L'Aviseur international

VIP-Blog de aviseurinternational


VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aviseurinternational3@yahoo.fr

89 articles publiés
dans cette catégorie
6 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

(0 ans)
Origine : Paris
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203

Mes blogs favoris

..


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]

Les banques italiennes sauvées de la crise des subprimes faute de parler anglais

13/01/2009 11:49



compréhension | Les banques italiennes ont été sauvées de la crise du "subprime" car on y parle peu anglais, affirme le ministre italien de l'Economie et des Finances, Giulio Tremonti.

© dr - a | Le ministre italien de l'Economie et des Finances Giulio Tremonti s'est également déclaré pour un élargissement du G8.

afp | 13.01.2009 | 09:39

"Nos banques ont peu souffert de la crise du "subprime". Rares sont celles où l’on parle anglais ! Leur exposition aux actifs "toxiques" est donc restée extrêmement limitée. Aujourd’hui nos banquiers ne réclament même pas qu’on vienne à leur secours", souligne M. Tremonti, ministre de l’Economie et des Finances, dans un entretien publié mardi par les Echos, en référence à la crise des crédits immobiliers américains qui a éclaté à l’été 2007.

M. Tremonti estime par ailleurs qu’il ne faut pas "sous-estimer" la résistance de l’économie italienne à la crise et se méfier des statistiques officielles. "Il faut se méfier des statistiques du PIB (Produit intérieur brut). Non seulement elles n’intègrent pas l’économie informelle, mais, surtout, une bonne part de l’activité de nos entreprises est réalisée en dehors de nos frontières", affirme-t-il.

"Les entreprises italiennes ont souvent un holding au Luxembourg, une marque déposée aux Pays-Bas, une structure commerciale en Suisse ou en Autriche et des investissements en Europe centrale", souligne M. Tremonti.

"Seules les entreprises cotées consolident tout cela dans leur bilan. Il en résulte que l’économie italienne est plus que ce que le PIB laisse penser", a souligné le ministre.

Concernant le G8 dont l’Italie vient de prendre la présidence, il juge que ce groupe -- qui regroupe l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, La Grande-Bretagne, l’Italie, le Japon et la Russie -- "n’est plus représentatif du monde dans lequel nous vivons".

Selon M. Tremonti, le G20 n’est pas non plus parfait car il ne compte pas parmi ses membres des pays comme l’Egypte et l’Espagne. "Il est difficile de dire aussi que l’Arabie saoudite représente le monde arabe", affirme M. Tremonti en ajoutant: "nous sommes donc ouverts à toute solution qui élargisse le G8".


 

http://www.24heures.ch/actu/economie/banques-italiennes-sauvees-crise-subprimes-faute-parler-anglais-2009-01-13






Inquiétude juive.

13/01/2009 11:38



Aux Etats-Unis, la communauté juive est inquiète. Elle craint en effet que l’opinion publique en vienne à lui imputer une grande responsabilité dans la crise financière et économique qui, désormais à l’échelle mondiale, frappe de plein fouet nombre d’entreprises de toutes tailles, avec les conséquences sociales que cela implique, en particulier sur le plan du chômage, qui va plonger un grand nombre de personnes et de familles dans une situation difficile, voire dramatique.

Pourquoi la communauté juive serait-elle particulièrement impliquée ? Parce que beaucoup de ceux qui ont de grandes responsabilités dans la crise sont juifs, que ce soit dans des firmes privées ou des institutions officielles (mais on sait qu’aux Etats-Unis – et ailleurs – l’interaction entre ces deux secteurs est permanente, comme le montre, au sein du personnel gouvernemental, le nombre de responsables politiques de haut niveau ayant eu de grandes responsabilités, à un moment ou à un autre, chez Goldman Sachs, le géant des circuits financiers américains).

La FED (Réserve Fédérale Américaine), qui a largement contribué, par son laxisme, à la crise des subprimes, élément déclencheur du tsunami financier (voir l’article de Romaine Chevallier dans TP n° 38), a été dirigée jusqu’en 2006 par le juif Alan Greenspan, relayé ensuite par le juif Ben Bernanke. La FED a sauvé in extremis de la faillite, en mars 2008, la 5e banque d’affaires américaines, Bear Stern, contrôlée par des juifs, et d’autres banques d’affaires comme Goldman ont été recapitalisées.

En septembre l’Etat américain a nationalisé Fanny Mae et Freddy Mac, les premiers organismes de crédit immobilier américain, dont l’encours est la moitié du marché américain, soit 6 000 milliards de dollars. AIG, un des plus gros assureurs mondiaux, dont le président a été longtemps Maurice Greenberg, a été nationalisé en septembre. Dominique Strauss-Kahn, censé être, en tant que patron du FMI, l’un des hommes les mieux informés de la planète en matière financière, a déclaré le 25 mai que la crise était derrière nous… Or cet homme n’est évidemment pas un incapable. C’est donc un menteur.

Henry Paulson, secrétaire au Trésor (c’est à dire le ministre des finances américain), ancien Directeur Général de Goldman Sachs a laissé couler, en raison de vieilles rivalités, Lehman Brothers, et la surface financière de cet organisme était telle que son effondrement a déclenché la panique à l’échelle mondiale. Rappelons qu’en 1949 était membre de la direction de l’American Jewish Committee Herbert H. Lehman, ancien gouverneur de l’Etat de New York, conseiller de Roosevelt et proche parent de Henry Morgenthau Jr, secrétaire au Trésor. Les divers épisodes de la grande crise financière ont révélé aux naïfs qui l’ignoraient quelle place tiennent les juifs dans les structures financières américaines et internationales.


Mais le cas le plus spectaculaire aura été l’affaire Madoff. C’est à la suite de l’éclatement de ce scandale que divers responsables de la communauté juive, aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde, se sont émus, estimant qu’il risquait de susciter une vague d’antisémitisme.Ainsi, le président de la Fédération sioniste d’Amérique (ZOA) a publié un communiqué le 23 décembre pour dénoncer comme « absurde » tout lien entre la fraude Madoff et Israël. Or chacun sait que Madoff a usé de son appartenance à la communauté juive pour tisser de vastes réseaux relationnels auprès de riches particuliers juifs en se présentant comme un généreux donateur à Israël. Il a ainsi créé une fondation riche de 19 millions d’euros pour soutenir divers projets de construction en Israël et il a financé largement l’université Yeshiva, la plus grande université juive des Etats-Unis.

D’après Gary Tobin, président de l’Institut de recherche communautaire juive de San Francisco, qui est une couverture commode pour drainer des fonds, les dons versés à diverses associations juives américaines à but officiellement caritatif s’élèvent à 5 milliards de dollars annuels (dont 20 % seraient reversés à des organismes israéliens). Le journal Le Monde (28 décembre 2008), qui répercute cette information, signale, par rapport à cette masse d’argent, que la part gérée par le fonds Madoff « est inconnue, mais elle était considérable ».


Ayant été président du Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques à Wall Steet, Madoff a joué avec les sommes considérables qui lui furent confiées par d’illustres et richissimes membres de la communauté juive internationale : le prix Nobel Elie Wiesel (15 millions de dollars)- LE MENSONGE EST D’UN BON RAPRPORT, ISN’T IT ?-, le couturier Daniel Hechter (on ne connaît pas la somme), Alicia Koplowitz, influente femme d’affaires juive mais de nationalité espagnole (10 millions d’euros), ou encore, parmi beaucoup d’autres, Steven Spielberg. Celui-ci, réalisateur ou producteur de films à gros budgets comme Les dents de la mer, E.T., Indiana Jones, avait une fortune personnelle estimée à 3,1 milliards de dollars. Lui qui a toujours répugné à investir son argent personnel dans ses films. Steven Spielberg a fondé sa société de production DreamWorks en association avec deux autres juifs, David Geffren et Jeffrey Katzenberg, ce dernier ayant, tout comme Spielberg, beaucoup investi à titre privé chez Madoff.Le milieu hollywoodien, où les juifs ont eu depuis toujours une influence considérable en contrôlant les majors (les grandes sociétés de production comme Goldwyn Meyer et beaucoup d’autres – voir les Mémoires de Claude Autant-Lara), subit de plein fouet les retombées du scandale Madoff.

Le Monde décrit ainsi la situation : « Les associations caritatives de la communauté juive, impliquées dans la culture et le cinéma, sont très touchées par ce scandale. La Jewish Federation de Los Angeles a perdu 6,4 millions de dollars, soit environ 11% de sa dotation, la Jewish Community Foundation estime ses pertes à 18 millions, et l’American Jewish Congress envisage la fermeture de son bureau de Los Angeles. « C’est un événement catastrophique pour la communauté juive », commente Rob Eshman, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Jewish Journal, publié à Los Angeles.Quant à la Fondation Elie Wiesel pour l’humanité, elle a publié ce communiqué : « Avec une tristesse et une détresse profondes, nous informons avoir été, parmi bien d’autres, victimes de l’une des plus grandes fraudes financières de l’Histoire. La Fondation détenait 15,2 millions de dollars gérés par le Fonds d’investissement de Bernard Madoff, soit presque la totalité de ses avoirs ». Un aspect du scandale Madoff devrait, en principe, faire de grosses vagues : c’est la question des complicités dont a forcément bénéficié Madoff. Un exemple : une nièce de Madoff, qu’il employait à son service, a épousé un fonctionnaire de la SEC (Securities And Exchange Commission), l’organisme chargé de réguler les marchés financiers américains. Or ce fonctionnaire de la SEC était en charge des audits concernant la société Madoff. Autre exemple : Ezra Merkin, présenté comme un poids lourd de la finance new yorkaise, à la tête de plusieurs fonds de gestion, a été l’intermédiaire par lequel l’université de New York a confié ses fonds à Madoff.

Aujourd’hui l’université poursuit Merkin en justice, mais celui-ci va devenir officiellement le banquier de General Motors, avec l’approbation des autorités fédérales, ce qui va l’amener à contrôler les énormes sommes d’argent mises à disposition par l’Etat américain pour tenter de sauver, provisoirement, l’industrie automobile.Le scandale Madoff a mis sur la place publique, à l’échelle mondiale, le poids financier de la communauté juive, aux Etats-Unis et ailleurs. C’est sans doute la raison majeure de l’inquiétude juive, au moment où les images venant de Gaza rappellent qu’Israël est un Etat terroriste, soutenu inconditionnellement par les Etats-Unis. Ce constat n’implique évidemment pas que nous nous sentions concernés par un conflit dont nous sommes spectateurs, car aucun des deux camps en présence n’est le nôtre.
Opinion: Pierre Vial
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFEZAAAFyziiOxLBG.shtml
inv
Source : Terre&Peuple
LA PHOTO
inv inv inv
Inquiétude juive.





La Thaïlande souffre du froid: 15 degrés à Bangkok

13/01/2009 11:26



Une vague de froid en Thaïlande a poussé mardi les autorités à prendre des mesures d'urgence dans 42 des 76 provinces du royaume. Le mercure est tombé à 15 degrés dans la capitale Bangkok et à 4 degrés dans certaines régions.


| 13.01.2009 | 10:28

Le département chargé de la prévention des catastrophes a indiqué qu'il vérifiait des informations de presse faisant état de cinq morts en raison du froid inhabituel. Sur les 76 provinces thaïlandaises, 42 bénéficieront d'un budget spécial pour acheter des couvertures et des vêtements chauds.

A Bangkok, les habitants, habitués au soleil et à la chaleur, étaient nombreux à porter des vestes et des écharpes ces derniers jours. Selon le département météorologique, le thermomètre y a affiché 15 degrés lundi et 17 mardi. Un coup de froid pour la capitale thaïlandaise, mais le record remonte à 1974 avec 11 degrés.



http://www.edicom.ch/fr/news/flash_news/la-thalande-souffre-du-froid-15-degrs-bangkok_0-5879360




El Gobierno español se afanó ayer en enfriar la última polémica con Israel

13/01/2009 11:09



España enfría la polémica con Israel para no enturbiar la gira de Moratinos
Moratinos y su homólogo egipcio, Ahmed Abul Gheit, en la rueda de prensa que ofrecieron en El Cairo | AFP
El Gobierno español se afanó ayer en enfriar la última polémica con Israel para no enturbiar la gira por Oriente Próximo del ministro de Asuntos Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, en apoyo a los esfuerzos de paz en Gaza. Este, que el domingo habló «varias veces» con el embajador israelí en Madrid, según confesó, volvió a pedir a ese país que cese sus ataques, pero su equipo trató de dejar claro que eso no supone sobrepasar «la línea roja» en las relaciones entre ambos países. La Embajada, que el domingo emitió un duro comunicado acusando a los convocantes de la manifestación de Madrid de «doble rasero» por no condenar el terrorismo de Hamás, también contribuyó a enfriar una polémica que el Gobierno no quiere que enturbie la gira del ministro por Egipto, Siria, Israel y Cisjordania.
El asunto no va a ir «más allá», según fuentes diplomáticas españolas, porque en la marcha no había ningún miembro del Ejecutivo. La representación oficial de los socialistas la ostentaba el secretario de Movimientos Sociales, Pedro Zerolo. A última hora, la secretaria de Relaciones Internacionales, Elena Valenciano, no acudió. Las fuentes oficiales españolas reconocen que para Israel se hace muy duro admitir el lema de los convocantes, entre ellos el PSOE: «Paremos el genocidio del pueblo palestino», porque supone un paralelismo con el holocausto nazi, que no acepta.
Las citadas fuentes admiten también que la postura española es «más clara» que la del resto de cancillerías europeas a la hora de exigir a Israel que pare las operaciones militares -Zapatero en su declaración del 5 de enero en La Moncloa-, «y eso a lo mejor no gusta» al Gobierno hebreo. Por su parte, el embajador israelí, Rafael Schulz, negó conflicto diplomático alguno y presumió de tener «canales muy abiertos» con el Gobierno de Zapatero y de mantener un «diálogo muy sincero», pese a «no estar de acuerdo» con su apoyo a la causa del pueblo palestino. Schulz explicó que su comunicado del domingo no iba dirigido al Gobierno, sino al PSOE. El embajador aseguró que sus reproches a Zapatero los hace «directamente» y en privado.
Schulz subrayó que ve en España y en el ministro Moratinos, en particular, «una preocupación auténtica y un deseo de contribuir a la solución en Gaza» con la gira de tres días por Oriente Próximo que inició ayer en El Cairo y le llevará hoy a entrevistarse en Tel Aviv con su homóloga, Tzipi Livni, y con el líder del partido conservador, Benjamin Netanyahu.
El final está cercano
El viaje, según fuentes diplomáticas españolas, se está organizando sobre la marcha. De hecho, mañana vuela a El Cairo desde Tel Aviv a entrevistarse con Hosni Mubarak y luego vuelve a Israel para verse con el primer ministro, Ehud Olmert, y con el presidente, Simon Peres. Ayer, en la rueda de prensa que ofreció con el ministro de Exteriores egipcio, Ahmed Abul Gheit, antes de volar a Damasco, quedó claro que su mediación se centra en Egipto y Siria. Ambos países se encuentran distanciados porque los egipcios acusan al régimen de Damasco de torpedear el alto el fuego palestino-israelí jaleando los ataques con cohetes de Hamás. Su dirección está exiliada en Siria y no acaba de aceptar el plan de paz egipcio.
Moratinos mostró su «satisfacción» porque el fin del drama humano está «cerca», y cuando suceda, España aportará policías y guardias civiles como garantes del alto el fuego, un asunto, el de los observadores, que no acaba de gustar ni a Hamás ni a Egipto. Además, está dispuesta a participar en una nueva conferencia de donantes y aportar más dinero para la reconstrucción de Gaza.
La actitud del Gobierno de Zapatero respecto a Gaza provocó las críticas del PP. El responsable de Seguridad y Justicia del partido, Federico Trillo, le acusó de ser el «único» de un país occidental que ha tomado partido de forma «descarada», «radical y parcial» en el conflicto palestino-israelí.


http://www.abc.es/20090113/nacional-nacional/espana-enfria-polemica-israel-20090113.html




Un évêque homosexuel -mais anglican- pour l'investiture d'Obama

13/01/2009 11:00



Un évêque anglican ouvertement homosexuel, Gene Robinson, va donner dimanche le coup d'envoi des cérémonies d'investiture du président élu Barack Obama en prononçant une prière, a annoncé lundi le comité chargé de l'organisation de l'événement.

Le choix de Gene Robinson intervient après une polémique concernant la sélection du pasteur évangélique controversé Rick Warren, connu pour ses positions contre l'avortement et le mariage gay, pour prononcer une prière peu avant la prestation de serment de Barack Obama, le 20 janvier. "Notre intention est d'enraciner cet événement dans l'histoire, célébrant les moments où notre pays s'est uni pour faire face à de rudes défis et les vaincre", a affirmé le producteur de l'événement, George Stevens Jr, en annonçant le choix de M. Robinson pour lancer les cérémonies d'investiture le 18 janvier sur les marches du Lincoln Memorial à Washington.

Fureur des conservateurs
L'ordination de Gene Robinson comme évêque du New Hampshire (nord-est) en 2003, après avoir été élu par l'Eglise épiscopalienne américaine, a déclenché la fureur des plus conservateurs parmi les anglicans, qui le qualifient d'hérétique. "Il est important pour toute minorité d'être représentée d'une façon ou d'une autre", a affirmé l'évêque dans une interview au Concord Monitor, quotidien du New Hampshire. "Qu'il s'agisse d'une minorité raciale, ethnique, ou dans notre cas une minorité sexuelle, le simple fait de voir quelqu'un comme vous sur le devant de la scène compte", a-t-il ajouté.

People
Selon George Stevens Jr, les festivités mêleront "lectures historiques par des acteurs de renom et musique par quelques-unes des plus grandes stars actuelles". Parmi les artistes qui participeront, figurent Beyoncé, Mary J. Blige, Bono, Sheryl Crow, Herbie Hancock, Usher, Shakira, Bruce Springsteen, James Taylor, ou encore Stevie Wonder. Le fils de Martin Luther King, Martin Luther King III, et les acteurs Jamie Foxx, Queen Latifah et Denzel Washington, liront des textes. (belga)
13/01/09 08h28


http://www.7sur7.be/7s7/fr/2864/Dossier-Obama/article/detail/609703/2009/01/13/Un-eveque-homosexuel-pour-l-investiture-d-Obama.dhtml




Affirmer qu’Israël n’avait pas le choix est un peu simpliste.

12/01/2009 15:41



Chroniques Armees.Com

L’expédition israélienne à Gaza dépasse l’entendement. On peut s’interroger sur le choix de la stratégie, tragiquement illustrée par les massacres de Gaza. L’objectif de désarmement du Hamas, voire d’anéantissement, coupable désigné des tirs de roquettes sur Israël, ne justifie aucunement une telle ampleur de puissance de feu tant les civils sont les premières victimes et parmi lesquelles des enfants, trop d’enfants.


Par Jacques Trappler


Croire qu’une telle opération pourrait faire taire les armes du Hamas et l’inciter à ne plus prendre Israël pour cible est un leurre. L’ombre du Hezbollah et de l’Iran planera désormais plus fort sur la sécurité d’Israël et nul ne peut dire si l’aventure militaire d’aujourd’hui à Gaza servira à contenir ces deux ennemis d’Israël ou au contraire les incitera à la reprise de violences terroristes liguant leurs efforts à ceux du Hamas.

La position extrême d’Israël, peu enclin à suivre les « suggestions » diplomatiques onusiennes de cessez-le-feu et de trêve, finira par lui devenir insupportable tant les antipathies grandissantes à l’égard de sa politique agressive jouent en sa défaveur. Personne ne souhaite voir ce conflit se transformer en un embrasement. Même si le Hamas ne fait pas l’unanimité dans le monde arabe, même si sa chute en réjouirait plus d’un dans la région, Israël n’en tirerait aucun profit, bien au contraire ; tout ce « petit monde » hostile au Hamas volerait au secours de l’opprimé, le réarmant au passage, laissant à Israël que peu de chance d’exploiter durablement sa victoire et d’escompter la moindre docilité de ses voisins.

Il faudra attendre l’arrivée d’Obama pour voir si la politique actuellement suivie par Israël et calquée sur celle de Bush qui est celle de frapper et d’anéantir le terrorisme sans bases diplomatiques d’accompagnement a une chance de changer.

Nous observons que la politique anti-terroriste actuelle multiplie les partisans du pire. Attendre un miracle de la future politique américaine est pur angélisme mais elle devrait permettre aux américains, notamment, de sortir de leur très mauvaise posture au Moyen-Orient et d’inciter Israël à plus de modération, l’invitant à explorer une autre piste pour régler le conflit de façon moins brutale et surtout proportionnée, en imposant aux belligérants –par exemple- une force internationale d’interposition à la mise en place concomitante au lever du blocus de Gaza.

Il faudra agir très vite, en intégrant dans la mise en place d’un tel dispositif, Damas, évitant ainsi à Israël l’ouverture d’un front de guerre supplémentaire et pourquoi pas l’ouverture de pourparlers de paix dont Israël aurait bien besoin, isolant ainsi le Hezbollah et neutralisant les velléités guerrières de l’Iran. Le Hamas ainsi neutralisé autoriserait la suppression du blocus, incitant la population à ne plus le soutenir.

L’agressivité du Hamas envers Israël, son incitation à sa destruction, sont des réalités dont les mots devraient être pesés avec précision en fonction d’une autre réalité : celle de la possibilité bien réelle de mise à exécution.

De ce point de vue, les kilotonnes de bombes et l’invasion meurtrière d’Israël sont de très mauvaises réponses, disproportionnées et porteuses de ripostes toxiques pour tout le monde. Il ne faudra pas s’étonner ensuite des conséquences si ne se profile pas rapidement la mise en place d’une solution onusienne au besoin assortie de sanctions à l’égard d’Israël lui imposant le retrait pur et simple de Gaza par le remplacement de casques bleus.

En envahissant brutalement Gaza déjà fragilisé par un blocus on se demande si Israël n’a pas choisi le spectaculaire, élections prochaines obligent...

Affirmer qu’Israël n’avait pas le choix est un peu simpliste. Des actions de déstabilisation auprès des sympathisants du Hamas dans la région étaient parfaitement possibles. Assorties d’actions conduisant à affaiblir les voies d’alimentation en armes, connues et répertoriées par les Israéliens, elles pouvaient réussir. Israël disposait de moyens bien réels pour déstabiliser le Hamas dans le monde arabe et rallier les populations de Gaza à une autre politique, lui attribuant ses maux. Encore aurait-il fallu accompagner ces actions d’un assouplissement du blocus, assouplissement qui aurait contribué, sans en douter, à inciter la population à plus de prudence dans son soutien au Hamas. Israël a choisi la force, le spectaculaire et l’enlisement, il lui faudra assumer et accepter prochainement des arbitrages diplomatiques qui ne seront pas forcement de son goût.

Sur le même thème : L’opération punitive d’Israël : manœuvre électorale et fait accompli

.

1 Message

Allez sur : http://fr.youtube.com/watch?v=Fgeqr... il faut s’inscrire pour visionner .. (surmontez les obstacles voulus à la diffusion !!) Voilà ce que nos télés nous cachent avec pudeur .... Ils ont tellement peur de blesser notre sensibilité ... par contre nous déverser des tonnes de films de sadisme, de perversion, de meurtres en séries avec des tonnes de cadavres, tous les soirs, ... ça , ça fait partie de notre culture générale ! SVP, Aidez à dévoiler au monde la vérité. Relayons les journalistes déficients ou sous la coupe d’agences de presse partisanes. Autres adresses : http://fr.youtube.com/watch?v=RMmJS... http://fr.youtube.com/watch?v=cIbHL... Excusez les imperfections, ce n’est fait que par des gens de bonnes volontés.

Voir en ligne : Vérités étouffés.

http://www.armees.com/Affirmer-qu-Israel-n-avait-pas-le.html

Affirmer qu’Israël n’avait pas le choix est un peu simpliste.






Pertinent :Gaza : débat entre Tarik Ramadan et Alexandre Adler

12/01/2009 00:31



Gaza : débat entre Tarik Ramadan et Alexandre Adler

Jeudi 8 décembre, Frédéric Taddeï organise un débat sur le conflit israélo-palestinien. Dans cet extrait, l’islamologue Tarik Ramadan dénonce le massacre israélien et refuse le terme de "guerre", car une guerre oppose deux armées ; or, il n’y a pas d’armée à Gaza. De son côté, le journaliste Alexandre Adler tempère les dénonciations de Ramadan, et rappelle ses liens avec les Frères musulmans. Enfin, le diplomate Stéphane Hessel soutient que le gouvernement israélien ne veut pas la paix, n’y a pas intérêt, et veut conserver ses colonies.

L’émission complète :

URL TRACKBACK : http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=21536





Balkanisation des consciences

12/01/2009 00:22



C’est un satrape de la Sarkozie triomphante, un repris de justice promu baron des Hauts de Seine, un homme politique qui a traversé la Vème république à coups de frasques et de scandales. C’est un ploutocrate apprécié de ces concitoyens, un récidiviste en col blanc, un grognard dévoué au souverain qui a désormais la chance de vivre en toute impunité. Il se nomme Patrick Balkany et je vais vous conter ses faits d’armes…

Lorsque l’on s’attaque à retracer la bio d’un tel personnage, il faut s’avoir s’armer de patience tant l’animal a défrayé la chronique. De l’encre, il en a fait couler en torrents, des casseroles il en traine plus qu’il n’en pend à la quincaillerie du coin. J’imagine dès lors la tache du futur hagiographe qui s’attaquera à l’ouvrage. Qu’il entame dès le berceau une cure de Guronsan, qu’on lui injecte au plus tôt de la guarana en intraveineuse. Sans cela, il ne tiendra vraisemblablement pas le choc tant les rumeurs d’arnaques et d’escroqueries de tout ordre et de tous horizons virent à l’encyclopédique. Saupoudrez le tout de déclarations tapageuses et de quelques affaires de mœurs, pour obtenir un cocktail détonnant. A coté Tapie, passerait presque pour un parangon de vertu, c’est dire…

Une enfance dorée…

balkasarko.jpg

Mais revenons à ce qui nous intéresse. Patrick Balkany est né le 16 août 1948 en Sarkozie (Neuilly sur Seine), ce sémillant sexagénaire partage avec le souverain des origines hongroises mais pas seulement. L’amitié entre les Balkany et les Sarkozy se transmet de père en fils puisque les deux Papas sont amis depuis bien longtemps. D’une famille d’ailleurs relativement huppée, il fait ses premières classes dans l’institution très chic de Jouy-en-Josas en compagnie de Michel Sardou. Malheureusement Pat’ n’aura guère le temps de pousser plus loin ses vocalises ; rapatrié dans un collège de Genève, il poursuit timidement son cursus scolaire mais terminera non-bachelier. Les études ce n’était pas vraiment son dada et sachant pertinemment qu’avec Papa derrière, il pouvait s’en passer, il choisit de s’atteler à des besognes moins éreintantes…

En effet avec sa gouaille lancinante et sa bonhommie légendaire, il se voyait plutôt sur les planches. On aurait d’ailleurs aimé qu’il reste à jouer les tragédiens d’opérette. Malheureusement sur scène, il n’a comme qui dirait, pas le succès escompté. On lui reconnaît des talents pour l’esbroufe et l’hâblerie mais pas de quoi pousser plus loin la sérénade. Conscient de ses carences, il rejoint finalement une société de prêt-à-porter familial dont il devient très vite le PDG. Les relations professionnelles de Papa permettent même au jeune histrion d’effectuer son service militaire à l’Elysée. Il y côtoie du beau linge et s’y fait des relations.

Il en profite pour se mettre à la politique et rejoint le RPR dès sa fondation en 1976. Il intègre le comité central presque aussitôt, c’est ce qui s’appelle griller les étapes. L’historien Jacques Frémontier ironise : « Il appartient à cette mince élite où les relations et l’argent paternels facilitent beaucoup l’entrée dans la carrière. Trois magasins aux Champs-Elysées et faubourg Saint-honoré, voila qui aide à supporter, sans se ruiner, les frais de timbre poste et autres menues babioles d’une campagne ». En 1978, Chirac lui donne sa chance en tant que candidat RPR aux élections législatives à Auxerre. Il échoue mais découvre sa vocation…

“Un Pasqua’s boy à l’assaut des Hauts de Seine” 1983-1995

pasqua.jpg

Il fit partit de cette génération dorée de Pasqua’s boy qui fit main basse sur les Hauts-de-Seine à partir des élections municipales de 1983. Devedjian à Antony, Sarkozy à Neuilly, et lui-même à Levallois. Dès sa prise de fonction, Balkany entreprit de « déstaliniser  » cette commune estampillé PC depuis plus de 18 ans. Tout cela, en utilisant des méthodes qui n’auraient sans doute pas déplu au petit père des peuples. En effet, il commença par supprimer les subventions aux associations procommunistes, il changea tous les noms de rues à consonances bolcheviques et enfin expulsa une pelletée de syndicats de la ville. Mieux que cela, en tant que président des offices HLM, il mit tout en œuvre pour éloigner les familles modestes vers Sarcelles, Nanterre, Aubervilliers…

Il faut savoir que le but avoué de Balkany a toujours été de faire de sa ville, « un second Neuilly ». Avec en prime, une population d’aristos qui lui serait dévouée et qui lui servirait de socle solide pour les futures élections. Pour cela, il favorisa grandement la construction de bureaux et de logements de luxe. Devedjian l’accusera d’ailleurs un jour de « purification ethnique », excusez du peu. Pour parfaire le tout, il choisit de nommer Didier Gandossi à la tête de la police municipale. Il faut bien reconnaître que dans cet ancien secrétaire général de la FFIP (Fédération Professionnelle Indépendante de la Police – d’extrême droite), il avait trouvé un fossoyeur de Mosquito de premier plan. Au final la tactique de Balkany s’avère payante, il est élu maire sans discontinuité de 1983 à 1995 et député des Hauts-de-Seine (Levallois-Perret-Clichy), de 1998 à 1997.

“La traversée du désert ” 1995 -2001

campagne.jpg

En 1995, c’est le début de la traversée du désert. Tout comme Sarko, il mise sur Balladur, Chirac ne lui pardonnera pas. Surtout qu’en 1993, il avait déjà accusé le corrézien de « manquer de couilles » en refusant le poste de premier ministre. Chirac pour le coup, va mettre un point d’honneur à défendre sa virilité et déploie une terrible vendetta. Il place un de ses proches amis, Olivier de Chazeaux pour le court-circuiter aux élections municipales de Levallois. Ce dernier réussit à lui prendre la mairie et en 1997 lui ravira également, son siège de député. C’est la banqueroute…

Bouté du terrain de jeu politique, il est maintenant poursuivi par la Justice. D’abord pour diffamation contre Anne Mandois par le Juge Halphen, ensuite pour prise illégale d’intérêt en tant que président de l’office départemental d’HLM et enfin pour avoir fait travailler des employés municipaux à son domicile privé, tout cela aux frais de la princesse. Il écope de 15 mois de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité et enfin il est condamné à verser 200 000 francs d’amende. Son calvaire ne s’arrête pas là mais il faut dire que Patrick a l’art de donner le gourdin pour se faire battre.

D’ailleurs en parlant de cela, il se fait prendre entre guillemets, la main dans le falzar. Crime de lèse majesté, il est accusé par sa maitresse, d’avoir réclamé une turlute, magnum 357 à la main. Police Python clame son innocence : « J’ai eu une passion amoureuse comme cela arrive à beaucoup d’hommes. C’est une dispute très banale. Il se trouve que j’avais à l’époque, un permis d’arme… ». La suite on la connaît….

Le terme de banalité se discute, la banalité du mal aussi, Hannah Arendt en a fait un bouquin, Balkany lui, y a consacré sa vie. Mais lorsque l’on connaît l’admiration qu’il porte à Audiard, on comprend mieux qu’il ait voulu jouer aux tontons flingueurs. Sa femme Isabelle n’aura néanmoins pas le même degré de compréhension et le quitte provisoirement.

Chaos debout, il choisit finalement l’exil aux Antilles à Saint Martin, « pour se faire oublier et pour y trouver la paix » ajoute-t-il. Tant qu’à s’emmerder, autant y trouver le soleil, c’est compréhensible. Mais l’insulaire n’est pas du genre à rester en cage, il se met très vite à diriger la principale radio de l’ile, RCI 2 et tente vainement de truster les principaux organes de presse, tout cela mis au service de sa propre régie publicitaire…bien entendu. On va pas se refaire à cet âge là, ça serait dommage ! Malheureusement en 1998, le CSA le somme d’y mettre un terme. Décidément rien ne va plus. Amateur de bonne bouffe et de plaisanteries graveleuses, il se rattrape en passant du bon temps avec ses amis Collaro et Carlos, qui fréquentent le même paradis fiscal.

“Le retour triomphal” 2001-2007

exil.jpg

De son Ile d’Elbe, Balkany sait qu’Olivier de Chazeaux ne fait pas l’unanimité à Levallois. Plus technocratique, moins chaleureux sans doute, il n’a pas fait oublier son prédécesseur. Un bateleur qui n’avait pas son pareil pour soigner les seniors à grands coups de distributions de cadeaux, un joyeux drille qui savait rentrer dans les bistrots la gueule enfarinée pour annoncer qu’il payait sa tournée. D’une famille de commerçant, Patrick Balkany a su cultiver son intelligence sociale et en tirer parti. Dès lors cet admirateur de Napoléon, se met à rêver d’un retour triomphal. Et pour le coup, ça sera certes plus chaotique que les “Cent-Jours” mais ça y ressemble…

En 2001, il choisit donc de revenir en France et de reprendre Levallois à l’occasion des municipales. Sans étiquettes, il fait campagne seul contre tous mais réconcilié avec sa femme. Ragaillardi, il brave les injures et les quolibets. Au second tour, il affronte son rival De Chazeaux soutenu par tous les partis rassemblés de droite comme de gauche et finit par triompher. En juin 2002 lors des législatives, il récupère également son fauteuil de député. Mais tout aurait pu tourner court…

Le conseil d’Etat invalide les élections municipales de Levallois de 2001 affirmant que Patrick Balkany était toujours “comptable de fait des deniers” de la commune. En 2002, bis repetita, il est donc obligé de se représenter. Il affronte désormais Olivier de Précigout, le successeur d’un De Chazeaux désabusé. C’est à ce moment là que Sarkozy intervient et de manière déterminante. L’échec de Balladur, lui-aussi l’a subi de plein fouet. Alors lorsqu’il revient en grâce en 1999 en devenant président par intérim du RPR, il pense forcément au retour de son ami de toujours. En 2002, il intervient de manière méphistophélique en refusant à Olivier de Précigout, l’étiquette UMP. Face à ce novice abandonné par son parti, Balkany déroule de manière empirique. C’est un boulevard, il est élu dès le premier tour avec 53,78 % des voix. Ces ennuis avec la Justice se poursuivent mais il sait désormais que le vent a tourné.

En 1995, le conseil d’Etat confirme le jugement concernant l’utilisation d’employés municipaux à des fins privés et l’informe des intérêts qu’il doit régler. Pour se soustraire au règlement des intérêts, Balkany qui a plus d’un tour dans sa besace, fait voter par son conseil municipal, une remise gracieuse de la dette. Tout cela, sous l’œil bienveillant du ministre des finances de l’époque, Thierry Breton mis au parfum par Sarko. Un Sarko qui se permettra même de le réhabiliter au sein de l’appareil en le nommant délégué de circonscription UMP sans en référer aux instances nationales. En 2007, Balkany est réélu député, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

“Le temps de l’impunité et des bonnes grâces” 2007-2009

levallois.jpg

Bien sûr les climats monacaux, Patrick a toujours eu du mal à s’y accoutumer. Il prend son pied dans la tempête, l’agitation, la cohue. Il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est au pied du mur, seul face à des éléments déchainés. Alors bon gré malgré, il parvient toujours à faire parler de lui et pour cela, force est de reconnaître, qu’il a un don.

D’abord involontairement, en se faisant piéger par les “Yes Men”, un groupe de comiques altermondialistes. Se croyant sur une chaine américaine, Balkany clame de but en blanc : «  Nous n’avons pas de pauvres en Frances, nous n’avons pas de misère…Nous avons des SDF bien sûr mais qui ont choisi de vivre en marge de la société et même ceux là, on s’en occupe ». Ce genre de déclarations tapageuses se passe de commentaires, le pire c’est qu’il en est coutumier. Lorsque Sarko passait des vacances oniriques sur le yacht de Bolloré et que la presse en faisait ses choux gras. Il affirma le plus calmement du monde : « Il n’y a rien d’extravagant, c’est comme si un ami, vous prêtait sa voiture, c’est pareil ». Force est de constater que sous ces airs de marchands de frites acariâtre, se cache un grand benêt qui a souvent du mal à maitriser sa langue.

Encombrant personnage que ce Patrick Balkany. C’est le constat que font, bon nombre de cadors de l’UMP. Dans les bonnes grâces du président, Pat sait qu’il peut désormais tout se permettre et pourquoi pas même, rééditer quelques pêchés de jeunesse. Sévèrement condamné pour avoir utilisé des employés municipaux à des fins personnels, il récidive en utilisant la salle d’honneur de la mairie pour marier sa fille Vanessa. Rien n’est trop beau pour sa princesse ! Pour couronner le tout, il interdit tout stationnement dans le périmètre de la mairie durant la célébration. Le Canard enchaîné , ajoute que : « les époux Balkany ont privatisé la mairie et réquisitionné le personnel ». Ajoutez à cela une affaire que l’opposition avait tenté vainement de dénoncer, à savoir l’attribution d’un logement social, un somptueux duplex de 88m² à Henri Lecomte, ancien tennismen et ami de Patrick Balkany. Pour se rendre compte que décidément Levallois vit bel et bien au rythme de son autocrate

Sarko en a encore bien besoin. D’abord pour aider son rejeton à se tailler une place de choix dans les Hauts-de-Seine et enfin pour parfaire son apprentissage politique. Les époux Balkany cajolent l’infant et le père le leur rend bien. Certes Sarkozy malgré toute sa bonne volonté, n’a jamais pu faire de Patrick, un ministre. Il a un passif beaucoup trop lourd pour cela. Mais il lui a confié un poste de premier plan, celui de membre permanent de la commission des affaires étrangères. Dès lors, il escorte Sarkozy partout, de Tunisie aux Emirats Arabes Unis. Outre le prestige de la fonction, ça lui permet également de négocier des contrats juteux en faveur de sa ville. Des contrats dont il a bien besoin…

En effet, « depuis son retour à la mairie en 2001, Balkany s’est relancé dans des projets immobiliers délirants. Au risque de ne pas pouvoir rembourser ses emprunts », comme l’observe à juste titre Oliver de Chazeaux. Outre ses projets somptuaires qui servent à soigner son électorat, il a doté Levallois de 83 caméras depuis 2001. Ce qui en fait et de loin, la ville la plus vidéosurveillée de France. Mais aussi l’une des plus endettée, 4292 euros par habitant, soit 50 % de plus qu’en 2001. La ville a émis 220 millions de bons du trésor à court terme dont 155 millions devaient être impérativement acquittés à la fin de l’année 2008. Balkany a su jouer de ses relations internationales et le sauveur se nomme Al-Jaber. Ce cheikh a signé un contrat de 1,6 milliards pour la construction de deux tours jumelles de 164 mètres de haut, en bordure de Seine.

 D’une présidence à l’autre, Balkany a tout connu ou presque. Du statut de paria à celui d’intouchable, il savoure désormais avec avidité les bonnes grâces du pouvoir en place. La Vème république a connu pêle-mêle de personnages au parcours scabreux, d’enfants terribles qu’elle n’a su juguler mais nul doute qu’au panthéon de la compromission et du scandale, Balkany saura se tailler une place d’honneur.

Vous me direz des profiteurs comme lui, il y en aura toujours et ça valait pas le coup de rouler du tambour pour si peu. Mais ce bourgeois nanti fait dans la répétitivité, le doublon, le populisme de bas étage et l’électorat en redemande. Balkany fait partit de ces beaux-parleurs qui donne dans le picaresque et dans le grandiloquent, pour mieux faire passer leurs méfaits. Il a pris la fourberie comme apostolat et il y répond avec un sourire coupable…qu’il décroche jusqu’aux oreilles.

Méfiance Balkany, de l’Ile d’Elbe à celle de Sainte-Hélène, il n’y a qu’un pas…

Mancioday

http://www.ruminances.fr/



http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49577




« Tribune juive » avec Carla, c’est du sérieux ! Mais est-ce bien raisonnable ?

11/01/2009 11:10



Inutile de se frotter les yeux ! On a bien lu ! Sur la couverture de « Tribune juive » n°44 de janvier 2009 : en légende du portrait de Mme Bruni-Sarkozy, il est écrit : « Carla, l’élue ». Sauf trou de mémoire, on ne croit pas avoir jamais par le passé, où que ce soit, lu pareil slogan au sujet de Mmes de Gaulle, Giscard d’Estaing, Mitterrand et Chirac. Faut-il que Mme Bruni-Sarkozy sorte du lot et soit d’une tout autre classe pour être ainsi adulée par un magazine !


 
Une relation intime simulée

Un très gros plan ressserre l’ovale de son visage pour rapprocher au plus près le tête-à-tête qu’il s’agit de simuler avec le lecteur par le procédé de l’image mise en abyme. La métonymie de ses yeux rieurs et de son sourire enjôleur aux lèvres entrouvertes montre que Mme Bruni-Sarkozy feint de rechercher avec lui la relation la plus intime. La longue chevelure libre et lisse, le visage renversé à la transversale de la photo rectangulaire écarte tout protocole rigide conventionnel qui garde les distances, qu’il s’agisse de la pose verticale de face ou de trois-quarts. L’oblique de la posture insinue déséquilibre et connivence. Proximité plus grande ne pourrait être obtenue sans manquer à la décence. La mise hors-contexte écarte toute distraction. Le lecteur ne peut fuir les avances de Mme Bruni-Sarkozy qui, dans la légende, en perd son patronyme pour se faire appeler de son seul prénom, « Carla », comme il est d’usage entre amis intimes.

Un titre paradoxal volontairement ambigu

Seulement, quel naïf peut y croire et se laisser prendre au leurre de cette minauderie ? Mme Bruni-Sarkozy a beau avoir écumé les salons et collectionné les conquêtes, on reste ici dans une simulation grossière qui vise à faire admettre comme naturel le curieux qualificatif dont le magazine l’affuble, « l’élue ». Que peut bien, en effet, signifier pareil titre paradoxal ? Là encore, la mise hors-contexte ouvre sur une ambiguïté volontaire pour faire interférer abusivement différents sens.

Une chose est sûre, il ne peut s’agir du statut conféré par une élection démocratique. On sait bien que Mme Bruni-Sarkozy n’a jamais été candidate à un mandat, pas même comme Mme Chirac à une élection cantonale. Est-il donc fait référence à ces sondages farfelus où "les Français" sont invités à indiquer leurs personnalité préférées ? Même pas ! "Les Français" sont des accros de héros d’une tout autre dimension, selon un sondage rituel qui paraît en janvier chaque année : l’abbé Pierre et ses bonnes oeuvres leur ayant faussé compagnie avec sa cape et son béret, ce sont des géants à la Noah ou des têtes à la Zidane qui sont leurs favoris. Quant au titre de « femme de l’année » il a été pris par la regrettée sœur Emmanuelle. "Les Français" – du moins à en croire ces sondages - raffolent des gens charitables.

De qui donc Mme Sarkozy-Bruni est-elle donc alors « l’élue » ? Jusqu’à nouvel ordre, si on la replace dans le contexte du couple présidentiel français, elle ne serait « l’élue » que du coeur du président puisque peu après son divorce, il l’a prise pour épouse. Et ce n’est déjà pas si mal ! La belle affaire, dira-t-on ! La nouvelle remonte quand même à un an, jour pour jour, quand dans sa fameuse conférence de presse du 8 janvier 2008, la France et le monde entier apprenaient qu’ « avec Carla (c’était) du sérieux ! »

Une titulature impériale amorcée ?

Seulement, le magazine se garde de le préciser. « L’élue », laissée sans qualifiant, oblige donc à élargir plus grand le contexte possible de sa signification. On songe alors, par intericonicité, aux titulatures impériales ou royales. Les Romains ont excellé en la matière, gravant dans la pierre les appellations les plus fantasques de leurs princes divinisés. Elles étaient d’ailleurs si rituelles qu’ils s’autorisaient des abréviations que chacun déchiffrait sans peine comme aujourd’hui les sigles SNCF ou EDF : « IMP CAES FL CONSTANTINO MAXIMO P F AUGUSTO, etc. » «  À l’imperator César Flavius Constantin, le plus grand, pieux et fortuné Auguste, etc. ». Les rois et reines en France ont été eux aussi gratifiés d’un qualificatif honorifique : Charlemagne, Robert le Pieux, Philippe le Bel, Louis XV le Bienaimé.

Le magazine Tribune juive en serait-il à ce degré de courtisanerie qu’il tomberait dans la plus basse flagornerie au point d’appeler l’épouse du président, « Carla l’élue » ? On n’ose le croire et ce, à tel point qu’on se demande si tant d’excès dans l’adulation n’est pas l’indice d’une ironie. Seulement, celle-ci n’est pas autrement perceptible : on ne voit pas dans cette couverture, surtout avec une telle photo, ce qui pourrait justifier une lecture ironique.

Le contexte du magazine semble même obliger à l’écarter. Le mot «  élu » dans la communauté juive n’est pas anodin. Le peuple juif n’entretient-il pas une relation privilégiée avec son Dieu qui, par Moïse, lui a remis directement ses « dix commandements » selon la Bible ? Ne s’est-il pas considéré comme un « peuple élu » d’où viendrait le Messie pour sauver l’humanité perdue depuis le péché originel d’Adam et Eve ? Qualificatif plus flatteur pouvait-il donc être trouvé pour chanter les louanges de Mme Bruni-Sarkozy ?


Même si le mot est impropre dans ce contexte car il appartient au lexique catholique, c’est à une « canonisation » à laquelle Tribune juive se livre du vivant de l’intéressée. On en reste bouche bée. Car où chercher dans l’histoire édifiante de Mme Bruni-Sarkozy les actes d’exception qui justifieraient une telle « apothéose », au sens originel du terme ? On est bien en peine d’en relever dans les exhibitions d’un mannequin, d’un modèle de studio ou d’une chanteuse. A-t-il donc suffi que l’œil du prince la distingue pour que ses courtisans l’élèvent bientôt au pinacle et se prosternent à ses pieds, la litanie à la bouche ? Même le mot d’ « élue » qui était devenu consubstantiel à la démocratie, tend à s’en éloigner et à être vidé de son sens. Paul Villach

http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=4929



> « Tribune juive » avec Carla, c’est du sérieux ! Mais est-ce bien raisonnable ?
par Gasty (IP:xxx.x1.135.225) le 8 janvier 2009 à  10H48
Une analyse qui ne me déplait pas, mais faut dire que c’est tellement vrai, les auteurs de cette une de la Tribune Juive doivent en etre conscient, enfin j’ose le penser avec retenue..... car courtisants, c’est gentil et n’oblige pas à la censure.

Réagir à l'article |   Réagir au commentaire |  SIGNALER UN ABUS | Lien permanent

commentaire constructif ?  14


> « Tribune juive » avec Carla, c’est du sérieux ! Mais est-ce bien raisonnable ?
par geko (IP:xxx.x49.6.49) le 8 janvier 2009 à  12H15
Article 1er de la constitution: la France est une République indivisible laïque

Réagir à l'article | Réagir au commentaire |  SIGNALER UN ABUS | Lien permanent

commentaire constructif ?  17


> « Tribune juive » avec Carla, c’est du sérieux ! Mais est-ce bien raisonnable ?
par non666 (IP:xxx.x2.195.27) le 8 janvier 2009 à  16H55
D’un autre coté ,il n’y pas de hasard.

http://www.interfaithfamily.co...

Les deux dernières femmes de sarkozy.
La conversion du fils...
Disons que toutes ces conversions sont utilitaires et que la grande solidarité raciale entre membre de la race des seigneurs de droit divin est maintenu...

ca me rapelle un certain serge Bloch, officielement converti au catholicisme, ayant transformé son nom en dassault pour faire plus "vielle france" mais qui la trahisait en livrant des mirages a israel, malgrès l’embargo, sous l’etiquetage "machine agricole"...

Réagir à l'article | Réagir au commentaire |  SIGNALER UN ABUS | Lien permanent

commentaire constructif ?  20


> « Tribune juive » avec Carla, c’est du sérieux ! Mais est-ce bien raisonnable ?
par jakback (IP:xxx.x12.174.233) le 8 janvier 2009 à  19H24
@non666,
toujours très pertinent, dans ce monde la, rien ne se fait par hasard.

Réagir à l'article | Réagir au commentaire |  SIGNALER UN ABUS | Lien permanent

commentaire constructif ?  7


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49697




Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aviseurinternational ]

© VIP Blog - Signaler un abus