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Deux employés pillaient les stocks du magasin
12/01/2009 14:49
Au total, sept personnes ont été interpellées lors d'une enquête sur des vols et des recels dans une grande surface. Le préjudice est estimé à 80 000 €.
Photo DDM, illustration, Roger Garcia
«Un cadre photo numérique ? Nous l'avons en réserve, Monsieur. Je vais vous le récupérer ». Et cinq minutes plus tard, le vendeur revient dépité, sans le cadre espéré. « Je ne comprends pas, il y en a quatre en réserve selon l'ordinateur… » Cette histoire vraie s'est souvent répétée ces derniers mois chez Boulanger, le magasin installé route d'Espagne à Toulouse.
Spécialisé dans la hi-fi, la télévision, le numérique et autres petits appareils ménagers, cette enseigne souffrait depuis plusieurs mois de curieux trous dans ses stocks. Suffisamment répétés et importants pour d'abord intriguer, puis inquiéter les responsables locaux. Et ces dérives ne pouvaient pas être seulement liées aux voleurs à la tire, ceux qui jouent d'ingéniosité pour quitter les rayons avec grille-pain ou lecteur DVD sous le bras.
Convaincus que les vols venaient de l'intérieur, les responsables ont alerté la police toulousaine. Et pendant de longues semaines, les policiers de la brigade de voie publique ont essayé de comprendre ce qui pouvait expliquer ses trous dans les réserves du magasin. La semaine dernière, après plusieurs semaines de surveillance et d'investigations, ils ont interpellé sept suspects à Castanet-Tolosan. Des membres ou des amis d'une famille, âgés de 22 à 50 ans.
Matériel dernier cri
Certains de ces suspects travaillaient, ou avaient travaillé dans le magasin. « Ils avaient organisé un véritable pillage. Soit en se servant dans les réserves, soit carrément lorsque la marchandise était livrée », relate un enquêteur.
Entre la famille et les amis de la famille, il ne manquait jamais un volontaire pour récupérer lecteur DVD dernier cri, ordinateur, console de jeux, lecteur MP3 dernier cri, écran plat… Et pas grand-chose n'échappait aux envies d'équipement de cette « bande » qui est soupçonné d'avoir détourné 80 000 € de matériel en l'espace de six mois ! Les perquisitions ont d'ailleurs permis de retrouver de nombreux équipements dans les logements des suspects. « Ils sont également soupçonnés d'avoir revendu du matériel à droite ou à gauche », confie un policier.
Placés en garde à vue, les suspects auraient reconnu les détournements de matériel. Deux d'entre eux ont été mis en examen pour « vol aggravé » et « recel » et placés sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction Serge Lemoine. Et côté Boulanger, les responsables apprécient de ne plus voir les bénéfices s'envoler dans des poches malhonnêtes.
Balma : un employé volait du champagne
À la veille du réveillon, les gendarmes de Balma ont interpellé un chauffeur livreur, employé dans une société de transport implantée dans cette commune.
Depuis cinq à six mois, cet homme âgé de 55 ans aurait largement puisé dans les stocks de marchandises à livrer aux différents clients. Et cet employé indélicat, peut-être en prévision des fêtes de fin d'année, manifestait une prédilection pour le champagne : plus de deux cent bouteilles de grandes marques ont ainsi disparu. Des bouteilles dont le prix de vente entre professionnels oscillait entre 50 et 100 € et que l'employé revendait par la suite. Il devra comparaître devant le tribunal correctionnel en mai prochain.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/12/521683-Deux-employes-pillaient-les-stocks-du-magasin-toulousain.html
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BÉNIN: Des organismes de microfinance corrompus profitent des plus pauvres
12/01/2009 14:43
 Photo: Phuong Tran/IRIN  |
Les petits commerçants du Bénin pourraient, sans le savoir, être escroqués par les organismes de microcrédit qui leur accordent des prêts |
COTONOU, 8 janvier 2009 (IRIN) - Certaines organisations non-gouvernementales (ONG) locales employées en sous-traitance dans le cadre d’un programme de microcrédit doté d’un budget de plusieurs millions de dollars reçoivent des pots-de-vin de la part des emprunteurs, selon les directeurs du fonds. Aboubacar Aboudou, premier directeur du programme public de « microcrédits aux plus pauvres », a expliqué à IRIN qu’une supervision insuffisante, conjuguée à la croissance rapide du programme depuis sa création en février 2007, avaient laissé le champ libre aux « intermédiaires sans scrupules », engagés pour traiter les dossiers de prêt. « Ils détournent les fonds et tentent de dissimuler leurs crimes. C’est immoral. Ils veulent rendre les pauvres encore plus pauvres », a-t-il déploré. Profiter de la pauvreté Komi Koutche, le directeur actuel du fonds, a indiqué à IRIN que certaines associations communautaires locales, employées en sous-traitance, profitaient du désespoir des emprunteurs. « Au lieu de prendre deux dollars de frais de dossier, ils facturent [aux emprunteurs] jusque sept dollars. Tant que les emprunteurs les paient de leur plein gré, on ne peut rien faire pour les arrêter. Ce n’est que lorsqu’ils protestent que nous pouvons intervenir », a-t-il dit. Selon certaines études récentes, les créditeurs intermédiaires « perçoivent les traites versées par les emprunteurs, à qui ils promettent de les reverser aux partenaires du fonds [les banques], mais n’en font rien », a indiqué à IRIN Reckya Madougou, ministre béninoise de la Microfinance. Le montant maximum des prêts est de 60 dollars. Les emprunteurs ont six mois pour rembourser les prêts subventionnés par le gouvernement à un taux d’intérêt de cinq pour cent. Les cinq organismes de prêt partenaires du fonds ont fait état de plus d’un million de dollars de prêts impayés en 2007, selon les Nations Unies. Les banques sous-traitent à 20 ONG spécialisées dans la microfinance. Trop, et trop vite Le fonds de microcrédit a accordé plus de 500 000 prêts à hauteur de 31 millions de dollars, selon Mme Madougou, la ministre. Pour celle-ci, ces prêts sont « la solution pour lutter contre la pauvreté et sont un sage investissement en capital humain ». Le Bénin se classe systématiquement dans les 20 derniers rangs de l’indice des Nations Unies sur les conditions de vie, qui couvre 179 pays. Mais à en croire M. Aboudou, l’ancien directeur du fonds, le programme public de microcrédit a mis la barre trop haut, trop vite. « Parce que le fonds voulait des résultats rapides, les gens ont fermé les yeux sur les irrégularités. Il y avait beaucoup d’argent, ce qui a ouvert la porte aux fraudes. Il est normal qu’il y ait eu des prêts fictifs [qu’empochent les intermédiaires], alors même que les populations vraiment pauvres sont laissées de côté ». Le programme ne devrait traiter que 50 000 prêts par an, a-t-il ajouté. Appels à la réforme Une « mafia » se crée bientôt là où des fonds importants sont injectés, a expliqué Martin Assogba, de l’organisme à but non-lucratif Action contre le régionalisme, l’ethnocentrisme et le racisme. « Je ne serais pas surpris d’apprendre que ce sont les membres des familles – les parrains et les marraines [des emprunteurs] - qui traitent les dossiers ». D’après M. Assogba, il serait mieux que les demandeurs d’emprunt s’adressent directement aux organismes de prêt. « Nous devons définir de nouveau la façon dont les fonds sont alloués, en supprimant les intermédiaires. De cette façon, l’argent parviendra bel et bien aux bénéficiaires. Nous devons arrêter cette mafia ». M. Koutche, directeur du fonds national de microfinance, a expliqué à IRIN que le fonds cherchait à supprimer les intermédiaires. Le Bénin compte 500 organismes de microfinance (organismes de prêt communautaires hors banques), dont moins de la moitié sont reconnus par l’Etat, selon le gouvernement. Qui est pauvre ? En outre, à ce jour, le fonds n’a établi aucun critère à remplir pour pouvoir se voir accorder un prêt, selon M. Koutche. « Nous avons procédé à des analyses subjectives au cas par cas. Si quelqu’un vient déposer une demande de prêt avec son téléphone portable, on va refuser la demande. Quiconque a assez d’argent pour s’offrir un téléphone n’a pas besoin de prêt. En revanche, si la personne vit dans une maison dépouillée, qui manque de commodités, elle obtiendra son prêt ». Mme Madougou, la ministre de la Microfinance, a indiqué à IRIN que les prêts publics étaient accordés en fonction d’un principe directeur : prêter « aux plus pauvres sans considération d’ethnie, ni d’obédience politique ». Mais en ne définissant pas de critères concrets, on laisse libre cours au favoritisme et à la corruption dans le cadre du programme, a indiqué M. Koutche, le directeur du fonds. Il a néanmoins ajouté que le fonds s’efforçait à l’heure actuelle d’établir les critères à remplir pour se voir accorder un prêt. Des organismes de microfinance opèrent au Bénin depuis les années 1970. Selon l’Association nationale des praticiens de la microfinance du Bénin (le Consortium ALAFIA), il y avait plus de 730 000 emprunteurs en 2004. En 2005, le consortium a calculé que plus de 200 millions de dollars de prêts étaient en cours.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=82269
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Curieusement, lorsque Battisti et ses camarades « jugeaient » et éliminaient les « ennemis du peuple », ils ne leurs demandaient jamais leur bulletin de santé…
11/01/2009 18:02
11/01/2009 – 15h00 RIO DE JANEIRO (NOVOpress) – L’ancien terroriste d’extrême gauche Cesar Battisti prétend, dans une interview publiée samedi par l’hebdomadaire Epoca, que sa vie serait en danger s’il était extradé du Brésil vers l’Italie. « Je suis certain que si je vais en Italie, je serais l’objet de vengeance. Je serais assassiné », a-t-il déclaré.
Condamné à la prison à perpétuité par contumace dans son pays pour l’assassinat de quatre personnes entre 1977 et 1979, Battisti s’était réfugié en France avant de fuir au Brésil en 2004. Il a été arrêté à Rio de Janeiro en 2007 et écroué à Brasilia dans l’attente d’une décision de la justice brésilienne sur la demande d’extradition déposée par l’Italie. En avril dernier, le Procureur général de la République, Antonio Fernando Souza, a rendu un avis favorable à la demande d’extradition de Battisti, refusant de considérer ses crimes comme « politiques ».
L’assassin a d’autre part assuré qu’il souffrait d’une grave hépatite B, d’ulcères gastriques, de problèmes de glycémie et d’insomnie. Curieusement, lorsque Battisti et ses camarades « jugeaient » et éliminaient les « ennemis du peuple », ils ne leurs demandaient jamais leur bulletin de santé…
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=15016
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