Monde à l’envers : le « parti pédophile » néerlandais attaque un site internet dénonçant les pervers
08/02/2009 22:39
08/02/2009 – 15h00
LA HAYE (NOVOpress) – Le Parti pour l’amour fraternel, la liberté et la diversité (PNVD), une formation politique néerlandaise prônant la légalisation de la pédophilie en demandant l’abaissement à 12 ans de l’âge de la majorité sexuelle, a engagé des poursuites contre les administrateurs d’un site internet qui a mis en ligne une liste de personnes condamnées pour pédophilie.
Le site internet stopkindersex.com (« halte à la pédophilie »), mis en ligne vendredi, a été enregistré aux Etats-Unis afin de contourner la loi néerlandaise en matière de respect de la vie privée. Il donne les noms, photographies et adresses de Néerlandais condamnés pour des délits ou crimes sexuels, alors que dévoiler de telles informations est interdit par la législation des Pays-Bas. Ses fondateurs souhaitent mettre en garde les citoyens néerlandais contre la présence de personnes condamnées pour pédophilie dans leurs quartiers.
Le trésorier du PNVD Ad van den Berg (photo ci-dessus) - lui-même cité sur le site en raison de sa condamnation pour pédophilie - a porté plainte pour « violation de la vie privée, mise en danger et incitation à la haine ». Le PNVD dénonce sur son propre site internet « une chasse aux sorcières, qui bafoue le principe selon lequel une personne condamnée a le droit à une seconde chance, ce qui inclut le droit au respect de sa vie privée et à ne pas être l’objet de dénonciations publiques ». Ad van den Berg pourra toujours solliciter le soutien de Jack Lang. L’ancien ministre français de la culture avait en effet déclaré au mensuel homosexuel Gai Pied le 31 janvier 1991 : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages ».
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=15492
Quand la mer baisse, c’est facile de repérer ceux qui nagent sans maillot de bains.
La Securities and Exchange Commission (autorité des marchés américains) a formellement accusé de fraude, un gestionnaire de fonds de Sarasota en Floride (sud-est), recherché par le FBI après avoir disparu il y a une semaine. Il est soupçonné d’avoir escroqué ses clients.
La SEC “accuse en effet Arthur Nadel de fraude en relation avec six fonds spéculatifs dont il était le principal conseiller”. Selon le gendarme de la Bourse américain, l’homme de 76 ans, qui a disparu depuis le 14 janvier, a fourni des informations mensongères aux investisseurs concernant l’historique du rendement de ces fonds . Il avait notamment surestimé volontairement de quelque 300 millions de dollars la valeur des investissements dans ces fonds. Or, d’après la plainte de la SEC, les actifs globaux de ces fonds n’atteignent même pas 1 million de dollars.
Les autres associés du fonds, Scoop Management Inc, se contentent de répondre aux clients floués que « leur argent avait disparu et qu’ils ne savaient pas s’ils allaient le retrouver”.
http://fr.altermedia.info/general/fraude-de-fonds-speculatifs-apres-laffaire-madoff-laffaire-nadel_19778.html
La jeep israélienne après l'explosion - 27 janvier 2009 Tsahal toujours en position sur la frontière avec Gaza Un soldat israélien et un Palestinien ont été tués mardi dans la première poussée de violences dans la bande de Gaza depuis l'arrêt des combats il y a dix jours, au moment où le nouvel émissaire américain George Mitchell entamait sa première tournée régionale. Un sous-officier israélien a été tué et trois soldats, dont un officier, ont été blessés "lorsqu'un engin explosif a été activé au passage d'une patrouille du côté israélien de la clôture de sécurité de la bande de Gaza", au nord de la localité de Kissoufim, a déclaré un porte-parole militaire israélien. Des témoins palestiniens à Khan Younès (sud) ont fait état, après l'explosion, d'un accrochage entre soldats israéliens et combattants palestiniens. Des chars et hélicoptères israéliens ont ouvert le feu en direction des terres palestiniennes avant de procéder à une opération de ratissage. Un Palestinien de 24 ans, Anwar Al-Dreim, a été tué par les tirs israéliens, ont indiqué des sources médicales. Dans un communiqué, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a affirmé que son pays "riposterait" à cette "attaque sérieuse". Quelques heures après la mort du soldat juif, un activiste du Hamas circulant à moto et deux autres Palestiniens, dont un enfant, ont été blessés dans un raid aérien israélien à Khan Younès, selon des témoins et des sources médicales. Des troupes israéliennes ont en outre pénétré en territoire palestinien à l'est de Khan Younès, où elles ont ouvert le feu en direction d'une ferme située dans le secteur, selon des témoins. Peu après, l'armée israélienne a effectué une incursion dans le secteur de Deir el-Balah, plus au nord, selon des témoins. Des chars israéliens ont tiré des obus sur des maisons palestiniennes et des soldats ont pris position sur les toits de plusieurs habitations, ont ajouté les témoins. Il s'agit des premières violences de cette ampleur dans la bande de Gaza depuis l'arrêt des combats le 18 janvier après une offensive israélienne de 22 jours qui a fait plus de 1.330 morts dans le territoire palestinien. Elles ont coïncidé avec l'arrivée dans la région du nouvel émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, pour une première mission d'information, après avoir été investi par Barack Obama de tous les pouvoirs nécessaires pour parler en son nom. M. Mitchell, 75 ans, a entamé au Caire sa tournée qui le mènera notamment en Israël, en Cisjordanie, en Jordanie et en Arabie saoudite. Des tractations sont en cours entre Israël et le Hamas sous les auspices de l'Egypte en vue d'une trêve consolidant le cessez-le-feu. Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit a affirmé qu'un accord sur une trêve "permanente" pourrait intervenir lors de la première semaine de février. Par ailleurs, le Hamas a critiqué le déploiement d'une frégate française au large du territoire palestinien pour lutter contre la contrebande d'armes, acccusant Paris de "renforcer le blocus" imposé à Gaza. AFP. 27.01.09
« Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’Empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse. » Heinrich von Treischke, homme politique allemand, 1898.
Voilà en quelques phrases la doctrine sioniste appliquée d’une façon magistrale aux Palestiniens. Pour comprendre comment des exterminations successives ont lieu, au vu et au su de tous les bien-pensants, il nous faut revenir à quelques "versets" de la Bible interprétés de façon littérale hors de leur contexte de l’époque et à l’idéologie du sionisme qui les a instrumentés pour comprendre les fondements des massacres sans état d’âme, d’Israël.
Méditons d’abord les deux psaumes tirés du Livre de Josué, pour montrer qu’en l’état, l’extermination fait partie de l’idéologie religieuse du Judaïsme. « ...Et tout le butin de ces villes, et leur bétail, les fils d’Israël se le partagèrent, mais ils firent passer au tranchant de l’épée tous les hommes jusqu’à leur entière extermination, n’épargnant personne. » « Et dans ce même temps, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne, d’Hébron, de Débir, d’Anab et de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël, Josué les voua à l’interdit avec leurs villes. » Le Livre de Josué (14, 21)
Les horreurs de Ghaza et de tant d’autres villes martyres palestiniennes trouvent de ce fait, leur « légitimation » dans l’application dogmatique de la religion. Méditions aussi sur ces recommandations faites aux militaires quand ils rencontrent un Arabe : En 1973 une brochure officielle destinée aux militaires isaéliens pieux contenait les recommandations suivantes :"Quant au cours d’une guerre ou d’une poursuite armée ou d’un raid nos forces se trouvent en présence de civils dont on ne peut être sûr qu’ils ne nous nuiront pas , ces civils, selon la Halakhah , peuvent et même doivent être tués [...] En aucun cas l’on ne peut faire confiance à un arabe, même s’il a l’air civilisé[..] En guerre lorque nos troupes engagent un assaut final , il leur est permis et ordonné par la Halakhah de tuer même des civils bons, c’est à dire des civils qui se présentent comme tels" . On comprend alors, le peu de cas qui est fait de la vie des "autres". Le texte suivant est un concentré de bestialité qu’aucune religion -quelle qu’elle soit - ne peut et ne doit absoudre : "
Des soldats israéliens témoignent : « Six heures du matin. Rafah est sous couvre-feu. Y a pas un chat dans les rues. Seulement un petit enfant de quatre ans qui joue dans le sable. Il bâtit une espèce de tour comme ça dans la cour de sa maison. Celui-là se met tout à coup à courir et tous, nous courons avec lui. Il était du génie. Nous courons tous avec lui. Il attrape le gosse. Noufar, je suis un fils de pute si je ne dis pas la vérité. Il lui a brisé le bras, ici, à l’articulation. Il lui a cassé le bras à hauteur du coude. Il lui a cassé la jambe ici. Et il a commencé à lui marcher sur le ventre, trois fois. Puis il est parti. Nous étions tous bouche bée, le regardant, choqués… Le lendemain, je repars en patrouille avec lui et déjà les soldats commençaient à faire comme lui. » (1)
L’abbé Pierre, figure charismatique en France, en sait quelque chose. Il fut frappé par la lecture du Livre de Josué où il décèle cette volonté génocidaire qui explique un peu la stratégie mortifère d’Israël vis-à-vis des peuples sans défense. Ainsi à Bernard Kouchner, l’abbé Pierre dit : « Alors là, je trouverai le fond du problème de la sensibilité d’un Juif, en lui disant : toutes vos énergies se trouvent mobilisées par la réinstallation du grand temple de Salomon à Jérusalem, bref, de l’ancienne cité du roi David et du roi Salomon. Or, vous vous basez pour cela sur tout ce qui dans la Bible parle de Terre promise. Or, je ne peux pas ne pas me poser cette question : que reste-t-il d’une promesse lorsque ce qui a été promis, on vient de le prendre en tuant par de véritables génocides des peuples qui y habitaient, paisiblement, avant qu’ils y entrent ? Les jours...Quand on relit Le Livre de Josué, c’est épouvantable ! C’est une série de génocides, groupe par groupe, pour en prendre possession ! Alors foutez-nous la paix avec la parole de Terre promise ! »(2)
S’agissant du deuxième « moteur » d’Israêl, il faut revenir aux fondements du sionisme. Le sionisme est une idéologie politique prônant l’existence d’un État juif en Palestine. Le sionisme entend oeuvrer à redonner aux Juifs un statut : celui d’un peuple regroupé au sein d’un même État. Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale à partir du lancement du Congrès sioniste par Theodore Herzl. Le sionisme s’est construit avec l’apport direct ou indirect des Juifs du monde entier quelle que soit leur nationalité. Beaucoup d’entre eux utiliseront leur argent pour arriver à la création de l’Etat d’Israël sur la Terre des Palestiniens. H. Friedmann, juif très riche, s’est démarqué de l’idéologie qu’il fut amené à combattre, il écrivait à propos des intrigues sionistes en Angleterre durant la Première Guerre mondiale : « Qu’est-il arrivé ? » La Première Guerre Mondiale a éclaté en été 1914. A cette époque, la guerre fut faite d’un côté par la Grande-Bretagne, la France, et la Russie, et de l’autre par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie. En deux ans, l’Allemagne avait gagné la guerre : pas seulement nominalement, mais gagné réellement. Les sous-marins allemands, une surprise pour le monde, avaient anéanti tous les convois de l’océan Atlantique. La Grande-Bretagne était sans munitions pour ses soldats, avec une semaine d’approvisionnements alimentaires - et après cela, les privations. À ce moment, l’armée française s’était mutinée. Elle avait perdu 600.000 de la fleur de la jeunesse française dans la défense de Verdun sur la Somme. L’armée russe désertait et l’armée italienne s’était effondrée. Pas un coup de feu n’avait été tiré sur le sol allemand. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée sur ce que les avocats appellent un statu quo sur base antérieure. Ce qui veut dire : « Mettre fin à la guerre, et tout laisser comme c’était avant ». (...) Alors que la guerre continuait, les sionistes en Allemagne, qui représentaient les sionistes d’Europe de l’Est, allèrent au ministère de la Guerre britannique, ils dirent : « Ecoutez donc. Vous pouvez encore gagner la guerre. Vous ne devez pas abandonner. Vous ne devez pas accepter la paix négociée qui vous est offerte maintenant par l’Allemagne. Vous pourrez gagner cette guerre si les USA y entrent comme vos alliés. » Les USA n’étaient pas en guerre à cette époque. Nous étions dispos ; nous étions jeunes ; nous étions riches ; nous étions puissants. Ils ont dit à l’Angleterre : « Nous garantirons l’entrée en guerre des USA à vos côtés, si vous nous donnez la Palestine quand vous aurez gagné la guerre. » À cette époque, l’Angleterre avait aussi peu le droit de promettre la Palestine à quelqu’un que les USA l’avaient de promettre le Japon à l’Irlande pour une quelconque raison. (...) Néanmoins, ils ont fait cette promesse en octobre 1916 [ce fut la déclaration de Balfour. NDT]. Et peu de temps après, les USA, pratiquement totalement pro-allemands, sont entrés en guerre, alliés à la Grande-Bretagnee.(3)
Voilà pour l’une des multiples « stratégies machiavéliques » utilisées par les sionistes pour s’accaparer une terre qui ne leur appartient pas, arguant du fait que la Palestine est une terre pour un peuple sans terre, les Palestiniens ne comptent pas. Seule compte la promesse de Eretz Israël et de l’Alya ; le retour vers la Terre promise une seconde fois par Balfour et une troisième fois par Bush...Cependant beaucoup de Juifs intellectuels et humanistes ont dénoncé dès le départ de la création de l’Etat sioniste, ces méthodes. Dans un article précédent du journal, nous avons cité l’un des plus illustres d’entre eux : le grand physicien Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité, pour qui Begin était un terroriste qui s’est tristement illustré à DeirYassin. Nous voulons aussi citer, sans être exhaustifs, tous les juifs israéliens qui font honneur à la dignité humaine et qui n’arrêtent pas de dénoncer les crimes de l’Etat sioniste.
Citons le Réseau international juif anti-sioniste dont les positions ne souffrent pas d’ambigüité. Lisons : « Nous formons un réseau international de Juifs et de Juives qui s’engagent de façon inconditionnelle en faveur de la lutte pour l’émancipation des êtres humains. Nous considérons que la libération du peuple palestinien et de sa terre forme un volet essentiel de cette émancipation. Notre engagement porte sur le démantèlement du régime d’apartheid israélien, le retour des réfugiés palestiniens et la fin de la colonisation israélienne sur la Palestine historique. (...) Le nettoyage ethnique historique et toujours en cours perpétré par Israël à l’encontre du peuple palestinien sur sa propre terre vient contredire et trahir cette longue histoire de la participation juive à des mouvements collectifs de libération. En conséquence, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et porte préjudice à notre propre héritage, à nos luttes pour la justice et à nos alliances avec nos semblables. Nous nous engageons à : nous opposer au sionisme et à l’État d’Israël. Le sionisme est raciste. Le sionisme n’est pas seulement raciste, il est aussi antisémite. Il reprend à son compte l’imagerie européenne et antisémite du ´´Juif de la diaspora´´ efféminé, cupide et faible, et y lui oppose celle d’un ´´Nouveau Juif´´, violent, militariste et sexiste. Par-là, le sionisme fait des Juifs des blancs, en adoptant un racisme de blancs à l’encontre du peuple palestinien (...)Pour que sur cette planète on puisse vivre dans la sécurité, la justice et la paix, il faut mettre fin au projet colonial israélien ».(4)
Petit détour par le dernier massacre -trophée d’Israël- qui a fauché la vie de 1400 Palestiniens dont 400 enfants, plus de 5000 blessés et des dizaines de milliers traumatisés à vie. Deux médecins norvégiens, témoignent : ´´A l’hôpital Al-Chifa, nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme Dime - pour Dense Inert Metal Explosive´´, ´´A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles´´. Outre les bombes au phosphore blanc, la population de Ghaza a le privilège d’expérimenter en grandeur réelle les nouvelles ´´bombinettes futées´´ (´´smart small bombs´´) GBU-39 mises au point par Boeing pour l’US Air Force. Le Sénat américain a approuvé, en septembre, la vente de 1000 bombes de ce type à 75.000$ pièce. Israël les a reçues juste début décembre et les a expérimentées avec des dégâts que l’on sait sur les enfants palestiniens. (5)
Peut-on alors au nom de la dignité humaine, critiquer Israël ? Assurément non ! surtout en Europe. Pascal Boniface écrit : « Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien, accusation d’ailleurs qui devrait s’appliquer aux pacifistes israéliens et aux juifs français qui partagent ce point de vue. »
Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Concernant Ghaza, il fait fort. Plus de 1300 victimes palestiniennes, dont 400 enfants, le monde se révulse devant l’horreur. Pas lui. Il nous enjoint même de penser autrement. C’est par-delà l’horreur qu’il faut réfléchir. Dans son éditorial de cette semaine. « Une guerre juste, juste une guerre » - fallait oser, il l’a fait - il félicite Israël pour son courage. « Israël agit pour nous ».(6)
« Une riposte excessive ? », se demande faussement André Glucksmann, un philosophe qui a soutenu la guerre en Irak. L’ancien maoïste se lance dans la sémantique pour nous expliquer le sens de « disproportionné ». « Quelle serait la juste proportion, écrit-il qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions ? L’armée israélienne devrait-elle ne pas user de sa suprématie technique et se borner à utiliser les mêmes armes que le Hamas, c’est-à-dire la guerre des roquettes imprécises, celle des pierres, voire à son libre gré la stratégie des attentats suicides, des bombes humaines et du ciblage délibéré des populations civiles ? Ou, mieux, conviendrait-il qu’Israël patiente sagement jusqu’à ce que le Hamas, par la grâce de l’Iran et de la Syrie, "équilibre" sa puissance de feu ? »(7)
"Ce n’est plus un philosophe mais un porte-parole de Tsahal. « Il n’est pas disproportionné de vouloir survivre », tranche-t-il. Le mot est lâché. Le combat est proportionné. « Libérer les Palestiniens du Hamas », telle est l’ambition de Bernard-Henry Lévy. Dans sa chronique hebdomadaire au Point, « le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la ‘’brutalité’’ d’Israël, c’est, à la lettre, sa longue retenue ».(6)
A côté des intellectuels communautaristes français, il se trouve et il faut s’en féliciter d’autres intellectuels, ceux-là, israéliens qui, plus soucieux de la dignité humaine n’hésitent pas à braver les foudres de leur Etat pour témoigner.
A défaut de les énumérer tous citons André Noushi, historien de renom ancien résistant, juif natif de Constantine, qui a écrit cette lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israël à Paris. « Monsieur l’ambassadeur. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. (...) Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie.Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime illégale et qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous : Honte à Israël ! (...) J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis. »(8).
"Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza et dans les territoires occupés nous concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de nous taire. « Je suis juif, et aujourd’hui j’ai honte Je suis juif et j’entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent. ».(9).
"Il faut le dire et le répéter : ce n’est pas une guerre qui se déroule dans la bande de Gaza, mais un carnage réalisé par la troisième force aérienne du monde contre une population civile sans défense. (..) A l’horreur du crime, il faut ajouter l’abject des motivations immédiates : dans moins de deux mois se dérouleront en Israël des élections neurales, et les victimes palestiniennes sont aussi des arguments électoraux....."(10).
Uri Avnéry, écrivain et journaliste israélien abonde dans le même sens : « La disparité entre les forces, entre l’armée israélienne - avec ses avions, ses vedettes, ses drones, ses bateaux de guerre, son artillerie, ses tanks -et les quelques milliers de combattants du Hamas dotés d’armes légères, est de l’ordre de 1 pour 1000, voire de 1 pour 1.000.000.(...) Presque tous les médias occidentaux ont d’abord répété la ligne officielle de la propagande israélienne. Ils ont presque entièrement ignoré le versant palestinien de l’histoire, sans parler des manifestations quotidiennes du camp de la paix israélien. Le point de vue de l’autre camp, que les qassams n’étaient que la réponse au siège qui affamait un million et demi d’habitants de la bande de Gaza, n’était mentionné nulle part ».(11)
En définitive, le seul résultat tangible, c’est qu’après ce massacre, le sionisme d’Israël n’aura pas fait plier les palestiniens qui meurent en revendiquant leur terre . Sa suprématie ne peut rien devant la détermination d’un peuple. A bien des égards et malgré tous les reproches qu’on peut lui faire, le Hamas - notamment de s’imposer par la force, bien qu’il ait été élu d’une façon démocratique- a sauvé ce qui reste de la dignité des Arabes et plus généralement de la dignité des hommes. Il est heureux aussi d’apprendre que la Société israélienne est divisée et qu’une bonne partie des intellectuels israéliens ont très tôt compris l’inanité de ce combat et prônent une coexitence pacifique avec les Palestiniens qui acceptent de vivre en paix sur 22 % de leur terre
1. Haaretz 21 septembre 2007
2.Michel A. Burnier, Cécile Romane : Le secret de l’ abbé Pierre. Mille et une nuits, 1996.
3.Benjamin H. Freedman : Un transfuge juif avertit l’Occident, Alterinfo 7 Juillet 2008
4.Charte du réseau international juif anti-sioniste. http://www.ijsn.net/atranslation/234/
5.Gaza : la ´´bombinette futée´´ GBU-39 SDB Agoravox 20 janvier 2009.
6.Ces intellectuels français va-t-en-guerre mardi 20 janvier 2009
7.André Glucksmann : Gaza, une riposte excessive ?, Le Monde du 6.01.2009
8.André Noushi : Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France janvier 2009
Ah, la bonne nouvelle pour l’exaltation d’un crime contre l’humanité, de l’impunité, du zèle, du mensonge et de la folie des hommes est tombée hier ! La planète entière le sait maintenant. Sur tous les télescripteurs des rédactions mondiales, les journalistes avaient les yeux exorbités, écarquillés et les regards médusés, avec une petite pointe de honte. A cause des preuves irréfutables et des témoignages accumulés après le massacre de Gaza, le futur ex premier-ministre israélien, corrompu devant l’Eternel et les hommes, Ehud Olmert, vient d’accorder l’immunité totale à ses soldats. Une grande première mondiale. Les scénaristes d’Hollywood seraient bien inspirés de nous écrire cette histoire. Le Gouvernement israélien depuis la nuit des temps, grâce au grand frère américain qui vote toujours au Conseil de sécurité de l’ONU, où, il a son véto, contre toutes les résolutions pouvant nuire à l’Etat hébreu s’est-il rebiffé ?
Heureux soit le soldat de Tsahal, qui, comme James Bond, bénéficie d’un permis de tuer, d’un blanc-seing lui autorisant de brûler, d’humilier, de bombarder, même au phosphore blanc, des populations civiles. Heureux soit le soldat de Tsahal, qui n’est ni congolais, ni serbes, ni rwandais. C’est tellement flagrant que même en Israël, face à cette image flouée d’un pays qui n’en demandait pas tant à ses dirigeants génocidaires, huit associations de défense des droits de l’homme ont réclamé à leur gouvernement, une enquête sur la conduite de l’armée « au vue de l’ampleur des atteintes portées aux civils » palestiniens. Doit-on en conclure que la vraie révolte viendra de l’intérieur ? Olmert a même demandé que tous les documents relatifs aux opérations sur Gaza soient détruits, de façon à ce que, aucun nom de soldat n’apparaisse.
Avec la colère de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, déjà, qui demandait des comptes à ceux qui avaient tiré délibérément sur des écoles sous protection onusienne à Gaza, le gouvernement israélien, sentant le vent du changement, frissonna. D’abord, dans les déclarations des autorités de l’ONU qui gardaient toujours le silence, par le passé, face aux exactions de Tsahal, un nouveau son de cloche faisait craindre le pire, avec notamment la trouille de mandats d’arrêts internationaux, sur les politiques israéliens. Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires Etrangères, s’est d’ailleurs rendue à Bruxelles, la peur dans les tripes, c’est dire…
Ainsi, l’Etat hébreu a pris les devants dès le début de ces condamnations justifiées, en pensant à mettre sur pied, un subterfuge audacieux mais surtout ridicule, pour tenter de s’en sortir, renforçant par la même, cette hypocrisie qui avalise leurs indignations à géométrie variable. Le Yediot Aharonot, citant le Pr Natan Lermer, spécialiste en droit international, expliquait dans son édition d’hier, que, je cite : « les militaires israéliens ne sont pas réellement menacés par des poursuites judiciaires pour crimes de guerre après l’opération Plomb durci menée à Gaza » Il ajouta pour étayer son propos, « le premier obstacle à la concrétisation de telles poursuites est l’absence d’une autorité qui serait à même de s’en charger », et conclut en citant le départ précipité du Royaume-Uni, en 2005, du général israélien, Almog, qui avait dû interrompre une année d’études et revenir en Israël de peur d’être arrêté.
Les choses sont-elles en train de changer ? Il n’en demeure pas moins que, en cherchant à protéger ses soldats, ironie du sort donc, le gouvernement israélien quant à lui, n’est nullement protégé. En tant que donneur d’ordres, il est passible de passer devant le CPI (Cour pénale internationale). Mais, encore faudrait-il qu’une plainte soit en mesure de prouver, de démontrer que les lois internationales ou que la convention de Genève ont été violées. Comme sorti du Diable vauvert, là encore, malgré les preuves qui confirment que Tsahal a enfreint la loi, c’est une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui avalise une procédure judiciaire devant le CPI. Chose improbable, d’où cette demande d’une réforme urgente du fonctionnement de l’ONU, ce machin, comme le disait si bien le Général de Gaulle.
D’entendre Louis Michel, commissaire européen au Développement et ancien ministre belge des Affaires Etrangères nous ressortir le sempiternel refrain des autistes portant en plus des œillères, on est simplement tout retourné. Oui, le Hamas n’est pas un enfant de cœur. Le Hamas, tout comme Tsahal, qui, à Sderot, qui, à Gaza, a tué des civils doivent être condamnés. Mais, exclure cet incontournable interlocuteur pour la paix en Palestine, c’est simplement jouer un jeu dangereux, celui de refuser de faire la paix. « Quand on tue des civils innocents, ce n’est pas de la résistance, c’est du terrorisme » a déclaré Michel. Nous sommes tous d’accord. Mais, que pense-t-il du terrorisme d’Etat d’Israël ? C’est trop lui demander, sans doute.
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson, dit l’adage. Les Etats-Unis jouent un très mauvais rôle en fermant les yeux sur tout ce que l’Etat hébreu viole. Plus dure risque d’être la chute, car, l’habitude est une seconde nature. Mais, apparemment, sous l’ère Obama, cette époque semble être révolue. Tant mieux. Encore faut-il que les pays arabes se serrent les coudes, en solidarité avec leurs frères palestiniens, facteur indéniable sans lequel, ce manque de solidarité arabe, fera toujours le jeu de leurs ennemis comme Louis Michel, qui veut parler au nom de toute l’Europe, ou encore de tous ces roitelets vautrés dans leurs bureaux feutrés de Tel–Aviv, de Washington, du Caire, d’Amman ou de Paris.
Israël a utilisé des obus au phosphore contre la population civile de Gaza
26/01/2009 03:42
Israël détruit, nous payons!
Jeunes filles palestiniennes au milieu des ruines - 22 janvier 2009
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
Le coordinateur de l'ONU John Holmes et le représentant spécial de l'organisation internationale au Proche-Orient ont inspecté plusieurs sites bombardés et se sont également rendus dans le principal hôpital de Gaza, Al-Chifa.
L'ouverture des points de passage est l'un des "problèmes dont nous voulons discuter avec Israël. Evidemment, si vous voulez reconstruire, il faut du ciment, des matériaux de reconstruction, des tuyaux, des pièces détachées. Tout doit entrer et c'est une chose sur laquelle nous allons insister fortement", a déclaré à l'AFP M. Holmes.
"Notre message à Israël est, qu'au-delà de la destruction, de la mort et de la souffrance causée, il doit permettre aux programmes d'aide d'aller de l'avant sans obstacle", a-t-il souligné lors d'une visite dans une école détruite par un raid israélien à Beit Lahya (nord).
M. Holmes a ajouté qu'il tentait de "dresser un bilan de l'ampleur des dommages", avant de lancer un appel à des fonds internationaux pour la reconstruction du territoire.
Selon une estimation provisoire du Bureau central palestinien des statistiques, les pertes causées par l'offensive s'élèvent à 1,9 milliard de dollars, dont 476 millions pour les dégâts dans les habitations et les infrastructures. Plusieurs écoles, dont certaines gérées par l'ONU ainsi que d'autres bâtiments onusiens, ont également été touchés.
Dans les ruines de l'hôpital al-Quds à Gaza - 22 janvier 2009
Un trou dans le plafond calciné, des débris d'obus et des fragments de phosphore qui s'enflamment au moindre contact: cette maison au nord de Gaza est une preuve de plus pour Amnesty International qui enquête sur les violations par Israël des conventions internationales sur les armes.
Lundi 5 janvier, l'artillerie israélienne bombarde la périphérie de Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza. Pour se protéger, Sabah Abou Halima et sa famille se réfugient à l'étage de leur maison, dans un couloir sans fenêtre.
Deux semaines plus tard au même endroit, Chris Cobb-Smith, un expert britannique en armement, raconte la suite. "C'est ici que l'obus a transpercé le toit. Là, il a explosé en heurtant le mur, et distribué tous les fragments de phosphore dans la maison", montre-t-il. "C'est ce qui explique que tout l'intérieur soit aussi calciné."
Depuis le 17 janvier, M. Cobb-Smith parcourt la bande de Gaza avec une délégation d'Amnesty venue enquêter sur l'utilisation, par l'armée israélienne, des bombes au phosphore, substance qui a la propriété de s'enflammer au contact de l'oxygène.
L'emploi de ces armes est réglementé par la Convention sur les armes classiques de 1980, plus spécifiquement par le protocole III "sur l'interdiction ou la limitation des armes incendiaires", entré en vigueur en 1983, et qui prohibe notamment leur utilisation dans les zones peuplées de civils.
Dans le bombardement de la maison de Beit Lahya, cinq civils ont été tués et quatre autres grièvement brûlés, dont Sabah Abou Halima. "Ca me fait tellement souffrir, ma peau me brûle. Je ne dors plus", confie-t-elle, alitée dans l'unité des grands brûlés de l'hôpital Chifa, à Gaza.
Les hôpitaux de Gaza ont été dépassés par cette substance qu'ils ne savaient pas traiter parce que "le phosphore n'avait jamais été utilisé contre Gaza", assure Elizabeth Hodgkin, spécialiste du Proche-Orient pour Amnesty de 1994 à 2002.
A l'hôpital Chifa, des rescapés racontent que leurs plaies se mettaient à fumer quand on les lavait ou qu'on retirait leurs bandages, car le phosphore blanc demeure actif très longtemps, et ne cesse de se consumer que lorsqu'on l'étouffe.
En théorie, cette arme explose en l'air et est utilisée pour générer un "écran de fumée" de protection, ou pour marquer des cibles pour l'aviation, explique M. Cobb-Smith. "Il n'y a aucune justification tactique à son emploi à Gaza", estime-t-il. "Je pense que c'est ici une arme de terreur qui vise à effrayer les gens, mais aussi infliger des dommages physiques et détruire des bâtiments."
Un crime de guerre pour Amnesty, qui a trouvé de multiples particules encore actives de phosphore dans des zones civiles, y compris dans l'hôpital al-Quds de Gaza, indique Donatella Rovera, qui dirige la délégation. D'éventuelles sanctions, ajoute-t-elle, dépendront "de la volonté politique des pays qui ont de l'influence, essentiellement des Etats-Unis et des pays de l'Union européenne".
Rappel: l'offensive israélienne (27 décembre-17 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens, dont plus de 430 enfants, et 5.450 blessés.
Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont péri, selon les chiffres officiels.
Le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, a estimé jeudi que les opérations militaires israéliennes avaient eu un "caractère sans aucun doute inhumain" qui évoque "le spectre de crimes de guerre systématiques".
Traduction en français par Patrice Lombard de l'article en anglais deMichel Chossudovskyen date du 10 janvier 2009...Michel Chossudovsky,économistecanadien, professeur à l'université d'Ottawa,directeur du Centre de recherche sur la mondialisation.http://gaelle.hautetfort.com/
Musique et homosexualité : Boy George sous les verrous
17/01/2009 16:20
17/01/2009 – 12h00 LONDRES (NOVOpress) – Le chanteur et disc-jockey britannique, Boy George, a été condamné vendredi à 15 mois de prison ferme pour avoir séquestré un « escort boy » norvégien qui avait refusé d’avoir des relations sexuelles avec lui.
L’ancienne star de la pop s’est rendue coupable de « violences gratuites », a estimé le juge David Radford, du tribunal de Snaresbrook, dans l’est de Londres, en prononçant la sentence. De son vrai nom George O’Dowd, 47 ans, Boy George est accusé d’avoir enchaîné Audun Carlsen, 29 ans, à un mur de son domicile londonien puis de l’avoir frappé. Le juge a stigmatisé un acte « prémédité », « impitoyable » et « dégradant » qui a « traumatisé » la victime. « On l’a privé de dignité », a ajouté le juge en parlant de la victime.
Lors de son témoignage devant le tribunal de Snaresbrook, le prostitué norvégien Audun Carlsen, 29 ans, a raconté sa visite le 28 avril 2007 au domicile du chanteur androgyne à Shoreditch, un quartier chic de l’est londonien, pour une séance de photos pornographiques, agrémentée de consommation de cocaïne. Il avait affirmé qu’à son arrivée, Boy George, aidé d’un complice, l’avait menotté, attaché à un anneau scellé dans un mur de sa chambre, puis frappé à plusieurs reprises en le traitant de « pute ». L’escort boy avait précisé que Boy George avait alors sorti une boîte contenant des chaînes métalliques, des objets sexuels et des lanières en cuir. Il était parvenu à s’enfuir en dévissant l’anneau du mur à l’aide des menottes.
Les avocats de Boy George ont fait valoir que les blessures de Carlsen avaient été provoquées par les instruments de « bondage » employés par le jeune homme. Audun Carlsen avait estimé que cet épisode avait été provoqué par son refus d’avoir des relations sexuelles avec le chanteur, lors d’une précédente rencontre à l’appartement de celui-ci en janvier 2007.
Boy George n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. En 2006, il avait dû effectuer des travaux communautaires à New York. La police avait retrouvé de la cocaïne dans son appartement américain. Au début des années 1980, avec son groupe Culture Club, Boy Gorge chantait : « Do you really want to hurt me ? » (« Veux-tu réellement me faire mal ? »). Sa récente victime ne se pose plus la question.
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Richard Prasquier à Parlons Net : le grand écart du Crif
17/01/2009 02:29
Richard Prasquier, le président de Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), gère calmement ses contradictions. Invité de Parlons Net, ce médecin de 62 ans a tenté d'expliquer comment on pouvait à la fois appeler à "ne pas importer le conflit du Proche-Orient en France", et proclamer son soutien sans réserves à l'action de l'armée israélienne à Gaza.
Seule concession au cours du "club de la presse" numérique de France Info (dont Rue89 est partenaire): le président du Crif est revenu sur sa proclamation au Figaro, sans la moindre preuve, que "95% de la communauté juive de France est en accord avec la politique d'Israël et ce qu'entreprend son armée". Il souligne qu'il aurait dû se contenter de dire "la grande majorité des juifs de France", ce dont il se dit certain.
Depuis le début de l'attaque israélienne à Gaza, qui a fait plus de 1 100 morts à Gaza, Richard Prasquier tente de concilier ce qui, a priori, peut sembler inconciliable:
Une solidarité inconditionnelle avec Israël, quel que soit son gouvernement et ses actions, sauf si, dit-il, l'Etat hébreu cessait d'être démocratique.
Une action commune avec les représentants des musulmans de France et avec les pouvoirs publics pour calmer le jeu sur le sol français où il recense une montée des incidents à caractère antisémite.
Ce grand écart a jusqu'ici réussi.
Un engagement sioniste depuis mai 1967
Mais il refuse de mettre sur le même plan la manifestation qu'il a organisée en faveur d'Israël, au cours de laquelle le drapeau israélien fut largement déployé, avec les manifestations pro-palestiniennes favorables selon lui à un mouvement intégriste, le Hamas, dont il cite abondamment la Charte prônant la destruction d'Israël. Il dit ne pas comprendre comment des forces politiques de gauche peuvent manifester dans de tels cortèges.
Le seul moment où le débat mouvementé avec les journalistes se calme, c'est quand il retrace son parcours personnel, les raisons de son engagement sioniste -il assume le mot, même s'il a aujourd'hui "mauvaise presse"- en mai 1967, alors que la survie d'Israël lui semblait en jeu. Et de citer Raymond Aron pour les raisons du lien entre un juif français et Israël.
Arabie Saoudite: la justice refuse le divorce... à une fillette de 8 ans
17/01/2009 02:08
MOEURS | 09:58 La gamine, qui a l'âge de jouer aux poupées, ne sait même pas qu'elle est mariée.
mariée à l'âge où l'ôn joue à la poupée. De quoi se retrouver cassée (AFP)
mcm | 29-12-2008 | 09:58
C'est Le Parisien qui donne l'information. Pour répondre à la volonté de son père, une petite fille saoudienne de 8 ans a été mariée à un homme de 58 ans. En désaccord avec son mari, la mère de la gamine a demandé que soit prononcé le divorce.
Un tribunal saoudien a tranché: la demande de la mère a été rejetée. Pour accéder à cette requête, il faudra attendre que la fillette soit pubère et demande elle-même le divorce.
En revanche pour la marier, sa majorité n'était pas obligatoire.