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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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Kadhafi va-t-il faire chuter Sarkozy ?

17/03/2011 06:06



Kadhafi va-t-il faire chuter Sarkozy ?


Quand Nicolas Sarkozy sortira-t-il du tunnel? A chaque fois qu’il essaie de refaire surface, il essuie une nouvelle déconvenue. Alors qu’il avait été très critiqué pour sa gestion des dossiers tunisien et égyptien, se tenant le plus longtemps possible aux côtés de ses amis Ben Ali et Moubarak et qu’il avait même dû remanier en catastrophe son gouvernement à la suite de la calamiteuse affaire Alliot-Marie (voir RIV. du 4mars), le chef de l’État a adopté une position très hostile envers Kadhafi. La France est en effet la première puissance occidentale à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi, ce qui «viole les règles les plus élémentaires de la diplomatie», ainsi que l’a rappelé dans un communiqué Jean-Marie Le Pen. Lequel critique le projet de l’Elyséen d’établir avec les insurgés «un échange d’ambassadeurs», ajoute que «la situation en Libye est loin d’être stabilisée» et que le gouvernement en place, celui du colonel Kadhafi, «qu’il recevait il y a peu sous sa tente à l’Elysée, est encore en place, représentant officiel de l’Etat libyen». De fait, contrairement aux espoirs de Sarkozy, Kadhafi résiste beaucoup mieux que prévu et pour l’heure sa contre-offensive semble plutôt efficace puisqu’elle contraint les insurgés à se replier sur leur fief de l’Est qui pourrait lui aussi finir par tomber.

Pis, Sarkozy avait évoqué le 10mars la possibilité de frappes ciblées en Libye, dans certaines conditions, pour neutraliser l’aviation de Mouammar Kadhafi. Las, dès le lendemain, lors du Conseil européen consacré à la Libye, Sarkozy, qui s’était avancé bien imprudemment, a dû se contenter d’un communiqué aux formulations suffisamment vagues pour ne froisser personne, ni les partisans d’une action musclée pour déloger Kadhafi— le président de la République pouvait compter à cet égard sur le soutien du Premier ministre britannique David Cameron *cependant moins boutefeux dans l’affaire que Sarkozy— et les tenants de la prudence, comme la chancelière Angela Merkel qui déclarait non sans sagesse: «Il ne faut pas commencer un processus que nous ne saurions pas terminer.» L’activisme tous azimuts de l’Elyséen prouve une nouvelle fois qu’il n’est pas digne de la fonction présidentielle, ainsi que le ressentent confusément la plupart des Français très sévères à son endroit dans les enquêtes d’opinion. Sarkozy avait-il vraiment besoin de recevoir toutes affaires cessantes des représentants du Conseil national libyen de transition, en présence de l’inénarrable Bernard-Henri Lévy qui, de retour de Benghazi où, conformément à sa modestie légendaire, il s’est fait photographier sous toutes les coutures ainsi qu’on peut le voir sur son blog, a pris des positions enflammées et sans nuance en faveur de la «jeune révolution libyenne» et s’est naturellement prononcé pour une intervention militaire de grande ampleur contre un Kadhafi qu’il exècre d’autant plus qu’il n’est un ami ni des Etats-Unis ni d’Israël?


Pour justifier sa réserve du début de l’année dans les crises tunisienne et égyptienne contrastant avec la brusquerie et la radicalité de sa prise de position dans le dossier libyen, Sarkozy a osé déclarer: «Je ne me suis pas précipité parce que la situation en Tunisie et en Egypte n’était pas claire.» De qui se moque-t-il? En quoi la situation en Libye est-elle aujourd’hui moins confuse que celle d’hier au Caire et à Tunis? Au contraire, à Tripoli le pouvoir résiste beaucoup mieux à son opposition et la fait même reculer. A la vérité, c’est qu’en se précipitant ainsi, Sarkozy voulait à la fois faire oublier sa gestion catastrophique des crises tunisienne et égyptienne mais aussi l’accueil grandiose qu’il avait offert à Paris en décembre 2007 à un Kadhafi qui avait alors planté sa tente à deux pas de l’Elysée dans les jardins de l’Hôtel Marigny. A l’époque, le président libyen était fréquentable car il s’agissait de négocier et de signer avec lui de fructueux accords commerciaux. Sarkozy aurait donc pu avoir la décence de se montrer plus réservé dans une affaire concernant d’abord et avant tout l’Etat libyen.


Le président de la République pourrait bien se mordre les doigts de s’être retourné de manière aussi subite qu’excessive contre Kadhafi. Car le numéro un libyen, au pouvoir depuis plus de quarante ans, a plus d’un tour dans son sac et n’entend pas laisser impunie l’offense qui lui a été infligée. Aussi l’un des fils du dictateur, Saïf al Islam, vient-il d’affirmer que le régime libyen a donné d’importants subsides à Sarkozy avant la présidentielle de 2007. Dans une interview à la chaîne Euronews, il a déclaré sans ménagement: «C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown (sic!), c’est de rendre l’argent au peuple libyen.» Et Saïf al Islam d’ajouter, menaçant: «Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement.» Bien que l’Elysée ait aussitôt démenti cette affirmation, Sarkozy se trouve plus que jamais au fond du trou et au point où en sont les choses il n’est pas sûr qu’il brigue un nouveau mandat ni même peut-être qu’il achève son quinquennat.

Qui l’eût imaginé?


<jeromebourbon@yahoo.fr>.
in:

http://www.rivarol.com/Editorial.html

*NdlR :Est-ce une conséquence de leurs origines au détriment des intérêts évidents  du pays qu'ils dirigent ?






EUX AUSSI LE DISENT ! Régis Debray : Eloge des frontières. Par Isabelle Laraque

17/03/2011 05:46



EUX AUSSI LE DISENT ! Régis Debray : Eloge des frontières. Par Isabelle Laraque

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« La frontière a mauvaise presse N’attendons pas des pouvoirs établis… qu’ils fassent sa promo. Ni que ces passe- muraille que sont les évadés fiscaux, membres de la jet set, stars du ballon rond, trafiquants de main d’œuvre, conférenciers à 50000 dollars… déclarent leur amour à ce qui leur fait barrage  »

« Ce sont les dépossédés qui ont intérêt à la démarcation franche et nette. Leur seul actif est le territoire… Le faible n’a pour lui que son bercail » (pages 75 – 76)

« Le sans-frontiérisme… déguise une multinationale en une fraternité… Il avalise le moins d’Etat en masquant son corollaire : le plus de mafia » (page 80)

« Quand tout pousse au global, tirer vers le local, cela fait équilibre » (page 92)

À l’encontre de l’idéologie dominante véhiculée par les apôtres de la mondialisation qui encensent l’humanitaire, idolâtrent les « sans frontières » de tout poil : reporters, médecins, footballeurs, banquiers… À l’encontre d’une Europe diffusant un billet de banque dont l’image est un pont suspendu sur le vide (quel symbole pour l’Euro !), Régis Debray s’élève contre le décloisonnement et se propose, dans une conférence prononcée à Tokyo en 2010, de faire… l’éloge  des frontières !

 

« Ce que nous avons de plus profonde, c’est la peau  » disait Paul Valéry. Tout système vivant possède une enveloppe : le liquide amniotique est la peau du fœtus, l’écorce celle d’un arbre, la frontière celle d’une communauté. Ôtez l’écorce de l’arbre, la sève ne peut plus monter. Supprimez la frontière et c’est le peuple qui s’éteint !

Une frontière n’est pas un mur : « Le mur interdit le passage, la frontière le régule » Elle est là pour filtrer. Elle sélectionne, elle discrimine.

Là où il n’y a  pas de frontières, on élève des murs.

A défaut de frontières, nous risquons d’avoir, au sein de nos départements et de nos villes, des barbelés !
C’est ce qui arrive à des millions d’Américains parqués dans des forteresses pour riches aspirant à vivre en autarcie.
C’est ce qui menace l’Europe si dans l’immédiat, elle ne s’oppose pas énergiquement au  déferlement de Tunisiens, et de Libyens sur son territoire.

A quoi sert une frontière ? « A faire corps ». Même la fraternité, lors d’un dîner entre anciens copains de collège exige de fermer la porte !.

L’Europe  peine à trouver sa frontière, parce que dédiée essentiellement à son économie et à ses finances. Faute de transcendance, faute de regarder vers le haut, elle ne se soucie pas de ses limites.

La frontière renvoie au sacré, du latin : sancire :délimiter, entourer, interdire. C’est un périmètre à l’intérieur duquel on ne pourra pas faire n’importe quoi.

Réagissant au chaos qui nous environne, Régis Debray englobe, par extension, sous le vocable de frontière :

- Ce qui empêche la dissolution du symbolique dans le spontané, de la règle dans le sentiment, de l’histoire dans l’actualité, des idées dans les émotions,

- Ce qui interdit la confusion entre la cité et la société, la loi et les mœurs, le droit et le fait, le peuple et la population.

La frontière implique alors non seulement le respect, au sens de  tenir en respect : tandis que tout le monde est à tu et à toi, savoir tenir à distance… Contrairement à la courtoisie républicaine qui repose sur un protocole attribuant des rangs respectifs, c’est « l’obscénité démocratique » qui  abandonne la distance et la retenue.

La frontière cloisonne les relations, et il arrive qu’elle  sépare les amis de jeunesse : Debray et Kouchner, le philosophe et le french doctor au sac de riz. Autant dire : l’Être et le paraître ! Face au déballage ambiant des people et des politiques, elle réclame  le secret.

À coup sûr, Régis Debray est à contre courant du politiquement correct. Pour cela, il mérite notre estime.

Nul doute que sa vie, son œuvre, sont placées sous le signe de la frontière : au début des années soixante.traqué par les polices sud américaines, il en a traversé des postes frontières clandestinement, à pied, en tacot, dans des autocars pourris, du Venezuela en Colombie, de là en Equateur puis au Pérou, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil !

Mais depuis, il a renoncé à être citoyen du monde, ayant compris que la révolution mondiale n’est pas une patrie. Son premier ouvrage (épuisé) s’intitulait déjà Frontière. Dans presque tous ses livres : cette notion récurrente !

Alors, comment a t-il pu accepter, en 2006, en Jordanie, de s’asseoir autour d’un méchoui, à la table de frères musulmans, ( Un candide en Terre sainte III, page 199)  et d’écouter poliment leurs boniments avant les « embrassades », puis de rencontrer au Liban , un dirigeant du Hezbollah !
Régis Debray, président de l’Institut européen des sciences des religions , ignore t-il que l’islamisme veut étendre sa domination sur le monde et annuler les frontières ? La patrie musulmane est unique : c’est l’Umma, la communauté soumise à la loi coranique. Egarement de la part de cet ex- révolutionnaire en quête de sens ?

Vous avez dit « Eloge des Frontières » ? Désormais entre l’écrit et l’action, un peu de cohérence !

Régis Debray né à Paris en 1940.
Normalien, agrégé de philosophie.

En 1965. il part pour Cuba.
Guérilla sur les pas du Che
Est fait prisonnier de 1967 à 1971.
1971-1972 : Résidence au Chili

Retour en France en 1973.
1981-1985 : Conseiller de François  Mitterand, chargé de mission auprès du Président de la République pour les relations internationales.
1985-1992 : Maître de requêtes au Conseil d’Etat.
Depuis 1993 se consacre à la philosophie et à l’écriture.
Thèse de doctorat « Vie et mort de l’image : Une histoire du regard en Occident  »
1999 : Professeur de philosophie à l’Université Jean Moulin de Lyon III.
Membre de l’Académie Goncourt depuis Janvier 2011.

Nous recommandons :
- Éloge des frontières (Gallimard)
- L’emprise (Gallimard)
- L’obscénité démocratique (Flammarion)
- Un candide en Terre sainte (folio)
- Le moment fraternité (folio)

Isabelle Laraque


[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]






En attendant Pessah ou ramadan ,bientôt Paques .Évangile selon saint Jean, mais vu par le talent de l'abbé Tymon de Quimonte

16/03/2011 08:00



Évangile selon saint Jean,

ecce homo

..en prélude d'un entretien avec l'Abbé Tymon de Quimonte, au sujet de la décision de Ratzinger dit Seize, de laver théologiquement et définitivement les Sjuivistes de la plus petite trace de cura suspectus dans la condamnation à la crucifixion de Jésus Christ, dans son dernier succés, à paraître en mars et dont des extraits ont été publiés mercredi.
Rappelons que la Putain Romaine avait déjà officiellement repoussé avec des cris d'orfraie la responsabilité Djuivante dans ce "déicide" lors du conciliabule Vatican II en 1965. Nil novi sub Sole Judæorum

Chapitre XIX

Jn 19,1. Pilate prit donc alors Jésus, et Le fit flageller.
Jn 19,2. Et les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur Sa tête, et Le revêtirent d'un manteau de pourpre.
Jn 19,3. Puis, ils venaient auprès de Lui, et disaient: Salut, roi des Juifs; et ils Lui donnaient des soufflets.
Jn 19,4. Pilate sortit donc de nouveau, et dit aux Juifs: Voici que je vous L'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation.
Jn 19,5. Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit: Voici l'homme!
Jn 19,6. Lorsque les princes des prêtres et les satellites Le virent, ils criaient, en disant: Crucifie, crucifie-Le! Pilate leur dit: Prenez-Le vous-mêmes, et crucifiez-Le; car moi, je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation.
Jn 19,7. Les Juifs lui répondirent: Nous avons une loi, et selon notre loi Il doit mourir, parce qu'Il S'est fait Fils de Dieu.
Jn 19,8. Lorsque Pilate entendit cette parole, il craignit encore davantage.
Jn 19,9. Et étant entré de nouveau dans le prétoire, il dit à Jésus: D'où es-Tu? Mais Jésus ne lui fit pas de réponse.
Jn 19,10. Alors Pilate Lui dit: Tu ne me parles pas? Ne sais-Tu pas que j'ai le pouvoir de Te crucifier, et le pouvoir de Te délivrer?
Jn 19,11. Jésus répondit: Tu n'aurais aucun pouvoir sur Moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui M'a livré à toi est coupable d'un plus grand péché.
Jn 19,12. Dès lors, Pilate cherchait à Le délivrer. Mais les Juifs criaient, en disant: Si tu Le délivres, tu n'es pas l'ami de César; car quiconque se fait roi se déclare contre César.
Jn 19,13. Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors, et s'assit sur le tribunal, au lieu appelé Lithostrotos; en hébreu, Gabbatha.
Jn 19,14. C'était le jour de la Préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Et il dit aux Juifs: Voici votre Roi.
Jn 19,15. Mais ils criaient: Ote-Le, ôte-Le; crucifie-Le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre Roi? Les princes des prêtres répondirent: Nous n'avons pas d'autre roi que César.
Jn 19,16. Alors il Le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et L'emmenèrent.
Jn 19,17. Et, portant Sa croix, Il vint au lieu appelé Calvaire; en hébreu, Golgotha.
Jn 19,18. Là ils Le crucifièrent, et deux autres avec Lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Jn 19,19. Pilate rédigea aussi une inscription, qu'il plaça au-dessus de la croix. Il y était écrit: Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Jn 19,20. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, car le lieu où Jésus avait été crucifié était près de la ville. Elle était rédigée en hébreu, en grec et en latin.
Jn 19,21. Mais les pontifes des Juifs disaient à Pilate: N'écris pas: Roi des Juifs; mais écris qu'Il a dit: Je suis le Roi des Juifs.
Jn 19,22. Pilate répondit: Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.
Jn 19,23. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent Ses vêtements, et en firent quatre parts; une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi Sa tunique; c'était une tunique sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas.
Jn 19,24. Et ils dirent entre eux: Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. C'était afin que s'accomplît cette parole de l'Ecriture: Ils se sont partagé Mes vêtements, et ils ont tiré Ma tunique au sort. C'est là ce que firent les soldats.
Jn 19,25. Cependant, près de la croix de Jésus se tenaient Sa Mère, et la soeur de Sa Mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.
Jn 19,26. Ayant donc vu Sa Mère, et, auprès d'Elle, le disciple qu'Il aimait, Jésus dit à Sa Mère: Femme, voilà Votre fils.
Jn 19,27. Puis Il dit au disciple: Voilà ta Mère. Et, à partir de cette heure, le disciple La prit chez lui.
Jn 19,28. Après cela, Jésus, sachant que tout était accompli, afin que l'Ecriture fût accomplie, dit: J'ai soif.
Jn 19,29. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, la fixant à un rameau d'hysope, l'approchèrent de Sa bouche.
Jn 19,30. Quand Jésus eut prit le vinaigre, Il dit: Tout est accompli. Et inclinant la tête, Il rendit l'esprit.
Jn 19,31. Or comme c'était la préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car ce jour de sabbat était solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes des suppliciés, et qu'on les enlevât.
Jn 19,32. Les soldats vinrent donc, et rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec Lui.
Jn 19,33. Etant ensuite venus à Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes;
Jn 19,34. mais un des soldats Lui ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
Jn 19,35. Celui qui l'a vue en a rendu témoignage, et son témoignage est véridique. Et il sait qu'il est vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez.
Jn 19,36. Car ces choses ont été faites, afin que l'Ecriture fût accomplie: Vous ne briserez aucun de Ses os.
Jn 19,37. Et ailleurs, l'Ecriture dit encore: Ils contempleront Celui qu'ils ont percé.
Jn 19,38. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate qu'il lui permît de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus.
Jn 19,39. Nicodème, qui auparavant était venu auprès de Jésus pendant la nuit, vint aussi, apportant environ cent livres d'une composition de myrrhe et d'aloès.
Jn 19,40. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de linceuls, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
Jn 19,41. Or il y avait, dans le lieu où il avait été crucifié, un jardin, et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis.
Jn 19,42. Ce fut donc là, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche, qu'ils déposèrent Jésus.
Jean





l'affiche qui scandalise les bien-pensants

16/03/2011 07:56



l'affiche qui scandalise les bien-pensants






Libye : je me refuse à hurler avec les loups. Par Ginette Hess Skandrani qui reparle des Bush ,de Sharon ,des mercenaires de Blackwater et autres humanistes

16/03/2011 07:17



Libye : je me refuse à hurler avec les loups. Par Ginette Hess Skandrani

March 16th, 2011

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Je me refuse à  hurler bêtement avec les loups. L’Occident s’est trouvé un nouveau diable et accuse Kadhafi de tous les maux de la planète. Il est le pire des dictateurs, un nouveau Hitler, un boucher, un sanguinaire. On aura tout entendu. Il est sûr que ce n’est pas un démocrate, mais il est certainement moins pire que les Busch père et fils qui sont responsables de centaine de milliers de morts irakiens, ou les Netanayou, Sharon ou autres criminels israéliens qui ont massacré des milliers de Palestiniens.

Je connais bien la Libye,  y ayant séjourné assez souvent. J’ai aimé ce pays, si différent des autres pays du Maghreb plus ou moins occidentalisés. Aller en Libye, c’était se dépolluer l’esprit, on avait l’impression d’arriver sur une autre planète. Pas de Mac do, pas de coca cola, pas d’hypermarchés, peu de banques, pas de pub à part des slogans anti-impérialistes et quelques affiches du Guide.  Mais si peu à côté de la Tunisie où la photo de Ben Ali trônait partout.

J’ai participé à plusieurs conférences : sur l’écologie, la paix et le désarmement, sur la Méditerranée, la démocratie directe, le colonialisme, le statut de la femme, le sionisme, etc.

J’ai également été invitée à des remises du prix Kadhafi à des peuples opprimés :  les Kanaks, les Amérindiens, les enfants bosniaques etc.


J’ai assisté à des congrès de base dans des quartiers de Tripoli ou sous la tente dans le désert. J’ai visité beaucoup d’endroits riches d’histoire et de vestiges du passé. Sebratha et ses fouilles, romaines, phéniciennes, le magnifique site de Leptis Magna.

J’ai rarement rencontré des touristes. La Libye est un pays qui hante depuis de nombreuses années la conscience des populations occidentales et le nom de Kadhafi a toujours suscité  au-delà de l’admiration  que lui portaient tous les révolutionnaires de la planète, des réactions hostiles de tous les autres.

Très peu de sociétés et de dirigeants politiques ont autant occupé la scène médiatique et dans le même temps, sont aussi mal connus.

Mis à part le nom de Kadhafi, la plupart des gens ignorent tout de l’histoire de ce pays, de sa population, de ses structures socio-économiques, de la place de l’Islam dans sa société et des enjeux politiques réels de ce pays qui jouit au Maghreb d’une importante position géostratégique, d’une ouverture sur toute l’Afrique et qui est au carrefour des relations arabo-africaines. Les interventions médiatiques, les dénonciations,  les analyses des uns et des autres le montrent bien.

J’ai aidé à organiser des rencontres de la jeunesse, des femmes des cinq continents. J’y ai croisé des tas de personnalités : Nelson Mendela, Ben Bellah, Laurent Désiré Kabila (avant son accession au pouvoir), Chavez (pas encore président), Museveni etc. que je n’aurais certainement pu rencontrer nulle part ailleurs.

J’y ai surtout été quand la Libye était sous embargo à partir de 1990 et c’était toute une aventure pour y arriver. Il fallait prendre un avion pour la Tunisie. Arriver à Djerba et continuer en voiture en passant par Ben Gardane, passer la frontière et remonter par le désert jusqu’à Tripoli.  Mais comme Ben Ali m’avait interdit le passage par la Tunisie, vu que j’avais dénoncé les tortures, il m’a fallu passer par Malte et faire la traversée de nuit,  sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne. Il fallait vraiment aimer ce pays et ce peuple pour accepter toutes ces contraintes.

L’embargo était également terrible pour toute la jeunesse libyenne qui voyait à travers les paraboles toutes les jeunesses du monde s’amuser, voyager, alors qu’ils étaient prisonniers sur leur terre à cause de l’embargo. Ils en voulaient terriblement à l’Occident qui les pénalisait,  alors qu’ils n’étaient pour rien dans les attentats qui étaient reprochés à certains de leurs dirigeants.

Quand Mouammar Kadhafi a commencé à faire des compromis avec les USA pour se libérer de cet embargo qui plombait son peuple, j’ai compris son attitude, mais je n’ai pas approuvé le fait  qu’il se soit agenouillé devant les impérialistes, alors qu’il passait son temps à dénoncer le sionisme, le colonialisme et également l’esclavage.  Il a aidé tant de mouvements révolutionnaires à se libérer : les Kanaks, les Basques, les Irlandais, les Amérindiens et également beaucoup d’Africains. Il a soutenu Nelson Mandela et l’ANC pendant toute la durée de l’apartheid.

Il avait compris que les jeunes étaient prêts à se révolter, et certains l’ont fait, il savait  qu’il fallait qu’il lève cet embargo qui nuisait au développement de l’économie et à l’importation des technologies nouvelles, comme en confinant les Libyens sur leur terre.

J’ai beaucoup aimé le laboratoire d’essai de l’implantation de la démocratie directe dans toutes les régions. C’était quelque chose d’innovant qui aurait pu marcher. Tous les habitants d’un quartier, d’une localité, d’une région participaient aux réunions qui devaient décider d’un projet. J’ai assisté à quelques débats qui étaient souvent très houleux et très longs. Ils pouvaient durer deux jours, jusqu’à ce qu’une décision trouve  son approbation.  Les secrétaires de séance transmettaient le texte aux congrès secondaires qui les faisaient remonter au congrès général.

Ce que j’ai moins aimé c’est le contrôle qu’exerçaient les comités révolutionnaires qui étaient des super flics,  qui dépendaient directement de Kadhafi et n’avaient de compte à rendre à personne d’autre.

J’ai arrêté d’y aller lorsque l’embargo a été levé et que le congrès général s’est précipité dans les bras des USA. Dommage pour nous, nous avions perdu un interlocuteur et un grand soutien des peuples opprimés.

Kadhafi a toujours soutenu les Palestiniens. Il était un des initiateurs de l’association « Un seul Etat démocratique en Israël Palestine ». Il a d’ailleurs aidé à financer la conférence de Lausanne.

Il a également aidé à la construction de l’Unité Africaine et il était en train de préparer les Etats Unis d’Afrique afin que les ressources africaines restent en Afrique.

Je garde une profonde admiration pour le peuple libyen.

Je pense sincèrement  que Kadhafi a fait son temps et qu’il doit laisser la place à d’autres membres du congrès général qui gère le pays. Vu ce qui s’est passé dernièrement, il faudrait organiser une réunion du congrès général qui doit s’ouvrir également aux insurgés ainsi qu’à tous les opposants.

Mais ce n’est pas à l’Otan, ni aux USA, ni aux Européens ni à la Ligue Arabe à décider qui doit ou ne doit pas gouverner la Libye.

Que Sarkozy qui a reçu en grande pompe Mouammar Kadhafi parce qu’il voulait lui fourguer des rafales et une centrale nucléaire, mais surtout pour l’entraîner dans l’Union Pour La Méditerranée afin d’y faire accepter Israël dont les pays arabes ne voulaient pas, se permette tout à coup de prôner une intervention militaire, me semble aberrant et surtout stupide à brève échéance.

Tous ceux qui appellent à cette couverture aérienne qu’ils ont surnommée faussement humanitaire, ou demandent l’aide des Américains pour déloger le guide, devraient se souvenir de ce qu’a donné l’aide américaine à l’Irak. Le peuple irakien a régressé de dix ans et  est encore toujours en train de payer l’invasion de son pays alors que d’autres lui pompent son pétrole. N’oublions pas que la Libye attire également tous les rapaces de l’or noir.

Nous n’avons pas à nous ingérer dans la politique Libyenne, et il est probable qu’une intervention armée ne ramènerait nullement le calme. En effet, la particularité de ce pays est son fonctionnement tribal. Trois régions se disputent le contrôle du pays: la Tripolitaine, avec 2 millions d’habitants sur plus de 6 millions; la Cyrénaïque, actuellement insurgée, forte de 2 millions d’habitants aussi; elle a des tendances islamistes et sécessionnistes. Enfin le sud, dépeuplé, désertique, la province de Fezzan, qui prête actuellement main forte à la Cyrénaïque.

Si l’on s’en tient à l’intérêt immédiat de l’Occident, le maintien du régime de Kadhafi est de loin une garantie de stabilité des prix du pétrole et du contrôle de l’émigration. Toute intervention favoriserait au contraire la balkanisation de tout le pays, l’instabilité et la radicalisation. Au départ, les USA espéraient prendre rapidement le contrôle de tout le pays, à la faveur d’un renversement du pouvoir à l’égyptienne. Il semble bien que dans le cadre de ce plan ils aient commencé par armer les opposants, tandis que les mercenaires de Blackwater s’infiltraient dans la place pour organiser des massacres que les media pourraient présenter comme des initiatives sanguinaires de Khadafi.

Mais c’est d’ores et déjà une opération ratée, où les USA ont montré le degré de désinformation qui est celui de la classe dirigeante. Et le risque pour eux est réel que se constitue un front de la jeunesse contre Israël et les USA. Est-ce que les USA pourront reprendre le contrôle de la Lybie  pour en faire une base de reconquête tant des pays arabes que de l’Afrique noire? Pour l’instant, l”insurrection est en phase de repli, et se plaint amèrement de ne pas avoir reçu les soutiens promis à temps pour résister.  Mouammar Kadhafi  n’a pas plié  et continue à résister, malgré toutes les pressions et les menaces.

Actuellement, seul le machiavélisme israélien a intérêt à une franche intervention US par le biais de l’OTAN, dans l’idée que toute situation chaotique lui convient mieux qu’un régime instruit par l’expérience, et qui pourrait relancer la constitution d’un grand front régional uni contre Israël.

Il faut souligner l’habileté actuelle du guide de la Jamrhiya, qui insiste sur les traités conclus avec chacun des pays de l’Otan et avec Israël, en brandissant le chantage à l’invasion migratoire, à l’islamisation, et à la hausse des prix du pétrole. Il multiplie les interventions télévisées afin de rappeler à l’Occident la diversité des menaces qu’il peut faire peser sur leurs intérêts, et il est bon de rappeler aussi qu’il a tout d’abord pris le pouvoir sous la bannière des idéaux de Nasser, et avait dans une première étape nationalisé le pétrole (la Lybie est le pays qui tire le plus de bénéfices per capita de ses ressources pétrolières).

Espérons que, s’il parvient à reprendre la situation en main, il sache favoriser l’émergence d’un successeur capable de reconquérir l’opinion de la jeunesse avec de réelles ouvertures démocratiques, en rompant certaines alliances funestes, et en renouant avec l’anti-impérialisme, pan arabe et panafricain.

Paris, 10 mars 2011

http://fr.altermedia.info/general/libye-je-me-refuse-a-hurler-avec-les-loups-par-ginette-hess-skandrani_33786.html#more-33786






Comme un parfum des aulx de notre Lomagne .Renaud Camus, la lumière et le désespoir

15/03/2011 14:49



Renaud Camus, la lumière et le désespoir

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Romancier, essayiste, pamphlétaire, diariste : depuis trente-cinq ans, Renaud Camus forge une œuvre protéiforme et audacieuse. Longtemps boudée par les critiques, celle-ci rencontre, aujourd’hui, un écho grandissant, alors que l’auteur s’élève contre la décadence de la civilisation européenne et le réensauvagement du monde.

En ces marches de Gascogne où les coteaux timides n’osent tutoyer le ciel, se dresse le château de Plieux. Sis sur un promontoire, on l’aperçoit de loin lorsqu’on erre sur les routes de la Lomagne, coin reculé du Gers. En fait, on ne voit que lui, gros monolithe d’une sobriété janséniste. C’est qu’il ne fut pas construit pour plaire, mais pour résister. C’était au XIVe siècle. Aujourd’hui, tandis que de nouveaux envahisseurs venus d’Albion, conquièrent le lieu – non par l’épée mais par l’argent –, Renaud Camus, écrivain au parcours atypique, a choisi d’y résider.

Bien sûr, la tentation est grande d’assimiler l’artiste à l’endroit où il vit. Surtout pour un auteur qui a fait de cette relation entre pierre et chair, entre lieu et âme la matière de certains de ses plus beaux textes, et notamment de ses Demeures de l’esprit, série dans laquelle il rend visite aux fantômes de romanciers, compositeurs, peintres, philosophes de France et d’ailleurs.

Abandonné, puis rongé par les hivers et les termites, Plieux maintient. Son propriétaire aussi. Pourtant, des coups, lui aussi en a pris. Et il a plus encore subi le silence des prescripteurs. « Ce que c’est que la notoriété, tout de même… », s’amuse-t-il quand on lui demande, à lui, auteur d’une soixantaine de livres, s’il est de la famille d’Albert…

Mais à l’austérité de la bâtisse gasconne répond la chaleur de l’écrivain. Renaud Camus, c’est un regard gris-bleu, profond, qui déborde de malice ; des gestes lents, contrits, qui trahissent une certaine timidité ; une voix chaude, amicale, qui appelle le bon mot. Chez lui, le corps et la parole expriment un mélange d’assurance et d’inquiétude, sentiments qui se mêlent dans son œuvre, dans une sorte de désordre organisé.

D’aucuns voudront voir en Plieux un exil. Ils auront tort. Camus n’a pas fui l’agitation parisienne. Son château est un point vers lequel convergent et s’accumulent les époques. Il résiste à la marche du temps, se réinvente sans cesse. Sans faire grand bruit, son hôte aussi. Car Renaud Camus vit à voix basse. Rien ne le désole autant qu’une époque qui ordonne au coeur de hurler, qui sanctifie l’émotion pour mieux réduire le spectre des sentiments ; qui célèbre des bateleurs qu’elle qualifie de rebelles alors qu’ils sont les mille visages du conformisme. Quand le politique, pouvoir soumis volontairement à l’air du temps, court après le spectacle, et déborde de démagogie pour célébrer « l’idéologie du sympa », Renaud Camus voit poindre les prolégomènes d’un recul de la civilisation, d’un réensauvagement du monde.

Fils de la bourgeoisie de province, en l’occurrence celle de Chamalières, Renaud Camus voit le jour le 10 août 1946. Dans une famille catholique où l’on inculque, non sans amour, des valeurs à l’ancienne. Il donne du « vous » à sa mère, et trouve cela très bien. Bien sûr, il y a des histoires (son père est-il vraiment son père ?). Bien sûr, pour maintenir son rang, on vit à crédit. Car comme le lui dira un jour sa mère : « Si en plus de n’avoir pas un sou, on devait se priver… » Logique implacable.

Dès l’enfance, Camus se trouve donc en décalage. Il écrira en 1997, dans Derniers jours : « On m’a transmis dans l’enfance une grille de lecture du monde qui est tellement archaïque aujourd’hui, tellement abandonnée de toute part, si mal accordée à la pensée et au sentiment dominants, que d’y rester en grande partie fidèle ne me vaut et ne me vaudra que des ennuis, et d’abord une grande solitude intellectuelle et idéologique. »

Un diplôme de droit en poche, il monte à Paris en 1963. S’il y poursuit des études de sciences politiques, de lettres et de philosophie, la finalité de celles-ci lui semble très mystérieuse. Un plan ? Il n’en a pas. Il a vaguement songé à embrasser une carrière de diplomate. En Auvergne, il a surtout beaucoup lu, et d’abord les classiques, un peu écrit, et désormais il s’ennuie. Que faire ? Sa vocation d’auteur va germer lentement. Sa rencontre avec Roland Barthes, dont il suit le fameux séminaire au Collège de France, sera déterminante, de même que le sera celle avec Jean Puyaubert. Ce dernier, mécène et figure du Tout- Paris des années 1960-1970, l’introduit auprès de personnalités du monde artistique et intellectuel. Il fréquente également Duras, Aragon, Warhol… Le portraiturer en jeune mondain adulé des princes d’alors serait toutefois exagéré. Il y a aussi les voyages, cette échappatoire salvatrice ; la Grande-Bretagne et les Etats-Unis – ainsi que la France jusque dans ses profondeurs.

Son premier livre sort en 1975. Publié par Paul Otchakovsky-Laurens, Passage est un roman imprégné de l’esthétique du « nouveau roman », que Camus ne reniera jamais. Suivent ensuite, dans la même veine, Echange et Travers. L’écho médiatique de ces publications est confidentiel. En 1979, sa plume remue enfin les critiques. L’étincelle ? Tricks. Préfacée par Barthes, cette chronique, qui conte par le menu les aventures de l’auteur avec des garçons, accouche d’un petit scandale. Apôtre d’une homosexualité décomplexée, Camus assure n’avoir pas voulu choquer, encore moins commettre un acte militant. Mais la crudité des scènes amoureuses est là, et fait encore aujourd’hui de Tricks un texte sulfureux. Ainsi que – scandale oblige – le plus gros succès de librairie de l’auteur. « Mon petit best-seller », plaisante-t-il parfois.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir écrit et publié, et même de manière exponentielle. A partir des années 1980, il compose au moins un livre par an et jusqu’à cinq en 2009. Elargissant le champ de ses investigations, Camus se fait topographe lyrique avec son Journal d’un voyage en France (1981), signe un roman à la forme plus conventionnelle, Roman roi, et verse dans l’essai en 1985 avec Notes sur les manières du temps. Collaborateur de plusieurs magazines, auteur installé, il intègre cette même année la Villa Médicis. C’est à Rome qu’il lance la grande entreprise du Journal, future clé de voûte – avec la série des Eglogues – d’une œuvre déjà conséquente. Au fil de ses pages, s’entremêlent récit d’escapades, servitudes et grandeurs de la vie amoureuse, anecdotes – drolatiques, tragiques, ou insignifiantes – de la vie quotidienne. L’auteur y brasse encore idées et réflexions sur les sujets les plus divers et, ce faisant, trouve chaque jour de nouvelles raisons de moquer son époque. Fidèle à sa promesse de tout dire – ce qui ne signifie pas qu’il dise toute la vérité –, Camus s’y dévoile en sa crue nudité. Et ce qu’il voit dans le miroir n’est pas toujours plaisant… Si on lui dit, « impudeur », il tranche que, hors ce regard sans concession sur lui-même et ses amis, le Journal ne présenterait aucun intérêt.

Vivre de sa plume est une coûteuse chimère. Décidé à la poursuivre, Camus se condamne à une surproduction génératrice de contrariétés permanentes, à commencer par de byzantines négociations avec ses éditeurs. Le Journal offre un éclairage édifiant sur cette course aux contrats. Des missions ponctuelles pour le ministère de la Culture autorisent néanmoins l’auteur à multiplier les dépenses, à défaut de vivre comme un gentleman, et même à troquer, en 1992, son appartement parisien contre Plieux. Fanatique des paysages, il a été émerveillé par « l’horizontalité pure » du Gers. La contempler du haut d’une tour pluriséculaire, c’est encore mieux. Y organiser des expositions d’art contemporain, une folie.

C’est pourtant ce qu’il fait de 1993 à 1998, ornant les vastes salles du château d’oeuvres de Jean-Paul Marcheschi, Miró, Eugène Leroy ou Christian Boltanski. Il compose plusieurs textes sur l’art, tels le Discours de Flaran et Nightsound. Dans Esthétique de la solitude (1990), sans nier que l’art contemporain sécrète « force méchants canulars », il affirme y dénicher des beautés comparables à celles des siècles passés. Mais les voir exige de nous un « consentement » préalable. « Dans l’aimable morosité de nos jours, l’art est une pierre noire, un dépôt de nuit, un vademecum de l’ailleurs, un garant de l’inidentité », écrit-il.

Son retrait coïncide avec une nette radicalisation de sa pensée, au point de voguer vers une critique systémique de la modernité. Obsédé par l’idée de la perte, Camus s’affiche comme un défenseur résolu d’une civilisation qu’il voit disparaître sous ses yeux. Son Eloge moral du paraître (1995), puis le Répertoire des délicatesses du français contemporain (2000) témoignent de cette évolution. Supplicié par les euphémismes creux et les néologismes grotesques, le réel n’en reste pas moins l’unique vérité. La dérive orwellienne de la démocratie d’opinion est patente – intuition que partage en même temps Philippe Muray dans ses essais. Mais il manque encore à cette prise de conscience un cadre théorique. Peu à peu, Camus va le bâtir.

En 2000 cette nouvelle réalité intellectuelle et médiatique le rattrape. Dans la Campagne de France, Camus consacre un très court passage à une émission de radio, où il évoque une « surreprésentation » d’intervenants juifs. Cela suffit à déchaîner certaines plumes faisant profession d’« antifascisme ». Malgré une œuvre qui a toujours exalté l’apport de la culture juive à la culture française, malgré l’ardent soutien de nombreux intellectuels, dont Alain Finkielkraut et Emmanuel Carrère, Camus est excommunié et ses livres mis à l’index. Surtout, il est blessé et tente désespérément de saisir les motivations de ses ennemis.

Victime expiatoire de ceux qu’il nommera les « amis du désastre », Camus refuse de passer sous les fourches caudines de la doxa. Bientôt, il riposte. Par la plume. Avec Du sens, en 2002, il tance une Europe sans essence, sans identité, sans ambition, livrée à une immigration de masse. Avec la Dictature de la petite bourgeoisie, en 2005, il dénonce l’égalitarisme et la médiocrité ambiante. L’école, jouet préféré des démagogues, devient le bras armé de l’effondrement. Et tant pis si une génération entière, élevée dans le culte du diplôme pour tous, ne sait plus parler sa langue. En 2007, il s’en prend à l’antiracisme dogmatique, avec le Communisme du XXIe siècle. Enfin, en 2008, dans la Grande Déculturation, il va à rebours des discours sur la démocratisation de la culture, pour rappeler qu’il ne saurait y avoir de savoir sans héritage, sans filiation, sans intercesseurs. Que tout le monde n’est pas – et ne sera jamais – capable de voir la subtilité les toiles de Constable, des films de Visconti ou des symphonies de Sibelius.

De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas. Que Camus – pourtant individualiste forcené – franchit en 2002, lorsqu’il fonde le Parti de l’In-nocence (qu’on pourrait traduire par Parti de la non-nuisance). La ligne générale ? Un conservatisme proche de celui de feu le MPF, doublé d’un intérêt marqué pour l’écologie. Pas de quoi soulever les foules, mais la certitude de s’exposer aux coups des élites progressistes.

Alors, pourquoi cet engagement ? « Parce que personne d’autre n’ose le faire », répond-il. Conscient que, depuis l’affaire qui porte son nom, un certain milieu refuse de voir en lui autre chose qu’un écrivain d’extrême droite, Camus a de toute façon brûlé ses vaisseaux. En novembre dernier, tandis qu’était publié l’Abécédaire de l’In-nocence, recueil de nombreux textes produits par ce parti depuis sa naissance, il annonçait son intention d’être candidat à l’élection présidentielle de 2012… Lamartine appréciera.

Qu’ils fassent l’impasse sur cet engagement, le jugent secondaire par rapport à son oeuvre, ou le soutiennent, les lecteurs de Camus sont toujours présents. On chuchote même qu’ils sont de plus en plus nombreux. Les volumes des Demeures de l’esprit rencontrent actuellement un joli succès. Loin, publié en 2009, a échappé de peu au grand prix du roman de l’Académie française. Et l’aurait mérité, tant Camus s’y révèle une fois encore grand styliste et parvient à capter magistralement l’air du temps. Ce temps qui ne l’aime peut-être pas, et qu’il n’aime pas beaucoup plus. Mais ce temps d’où est née une œuvre tour à tour furieuse et mélancolique, lumineuse et désespérée, en un mot complexe. A l’image de son auteur.

A lire Abécédaire de l’In-nocence Editions David Reinharc, 573 pages, 29 €; Kråkmo, Journal 2009 Fayard, 611 pages, 32 € ; Demeures de l’esprit - France III Nord-Est Fayard, 527 pages, 32 €.
http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=426:portrait576&catid=48:portrait&Itemid=72





Les mensonges de l'Histoire par Jean Sévillia

15/03/2011 14:46



Les mensonges de l'Histoire

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Intitulée Merci à notre cher Staline pour notre enfance heureuse, cette lithographie soviétique de l’ère stalinienne rappelle un temps où la propagande s’affichait franchement. L’Histoire constituait, évidemment, un enjeu capital de cette propagande. L’Union soviétique est tombée il y a vingt ans, et pourtant l’Histoire est toujours manipulée. Mais, cette fois, en Occident, et singulièrement en France. Et, peut-être, de façon encore plus redoutable. A l’encontre des travaux des historiens, s’est, en effet, instauré un « historiquement correct », qui n’est que la transposition à l’Histoire du « politiquement correct ». Véhiculé par les médias, l’école et les institutions, celui-ci consiste à regarder le passé à travers les lunettes du présent. Non pour le comprendre, mais pour le juger.
Un des tout premiers à avoir dénoncé, dans un ouvrage retentissant, l’« historiquement correct », Jean Sévillia retrace, ici, les grandes étapes de ce phénomène.

La polémique aura duré plus de trois ans. Elle n’est sans doute pas terminée, mais le projet de la maison de l’Histoire de France semble, désormais, engagé de façon irréversible. Bien que guère réputé pour son goût du passé et sa culture historique, Nicolas Sarkozy demandait, peu après son élection à la présidence de la République, en 2007, la création d’un « centre de recherche et de collections permanentes dédié à l’histoire civile et militaire de la France ». Des rapports étaient commandés à Hervé Lemoine, un conservateur du patrimoine, puis à Jean- Pierre Rioux, un spécialiste du XXe siècle, qui posaient les bases du concept. En 2010, alors que divers sites avaient été envisagés pour la future institution (les Invalides, l’île Seguin, le château de Vincennes, le palais de Fontainebleau…), il était annoncé que la maison de l’Histoire de France – tel est l’intitulé finalement retenu – verrait, en définitive, le jour en plein cœur du Marais, à Paris, sur le site actuel des Archives nationales, occupé par les hôtels de Soubise et de Rohan. Son ouverture est prévue en 2015. 

Pourtant, un musée de l’Histoire de France existe déjà bel et bien. Et ce, depuis… 1867. Qui plus est, il est installé, depuis cette date, à l’hôtel de Soubise, parmi ces Archives nationales dont il présente au public une sélection aussi émouvante que pédagogique, illustrant, à travers les documents originaux exposés, quinze siècles de notre histoire. Un lieu véritablement magique, propre à éveiller en chaque visiteur l’amour du passé. Alors, pourquoi ce nouveau projet ? Quel objectif poursuivra-t-il ? Selon Jean- Pierre Rioux, il s’agit d’une « initiative républicaine », qui « exposera un panorama de notre histoire » et « valorisera et diffusera la recherche, y compris sur des questions taboues comme celle de la nation, de la patrie ».

Selon ses détracteurs, ce projet représenterait une « régression ». En premier lieu, parce que l’Etat n’aurait aucun rôle à jouer en matière d’histoire. En deuxième lieu, parce que conçu autour de l’idée de nation, ce nouveau musée instrumentaliserait à des fins politiques la notion d’« identité nationale » que Nicolas Sarkozy tenta de remettre au goût du jour en lançant sur ce sujet, à la fin de 2009, un débat qui tourna court.

Qu’il n’appartienne pas à l’Etat de décréter quelle est la vérité historique, c’est l’évidence. Les diatribes contre « l’histoire officielle » ont ceci d’hypocrite, cependant, qu’elles ignorent – ou feignent d’ignorer – qu’il a toujours existé une histoire officielle, en France, des origines du pays à nos jours. Soit de manière active, quand l’Etat diffusait consciemment une certaine vision du passé dans le but de légitimer son pouvoir. Soit de manière passive, quand l’Etat laissait s’installer dans ses rouages des réseaux décidés à utiliser leur position institutionnelle pour imposer une certaine interprétation de l’histoire, version devenue officielle à force d’être dominante. C’est dans ce dernier cas de figure que nous nous trouvons depuis de nombreuses décennies.

A l’échelle du temps, l’Histoire est une science récente. Oubliant Hérodote et Thucydide, le Moyen Age mêle la réalité et la fiction dans la relation du passé, amalgamant les personnages authentiques et les héros de la mythologie. La chronique historique est une mise en abyme de la parole divine : à travers la chrétienté, l’Histoire sainte se prolonge. A l’approche de l’an mil, on commence à écrire l’histoire des Francs (496, le baptême de Clovis), qui devient peu à peu l’histoire de France, parce que les moines de Saint-Denis, au XIIe siècle, épousent le dessein des rois capétiens, qui aspirent à relier leur couronne aux dynasties précédentes. A ces Francs sont attribuées des origines imaginaires, situées jusqu’à Troie.

Au Grand Siècle, du mythe troyen à l’héritage gaulois, le récit historique ne sort toujours pas du champ mythologique. La mise en scène, toutefois, vise bien à écrire la chronique de la nation. Significativement, au moment où l’on peut parler d’histoire de France, se précise également la géographie du pays : l’espace national répond à une définition (« le pré carré ») et à des limites mesurées et cartographiées, puis matérialisées par Vauban. Voulant faire table rase du passé « féodal » et liquider l’héritage chrétien de la France, la Révolution fait néanmoins appel à l’histoire, prétendant prendre exemple sur la République romaine et son culte de la « vertu ». Napoléon, lui, joue sur tous les tableaux, ses thuriféraires patentés ne craignant pas de le comparer à Alexandre le Grand.

Il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour que, avec Mabillon et les moines mauristes, l’Histoire entre dans l’ère scientifique, en se fondant sur l’étude des preuves et des documents. Cette mutation met toutefois cent ans à entrer dans les faits. Au XIXe siècle, le genre historique est écrasé par l’héritage révolutionnaire, l’Histoire se donnant pour but soit de justifier la Révolution, comme chez Michelet, soit de la critiquer, comme chez Taine.

En ayant érigé l’université en organisme d’Etat, le Premier Empire a introduit l’enjeu politique dans l’enseignement de l’Histoire : l’attribution des grandes chaires de la Sorbonne devient un indicateur de la tendance qui prévaut dans les cercles du pouvoir. C’est vrai sous la Restauration, sous la monarchie de Juillet ou sous Napoléon III, mais plus encore sous la IIIe République. Jules Ferry, tout particulièrement, assigne une mission à l’école publique, désormais laïque : éradiquer les traces de l’Ancien Régime dans les mentalités populaires, convaincre des bienfaits du nouveau régime, détacher les Français de l’influence de l’Eglise. Mais c’est aussi pendant cette période que s’élabore le discours national-républicain, celui qui s’exprime dans le Petit Lavisse et qui sera pratiquement la version officielle de l’histoire jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Ce roman national a ses limites, car il fait tourner l’histoire de France autour de la Révolution de 1789, conçue comme un événement eschatologique. Il possède cependant le mérite de fournir un cadre interprétatif cohérent du passé, aisément compréhensible par les enfants à qui l’on donne des dates à connaître par cœur et des figures à admirer : tout petit Français, quelle que soit son origine géographique, sociale ou religieuse, est ainsi incité à considérer Vercingétorix comme un de ses lointains aïeux. C’est un mythe, mais un mythe unificateur.

Après-guerre, cette version de l’histoire va voler en éclats, selon un processus étalé dans le temps, avec des décalages entre l’histoire savante et les programmes scolaires, entre la recherche et la vulgate médiatique, et sous l’effet d’évolutions idéologiques successives, parfois contradictoires, mais conduisant au même résultat : la remise en cause d’un passé national qui, non seulement n’est plus glorifié, mais se trouve mis au banc des accusés.

Première évolution, d’ordre historiographique, l’arrivée en force de l’histoire économique et sociale, sous l’influence de l’école des Annales, fondée avant-guerre par Marc Bloch et Lucien Febvre. Fortement marxiste au départ, cette école se diversifie ensuite en courants et sous-courants, pas tous adeptes de la lutte des classes comme grille d’analyse historique : certains privilégient même le jeu des mentalités et des représentations comme facteur explicatif du passé. Mais dans tous les cas, l’histoire économique et sociale comme l’histoire des mentalités ont pour conséquence de dévaluer l’événement au profit des structures sociales ou mentales. Les années 1950 signent ainsi la fin de l’« histoire-bataille ». Il faudra une bonne trentaine d’années pour que des chercheurs issus des Annales et devenus des pontes (Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, Jacques Le Goff…), sans renier les apports de l’analyse économique et sociale, reviennent à l’histoire événementielle ou à la biographie.

La seconde évolution est d’ordre sociopolitique. Si, en France, les enseignants penchent à gauche depuis toujours, la tendance s’accentue à partir des années 1960, d’autant que la Ve République naissante a fait le choix d’abandonner à l’opposition les domaines de la culture et de l’éducation. Le corps professoral, dès lors, sert de caisse de résonance aux idéologies de l’époque : antifascisme, marxisme-léninisme, maoïsme, castrisme, anticolonialisme, tiers-mondisme…

Troisième évolution : après Mai-68 – mouvement pour l’essentiel d’essence individualiste et libertaire qui ébranlera le pouvoir gaulliste, mais aussi la toute-puissance du Parti communiste – et après l’écrasement du Printemps de Prague par les Russes, le modèle soviétique, déjà ébranlé en 1956, pâlit de plus en plus, jusqu’à s’effondrer en 1989. Le désenchantement face aux grandes idéologies messianiques et séculières impose un nouveau paradigme dans l’univers des idées : l’individu. L’échelle des valeurs se déplaçant, les références intellectuelles et morales vont désormais être les droits de l’homme, le multiculturalisme, l’antiracisme. Et la corporation des historiens, reflétant l’air du temps, va épouser cette évolution.

D’où le phénomène de l’« historiquement correct », qui est un alignement de l’Histoire sur les oukases du « politiquement correct ». Défiant sciemment les lois de la science historique, cette tendance manie allègrement l’anachronisme en jugeant le passé selon les critères du présent : l’Inquisition ou les guerres de Religion, par exemple, sont analysées au nom de la liberté religieuse et de la liberté de conscience, concepts inconnus au Moyen Age comme au XVIe siècle. L’« historiquement correct » pratique ensuite le mensonge par omission : les Croisades sont ainsi vilipendées comme une agression contre le monde musulman, sans que soit rappelé que le but de la première d’entre elles était de rétablir la liberté pour les chrétiens de se rendre sur les Lieux saints, liberté qui leur avait été confisquée par les Turcs.

L’« historiquement correct » se caractérise donc par le manichéisme. Alors que l’historien doit normalement tout situer dans un contexte et mesurer le poids subtil des nuances et des circonstances, la complexité de l’Histoire se trouve ainsi gommée, réduite à l’affrontement binaire du bien et du mal et, qui plus est, un bien et un mal réinterprétés selon les codes contemporains : l’analyse de la colonisation ou des années d’Occupation en fournissent les exemples les plus patents. Dès lors, l’Histoire constitue un champ d’exorcisme permanent : plus les forces obscures du passé sont « anathématisées », plus il faut se justifier de n’entretenir avec elles aucune solidarité. Au nom de l’« historiquement correct », des personnages, des sociétés et des périodes entières sont ainsi diabolisés.

Ces derniers temps, de multiples cris d’alarme sont lancés au sujet de l’enseignement de l’histoire. Pour expliquer son effondrement, des causes d’ordre technique sont avancées qui ont toutes leur pertinence : diminution des horaires à l’école primaire comme dans le secondaire, absurdité des orientations pédagogiques opérées depuis trente ans – telle l’abandon de toute chronologie –, recul de la lecture, avec le réflexe zapping suscité par Internet. Tous ces facteurs ont leur importance, mais ne représentent qu’une partie de la question. Car la crise de l’Histoire déborde largement du monde de l’enseignement pour devenir un problème général de notre société, avec ses incidences politiques et culturelles.

En réalité, plus que d’une crise de l’Histoire, il s’agit d’une crise du lien social, d’une crise de la citoyenneté. Un citoyen est l’héritier d’un passé plus ou moins mythifié, mais qu’il fait sien. Jusqu’aux années 1960, on apprenait aux Français l’histoire de la France et des civilisations qui avaient marqué sa culture. Sous l’influence des évolutions évoquées plus haut, le rapport au passé revêt désormais d’autres contours.

Décolonisation, déchristianisation, immigration, mondialisation, relativisme des valeurs : sous les coups de boutoir de ces bouleversements successifs, la France, partie d’un modèle stato-national plaqué sur un vieux pays catholique, bascule dans un autre type de société, mais qui peine à se définir, ainsi qu’en témoigne la crise de nerfs qui a accompagné, il y a quinze mois, le débat sur l’identité nationale.

Il n’est nullement étonnant, dès lors, que les programmes scolaires, au collège, passent Clovis et Louis XIV à la trappe, tout en préconisant, au nom de l’« ouverture aux autres cultures », des cours sur la Chine des Han, l’Inde des Gupta ou l’empire africain du Monomotapa. Ce qui est tout simplement occulté, c’est que la première condition pour s’ouvrir aux autres est de se bien connaître soi-même, de savoir qui l’on est et d’où l’on vient.

Or, c’est précisément ce que demandent les Français, qui plébiscitent ce qui a trait au passé français. Il n’est qu’à voir le succès des spectacles historiques, la passion pour les musées d’histoire, l’engouement pour la généalogie, ou le triomphe des Journées du patrimoine. L’Histoire va mal, mais tout prouve que nos contemporains aiment savoir de qui ils descendent. Pour soigner la crise de l’Histoire, il ne faudra donc pas seulement des circulaires ministérielles, mais aller au fond du problème. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où voulons-nous aller ? Ce sont des questions éminemment politiques : l’Histoire n’appartient pas aux seuls spécialistes.

A lire Historiquement correct, de Jean Sévillia, Perrin/Tempus (2005), 452 pages, 12 €.
http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=424:dossier576&catid=29:dossier&Itemid=55





Fukushima ...... Benghazi - E = mc2

14/03/2011 16:37

Fukushima ......  Benghazi  - E = mc2


Fukushima...... Tobrouk

"Tripoli..... mon amour"

même dévastation, même éclair.....!

(14/03/2011)

 

Pleurons les morts Japonais, deux fois victimes du même phénomène à 66 ans d'écart.

Pleurons les morts Libyens, victimes du même tsunami de la corruption dictatoriale et grâce à notre silence complaisant (aujourd'hui les états "condamnent" sévèrement la répression libyenne. Demain la même sera "condamnée" avec un coefficient 5 sur l'échelle de "Richter-faux cul"..... Et pendant ce temps.... !)

Et plus que jamais la formule E = mc2 est d'actualité et de véracité brûlante

E = éphémère de la vie

= éphémère de la vie

M = Mithridatisation des esprits (voir sur wikopedia)

= Mithridatisation des esprits (voir sur wikopedia)

C = Connerie politique

= Connerie politique

La formule s'énonce donc ainsi :

l'éphémère de notre vie est égal au produit de la mithridatisation des esprits multiplié pas la connerie politique élevée au carré

la simple connerie politique de base est celle que nous constatons à l'éphéméride des jours qui passent à savoir les dérèglements fonctionnels de la France et ailleurs

la connerie politique élevée au carré est déjà la dimension au dessus qui se voit dans les magouilles, les mensonges effrontés (sanctionnés ou nom), les dichotomies entre élus (de tout genre) et Peuple.

Faut-il attendre le carré du produit pour virer tout ce monde (mode Islandaise de Novembre 2010 ou mode Tunisienne / Egyptienne de Février 2011) et mettre en place une Constituante ?

Bientôt on pourra faire le classement de nos élus au filtre "E=mc2" qui deviendra ainsi l'E=mc2-politico-indénmitaire où il y a fort à parier que le cumul d'indemnité sera proportionnel à l'inverse du carré de la mithridatisation

Et pendant ce temps, en Libye, le Cas d'Afi semble reprendre en main la situation au moyen de massacres et de bombardements de ses populations (Guernica libyen) sans "Brigades internationales" et sans "lésion qu'on dort" (si ce n'est celle du Peuple Libyen).

Quand il aura repris la situation en main, qu'elle sera la position de la France (ou du moins celle des seuls dirigeants politiques : Quay et Elysée, qui ont toujours le chic de décider avec toujours une révolution de retard...), vis à vis d'un dictateur sanguinaire ?

Qui s'assemble, se ressemble

Avez vous entendu parler de la mise en place avec l'aval parlementaire (de nos chers parlementaires cumulards d'indemnités) des "mouchards du net" pour prévoir, désamorcer et empêcher l'impact du web sur les révolutions Tunisienne et Egyptienne....

A quoi pensez vous que cela serve, ici, en France qui n'est pas la Tunisie, l'Egypte, la Libye ou la chine!**

@

Kelly-Eric Guillon

fils posthume de terroriste

@

** PS : Peuples de France imaginez un seul instant si ce qui se passe en Libye advenait chez nous, à savoir une population excédée d'un pouvoir corrompu et incompétent s'ingéniait à vouloir lui demander de laisser la place...., quand déjà les "GRANSDS" médias Français qui glorifiaient, hier, les courageux patriotes libyens les désignent aujourd'hui comme rebelles, avant que peut-être les traiter de terroristes (comme au temps béni de Vichy)

cf l'article

dans VIP Blog AVISEUR INTERNATIONNAL / les analyses de KRG

Hiroshima, Nagasaki, Fukushima, au nom de "E = MC2 ",

même dévastation, même éclair.....!

 






La Coordination Rurale nous Communique:L’Union Européenne sacrifie la viticulture de tradition !

14/03/2011 07:18



L’Union Européenne sacrifie la viticulture de tradition !

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La Coordination Rurale nous Communique.

Suppression des droits de plantation : Fin de la viticulture de tradition au profit des vignobles industriels !

Jusqu’ici l’Union européenne gère son potentiel de production viticole par les droits de plantation. La Commission Européenne a décidé que ce système devait être supprimé : la fin des droits de plantation est programmée au 1er janvier 2016.

Vignobles industrialisés

La plantation de vignes sera possible partout en France et en Europe, ce qui créera fatalement des vignobles industriels, face auxquels la viticulture traditionnelle ne pourra plus être concurrente.

En France, la superficie apte à la plantation de vignes est très importante, y compris au sein de quasiment toutes les zones délimitées d’AOC. La disparition de ce puissant mécanisme de régulation génèrera inévitablement l’accroissement du vignoble des pays viticoles européens. Les conséquences seront désastreuses :

• Le vignoble français pourrait éclater de 464 800 ha à 1 670 200 ha (soit + 360 %) !

• Sans gains aucuns de qualité ou de pouvoir d’achat pour le consommateur !

• Avec un préjudice très lourd sur le revenu des viticulteurs !

• Et un risque de détournement des appellations françaises !

Cette monoculture intensive dévalorisera notre patrimoine et le prix des fermages. Bientôt nos paysages ne seront plus entretenus et la diversité de la faune et de la flore sera sérieusement mise en péril.

Les propositions de la CR

La CR est persuadée qu’une régulation du potentiel de plantation n’est pas incompatible avec la compétitivité de la viticulture française et qu’aucun autre système de gestion du potentiel de production ne peut répondre aux problématiques de désorganisation des marchés.

La CR propose de s’opposer à la libéralisation des droits de plantation afin de préserver la viticulture traditionnelle. Elle vient de diffuser une pétition « Mobilisation pour sauver nos droits de plantation ».

Pour signer la pétition, rendez-vous sur www.coordinationrurale.fr, rubrique nos pétitions.






« protections » présidentielles en location (PPL°)

10/03/2011 17:12



« protections » présidentielles en location (PPL°)

(10/03/2011)

 

Devrons nous, comme en 2002, aller voter à reculons, munis de gants et de pince-nez et dans ce cas, qui pourra nous interdire ces « protections », si plus de 80% des électeurs le font afin d’éviter les miasmes nauséabonds émanant du marécage* politique.

Mais peut-être qu’alors les mécontents auront-ils moins de répugnance à voter « front républicain contre…. » qu’il n’y en eut en 2002 pour un président qui s’essaye désespérément, actuellement, de se dépêtrer des tentacules de la justice, à coup de tentatives « surprenantes », car il est, de bien entendu, en tant que premier français ou ex, au dessus des lois !

 

A trop vouloir chasser sur les chasses réservées et donc privées et gardées des autres, la souris n’a accouché que d’un Léviathan.

 

Que n’a-t-on fait, au nom de la soi-disant « insécurité »** (qui n’a de routière, que le qualificatif présidentiel), qui n’en est devenue que plus insécure.

De « cheval de bataille » et de la série des « fondamentaux »,  la voici devenue « cheval de Troie », dérision et point de détail de l’Histoire.

A trop vouloir faire le bœuf on s‘éclate, disait la Fontaine!

 

  • FN 23%
  • PS 21%
  • UMP 21%

 

Peut-on lire selon un des nombreux sondages qui vont ponctuer la longue marche triomphale vers les présidentielles.

Lire les pourcentages au filtre des exprimés, car ces sondages n’indiquent pas les volontés d’abstentions et de votes blancs (comme d’habitude, le corps électoral majoritaire des 60% n’est nullement pris en compte)

 

Au secours ;

 

  • Musulmans, Athées, Incroyants, Chrétiens, Juifs
  • Poètes et paysans, ouvriers, mineurs, partisans c’est l’alarme
  • Nantis, pauvres et entre les deux (s’ils existent encore)
  • Inclus et exclus
  • SDF et ADF (Avec Domiciles Fixes)

 

Il a besoin de vous !

Promis, juré craché, Ka(r)cher  qui s’en dédit, après il s’occupera de vous comme il l’a fait depuis 2007, avec plus ou moins de bonheur selon le côté ou vous êtes.

Chiche, si tous ensemble, pour une fois, nous nous donnions la main……… pour le même but :

  • France – Islande : 1 à 1 - résultat des "révolutions - pacifiques"
  • France – Magreb : 3 à 3 (mais en une seule fois) - résultat des "révolutions - sanguines"

 

En fin de compte, « l’identité nationale » et les « flux migratoires » auront joué leur rôle de reflux.

Et voici ce qui arrive quand on croit incarner la France avec seulement  25,74 % des électeurs, au plus fort de sa popularité (résultat du 1er tour des présidentielles de 2007) et que l’on se prend pour la France (de Gaulle ne représentait que 37,45 % des Français au 1er tour, au plus fort de son désamour en 1965)

 

La liste des « réussites » devient longue, avec entre autres :

 

  • soirée du Fouquet’s
  • auto – augmentation de salaire, avant que d’exiger de la rigueur de la part d’autrui
  • déni de la souveraineté du Peuple de 2005 (an nom du traité de Lisbonne imposé)
  • Modification irrespectueuse de la Constitution (non respect d’un vote du congrés dans le tour de passe – passe des Sénatoriales….)
  • Attribution de rentes et de situations aux nantis, bailleurs de fonds du 1er cercle et soutiens politiques
  • Déshabillage des Pauvres pour habiller vos riches
  • Equipement luxueux d’un avion « air force One » pour copier les plus grands
  • Slogans « cu-cu » inapplicables et inappliqués
  • Autocratie sans mesure, à l’encontre des valeurs républicaines
  • Refus d’occuper la place et la sphère impartis à la fonction présidentielle

 

D’aucuns disent ou ont dit, à tort ou à raison, « après moi le chaos », ici, pour nous et maintenant c’est « avec lui, le chaos » et avec quelle douleur aurons nous à nous séparer dudit chaos !

 

Il est malvenu de parler de vote sanction.

Le seul que je connaisse, à ce jour, n’est pas le « vote contre » (c’est ce qui se pratique depuis environ 40 ans et qui démontre l’immobilisme actuel), aussi « aveugle » et dangereux que le « vote pour » (puisqu’il n’y a plus de programmes cohérents, mais uniquement de la réclame a faire consommer le produit vulgaire qu’est devenue l’élection).

Le seul que je connaisse est le « vote blanc ».

Certes il n’est pas pris en compte, mais il compte pour le Peuple qui n’a que ce moyen pour enrayer le déclin qu’il connaît en se déclarant officiellement « non complice », direct et/ou indirect du déclin qui se dessine et est déjà engagé

Cette étape est l’ultime avant le « vote-révolution à la Libyenne »….

Vous pouvez déjà la mettre en pratique au cours des cantonales qui sont à portée de bulletins au cours de ce mois de Mars 2011

 

Imaginez un peu que les abstentionnistes et les mécontents de droite, décident, pour ne pas se déjuger d’avoir le courage de venir dire « NON » dans les urnes…..

 

Certes l’élection aura lieu avec un vainqueur, mais qui cette fois ne sera que le résultat de son clan à 20 – 25% et plus personne ne pourra dire qu’il a la légitimité des Français.

(La légitimité correspond au moins à 50% des Français et non des 50% Français s’étant exprimés).

Avant que de décider que c’est nul (et non blanc) essayez au moins une fois et vous serez surpris de ce que vous obtiendrez ensuite.

Mais pour savoir voter blanc, il faut vous renseigner sur le mode opératoire qui est loin d’être explicite (ici via la fiche contact ou via les organismes officiels, mais certainement pas auprès d’élus cumulards ou non de mandats….)

 

Citoyen que risquez vous à vous hasarder, pour une fois, sur la voie du courage de dire « NON » ?

 

Croyez vous sincèrement que voter pour les autres et encore plus pour les « marginaux » surtout carriéristes*** arrangera la situation de la France ?

Croyez vous sincèrement que les autres vont abroger toutes les lois liberticides et attentatoires au bien être du Peuple, parce qu’ils sont autres ?

Le croire c’est être victime d’une grande naïveté.

Notez que la moyenne obtenue dans les sondages indique :

  • Bayrou (Modem – DvD) 7,33%
  • Joly (E.E – Gauche) 7%
  • De Villepin ( DvD) 5,33%
  • Besancenot (NPA – Gauche) 6%
  • Melenchon (PdG – Gauche) 6,33%
  • Artaud (LO – Gauche) 1%
  • Dupont Aignan ( DvD) 1%
  • Morin (NC – transfuge de l’UDF de Bayrou entre les 2 tours de 2007 – DvD) 1%

 

(DvD voulant dire divers droite)

 

De Villepin, Morin ont à faire payer cher à Sarkozy, leurs évictions et que va faire la MAM évincée (pour cause de virée « politico business tunisienne » en pleine crise) et mal aimée par Sarkozy risque d’entrer en scène pour imposer certaines choses et régler de lourds contentieux (dame c’est que l’on empêche papa de faire du business à plus de 90 ans – un comble dans une politique de libéralisme sauvage).

Ce qui est sur c’est que ces « petits » vont négocier dur, leurs avantages, pour des ralliements au second tour, monnayables par des tours de passe – passe lors du 3éme tour des présidentielles que sont les législatives et où les comptes se soldent.

Pensez vous que dans cette phase de préparation aux présidentielles, les décisions prises actuellement le soient pour le seul profit de la France et des Français ?

Allez vous le cautionner par vos votes (droite – gauches ou autres, pour en revenir au « tout sauf …. » au 2nd tour) !

 

Et si vous vous laissiez inspirer par l’exemple de la Révolution Islandaise de Novembre 2010 (voir sur Google à « Révolution Islandaise » et demander à l’Ambassade : 01.44.17.32.85 – 52 Ave V.Hugo – 75116 Paris M° V.Hugo)

 

 

 

Kelly-Eric Guillon

 

 

            ° PPL, autre signification : Proposition de loi émanant des parlementaires

              PJL voulant dire Projet de loi, émanant du gouvernement ou de l’Elysée

 

* voir la signification hongroise de ce terme dans « wikipédia » au nom de « sarkozy » .             Que n’avions nous su cela avant, cela nous eut évité bien des drames !

 

** la lutte contre l’insécurité (routière) a certes épargné quelques vies, mais où sont comptabilisées les morts liées aux conditions de vie inhumaines imposées depuis 2007 (agriculteurs, France Télécom et autres inconnus).

Mais cette insécurité n’est pas celle que redoutaient les Français.

 

*** et qui n’ont rien à faire de la Grandeur de la France, si ce n’est qu’elle serve leur propre grandeur. Ils ont tous étés complices à divers moments de la situation actuelle, par leurs élaborations de lois et mesures et par leurs appartenance à la fameuse discipline de vote.

Qui a voté la ratification du traité de Lisbonne ?

Croyez vous que ce ne soit que l’UMP ?






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