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Mohammed VI passé au détecteur de dictateurs
20/02/2011 16:10
17 février 2011
Article en PDF :
L’Occident est-il trop indulgent avec un monarque féodal qui cultive une image de roi moderne, au moment où la rue arabe s’embrase ?
Agé de 70 à 80 ans, dont en moyenne 30 ans au pouvoir, une carrière dans l’armée, un rejeton en attente de lui succéder, un régime de parti unique, une opposition laminée, un clan prédateur des richesses de son pays ; voici le portrait-robot du dictateur arabe dans l’imaginaire occidental. On y reconnaîtra Ben Ali, Moubarak ou Kadhafi.
Depuis que le maître de Carthage a pris la poudre d’escampette et que le raïs vacille sous les coups de boutoir du peuple cairote, les plus fins commentateurs de la rue arabe rivalisent d’analyses pour expliquer que dorénavant, le règne sans partage des potentats arabes ne garantit plus la sacro-sainte « stabilité » des pays qu’ils cadenassent de leur pouvoir jupitérien.
A la pointe septentrionale de ce monde qui ne connaît pas la démocratie, il existe aux yeux de l’Occident un « royaume acceptable » dont on ne parle presque pas depuis l’embrasement de Tunis et du Caire : le Maroc. Les aveux d’aveuglement sur le régime policier de Ben Ali, et sur le cynisme géostratégique qui fait jouer aux funambules diplomatiques les chancelleries occidentales au Proche-Orient ne concernent pas ce pays jugé à part. Pourquoi ? Est-ce justifié ?
Pour s’en assurer, il suffit de passer Mohammed VI au « détecteur de dictateurs ».
Est-il un autocrate comme les autres ?
Il a à son avantage sa jeunesse relative (47 ans) et d’être monté sur le trône il y a douze ans, après 38 ans de règne sans partage d’Hassan II, roi autocrate à l’ancienne. L’absolutisme du régime s’est régénéré, passant d’une monarchie ouvertement répressive à une « hypermonarchie ». Celle-si s’emploie à assurer une continuité de ses institutions, avec une concentration inégalée des pouvoirs politique et économique tout en peaufinant son image de despote éclairé —et certainement moins caricatural que bien des tyrans arabes. Pourtant, le pouvoir très personnalisé du roi s’appuie presque exclusivement sur les hommes de son sérail.
Les plus en vue, qui sont deux de ses amis d’enfance, phagocytent des pans entiers du pouvoir : Fouad Ali El Himma en politique et Mohamed Mounir Majidi dans le monde des affaires. Aujourd’hui, le Cabinet royal, centre névralgique du pouvoir de Mohammed VI qui dirige en sous-main l’administration, a plus de suprématie que toutes les institutions représentatives cumulées —mettant ainsi à mal la redistribution des richesses, et ce malgré le lancement de grands chantiers d’infrastructure et d’initiatives dans le social, censées combler l’énorme retard du pays en matière de développement humain. A ce titre, le Maroc continue de végéter dans le bas des classements mondiaux.
L’effeuillage des prérogatives du gouvernement et la déliquescence des partis politiques expliquent d’ailleurs en grande partie la désaffection des Marocains pour les urnes.
D’où tire-t-il sa popularité ?
Mohammed VI a su profiter de l’image révulsive de son père en matière de droits de l’homme —sans renier l’essentiel de son héritage. Si son empathie pour les démunis ne semble pas feinte, elle est en tout cas savamment orchestrée par un culte de la personnalité exacerbé et une propagande d’un autre âge. Les Marocains redoutent aussi presque inconsciemment la fitna, un chaos social et identitaire qui naîtrait de la désagrégation de la Couronne, qui les unit culturellement. Le roi est de ce point de vue très largement plébiscité. Un récent sondage inédit le prouve, mais, comble de l’irrationnel, ce dernier a été interdit. Car au royaume du Maroc, la liberté d’expression s’arrête aux marches du Palais.
Est-il pour autant démocrate dans l’âme ?
Le régime marocain est —sur le papier— une monarchie constitutionnelle. Mais il suffit de lire sa Constitution pour se rendre compte qu’il n’est assurément pas démocratique. Le principe de séparation des pouvoirs n’est pas reconnu. Le roi définit lui-même son régime comme étant une « monarchie exécutive », amalgamant son statut sacré de Commandeur des croyants avec celui temporel de chef de l’Etat. Le multipartisme existe depuis l’indépendance du pays, mais le Parlement est réduit à un rôle de caisse de résonnance des volontés du Palais, notamment lorsqu’il s’agit d’entériner le budget de la Cour royale ou celui de l’appareil sécuritaire. Les élections sont toujours largement manipulées, et le pouvoir du Premier ministre confine à de la figuration.
Désavouer la politique du monarque ou celle de son Cabinet, mettre en lumière la prédation économique de la classe dirigeante (et celle du roi lui-même), dénoncer la pratique de la torture par les sécuritaires, fustiger la justice d’abattage, la corruption rampante autant d’actions interprétées comme subversives pour justifier les châtiments infligés aux voix discordantes accusées de nihilisme.
Dans les faits, personne ne peut remettre en question ce que le Palais et son gouvernement définissent comme les « constantes de la nation », c’est à dire le caractère sacré du trône —y compris ses choix de gouvernance—, l’islam en tant que religion d’Etat, la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental et la sanctuarisation de l’appareil sécuritaire. Quant à la sphère privée du roi, elle demeure inviolable même lorsqu’elle interfère avec la politique de l’Etat.
Est-il à la tête d’un Etat répressif ?
Après la disparition d’Hassan II, démocrates et réformateurs avaient parié sur une accélération de la dynamique qu’ils croyaient assurée avec un pouvoir rénové. L’opinion internationale a voulu croire aussi que la stabilité du pays s’accompagnerait d’une réelle tempérance du régime et d’une transition démocratique en douceur.
Ce ne fut pas le cas : la liberté de la presse, marqueur essentiel d’une telle promesse, a été bien souvent malmenée, la censure ayant rapidement repris le dessus. Les rares bastions de la presse d’investigation sont désormais en voie de disparition. A quelques rares exceptions, c’est le règne de la complaisance et du non-dit qui prévaut.
Si des gages ont été donnés sur le statut de la femme, qui s’apparente davantage au « féminisme d’Etat » tunisien, les libertés individuelles —dont celle du culte— sont loin d’être acquises. D’ailleurs, le processus de réconciliation n’a pas été mené jusqu’à son terme (la vérité sur les exactions commises sous Hassan II n’a été que partiellement dévoilée, sans mise en cause de certains responsables encore au pouvoir) et le Maroc embastille toujours ses opposants politiques qui se comptent parmi les militants des droits de l’homme, ainsi que les indépendantistes sahraouis et les islamistes.
Les ONG locales, les mouvements associatifs et contestataires, la presse, les réseaux sociaux et certains partis politiques canalisent les frustrations, voire servent d’alibi et de soupapes sociales. Les poussées de fièvre récurrentes au Maroc depuis quelques années prouvent que la hogra, ce sentiment d’injustice permanent ressenti dans tout le Maghreb, peut pousser à la révolte.
Bénéficie-t-il de l’indulgence de l’Occident ?
Au-delà des intérêts stratégiques avec l’Occident et la France en particulier, et à l’instar d’autres régimes arabes, Mohammed VI joue à fond la carte du péril islamiste et d’un certain volontarisme économique et social pour justifier les scories féodales de son régime. Avec Paris, les attaches politiques sont quasi incestueuses. L’Europe a accordé le statut avancé au Maroc, un privilège qu’il ne partage qu’avec Israël au sud de la Méditerranée. Le Trône est aussi l’un des alliés inconditionnels des Etats-Unis dans sa guerre contre la terreur, au point d’avoir accepté comme Moubarak par exemple (et on l’oublie trop souvent) de participer à son programme de torture délocalisée sous Bush Jr.
Dans ce contexte de realpolitik, l'aspiration de voir enfin un des pays arabes les plus aptes à s’engager vers la démocratie —comme ont pu le faire l’Espagne après Franco, le Portugal après Salazar, la Grèce après les Colonels ou certains pays d’Amérique Latine après les dictatures militaires— a été vaine.
Ali Amar
Source : slateafrique
http://www.michelcollon.info/Demain-le-tour-du-Maroc.html
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Une compagnie de chars vietnamiens a traversé le Cambodge du 1er ministre ancien Khmer Rouge , pour rejoindre la frontière avec la Thaïlande.
20/02/2011 15:33
Les blindés vietnamiens en route vers Preah Vihear pour aider le Cambodge
Une compagnie de chars vietnamiens a traversé le Cambodge pour rejoindre la frontière avec la Thaïlande. Alors que l’ONU presse pour ouvrir un dialogue au sein de l’ASEAN, les belligérants se préparent au combat.
Ban Ki-moon demande l’ouverture du dialogue au sein de l’ASEAN pour enfin régler le différent de frontière qui oppose le Cambodge à la Thaïlande. Pour rappeler les faits brièvement, le temple de Preah Vihear se trouve sur la frontière géographique entre les deux pays. Suite à une dispute de frontière, l’ONU a officialisé le temple comme étant sur le territoire cambodgien. Aujourd’hui, la Thaïlande qui n’a jamais accepté cette décision, conteste et revendique la zone autour du temple (qui deviendrait alors une minuscule enclave cambodgienne).
Il est vrai que géographiquement, le temple se trouve sur le plateau thaïlandais qui plonge ensuite sur la plaine cambodgienne. Si la géographie faisait les frontières, Preah Vihear serait en Thaïlande. Mais voila, les frontières sont faites par les guerres et non par la géographie. Lorsque la France colonisa l’Indochine, le Cambodge était presque totalement absorbé par ses voisins voraces ; le vaste empire khmer avait disparu. Les négociations de l’époque avaient rendu la plaine d’Angkor Wat aux cambodgiens augmentant la haine millénaire de Taï envers les khmers. Seul le Vietnam (chouchou de la France) avait gardé Phu Kok et le delta du Gange annexé recemment.
Je referme ici la parenthèse historique qui pourrait être développée bien davantage.
La Thaïlande accepte l’ouverture du dialogue à condition que le Cambodge donne ses territoires avoisinants Preah Vihear. Pour arriver à ses fins et envahir cette portion de territoire malgré l’avis de l’ONU, la Thaïlande provoque l’armée cambodgienne dans le but de la voir réagir et ainsi l’envahir pour éviter le risque pour sa population. Cette tactique est intelligente et montre une certaine connaissance de l’adversaire et ses faiblesses. Le Thaï plus puissant n’attend qu’une occasion pour « moucher » ce voisin haï.
Mais les cambodgiens, certes très corrompus, ne sont pas assez stupides pour tomber dans le piège grossier. Aussi l’armée tente d’empêcher ses hommes de répondre aux provocations thaïlandaises (l’affaire du drapeau, puis celle des grenades,…). Mais le risque est important de voir un soldat réagir et donner l’excuse que laThaïlande attend pour lancer une offenssive.
Pour convaincre son voisin de rentrer chez lui, le Cambodge demande de l’aide aux autres voisins. Et comme toujours dans l’histoire du Cambodge, ceux qui aident demandent des compensations importantes (Phu Kok avait été obtenu par ce biais).
Des chars vietnamiens traversent le Cambodge et la Chine fournit ses avions de chasse.
Je peux vous dire que le choc a été grand pour le témoin qui m’a raconté la scène. Il y a 20 ans l’homme a vu les chars vietnamiens arriver pour « libérer » le pays des khmers rouges. Ces vietnamiens sont restés ont pillé les ressources et emporté les richesses d’un pays pourtant à l’agonie.
Il a cru mourir de peur samedi, tôt le matin en voyant à nouveau une colonne de blindés vietnamiens, emprunter le même chemin, 20 ans après pour à nouveau « sauver » le Cambodge !
Ces blindés sont envoyés pour faire peur à la Thaïlande et pour faire un poids dans la balance des négociations. Mais le Vietnam, comme la Chine ont obtenus de belles compensations pour cette aide. Outre leur influence renforcée au sein de l’ASEAN et la perte de crédibilité du capitaliste thaï, le Vietnam et la Chine louchent sur les réserves pétrolières trouvées dernièrement au Cambodge. (d’ailleurs le Vietnam a déjà offert de fournir le pétrole dont le pays a besoin en attendant de pouvoir exploiter lui-même ses ressources, en échange de droits d’exploitation futurs)
L’escalade de la violence et de la préparation à la guerre inquiète les ONG présentes au Cambodge et affolent les expatriés. Le risque d’un embrasement de la région est faible mais réaliste. Les puissances régionales et internationales ne laisseront pas s’enflammer le sud-est asiatique. Trop sensible, la région a beaucoup d’intérêts et attire le regard des USA mais aussi de la Chine et de L’inde. Aucun de ces grands n’a intérêt à la guerre entre la Thaïlande et leCambodge, encore moins l’ASEAN. Seule la Thaïlande peut vouloir une guerre pour retrouver une popularité nationale perdue au moment de la crise des chemises rouges…
source : LGV
Si vous avez aimé cet article, je vous recommande :
- Le Cambodge fragile entre deux expansionnistes (14.1)
- Les Hmongs sont à nouveau abandonnés. Par la Thaïlande cette fois. (11.2)
- Exemple parlant pour comprendre comment la vie fonctionne au Cambodge. (11)
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L'Economie Nationale...telle que l'on ne l'indique jamais!
18/02/2011 20:26
La vérité sur l’Economie Nationale…..
telle que l’on ne vous l’indique jamais
PIB, PNB, indices nationaux, prévisions à moyen et court terme, quésako ?
De façon plus simple, je me suis immergé pendant de nombreux mois, au cœur de l’économie nationale parmi les quelques 958 394 entreprises Françaises significatives recensées par la revue « l’expansion »
Parti du classement des 1000 premières (année 2009) pour :
- le Chiffre d’affaire
- le Résultat net
- l’effectif
soit 3000 entreprises, je suis arrivé à une première conclusion.
Seules 2170, sur les 3000 analysées, sont réellement fiables dans la mesure où elles renseignent effectivement sur l’ensemble des 3 informations utiles pour une analyse objective :
- Chiffre d’affaire 2008 (- 443)
- Résultat 2009 (- 220)
- Effectif 2009 (- 278)
Pour mémoire et sans la moindre incidence sur l’analyse, 1001 entreprises (un tiers) ne sont pas renseignées quand à leur date de création.
J’ai donc œuvré sur les 2170 entreprises « valables », essentiellement classées selon le « Chiffre d’affaire » - qui va de 131 327 millions à 44 millions pour un total de 2 118 milliards (la dette Nationale n’est que de 1 800 milliards – soit 85% du CA 2009 de ces 2170 entreprises) pour un « résultat net » de 56 milliards (il ne faut que 32 ans de « résultat net » de ces entreprises pour payer cette dette Publique et si on ne compte que les bénéfices de 79 milliards, en ignorant les pertes, cela ramène à 23 ans de « bénéfices »).
Si nous devons être puristes, ce nombre d’entreprises analysées doit être ramené à 2159 qui sont renseignées sur le CA de 2008. Ces mêmes 2159 entités enregistrent une perte de CA de -7,94%
Les différents maximum et minimum sont (la première ligne indique le maximum et le premier chiffre après la parenthèse, la position dans la liste des 3000 entreprises. La 3éme ligne, en gras, est celle de la moyenne) :
- CA (en millions)
- TOTAL ( 1 – 131 327)
- Nord Alsace Automobiles (1753 – 44,063)
- 976,257
- CA (2008) (en millions)
- TOTAL (1 – 179 900)
- Nord Alsace Automobiles (1753 – 8,741)
- 1 063,142
- Résultat 2009 (en millions)
- TOTAL (1 – 8 447)
- Renault (13 - - 3 125)
- 25 999
- Effectif
- Carrefour (2 – 475 976)
- Peugeot – Citroen Poissy (243 – 1)
- 4 125
- Résultat / CA
- Stryker France (2200 – 149,7%)
- Alcan (1849 - -138,5%)
- 2%
- Productivité en CA (en €)
- Peugeot Citroen Passy (243 – 1 713 581 000)
- Onet Service (645 – 17 263)
- 3 699776
- Productivité en Résultat
- Eric Soccer (2193 – 10 807 903)
- Peugeot Citroen Passy (243 – - 69 145 000)
- – 6 387
Constater que le CA des 2159 entreprises a baissé de 182 milliards (soit une perte de – 7,94% entre 2008 et 2009.
Et la parité, à savoir le nombre de femmes qui dirigent des entreprises, me direz vous ?
Je ne l’ai pas oubliée.
Elle est de 83 femmes qui dirigent sur 3000 (un grand 2,77%).
Que fêtes-vous, femmes ?
Vous avez du pin sur la planche et qu’il est long le cheminement vers le pouvoir (combien êtes vous en politique ?)
Que donne l’analyse relative aux seules femmes :
- CA (en millions)
- AREVA ( 55 – 8 529)
- SSR (2874 – 2,874)
- 414,739
- CA (2008) (en millions)
- AREVA ( 55 – 8 092)
- Daiichi Sankyo - France (1753 – 60,809)
- 428,092
- Résultat 2009 (en millions)
- ETAM Lingerie (1066 – 8 447)
- SDEI (1026 - - 3 125)
- 506,864
- Effectif
- Wolkswagen – France (2877 – 379 749)
- CMD (243 – 13 740)
- 75 027
- Résultat / CA
- ETAM Lingerie (1066 – 2820%)
- SDEI (1026 - -996,2%)
- 201,1%
- Productivité en CA (en €)
- AREVA (55 – 107 359)
- BAI (916 – 2 208)
- 5 433
- Productivité en Résultat (en €)
- ETAM Lingerie (1066 – 87 636)
- SDEI (1026 - - 25 737)
- 7 000
Les ventilations et densités géographiques d’habitants pour une entreprise :
Alors qu’en toute logique, on serait tenté de penser que le département de Paris et la Région Ile de France devrait être les champions toutes catégories :
- Vrai pour Paris
- CA 2009 = 847 230 millions
- Résultat = 27 344 millions
- Effectif = 3 976 544 salariés
- Nombre total d’entreprises = 94 656
- Densité de population pour une entreprise = 23,4 (la pire = 118,6 en Pas de Calais)
- faux pour Paris
- Population (Nord = 2 564 959)
- Sociétés analysées (Hauts de Seine = 358 soit 3,53%)
- Export (Hauts de Seine = 599 821 millions soit 42,47%)
- Résultat par rapport au CA (Charente = 18,07%)
- Productivité en CA (Aude = 3 299 684 €)
- Productivité en Résultat (Charente = 120 771 €)
Se souvenir du fameux épisode politique de l’EPAD fin 2009 qui mit aux prises, un jeune loup politique avec de vieilles pointures départementales….
La densité moyenne en Département et en Région étant de 64,8 habitant / entreprise
En départements
- Le mieux loti = Paris (23,4 Habitant / entreprise)
- Le moins bien = Pas de Calais (118,6 Habitant / entreprise)
En appliquant le même ratio qu’à Paris, cela indiquerait pour l’ensemble des départements : 2 659 727 entreprises soit 2,78 fois plus
En régions
- Le mieux = Corse (44,5 Habitant / Entreprise
- Le moins = Haute Normandie (99,1 Habitant / entreprise)
En appliquant le même ratio qu’en Corse, cela indiquerait pour l’ensemble des Régions : 2 659 727 entreprises soit 1,46 fois plus
Mais il ne suffit pas de constater cela pour que l’économie reparte d’un bon pied.
Mais cela donne quand même à réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour tenter d’harmoniser un peu mieux le maillage entreprise-population sur l’ensemble du territoire, même en n’utilisant que le ratio moyen de 64,8 (Département et Région), ce qui « équilibrerait peut-être de façon plus harmonieuse mes écarts en matière de chômage selon les départements et régions….
Tout comme il ne suffit pas de dire « on va créer de l’emploi » pour faire repartir l’économie, on ne peut dire « on va créer plus d’entreprises » pour que l’économie reparte.
Ces volontés sont stériles face à l’absence de consommation qui est le vrai moteur de l’économie.
Si la consommation baisse par perte de pouvoir d’achat (ce qui est le cas actuellement en 2011 comme en 2010) la production baisse et baissera (avec ou sans problème de délocalisation. Ce dernier élément n’étant que facteur aggravant), il devient difficile malgré les exhortations et vœux pieux gouvernementaux et MEDEFiques d’enrayer un déclin auquel nous assistons depuis le bord du chemin.
En économie comme en beaucoup de problème, le « YAQUA », « ILFAUTQUE » ne sont que redondances d’aveux d’impuissance.
Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir…..
Il faut simplement oser agir sur des bases saines.
Si on ne veut pas vraiment, il est sur que l’on ne pourra pas…. avec succès et brio
Et si les gouvernants décidaient de mettre en œuvre la perspective la moins haute de 1,46 fois le nombre d’entreprises actuelles en se donnant (ainsi qu’aux entreprises) le moyen réel de cette relance….
Il est certain que cela diminuerait de moitié l’ensemble des problèmes (chômage, rentrées fiscales et de charges sociales,…..). A réfléchir !!!!
Kelly-Eric Guillon
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Les allocations familiales en crise
04/04/2009 12:23
Yves-Marie Laulan, économiste, démographe et géopolitologue (fondateur de l’Institut géopolitique des populations) a enseigné dans plusieurs universités, à l’Institut d’études politiques, à l’Université Paris-Dauphine ou encore à l’École Polytechnique. Fort de son expertise dans ce domaine, il a analysé pour Novopress un effet désormais pervers et souvent ignoré des allocations familiales, compte tenu de l’évolution de la population dans notre pays.
Les allocations familiales, crées par le Général de Gaule au lendemain de la Libération, ont été un puissant levier pour relever la natalité française pendant les Trente Glorieuses.
Le malheur veut qu’au fil des années, elles ont été peu à peu « grignotées » par une succession de gouvernements plus soucieux de rigueur budgétaire que de maintien de la natalité. Elles servent aujourd’hui à financer tout et n’importe quoi, depuis l’aide au logement social jusqu’aux aides aux handicapés en passant par les parents isolés et la recherche d’emploi.
Mais il y a pire : avec les vagues successives d’immigration de masse (environ 250 000 par an) et de naturalisations massives (environ 150 000 par an) (1) que la France a connues depuis une trentaine d’années, les allocations familiales ont été détournées de leur sens, notamment en ce qui concerne les familles nombreuses, (c’est-à-dire au-delà du troisième enfant). Elles sont ainsi devenues un puissant instrument d’incitation à l’immigration et à la substitution d’une population d’origine étrangère (ou immigrée) à la population d’origine.
Cette situation est illustrée jusqu’à l’absurde par la récente départementalisation de Mayotte acquise depuis le 29 mars dernier. Qu’on en juge : Voilà que la République va s’enrichir de 187 000 nouveaux citoyens, hier Africains, aujourd’hui Français, pratiquement tous musulmans et largement polygames. Leur taux de fécondité (le nombre d’enfants par femme) est de 8,2 contre 1,6/1,7 pour la France métropolitaine de souche. Avec l’extension des allocations familiales à cette population, il faut sans doute s’attendre à ce que le taux de fécondité moyen augmente encore pour passer peut-être la barre des 10 enfants par femme. Ce qui pourrait peut-être poser quelques problèmes à terme.
Ici encore les chiffres sont éloquents. Une publication récente indique ainsi qu’en Ile- de- France en 1999, les familles de trois enfants ou plus, soit 360 291, représentaient environ 12,6 % du total des familles (1 868 398) (2), les familles de quatre enfants ou plus, soit 111 777, représentaient 6 % du total. On peut légitimement supposer, faute de chiffres plus récents, que la situation n’a guère changée en 10 ans de puis cette date, sinon dans le sens d’un renforcement de ces tendances.
Il faut bien voir que l’écrasante majorité de ces familles nombreuses était constituée de ménages d’origine étrangère ou récemment naturalisés (il y aurait entre 30 000 et 50 000 familles polygames en France selon certaines sources, bien davantage selon d’autres), si bien que les familles nombreuses d’origine autochtone ne représentent qu’une faible proportion du total.
La même publication nous indique que les familles nombreuses (quatre enfants ou plus)sont surtout localisées en banlieues ou en grande couronne (le Nord et l’Est de la région, Seine- Saint- Denis ou Val d’Oise). Les familles très nombreuses (cinq enfants ou plus) sont composées le plus souvent d’ouvriers ou d’inactifs et logent dans des HLM (3).
La conséquence est claire. Une publication de l’INED montre que la proportion de jeunes d’origine étrangère est passée de 11,6 % en 1968 à 18,1 % en 2005, notamment en Ile- de- France où elle est passée de 16 % à 37 % (4). En d’autres termes, sur les bases actuelles, bientôt le quart puis un jour le tiers de la population française sera d’origine étrangère (dont une très forte proportion naturellement provenant du Maghreb ou d’Afrique noire, donc musulmane) (5).
Cette situation ne peut manquer d’exercer une forte influence sur pratiquement toutes les facettes de la société française de demain, comme c’est déjà le cas aujourd’hui (croissance ralentie, problèmes scolaires à répétition, financement des retraites, coûts sociaux, insécurité et délinquance, libre exercice de la religion, un jour prochain des libertés publiques et privées. Dans de telle conditions, l’intégration devient un défi impossible à relever.
Cela dit, que peut-on faire ? Peut-on laisser les familles nombreuses d’origine européenne subventionner les familles nombreuses d’origine étrangère ? A l’inverse, ne serait-il pas inique d’abandonner les familles nombreuses d’origine européenne à leur triste sort, alors que celles-ci ont eu l’immense mérite, et le courage, d’élever de nombreux enfants ?
Les options ne sont pas nombreuses.
Les pouvoirs publics ne semblent guère se préoccuper de cette épineuse question.
le mieux, selon eux, étant sans doute de ne rien faire du tout, l’érosion des allocations familiales au fil des années se chargeant d’émonder à la longue le caractère incitateur des allocations pour les familles de quatre enfants ou plus.
Il n’est évidemment pas question de reprendre la tentative avortée d’Alain Juppé à la Mairie de Paris voulant réserver les allocations aux seules familles françaises. Le principe d’égalité cher au Conseil constitutionnel ne manquerait pas de condamner cette démarche à une fin peu glorieuse.
Il n’y a pas de solution miracle mais simplement l’urgence de lancer une réflexion intelligente, qui prenne en compte la situation d’aujourd’hui, et non celle d’il y a 30 ou 50 ans, sur un problème gravissime et d’explorer certaines pistes concevables.
Bien sûr, les partisans de l’augmentation des allocations à des fins natalistes se focalisent essentiellement sur l’aspect financier de cette mesure, sans réfléchir aux implications démographiques qu’elle comporte. D’autant plus que pour certains ménages, ces allocations représentent, non point un soutien accessoire à l’éducation des enfants mais un revenu familial complémentaire non négligeable, quand il n’est pas principal.
Une première piste serait de renforcer significativement les allocations familiales servies au premier et au deuxième enfant, voire au troisième enfant – l’écrasante majorité des familles françaises- et de les supprimer totalement ou de les réduire fortement au-delà du troisième.
Une autre solution serait de demander à l’employeur, -entreprise ou Etat- de prendre le relais au-delà du troisième enfant sous la forme d’une allocation complémentaire. Ce qui aurait l’avantage d‘encourager les bénéficiaires de cette allocation à aller à la recherche d’un emploi.
Pour les professions indépendantes, ce serait aux collectivités territoriales de jouer ce rôle dans des conditions d’équité satisfaisantes.
Il ne s’agit, certes, que de simples suggestions qui risquent fort de froisser bien des idées reçues et des convictions ancrées. Il y en a sûrement bien d’autres qu’il conviendrait d’analyser avec soin. Mais il est exclu de se contenter de réclamer plus d’argent pour les allocations familiales et de se dispenser de lancer un effort de réflexion sur cette question.
Yves-Marie Laulan pour Novopress France
(1) Source Maxime Tandonnet, Le défi de l’immigration, (François Xavier de Guibert, 2004) et Immigration ; sortir du chaos (Flammarion, 2006).
(2) Source INSEE, Atlas des Franciliens, Ile-de- France 2002 (iaurif), tome 3 Population de modes de vie..
(3) Les cadres et les professions intermédiaires se limitent le plus souvent à trois enfants.
(4) Source INED, Jeunes d’origine étrangère en France, Bernard Aubry et Michèle Tribalat.
(5) Il est de notoriété publique d’un bébé né l’année zéro donnera un adulte 18 ou 20 ans après.
(6) Les Antillais désignent les allocations familiales d’une charmante formule : « l’argent braguette ».
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=16205
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Emeutes ethniques aux Mureaux : « Le pire est à venir ».16/03/2009 – 15h00 LES MUREAUX (NOVOpress) – Les émeutiers qui ravagent Les Mureaux (Yvelines) depuis plus d’une semaine, utilisent bien des arm
17/03/2009 02:06
16/03/2009 – 15h00
LES MUREAUX (NOVOpress) – Les émeutiers qui ravagent Les Mureaux (Yvelines) depuis plus d’une semaine, utilisent bien des armes à feu contre la police (voir Novopress). Dans la nuit de samedi à dimanche, une vingtaine de policiers ont été touchés par des projectiles, sans doute des plombs de calibre 12, blessant dix représentants de l’ordre au ventre et aux jambes.
Sept interpellations seulement ont été effectuées, et… un seul voyou a été maintenu en garde à vue pour des faits de caillassage. Une impuissance de l’Etat qui délie les langues de certains policiers, persuadés que « le pire est à venir », selon Le Parisien de ce jour. « Pour l’instant, on nous tire dessus avec du plomb, mais on sait que certains ont des armes bien plus dangereuses. Ils hésitent encore, c’est tout », confie un policier.
Le maire des Mureaux, François Garay, semble demeurer optimiste, soulignant sans rire dans les circonstances actuelles que la ville qu’il dirige vient « d’avoir une équipe championne de France cadette de cross », ajoutant avec fatalisme qu’on « aura toujours des phénomènes de violence ». A cause de qui ?
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=15994
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Guerilla urbaine aux Mureaux: ça continue!
Aux Mureaux, dimanche soir 15 mars 2009
Au lendemain d’une nouvelle nuit de violence aux Mureaux, environ 300 hommes ont été déployés, hier, et un hélicoptère a été mobilisé pour la surveillance des rues. La ministre de l’Intérieur s’est rendue sur place peu après 22 heures. Saluant le sang-froid des fonctionnaires de police, Michèle Alliot-Marie a tenu à adresser un message de fermeté en visitant l’impressionant dispositif déployé dans les quartiers : " C’est choquant de voir qu’on peut tirer sur des hommes qui ne font que faire respecter la loi."
"Nous ne laisserons pas des bandes venir perturber la vie des gens. Je comprends que le démantèlement de l’économie souterraine puisse déplaire à certains, mais nous ne laisserons pas faire cela."
Depuis lundi dernier, le quartier des Musiciens est le théâtre de violences urbaines presque tous les soirs. Ces échauffourées interviennent après la mort d’un homme de 29 ans, originaire de la ville. Ce dernier a été abattu le 7 mars au péage de Courtevroult (Seine-et-Marne), lors d’une course-poursuite avec la police sur l’A 4. C’était une figure du quartier...
Médiateur de la ville, il totalisait une trentaine de condamnations!
Vive tension dans les rangs
Depuis son décès, une rumeur court dans les quartiers : ses deux frères auraient annoncé leur intention de « tuer un flic pour se venger ». Dans la nuit de samedi à dimanche, dix policiers ont été légèrement blessés par un homme armé d’un fusil. L’un de ces fonctionnaires touchés raconte.
C’est avec cette menace en tête que les CRS et les policiers des Yvelines ont pris leur service samedi soir. Vers 20 h 30, les forces de l’ordre sont appelées pour protéger les pompiers alors qu’une voiture brûle dans le quartier des Musiciens. Dans une des allées de la cité, les fonctionnaires tombent dans un guet-apens.
« Une quarantaine de jeunes cagoulés nous ont accueillis avec des pierres et des cocktails Molotov. Puis on a vu un type surgir sur un talus. Il avait le visage bien camouflé et il brandissait un fusil. Il était assez près de nous, environ 30 ou 40 mètres. Il a tiré au moins 4 ou 5 fois. Nous formions une ligne et des plombs se sont abattus sur nous. Moi, j’ai été touché au bas-ventre. Les plombs ont rebondi sur mes protections. »
Lorsque le tireur est apparu, la tension était vive dans les rangs. « C’est impressionnant ! Mais nous avons tenu nos positions, explique le policier. Il faut comprendre qu’on nous tire dessus avec une arme à feu alors que nous ne sommes équipés que de matériel de maintien de l’ordre (NDLR : fusil à balle en caoutchouc et grenades lacrymogènes), ce qui ne nous place pas à armes égales. » Au total, 24 CRS et policiers des Yvelines ont été touchés par les projectiles mais seuls 10 ont été blessés au ventre et aux jambes. « Ce sont surtout des hématomes provoqués par le choc de plomb, précise le fonctionnaire. Tous les blessés ont été soignés sur place. »
Dans la soirée, sept personnes ont été interpellées. Un peu plus tard, d’autres affrontements ont éclaté dans le quartier de la Vigne-Blanche. Il y avait une quinzaine de jeunes armés de pierres et d’engins incendiaires. Vers 22 h 30 le calme était rétabli.
A Montgeron (Essonne), le commissariat a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 2 heures, des coups de feu ont été tirés sur la porte principale, vraisemblablement avec un fusil de chasse. Plus de 140 impacts de petits plombs ont été dénombrés sur la porte vitrée. Le ou les tireurs ont pris la fuite. Personne n’a été blessé. Hier, le syndicat de policiers Alliance ainsi que Gérald Hérault, le maire PS de la ville, ont dénoncé cette attaque.
Le parisien - 16/03/09
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16/03/2009
Les Mureaux en état de siège - Tout le gouvernement est responsable de ces émeutes à répétition!
MAM aux Mureaux dimanche soir vers 23h
Hier soir, le ministère de l’Intérieur a déployé les grands moyens aux Mureaux. Environ 300 hommes étaient mobilisés, et un hélicoptère, équipé d’un projecteur, surveillait les rues. Un dispositif nécessaire, selon Michèle Alliot-Marie, présente sur place, au vu des violences qui durent depuis une semaine dans la ville.
Celles-ci ont d’ailleurs franchi un cap dans la nuit de samedi à dimanche : 21 policiers ont été touchés, dont 10 blessés en recevant quatre ou cinq tirs de plomb de calibre 12, lors d’affrontements avec des bandes, notamment dans le quartier des Musiciens. Sept interpellations ont été effectuées, mais un seul mineur de 15 ans a été maintenu en garde à vue pour des faits de caillassage.
Depuis sept jours maintenant, la ville est, presque chaque nuit, le théâtre d’affrontements après la mort d’un jeune Muriautin de 29 ans. Ce dernier a été abattu le 7 mars au péage de Courtevroult (Seine-et-Marne) lors d’une course-poursuite avec la police sur l’autoroute A 4. C’était une figure du quartier des Musiciens.
Médiateur de la ville, il totalisait déjà 35 condamnations... (De qui se moque-t-on? Des Français qui paient pour ces racailles!)
Hier matin, les habitants des Mureaux étaient sous le choc en découvrant les stigmates d’une nuit d’une intense violence. A quelques mètres des pierres et des cartouches de grenades lacrymogènes qui jonchent l’axe principal de la ville, l’avenue Paul-Raoult, Dienaba confie son angoisse : « En ce moment, dès que je finis les cours, je rentre chez moi parce que, ce qui se passe, c’est n’importe quoi. Le soir, j’observe ça depuis ma fenêtre. »
Certains policiers confient leurs craintes : « Avec une telle tension, on n’est jamais loin de la bavure. Surtout qu’on est persuadé que le pire est à venir. Pour l’instant, on nous tire dessus avec du plomb, mais on sait que certains ont des armes bien plus dangereuses. Ils hésitent encore, c’est tout. » Dès hier matin, les syndicats (Unsa, SGP et Alliance) montaient au créneau pour faire part de leurs inquiétudes.
Le parisien - 16/03/09
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Le Juge BURGAUD a-t-il envoyé en prison un innocent?
07/03/2009 10:27
MP champions lorry driver in French jail for drug smuggling
Published Date: 25 February 2009
By Ross Lydall
THE conditions being endured by a Scottish grandfather serving a nine-year sentence in a French prison are due to be raised tonight in the House of Commons.
Anne McGuire, the Labour MP for Stirling, will express concerns that Alistair Campbell has had little support from the UK government as he continues to protest his innocence after being convicted in his absence in connection with an £8 million cocaine deal.Campbell, 47, a lorry driver from Killin, Perthshire, went to France last year to serve his sentence after the Court of Criminal Appeal in Edinburgh ruled last February that he had to comply with an arrest warrant issued by a French court in 2006. The Scottish court passed no judgment on Campbell's guilt or innocence but merely considered whether he had to comply with the arrest warrant. However, it is claimed he is confined to his cell 23 hours a day, no longer qualifies for UK legal aid, and has had little contact with British Embassy staff in Paris. Mrs McGuire said: "In my conversations with Mr Campbell he has been very robust in proclaiming his innocence. "Alistair Campbell's family have raised with me, consistently their concerns about his treatment, both in terms of personal health and his access to proper advice. "I have not been able to reconcile these claims with the version I have received from the Foreign Office." http://thescotsman.scotsman.com/topstories/MP-champions--lorry-driver.5012384.jp
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Les vrais faux rapports de Kouchner sur la santé au Gabon: à 173 000 euros la page!
18/02/2009 00:49
Bakchich publie deux maigres "rapports" sur la santé au Gabon, signés Kouchner. 15 pages datant de 2004. De simples « synthèses », proteste le ministre. Qu’on nous montre les vrais rapports !
Le travail de consultant de Bernard Kouchner, pour le compte de la société Imeda au Gabon a laissé des traces. Et pas seulement des factures de 2,6 millions euros que Bakchich a déjà eu loisir de publier. L’incommensurable travail du French doctor pour améliorer la situation sanitaire du petit émirat pétrolier du Golfe de Guinée, se trouve aussi synthétisé…en 15 pages.
Les rapports, l’un de six pages l’autre de 9 sont signés Bernard Kouchner et datés de 2004. Est-ce cet« épais » dossier qui a été facturé 2,6 millions d’euros au Gabon, soit près de 173 000 euros la page ? Ou s’agit-il de simples « synthèses », « de pré rapports », comme l’affirment les proches du ministre ? Alors dans ce cas, pourquoi Bernard Kouchner ne publie-t-il pas les fameux rapports dans leur totalité ?
La première note, lourde de six pages est datée du 5 février 2004. Adressée directement à Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba par « Bernard Kouchner, ancien ministre ». Une sacrée carte de visite.
Et l’ex personnalité politique préférée des Français (derrière la délicieuse Rama Yade) de dresser un vaste panorama du système de santé gabonais. Du grand.
« Vers une harmonisation des relations inter médicales »
« Vous avez bien voulu confier à Imeda un travail d’analyse critique du système de santé gabonais et de son financement, écrit le consultant Kouchner. Cette société m’ayant consulté, je souhaite vous soumettre quelques observations et recommandations sur lesquelles je serais heureux de recueillir votre sentiment ». Doux préliminaire, qui n’a été rendu possible qu’après un dur labeur. « Après trois mois d’études il m’apparaît que les efforts de solidarité nationale devraient porter sur les points suivants ». A savoir que « l’organisation gouvernementale de la santé doit être remaniée », « l’offre de soin optimisée », « la formation, la répartition et la rémunération des personnels de Santé doivent être revue », « la participation du secteur privée doit être mieux encadrée ».
Ces quatre grands axes, dont on perçoit l’immense originalité, occupent chacun une page. Une page qui pèse lourd, au vu des sommes touchées par Kouchner et ses amis, lesquels amis sont devenus, depuis, porte parole du Quai et ambassadeur à Genève.
Pas de doute, Kouchner se glisse à merveille dans le costume de consultant, toujours habile pour « vendre du vent »… Selon le bon mot d’une des plus grandes boites de conseil parisien, « un consultant, c’est un mec qui vient chez vous, commence à casser les murs, avant de vous expliquer qu’il peut tout réparer mais qu’il lui faut un peu plus d’argent ».
Et Kouchner de poursuivre avec une recommandation savoureuse quant aux personnels de santé gabonais. « Les médecins s’engageraient au début de leurs études à servir la solidarité nationale (…) pour une période d’affectation d’au moins trois ans »…Nul n’est prophète en son pays. Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard ne s’était jamais risqué à une telle audace. Mais la situation l’exige. « Des malades mal soignées, des mécontents, une agitation sociale qui pourrait grandir : un sursaut s’impose dans le domaine de la Santé ». Bref Papa Omar, mieux vaut soigner vos ouailles, ils pourraient se rebeller.
Et le bon docteur Kouchner de conclure. « Le rapport final d’Imeda proposera les grandes lignes d’une harmonisation des relations inter-médicales (…) Si vous acceptez ces lignes de force, elles seront soigneusement étudiées et chiffrées ».
"Parler n’a jamais fait cuire le riz", dit un proverbe chinois
Sans doute le président gabonais a-t-il été convaincu par une argumentation si poussée. Nous sommes en février 2004 Quatre mois plus tard, le 30 juin, un deuxième « rapport » voit le jour.
« Il y a quatre mois, rappelle Kouchner au doyen des chefs d’Etat africain, nous vous avons soumis un premier rapport qui résumait l’état des lieux ». Au passage un petit rappel des quatres axes de réflexion qui figuraient dans la première lettre. « Organisation de la santé publique, optimisation de l’offre de soins (…) amélioration de la situation des hôpitaux et des dispensaires, ainsi qu’une organisation plus rationnelle du système de formation ». On tire un peu à la ligne…
Puis l’ex futur socialiste enchaîne.« Comme nous en étions convenus, nous vous proposons aujourd’hui un schéma de mise en place d’une couverture maladie pour tous les Gabonais ». Et toujours, une petite caresse pour le client. « Comme vous il ne nous paraît plus possible qu’un nombre important de citoyens s’en remettent à la générosité du président de la République pour se faire soigner ». En revanche, un nombre imposant de ministres consultants et avocats français espèrent sa mansuétude…
S’ensuivent trois pages faussement techniques et truffées de chiffres sur le nouveau de système à mettre en place. Et la description de la suite des évènements à venir. A savoir une grande concertation nationale organisée dans le « cadre d’Etats généraux de la Santé », une campagne d’explication dans le pays, etc…Un dada de Kouchner, ces grandds messes, puisque devenu ministre, il demande à quelques amis d’organiser un symposium sur la santé… au Kurdistan. Le tout, cette fois, pour 300000 euros.
Et transparaît, dans ce deuxième "rapport", la satisfaction du travail bien fait. « Monsieur le président, j’ai le sentiment qu’International Medical Alliance (Imeda) et moi-même avons accompli notre tâche préparatoire ».
173 000 euros la page ?
Le tout, apparemment et à moins que Kouchner apporte d’autres oièces au dossier, sur quinze pages. Un travail très, très synthétique qui relègue Xavière Tibéri au rang de grand scribe…voire de gagne petit.
Avec 2,6 millions d’euros engrangés pour 15 pages, Imeda et Bernard Kouchner ont facturé tout simplement la page à 173 000 euros au Gabon. Un record à battre. A moins qu’une plus abondante documentation soit resté dans les tiroirs. Et n’ai fait chuter le tarif par page…
C’est la thèse défendue, pour l’instant par les proches de Kouchner contactés par Bakchich. Eric Danon, ambassadeur de France à la conférence sur le désarmement à Genève et toujours gérant d’Imeda, se rappelle très bien de ces deux textes. « On envoie pas des rapports entiers à un président de la République, ce sont de simples synthèses de présentation ». Et d’ajouter : « Il est vrai que les notes de Bernard sont le meilleur de notre audit. » On craint le pire.
Même son de cloche chez Jacques Baudouin, conseiller presse et communication au Quai d’Orsay et qui a bossé, si on peut dire, avec Danon et Kouchner sur le système de Santé au Gabon. « Peut-être avez-vous en main le projet de loi »…Et non ! Et le conseiller presse d’ajouter : « Je crois que certains de vos collègues de l’Afp ont vu les rapports au Gabon, il y a eu une dépèche » Bakchich n’en a pas retrouvé la trace.
Quant à Me Georges Kiejman, l’avocat du French docteur, il change de version au gré des parutions du JDD. Le 1er février l’ancien beau-frère du ministré évoque un rapport « facturé sur trois ans ». Avant d’affiner un peu son argumentaire, une semaine plus tard, en parlant de deux rapports. Un premier, de 107 pages, daté de 2004, « avec annexes et graphiques », intitulé « Le constat ». Un deuxième, de 25 pages, daté d’août 2004, intitulé « Les propositions de réforme ».
Un peu embrouillé ! Bref, tout serait plus simple si le ministre se décidait à publier l’ensemble de son œuvre gabonaise, dont il s’est proclamé si fier. Aux vu des prescriptions du bon docteur, dans les quinze pages que nous publions, il ne s’agit pas de secret médical !
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*Pour télécharger les rapports:
http://www.bakchich.info/Kouchner-au-Gabon-on-ne-voit-pas.html
Source : BakchichBaba
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Affaire Chauprade : le géopoliticien attaque Hervé Morin en justice
18/02/2009 00:42
Le scandale est grand et pourtant il n’a pas fait de bruit... jusque-là. Un géopoliticien français de renommée internationale, Aymeric Chauprade, vient d’être démissionné de son poste d’enseignant au Collège interarmées de défense pour avoir présenté, dans son dernier ouvrage, les théories alternatives à la "version officielle" des attentats du 11 septembre 2001. Sous ce motif affiché, d’autres raisons, plus obscures, pourraient expliquer ce renvoi, décidé par le ministre de la Défense lui-même. Aymeric Chauprade a annoncé qu’il allait porter plainte contre Hervé Morin pour abus de pouvoir et promet de la bagarre...
Un CV impressionnant. Politologue renommé, Aymeric Chauprade est chercheur à l’université René Descartes et professeur de science politique à l’Université de Neuchâtel en Suisse. Depuis 1999 et jusqu’à ces derniers jours, il enseignait aussi au Collège interarmées de défense (CID), où, depuis 2002, il occupait la chaire de géopolitique. Chargé de cours de géopolitique à la Sorbonne, il dispense également des enseignements à l’École de guerre économique à Paris, au Collège des forces armées royales du Maroc à Rabat, à l’Institut supérieur de gestion, au Centre d’enseignement supérieur aérien de Paris et à l’école de gendarmerie de Maisons-Alfort. Directeur de collections depuis 1995, il a édité plus de 200 ouvrages, en mathématiques, sciences physiques, chimie, histoire, géographie et science politique, aux éditions Ellipses. Il est l’auteur (entre autre) de Géopolitique : Constantes et changements dans l’histoire, une référence. Fondateur et rédacteur en chef de la Revue française de géopolitique, il est aussi chroniqueur expert au Figaro.
Morin synchro avec Le Point. Aymeric Chauprade a été limogé du CID sur décision du ministre de la Défense Hervé Morin le 5 février 2009. Sa faute ? Avoir exposé, en introduction de son ouvrage, Chronique du choc des civilisations, les "théories du complot" autour du 11-Septembre, de façon, dit-on, complaisante. La décision du ministre de la Défense fait directement suite, selon Libération, à la publication le 4 février sur le site Défense ouverte du Point.fr, d’un article de Jean Guisnel dans lequel le journaliste, spécialiste des questions militaires et de renseignement, dénonce "Chauprade, l’homme qui forme les officiers et déforme l’histoire" (un bon titre assassin).
Jean Guisnel met lui-même en avant ce lien de cause à effet : "Le ministre français de la Défense Hervé Morin n’aura pas tardé à réagir à l’article du Point paru cette semaine pointant la complaisance apparente d’Aymeric Chauprade (...) vis-à-vis des thèses conspirationnistes relatives aux attentats du 11 septembre 2001. En arrivant sur le porte-avions Charles de Gaulle qui navigue au large de Toulon, Hervé Morin a déclaré jeudi au Point : "J’ai découvert un texte au travers duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on nous parle d’un complot israélo-américain imaginaire visant à la conquête du monde. Quand j’ai appris cela mardi soir, j’ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège interarmées de défense, de ne pas conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n’a absolument rien à faire à l’École militaire." Une décision à valeur de renvoi pour Aymeric Chauprade." Hervé Morin a réagi tellement vite - mardi soir, c’est-à-dire le 3 février - qu’il a devancé la parution de l’article de Guisnel - le 4 février à 19h43 selon lepoint.fr - qui est pourtant censé être à l’origine de sa décision !
Interrogation coupable. "Ce qui pose problème, écrit Jean Guisnel, sous la plume de cet enseignant qu’on penserait enclin à une certaine rigueur, c’est qu’il conforte de son autorité "scientifique" ces théories complotistes qu’il ne conteste pas, avec lesquelles il ne prend pas de distance." Jean-Dominique Merchet, auteur du blog Secret Défense de Libération, qui a interrogé Chauprade dès le 5 février et qui a lu les pages incriminées, assure de son côté que "les thèses complotistes sont présentées avec beaucoup de complaisance et surtout que l’auteur omet sciemment de présenter l’autre version des faits, qu’il qualifie de "version officielle", ainsi que les critiques des scénarios complotistes, que l’on peut découvrir en détail sur Rue89." Chacun pourra juger si le géopoliticien prend parti pour telle ou telle thèse ou garde au contraire ses distances ; des extraits de ces dix fameuses pages relatives au 11-Septembre (sur les 240 que compte l’ouvrage) sont en effet disponibles ici ou là sur Internet.
Chauprade, pour sa part, dit exposer une "hypothèse qui ne manque pas d’arguments, à défaut de forcément convaincre", la replaçant "dans le contexte d’une Amérique hantée par le souvenir de l’assassinat de Kennedy et par les ambiguïtés de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, profondément marquée par la culture du complot […] et où la CIA a de lourds antécédents en matière d’opérations sous “faux drapeau”." Cela semble déjà trop... Suffisant pour que Rue 89 qualifie l’universitaire de "conspirationniste".
Chauprade récuse fermement cette accusation : "Je présente la thèse [du complot américano-israélien], certes de manière avantageuse, mais sans la faire mienne. Je souhaitais mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l’humanité pense que les attentats du 11 septembre sont le fruit d’un tel complot". S’il dit en effet ses doutes à Jean-Dominique Merchet, il se refuse à adhérer à quelque thèse que ce soit : "On a le droit de ne pas savoir (qui est à l’origine des attentats). Je ne suis pas convaincu par la version officielle. J’ai en effet présenté de manière crédible les thèses alternatives. Mais je donne la version officielle - que tout le monde d’ailleurs connait - dans une chronologie. J’ai des doutes importants, mais cela ne veut pas dire que je crois que les responsables sont des éléments des services américains ou israéliens. Je ne tire pas de conclusions, je m’interroge". Mais s’interroger semble déjà être devenu un péché.
Raisons cachées. Aymeric Chauprade soupçonne, derrière le motif de façade qui a servi à sa révocation (10 pages peu orthodoxes sur le 11-Septembre), d’autres raisons, plus profondes. On chercherait en réalité à écarter un représentant de la droite nationale, souverainiste, partisan d’une Europe indépendante, très hostile au courant néo-conservateur, au moment où la France s’apprête à rejoindre le commandement intégré de l’OTAN.
Dans un communiqué publié le 13 février, Chauprade affirme que "ses opinions politiques et ses convictions religieuses déplaisaient à Hervé Morin. Croyant plaire à l’entourage du Président de la République, monsieur Morin (...) n’a pas caché que sa décision avait été prise en considération de ce que monsieur Chauprade, de religion catholique, était critique à l’égard de la politique américaine". La veille, le géopoliticien affirmait au micro de Novopress : "On m’élimine pour ce que je suis, pour ce que je représente, pour ma liberté de ton". Une "élimination" qui était, selon lui, "programmée" depuis longtemps. Toute pensée géostratégique dissidente, toute vision non atlantiste de la Défense nationale française serait, à l’en croire, en passe d’être étouffée par "le petit clan qui, au coeur de la Défense défend des intérêts étrangers, essentiellement américains". Chauprade accuse un lobby de type "néo-conservateur" français d’être à l’origine de ses ennuis...
Des accusations qui rappellent étrangement celles de Richard Labévière... Le journaliste, renvoyé de RFI durant l’été 2008 pour un motif peu crédible (une interview de Bachar el-Assad réalisée sans l’aval de sa direction), avait alors dénoncé la tentative d’imposer une lecture néoconservatrice, américaine ou israélienne, des crises proche-orientales au sein de l’Audiovisuel extérieur de la France (RFI, France 24 et TV5 Monde), ainsi qu’une "orwellisation" de la presse française. Un même mouvement de mise au pas des dissidents serait-il à l’oeuvre aussi bien dans la presse que dans l’armée ?
Mauvaise droite. Bruno Larebière, journaliste à Minute, ne voit dans le motif du 11-Septembre qu’un prétexte : "Est-ce vraiment ce chapitre qui dérange ou d’autres ? Celui où il explique que l’Otan est « au service de la globalisation américaine » et que c’est pour cela que Washington veut y intégrer la totalité des Etats européens… Celui où l’on apprend, si on ne le savait pas déjà, que l’indépendance du Kosovo participe d’un « plan de déstabilisation des Balkans mis en oeuvre par les Etats-Unis ». Ou encore celui dont il ressort que si l’Iran est dans la ligne de mire, c’est parce qu’il est le seul obstacle « à la mainmise totale de Washington sur le Moyen-Orient ». Dans sa préface, Aymeric Chauprade distingue clairement l’Europe de l’Occident sous tutelle américaine. C’est sans doute là son véritable « crime »."
Le Bloc Identitaire s’est aussi exprimé - dans le même sens : "Par cette exécution sommaire, ce sont assurément les réserves formulées par Aymeric Chauprade sur le récent Livre blanc de la défense ainsi que ses prises de position alter-européennes et turco-sceptiques que le ministre-censeur a voulu sanctionner. (...) La révocation d’Aymeric Chauprade au moment même où Nicolas Sarkozy entend réintégrer pleinement la France dans le dispositif OTAN est un message clair pour tous ceux qui font de l’indépendance de la France et de l’Europe un combat."
Appel à la diversité. On remarque que Chauprade n’a reçu jusqu’ici que des soutiens médiatiques venant de la droite catholique, voire de l’extrême droite (Jean-Marie Le Pen lui-même s’est exprimé le 9 février - écouter à 8min20). Il serait sans doute bon que les défenseurs de la liberté d’expression se manifestent aussi à gauche, au centre et dans d’autres sensibilités de la droite... la droite nationale ayant en général mauvaise presse. Jean Guisnel, pour se payer la tête de Chauprade, avait d’ailleurs commencé son papier en rappelant son "casier judiciaire" : ses liens avec Philippe de Villiers, l’association Renaissance catholique, ou encore sa réserve quant à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne... autant de "casseroles" sans doute aux yeux du sniper du Point (qui n’omet d’ailleurs pas de relayer l’information selon laquelle Chauprade aurait été directeur de campagne de Villiers aux européennes de 2004 - info démentie par l’intéressé au micro de Radio Courtoisie, le 11 février). La défense de Chauprade dépasse tous les clivages politiques. C’est, pardonnez la grandiloquence, la démocratie qui est aussi un peu en jeu.
Justice. Convaincu d’avoir été écarté en raison de ses idées, Aymeric Chauprade a déclaré sur Radio Courtoisie qu’il poursuivra le ministre de la défense en justice pour discrimination. Dans un communqué qu’il a publié le 13 février, il estime que le ministre de la Défense "a commis un acte de discrimination au sens des dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal qui punit de trois ans de prison le fait de sanctionner autrui pour ses idées" et "a manqué à ses devoirs de ministre, au mépris des principes élémentaires qui gouvernent notre droit public, notamment le droit au débat contradictoire".
De son côté, son avocat, Antoine Beauquier, a déclaré qu’il allait saisir la Cour de Justice de la République pour obtenir des sanctions à l’encontre du ministre de la Défense, mais aussi la juridiction administrative pour obtenir l’annulation d’une décision qui constitue selon lui un "excès de pouvoir". Une action devant la Cour européenne des droits de l’homme serait même envisageable. Aymeric Chauprade attaquera aussi Le Point pour diffamation, en raison du titre de l’article de Jean Guisnel, selon lequel il déformerait l’histoire.
Indignations. Chauprade aurait-il fait du prosélytisme durant ses cours qu’il mériterait assurément une sanction. Mais il n’en est rien. "Il n’a jamais fait de prosélytisme dans ces cours, n’a jamais exprimé sa vision du monde" assure le général Vincent Desportes, qui dirige le CID.
Si la décision de Morin choque en elle-même, sa brutalité choque encore plus. "On me coupe la tête, déclarait Chauprade, le 5 février, à Jean-Dominique Merchet. Je n’ai eu aucun contact avec le cabinet du ministre, qui n’a pas cherché à m’entendre avant de prendre cette décision à la suite de la parution d’un seul article". Le journaliste de Libération note : "La méthode dont use le ministre de la Défense pour se séparer de lui est (...) d’une grande brutalité, qui risque d’être très mal perçue chez de très nombreux officiers qui ont suivi ses cours. Des témoignages me remontent déjà. C’est exactement le contraire de l’effet recherché..." En effet, certains de ses élèves, des officiers d’environ 35 ans appelés à devenir de hauts cadres militaires, se sont élevés, dès l’annonce de son renvoi, contre ce qui s’apparente, à leurs yeux, à une "chasse aux sorcières" au nom de "la pensée unique".
Soutiens. Souhaitons que d’autres voix - aussi bigarrées que possible - se fassent entendre et que "l’affaire Chauprade" prenne toute la place médiatique qu’elle mérite.
Deux premières voix se sont récemment faites entendre, et elles sont prestigieuses : ce sont celles de l’écrivain et théoricien du cinéma Michel Mourlet et du président de l’Académie des sciences d’Outre-Mer et professeur émérite de science politique à l’université René Descartes Edmond Jouve. Jouve, d’abord, apporte son soutien chaleureux à celui qui fut l’un de ses plus brillants étudiants, et l’exhorte à garder courage : "Cher Aymeric, reprenez votre besace, et repartez de plus belle ! La Communauté scientifique a besoin de vous ! (...) Nous avons besoin de vos analyses même si elles ne sont pas toujours les nôtres (et les miennes !). Toutes les pensées uniques ont conduit le monde à des catastrophes ! Essayez, à votre façon, de nous en préserver." Il adresse aussi ce cri de révolte en direction du ministre censeur : "Mais - de grâce ! - qu’on nous laisse travailler en toute liberté ! Qu’on laisse se développer le débat ! Qu’on ne condamne pas “a priori”. C’est ainsi qu’a progressé l’Humanité !"
Quant à Mourlet, qu’il est utile de citer longuement, il se demande : "Mais où entend-on dans nos temps d’Occident, depuis que Lénine, Staline et Hitler ont cédé la place, une Parole Unique omniprésente qui s’arroge la fonction de décider de la vérité et de l’erreur, filtre à travers ses propres critères des carrières dévouées à la pensée, et qui peut exclure un beau matin de l’Académie des Sciences, de l’université où il enseigne, de l’Institut où son mérite l’a hissé, et par là même de tous les médias aux oreilles basses lui reniflant dans la main, un homme dont le seul tort est d’essayer de réfléchir par lui-même, à l’écart des rails obligatoires ? Où cela, Monsieur ? Pendant l’Inquisition espagnole ? Chez les mollah ? Chez les talibans ? Que non pas ! En France, Monsieur ! Et quand donc ? Sous Louis XIV ? Sous Robespierre ? Sous les Napoléons ? Sous Pierre Laval ? Non, Monsieur, non, sous Nicolas Ier. (...) " Mais, dira-t-on, cette Parole Unique, ou cette « Pensée d’État », pour qui, pour quoi s’exerce-t-elle ? On distinguait bien la finalité de Lénine, celle – presque opposée par son nationalisme – du Petit Père des peuples, celle du chancelier du Reich, mais que dissimulent ces lois et ukases d’un gouvernement assez délirant ou désemparé pour sanctionner un politologue qui tente de comprendre un événement encore brûlant, alors qu’on ne sait toujours pas vraiment, après des siècles d’études, pourquoi Cléopâtre a déserté la bataille d’Actium ?" Réponse : "Nous sommes devant un Pouvoir qui n’a plus de pouvoir que le nom. Nous sommes entre les mains de gens qui essaient de prolonger la fiction d’une autorité dont ils se sont laissé déposséder, en l’exerçant à l’encontre des derniers citoyens libres – et par conséquent vulnérables – pour complaire aux groupes de pression qui les tiennent en laisse (...). Voilà la réalité cachée derrière la sanction qui vient de frapper M. Aymeric Chauprade, dont je n’ai même pas lu les mots qui lui sont reprochés, dont j’ignore s’il raisonne juste ou s’il élucubre, mais dont j’imagine seulement que c’est un homme honnête, à la compétence reconnue, et qui a le droit imprescriptible, comme tout être doué de raison et de curiosité, de chercher à comprendre ce qui se passe autour de lui et de s’exprimer à ce sujet."
Jouve, pas plus que Mourlet, n’a lu le livre de Chauprade. L’enjeu ici, on l’aura compris, n’est pas le 11-Septembre en tant que tel, mais bien le droit de penser par soi-même, de chercher hors des sentiers battus, quitte à faire fausse route, et de communiquer ses pensées aux autres, sans risquer une sanction du pouvoir.
Parole à l’accusé. Depuis sa révocation, Aymeric Chauprade a eu l’occasion de s’exprimer de vive voix à deux reprises. D’abord dans un long entretien, puis dans une interview express. Les paroles précieuses d’un homme qu’on veut faire taire. A écouter d’urgence.
Radio Courtoisie, 11 février 2009 (33 minutes)
Chauprade réaffirme ici clairement sa position vis-à-vis du 11-Septembre : "Je doute de la version officielle, (...) je n’adhère pas aux théories [alternatives], je les présente car je les trouve intéressantes". Il dit aussi que ses adversaires cherchent à l’"engluer dans le 11-Septembre" et à faire de lui "un complotiste". Il leur adresse ce message : "Qu’ils ne s’attendent pas à se que je me caricature moi-même, puisque c’est un jeu de l’adversaire, il veut toujours qu’on se marginalise davantage. Il faut rester sur une ligne d’analyse raisonnable et modérée, mais ferme et indépendante."
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Douce France : l’allocation « Parcours de réussite professionnelle » finance les étudiants étrangers
18/02/2009 00:24
PARIS (NOVOpress) – Créée par l’arrêté du 3 février 2009 (JORF n°0030 du 5 février 2009 page 2072 texte n° 40), l’allocation financière « Parcours de réussite professionnelle » est destiné à « soutenir le parcours d’intégration de jeunes étrangers méritants s’engageant dans des études supérieures en instituts universitaires de technologie, en sections de techniciens supérieurs, en licences professionnelles et en classes préparatoires aux grandes écoles ».
Pour bénéficier de cette aide, l’étudiant doit être domicilié en France depuis au moins deux ans et être titulaire d’un certificat de réfugié, d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident. Il doit par ailleurs être éligible aux bourses sur critères sociaux ou au dispositif « Sésame » du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, être titulaire de la mention très bien ou bien au baccalauréat et avoir intégré un institut universitaire de technologique, une section de techniciens supérieurs, une licence professionnelle ou une classe préparatoire aux grandes écoles.
Cent allocations d’un montant de 4 800 € par personne et par an seront attribuées chaque année. Une « générosité » pour le moins déplacée alors que la paupérisation des étudiants français ne cesse de s’accentuer.
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
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Affaire Chauprade : le point de vue de Michel Mourlet
15/02/2009 12:42
Écrivain, chroniqueur, théoricien du cinéma, Michel Mourlet collabore ou a collaboré à nombre de périodiques spécialisés et d’information générale, notamment les Cahiers du cinéma, les Nouvelles Littéraires, la NRF, Combat, Valeurs actuelles, le Spectacle du Monde, le Magazine littéraire, le Point . Il a dirigé la revue Présence du cinéma et fondé le magazine Matulu. Il a également enseigné la théorie de la communication audiovisuelle à Paris-I et anime des émissions consacrées à la langue française sur Radio Courtoisie depuis 2006. Il livre sur son blog sa vision de ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Chauprade ».
J’apprends par la Toile que M. Aymeric Chauprade, éminent géopolitologue qui fut récemment mon voisin de colonne dans un dossier sur la Francophonie publié par le Spectacle du monde, vient d’être renvoyé de son poste de professeur au Collège Interarmées de Défense pour avoir tenu dans un de ses ouvrages des propos non conformes à le version officielle des « attentats du 11 septembre ».
Admirable Toile, et qui viendra peut-être, hélas ! à bout des censures ! Je dis : hélas, car je tiens d’abord à rendre hommage à celles-ci. Elles sont à notre connaissance le meilleur auxiliaire de la vérité. Je pèse mes mots, comme toujours. Qu’est-ce qui a le mieux porté et soutenu la pensée bouleversante de Descartes, sinon l’obligation pour le premier philosophe moderne de s’exiler, de s’avancer masqué, d’attirer ainsi sur lui l’attention de l’Europe entière ? Qui a le mieux servi la mémoire de Fouquet : quelques ravissants poèmes de La Fontaine ou la forteresse de Pignerol ? Croiriez-vous par hasard que le destin posthume de Voltaire a été assuré par son théâtre ? Pourquoi André Chénier, que valaient bien (je les ai lus et savourés) une bonne dizaine de ses contemporains préromantiques, est-il le seul à être célébré depuis le XIXe siècle ? Qui a permis à Flaubert de connaître des tirages qui n’auraient jamais dépassé ceux de Stendhal (du vivant de ce dernier, bien sûr), s’il n’eût bénéficié de l’appui inestimable du procureur Pinard ? Je vais encore poser une question affreuse, et qui va me valoir de nouveaux ennemis : Brasillach serait-il plus lu en 2009 que l’auteur de la Meute, s’il n’avait été fusillé, alors qu’Alphonse de Châteaubriant a, de sa belle mort, fini son parcours en Autriche ? Et que l’on ne compte pas sur moi pour révéler qui fut dans l’Histoire l’allié le plus efficace d’Israël.
Donc, pour le triomphe inéluctable de la vérité, pour l’accélérer souvent, pour le renforcer toujours, vive la persécution ! Vive les censures !
J’ai orné « censures » d’un pluriel : dans notre cher pays, elles furent en effet multiples et dans les domaines les plus variés au long de son millénaire. Il n’est pas un Français qui ne rêve de bâillonner tous les autres Français qui ne pensent pas comme lui. J’en viens même à supputer que de nos caractéristiques natives, pour un observateur extérieur sans préjugé, c’est la plus permanente et visible. En d’autres nations comparables on trouve des factions antagonistes, des gens qui massacrent leurs voisins pour des principes ; et même des crimes d’État approuvés par la servilité de la presse. Mais où entend-on dans nos temps d’Occident, depuis que Lénine, Staline et Hitler ont cédé la place, une Parole Unique omniprésente qui s’arroge la fonction de décider de la vérité et de l’erreur, filtre à travers ses propres critères des carrières dévouées à la pensée, et qui peut exclure un beau matin de l’Académie des Sciences, de l’université où il enseigne, de l’Institut où son mérite l’a hissé, et par là même de tous les médias aux oreilles basses lui reniflant dans la main, un homme dont le seul tort est d’essayer de réfléchir par lui-même, à l’écart des rails obligatoires ? Où cela, Monsieur ? Pendant l’Inquisition espagnole ? Chez les mollah ? Chez les talibans ? Que non pas ! En France, Monsieur ! Et quand donc ? Sous Louis XIV ? Sous Robespierre ? Sous les Napoléons ? Sous Pierre Laval ? Non, Monsieur, non, sous Nicolas Ier. La plus belle réussite de Tartuffe, notre héros national par excellence ainsi que Molière l’avait bien vu, c’est d’être parvenu à faire croire au monde qu’en France circulent les idées.
Mais, dira-t-on, cette Parole Unique, ou cette « Pensée d’État », pour qui, pour quoi s’exerce-t-elle ? On distinguait bien la finalité de Lénine, celle – presque opposée par son nationalisme – du Petit Père des peuples, celle du chancelier du Reich, mais que dissimulent ces lois et ukases d’un gouvernement assez délirant ou désemparé pour sanctionner un politologue qui tente de comprendre un événement encore brûlant, alors qu’on ne sait toujours pas vraiment, après des siècles d’études, pourquoi Cléopâtre a déserté la bataille d’Actium ? Est-ce un signal de plus pour dire : « Halte-là ! Aucun historien n’a le droit de fourrer son nez dans les matières de l’Histoire » ? Est-ce une manœuvre des éternels obscurantistes de tous bords pour empêcher une ultime quête de lumière ?
Nous sommes devant quelque chose de bien plus misérable, qui n’a même pas l’excuse sinistre du fanatisme. Nous sommes devant un Pouvoir qui n’a plus de pouvoir que le nom. Nous sommes entre les mains de gens qui essaient de prolonger la fiction d’une autorité dont ils se sont laissé déposséder, en l’exerçant à l’encontre des derniers citoyens libres – et par conséquent vulnérables – pour complaire aux groupes de pression qui les tiennent en laisse : fonctionnaires bruxellois régnant comme Ubu sur leur sinécure, opposition à l’affût, ligues moralisatrices autoproclamées, syndicats maîtres des secteurs vitaux de l’énergie et des communications, financiers internationaux régentant et brutalisant l’économie, corps constitués au sommeil repus – mais l’œil entr’ouvert – sur leurs avantages acquis, minorités de toutes espèces et des pires, qui piochent dans leur sape, grouillent sous leur pierre, qui se regroupent, qui vocifèrent, et toujours pour leur intérêt particulier, pour leur vitrine médiatique, contre l’intérêt général. Voilà la réalité cachée derrière la sanction qui vient de frapper M.Aymeric Chauprade, dont je n’ai même pas lu les mots qui lui sont reprochés, dont j’ignore s’il raisonne juste ou s’il élucubre, mais dont j’imagine seulement que c’est un homme honnête, à la compétence reconnue, et qui a le droit imprescriptible, comme tout être doué de raison et de curiosité, de chercher à comprendre ce qui se passe autour de lui et de s’exprimer à ce sujet.
Qu’on veuille l’en empêcher, je l’ai dit, ne fera à terme – s’il a vu juste - que le servir et précipitera, comme ce fut le cas dans les siècles passés, ses étouffeurs dans les poubelles de la postérité. Comment se retenir en effet de juger suspecte une vérité historique ou scientifique qui a besoin de recourir à la coercition légale pour être admise ? (Après trois siècles d’épistémologie, j’en sais quelques-uns qui doivent se frotter les mains de ce retour en force de l’acte de foi !) S’il est démontré cependant, preuve à l’appui, que M. Chauprade a tort, cette vérité n’aura que plus d’aisance à s’établir. N’empêche : il est un peu triste de constater que le chemin de la curiosité intellectuelle, en France, reste toujours le plus exposé à la vindicte.
Michel Mourlet
Source : Carnet de route
http://fr.novopress.info/?p=15593
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