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Chez Michel Collon : Rouges et Verts européens sur la Libye : Vert militaire mais pas rouges de honte
27/03/2011 03:59
Articles à la Une
24 mars 2011
Quelques rodomontades d’un colonel déboussolé, une pincée d’images poignantes de ses victimes gisant au sol ou contraintes à l’exil, des manifestants surarmés appelant au secours (on est curieusement loin du pacifisme des manifestants tunisiens, yéménites ou égyptiens) et nous voilà embarqués dans une nouvelle odyssée coloniale.
24 mars 2011
Les medias US, qui filtrent tout selon les intérêts US, ont écrit une version de l’histoire selon laquelle l’expulsion d’Ali Abdullah Saleh au Yémen causerait des problèmes de sécurité nationale.
24 mars 2011
L’assassinat, vendredi 11 mars, d’une famille de colons juifs en Cisjordanie a permis à Benyamin Netanyahou d’annoncer le lancement de la construction de nouvelles colonies. Dans le même temps, l’armée israélienne s’est fendue d’une intervention musclée dans la région de Naplouse, instaurant notamment un couvre-feu de quatre jours dans un village proche de la colonie d’Itamar. (...)
24 mars 2011
Les travailleurs du royaume du Bahreïn dans le golfe Persique ont répondu à la répression du régime soutenu par les Etats-Unis par une vague de grèves dans presque tous les secteurs de l’économie.
23 mars 2011
Kosovo, Irak, Afghanistan : les partisans d’une intervention en Libye n’auraient-ils pas retenu la leçon ? Jean Bricmont, auteur d’un ouvrage sur l’impérialisme humanitaire, nous explique pourquoi le droit d’ingérence est incompatible avec la paix dans le monde et dessert les causes humanitaires. A moins bien-sûr, que ces causes ne soient que des (...)
22 mars 2011
Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.
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Nous avons créé deux camps : celui des bons et celui des méchants. Les présentateurs du Journal (...)
Ceux d’entre nous qui sont des militants vétérans du combat pour la paix et la justice en (...)
Sous les réformes annoncées, la répression est à l’œuvre et c’est l’Arabie saoudite qui est à la (...)
Dans le presse occidentale, l’invasion saoudienne du Bahreïn est poliment qualifiée de « mouvement (...)
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24 mars 2011
Article en PDF :
Après avoir reproché aux pays occidentaux leur complicité avec les régimes tunisien et égyptien, il peut sembler incohérent de s'opposer à une intervention militaire en Libye. C'est cependant le but de cet article. Dans un premier temps, nous nous interrogerons sur la légalité de cette guerre. Dans un second temps, nous essayerons de montrer que, d'un point de vue moral, elle est totalement illégitime. Pour terminer, nous expliquerons pourquoi, selon nous, il est extrêmement dangereux de la soutenir selon le principe que, dans tous les cas, elle permettra quand même de mettre un terme aux massacres

Une guerre légale ?
On a beaucoup insisté dans les médias sur le fait que la guerre contre la Libye avait été autorisée par l'ONU. Le 18 mars 2011, on lisait en une dans Le Soir que le Conseil de Sécurité avait « approuvé le recours à la force ». Dans La Libre Belgique, il était écrit que l'ONU avait donné son « feu vert à des raids (1) ». Une intervention militaire, dès lors, pouvait être considérée comme légale en regard du droit international.
Bien qu'un recours à la force ait effectivement été autorisé par le Conseil de Sécurité de l'ONU, il convient de lire attentivement la résolution 1973 pour mesurer les conditions de ce recours. Le texte prévoit un usage de la force dans deux cas précis. Tout d'abord, « pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne », ensuite « pour faire respecter l’interdiction de vol imposée » dans la même région. Toute intervention ne respectant pas ces deux objectifs enfreindrait donc le droit international.
Or, on a pu lire dans La Libre Belgique que la résolution a pour but, « sans le dire officiellement », de « destituer Mouammar Kadhafi (2) ». Dans Le Soir, Baudoin Loos a même parlé – tout naturellement – de « coalition anti-Kadhafi mandatée par l'ONU (3) ». Dans les deux cas, de petits écarts par rapport au droit ne semble pas gêner nos journalistes, les mêmes qui, rappelons-le, ont mis tant d'énergie à souligner la légalité de la guerre. Par ailleurs, il va de soi que si le but de l'intervention était réellement de protéger les civils, le cessez-le-feu décrété par Tripoli, s'il était respecté, aurait dû mettre un terme aux projets de bombardements. Mais un tel scénario, pour le journaliste Vincent Braun, aurait été inacceptable. Selon ce dernier, « il serait dommage que la communauté internationale se voie contrainte de renoncer à [l']application » de la résolution si, les combats terminés, « la protection de civiles [était] assurée (4) ... ». L'objectif des bombardements est donc clair, il s'agit, plutôt que de protéger des civils, d'en finir avec le régime de Kadhafi. Cet objectif a d'ailleurs été clairement exprimé par le premier ministre Yves Leterme, qui, selon Le Soir, a affirmé que le but de la communauté internationale était de « déloger » le colonel (5) . Or, considérée sous cet angle, la guerre contre la Libye ne respecte pas le cadre fixé par la résolution de l'ONU. Elle est donc tout simplement illégale.
Mais les partisans des bombardements objecteront que c'est d'un point de vue moral, et en raison de « nos valeurs », qu'il convient de soutenir la guerre contre la Libye. Pour répondre à cet argument, nous prendrons trois des conditions généralement exigées pour parler de guerre juste, et montrerons en quoi elles ne sont pas ici respectées.
Une guerre morale ?
Épuisement des ressources pacifiques
Une première condition, pour parler de guerre juste, est d'avoir épuisé les solutions diplomatiques et pacifiques avant de recourir à la force. Dans le cas de la Libye, où s'affrontent deux groupes armés, cela consisterait en une offre de médiation. Or, ni l'Europe ni les États-Unis n'ont fait une telle offre. Ils se sont bornés, tout comme l'ONU, à poser des ultimatums unilatéraux à Kadhafi. Le Venezuela, en revanche, a proposé une « mission de médiation internationale formée de représentants de pays d'Amérique latine, d'Europe et du Moyen-Orient pour tenter de négocier une issue entre le pouvoir libyen et les forces rebelles (6) ». Selon Al Jazeera, qu'on ne peut suspecter d'être pro-Kadhafi, cette offre avait été acceptée par le gouvernement libyen et refusée par l'opposition, la France et les États-Unis (7) . Toute sortie de crise pacifique n'était donc peut-être pas compromise. Pourquoi, dès lors, l'Occident ne s'est-il pas engagé sur une telle voie si son but était bel et bien de « protéger les populations et les zones civiles », comme le prévoit la résolution de l'ONU ? Encore une fois, il semble que ce soit avant tout un changement de régime qui motive nos dirigeants à passer à l'action. Bombarder la Libye leur paraît plus important que de mettre fin aux massacres.
Des chances de succès
Une deuxième condition, pour parler de guerre juste, est de s'être assuré que la situation après la guerre sera meilleure que celle avant. Bien qu'on ne puisse jamais être certain des résultats d'une intervention militaire, il convient d'évaluer les risques occasionnés par celle-ci et les chances de succès. Or, que nous enseignent les exemples d'interventions occidentales dans le monde ? Depuis 1945, aucune d'entre elles ne s'est soldée par des résultats positifs. Nous ne parlerons pas ici, pour prendre un exemple récent, de la guerre en Afghanistan (10 000 civils morts), ni de celle en Irak (100 000 civils morts), mais de celle du Kosovo qui, sur bien des points, ressemble au cas de la Libye. En 1999, prétextant un génocide (8) , l'OTAN s'est lancée dans une campagne de bombardements de 78 jours contre la Serbie. Ce pays avait eu le malheur de riposter aux attaques armées d'une guérilla albanaise indépendantiste dont, ironie du sort, on apprenait récemment dans La Libre Belgique qu'elle n'était peut-être pas la glorieuse équipe de résistants que le journal avait soutenus dix ans plus tôt (9) .
Mais venons-en aux conséquences des bombardements. Avant ceux-ci, la situation au Kosovo avait été décrite par une mission de l'OSCE comme un échange de combats entre les forces de l'ordre yougoslaves et la guérilla albanaise dans les zones où celle-ci était présente (10) . Depuis 1998, ces combats avaient fait selon Amnesty plusieurs centaines de morts dans les deux camps et causé la fuite de milliers de gens (11) . Le 15 mars 1999, le nombre total de réfugiés culminait à 311 000 (12) . Grâce à l'intervention de l'OTAN, ce chiffre grimpa en quelques jours à près d'un million (13) . Les sévices, viols et massacres ont également monté en flèche, la répression serbe s'est intensifiée, faisant de nombreuses victimes, et au moins 500 civils yougoslaves ont été tués par l'Alliance (14) . Une étude d'un groupe d'économistes a par ailleurs établi que la guerre avait fait chuter le PIB serbe de 40%, mis au chômage 250 000 travailleurs et réalisé quelques 26 milliards de dollars de destructions matérielles (15) . Une fois la « paix » rétablie par l'Occident, les non-Albanais furent victimes – selon l'ONU – d'« un climat de violence et d'impunité, de discrimination généralisée, de harcèlements et de menaces », qui poussa « plusieurs centaines de milliers » d'entre eux à fuir le Kosovo (16) . Aujourd'hui, ils sont encore 220 000 à vivre réfugiés dans le reste de la Serbie (17). Et alors que l'entièreté du territoire est toujours quadrillée par des patrouilles internationales, Human Rights Watch écrivait en 2010 que « la situation politique instable, les perp-étuels incidents inter-ethniques [275 en 2009] [...] et les mauvaises conditions -économiques » ne permettent pas d'envisager leur retour (18) . On ne peut donc pas vraiment dire que le bombardement de la Serbie – comme par ailleurs les invasions de l'Afghanistan et de l'Irak – ait amélioré la situation sur place. Pourquoi penser que ce sera le cas en Libye ?
Des buts uniquement humanitaires
Une troisième condition, pour parler de guerre juste, est que l'intervention ne soit motivée que par des buts humanitaires. Il ne peut y avoir d'autres enjeux, notamment économiques. La Libye, comme on le sait, est un pays producteur de pétrole. Si elle n'est pas le plus important exportateur des pays arabes, ses réserves sont tout de même suffisamment grandes pour susciter des convoitises. Or, bien que ces dernières années – et notamment dans le contexte de l'après-11 septembre – le régime de Kadhafi se soit de plus en plus conformé aux volontés de l'Occident, il a toujours conservé une politique économique relativement indépendante par rapport aux autres pays du Maghreb. Péché mortel qui, déjà en 1986, lui avait valu d'être bombardé par les États-Unis. La carte du Proche-Orient se redessinant, il n'est pas insensé d'imaginer que la Libye – avec ou sans son colonel – aurait pu revoir ses alliances et participer, avec ses voisins tunisien et égyptien, à une union économique locale et autonome. Un tel scénario, naturellement, aurait été un coup de plus porté à l'Occident. Aussi était-il sans doute plus prudent d'intervenir militairement pour s'assurer que, si Kadhafi tombait, son successeur serait en partie redevable de sa prise de pouvoir aux « démocraties ». En outre, une telle intervention avait le mérite de redorer le blason de l'Europe et des États-Unis, ouvertement compromis par leur soutien aux dictatures arabes.
Conclusion
La guerre contre la Libye est une guerre dont les enjeux ne sont pas humanitaires. Elle a été entreprise sans tentatives préalables de résolution pacifique et rien ne laisse penser qu'elle améliorera la situation sur place. Une telle guerre n'est ni juste ni morale. Comme on l'a montré plus haut, il se pourrait même qu'elle soit illégale.
Certains, bien sûr, objecteront que l'on ne peut attendre indéfiniment, que rien ne nous dit que l'intervention ne sera pas un succès et que, quand bien même il y aurait des enjeux cachés, elle permettra néanmoins de se débarrasser d'un dictateur et de mettre fin à des massacres ayant cours en ce moment. C'est vrai, peut-être que l'intervention mettra un terme aux massacres. Peut-être aussi qu'elle permettra de se débarrasser de Kadhafi. Mais il faut bien être conscient que raisonner de la sorte, c'est tomber dans le piège que nous tendent nos dirigeants. C'est accepter que, à la première occasion, ils se servent du moindre drame – réel ou inventé – pour justifier des interventions qui n'ont en fait comme autre objectif que de maintenir par la force un ordre économique mondial profondément injuste et inhumain. C'est pourquoi, pour mettre un terme, non pas à la brutalité d'un Kadhafi, mais à la nôtre, il faut refuser d'emblée de jouer le jeu de nos gouvernements, et s'opposer fermement à la guerre contre la Libye.
Source : www.michelcollon.info
Notes :
1) [La Libre Belgique, 18 mars 2011, pp. 22-23.]
2) [La Libre Belgique, 19 et 20 mars 2011, p. 4.]
3) [Le Soir, 19 et 20 mars 2011, p. 2.]
4) [La Libre Belgique, éditorial, 19 et 20 mars 2011, p. 64.]
5) [Le Soir en ligne, 21 mars 2011.]
6) [France 24, 3 mars 2011.]
7) [Voir « Gaddafi accepts Chavez talks offer », 03 mars 2011 ; « Chavez Libya talks offer rejected », 04 mars 2011.]
8) [L'accusation a été ouvertement abandonnée après le conflit.]
9) [La Libre Belgique, 18 mars 2011, pp. 24-25. Le fait que La Libre publie un tel article dans un numéro où, par ailleurs, elle affirme son plein soutien à l'intervention en Libye et aux insurgés, en dit long sur la capacité de la rédaction à tirer des leçons du passé.]
10) [Mission d'observation de l'OSCE, KOSOVO/KOSOVA As Seen, As Told, 1999, p. 65.]
11) [Amnesty International, Rapport annuel 1999, p. 393.]
12) [Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, Rapport 1999, p. 22.]
13) [HCR, Rapport 2000, p. 17.]
14) [Voir Amnesty International, Rapport annuel 2000 et Human Rights Watch, World Report 2000.]
15) [Ce groupe est le G17, un groupe d'économistes yougoslaves favorable à l'économie de marché. L'étude est citée dans Troude A., Géopolitique de la Serbie, Paris, Ellipses, 2006, p. 218.]
16) [HCR, Rapport 2000, p. 18.]
17) [HCR, Rapport global 2009, p. 292.]
18) [Human Rights Watch, World Report 2010, p. 444.]
Les articles publiés sur michelcollon.info sont libres de droit. Vous pouvez les reprendre sur vos blogs ou sites sans oublier de mentionner la source et l'auteur.
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«No a la guerra» en Madrid contra la intervención militar en Libia
27/03/2011 03:12
Enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes al inicio de la marcha, a la que han acudido Gaspar Llamazares y Willy Toledo *************************
Enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes al inicio de la marcha, a la que han acudido Gaspar Llamazares y Willy Toledo
Centenares de personas han asistido a la manifestación convocada por la 'Plataforma Solidaridad con el Pueblo Árabe' contra la intervención en Libia, que ha partido desde la madrileña Plaza de Cibeles y ha finalizado en la Puerta del Sol.
Al inicio de la marcha se han sucedido algunos enfrentamientos entre agentes policiales y manifestantes debido a que no se había procedido a la paralización del tráfico de la calle de Alcalá a su paso por Sevilla por parte del Ayuntamiento de la capital.
La manifestación ha contado con la presencia de algunos miembros de Izquierda Unida como Gaspar Llamazares quien ha explicado que la intervención militar en Libia cuenta con un respaldo "parcial", ya que "en estos momentos la Unión Africana está totalmente en contra y la Liga Arabe está dividida", por este motivo, ha asegurado que es una "intervención discutida que no pretende objetivos humanitarios".
También han participado actores como Willy Toledo que ha subrayado que "la solución para la democracia nunca son las bombas ni la guerra" y que "son incompatibles los términos guerra y humanitaria". Por otro lado, ha señalado que "la ONU carece de toda legitimidad" porque "el Consejo de Seguridad lo forman sólo cinco países". En declaraciones a Europa Press Televisión, Alberto San Juan ha manifestado que "una intervención militar nunca es una solución para defender los derechos humanos" y que "antes se deben agotar todas las vías diplomáticas".
Otro de los asistentes a la manifestación, el poeta Marcos Ana, ha aseverado que el de Libia es "un problema sobretodo interior" pero que "debemos ofrecerle nuestra solidaridad". También ha querido remarcar que "los problemas no se pueden resolver a bombazos".
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- http://www.abc.es/20110326/espana/abci-manifestacion-madrid-libia-201103262021.html
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Nueve personas detenidas y 24 heridos en la la mayor manifestación convocada en la capital desde la invasión de Irak
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Kiosque Courtois du samedi 26/3/2011 – L’actualité de la semaine en écrit
27/03/2011 01:19
Posté par Novopress dans France, Monde, Politique, Société le 26 mars 2011 |
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Le samedi, une sélection des principaux sujets de la semaine des biens connus Bulletins de Réinformation de Radio Courtoisie. Ce Kiosque est présenté par Jean-Yves Le Gallou et Françoise Monestier qui remplacent aujourd’hui Henri Dubost et Catherine Noailles.
Novopress a publié dès ce samedi matin, en différé, l’audio de ce Kiosque Courtois dans la fenêtre « RADIO COURTOISIE – LE BULLETIN DE REINFO » de sa colonne de droite.
Pour ceux qui préfèrent lire qu’écouter, en voici le contenu sous forme texte enrichi d’images.
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FRANCE
Goldnadel démonte le mécanisme affectif de la Shoah
Elu minoritaire du comité directeur du CRIF, l’avocat Gilles-William Goldnadel (photo) affirme dans Valeurs actuelles, je cite : «La médiatisation de la Shoah, à la faveur du développement de l’audiovisuel dans les années 1960, a suscité dans l’inconscient collectif occidental un traumatisme dont il n’a pas guéri. » « Il s’est créé sur les ruines du catholicisme une nouvelle religion profane centrée, elle aussi, sur la crucifixion : non plus celle de Jésus, mais celle du juif en pyjama rayé, pauvre et décharné comme le Nazaréen. »
« Cette idéologie a son panthéon démoniaque. À son sommet, Adolf Hitler, figure justement abhorrée, mais à qui l’on assimile aujourd’hui tous ceux qui tiennent à leur identité nationale, décrits par l’extrême gauche comme des beaufs franchouillards et hétérosexuels. » Et même des « gros cons » selon l’expression d’une certaine Sophie Amram, sur les ondes du service public. POLEMIQUE ASSUREE
Deuxième tour des cantonales : l’attitude de l’UMP face au Front National au cœur du débat
Dans 227 cantons le Font national sera seul en lice face à la gauche demain dimanche. L’UMP absente, a donné durant la semaine écoulée des « consignes » aux électeurs. Petit rappel de ses « consignes » qui nécessitent au moins une boussole…
Pour Juppé (photo), il faut voter socialiste, en tout cas dans le bordelais. Pour Fillon, « Aucune voix de la droite et du centre ne doit se porter sur le Font national (…) le choix c’est s’abstenir ou voter PS ». Pour le collectif de la droite populaire et beaucoup de députés UMP pas question de voter PS. Reste donc l’abstention. Vous me suivez toujours ?
Cerise sur le gâteau, Jean-François Copé a envoyé un courriel à ses sympathisants. Curieusement intitulé — erratum — , cherchez l’erreur !, ce courriel affirme : « Nous laissons donc nos électeurs libres de leur choix ». Ce qui en bon français veut dire qu’il autorise les électeurs UMP à voter Front national !
A gauche, le compagnon de Cécile Duflot l’écologiste Xavier Cantat, sème la pagaille à Villeneuve Saint Georges en appelant à voter blanc dans le duel opposant Front National et Front de Gauche. Il estime, en effet que le Front de Gauche du cru n’est pas plus estimable que le parti de Marine Le Pen. Une divergence d’opinion qui fait grincer bien des dents au sein du camp autoproclamé Républicain
Conséquence de l’incompétence du gouvernement, la libération des clandestins interpelés est facilitée par le Conseil d’Etat
Petit historique des faits : en 2008 la présidence française de l’Union européenne fait adopter une directive européenne baptisée « directive retour ».
Cette directive prévoit que les gouvernements doivent la mettre en œuvre avant la fin 2010. Mais le gouvernement français s’avère incapable d’agir dans les délais.
Résultat le Conseil d’Etat reconnaît à la directive un effet directement invocable par les personnes menacées de reconduite.
Or cette directive prévoit de laisser aux clandestins un « délai approprié » entre 7 et 30 jours pour permettre le départ volontaire de l’étranger. En clair : « si tu veux, tu pars, si tu restes, tu as 30 jours pour te cacher. » Ce n’est qu’à l’expiration du délai que la reconduite peut être faite.
La « directive retour » autorise certes une reconduite immédiate en cas de risque de fuite. Mais c’est aux législations nationales de définir la notion de risque de fuite sur des critères objectifs. A ce jour, le gouvernement n’a pas encore adopté cette définition.
L’Etat ne peut donc pas invoquer cette possibilité. Résultat : 30.000 arrêtés de reconduite par an risquent d’être ainsi privés de toute efficacité par cet avis du Conseil d’Etat sanctionnant l’amateurisme gouvernemental.
L’UMP contre une trop grande liberté sur Internet !
Le Sénat publie une synthèse des auditions menées à propos de l’action de l’Hadopi. Il a curieusement coupé un passage bien intéressant des déclarations du sénateur UMP Jean-Pierre Leleux, je cite : « Moi je voudrais dire que l’Hadopi, je la sens aller bien, dans le bon sens en tout cas. Il faut surtout qu’elle ne désarme pas, et qu’elle ne se laisse pas affaiblir par une partie de l’opinion qui souhaite vraiment mettre en place sur les réseaux une liberté qui va à l’encontre de ce que nous souhaitons. Une trop grande liberté. » SANS COMMENTAIRE
L’UMP crée les franco musulmans
C’est l’histoire d’un communiqué virtuel posté quelques heures sur le site de l’UMP et retiré : vite fait, bien fait. Car les réactions ne sont pas faites attendre, et pour cause : l’UMP annonçait la création d’une « Union des Français Musulmans », une nouvelle catégorie de Français. Une façon de draguer l’Islam de France donc, et de faire accepter le débat dit « sur la laïcité ». Rappelons que le socialiste Tito fut le premier à créer une nationalité Musulmane en Yougoslavie. Une nation alors multiethnique, sans doute un modèle pour l’UMP.
Une hausse annoncée du prix de l’électricité
30% de hausse en cinq ans des prix de l’électricité : c’est ce propose EDF. En exploitant les craintes éveillées par le drame de la centrale de Fukushima.
En réalité, cette augmentation des prix est prévue de longue date. Elle découle des exigences de l’Union européenne concernant la libéralisation du secteur énergétique. Ce qui conduit à faire exploser les tarifs au profit de quelques élites et au détriment du consommateur français.
Eric Besson, nie l’augmentation de 30 % prévue sur cinq ans. Marine Le Pen, elle, demande à l’Etat – actionnaire majoritaire d’EDF — d’opposer un refus immédiat à ce projet d’explosion des tarifs.
L’américain General Mills rachète Yoplait
Le Groupe français Yoplait annonce le rachat de 50 % de son Capital par le groupe américain General Mills. De nombreux autres groupes, dont le français Lactalis, ont ainsi été éliminés de la restructuration de la filière laitière.
Avec ce rachat, la perte de pouvoir de la filière coopérative est entérinée ainsi qu’une pression accrue sur le prix payé aux éleveurs.
Le gouvernement a néanmoins affirmé, qu’il s’intéresserait de près à la politique industrielle mise en place par les Américains. PAROLE … PAROLE…
Les parisiens ont la possibilité d’admirer un colon géant sur le parvis de la gare Montparnasse
A l’occasion de la campagne de prévention du cancer colorectal, dernière marotte des autorités de santé et des lobbies pharmaceutiques, la mairie de Paris a fait installer un gros intestin factice.
Philippe Muray n’aurait pas rêvé mieux pour Homo Festivus. Vivement la journée de prévention de la blennorragie !
(NdlR :Voici qui devrait séduire les proctophiles ;du muscle blanc...géant .En attendant la promo du croûton ammoniaqué si cher à...qui vous ne savez pas...)
MONDE
LES IMMIGRES CLANDESTINS PRENNENT POSSESSION DE VINTIMILLE
Après l’île de Lampedusa, théâtre de vives tensions entre la population et les clandestins originaires d’Afrique, la ville frontalière de Vintimille connaît les joies des flux migratoires. Une centaine de nord-africains ont installé un campement dans la gare et provoqué de graves troubles à l’ordre public. Le maire ne décolère pas après les dégradations et les nuisances engendrées. Pendant ce temps, les refoulements augmentent à la frontière avec notre pays : une moyenne de trente par jour.
En Finlande, les populistes pourraient participer au prochain gouvernement
Timo Soini, leader des « Vrais finlandais »
La Finlande renouvellera son parlement le 17 avril prochain. Le mouvement des « Vrais finlandais » qui avaient recueilli 4 % des suffrages en 2007 est crédité d’un score de 18 % dans les sondages.
Les « Vrais finlandais » sont très attachés à la défense de l’identité finlandaise et très critiques vis-à-vis des institutions européennes. Ils sont aussi farouchement opposés à l’immigration et dénoncent les problèmes posés par les réfugiés somaliens. Les « Vrais finlandais » se définissent comme un « parti ouvrier sans le socialisme ». Ils mêlent un programme économique anti mondialisation à une politique de « préférence nationale ».
Le Premier ministre sortant, la présidente conservatrice du Parti du centre, s’est dit disponible pour négocier avec tous les partis, y compris un les « Vrais finlandais ». Il est vrai que nous sommes en Finlande, pas en France !
TUNISIE, LE FEU COUVE TOUJOURS
Une nouvelle immolation a eu lieu dans la ville tunisienne de Sidi-Bouzid. Signe que les troubles continuent. Le Premier ministre tunisien admet, je cite, « Que l’ordre public fait parfois défaut » et qu’il « contrôle insuffisamment la police ». Insuffisamment effectivement aux yeux de nombreux Tunisiens qui se plaignent de l’insécurité.
La situation économique est également précaire
Les exportations tunisiennes ont chuté de 20 % et l’activité touristique de 40 %. L’immobilier et le bâtiment sont aussi en régression. Enfin les troubles sociaux et les revendications salariales contribuent à l’incertitude sur l’avenir économique du pays et incitent de jeunes Tunisiens actifs à immigrer en Europe.
La situation politique est aussi hasardeuse.
49 partis politiques sont autorisés dans la perspective des prochaines élections avec des islamistes en embuscade. Ce qui ne fait pas l’affaire des femmes tunisiennes. Elles craignent une islamisation de la société. Pour elles, « Il n’est pas question de faire des concessions sur nos acquis, ni d’accepter l’obscurantisme de ceux qui veulent nous ramener 14 siècles en arrière ». Dont acte.
Année 1389 en Iran
Des millions d’Iraniens ont célébré leur nouvel an Norouz, qui a marqué l’arrivée du printemps. Cette fête ne correspond pas au calendrier musulman qui en est à l’année 1432.
Exprimant ses vœux pour cette nouvelle année, le président Ahmadinejad (photo) a déclaré: « La fête de Norouz est l’une des plus belles manifestations du patrimoine culturel de la nation iranienne. (…) cette nouvelle année nous permettra de résister à l’injustice et à l’unilatéralisme tout en insistant sur les droits des nations »
LE CHANTRE ISRAÉLIEN DE L’HOMOGÉNÉITÉ ETHNIQUE EN VISITE A PARIS
Avigdor Lieberman (photo), vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères d’Israël, a demandé à son homologue Alain Juppé un soutien JE CITE aux « actions de Tsahal menées contre les attaques de missiles de la Bande de Gaza vers Israël ».
Cette visite intervient après l’attentat suicide qui a fait un mort et des dizaines de blessés à Jérusalem et après l’avis favorable de Juppé pour la création d’un Etat palestinien. De quoi satisfaire Lieberman, partisan de la création de deux Etats ethniquement homogènes afin de séparer Juifs et Arabes.
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Les Bobards d’Or 2011 – Strass et paillettes : eux aussi ont droit aux bobards d’or
27/03/2011 01:11
Posté par Novopress dans Agenda, Culture, France, Société le 26 mars 2011 |
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La deuxième cérémonie des bobards d’or aura lieu Le 5 avril 2011 à 20h15 Salle Athènes-Services, 8 rue d’Athènes, 75009 Paris.
Polémia a créé cette année une nouvelle catégorie de récipiendaires : « Strass et paillettes ». Il s’agit ici de récompenser les vedettes du show-biz qui s’illustrent par leurs sottises.
L’habitude a été prise de demander leur avis politique aux vedettes du spectacle qu’il s’agisse du spectacle sportif, du cinéma ou du théâtre. La logique est la suivante :
- améliorer leur audimat pour les médias ;
- gagner de la notoriété et assurer la promotion de leur spectacle pour les vedettes ;
- le tout bien sûr au service du politiquement correct : l’objectif étant d’utiliser les vedettes pour faire passer des messages conformistes ; c’est en tout cas la condition pour être réinvité…
Bien entendu cela ne va pas sans une hypocrisie de bon aloi : des gens habitant dans des maisons de 400 mètres carrés défilent pour les « mal logés » …sans penser à les loger. Des révolutionnaires de salons vivent de la publicité qu’ils font à la télévision pour des banques. Des immigrés modèles d’intégration se drapent dans des drapeaux étrangers. Voilà qui mérite aussi ses bobards d’or.
Eric Cantona et Pierre Arditi : Deux faux culs dans un même panier
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : voilà un adage populaire parfaitement intégré par Eric Cantona et Pierre Arditi.
En effet, Eric Cantona a tenu un discours aux accents révolutionnaires :
« Le Système c’est quoi ? Le pouvoir des banques. Au lieu qu’il y ait trois millions de gens qui aillent dans les rues, ces trois millions ils vont à la banque et ils retirent leur argent (…) Pas d’armes, pas de sang, à la Spaggiari. ».
De mâles et très antilibéraux propos qui cadrent mal avec les activités hautement rémunératrices de son épouse, Rachida Brakni, qui s’affiche sur le petit écran dans des publicités pour la banque Le Crédit Lyonnais. Quand monsieur conspue les banquiers, Madame en vante les mérites… Tant de cohérence peut faire douter de la sincérité de Cantona, lui aussi égérie publicitaire de nombreuses grandes marques capitalistes (Renault, Nike…).
De son côté, sur France 2, Pierre Arditi tenait le rôle d’animateur, démago humaniste donneur de leçons, dans une émission consacrée à une critique du système capitaliste.
Gauchiste de salon doré, Pierre Arditi semble ne voir, lui non plus, aucune contradiction entre cette posture anticapitaliste et le fait de participer à une publicité pour la banque Le Crédit Lyonnais… grassement rémunéré, comme il se doit.
Les mensonges de (et sur) l’équipe de France de football
Présentée comme un symbole du « Vivre ensemble », l’« équipe » de France de football est divisée, selon ses origines « ethniques et religieuses ». A la question du journaliste Vincent Duluc, « Est-ce que les différentes cultures forment des clans en équipe de France ? » Govou répond : « Quand on cherche des affinités, la couleur, c’est la première chose qui vient à l’esprit. »
Autre mensonge : Pour tenter de sauver un peu la face après leur prestation sud-africaine, les « Bleus » avaient affirmé qu’ils renonçaient tous à leurs primes de match (perdus !). Mais quelques semaines plus tard, on apprenait qu’il n’en était rien. Anelka et Henri réclamaient leurs primes.
Zinedine Zidane : L’imposture sonnante et trébuchante de l’icône
Emblème d’une intégration prétendument réussie et de la glorieuse France black-blanc-beur, mascotte de la victoire de football de 1998 qui nous a valu son pesant de déclarations démagogiques sur « le porte-drapeau d’une France plurielle », « Zizou » à la cote.
A écouter tous ces dealers de la pensée unique, notre Kabyle est un « bon Français ». Pourtant, ses origines algériennes sont restées bien vivaces au point de lui faire préférer le drapeau algérien au drapeau français lors de la dernière coupe du monde de football. Comme il le dit : « je suis fier d’être Algérien. »
Et le grand « Zizou », devenu VRP international, mange à tous les râteliers : au service de plusieurs grandes multinationales (Assurances Generali, Danone, etc.) mais toujours le drapeau vert frappé du Croissant en main, notamment quand il loue à prix d’or ses service aux émirs milliardaires du Qatar pour la préparation du prochain « mondial » de football !
Jamel Debbouze : « L’islam est en Europe depuis 3 000 ans » (sic) : Ou quand les clowns médiatiques se mettent à faire de l’histoire
A l’occasion de l’inauguration, le 25 janvier 2011, du Festival du cinéma à la prison de Fleury-Mérogis, Jamel Debbouze a fait au journal Le Parisien des déclarations pour le moins surprenantes… Il y prétend que: « L’Islam est en Europe depuis 3 000 ans » ! Ce qui est surprenant pour une religion né au… VIIe siècle de notre ère ! Après les films mensongers Les Indigènes et Hors-la-loi, Jamel Debbouze fait désormais partie de la grande cohorte des histrions ignares manipulateurs de l’histoire.
Désinformation et manipulations des « soutiens à Roman Polanski » : Quand les hommes de pouvoir voient l’un des leurs attaqué
Dans l’accès de véhémence et d’hystérie qui s’est emparé des soutiens de Roman Polanski lorsque ce dernier a été rattrapé par la justice pour avoir drogué et violé une jeune fille de 13 ans, les manipulations et les mensonges ont tenu une large place. T
ous refusant que le « génie » soit soumis à la loi du commun des mortels, les uns ont cherché à minimiser la gravité des faits, d’autres à salir la victime, d’autres encore à faire passer le cinéaste pédophile pour un martyr de l’antisémitisme…
Petit florilège :
« Le voir ainsi jeté en pâture pour une histoire ancienne qui n’a pas vraiment de sens » Frédéric Mitterrand.
« Rien ne ressemble plus à une fille de 18 ans qu’une jeune fille de 13 ans. » Pierre Benichou
« Ce sont des méthodes de la Gestapo, à la seule différence que sous l’Occupation on pouvait aller se cacher en Suisse. » Claude Lellouch
« La France est en proie à une véritable fureur de la persécution. Et il n’y a pas que la France. C’est toute la planète Internet qui est devenue comme une immense foule lyncheuse. » Alain Finkielkraut
Une « hystérie collective et lyncheuse » qui semble s’être rapidement calmée puisque le cinéaste violeur vient de recevoir le prestigieux César, récompense suprême du cinéaste, sous les applaudissements énamourés du Tout-Paris intellectuello-artistique.
Retrouvez le détail des candidatures et votez sur :
www.bobards-dor.fr
Pour assister à cette cérémonie, inscrivez-vous par courriel à :
Polemia1@gmail.com.
Participation volontaire sur place.
Vous pouvez aussi faire un don pour assurer l’équilibre financier de la manifestation : – Chèques à l’ordre de Polémia à adresser à la trésorière, Madame Vidal Monestier 48 rue Condorcet 75009 Paris. – Ou paiement par Paypal (voir la page d’accueil du site).
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Le temps des vers de mirliton qui coincide vaec les avis politiques .Rendez-vous manqué avec Johnny
26/03/2011 14:05
Rendez-vous manqué avec Johnny
Le nouvel album de Johnny Hallyday est gâché par des textes embarrassants. Crédits photo : Genin Nicolas/Abaca
Son nouvel album sort lundi. Première collaboration avec Matthieu Chedid, Jamais seul est gâché par des textes qui confinent au ridicule. Florilège.
Difficile d'ignorer que Johnny Hallyday publiera un nouvel album lundi. Trois ans après Ça ne finira jamais, qui donnait le coup d'envoi de sa tournée d'adieux, Jamais seul est le disque de la résurrection. L'album marque la première collaboration de l'idole avec Matthieu Chedid - alias M - qui figure parmi les artistes les plus populaires de la musique française actuelle.
La stratégie est celle qui a présidé à tous les choix de carrière du chanteur depuis le milieu des années 1980. À cette époque, Hallyday était brillamment remis en selle par Michel Berger, avec Rock'n'roll attitude. Par la suite, tous les chanteurs à la mode seront mis à contribution pour fournir des compositions au symbole du rock français, de Jean-Jacques Goldman à Raphaël en passant par Patrick Bruel, Zazie, Pascal Obispo ou Gérald de Palmas. Avec un but affiché : permettre à Hallyday de coller au plus près des goûts du grand public. La stratégie se révéla payante dans la plupart des cas, le chanteur ayant battu ses records de vente dans les années 1990.
Matthieu Chedid a relevé ce défi. Contrairement aux précités, il n'est pas un faiseur de tubes, mais affiche un profil de musicien tout terrain qui correspond au désir de recadrage de l'artiste, qui avoue à qui veut bien l'entendre s'être longtemps égaré dans la grande variété. Hallyday promettait un retour au rock à guitares, dans la manière de ses productions des années 1970. Matthieu Chedid a constitué une équipe resserrée, avec Maxim Nucci - alias Yodelice - à la basse, et le batteur du jeune groupe Gush.
Le disque démarre assez fort, avec deux morceaux qui affichent clairement la couleur nostalgique de l'entreprise : Paul et Mick, évocation des Beatles et des Rolling Stones, puis Guitar Hero, hommage à Jimi Hendrix, qui effectua quelques premières parties d'Hallyday en 1966. Dynamiques et percutantes, les chansons sont toutefois gâtées par des textes plus qu'embarrassants. «Entre Paul et Mick, y'a pas de polémique» sur la première, ou «Y'a pas de cause sans rebelle/Ni de héros sans guitare» sur la suivante.
Des textes qui donnent à l'album «un côté grotesque»
On est loin de l'époque où la star draguait l'intelligentsia, confiant l'écriture de ses paroles à des plumes comme Étienne Roda-Gil, Françoise Sagan ou Vincent Ravalec. M a eu l'idée saugrenue de confier les textes à son entraîneur sportif, Hocine Merabet, auteur d'un album oublié en 2001. Cette décision confère à l'album un côté grotesque, offrant un carnaval de mauvais jeux de mots et un festival de rimes pauvres. Les tentatives d'humour tombent à plat, et les velléités de tendresse évoquent la poésie d'un enfant de 11 ans. «Ta fleur est sans épine/Et pourtant tu m'as piqué», chante Johnny sur le titre dédié à son épouse, Elle a mis de l'eau, à l'écoute duquel il est impossible de se retenir de rire. Mais le sommet est atteint sur Jade dort, allusion à ses filles adoptives : «Jade dort/et j'adore regarder Jade quand elle dort », qui se termine sur «Et Joy se réveille».
Passé les premiers titres, le disque plonge l'auditeur dans un ennui profond. La voix est saturée de vibrato, les compositions ne sont pas développées, les chorus de guitare sont redondants de titre en titre. Jamais seul, peut-être, mais très triste.
Quelques extraits supplémentaires des paroles des chansons.
- Dandy : «Ma beauté vaut cent ladies/C'est pas moi non/C'est pas moi qui l'ai dit» - Paul et Mick : «Le mic mac c'est que Paul imite/Les mimiques de Mick» - Guitar Hero : « Eh Joe, nie pas la vérité/ Joe, j'ai beau toucher du bois/Non, j'aurai jamais tes doigts/Jamais, jamais tes doigts» - England : «Dans ta forêt des Landes/My friend tu m'fous les glandes/La musique is in England/You understand» - Les herbes folles : «J'ai envie de me jeter à l'eau/Et de nager avec/Les troupeaux de gnous» - Vous n'aurez pas ma peau : «Je fais l'effet d'une bombe/Impo, impo, impossible/D'atteindre ma cible» - Jade dort : «Jade ne se rend pas compte/À quel point pour moi/Elle compte»
Le clip du titre Jamais seul :
http://www.youtube.com/watch?v=oDpOX7GAxIM&feature=player_embedded
http://www.lefigaro.fr/musique/2011/03/25/03006-20110325ARTFIG00552-rendez-vous-manque-avec-johnny.php
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Chez les réalistes :Renforcement de la coopération entre la Serbie et la Russie
24/03/2011 02:18
Posté par Novopress dans Europe, Politique le 23 mars 2011 |
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23/03/11 – 18h05 BELGRADE (NOVOpress) – Alliés traditionnels, la Russie et la Serbie ont profité de la visite de Vladimir Poutine à Belgrade pour encore resserrer leurs liens.
Les gouvernements russe et serbe ont ainsi signé des accords de coopération dans les domaines de l’énergie, du tourisme, des transports et de la science.
Le ministre russe des Transports Igor Levitine et le ministre serbe de l’Infrastructure et de l’Energie Milutin Mrkonjic ont également signé un accord sur la circulation automobile internationale, tandis qu’un accord de coopération dans le tourisme était signé par la vice-ministre russe du Sports, du Tourisme et de la Politique des jeunes Nadejda Nazina et le ministre serbe de l’Economie et du Développement régional Nebojsa Ciric.
De son côté, Le président du conseil d’administration du groupe énergétique russe Inter RAO EES Boris Kovaltchouk et le maire de Belgrade Dragan Djilas ont convenu de coopérer dans les livraisons d’équipements.
Enfin, le vice-ministre de l’Enseignement et de la Science Alexeï Ponomarev et le ministre serbe de l’Education et de la Science Zarko Obradovic ont signé un accord de coopération scientifique et technique.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Dans la série "À vos poches fromages":Le Portugal au bord du plan de sauvetage
22/03/2011 02:58
Le Portugal au bord du plan de sauvetage
Crédits photo : HUGO CORREIA/REUTERS
Le chef du gouvernement menace de démissionner si l'opposition ne vote pas son plan d'austérité d'ici à mercredi. Un sommet européen se tient jeudi et vendredi.
L'appel à l'aide européenne n'est plus un sujet tabou pour le gouvernement portugais, tant la crise politique est tendue à Lisbonne. Le ministre des Finances Fernando Teixeira dos Santos l'a clairement évoqué, en marge de la réunion de l'Eurogroupe, ce lundi à Bruxelles. «Si on déclenche une crise politique en ce moment, ça va créer de grandes difficultés pour le pays pour accéder au marché financier et je crois que ça fait peser un risque sur notre capacité de financier», a-t-il averti. Cette crise, a-t-il ajouté, «contribue effectivement à pousser le pays dans les bras de l'aide extérieure».
Même s'il s'agit sûrement d'une ultime tentative de pression sur l'opposition, accusée de provoquer la crise, avant un vote décisif sur de nouvelles mesures d'austérité mercredi, au Parlement, le gouvernement portugais risque de devoir accepter le plan de sauvetage financier qu'il tente d'éviter depuis des mois.
Dans ce bras de fer, le premier ministre socialiste, José Socrates, joue son va-tout politique. Pour sauver sa tête, il cherche à obtenir l'aval des députés sur son plan d'économies, le quatrième en moins d'un an. Ce plan, qui prévoit des hausses d'impôt et des coupes dans les prestations sociales, est hautement impopulaire, même s'il lui fait gagner du temps face aux marchés.
Par fierté nationale, José Socrates résiste à l'offre d'aide financière de l'UE et du FMI depuis des semaines. «C'est politiquement très coûteux d'abandonner sa souveraineté, on l'a vu avec l'Irlande », reconnaît Jacques Cailloux, chef économiste de la Royal Bank of Scotland. Sachant que le gouvernement doit faire face à une grogne sociale de plus en plus marquée. Samedi, plusieurs milliers de Portugais, fonctionnaires et salariés du privé, ont battu le pavé contre la politique d'austérité, la hausse du chômage et la précarité.
«Socialement injuste»
José Socrates a tenté ce lundi, tout au long de la journée, de rallier les chefs de file de partis à sa cause. Mais il s'est heurté une nouvelle fois à l'opposition inflexible du leader de centre droit Pedro Passos Coelho, qui a rejeté «une quelconque négociation avec le gouvernement », dénonçant un «programme socialement injuste», qui touche «les membres les plus vulnérables de la société». Le leader du PSD s'était abstenu lors des précédents votes d'austérité, sauvant aussi Socrates à deux reprises de motions de censure, déposées par la gauche antilibérale.
Mais cette fois, «c'est fini», a insisté Pedro Passos Coelho, qui s'est déclaré ce week-end favorable à une aide extérieure. Face au blocage politique, le scénario d'un sauvetage européen, à l'instar de celui de la Grèce et de l'Irlande, semble imminent. Et ce d'autant plus que les conditions de financement sur les marchés restent très difficiles. Les taux des emprunts à dix ans ont encore augmenté hier, à 7,262 % contre 7,212 % vendredi. D'ici au 15 juin, le Portugal doit faire face à des échéances de dette de plus de 9 milliards d'euros.
«Le problème, c'est que l'appétit pour la dette portugaise n'est plus là. Les investisseurs n'ont plus confiance », ajoute l'économiste. Soucieux de rassurer les marchés et la Commission européenne, Pedro Passos Coelho, donné favori en cas de législatives anticipées, a réaffirmé «son soutien indéfectible à un programme de réforme structurelle visant la consolidation budgétaire, la réduction de la dette et la croissance économique». Lisbonne s'est engagé à ramener le déficit public à 4,6 % du PIB en 2011, 3% en 2012 et 2% en 2013.
LIRE AUSSI :
» DOSSIER SPÉCIAL - Europe : les États face à la faillite
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Ceci, joint au fait que par un nouveau tripotage de la loi électorale,...cantonales : à 12h participation en baisse
20/03/2011 16:18
Posté par Novopress dans France, Politique, Société le 20 mars 2011 |
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20/03/11 – 15h45 PARIS (NOVOpress) – A 12 heures le taux de participation pour les élections cantonales qui se déroulent aujourd’hui était en nette diminution par rapport au premier tour des cantonales de 2004. Selon le ministère de l’Intérieur il était seulement de 15,70%, en France métropolitaine.
Si cette tendance se poursuivait le reste de la journée, on risquerait d’atteindre un taux d’abstention record. Ceci, joint au fait que par un nouveau tripotage de la loi électorale, le seuil pour accéder au deuxième tour a été relevé à 12,5% des inscrits (contre 10% précédemment), pourrait entrainer l’élimination de beaucoup plus de candidats en dehors des plus grands partis. Le but de ce tripotage aurait été atteint.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Libye: bienvenue dans un guêpier (Par Pierre Beylau in :Le Point -)
20/03/2011 16:01
Par Pierre Beylau, rédacteur en chef Monde
L'auteur de ces lignes court un très grand risque. Celui d'être taxé d'esprit munichois, d'insensibilité face à la détresse des peuples, de froid cynisme, d'indulgence équivoque envers les dictateurs les plus répugnants. Par ces temps d'unanimisme belliqueux, il ne fait pas bon jeter le doute sur la légitimité de l'intervention dans les sables libyens. Allons-y tout de même. Car cette croisade aérienne pose de sérieuses questions qu'il n'est pas très sain d'éluder.
Première question : l'Occident a-t-il vocation à venir en aide aux peuples en révolte, à imposer la démocratie par la force des armes ?
Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures.
Il faut, dans ce cas, impérativement intervenir au Yémen où des dizaines de manifestants ont été tués ces derniers jours.
À Bahreïn aussi bien sûr, où la majorité chiite veut se débarrasser du pouvoir sunnite qui l'opprime. Il convient de mettre en demeure l'Arabie saoudite, sous peine de sanctions, de cesser ses ingérences chez son voisin. Riyad, comme Abu Dhabi, a dépêché des troupes pour y rétablir un ordre injuste et contesté. Si, demain, le peuple algérien se soulève contre la clique qui met le pays en coupe réglée, que fera-t-on ? On bombardera Alger ?
Et quid de la Syrie où une minorité, les Alaouites (15 % de la population), domine la vie politique du pays, de la Jordanie où les Bédouins tiennent le manche alors que la majorité palestinienne n'a que des miettes ?
Deuxième question : une fois Kadhafi balayé (Inch Allah !), comment sera gouvernée la Libye ?
Celle-ci est un patchwork de tribus amalgamées artificiellement en 1951 par l'addition de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et du Fezzan. Des chercheurs assurent que la cohésion tribale est en forte diminution en raison de l'urbanisation qui a entraîné un mélange des populations. Voire. Des traditions ancrées dans les mentalités depuis des siècles ne disparaissent pas comme un vent de sable.
Le Conseil de transition mis en place à Benghazi est un curieux cocktail d'ex-caciques du régime, de "bourgeois" éduqués, de chebabs (jeunes). Son président est un ancien ministre de la Justice de Kadhafi, son chef d'état-major un ancien ministre de l'Intérieur. Ils ont évidemment cautionné les crimes du système et sont probablement éligibles à la Cour pénale internationale.
Les chebabs ont rarement lu Tocqueville et ne sont pas, non plus, uniquement animés par le souci de défendre les droits de l'homme. Le danger, en fait, est de voir la Libye transformée en une nouvelle Somalie.
Troisième question : la solidarité du monde arabe avec la coalition est-elle solide ?
Rien n'est moins sûr. Kadhafi est considéré entre Nil et Euphrate comme un fou irresponsable. Mais les frappes occidentales doivent être judicieusement dosées. Car à la moindre bavure, c'est la catastrophe. Le spectacle de civils ou même de militaires libyens pulvérisés par l'aviation alliée passant en boucle sur les antennes d'Al Jazeera aurait des effets ravageurs.
Les expéditions militaires commencent toujours bien, la fleur au fusil. La suite est plus compliquée à gérer.
Source Le Point - 19 mars 2011
20:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note
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"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa:Comment interpréter l’offensive diplomatique et médiatique anti-Kadhafi en faveur de rebelles, en partie Islamistes, mais qui ont déjà les faveurs d
18/03/2011 12:36
14:35 16/03/2011
"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa
Le directeur de l’Institut du Proche-Orient, Evgueny Satanovsky à donné récemment une interview extrêmement intéressante sur la position que la Russie devrait selon lui adopter face aux révolutions dans le monde arabo-musulman. Cette interview mérite une place dans le panthéon du multilatéralisme et du non-interventionnisme.
Selon lui, ces mutations dont on ne peut pour l’instant réellement prédire l’évolution pourraient également s’étendre aux pays d’Afrique noire (car ceux-ci sont victimes des même maux et que leurs frontières issues de la décolonisation sont fragiles) mais également à certains pays d’Asie comme par exemple le Pakistan, par ailleurs doté de l’arme nucléaire.
Cette potentielle agitation pourrait donc entrainer une modification des frontières mais aussi des grands équilibres internationaux. La Russie, poursuit Evgueny Satanovsky devrait "s’abstenir d’intervenir et conserver son énergie et son argent sur son développement intérieur, et ne pas du tout rentrer dans une logique néo-soviétique d’investissement à perte". Il affirme que "la Russie devrait probablement imiter la Chine qui construit des routes et des chemins de fer sur son territoire et qui ne va au Proche-Orient et en Afrique qu’à la recherche des matières premières". Enfin rappelle t-il "beaucoup de régions russes en Sibérie et en Extrême-Orient ont un niveau de vie inférieur aux pays que la Russie pourrait être tentée d’aider".
Ces révolutions qui se déclenchent ci et là ne sont réellement pas toute de mêmes natures même si on peut leur trouver des points communs, le premier étant d’appartenir à ce grand moyen orient que l’administration Américaine en 2003 s’était juré de remodeler et transformer en une zone libre, comprenne qui pourra. Certes la plupart des pays concernés ont en général une situation interne propice à des explosions sociales mais on peut se poser la question de savoir comment interpréter l’offensive diplomatique et médiatique anti-Kadhafi en faveur de rebelles, en partie Islamistes, mais qui ont déjà les faveurs de Nicolas Sarkozy, de Bernard Henri Lévy et de quasiment toute la communauté internationale. Bien sur le colonel Kadhafi est loin d’être un grand démocrate et la Lybie loin d’être une social-démocratie à l’Européenne, mais la Libye n’a jamais adhéré à l’Islamisme radical global.
La révolution socialiste y a abouti à la constitution d’un régime qui n’est finalement pas le moins démocratique ni le plus pauvre de la région, et ce malgré 10 ans d’embargo, et un leader ennemi public de la communauté internationale. En 40 ans, la population libyenne à été multipliée par quatre, une classe moyenne éduquée à vu le jour, le taux d'analphabètes était en 2006 de 8% pour les hommes (contre 36% au Maroc et 16% en Tunisie) et 29% pour les femmes (contre 50% au Maroc et 36% en Tunisie). Enfin les droits des femmes y sont mieux défendus que dans nombre d’autres pays musulmans puisque elles sont actuellement majoritaires dans l’enseignement supérieur. Une leçon aux Ben-Ali et autres Moubarak, amis de la communauté internationale, de l’Occident et du FMI, mais incapables d’instaurer le moindre embryon de justice sociale et financière au sein de leurs sociétés.
J’ai brièvement expliqué dans ma précédente tribune le risque quasiment nul qu’une révolution à l’Egyptienne puisse survenir en Russie. Pour autant, la Russie reste très attentive aux derniers évènements, notamment en Libye. Les conséquences que la chute du régime Libyen, souhaitée hâtivement par les Occidentaux, France en tête, auraient par ricochet sur la Russie sont en effet assez importantes. Bien sur depuis le début des évènements dans le monde arabe la Russie profite de la hausse du prix du pétrole qui lui permet de réduire fortement son déficit budgétaire mais également de consolider ses réserves financières. En outre, et peut être surtout, la Russie apparait désormais (et il était temps) à l’Union européenne comme un fournisseur stable et apte à compenser le manque libyen.
L’analyste Dmitri Babitch à même souligné que la crise libyenne était d’ailleurs devenue le catalyseur des bonnes relations Russie/UE. Néanmoins cette dépendance confortable et accrue envers l’or noir ne va pas dans le sens voulu par les autorités russes. La Russie souhaite en effet réorganiser et renforcer son industrie et ne souhaite pas s’installer seulement dans la rente pétrolière. Rappelons-nous également que la dernière flambée excessive des prix du pétrole en aout 2008 avait mené (plus ou moins directement) à l’implosion financière mondiale qui a fait tant de mal à l’économie russe. Enfin, les pertes économiques qui pourraient résulter d’un remplacement de Kadhafi ou d’une dislocation à la Yougoslave de la Libye pourraient faire perdre à la Russie des milliards de dollars, que l’on pense aux contrats en cours de vente d’armes, d’extraction de pétrole, de constructions d’installations énergétiques ou hydrotechniques, ou de l’immense projet par les chemins de fers russe de construction d’un réseau ferré à travers tout le pays.
Les évènements en Libye restent donc aujourd’hui l’équation la plus incertaine pour la Russie. Ce qui justifie les positions neutres et non interventionnistes russes, cherchant sans doute un statuquo. C’est peut être pour cette raison que Kadhafi, après avoir joué la carte du Panarabisme, du Panafricanisme, puis la carte d’un rapprochement désordonné avec l’Occident, vient de sortir un joker BRIC en appelant très récemment la Russie, la Chine et l’Inde à investir en Libye. Il est également possible que si les contestations venaient à se généraliser et s’étendre, le Caucase, voir l’Asie centrale pourraient être touchés par ces "agitations non violentes". Pas plus tard que avant-hier, l’Azerbaïdjan a par exemple connu sa première manifestation Facebook.
Bien sur il est possible que ces révolutions entrainent également la chute de régimes plutôt hostiles à la Russie comme en Géorgie, mais pour autant l’instabilité de son étranger proche n’a jamais contribué à sa sérénité intérieure, surtout à la veille d’élections. Evgueny Satanovsky pense lui que "la boite de Pandore est ouverte, et qu’on verra ce qui va en sortir". Une chose est certaine, la Libye pourrait marquer un coup d’arrêt à ces mouvements de protestations si Kadhafi arrivait à restaurer l’ordre et écraser la rébellion, ou les accélérer dans le cas contraire.
La disparition des "dictateurs" a déclenché un courant d’enthousiasme dans de nombreux pays occidentaux, qui comprennent mal l’attitude prudente de la Russie. Il suffit pourtant de regarder le prix de l’essence à la pompe pour comprendre ce qui se passe. Si d’autres producteurs de pétrole sont déstabilisés, notamment dans le golfe arabo-persique, c’est la faible croissance économique des USA et de l’Europe occidentale qui sera menacée en premier.
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"Un autre regard sur la Russie": Rio Grande
"Un autre regard sur la Russie": Mistral gagnant
* Alexandre Latsa, 33 ans, est un blogueur français qui vit en Russie. Diplômé en langue slave, il anime le blog DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".
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