|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ COMMUNIQUE ] [ Les Analyses de KEG ] [ Volés en souriant ] [ Silences radios ] [ Revus par A.I ] [ NARCONEWS-Douane-Justice-Police ] [ Hey said the clown ] [ À l'étranger ] [ Le camp des saints ] [ Tartuffes ] [ Elites et Bobos ] [ J'y gagne quoi? ]
|
|
|
|
Extrait d'un reportage sur l'Aviseur, avec Gérard Schoen de la DG des douanes françaises
03/02/2009 23:15
| |
|
|
|
|
|
|
|
NARCONEWS: toutes les dernières de l'Aviseur de ce 3/02/2009
03/02/2009 23:01
| |
|
|
|
|
|
|
|
Italie/faussaires: vaste réseau démant
28/01/2009 11:05
Les carabiniers italiens ont démantelé aujourd'hui un vaste réseau de faussaires, fabriquant des euros et de faux documents, et ont arrêté 94 personnes dans l'ensemble du pays, a indiqué à l'AFP un officier des carabiniers.
"Nous avons arrêté 94 personnes en Italie, dans seize des vingt régions du pays. La majeure partie des personnes arrêtées provient cependant des deux régions du sud, la Campanie et la Calabre, où se trouvaient le plus grand nombre de faussaires", a déclaré à l'AFP le colonel Carlo Pieroni, chef du service de presse des carabiniers de Reggio Calabria, dans le sud du pays.
"Ce réseau était constitué de 11 clans criminels qui se sont regroupés dans une véritable holding. Les faussaires opéraient dans d'autres pays européens, comme l'Allemagne, l'Espagne, la Lituanie et même la France. Deux personnes ont ainsi été arrêtées l'année dernière en Espagne, dans le cadre de la même enquête", a poursuivi l'officier.
Les faussaires fabriquaient non seulement des euros, dont environ 1,23 million ont été saisis, mais aussi de faux documents ou de faux timbres fiscaux, selon la même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/28/01011-20090128FILWWW00439-italie-vaste-reseau-demantele.php
| |
|
|
|
|
|
|
|
Les narcos mexicains posent leurs valises à Los Angeles
17/01/2009 16:47
Cherchant à contrôler les débouchés de leur marché ou à s'abriter de la violence, ils sont nombreux à passer la frontière.

(De Los Angeles) Il y avait un an que je n’étais pas retournée à Downey, ville autrefois anglo et aujourd’hui majoritairement hispanique du sud-est de Downtown Los Angeles. C’est là que vivent les grand-parents de mes enfants depuis presque 50 ans.
En arrivant sur Bangle Road, j’ai remarqué une énorme maison au coin de la rue. Une nouvelle bâtisse ostentatoire, à cheval entre le faux château français et l’hacienda mexicaine. Difficile de décrire le style. Du fer forgé partout, une porte d’entrée monumentale surmontée d’un panneau de verre en demi-cercle laissant entrevoir un lustre géant. Et une Rolls Royce devant le garage. Downey n’a jamais été Beverly Hills. C’est une communauté de classes moyennes tendance cols bleus.
Il y a encore dix ans, ses maisons étaient toutes plus ou moins similaires. Mais depuis quelques années, il y pousse des "McMansions", ces espèces d'hôtels particuliers neufs affichant avec insolence la richesse soudaine et parfois inexplicable de leurs propriétaires. Je suis très intriguée par les nouveaux voisins:
"Qui sont-ils? C’est une femme d’environ 70 ans. Son fils lui a fait construire cette maison", me répond mon beau-père. Et il fait quoi dans la vie? Ce n’est pas bien clair. Il est dans les affaires. Et d’où sont-ils? De Culiacán."
Il y a quelques semaines, un narcotrafiquant du Sinaloa (Culiacán est la capitale de cet Etat mexicain) a été appréhendé à Downey. Il vivait dans l’une de ces demeures. Il était bien élevé, serviable, propre sur lui. Ses voisins ne se doutaient de rien.
Comme ceux des hôtes de deux policiers fédéraux mexicains, Carlos Cedano Filippini, 35 ans, et Victor Juarez, 36 ans, arrêtés récemment dans un autre palace, de Covina cette fois, et soupçonnés d’être liés au narcotrafic (ils nient tout en bloc mais ont été incapables d’expliquer la provenance de la somme de 630 000 dollars trouvée dans la maison).
Ou encore comme ceux des neuf suspects appartenant à une organisation criminelle mexicaine et cueillis en décembre dernier dans une maison de Whittier avec 750 000 dollars.
23 milliards de dollars de revenus annuels
Pour en revenir à Downey, je ne sais pas si c’est Benjamin Arellano-Félix (l’ex mafioso en chef du cartel du même nom, emprisonné au Mexique depuis 2002) qui l’a choisie comme sorte de fief. Mais c’est en tout cas là qu’il fut arrêté pour la première fois en 1982.
Et d’après un numéro récent de Police magazine, “les villes de Southgate, Huntington Park et East Los Angeles, sont des centres de la culture narco sinaloanne, commes les villes de Paramount et de Downey”.
Les cartels mexicains prennent racine sur le sol américain. Ils nous envoient leurs sbires pour organiser la distribution et la vente en gros de cocaïne et de méthamphétamine. D’après le National Drug Threat Assessment 2009, le dernier rapport du National Drug Intelligence Center, aucun Etat n’est épargné. Pas même l’Alaska.
Partout dans le pays, la presse locale et nationale relate des arrestations de mafiosos mexicains travaillant pour l’un ou l’autre des cartels.
Un autre rapport, publié par le Government Accountability Office (organisme d'audit, d'évaluation et d'investigation du Congrès) nous apprend qu’ensemble, les cartels de notre voisin du Sud génèrent 23 milliards de dollars de revenus annuels (plus que 40% des entreprises de la liste de Fortune 500).
On sait de longue date que le cartel Arellano-Félix (CAF), basé à Tijuana, recrute certains de ses tueurs dans le Bario Logan de San Diego, de l’autre côté de la frontière. Ces hommes passent de l’un à l’autre pays sans aucune difficulté. Leurs actions sur le territoire américain sont de plus en plus audacieuses et violentes, ce qui fait dire à certains experts que la plus grosse menace pesant sur la sécurité américaine vient du Mexique.
Des vedettes des narcocorridos
Il arrive que les choses tournent mal entre les sicaires californiens et leur employeur tijuanais. C’est ainsi que Jorge Rojas, 29 ans, et Juan Gonzalez, 27 ans, ex-tueurs à gages du CAF, se sont mis à leur compte en 2004 en organisant l’enlèvement et le meurtre de plusieurs de leurs anciens "collègues" mexicains en voyages "d’affaire" ou établis à San Diego.
La séquestration, l’an dernier, d’Eduardo Gonzalez, un entrepreneur tijuanais résidant à Chula Vista, a cependant sonné le glas pour les deux gangsters, aujourd’hui en prison.
De plus en plus de Tijuanais fortunés s’installent à Chula Vista, une banlieue cossue et relativement nouvelle du sud de San Diego. De ses collines, on a une vue plongeante sur Tijuana et son immense drapeau mexicain, qui flotte si haut dans le ciel qu’il est visible à des kilomètres de distance.
C’est là que se sont par exemple installés, il y a deux ans, les membres du groupe Los Tucanes de Tijuana, l’un des plus populaires au Mexique. Comme la majeure partie de leur répertoire consiste en narcocorridos, ces ballades chantant les aventures des narcotrafiquants, leur sécurité était devenue problématique. Et puis ils ont reçu des menaces.
"Tous ceux qui peuvent se le permettre viennent habiter de ce côté-ci de la frontière", m’a confié Mario Quintero Lara, le leader du groupe, lors d’une rencontre dans ses tout nouveaux studios ultra modernes de Chula Vista.
La rumeur raconte que ce ne sont pas seulement les entrepreneurs honnêtes qui viennent vivre à Chula Vista, mais aussi les narcos. Et lorsqu’ils ne viennent pas eux-mêmes, ils y installent femmes et enfants pour les protéger des représailles et de la violence qui ensanglante leur ville natale (depuis le 1er janvier, la narco-insurrection a déjà fait 45 victimes).
On les imagine vivant tranquillement dans l’un de ces quartiers protégés comme celui de Rancho del Rey Estate, où le prix moyen des propriétés varie entre 1 et 3,9 millions de dollars.
Quelques mois avant sa mort, le journaliste et fondateur de l’hebdomadaire tijuanais Zeta, Jesús Blancornelas, m’avait posé une question, dont je n’avais bien-sûr pas la réponse:
"Vous pouvez m’expliquer pourquoi certain des narcos les plus riches et puissants du CAF, dont on connait les activités, ont des résidences dans le comté de San Diego? Comment se fait-il que personne ne les inquiète?"
Photo: des agents des stups américains à San Diego, peu après l'arrestation de Javier Arellano Felix en 2006 (Mike Blake/Reuters)
A lire aussi: ► National Drug Threat Assessment 2009, le dernier rapport du département américain de la Justice sur les drogues (en anglais). ► Terreur et psychose à Culiacan, chez les seigneurs de la drogue ► Drogues news, le blog de Rue89 sur les drogues
http://www.rue89.com/california-dreamin/2009/01/17/les-narcos-mexicains-posent-leurs-valises-a-los-angeles
| |
|
|
|
|
|
|
|
Démantèlement d'un réseau de prostitution de luxe à Paris
17/01/2009 02:04
Paris | La police parisienne a démantelé un réseau de prostitution de luxe, interpellant mercredi près de Paris son animatrice présumée. Selon le Parisien, elle a envoyé certaines prostituées "en Allemagne et en Suisse pour faire commerce de leur charme".
ats | 17.01.2009 | 00:08
La police parisienne a démantelé un réseau de prostitution de luxe, interpellant mercredi près de Paris son animatrice présumée. Selon le Parisien, elle a envoyé certaines prostituées "en Allemagne et en Suisse pour faire commerce de leur charme".
Il s'agit d'une femme âgée de 39 ans, arrêtée à son domicile de Choisy-le-Roi, dans la banlieue parisienne. Elle est soupçonnée d'avoir fournir à de riches hommes d'affaire originaires du Moyen-Orient des jeunes femmes qu'elle contraignait à se prostituer, a indiqué cette source proche de l'enquête, confirmant une information à paraître dans le Parisien de samedi.
Selon une source proche de l'enquête, le trafic portait sur "une quarantaine de filles" âgées de 20 à 30 ans. Les prostituées devaient ensuite reverser 30% de leurs gains à l'animatrice du réseau, selon le quotidien, Le Parisien.
Plusieurs jeunes femmes, lors de leurs auditions par les policiers, ont expliqué avoir été menacées et victimes de violences exercées par leur proxénète. La proxénète, pendant sa garde à vue, aurait minimisé son rôle au sein du réseau indiquant s'être livrée elle aussi à la prostitution.
Elle a été déférée au parquet de Paris en vue de sa mise en examen pour "proxénétisme aggravé", a-t-on également indiqué.
http://feeds.edipresse.com/~r/tdg/actu-suisse/~3/514467754/demantelement-reseau-prostitution-luxe-paris
| |
|
|
|
|
|
|
|
Finisce la fuga del capo dei Casalesi
15/01/2009 17:02
Camorra, arrestato il boss Setola
Finisce la fuga del capo dei Casalesi
CASERTA
E' stato trovato scalzo, armato, e con duecentomila euro addosso. «Avete vinto voi» ha detto ai carabinieri dopo l'arresto, lamentandosi per il fermo della moglie Stefania Martinelli. La latitanza di Giuseppe Setola, il boss dei Casalesi che due giorni fa era riuscito a beffare tutti scappando nelle fogne, è finita nel pomeriggio di oggi in un’abitazione diroccata accanto a una clinica privata di Mignano Montelungo, piccolo comune al confine tra il Casertano e il basso Lazio. Il boss era rimasto ferito durante la fuga dalle fogne ed era sorvegliato da due uomini, probabilmente "guardaspalle", sottoposti a fermo giudiziario. Prima di essere catturato, Setola aveva tentato l'ennesima fuga salendo sui tetti.
L’arresto di Setola è «un colpo durissimo inferto alla camorra», ha commentato il ministro dell’Interno Roberto Maroni, che ha espresso «grandissima soddisfazione».
Il procuratore nazionale antimafia, Pietro Grasso ha spiegato che «Setola aveva ormai le ore contate perchè si era fatta attorno a lui terra bruciata ed era costretto a cercare sempre nuovi favoreggiatori per coprire la latitanza, tanto che era costretto a dormire ogni notte in un luogo diverso e sempre con le armi sotto il cuscino».
Rilanciando la guerra alla criminalità organizzata Grasso ha detto: «La concentrazione dell’interesse investigativo sulla cattura di Setola non dovrebbe comunque aver trascurato la ricerca di due latitanti di ben altro spessore come Antonio Iovine e Michele Zagaria, che costituiscono oggi la mente strategica anche sotto il profilo degli affari dei clan e delle collusioni, infiltrazioni nell’imprenditoria e nella politica e pubblica amministrazione. Entrambi, infatti, dalla latitanza continuano a gestire i propri affari illeciti».
In mattinata, una operazione della Direzione investigativa antimafia di Napoli e dei finanzieri di Marcianise, aveva portato al sequestro di rapporti con operatori finanziari nazioanli ed esteri, quattro ville, un bar, tre appartamenti (di cui due locati ad appartenenti alle forze armate statunitensi) tra Casal di Principe e Cassino, numerosi terreni in aree edificabili e altri in zone agricole nel comune di Casal di Principe, e una società di impiantistica, otto auto e 3 moto, tutti intestati a familiari e prestanome del latitante.
http://www.lastampa.it/redazione/cmsSezioni/cronache/200901articoli/40052girata.asp
| |
|
|
|
|
|
|
|
Tir d'une roquette contre le centre-fort de la Brink's à Marseille
15/01/2009 16:55
Une roquette a été tirée mercredi en fin de soirée contre le centre-fort de la société de convoyage de fonds Brink's dans le 15e arrondissement de Marseille, détruisant le portail d'entrée sans faire de blessés, a-t-on appris jeudi auprès des services de police.
Le tir de cette roquette, lancée depuis un appareil en provenance des pays de l'Est, a eu lieu vers 23H30, impasse Ecertaize, dans le nord de Marseille, et visait le centre-fort de la société, lieu d'où partent les véhicules de transport de fonds.
Il a également brisé quelques vitres des bâtiments et des véhicules qui se trouvaient à proximité, a-t-on précisé de même source.
"Ils sont venus, ils ont tiré et puis ils sont partis, le portail d'entrée a été détruit, c'était peut-être un coup d'essai ou une intimidation", a commenté Alain Barnier, secrétaire général du syndicat CFDT Paca des transporteurs de fonds.
"A Marseille, ce type d'attaque est inédit", a-t-il ajouté.
Les auteurs du tir ne sont visiblement pas allés plus loin et n'ont notamment pas essayé de pénétrer dans le bâtiment, a ajouté la police.
© 2009 AFP
Des enquêteurs examinent l'impact d'une roquette contre le centre-fort de Brink's le 15 janvier 2009
Gerard Julien(AFP)
http://www.edicom.ch/fr/news/international/next_1188-5880681
| |
|
|
|
|
|
|
|
Trafic de drogue : les nouveaux visages de la « Serbian connection »
15/01/2009 16:19
Haut lieu du trafic de stupéfiants jusqu’à la chute du clan de Zemun, en 2003, la Serbie entend désormais lutter activement activement contre ce trafic. Comment s’organise cette lutte ? Quelles sont les spécificités du trafic de drogue « à la serbe » ? Quelle est la place de la Serbie sur la « route des Balkans », empruntée notamment par l’héroïne à destination de l’UE ? Le point sur la situation, selon le ministère serbe de l’Intérieur.
Par Ivana Pejčić
 - Intervention des forces spéciales
du ministère de l’Intérieur
En Serbie, il existe une vingtaine de groupes organisés actifs dans le trafic de drogue. Majoritairement implantés dans les grandes villes comme Belgrade, Novi Sad, Niš, Jagodina, et dans la région de Novi Pazar, ce sont des groupes bien structurés mais dont l’importance ne dépasse pas celle des autres groupes organisés de la région, et n’a plus rien à voir avec celle de l’ancien clan de Zemun de Dušan Spasojević, selon les informations du Département pour la lutte contre le trafic de stupéfiants. Les inspecteurs de ce département spécialisé, qui fonctionne au sein du Service pour la lutte contre la criminalité organisée (SBPOK), affirment en outre que les mafias serbes n’ont pas de « parrains » au sens où on l’entend habituellement.
Projet de stratégie nationale
Le ministère de l’Intérieur serbe (MUP) occupe une position de leader dans les Balkans en ce qui concerne la lutte contre le trafic de drogues.
Ainsi, en 2008, le MUP a saisi environ 1,7 tonne de drogue, dont une tonne et demi de marijuana, 200 kilogrammes d’héroïne et 10,5 kilogrammes de cocaïne. Saisie-record : 275 kilogrammes de marijuana. C’est la drogue la plus présente en Serbie : elle est non seulement cultivée sur tout le territoire national, mais aussi importée d’Albanie et du Monténégro.
Pour nos interlocuteurs du MUP, la lutte contre le trafic de drogue nécessite l’adoption d’une stratégie nationale. Un projet dans ce sens a été élaboré, que le gouvernement doit maintenant adopter. Selon la police, pour lutter efficacement, il est indispensable de créer une institution qui coordonne les activités des différents ministères dans ce domaine.
Le prix de la drogue dépend du lieu où on l’achète : en Afghanistan, un kilogramme d’héroïne revient à 6.000 euros, tandis que son prix monte à 30.000 euros dans les pays d’Europe occidentale. La Serbie se situant à mi-chemin, le prix de l’héroïne y est la moyenne de son prix à Kaboul et à Paris ou Londres.
Nos interlocuteurs indiquent que la cocaïne arrive d’Amérique du Sud par les ports et aéroports grecs et italiens. Les drogues de synthèse comme l’extasy, les amphétamines où la métamphétamine suivent le chemin inverse : elles viennent pour la plupart des Pays-Bas et de Belgique, et en partie de Pologne et d’Allemagne.
Les frontières de l’UE ouvertes à la drogue
La Serbie se situe sur « la route des Balkans » empruntée par l’héroïne. Le Département pour la lutte contre le trafic de stupéfiants estime que plus de 80% de l’héroïne destinée au marché occidental passe par cette route, 80% de la production mondiale provenant d’Afghanistan.
L’héroïne qui entre en Serbie passe auparavant par la Turquie ou la Bulgarie. Une fraction reste dans le pays, mais la plus grande partie est destinée à l’Europe occidentale, souligne le ministère de l’Intérieur. Elle peut aussi passer par la Macédoine ou la Roumanie. De Macédoine, l’héroïne est ensuite transférée sur le territoire du Kosovo, pour être enfin diffusée dans les pays de l’UE.
Nos interlocuteurs soulignent que les routes traversant la Roumanie sont de plus en plus suivies. Les données de la police bulgare indiquent que l’itinéraire Turquie-Bulgarie-Roumanie était en 2007 le plus populaire, de 20%.
Une fois entrés dans l’UE, les trafiquants préfèrent se rendre directement dans les pays d’Europe occidentale plutôt que de se soumette aux formalités de la frontière serbe, expliquent les agents du Département pour la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Ils ajoutent que le territoire du Kosovo est un point-clé du trafic d’héroïne, avec des groupes criminels très puissants. Des saisies en Serbie et en Europe occidentale ont indiqué qu’une grande quantité provenait du Kosovo. Mais pour engager n’importe quelle action sur le territoire du Kosovo, il faut coopérer avec la Minuk (Mission d’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo), et pour l’instant cette coopération n’a pas donné les résultats escomptés. Les délinquants restent donc inaccessibles aux polices européennes, expliquent nos interlocuteurs.
Au Kosovo, le trafic de drogue est contrôlé par des « familles » dans lesquelles il est très difficile d’infiltrer des agents. En effet, elles ne coopèrent qu’avec des partenaires qu’elles choisissent elles-mêmes et exigent la connaissance de l’albanais.
De plus, les méthodes de travail des trafiquants évoluent constamment : ils analysent toute action policière réussie et cherchent de nouvelles routes et de nouveaux marchés. Les succès de la police résultent du travail sur le terrain en collaboration avec des « informateurs ». Les inspecteurs du Département pour la lutte contre le trafic de stupéfiants soulignent que le suivi des groupes criminels internationaux représente la partie la plus importante de leur travail.
Nos interlocuteurs expliquent qu’il est souvent impossible de détecter la drogue lors de contrôles de routine car elle est cachée dans les lieux les plus incroyables, des cachettes spécialement créées pour les automobiles.
Trafic de drogue : les nouveaux visages de la « Serbian connection »
Traduit par Jasna Andjelić
Publié dans la presse : 12 janvier 2009
Mise en ligne : jeudi 15 janvier 2009
Sur la Toile
http://balkans.courriers.info/article12024.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Saisie de 300 kilos de cocaïne au Pérou
12/01/2009 00:05
La police anti-drogue péruvienne a saisi 300 kilos de cocaïne qui devait être acheminée en Belgique par la mer au départ du port de El Callao, a indiqué la direction anti-drogue (Dirandro) de la police nationale. La drogue était dissimulée dans six valises dans un conteneur sur le port de del Callao (ouest), a précisé un porte-parole de la Dirandro. Il a expliqué que l'intervention avait été réalisée avec l'appui de douaniers et en présence d'un juge. La Dirandro a précisé qu'une personne avait été interpellée au cours de l'opération et que l'enquête se poursuivait.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/11/01011-20090111FILWWW00178-saisie-de-kilos-de-cocaine-au-perou.php
| |
|
|
|
|