la cause profonde de ce conflit, afin de reprendre notre route, aussi douloureux que puisse être cet exercice.

Mahmood Al-Yousif est depuis longtemps l'administrateur d'un site appelé JustBahraini, le site d'une campagne de rassemblement contre le sectarisme religieux. Il signalait récemment qu'un des militants de cette campagne avait été menacé par la police.

Son arrestation a été confirmée par son frère, ainsi que par son fils, qui a tweeté :

La police est arrivée à la maison et vient d'arrêter mon père Mahmood Al-Yousif. @BahrainRights @OnlineBahrain

Photo du Rotary Club de Adliya disponible sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 2.0) license.

Ecrit par Jillian C. York · Traduit par Claire Ulrich




Serbie : 10.000 « faux demandeurs d’asile » dans l’Union européenne .Quant aux albanophones et bosniaques ...

31/03/2011 15:49



Serbie : 10.000 « faux demandeurs d’asile » dans l’Union européenne

Traduit par Persa Aligrudić
Sur la Toile :
Publié dans la presse : 6 mars 2011
Mise en ligne : lundi 28 mars 2011
L’Union européenne a fait face en 2010 à une très forte hausse de demandeurs d’asile originaires de Serbie. Cet afflux inquiète Belgrade, qui redoute que la libéralisation du régime des visas puisse être remise en cause. Zorana Vlatković, conseillère du ministre de l’Intérieur pour l’intégration européenne, dénonce les « faux demandeurs d’asile » et rappelle les actions menées par la Serbie pour lutter contre ce phénomène.

Propos recueillis par Lidija Valtner

Danas (D.) : Quelles sont les données dont dispose le ministère de l’Intérieur serbe (MUP) sur le nombre de demandeurs d’asile en Allemagne, en Suède, en Belgique, en Autriche ?

Zorana Vlatković (Z.V.) : D’après les statistiques d’Eurostat, plus de 10.000 citoyens de Serbie ont demandé l’asile dans les pays membres de l’UE e 2010. La première vague, en mars, a déferlé surtout sur la Belgique mais, grâce à une collaboration efficace avec les autorités belges, nous avons pu la réfréner. La plupart des demandeurs étaient des réfugiés économiques issus de la minorité albanaise du sud de la Serbie. Il faut souligner que le droit d’asile est accordé comme une mesure de protection en cas d’expulsion systématique d’individus ou de groupes par des régimes non démocratiques. Il était donc évident que ce n’était pas le cas pour nos citoyens et c’est pourquoi nous utilisons le terme de « faux demandeurs d’asile ». Ce sont des personnes qui se sont renseignées, et ont appris que la procédure d’admission à l’asile durait plusieurs mois pendant lesquels les demandeurs bénéficiaient de l’assurance sociale, du logement, de la nourriture et d’autres prestations sociales de l’État... La plupart des demandes ont été refusées, certains demandeurs sont revenus volontairement et d’autres ont été renvoyés selon la procédure prévue par l’Accord de réadmission. La deuxième vague s’est manifestée à l’automne 2010 avec des demandes d’asile adressées à la Suède, l’Allemagne et la Belgique. Cette fois, ce sont surtout nos ressortissants rroms qui ont demandé l’asile à ces pays car ils accordaient les plus grands privilèges pendant la procédure d’admission. De nouveau, la plupart des demandeurs ont été renvoyés et les pays intéressés ont modifié leurs règlements et supprimé les prestations pécuniaires. Les premières données disponibles pour 2011 montrent une nette baisse des demandes d’asile soumises par des citoyens de Serbie.


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D. : Ces chiffres représentent un sérieux problème, ces pays ont-ils demandé aux autorités serbes de prendre des mesures à ce sujet ?

Z. V. : Bien sûr, le nombre de demandeurs d’asile dans l’Union est inquiétant et, dès le premier signal d’avertissement de l’UE, la Serbie a pris des mesures pour stopper ce phénomène. Nous ne sous-estimons pas le problème, mais nous pensons pour le moment que la libéralisation des visas n’est pas menacée. C’est un phénomène qui touche tous les pays qui ont obtenu la libéralisation des visas. La Roumanie est également confrontée à ce problème, mais nous croyons qu’avec la mise en place d’actions systématiques de l’État, avec l’aide des institutions de l’UE, et surtout une bonne collaboration avec les pays concernés, nous pourrons remédier significativement à cette situation.

D. : Quelles sont les principales tâches de la Commission de suivi des obligations liées à la libéralisation des visas ?

Z. V. : En raison de l’importance de ce problème, cette Commission, dirigée par le MUP (ministère de l’Intérieur, NdT), réunit des membres provenant des divers ministères et institutions. Le MUP est en principe chargé des conséquences, c’est-à-dire du retour de nos citoyens qui ont abusé du droit à l’asile. Il faut mettre l’accent sur la prévention, expliquer aux gens quels sont leurs droits, ce que signifie la libéralisation des visas, en leur rappelant que l’asile n’est pas une solution à leurs problèmes économiques.

D. : Le contrôle des frontières sera-t-il à l’avenir plus rigoureux et de quelle manière ? Les citoyens peuvent-ils s’attendre à des changements au passage des frontières ?

Z. V. : Le régime du passage des frontières restera inchangé, mais un contrôle plus sévère sera instauré pour déterminer le but du voyage et vérifier si les voyageurs ont suffisamment de ressources pour séjourner à l’étranger, ce qui est d’ailleurs contrôlé par la police des pays membres de l’UE lors de l’entrée dans ces pays.

D. : Comme le problème des faux demandeurs d’asile s’est manifesté quelques mois après la suppression des visas, est-ce que le MUP a enquêté sur les agences qui organise les voyages de ces demandeurs d’asile ? Ces actions se poursuivent-elles ?

Z. V. : Naturellement, les services du MUP vérifient constamment ces demandes et si les départs de nos citoyens à l’étranger sont organisés. Les entreprises de transport et les agences de voyages sont particulièrement contrôlées et, à cette fin, une collaboration efficace a été établie avec les polices d’Allemagne, de Belgique et de Suède, et surtout avec celle de Macédoine, car il s’agit souvent d’agences qui organisent le transport de Serbie et de Macédoine jusqu’à la même destination en Europe occidentale. Nous échangeons réciproquement nos informations qui sont constamment vérifiées.

D. : Comment fonctionne le système intégré aux frontières avec les pays de l’UE voisins de la Serbie ?

Z. V. : L’une des principales conditions pour entamer les discussions avec l’UE sur la suppression des visas était de modifier complètement le système de gestion des frontières, des visas, de l’asile et des migrations : le MUP devait mettre en oeuvre les réformes les plus importantes. Actuellement, nous pouvons dire que nous sommes en avance sur l’UE. Par exemple, la Serbie est, avec l’Allemagne, le seul pays qui a introduit dans les passeports biométriques un composant de deuxième génération. Il prend en compte les empreintes digitales, un critère qui sera introduit ultérieurement comme norme européenne. En fait, nous avons dû faire de gros investissements pour produire les documents biométriques et, comme le matériel devient rapidement obsolète, nous avons dû aller au-delà des normes européennes, pour ne pas devoir plus tard acheter encore un nouveau matériel. La mise en place d’un système de gestion intégré aux frontières implique une coordination de tous les services frontaliers au niveau central, régional et local, ainsi qu’une collaboration avec les frontières des pays voisins tout en respectant les normes et les procédures européennes. Après plusieurs missions d’experts européens effectuées en Serbie en 2009 afin de vérifier la mise en application des normes en ces domaines, l’UE a décidé d’instaurer la libéralisation des visas.

http://balkans.courriers.info/article17042.html






Ce que j’ai vu dans la Libye de Kadhafi, par le père Piero Gheddo

30/03/2011 23:55



Ce que j’ai vu dans la Libye de Kadhafi, par le père Piero Gheddo

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Le P. Piero Gheddo, cofondateur des Editions missionnaires italiennes et de l’ONG Mani Tese, directeur du bureau d’histoire de l’Institut pontifical des missions étrangères, a fondé en 1987 l’agence Asia News, qui est l’une des principales sources d’information sur l’Asie et le Proche Orient (en anglais, italien et chinois). Le 29 mars, il a publié un texte sur la Libye, dont voici la traduction.

Le père Piero Gheddo

L’Occident s’est mis du côté des opposants à Mouammar Kadhafi, qui devra choisir entre mourir à Tripoli réduite en décombres, ou accepter l’exil dans un pays ami. Actuellement ce n’est qu’une question de temps, et il serait superflu de rappeler ce que le pape a dit à de nombreuses reprises. Et encore hier, le 27 mars, après l’Angélus, Benoît XVI a dit : « Face aux nouvelles, toujours plus dramatiques qui proviennent de la Libye, je suis de plus en plus inquiet pour la sécurité de la population civile et mon appréhension grandit pour le développement de la situation, marquée aujourd’hui par l’utilisation des armes. En ces moments de grande tension, il est urgent de recourir à tous les moyens dont dispose l’action diplomatique et de soutenir aussi le plus petit signal d’ouverture et de volonté de réconciliation. » L’évêque de Tripoli, Mgr Giovanni Martinelli, ajoute : « La guerre aurait pu être évitée. Quelques jours avant que Sarkozy décide de bombarder, il y avait des lueurs d’espoir pour une vraie médiation. Mais les bombes ont tout ravagé. »

Dictateur depuis 1969, Kadhafi a d’abord suivi une ligne anti-occidentale, au point de financer le terrorisme islamique, des mosquées inspirées par l’extrémisme musulman, et des madrasas un peu partout dans le monde. Il expulsa 25000 Italiens et autres étrangers qui étaient la colonne vertébrale de l’économie et des services publics, réduisant le peuple à la misère. En 1986, Reagan bombarda les six tentes, à l’intérieur du camp militaire, l’une d’elles abritant le chef libyen, qui en réchappa par miracle. Isolé entre l’Egypte et la Tunisie pro-occidentales, il comprit que la ligne révolutionnaire courait à l’échec et, de ce fait, il changea peu à peu de politique : il a pu continuer de faire des discours révolutionnaires et anti-occidentaux, mais dans la pratique, particulièrement après la levée de l’embargo économique en 1998 et de l’embargo sur les armes en 2004, il commença un processus de rapprochement avec l’Occident et, ce qui est plus important, d’éducation de son peuple.

J’ai été en Libye en 2007, et je suis resté en contact avec des amis. Kadhafi utilisait les revenus du pétrole pour développer le pays : routes, écoles, hôpitaux, universités, logements à bas prix, un début d’industrialisation, et de développement agricole.

Le régime de Kadhafi est soutenu par les tribus de Tripolitaine, il a combattu celles de Cyrénaïque, la région qui s’est révoltée. Une rivalité traditionnelle, qui avait déjà causé des problèmes au temps de la colonisation italienne. Le récent soulèvement n’a pas été causé par la pauvreté, comme en Egypte et en Tunisie, et l’on remarque que parmi les nombreux réfugiés du Maghreb, aucun Libyen n’a fui de Libye, signe que les gens n’y étaient pas si mal. La révolte est le fait de rivalités tribales, et vient aussi de l’oppression d’une dictature qui ne permet pas l’émergence d’une participation du peuple dans la politique et la conduite du pays.

Mais nous ne pouvons pas oublier ce que le dictateur a fait : il a envoyé les filles à l’école et au collège, a aboli la polygamie, et a édicté des lois en faveur des femmes mariées : par exemple, il a interdit de garder les femmes enfermées. Surtout, il a contrôlé et surveillé de près l’extrémisme musulman. Une commission d’érudits, à Tripoli, préparait à l’avance les textes religieux pour le vendredi, et les envoyait à toutes les mosquées du pays, et les imams devaient lire ce texte, sans y ajouter ou en retrancher quoi que ce soit, sous peine de perdre leur poste.

Jusqu’à ce jour il y avait la liberté religieuse en Libye. Les 100000 chrétiens (tous travailleurs étrangers, en grande partie des coptes), malgré de nombreuses limitations, jouissaient de la liberté de culte. La Caritas de Libye est respectée et on lui demande souvent d’intervenir. Deux faits particuliers. En 1986, Kadhafi écrivit au pape Jean-Paul II, lui demandant des religieuses italiennes pour les hôpitaux. Cette requête venait du bon exemple qu’avaient donné deux soeurs franciscaines italiennes qui avaient assisté le père de Kadhafi jusqu’à sa mort. Aujourd’hui, en Libye, il y a environ 80 religieuses catholiques des Philippines et d’Inde, de même que de nombreux médecins philippins, indiens, libanais, italiens. Mgr Martinelli m’avait dit : « La présence de ces jeunes femmes chrétiennes, professionnellement formées, attentives aux besoins des patients, les soignant avec amour, est en train de changer l’image du christianisme parmi les musulmans. » Cela n’est possible dans aucun autre pays islamique.

Un second fait. J’étais dans le désert, à 900 ou 1,000 km de Tripoli, où la région était florissante grâce à l’eau tirée des profondeurs de la terre. Un lac de 35 km de long, des champs cultivés et des villes, où 20 ans avant il n’y avait rien. La capitale de la région de Sabha a 80000 habitants, et c’est là qu’habite le prêtre et médecin Giovanni Bressan, de Padoue, qui a été l’un des fondateurs de l’hôpital. Le P. Bressan rassemblait autour de lui de nombreux réfugiés de pays africains du sud du désert. Il a fondé une église, une école, et un centre communautaire. Les Africains travaillent pendant trois ans ou plus, et quand ils ont assez d’argent il cherchent à gagner l’Italie… Le P. Bressan a réussi à faire rester quelques familles. Le processus de complète intégration de la Libye dans le monde moderne et la Charte des droits avait commencé. Je ne défends pas Kadhafi et sa dictature, mais il me semble simplement honnête de témoigner des aspects de son gouvernement qui ont été complètement ignorés ces derniers jours.

Le 26 mars, Magdi Cristiano Allam écrivait dans le journal italien Il Giornale : « Dans la guerre qui a éclaté en Libye et qui voit l’Italie en première ligne, la seule certitude réelle, au-delà des intentions de ceux qui l’ont déclenchée, est que les islamistes gagneront et que, par conséquent, les populations des rives est et sud de la Méditerranée seront soumises de façon croissante à la charia, la loi islamique qui nie les droits humains et légitime la dictature théocratique. Un résultat qui est exactement le contraire des proclamations de Sarkozy et Obama et de leur utilisation excessive de slogans comme “liberté et démocratie”. »

Texte extrait du n° 121 de Daoudal hebdo daté du jeudi 31 mars 2011, à commander ici.






Al Qaida en Libye ? L’Otan donne raison au colonel Kadhafi !

30/03/2011 16:49



Al Qaida en Libye ? L’Otan donne raison au colonel Kadhafi !

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30/3/2011 – 15h07
PARIS (NOVOPress) : Des membres du réseau terroriste international Al Qaida et du mouvement chiite libanais Hezbollah pourraient figurer parmi les insurgés qui luttent contre le colonel Mouammar Kadhafi, a annoncé mardi l’amiral américain James Stavridis, commandant suprême des forces de l’Otan en Europe. « Nous examinons à la loupe la composition des groupes rebelles et leurs leaders », a annoncé l’amiral, cité par la presse occidentale. Il existe des « signaux d’une présence potentielle d’Al Qaida et du Hezbollah », a-t-il poursuivi, confirmant ainsi… ce que le colonel Kadhafi avait déclaré à la télévision libyenne il y a plus d’un mois !

Cette présence possible d’islamistes radicaux brouille quelque peu l’image idyllique, présentée par les Occidentaux, des insurgés libyens supposés représenter l’avenir « démocratique » de la Libye. Elle n’empêche pourtant pas les Occidentaux, et notamment  les Etats-Unis et la France, d’envisager d’armer les factions insurgées. Alors, Paris et Washington bientôt fournisseurs d’armes d’Al Qaida ?

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