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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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La police démantèle un vaste réseau de pédophilie entres adultes et jeunes garçons .Serrage de 184 suspects ou esthètes .Retardataires de Mai 68?

17/03/2011 05:33



La police démantèle un vaste réseau de pédophilie

Une enquête de grande envergure associant Europol à une trentaine de pays a permis l'arrestation de 184 suspects. Au moins 230 enfants seraient victimes d'abus.

Vaste opération à succès pour Europol. Le démantèlement d'un vaste réseau international de pornographie infantile sur Internet a conduit à l'arrestation de 184 suspects, parmi lesquels des enseignants et des policiers : «Probablement le plus important réseau pédophile dans le monde», a annoncé mercredi Rob Wainwright, directeur de l'office européen de police.

Deux cent trente enfants victimes d'abus, la plupart âgés de 7 à 14 ans, en provenance de plus de 30 pays, «ont été sauvés» des mains des prédateurs : «Nous nous attendons à ce que ces chiffres augmentent encore», a ajouté Rob Wainwright. Ces résultats sont le fruit d'une longue investigation menée par les forces policières d'une trentaine de pays, et à laquelle a contribué Europol.

Réseau de 70.000 membres

Baptisée «opération sauvetage», l'enquête a démarré il y a trois ans autour d'un forum appelé boylover.net. Selon la police, il compte près de 70.000 membres qui prônaient des relations sexuelles entres adultes et jeunes garçons. Via le forum, ils entraient en contact les uns avec les autres et entretenaient des relations par courriels, échangeant des photos et des vidéos exhibant des images d'enfants victimes d'abus.

Environ 240 délinquants sexuels ont été identifiés au Royaume-Uni. Le suspect le plus âgé était âgé de 84 ans. L'un des suspects, arrêté en Espagne, participait à des camps de vacances avec des enfants : il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une centaine d'entre eux en cinq ans.

Au cours de l'enquête, Europol a diffusé plus de 4000 rapports de renseignements dans plus de trente pays, ce qui a permis l'arrestation des suspects : «Je peux confirmer qu'il s'agit de l'une des opérations les plus abouties au cours des dernières années», a confirmé Rob Wainwright. Treize pays ont été impliqués dans l'opération dont l'Australie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Pologne, l'Espagne et l'Italie.

Avec agences

http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/16/01003-20110316ARTFIG00566-la-police-demantele-un-vaste-reseau-de-pedophilie.php






Coke en stock (XVI) : les gros bonnets (C) de la drogue par Morice

16/03/2011 08:10



Coke en stock (XVI) : les gros bonnets (C) de la drogue

Le marché de la production de la coke se divise en trois producteurs mondiaux seulement : il y a la Colombie, le plus important producteur, de loin, qui utilise la frontière perméable du Vénézuela pour faire sortir sa drogue vers les USA, le Mexique ou l’Europe, via les îles du golfe du Mexique. Et il y a aussi le Pérou, adossé au ports du Pacifique et qui envoie essentiellement par bateau, pour ravitailler d’ailleurs une partie de la filière française, et la Bolivie, qui dessert l’Argentine via la route, par des camion ou via le train. L’usage des avions semble bien réservé à la Colombie donc, les deux autres utilisant plutôt les lignes aériennes régulières pour desservir l’Europe, notamment l’Espagne, la Belgique et l’Angleterre. On est bien dans un circuit mafieux traditionnel, et bien loin des sirènes d’Al-Qaida...

Al Qaida, al Qaida… on en est bien loin, en effet. En Angleterre, on en a aujourd’hui un excellent exemple. Souvent présenté comme un repère d’islamistes fondamentaux on s’aperçoit que la drogue, présentée ailleurs comme étant le carburant essentiel pourtant des troupes d’Al-Qaida Maghreb, par exemple, ne la touche pas du tout de la même façon. Le 24 février dernier, en effet, la police londonienne affichait un mandat d’arrêt international assez surprenant pour celui qui, selon elle, était le plus gros bonnet de l’import de cocaïne colombienne en Angleterre. Tenez vous bien, ce n’est pas du tout à quoi on peut s’attendre avec tous ces médias qui n’ont qu’Al-Qaida à la bouche. On prévoit un clone anglais de Ben Laden, et on se retrouve avec… un mannequin. Nommé Angie Sanselmente Valencia, âgée de 30 ans, mannequin « spécialisée » en port de lingerie fine ! D’origine colombienne, élue « reine du café » en 2000, voilà qui ne s’invente pas, c’est donc elle, le cerveau qui se cachait derrière les expéditions aériennes de coke par avion vers l’Angleterre ! Comme « gros bonnet », on peut y mettre un pluriel cette fois ! Le modèle vendeur de soutien-gorges était donc une « queenpin » (jeu de mot sur les "kingpins", les chefs les plus recherchés de la drogue) !

La drogue viendrait cette fois d’Argentine, selon la police anglaise via Cancun, au Mexique, pour ensuite arriver en Europe. Selon la méthode classique du passeur empruntant des vols réguliers, et non celle des gros porteurs ou des bimoteurs. Selon la presse, il y avait un vol par jour contenant de la drogue, chaque passeur touchant 5 000 dollars par vol. Ne restait qu’à dégotter les postulantes : celle qui courent après les titres de Miss, et qui sont plutôt jeunes : c’est bien plus facile à manipuler. Des « mules » comme on dit dans le jargon. Notre reine du café était aussi une conductrice de mules ! Une de ces mules, une mannequin de 21 ans, s’était fait arrêter le 21 décembre 2009 à l’Ezeiza International Airport de Buenos Aires, chargée de 55kg de cocaine. C’est grâce à elle que le réseau aurait été démantelé. Un internaute, à la lecture de son arrestation faisant remarquer que seuls 20 kg étaient autorisés à bord, il est évident que le mannequin bénéficiait de complicités au sein même de l’aéroport : ce qu’elle aurait déjà avoué à la police. Pour elle, il n’a avait aucun problème : tout devait être arrangé et ses valises ne devaient pas être inspectées. Des affaires récentes de filles plutôt candides à qui on a offert des voyages d’avions gratuits au Brésil semblent bien être du même acabit : une française, Jessica Briffault, est en ce moment sous les verrous pour cela. Au moment où on nous serine partout la mise en place de scanners corporels, on croît rêver : un seul coup de fil de miss lingerie, et hop, on passe ce qu’on veut !! On retombe encore une fois sur des complicités, pouvant aller bien plus haut que les responsables de sécurité d’un aéroport ! A ce jour, la dame a quitté précipitamment, paraît-il, l’hôtel quatre étoiles qu’elle occupait en Argentine il y a deux mois, quand le vent a tourné à son égard, sans aucun doute.

Des rumeurs sur les importations argentines vers l’Europe il y en avait déjà eues. En février 2005, déjà, où une compagnie, Southern Winds, qui travaillait pour le gouvernement, avait eu son contrat rompu après l’annonce d’un transfert illégal de 60 kilos de cocaïne à bord d’un de ses appareils. Le vol était en partance pour Madrid et la drogue cachée dans quatre valises. La compagnie n’a pas résisté au scandale. Le 5 décembre 2005, elle fermait définitivement. Laissant sur le marché un bon nombre de DHC-8-102 fort recherchés par les trafiquants. En fait, l’argentine est devenue en quelques année le pays de départ vers l’Europe de la drogue… bolivienne. Via des transferts clandestins par petits avions de tourisme. A l’origine à partir de 2004, l’usage du « paco », dans les banlieues de Buenos-Aires. Le « paco » c’est la pâte basique de la coke, (“base paste”), à savoir du sulfate de cocaine, la phase antérieure à sa transformation en poudre. Elle porte des noms différents selon les pays : bazuco (en Colombie), pitillo (en Bolivie), kete (au Pérou), baserolo (en Equateur), mono au (Chili). C’est la « drogue du pauvre ». Vendue 50 cents la dose, elle a vite envahi tous les faubourgs argentins : entre 2004 et 2006 la consommation de paco a augmentée de 200% à Buenos Aires. Une véritable épidémie.

La paco, d’un côté, ou la Méthamphétamine, de l’autre, connue sous le nom de Crystal Meth, et faite à partir de l’Ephedrine ou de la Pseudoephedrine, venant au départ de Chine en particulier, et dont l’Argentine a acquis 37 tonnes en 2008. Le plus souvent vendue sous forme de cachets sous le nom de Desoxyn. Une des nouvelles spécialités des cartels mexicains, toujours à l’affût de nouveaux marchés. Le 25 novembre 2008, le mexique arrête Rosario Mario Roberto Segovia, accusé d’avoir importé 9 tonnes déphédrine, évaluée à 35 millions dollars, en deux ans seulement de trafic. Le train de vie de l’individu avait de quoi donner l’alerte : les gens qui roulent en Land Rover (plaque HEZ-826), en Hummer 2 (GJG-658), encore en Hummer 1 (HKT-276) ou même en Rolls Royce (HNL-134) ne sont pas si nombreux que ça au monde. Ou qui a chez lui un Beretta 9 mm et un Glock 40, et une mitrailleuse de 12,7 mm. Au moment de l’appréhender, l’homme était en train de prendre un avion pour sa villa paradisiaque d’Iguazú… en Argentine. dans sa villa, beaucoup de bidons déjà vus un peu partout… les enquêteurs s’intéressent aussi à ces coups de fil, notamment à ceux destinés à Francisco de Narváez, un député argentin imprésario de son état semblant aimer faire la fête chez lui… un député argentin d’origine… colombienne. L’homme n’a toujours pas su à ce jour expliquer à la justice argentine une augmentation de 900% de ses revenus entre 2004 et 2009. Le 25 juin 2009 était arrêté également Bruce Vito Veniero, recherché par Interpol pour trafic de drogue. L’homme était recherché depuis longtemps : son trafic de marijuana avait commencé en 1993 ! Bref, le schéma reste le même partout, avec des implications de barons de la drogue dans la vie politique même du pays. En France, en fin d'année 2010, un journaliste vient en faire la publicité, de la méthamphétamine. Après quelques vigoureuses protestations, son article sera retiré du site de Lagardère où il était paru : l'inconséquence de certains favorise la consommation, c'es une triste évidence.

Ça semble abracadabradantesque comme information. Et pourtant. Les liens entre les top models et les cartels Mexicains de la drogue sont plus étroits que vous ne pensez. La belle devenue « gros bonnet » de la drogue a même un temps été mariée à un dirigeant du cartel appelé « EL Monstruo ». Celui-là porte bien son nom : voilà ce qu’il a fait à Hugo Hernandez, un membre d’un groupe rival. Son torse a été retrouvé dans un container en pleine rue de Los Mochis, le reste du corps éparpillé. Le crâne un peu plus loin, mais sans sa peau. Celle-ci avait été cousue sur un ballon de football, déposée dans un plastique laissé en évidence avec dessus un carton « Bonne année, car ça va être votre dernière »… Un remake de la Belle et la Bête, peut être bien, qui sait. La beauté colombienne Juliana Sossa, 25 ans (photo ci-contre), conduira elle aussi à un chef de cartel... via sa page Facebook ! En novembre 2010, c'est au tour de Juliana Lopez Aguirre arrêtée en compagnie d'Harold Mauricio Poveda, dont la police affirme qu'il est un des représentants des cartels. Décidément, les belles fricotent là où l'argent apparaît.

Dans le genre, la belle n’est pas la seule. Le 24 décembre 2008, une info tout aussi étonnante été tombée dans les rédactions. Tout d’abord une photo, celle d’une arrestation classique de malfaiteurs trafiquants de drogue : il y en a 9, sagement alignés pour la photo de presse, derrière leur imposant arsenal, leurs faux papiers leur pains de drogue et… 100 000 dollars en grosses coupures. Dans leurs deux gros SUV, il y avait aussi deux fusils AR-15, trois pistolets, 633 cartouches, et pas moins de 16 téléphones. Au quatrième rang à gauche, sur la photo, une jolie jeune femme qui baisse les yeux. C’est Laura Elena Zuniga Huizar, alors en compagnie de Garcia Urquiza, le frère de l’engageant (?) Ricardo Garcia Urquiza, surnommé « The Doctor », considéré comme un des principaux responsables du cartel du Golfe !!! Le chef de file de la « nouvelle génération sanguinaire de trafiquants  ! Celle qui entretient sur You Tube sa propre légende, faut être moderne, pas vrai  !! Lorsque Ricardo Garcia Urquiza a été arrêté en Novembre 2005, il était alors considéré comme « l’héritier » du fameux Cartel du Golfe et identifié surout comme responsable de la vente des 15% et 20% de la cocaïne consommée aux États-Unis. Or la belle n’est autre que Miss Sinaloa ! La jeune fille, 23 ans, a été couronnée « Miss » Sinaloa Juillet 2008 et a également remporté le concours « Reina Hispano » en Novembre de la même année en Bolivie. En décembre, son rimel en avait pris un coup. Et comme nouveaux bijoux en argent, elle arborait plutôt… des menottes d’acier.

Il y a de quoi rassurer Geneviève de Fontenay ma foi : en France, les frasques de ces miss ne sont encore rien au regard de celles-là !! Reste à savoir maintenant pourquoi le titre de miss Espagne 2009 s’est remis à Cancun… l’occasion de voyages fructueux, l’Espagne étant le premier client de la drogue mexicaine ? Faudra surveiller de près l’avenir de Estibaliz Pereira Rabade, sans doute. Ou le contenu de ses bagages ! Et reste aussi à savoir pourquoi le procureur représentant « La Procuraduría General de la República » a décidé de libérer Laura Elena Zuniga Huizar le 27 février dernier "faute de preuves" … ou comment dès le 30 janvier certains le savaient déjà et le clamaient partout sur le net ! Parodie de justice mexicaine ? Sans aucun doute. On songe à un autre problème à la lecture de cet effarant retournement de situation… un autre problème français. Celui d’une police prête à tout pour jeter qui elle veut et quand elle veut en prison, y compris parfois en filmant un faux assaut de police.… Car de jeunes mules, ça se trouve partout. Au Mexique comme en République Dominicaine, autre plaque tournante connue.

Les deux belles avaient eu une prédécesseur : Sandra Avila Beltran, surnommée la « Reine du Pacifique« , arrêtée en août 2006, liée au cartel de Sinaloa, l’un des plus sauvages du moment. Normaml : c’est la nièce du « godfather mexicain » du cartel : Miguel Angel Felix Gallardo. Et la femme de Juan Diego Espinoza Ramírez,alias « Le Tigre », arrêté en même temps qu’elle. Tous deux travaillaient Ismael Zambada Garcia, le plus proche de la tête du cartel de Sinaloa, à savoir Joaquin « El Chapo » Guzman. Chapo, pour « petit ». D’une violence inimaginable, et toujours pas repris depuis son évasion rocambolesque de 2001.

Cancun, Cancun… cela nous ramène plutôt à une dure réalité. A la mi-novembre 2007, on y avait retrouvé assassiné le Directeur of Civil Aviation in the Yucatan, Jose Luis Soladana Ortiz, face contre terre, abattu alors qu’il se rendait à son travail. Trois cadavres torturés avaient été retrouvés à l’aéroport de Merida. Le Cartel n’avait pas apprécié avoir perdu 4,5 tonnes de drogue sans doute.

Les affaires de drogue restent et perdurent. Et les compromissions politiques argentines aussi. Il n’y a pas que Chavez a s’intéresser de près au pays. Le 6 août 2009, Barrack Obama nommait Alejandro Mayorkas, ancien « U.S. Attorney for the Central District of California » de 1998 à 2001,à la tête de l’U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS). Un poste clé à l’immigration. Or l’homme avait fait libérer Carlos Anibal Vignali après 6 années d’emprisonnement, un des derniers gestes d’absolution signé Clinton. Le dernier jour de son mandat de président ! Alejandro Mayorkas avait appelé à plusieurs reprises Clinton pour qu’il le gracie. Vignali, un trafiquant argentin, condamné à 14 années 1/2 de prison, pour vente de drogue. Il avait été à la tête du trafic Minnesota-Californie, un des plus importants du pays. Le père de Vignali, Horacio Vignali, avait donné 160 000 dollars à divers politiciens sous Clinton, toujours dans le but de faire pression pour libérer son fils. Et a aussi été un des fervents donateurs, récemment, de la campagne d’Obama… Il avait aussi largement arrosé le Cardinal Roger Mahony de l’archidiocèse de LA pour qu’il appuie la libération de son rejeton ! Lui avait d’autre chats à fouetter, pourtant… avec Oliver O’Grady. Le pardon de Clinton, c’était bien un pardon qui sentait fort mauvais...

Vignali, à peine sorti, avait rejoint la villa d’un million de dollars de son père à Malibu. On pense qu’Obama aurait pu choisir quelqu’un d’autre qu’Alejandro Mayorkas … A Los Angeles, Vignali avait en effet comme partenaire George Torres,le « roi du supermarché », et un dénommé Fred Brooks,  membre de son gang devenu la balance de l’équipe en promesse d’une remise de peine. Lui avait déjà été arrêté pour avoir dealé en 1992 mais n’avait pas fait ses 18 mois de condamnation. Le 10 septembre 2003, il avait ainsi rencontré Laurencio Gonzalez, ou « Lalo, » le chef du gang de mexicains qui fournissait la dope, équipé d’un micro du FBI à la ceinture : ce fût un des moments forts du procès du gang. « Lalo », représentant du terrible cartel Arellano-Félix de Tijuana. Qui avait sous ses ordres, Jose Jesus Gutierrez, alias « Chuy », Jose Mendoza, alias « Chato, » Raul Del Real, alias « Ra-Ra, » ou Victor Jimenes, alias »Picachu ». Ils ont tous été condamnés à plus de 40 ans de prison ; et George Torres à 10 seulement (avec aménagements). Ils transportaient la drogue en camion, cachée dans de faux rouleaux de fil électriques ou des enceintes de concert. En camion grâce à une société, Forward Air, une compagnie de fret installée au Los Angeles International Airport, à El Segundo . Brooks se faisait aussi livrer par les Caraïbes… par les Colombiens. Brooks sera arrêté à l’Hampton Inn d’Arundel Mills (dans le Maryland), avec juste à côté le Thurgood Marshall BWI Airport de Baltimore où atterrissaient les colombiens. Il envoyait en 2003 jusqu’à 600 kilos de drogue en 9 mois seulement. A l’époque, c’était revendu 19 000 dollars le kilo ! Toute l’histoire désolante de Brooks a été contée ici... et là. Le seul qui s’en soit bien tiré c’est…Vidali. Brooks sait très bien qu’a sa libération il sera un homme mort.

Mais nous sommes loin d’en avoir terminé avec nos avions et nos trafiquants : voilà que pointe à l’horizon de vieux avions, sortis de l’espace-temps. Des « Caravelle » françaises !

par morice mardi 15 mars 2011
par morice mardi 15 mars 2011 - 10 réactions Ecouter en mp3 (Synthèse vocale par ReadSpeaker)

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-xvi-les-gros-bonnets-90484





Drogue et corollaires .Où sont passés les barbares de Lameilhé ?

16/03/2011 07:51



Castres. Où sont passés les barbares de Lameilhé ?

Assises du Tarn

(sous la plume de Sylvie Ferre - journaliste à la Dépêche)

Les avocats de la défense, Mes Catala, Durrieu, Darribère et Rénier./Photo DDM, Jean-Marie Lamboley.
Les avocats de la défense, Mes Catala, Durrieu, Darribère et Rénier./Photo DDM, Jean-Marie Lamboley.
Les avocats de la défense, Mes Catala, Durrieu, Darribère et Rénier./Photo DDM, Jean-Marie Lamboley.

Le procès des trois auteurs de la nuit barbare qui a chamboulé Castres en mars 2009, a démarré hier par l'évocation des personnalités des accusés.

On aurait pu s'attendre à voir des monstres dans le box des accusés au regard de la gravité des faits. Mais après une étude des personnalités des trois hommes qui comparaissaient hier devant les Assises d'Albi pour «viol, séquestration et vol avec violences en réunion», cette impressionva vite céder la place à un curieux sentiment: celui que les trois accusés, auteurs d'une expédition sauvage et effroyablement barbare, pourraient être des gentils garçons. Facile dès lors de comprendre la nouvelle épreuve qu'endurent leurs quatre victimes, que l'audience renvoie à la nuit des 9 au 10 mars 2009, au cœur du quartier de Lameilhé, dans leur maison.Là où Marie-Dominique et Francis, quinquagénaires, ont été frappés, ligotés et séquestrés, avec leur fils Thomas, 30 ans, pour une ridicule dette de stupéfiants. Là où, quelques instants plus tard, la compagne de ce dernier a été violée par deux des trois agresseurs.

Trois garçons que rien n'aurait dû rapprocher mais qui se sont unis pour le pire sur fond de petit trafic de drogue. Avec peut-être un point commun: des relations difficiles avec leur père respectif. Frédéric Clébar, 28 ans, a certes vécu une enfance très difficile, placé de familles d'accueil en foyers dès l'âge de 3 ans. Un «petit sauvage», jusqu'à son engagement militaire, au sein du 8e RPIMa, où il est décrit comme «un soldat exemplaire» avant de vivre une immense déception amoureuse. Son ancienne compagne, persuadée qu'il a une double personnalité, évoque des événements violents, si violents qu'elle en a quitté Castres.

Son comparse, c'est Adrian Laporte, bientôt 22 ans. Au moment des faits, ce jeune rugbyman de l'équipe Reichel du Castres Olympique est considéré comme un «gros nounours» par sa famille. A cette époque, il héberge depuis quatre mois le troisième compère, Yohan Baez, 21 ans, rencontré au lycée du Sidobre et sur les terrains de rugby. De l'avis unanime, celui-ci est très influençable et personne n'imaginait le voir là où il se trouve.

Avocat des parties civiles, Me Lagrange exprimait la consternation générale «dans la mesure où les personnalités sont en inadéquation avec les auteurs qui ont commis les faits. Il va falloir qu'on nous explique!»

Ce sera l'objet des débats de ce matin avec le rappel des faits, puis le témoignage des victimes.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/15/1035007-Castres-Ou-sont-passes-les-barbares-de-Lameilhe.html

(nous prions Sylvie Ferre de bien vouloir nous pardonner l'omission involontaire de son nom et titre dans la transcription de cet article. Nous avions signalé l'origine de cet article et le lien : la dépêche)






Montesquieu - Montauban. La Mercedes transportait 745 kilos de cannabis

13/03/2011 15:46



Montesquieu - Montauban. La Mercedes transportait 745 kilos de cannabis

Ce sont des poches de résine de cannabis comme celles-ci qui étaient dans le coffre et l'arriere de la Mercedes. / Photo DDM,  archives FV.
Ce sont des poches de résine de cannabis comme celles-ci qui étaient dans le coffre et l'arriere de la Mercedes. / Photo DDM,  archives FV.
Ce sont des poches de résine de cannabis comme celles-ci qui étaient dans le coffre et l'arriere de la Mercedes. / Photo DDM, archives FV.

L'arrestation du dealer à Montesquieu permet de réaliser la plus grosse saisie de drogue de l'histoire de la gendarmerie départementale.Mais l'enquête est loin d'être bouclée.

Dans les annales du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne, la prise réalisée jeudi en fin de journée vers Montesquieu met la barre du record très haut. Imaginez, dans une grosse Mercedes presque 750 kg de résine de cannabis empaquetés et conditionnés dans des valises dites marocaines de chacune 15 kg (notre encadré) c'est un sacré jackpot. Sur un plan économique au cours du jour cela représente en cession de dealer à dealer au bas mot 700 000€. À la revente pour les consommateurs qui achètent par savonnettes ou barrettes ou plus souvent quelques grammes le prix est multiplié par trois ou quatre. On passe dans le virtuel des sommes qui font rêver (?) comme quand on gagne le gros lot du loto au-dessus des deux millions d'euros.

Garde à vue prolongée

La personne interpellée par la patrouille moissagaise jeudi en fin d'après-midi se retrouve avec une garde à vue prolongée aujourd'hui jusqu'à 17 heures. Dans le cas d'un vaste trafic de stupéfiants, ce jeune habitant de la région parisienne âgé d'environ 25 ans peut encore être laissé à la disposition des enquêteurs de la SR de Toulouse (aidé par les militaires de la BR de Castelsarrasin et du GGD 82) pendant quarante-huit heures.

La durée maximale étant de 96 heures, mais on peut aussi le déférer au parquet et le présenter au juge des libertés et de la détention après passage devant un juge d'instruction. En l'espèce dans cette affaire c'est le JIRS de Bordeaux qui « pilote » l'affaire.

Mais pour l'heure tant que l'affaire n'est pas ficelée on reste aux supputations, les enquêteurs sur place se retranchant derrière un épais silence. La course-poursuite sur une petite route départementale suite à un refus d'obtempérer semble avoir une saveur pleine d'actualité qu'ignorait l'adepte du go-fast. Car le secteur où il mit sa voiture en travers, a une importance hautement stratégique au moins jusqu'à mardi soir. Car cette route en limite des communes de Saint-Paul d'Espis et de Montesquieu conduit à Lauzerte ou vers Bourg-de-Visa endroits que va investir durant quelques heures le président de la République. Et donc les forces de l'ordre sillonnent la contrée pour que la visite agricolo-médiatique de Nicolas Sarkozy se fasse sans bémol ou intrus mal intentionné. Ce transporteur de résine l'a appris à ses dépens.

Quid de la Mercedes 500 noire ?

À Montauban on continue à s'interroger sur ce qui s'est passé jeudi vers 10 h 50 aux abords du parking de la cathédrale. Avec cette Mercedes noire 500 SEC qui fit voler la barrière et pris des risques insensés pour échapper à semble-t-il des douaniers prêt à sauter le conducteur. Qu'ils filaient depuis Toulouse… Véhicule qui avant la fin de la matinée disparut des écrans radars. Est-il planqué en Quercy ? Ou alors hypothèse gratuite et pour l'instant totalement fantaisiste même s'il n'y a pas de fumée sans feu… Le propriétaire échappé du piège montalbanais n'avait-il pas une voiture relais dans le secteur ? En quatre heures à coup de valises de 15 kg on peut transférer un stock de 745 kg d'une Mercedes noire « abîmée » dans une grise toute neuve mais un peu lourde à conduire. C'est réalisable sans problème. Mais ça n'empêche pas de se faire arrêter dans un secteur où l'on se croyait sorti du guêpier.


Le JIRS de Bordeaux au relais du parquet de Montauban

Dès jeudi et le placement en garde à vue du suspect arrêté dans le secteur de Fourquet ,et après découverte et inventaire du contenu du véhicule le parquet de Montauban a pris en main le dossier.Hier il y a eu la confirmation de la saisine en direction du JIRS de Bordeaux.Les juridictions inter-régionales spécialisées (JIRS) regroupent des magistrats du parquet et de l'instruction et sont spécialisées en matière de criminalité organisée, de délinquance financière mais aussi pour les affaires où la complexité justifie des investigations importantes (meurtre commis en bande organisée, blanchiment, crimes aggravés d'extorsion...). Les JIRS bénéficient de dispositifs novateurs en matière d'enquête (infiltrations, sonorisations, équipes communes d'enquête entre plusieurs pays). Spécialisés dans ces matières techniques, les magistrats bénéficient du soutien d'assistants spécialisés. Les JIRS, au nombre de 8, sont implantées, eu égard à l'importance des affaires traitées et aux aspects liés à la coopération transnationale, à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Bordeaux, Nancy et Fort de France. Elles ne sont cependant pas un nouvel ordre de juridiction.


 

http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/12/1033442-Montesquieu-Montauban-La-Mercedes-transportait-745-kilos-de-cannabis.html






Fès ,une plate-forme principale pour les opérations mafieuses de trafic de drogue?L’équation du crime organisé

10/03/2011 06:28



Décryptage : L’équation du crime organisé

Fès est en train de se transformer en plate-forme du trafic de drogue tant à l’échelle nationale qu’internationale.


Il y a quelques jours, une source douanière annonçait «la saisie de 30.000 comprimés psychotropes au niveau du centre Douiet près de Fès». Le communiqué des services douaniers précisait que la drogue saisie, qui a « une valeur marchande de près de 300.000 DH», a été découverte «à bord d’un véhicule léger par une brigade relevant de la direction douanière de Fès» et que «le conducteur du véhicule a réussi à prendre la fuite». L’information qui, à première vue, relèverait du fait-divers ordinaire, est, en fait, une nouvelle preuve de la transformation de la ville de Fès en une plate-forme principale pour les opérations mafieuses de trafic de drogue d’envergure nationale et internationale. Qu’il s’agisse de drogues dures, de cannabis ou de comprimés psychotropes, Fès est devenue une sorte de base-arrière de dépôt, de stockage et d’exportation vers les autres villes du Royaume ou vers l’Europe. Selon les spécialistes, cette situation s’explique, entre autres, par la situation dégradée de la sécurité dans la capitale spirituelle du Royaume. Une situation qui ne fait que s’empirer obéissant à une équation fondamentale connue des experts du crime organisé: «insécurité = moins d’investissement» et «moins d’investissement = plus de chômeurs» et «plus de chômeurs = plus d’insécurité». Cette situation, quand elle s’installe dans une ville, conduit à une aggravation permanente et continuelle de la situation sécuritaire dans son sens le plus large. Il s’agit d’un trou noir qui absorbe tout autour de lui et qui finit par faire d’un espace urbain une sorte de forteresse du crime organisé où finissent par disparaître tous les aspects civilisés et modernes de la vie urbaine comme les activités culturelles, les manifestations sportives, l’exercice honnête de la politique, l’expression libre des opinions, etc. Car, dès que les organisations mafieuses investissent un espace urbain, elles étendent leurs tentacules à tous les aspects de la vie quotidienne des citoyens afin de maîtriser et monopoliser l’espace dans lequel elles évoluent. Et les statistiques publiées par les services douaniers de la capitale spirituelle révèlent que l’activité est en train de croître dans cette région. Ainsi, si la douane a saisi 15,649 tonnes de stupéfiants en 2009, elle en a saisi 32,6 tonnes en 2010. Sans oublier, évidemment, les quantités de drogue saisies dans les différents ports du Royaume et qui, après enquête, s’avèrent avoir été emballées à Fès. Cette situation est de nature à sonner l’alarme quant au risque de voir la capitale spirituelle se transformer en forteresse des réseaux mafieux opérant entre le nord et le Sud pour le cannabis, entre l’est et l’ouest du pays pour le trafic des psychotropes émanant de l’Algérie, et entre le sud et le nord, comme plate-forme d’escale du trafic des drogues dures acheminées depuis les pays sahélo-sahariens à destination de l’Europe.
Le 18-01-2011 à 09:36
Par : Omar DAHBI
http://www.aujourdhui.ma/aufildesjours-details80353.html





Mexique: 46 morts dans des violences liées au trafic de drogue

09/03/2011 09:44



Mexique: 46 morts dans des violences liées au trafic de drogue

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le 09.03.11 | 04h09

Au moins 46 personnes ont trouvé la mort entre lundi et mardi au Mexique dans des violences liées au trafic de drogue, ont indiqué des sources officielles mexicaines.
Au moins 46 personnes ont trouvé la mort entre lundi et mardi au Mexique dans...

Au moins 46 personnes ont trouvé la mort entre lundi et mardi au Mexique dans des violences liées au trafic de drogue, ont indiqué des sources officielles mexicaines.
Ces violences, les plus graves de l'année, ont eu lieu entre membres des cartels de la drogue mexicains et entre narcotrafiquants et militaires, a-t-on précisé de mêmes sources.
Trois hommes décapités figurent au nombre des victimes enregistrées dans six Etats.
Lundi, 18 personnes sont mortes dans une fusillade entre des groupes armés rivaux de narco-trafiquants dans une localité de l'Etat du Tamaulipas (nord-est), frontalier avec les Etats-Unis, selon le gouvernement régional.
Ni l'identité des morts ni le nom des groupes qui se sont affrontés dans cette localité de 11.000 habitants, situé dans le centre de cet Etat, à quelque 240 km au sud du Texas, n'ont été indiqués.
Mardi, six hommes ont été tués lors d'un affrontement armé entre des narco-trafiquants et des militaires spécialisés dans la chasse aux trafiquants de drogue, à Buena Vista, dans l'Etat de Guerrero (sud-est).
Dans la station balnéaire de Mazatlan, dans l'Etat de Sinaloa (nord-ouest), cinq personnes ont été assassinées et huit blessées par des fusils d'assaut AK-47 mardi matin dans une attaque contre une boîte de nuit, selon le parquet de la ville.
Dans l'Etat de Chihuahua, également frontalier avec les Etats-Unis, sept personnes ont été tuées par balles, dont quatre à Ciudad Juárez, la ville la plus violente du Mexique où 3.100 homicides ont été dénombrés l'année dernière, la plupart lors d'affrontements entre les cartels de Sinaloa et de Juarez.
Sept autres personnes ont été tuées à Coahuila, à la frontière avec El Paso (Etats-Unis), dont trois dans un échange de coups de feu avec la police.
A Naucalpan, un faubourg de Mexico, le corps et la tête d'un homme décapité ont été retrouvés à bord d'un véhicule, a indiqué la police locale.
Deux autres têtes humaines calcinées à côté de leurs corps mutilés ont été retrouvés sur une route menant de l'Etat de Nuevo Leon à Tamaulipas.
Malgré la participation de plus de 50.OOO militaires mis en place par les autorités mexicaines en 2006 dans une grande partie du territoire pour lutter contre les narco-trafiquants, 34.600 personnes ont été assassinées ces quatre dernières années au Mexique, dont la moitié en 2010.

AFP
http://www.elwatan.com/depeches/mexique-46-morts-dans-des-violences-liees-au-trafic-de-drogue-09-03-2011-115287_167.php




Il y eût Air-America au Laos :Coke en stock (X) : CIA = « Cocaine Import Agency »

02/03/2011 12:59



Coke en stock (X) : CIA = « Cocaine Import Agency »

Arrivés à ce stade, on se rend compte de l’ampleur du système. Et encore, ce n’est qu’un petit bout d’un gigantesque iceberg comme nous allons le découvrir dans les jours à venir encore. La côte Ouest de l’Afrique voit arriver encore en 2010 des avions chargés de drogue toutes les semaines ou presque. A l’autre bout, d’autres pays servent de nouveaux terrains d’atterrissage intermédiaires pour arroser le Mexique, en proie à une violence inouïe, qui va jusqu’à l’assassinat de ministre en exercice déguisé en... accident d’avion. Tuant Juan Camilo Mouriño, le ministre de l’intérieur (le 5 novembre 2008) ! Celui qui s’attaquait aux cartels ! Bref, c’est bien ce que je vous dis depuis plusieurs épisodes : on en est à nouveau au stade des grandes heures de Pablo Escobar, qui n’avait pas non plus hésité à faire sauter des avions en vol. Tous les jours, les scandales apparaissent, dont certains parfois grotesques. Sans que l’opinion mondiale ne s’en émeuve, habituée désormais à l’usage de la cocaïne comme drogue domestique, grâce à un relais de médias ventant partout son usage parmi les gens des plus hautes sphères médiatiques. Le système s’entretien tout seul. Pas une seule fête « réussie », à Paris comme à Bruxelles, Londres ou Milan sans cocaïne ! Et ce n'est pas le présentateur de télévision Delarue, débarqué de l'antenne pour usage de coke qui me démentira... à 10 000 euros mensuels de consommation, on finit par comprendre la noria d'avions que je vous décris depuis douze épisodes maintenant...

 On l’a vu ces dernières années, on a pu le constater à maintes reprises. Les avions de la CIA ont souvent fait coup double, on le sait : ils servaient aussi bien au trafic de drogue qu’à balader les détenus de Guantanamo. Les trajets des appareils renseignent sur ces liens. Le 19 Septembre 2007 le Beechcraft Super King Air 350 (N675BC) d’ Aviation Enterprises, Inc. de Wilmington, dans le Delaware, est aperçu sur l’aéroport de Medellin’s Enrique Olaya Herrera en Colombie. Le 20, il est déjà auJuan Santamaria International Airport de San Jose au Costa Rica. Il sera vu plus tard à Houston. Le 22 Octobre le même appareil décolle de Tampa en Floride pour… Guantanamo Bay. L’appareil avait été vu entre temps aux côtés d’un Antonov 124 en Colombie… De 2002 à 2006, le King Air appartenait à Prewitt Leasing Inc de Bedford au Texas. Une simple boîte aux lettres ; comme c’est l’habitude dans ce système.

Un autre avion des « renditions flights » s’écrase au Dominica’s Melville Hall Airport on le 11 aout 2007 C’est un Learjet bien connu (N500ND), de World Jet, du Delaware, en provenance de St. John dans les Iles Vierges. Pour les inspecteurs venus sur place, l’avion était visiblement « trop chargé« . En quoi, certainement pas en passagers. A t-on fait en même temps les vols de tortures de Guantanamo et le transfert de la drogue ? Très certainement, et ce sont les trajets qui le démontrent. Ils suivent les deux schémas, et visitent tous les pays concernés par letrafic de drogue. C’est un peu un remake de la guerre du Viet-Nam : à cette époque, un vendeur de drogue, Leslie Keith Atkinson, envoyait la drogue à Fort Bragg, caché sous les uniformes des soldats américains. Ou pire encore, comme l’affirme ce récit terrifiant.

Le 9 décembre 2009, on arrête Gregory D. Smith. L’homme est un vieux participant de la lutte anti-drogue, ayant travaillé avec et pour le FBI, la DEA et la CIA. On apprend qu’il était le pilote de l’avion du Yucatan, venu de St. Petersburg en Floride et qu’il faisait partie d’une opération spéciale, parait-il de la CIA, intitulée “Mayan Express« . L’avion appartenait à  Reginald « Don » Whittington,un ancien pilote de voitures ayant gagné aux 24H du Mans en 1979 (avec Klaus Ludwig sur une Porsche 935), propriétaire de WorldJet Inc à Fort Lauderdale (et très actif aux courses d’avion de Reno et dans les Warbirds également !). On reparlera ici de son cas, sans nul doute. L’information, exfiltrée d’une réunion importante de la DEA devait rester secrète parait-il. Manque de chance, l’info est sortie : la CIA a bien joué double jeu au Yucatan. Au prétexte de lutter contre la drogue, on l’importait en fait en Floride ! Avec un avion à double usage : celui des « renditions flights » honteux et celui de transport de drogue ! L’avion du Yucatan, le Gulfstream N987SA avait décollé de Guantanamo le 23 juin 2003. Le 14 juillet, il décollait de New York pour l’islande, la France, l’Italie, et l’Irlande. Du 16 au 20, du Canada à l’Angleterre, l’Irlande, à nouveau l’Irlande, le Canada, et retour aux USA. En avril 2004, du 7 au 12, il fera à nouveau le Canada, l’Angleterre, le retour au Canada, puis retour à.. Guantanamo « again ». Le 21 avril, il visite le Canada, la France, l’Angketerre et le Canada et retour à Guantanamo. Le 21 janvier 2005, il rédécolle de Guantanamo. Le 24 septembre 2007 il s’écrasait au Yucatan avec 4 tonnes de coke à bord. Dans la presse, Baruch Vega, un colombien qui travaille lui aussi pour le FBI, la DEA, et la CIA affirme tout de suite au journal Narco News que le pilote qui a réussi à s’échapper est bien Gregory D Smith. On mettra deux ans à l’inculper.

Selon des documents fort intéressants d’un juge de Miami, une opération appellée « Cali-Man » aurait donc été montée par la CIA, utilisant des moyens « illégaux » avec le photographe Baruch Vega et Roman Suarez comme informateurs, inclus dans une plus vaste opération anti Medellin appellée « Opération Millenium. Le but étant de capturer Orlando Sanchez Cristancho, baron colombien de la drogue. Et accessoirement au passage Fabio Ochoa, ancien leader du Cartel de Medellin. Le 17 novembre 1999, la firme Aero Group Jets d’Orlando avait reçu 23000 dollars pour le rapatrier vers la Floride en Learjet. L’opération avait été supervisée par Vince Mazzili du SAC. L’explication était trop belle pour être vraie, car elle avait oublié les « autres » avions. Au total, on en dénombre en effet onze, pas moins. Et Orlando Sanchez Cristancho a bien fini par être arrêté, mais n’a été condamné qu’à 63 mois de détention pour « blanchiment d’argent » et il est ressorti en 2004…

Derrière tout ça se cachait un homme, en effet. Pedro Benavides Natera, 48 ans, un vénézuélien, celui qu’on retrouve derrière les achats d’appareils. Arrêté lui auss i à Miami en février 2008. On recense en effet pas moins de 11 avions achetés par lui depuis 2003 qui ont servi à transporter de la drogue, des appareils obtenus chez deux sociétés seulement : Skyway Aircraft Inc. de Clearwater, près de St. Petersburg, Floride, et Planes and Parts Enterprises LLC de Doral, en Floride également, près de Miami également ! On sait que la plaque tournant du trafic de drogue aux Etats-Unis est la Floride, chaque jour qui passe on en en a confirmation supplémentaire. Le compte bancaire de Benavides n’avait pas bougé de janvier 2005 à mai 2006, avec seulement 1500 dollars de déposés. Or il se retrouve quelques mois après dotés de 430 000 dollars en provenance du Mexique… pour acheter les avions. Le N12DT, notamment, un autre Conquest 441 acheté à Skyway le 13 décembre 2006. Ambulance volante en Alaska en 1996, chez Write Stuff Aviation en 2003. Ou bien les deux avions achetés par Pedro Benavides Natera, enregistrés sous les numéro N1100M et N391SA, qui se retrouvent saisis en République Dominicaine et au Nicaragua pour… trafic de drogue. Le Beech King Air N1100M saisi à l’aéroport de Puerto Plata’s International Airport avait été lui aussi acheté à Planes and Parts LLC.

C’est Planes and Parts qui a vendu également à Pedro Benavides Natera le Cessna 441 marqué N195FW. Or nous l’avons vu, ce n’est pas un inconnu : c’est justement l’avion qui s’est posé dans la nuit du du 1er au 2 mai 2007 à Nouadhibou ! Un seul homme à un bout et deux sociétés de Floride à l’autre pour lui vendre des avions servant tous à transporter de la drogue : on ne peut faire plus simple. Et on ne peut être plus clair : l’origine du fonctionnement n’est pas seulement celle des cartels de la drogue. La CIA et la Floride y jouent un rôle primordial. Plus un autre état américain. Gary Webb, qui y a perdu la vie « suicidé de deux balles dans la tête » le savait bien...

 Car toute cette organisation de petits avions ou de plus gros en rappelle une autre, tournant autour de deux sociétés de Floride de St Petersburg, liées directement aux fameux pilots du 11 septembre, celle du petit aéroport de la Mena, situé au beau milieu de l’Arkansas, dans les années 90. Le fief électoral du président de l’époque, Bill Clinton. Un document assez extraordinaire nous en compte l’histoire : or c’est exactement la même que celle que nous venons de lire, avec ces transferts de gros à petits avions, le mélange militaires et civils et l’omniprésence de la CIA. Le film,« The Mena Connexion », de Jerry Hughes, détient une bonne partie des clés du mystère des avions légers sillonnant l’atlantique : c’est exactement le même fonctionnement et les mêmes liens, 10 ou 15 ans après. Derrière le trafic de drogue, il y a bien la CIA qui tire les ficelles !

Ce film choc commence par une des journalistes les plus talentueuses des Etats-Unis : Sarah McClendon, ancienne Women’s Army Auxililiary Corps en 1942, disparue en 2003, qui ce jour-là, le 7 octobre 1994 pose la question qui fâche au président Clinton. A voir sa tête se mettre en berne, on comprend tout de suite qu’elle a fait mouche. Elle ne s’intéresse pas à ces frasques sexuelles, notre Sarah. Non, elle lui pose une question claire et simple : est ce que la base de Mena, en Arkansas, créé par Georges Bush Senior, abrite des opérations illégales ou non, et si elle sert à transporter des armes ou de la drogue ou pas. Clinton blêmit. Et répond comme à son habitude : en mentant (une marque de fabrique chez lui). « Nous n’avons rien à voir avec, zéro« , répond-t-il. Mon œil. Une enquête poussée d’une autre journaliste têtue, Theresa Dickie, venait de démontrer le contraire dans le détail ! La Mena était au centre de l’affaire des Contras, cette fourniture de matériel de guerre aux opposants au Nicaragua. Via l’intermédiaire d’Israël, qui a fourni les armes à l’Iran, grâce notamment à son espion David Kimche, qui vientjuste de disparaître. Trois présidents avaient couvert ses opérations délictueuses : Reagan, Bush père et Clinton. Un des anciens pilotes impliqués, Terry Reed, avait tout raconté dans son livre « Compromised« . Clinton ne faisait que poursuivre quelque chose initié par ses prédécesseurs. Mais sans non plus chercher à l’arrêter, bien au contraire. Le pouvait-il ? Rien n’est moins sûr : on n’arrête pas la CIA aussi facilement que ça !

Les scènes décrites dans le reportage sont typiques. Les armes étaient envoyées limées, livrées donc sans marque distinctives, et envoyées à bord de C-123 Provider, pilotés par de vrais as, des anciennes gloires du Viet-Nam. De vieux DC-3 ou des C-130 plus récents et plus gros participaient également aux transports secrets. Ils étaient payés en liquide, via tout un système complexe de machine bancaire de Floride à laver l’argent sale. La base de Mena, aux hangars peints aux couleurs de Rich Mountain Aviation.Inc, minuscule, était en fait le siège d’un trafic intense, d’arrivées et de départs de gros porteurs, dont des 727, comme ceux vus un jour en provenance de l’Afghanistan ! Pour surveiller et protéger ces activités, la petite base avait un complexe système de vérifications d’entrée avec cartes magnétiques et mercenaires surveillants : c’est ce qui avait mis la puce à l’oreille de la journaliste Theresa Dickie. Les contraintes étaient disproportionnées : dans la base, il n’y avait pas que les avions qui avaient de la valeur ! Et à la tête de la base et des surveillants il y avait un homme : Adler Berriman Seal, dit Barry Seal. Avec lui, certain qu’il y avait de la drogue de présente !

Seal était en effet le pivot de la base de la Mena. Ancien béret vert portant désormais costume trois pièces. Pilote dans l’âme, il avait débuté chez TWA, mais avait eu maille à partit avec la justice en 1972 déjà , pour avoir transporté dan son avion des explosifs pour les contre-révolionnaires cubains, entraînés par la CIA : il en avait été acquitté à l’époque, mais avait dû révéler sa participation à la CIA… En 1978, rebelote, il avait déjà été mêlé à un trafic de drogue entre l’Amérique Centrale et les Etats-Unis. L’occasion de perdre définitivement son travail chez TWA. En 1979, il fera neuf mois de prison pour trafic de drogue au Honduras. Il y avait rencontré un autre pilote, William Roger Reaves, qui l’avait introduit dans le clan Ochoa, qui avait à sa tête Jorge Luis Ochoa Vasquez : le leader de ce qu’on appelait alors le Cartel de Medellin. C’est avec lui qu’il avait commencé des vols d’importation de coke vers la Louisiane. Avant de passer à l’Arkansas.

En 1981, en effet se sentant surveillé par la DEA, il était venu s’installe dans une planque véritable : un aéroport perdu au milieu des Etats-Unis, en Arkansas. Seal avait un très lourd passé : il avait été photographie en compagnie de conspirateurs dits de ’l’Operation 40 » qui souhaitait envahir Cuba. Un bon nombre de présents ce jour-là participera à l’invasion de la Baie des Cochons. Très lié donc à la faune interlope qui gravite autour des exilés anticatristes contrôlés par la mafia de Floride. Finalement accusé pour un autre trafic plus bénin, il devient informateur et travaille alors pour la seconde fois avec la CIA, réalisant de beaux coups avec son Provider bourré de caméras cachées filmant à leur insu les membres du Cartel de Medellin.

Hélas, en 1984, il est trahi par un article assez ahurissant du Washington Times et du Wall Street Journal, qui annonce qu’il joue les agents double contre le Cartel : c’est Oliver North qui a fait répandre l’information, pour simplement prouver que les sandinistes font ce que feront les Farcs plus tard : à savoir d’alimenter leur lutte avec les revenus de la drogue. Seal est obligatoirement condamné par ce lâchage immonde. En mars 1986, le président Reagan montrera fièrement à la télévision une des photos prises par Seal d’un sandiniste chargeant de la drogue dans son avion. On s’apercevra après que ce n’était pas un ponte sandiniste. Entretemps, Barry Seal s’est fait volveriser à bout portant dans sa Cadillac à Bâton Rouge le 19 février 1986. Abattu de 6 coups portés à bout portant. Les déclarations intempestives de North l’ont condamné ! Trois assassins seront arrêtés peu après. Tous trois colombiens. Mais a leurs avocats, ils diront clairement que le commanditaire était… Oliver North !, Toutes les affaires personnelles de Seal avait été embarquées par le FBI dès son décès : ils cherchaient en priorité un simple bout de papier : dessus un numéro de téléphone. Celui de Georges Bush senior. En 1985, à la comission d’enquête sur le Crime Organisé, Barry Seal avait déclaré candidement » basiquement, trafiquer était si simple, si anonyme et si lucratif »…L’affaire pue, et fort.

 Dans son livre, « Compromise  : Clinton, Bush and the CIA »,Terry Reed, ancien de l’Air Force Intelligence a témoigné des détails de l’opération. Il l’a raconté à Alex Jones de cette manière : « j’ai rencontré Olvet North en 1982, il était à la tête du National Security Council. Il est est celui qui m’a recruté en tant que civil pour être impliqué dans l’organisation des fourniture aux contras . Il m’a dit que ça se passerait dans un lieu obscur appelé Mena Arkansas, à l’époque où Bill Clinton était gouverneur et George Bush Senior était président. J’ai été personnellement témoin de la complicité entre ces deux hommes en termes de transport de la cocaïne aux États-Unis dans le but de générer des fonds pour faire une guerre. La guerre était à l’époque du conflit en Amérique Centrale, impliquant les Sandinistes et le Nicaragua. En 1970 déjà, il était bien connu que l’ organisation qui était aux commandes de matériaux classés secrets livrés par Air America avait pour nom de code « scat-bag ». Cet ensemble de flotte d’avions et de pilotes avaient été recrutés pour le transport déguisé de la cocaïne, une affaire classée secrète. Avec comme trajet au retour par Hawaii. Si vous pouvez allez jusqu’à Hawai, c’est un tour gratuit vers les États-Unis, parce qu’Hawai, c’est les États-Unis. » Hawaï, ou… d’autres îles alentour. Nous repasserons un peu plus loin à Hawaï pour le vérifier, soyez en sûr.

Seal utilisait deux C-123 et non pas un, son préféré étant son « Fat Lady » immatriculé 54-679 , avec sur la queue l’immatriculation N4410F. L’autre était le 54-674 : modifié avec deux réacteurs et des freins anti patinage, il trône aujourd’hui au Valiant Air Command Museum, celui de la Air America Foundation. L’avion avait été retiré discrètement du service pour le Viet-Nam et avait été immatriculé N674JK. Le crash de l »avion d’Eugène Hassenfus, le N°4410F mettra fin à l’usage des Providers. Le 54-674 existe encore en raison d’un erreur mémorable : à Tegucigalpa au Honduras ; son réacteur J-85 jet ayant démarré inopinément, le pilote s’est trompé de commande et à éjecter les deux réservoirs largables directement sur le tarmac, rendant l’avion indécollable. L’avion fut alors saisi par l’armée hondurienne, et resta sur place jusqu’en 1990 où les américains le retrouvèrent intact. Retourné en état de vol aux Etats-Unis, on le vit sur des shows aériens et dans le film consacré à Barry Seal, « Double Cross ». L’autre C-123 est devenu… un restaurant. Seal utilisait aussi des Beechraft King Air, les modèles N-160B et N-6308F débusqués grâce à leurs polices d’assurances. Anecdote amusante, l’un des Beechcraft de Jacques Brel, le Twin Bonanza N4950B appartenant à un texan le plus connu « JOJO » (en hommage à son ami Georges Pasquier), avait été refait à neuf à la Mena ! Le N6308F a une autre histoire, car il sera utilisé plus tard par David R. Hinson, le pilote privé du gouverneur du Texas George W. Bush… et sa firme Flightcraft. L’homme devint plus tard le responsable de la FAA, l’organisme chargé… d’enregistrer les avions : on comprend nettement mieux avec ça les appellations changeantes des « renditions flights » (cette histoire est bien un tout, complet !) ! L’avion avait un enregistrement plus que tortueux, puisqu’il était censé appartenir à une société d’autocars, Greyhound Bus Lines appellée aussi Greycas, liée à une mystérieuse firme de Phoenix située à côté de la société de John Singlaub, Systems Marketing, Inc. Lié lui aussi à Southern Air Transport, la société qui masquait les avions des Contras… Greykas, appartenant à Sheldon Player fut impliqué dans un scandale à plusieurs millions de dollars qui valut à ce dernier cinq années de prison. Son adjoint, Robert Bertrand, n’alla pas en prison. Il devint President and Chief Executive Officer de Finalco Inc, installée à McLean, Virginia : l’endroit où est installée depuis toujours la CIA. Le 27 janvier 1992, Hinson était devenu vice-président de McDonnell Douglas…

Les petits avions privés de Barry Seal, surnommés le « troupeau d’éléphants » dans les conversations secrètes au téléphone, servaient aussi à autre chose : Pour "conduire le troupeau d’éléphants" Barry Seal n’est pas le seul. Lorsque les petits avions privés ont commencé à bombarder la capitale du Nicaragua, ce dont on s’est aperçu avec l’écrasement d’un Cessna 404 à l’aéroport de Managua, on commença à raconter dans la presse comment trois Cessna avaient été secrètement transporté de La Garde nationale de New York en Amérique centrale pour le raid sur Managua. On apprit plus tard de la Garde qu’un certain nombre d’avions supplémentaires avaient été déplacés de l’US Air Force pour des opérations secrètes au nom de code « Elephant Herd », pour la CIA, via une compagnie aérienne du Delaware, où ils étaient armés, et où ils étaient ensuite transférés vers leur destination finale, les Contras ».

 Et comme le monde est tout petit, on retombe sur les mêmes sur le trajet. Kyle “Dusty” Foggo, mais si, celui que je vous ai décrit comme le troisième au plus haut de la hiéarchie de la CIA ! Le disciple de John Negroponte ! Et bien ce bon Dusty”installateur de prisons détournées en Europe (et détournant au passage l’argent pour les construire, ce qui lui coûtera au final son poste) a bien connu Seal, lui aussi ! C’était quand Foggo était au Honduras, qui servait de base arrière anti-nicaraguaienne, à Tegucigalpa exactement. La base de la CIA était installée à l’’hôtel Maya. Selon le Chicago Tribune de 1993, » l’hôtel était le quartier général officieux pour ceux qui venaient aider ou regarder les américains purger le Nicaragua et le Salvador de la peur communiste ». « Le Honduras, c’était le trampoline » sur lequel « on rebondissait » pour mieux fondre sur le Nicaragua nous apprend David Hopsicker. Et à l’Hôtel Maya, Foggo avait déjà commencé le même train de vie que celui qu’il mènera en Allemagne. A savoir, « sex, drug and rock’n’roll ». Prostituées, alcool, drogue : la complète. Son patron, Porter Goss sera obligé de démissionner de la direction de la CIA, après le scandale Foggo. Son règne a été un désastre pour la CIA. Ils se croyaient toujours tous dans la Baie des Cochons…

Sur l’assassinat de Barry Seal :

Mena Barry Seal Assassination Investigation 2 20 1986 NBC

sur la Mena :

In Search of the American Drug Lords - The CIA and The Mob

et en 5 épisodes :

1) US Government dealing Cocaine in Mena Arkansas Part 1

2) US Government dealing Cocaine in Mena Arkansas Part 2

3) US Government dealing Cocaine in Mena Arkansas Part 3

4) US Government dealing Cocaine in Mena Arkansas Part 4

5) US Government dealing Cocaine in Mena Arkansas Part 5

par morice mercredi 2 mars 2011 - 3 réactions

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-x-cia-cocaine-import-88730

par morice mercredi 2 mars 2011 - 3 réactions Ecouter en mp3 (Readspeaker)





Narcotrafic...en Bolivie

27/02/2011 12:20



Panama: l'ex-chef antidrogue de Bolivie interpellé pour narcotrafic
Romandie.com
L'ex-chef de l'unité de lutte contre le narcotrafic en Bolivie a été arrêté au Panama dans une affaire de trafic de drogue. Le général de police à la retraite travaillait toujours comme conseiller au centre de Renseignements du ministère de l'Intérieur ...





Narconews du jour

26/02/2011 14:37



Pérou : 14 tonnes de cocaïne saisies
Le Figaro
Lors de diverses interventions dans la région de Lima, les policiers ont
saisi 14,6 tonnes de drogue, dont dix tonnes de pâte base, et le reste de
chlorhydrate de cocaïne. Le volume représente plus du tiers des saisies
de drogue en 2010, 40 tonnes, ...
<http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/26/97001-20110226FILWWW00320-perou
-14-tonnes-de-cocaine-saisies.php>


Une tonne et demie de cannabis saisie au viaduc de Millau (Aveyron)
Le Parisien
... voitures "go fast" venant d'Espagne et qui transportaient la drogue
vers la région parisienne dans "36 +valises marocaines+". Ils avaient
interpellé "en douceur" quatre personnes. Plus de 60 tonnes de
stupéfiants ont été saisies en France en 2010, ...
<http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/une-tonne-et-demie-de-cannabis-saisie-
au-viaduc-de-millau-aveyron-25-02-2011-1331752.php>

La drogue n'est plus fashion
Presseurop – français
"Il ya trois ou quatre ans encore, la cocaïne vendue dans la rue pouvait
être à 50 % ou 60 % pure, ou au pire à 20 %, rappelle Dean Aimes,
spécialiste des drogues au Forensic Science Service, chargé d'analyser
les saisies de stupéfiants. ...
<http://www.presseurop.eu/fr/content/article/517531-la-drogue-nest-plus-fashion>


Drogue : un réseau démantelé à Lyon
Europe1
C'est la toute nouvelle drogue de synthèse proche de l'ecstasy. Un réseau
international de revente de 4-MEC ou "legal ecstasy", drogue en provenance
de Chine, a été démantelé par les douanes de Lyon. 52 kg ont été
saisies en région lyonnaise et cinq ...
<http://www.europe1.fr/Faits-divers/Drogue-un-reseau-demantele-a-Lyon-429365>






Trafic de cigarettes : Milo Ðukanović bientôt jugé à Bari ?

26/02/2011 06:16



Osservatorio Balcani e Caucaso

Trafic de cigarettes : Milo Ðukanović bientôt jugé à Bari ?

Traduit par Mandi Gueguen
Sur la Toile :
Publié dans la presse : 15 février 2011
Mise en ligne : mercredi 23 février 2011
La justice italienne a mis en cause Milo Ðukanović dès 2003 dans le vaste trafic de cigarettes transitant par le Monténégro qui a inondé l’Italie entre 1994 et 2002. En tant que Premier ministre, Ðukanović bénéficiait jusqu’à présent de l’immunité diplomatique mais, après sa démission en décembre 2010, le parquet de Bari pourrait rouvrir son procès. Explications.

Par Mustafa Canka

Pour sa part, l’ancien chef du gouvernement monténégrin est convaincu qu’il n’aura plus à comparaître devant les juges de Bari. « L’accusation lancée contre moi a été classée. L’enquête menée ces dernières années a montré que je n’ai aucune responsabilité dans cette affaire », a précisé Milo Ðukanović dans une longue interview accordée en janvier 2011 à la télévision de Banja Luka.

Il pense que l’enquête qui le concernait avait été conçue par Belgrade et Rome. Il s’agirait, selon ses dires, d’un « montage politiquement commandé par la Serbie, à travers l’Italie, avec l’intention de faire avorter le projet du Monténégro indépendant et de discréditer par ce biais son initiateur, soit Milo Ðukanović », a déclaré l’ancien Premier ministre. Il a aussi rappelé que l’ancien ministre monténégrin des Finances, Miroslav Ivanišević, lui aussi étant poursuivi à Bari a été disculpé des accusations de « contrebande de cigarettes et d’association de malfaiteurs » par le fait que le Monténégro, en tant qu’état souverain, avait le droit de faire des affaires avec le commerce de cigarettes.


Retrouvez notre dossier :
Politique et corruption au Monténégro : après Milo, Milo ?


Ðukanović va porter plainte contre l’État italien

Entretemps, Milo Ðukanović a annoncé qu’il portera plainte contre l’état italien, et notamment contre la magistrature italienne et le procureur général Giuseppe Scelsi. « Nous demanderons un dédommagement idoine pour la souffrance politique qui m’a été infligée par cette procédure » a précisé l’ancien Premier ministre monténégrin.

En mars 2008, Milo Ðukanović avait tout à fait discrètement rencontré le procureur Giuseppe Scelsi et répondu, durant 6 heures et demie, aux questions posées par ce dernier. L’enquête du Parquet s’était conclue en avril 2009 par le classement de l’affaire à cause de l’immunité diplomatique dont il jouissait en tant que chef du gouvernement.

Le destin de Milo Ðukanović semble être dans les mains des procureurs italiens Giuseppe Scelsi et Eugenia Pontassuglia, qui devraient décider s’il faut continuer le procès contre Milo Ðukanović ou le clore définitivement. « Le problème dans de tels cas est qu’on arrive à la prescription des faits. Il y a eu des modifications des cadres légaux, donc il faut évaluer encore une fois le cas entièrement et voir ce qu’on peut faire », a déclaré récemment Giuseppe Scelsi au quotidien monténégrin Vijesti.

Milo Ðukanović soutient que les procureurs italiens cherchent à sortir des montages juridiques qu’ils avaient lancés. « Voyez-vous, il est trop difficile d’admettre de s’être trompé après dix ans d’enquête », a-t-il affirmé. Même son avocat, Enrico Tuccillo est convaincu que cette affaire est désormais close. « Je ne sais plus comment expliquer que cette affaire est finie et qu’il n’est absolument pas possible que ce dossier soit réouvert », a-t-il déclaré à Vijesti.

À Podgorica, en revanche, les médias soutiennent que les diplomates monténégrins se renseignent auprès des collègues italiens pour savoir si la procédure contre Milo Ðukanović peut encore être relancée. L’ancien Premier ministre est mis en cause pour des liens avec le crime organisé : il aurait concédé au citoyen suisse Franco della Torre, la licence pour importer des cigarettes au Monténégro, les transférer ensuite vers l’Italie par les canaux de la contrebande. Ce commerce, en place de 1994 à 2002, aurait provoqué des manques à gagner de plusieurs milliards d’euros aux caisses de l’État italien.

Stanko Subotić, « le prête-nom de Ðukanović » ?

Parmi les personnes concernées par l’enquête de Bari comparaissent d’influents hommes d’affaires monténégrins : Branislav Mičunović, Veselin Barović, Branko Vujošević et la représentante commerciale du Monténégro à Milan Dušanka Pešić-Jeknić, de même que les hommes d’affaire serbes Stanko Subotić dit Cane et Andrija Drašković.

Défini comme « le prête-nom de Ðukanović » par l’ancien représentant diplomatique du Monténégro à Washington Ratko Knežević, Stanko Subotić est accusé en Italie d’être « l’initiateur du système de blanchissement d’argent sale » utilisé pendant le trafic illégal de cigarettes. Le procureur Scelsi soutient que, par le biais de sa compagnie Dulwich, Stanko Subotić aurait recyclé les profits criminels de ses partenaires. Stanko Subotić aurait mis à disposition trois avions pour le transport à Chypre, en passant par le Monténégro, d’argent provenant de Suisse. La plupart des gains aurait été distribués dans des comptes déposés dans les banques de Liechtenstein par les trois entreprises suspectes. Quand le procureur italien Scelsi a cherché à savoir qui se cachait derrière les trois compagnies, le Lichtenstein a refusé de lui répondre.

Enfin, une curiosité : l’éventuelle réouverture du procès de Bari n’est pas la seule chose que Ðukanović s’est empressé de démentir : le quotidien britannique The Independent l’a inclus l’année dernière parmi les vingt dirigeants les plus riches du monde, une allégation tout à fait infondée selon l’ancien premier Ministre.

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Revista 22

Douanes de Roumanie : une longue histoire de trafics, de corruption et d’impunité

Traduit par Ramona Delcea
Sur la Toile :
Publié dans la presse : 15 février 2011
Mise en ligne : vendredi 25 février 2011
En l’espace d’une semaine, début février, pas moins de 150 douaniers et policiers frontaliers ont été mis en examen pour corruption ou participation à des groupes criminels organisés. Dans les douanes roumaines, trafics, contrebande, pots-de-vin et corruption sont une tradition bien établie. Depuis la chute du communisme, l’impunité est quasiment assurée, mais cette vaste opération va peut-être changer la donne. Revista 22 dresse le portrait d’une « criminalité banale et quotidienne ».

Par Virgil Burla

Les trafics de carburants, de cigarettes et d’alcool montés avec la complicité d’agents publics ont fait l’objet d’enquêtes retentissantes tout au long des deux dernières décennies, mais les peines prononcées ont presque toujours été symboliques. Dès 1990, les douanes étaient, pour ceux qui devaient précisément les surveiller, de véritables boîtes de Pandore, les sources de richesses infinies. Les fortunes de certains douaniers et policiers frontaliers, les villas, les voitures de luxe, le riche train de vie - sans aucun rapport avec les revenus modestes de ces fonctionnaires - n’ont jamais été un secret pour personne.

Après la révolution de 1989, le « petit » trafic frontalier, dans l’Ouest de la Roumanie, concernait 8 à 10 transports quotidiens de carburant dans le réservoir d’une voiture. Ce fut à cette époque que, dans les villages reculés de la frontière avec l’ancienne Yougoslavie, sont apparues, presque du jour au lendemain, des dizaines de stations-service. Les douaniers « taxaient » chaque transport en fonction de la capacité du réservoir et du nombre de récipients qui pouvaient tenir dans le coffre.

En 1997, la police a constaté qu’entre 1994 et 1995, en plein embargo imposé par l’Onu, la Roumanie a exporté vers la Yougoslavie l’équivalent de 1.100 citernes de produits pétroliers. Avec le concours de trois sociétés contrôlées par des anciens officiers de la Securitate et avec des emprunts auprès de la banque Bancorex, ces wagons-citernes avaient été déchargés à Kikinda, localité serbe proche de la bourgade roumaine de Jimbolia.

Les transports étaient accompagnés par des officiers du Service roumain de renseignements (SRI), qui agissaient aux ordres de Virgil Măgureanu, ancien directeur du SRI. Ce dernier a beau essayé de crier haut et fort qu’il tenait informée la direction de l’État, ni le Premier ministre de l’époque, Nicolae Văcăroi, ni le Président Ion Iliescu n’ont reconnu avoir eu connaissance de ces faits. Le général Ion Pițulescu, ancien chef de la Police roumaine sous le gouvernement Văcăroiu, a accusé Măgureanu d’avoir été « l’organisateur et le bénéficiaire direct de la contrebande de produits pétroliers ». Le chef de la Police raconte que Măgureanu lui aurait dit qu’il s’agissait d’une « opération d’intérêt national ». C’est au même constat que sont arrivés les procureurs, au bout de trois ans d’enquête. Les unes après les autres, les personnes de poids impliquées l’affaire ont été lavées des poursuites pénales. Pourtant, seul le chef de la gare de Jimbolia a fini devant le juge...

En septembre 2000, le Parquet a demandé au Parlement d’entamer les poursuites pénales contre Nicolae Văcăroiu et Doru Ioan Tărăcilă, conformément à la Loi sur la responsabilité ministérielle. La commission juridique du Sénat a rejeté la demande du Parquet, en invoquant des raisons procédurales.

L’enquête censée apporter des réponses dans une activité criminelle portant sur un montant d’un milliard de dollars, argent qui aurait fini dans les comptes du parti au gouvernement et dans les proches de quelques officiers de l’ancienne Securitate, s’est soldée sur une conclusion hallucinante : « l’infraction par la Roumanie de l’embargo imposé à l’ancienne Yougoslavie a été une décision prise à haut niveau, avec l’accord des organes internationaux de surveillance ».

L’Affaire Țigareta 2

En avril 1998, un autre scandale de corruption à la frontière a éclaté, scandale qui a impliqué les services secrets, le ministère de la Défense, le ministère de l’Intérieur et la direction de la Convention démocrate roumaine (CDR), alors au pouvoir.

Un fax anonyme reçu par plusieurs rédactions de journaux parlait d’un avion ukrainien qui aurait atterri dans la nuit du 16 avril sur l’aéroport militaire d’Otopeni avec un chargement de 4.000 caisses de cigarettes de contrebande. Après seulement quelques jours, un colonel du Service de garde et de protection (SPP), Gheorghe Truțulescu, et le commandant Ioan Suciu ont été démis de leurs fonctions.

Le scandale s’est ensuite propagé dans les milieux politiques, lorsque Dorin Marian, conseiller de la Présidence, et le ministre de l’Intérieur, Gavril Dejeu ont été à leur tour limogés. Au même moment, le conseiller présidentiel Zoe Petre déclarait qu’une partie des cigarettes de contrebande devait être déposée au siège du SPP de la résidence présidentielle de Scroviștea. L’affaire s’est conclue le 24 juillet 1998 par l’inculpation de 19 personnes, militaires et civiles. Le commandant Suciu a disparu juste après l’arrêt du juge, alors que Truțulescu a purgé une peine de cinq ans de prison.

Failles judiciaires

Le 5 décembre 2006, les procureurs du Parquet anticorruption envoyaient devant le juge 18 individus, dont l’adjoint du chef du Bureau des douanes de Ploiești, et 15 douaniers accusés d’avoir perçu des pots-de-vin à hauteur de 9.000 euros chacun. L’argent devait faciliter les formalités douanières. Depuis, le procès a été reporté 46 fois par les magistrats du Tribunal de Prahova.

Le 11 décembre 2007 le Parquet anticorruption a inculpé 21 douaniers du Bureau douanier de l’aéroport d’Otopeni, accusés d’avoir perçu plus de 80.000 lei. Les agents des douanes ont été accusés de 8.121 faits de corruption, commis entre décembre 2005 et septembre 2006. Les procureurs avaient remarqué que, dans cette affaire, « la perception et le versement de pots-de-vin étaient plus que des habitudes, elles étaient devenues des actions naturelles et quotidiennes ». Le procès a été reporté « seulement » 11 fois par le Tribunal de Buzău, avec une suspension de huit mois avant d’être renvoyé devant la Cour constitutionnelle. Sur les 130 dossiers envoyés devant le juge entre 2005 et 2010, seuls 24 procès se sont soldés par des arrêts définitifs.

Corruption généralisée

Nous voici en 2011, avec une opération judiciaire d’ampleur. Les douaniers et les policiers frontaliers de Siret, Stamora Moraviţa, Foeni, Deta et Naidăş, arrêtés au début du mois de février, percevaient des pots-de-vin depuis des années, empochant jusqu’à plusieurs milliers d’euros par jour. L’argent était divisé équitablement à des heures fixes, avec une organisation parfaite, qui montre que, lorsqu’ils le veulent, les Roumains peuvent faire marcher les choses comme sur des roulettes !

Les premières notifications concernant la corruption généralisée dans les douanes ont été envoyées au Parquet dès 2007-2008 par la Direction générale anticorruption. Depuis 2005, 50 policiers frontaliers et 80 douaniers ont été envoyé en justice : 20 ont été condamnés et quatre blanchis.

L’absence de peines fermes est peut-être l’une des raisons de l’état désastreux des douanes roumaines. Une autre explication pourrait concerner les complicités politiques : clientélisme, nominations politiques, financement de campagnes électorales...

Dans un document relatif à l’éventuelle arrestation d’un groupe d’officiers de la douane de Stamora Moravița, le Parquet affirme que « les actions matérielles de corruption étaient l’unique préoccupation des douaniers pendant leur service ». Les trafiquants pouvaient introduire dans le pays des drogues, des armes ou des cigarettes sans aucun contrôle, ne risquant que de se faire injurier s’ils donnaient trop peu d’argent. Les sommes étaient fixées par les douaniers, soit en fonction du moyen de transport soit à la pièce. Ainsi, le passage d’une caisse de cigarettes « coûtait » 50 euros et celui d’une cartouche 1 euro.

Dans ce réseau de corruption, on retrouvait non seulement les douaniers et les policiers frontaliers, mais aussi d’autres « représentants de la loi », qui assuraient en amont la sécurité du transport sur les routes nationales, ce qui montre bien l’ampleur du réseau. Afin d’augmenter la sécurité et d’éviter d’être pris en flagrant délit sur l’itinéraire choisi, les fonctionnaires qui faisaient partie des équipages mobiles des douanes ou de la police des frontières préparaient le terrain et vérifiaient qu’il n’y ait pas de filtres de contrôle.

La DNA a décidé de s’attaquer au problème en introduisant des agents sous couverture. Ce sont eux qui ont découvert que les policiers de frontière et les douaniers pouvaient empocher jusqu’à 100.000 euros par vacation.

À la douane Năidaș de Caraș-Severin, le chef du poste-frontière, Valentin Bărăgan, avertissait ses subordonnés de l’imminence des contrôles, et ordonnait alors aux officiers de vaquer honnêtement à leurs attributions.

Sur les frontières avec l’Ukraine, le partage du butin ne se faisait pas équitablement entre douaniers et policiers, comme à la frontière de l’Ouest. Ici, les douaniers recevaient trois fois plus que les policiers.

Le Parquet note dans un document : « Il faut mentionner le fait qu’une partie des sommes récoltées est donnée aux cadres ou aux policiers ayant des postes à responsabilité dans le cadre de l’Inspectorat départemental de la Police de Frontière (IJPF). »[…]

Les actions sans précédent de la DNA dans les douanes risquent d’être minées par la protection dont jouissent les douaniers en vertu de leur convention collective de travail. Le chef de l’Autorité nationale de l’administration fiscale (ANAF), se plaint de ne pas être en mesure de licencier les fonctionnaires se trouvant en situation d’arrestation : « à l’été 2010 j’ai exprimé mon mécontentement du fait que certains employés recevaient des pots-de-vin. Mais je n’avais pas la capacité institutionnelle d’enquêter sur ce genre de faits de nature délictueuse. Même aujourd’hui, lorsque certains douaniers sont arrêtés, je ne peux pas les licencier. Je peux juste les suspendre de leurs fonction jusqu’à la fin des enquêtes et uniquement s’ils sont condamnés définitivement ».

Le directeur de l’Autorité nationale des douanes a été démis de ses fonctions par décision du Premier ministre, sous l’accusation de corruption. Dans ce dossier, trois personnes ont été mises en examen dont le chef, Nicoleta Dobrescu, accusé par le Parquet d’avoir payé la somme de 130.000€ afin d’obtenir son poste.


 

http://balkans.courriers.info/article16950.html







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