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Caution à la guerre en Lybie ?Sarkoland :Immigration clandestine : des centaines de reconduites à la frontière annulées
24/03/2011 15:12
Posté par Novopress dans Europe, France, Politique le 24 mars 2011 |
< scrolling="no" frameborder="0" style="border: medium none ; overflow: hidden; width: 580px; height: 25px;" allowtransparency="true" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://fr.novopress.info/80930/immigration-clandestine-des-centaines-de-reconduites-a-la-frontiere-annulees/&layout=standard&show_faces=false&width=580&action=recommend&font=verdana&colorscheme=light&locale=fr_FR">>
24/03/11 – 09h25 PARIS (NOVOpress) – Nouvelle démonstration de l’impéritie du gouvernement Sarkozy dans sa prétendue volonté de lutte contre l’immigration clandestine : dans un avis rendu public mardi, le Conseil d’Etat a donné raison aux juges qui, faute d’une transposition par la France d’une directive européenne, remettent en liberté des étrangers en situation irrégulière menacés d’une reconduite à la frontière.
Le texte non transposé par la France est une directive du Parlement européen dite «retour» adopté le 16 décembre 2008. Ce texte, qui encadre les conditions du retour des étrangers, en situation irrégulière vers leur pays d’origine ou un autre pays de l’Union européenne, est extrêmement laxiste et beaucoup plus favorable aux clandestins que la législation française actuelle.
La France avait jusqu’au 24 décembre 2010 pour transposer mais elle n’a pas respecté ce délai, se retrouvant donc dans l’illégalité vis-à-vis des diktats de Bruxelles.
Et comme la règle européenne stipule qu’une directive non transposée dans les délais est directement applicable, les avocats des clandestins soulèvent ce moyen de droit pour obtenir l’annulation de centaines de décisions de reconduite à la frontière.
Un mécanisme juridique confirmé par l’avis du Conseil d’Etat et particulièrement inquiétant à l’heure où s’annoncent de nouvelles vagues d’immigration illégale en provenance de Libye et de Tunisie.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Japon-Libye, la honte de l’Occident !par Georges Yang depuis Kampala
24/03/2011 02:30
Japon-Libye, la honte de l’Occident !
Ils ont totalement raison, ceux qui veulent changer les paroles de la Marseillaise, ce chant patriotique d’un autre temps est trop viril et ne correspond plus à notre époque. Aux armes, citoyens n’a plus aucun sens dans la France de 2011, il faudrait plutôt chanter aux larmes, citoyens, mais aux abris, citoyens sonne mieux du fait du contexte.
Deux événements majeurs viennent de frapper notre petite tranquillité. En apparence, ils n’ont rien de commun entre eux, si ce n’est qu’ils traduisent la lâcheté de l’Occident, France en tête. Le Japon vient d’être victime de l’une des plus grandes catastrophes naturelles de son histoire, sur laquelle s’est greffé un accident nucléaire dans l’une de ses centrales. Et la première réaction de l’Europe, au lieu de compatir, de vouloir aider, de demander aux Japonais ce dont ils auraient besoin a été de craindre pour nos petites personnes au cas où un nuage radioactif viendrait nous éradiquer. Sans penser que si ce peu probable nuage arrivait au dessus de nos têtes, il ne serait guère dangereux du fait de sa dilution. Et même, s’il y avait un danger quelconque, ce serait encore les Japonais qui en seraient les premières victimes directes étant exactement en dessous à une concentration radioactive nettement plus élevée.
Face à Kadhafi, Sarkozy joue les gros bras entraînant la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et quelques états suiveurs derrière lui. Kadhafi n’est pas un sain, son éradication n’est pas une grosse perte. Mais quelle gloire y a-t-il à tirer d’utiliser une telle force de frappe, protégée par tout un arsenal électronique de brouillage qui rend toute défense libyenne vaine et inoffensive. Le courage aurait été d’agir en homme et non en lâche, c'est-à-dire débarquer des troupes sur les côtes comme en Normandie et éliminer Kadhafi et sa bande au fusil d’assaut, au mortier et à la baïonnette. Bref laisser à l’adversaire, si ce n’est une chance de gagner, du moins de perdre dans la dignité et non l’humiliation.
Un pays qui a peur de tout, y compris d’une éventuelle radioactivité qui au pire nous diminuera de quelques années une espérance de vie déjà très élevée, ne peut accepter des pertes en hommes au niveau de ses armées. Certes, la vie d’un militaire français est respectable, mais celle d’un militaire libyen l’est aussi, ainsi que sa dignité. Pas besoin d’être pacifiste, la guerre est quelquefois utile, mais à force de la faire de façon disproportionnée, on obtient en retour, la haine et l’esprit de revanche. Israël et les Etats-Unis en ont déjà fait les frais. Du fait de la disproportion des forces en présence, le camp le plus faible n’a que le terrorisme et l’attentat suicide pour faire mal à son adversaire.
Après, pourquoi se plaindre de bombes dans les bus à Tel-Aviv, d’individus armés d’un couteau poignardant dans un kibboutz, du 11septembre ou d’attentats suicide ! Quand on ne laisse pas à l’ennemi la possibilité de perdre la guerre mais pas la face, on doit s’exposer à des représailles.
Hélas, la seule guerre digne, entres hommes fût celle des Malouines. Pour quelques moutons et l’honneur de deux nations, Anglais et Argentins s’étripèrent sans molester les civils, sans prise d’otage, sans attentats. Les Anglais après une âpre bataille navale et des pertes non négligeables, débarquèrent des fantassins et reprirent leurs îles contre des Argentins se défendant pied à pied. L’Argentine perdit, sans avoir honte et arriva même à se démocratiser en se débarrassant de sa junte. Si Londres, alors avait écrasé Buenos-Aires sous les bombes, les Généraux seraient encore au pouvoir en Argentine de nos jours.
Ne nous méprenons pas, nos militaires ne sont pas des poltrons, ils ne se défilent pas. Si le chef de l’Etat leur avait demandé de débarquer en barge sur les côtes libyennes, ils y seraient allés sans rechigner. Mais il y aurait eu des pertes, et l’opinion publique aurait hurlé à la mort dans les deux sens du terme. Ceux qui poussaient à la roue des bombardements et des représailles sans risque, auraient dénoncé illico une dérive militariste, s’il y avait eu des pertes importantes.
Concernant le Japon, la lâcheté est identique. Et pendant la première semaine, entendre des psychologues, des psychiatres et des commentateurs s’étonner du manque de panique parmi la population japonaise a atteint le niveau de la nausée. Pour ces défenseurs de la peur de tout, de la psychologisation du traumatisme, il était surprenant, pour ne pas dire inadmissible que les Japonais ne s’arrachent pas les cheveux, ne courent dans tous les sens, ou ne s’écroulent en larmes à chaque coin de rue. Le comportement digne de la population japonaise nous a remis face à notre incommensurable couardise. Pour ces beaux esprits, il n’est pas concevable de résister à l’adversité, il faut à tout prix se victimiser pour être un homme civilisé. Pour paraphraser Malraux, l’Occident du XXIème siècle sera sans couilles ou ne sera pas ! Les Verts et les écolos font l’apologie de la poltronnerie, sans vergogne, ils utilisent le drame japonais à des fins électorales. Une véritable irradiation massive du Japon serait pain béni pour faire avancer leurs arguments. On se demande s’ils ne souhaitent pas une sorte d’holocauste nippon pour arriver au pouvoir. Pitoyables et misérables clowns grotesques, ils reprochent aux Japonais leur courage, leur résistance. Salauds de Japonais qui ne pleurnichent pas assez pour nous faire gagner des voix ! Voila, résumé en une phrase le sentiment profond des écolos. Remarquons que si les Japonais avaient fui en masse pour se refugier en Europe, tous les bons esprits qui condamnent l’escapade de Marine le Pen à Lampedusa, auraient été les premiers à craindre que ces asiatiques éduqués, courageux et doués viennent prendre nos places d’ingénieurs, de techniciens de pointe et de chimistes dans notre pays et auraient alors parlé d’invasion de « bridés » à défaut de « ratons » ou de « bougnoules ».
Quand la radioactivité aura baissé au Japon, quand Kadhafi sera définitivement devenu un mauvais souvenir, la France et ses voisins occidentaux ne seront pas plus calmes, ni sortis d’affaire pour autant. Ils continueront à avoir peur des Chinois, des Russes, des Indiens et de l’Islam ! Cette médiocrité est-elle spontanée ou est elle organisée pour créer une société de moutons. Le débat devrait être ouvert, mais il n’est hélas pas d’actualité. La lâcheté est devenu un fond de commerce. La panique organisée sert indéniablement des intérêts politiques et économiques. On ne parle pas de marketing de la peur pour rien.
Ecrit à Kampala, le 22 mars 2011, belle date pour fustiger le créateur d’un mouvement devenu un pitre des médias !
par Georges Yang mercredi 23 mars 2011 - 31 ré
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La grande guerre de Nicolas le petit (un avatar du luxe ,mieux que les montres ou les excursions nautiques en somme)
24/03/2011 02:27
La grande guerre de Nicolas le petit, par Christian Bouchet
March 22nd, 2011
Éric Besson avant de se renier, alors qu’il était encore socialiste, publia un petit opuscule fort bien fait intitulé « Sarkozy l’Américain ». Il y expliquait comment les néo-con yankees mettaient tous leurs espoir dans l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Ils ne le soutenaient pas, à ses yeux, comme ils soutiendraient n’importe quel candidat de droite, mais parce qu’il était le seul homme politique français important qui incarnait leurs idées. Pour eux, Nicolas Sarkozy était l’espoir d’en finir une fois pour toutes avec l’hydre à deux têtes constituée par ce qui reste du modèle social français et de la politique étrangère indépendante de la France.
Et de rappeler qu’alors qu’il était déjà candidat à la présidence de la République, Sarkozy de passage aux États-Unis n’avait pas hésité à déclarer qu’il se sentait étranger dans son propre pays, qu’il était fier qu’on l’appelle « l’américain » et qu’il considérait comme arrogant le discours d’un premier ministre français (de Villepin à l’ONU en 2003) qui a fait l’admiration du monde entier.
Au lendemain de son accession à l’Élysée, l’universitaire Jean Bricmont, n’avait pas hésité à écrire, quant à lui, que cette « victoire représente une inféodation de la France à l’étranger comme il n’y en a jamais eu dans le passé, sauf suite à des défaites militaires. »
Tout ceci pouvait sembler excessif.
Malheureusement il n’en était rien et ce qu’avaient prédit ces auteurs s’est malheureusement confirmé : la France de Sarkozy est devenu le caniche de l’oncle Sam.
L’opération en Libye nous en donne une nouvelle preuve.
La propaganda staffel des médias aux ordre nous présente dans cette affaire une « France aux commandes » et un Président « chef de guerre »… Cela avec un objectif purement politique évident : rehausser l’image du nain hongrois en chute libre dans les sondages en donnant l’impression qu’il a une véritable surface internationale et qu’il est, au moins, capable de réussir quelque chose… Fut-ce faire tuer des femmes et des enfants par des missiles téléguidés !
La réalité est plus cruelle et nous pouvons la découvrir dans la presse yankee dont les articles sont repris en France par quelques blogs et sites « mal-intentionnés ». La réalité c’est que, comme l’écrit Jean Guisnel sur Le Point.fr, « la France est placée sous commandement américain » et que Paris est uniquement un « fournisseur de moyens » de la coalition internationale engagée contre Kadhafi. Et notre journaliste d’expliquer « . Lors d’un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l’opération (…) est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du U.S. Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l’amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l’état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney. À ce stade, les conditions précises de l’organisation de l’opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués. La raison en est simple : alors que la coalition pourrait compter jusqu’à une vingtaine de pays dans les jours qui viennent, seuls les Américains sont en mesure de gérer un tel dispositif. Les Français sont donc des “fournisseurs de moyens” à la coalition qui leur a accordé le “privilège” (ou vécu comme tel par Nicolas Sarkozy) de prendre l’air les premiers. »
Pire, une lecture de la presse américaine permet d’apprendre que ce sont les États-Unis, seuls, qui ont décidé qu’il était enfin possible de se lancer dans l’opération diplomatique ouvrant la voie à l’emploi de la force contre la Libye et que une fois ces opérations entamées, la France sarkozyste a été placée sous commandement américain et obéit depuis au doigt et à l’œil à ce que disent et décident Hillary Clinton et le président Obama.
Ainsi, notre pays est engagé dans une opération militaire, dont on ne comprends guère le sens et dont on ignore tout de l’issue, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec notre intérêt national mais beaucoup avec celui des États-Unis et avec l’avenir politique d’un lilliputien ambitieux.
Voici à quoi sont utilisés nos impôts (le coût de cette opex devrait rapidement se chiffrer à plusieurs dizaines, voire centaines si elle dure, millions d’euros), voici pourquoi le sang de Français sera peut-être versé demain !
Mais que Nicola le petit et ses sbires n’aient crainte, tout se paie (parfois pas uniquement dans les urnes…) et le peuple de France a commencé à faire l’addition. La vague bleu marine de dimanche pourrait bien n’être encore qu’une vaguelette en comparaison des élections futures !
Christian Bouchet
http://fr.altermedia.info/general/la-grande-guerre-de-nicolas-le-petit-par-christian-bouchet_33908.html#more-33908
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Comment la propagande pro-clandestin infiltre les lycées !
22/03/2011 02:44
Posté par Novopress dans France, Politique, Société le 21 mars 2011 |
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21/03/2011 – 22h20 LYON (NOVOpress Lyon) – Une nouvelle fois, le Réseau Education Sans Frontières (RESF), grâce à ses relais dans l’Education Nationale, va pouvoir participer à une intense campagne de propagande en faveur de l’immigration et des clandestins !
A l’occasion de la « Semaine de l’éducation contre le racisme et les discriminations» (14 au 26 mars), RESF a décidé « d’exploiter» cet évènement « pour proposer dans les lycées des activités autour de la question des lycéens sans papiers.» ! D’ailleurs, RESF propose un kit « pédagogique» à « utiliser pendant les cours d’ECJS, d’histoire, français, philosophie, ST2S».

[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
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Il ne s'agit bien sûr pas d'une victoire sur le chômage,.Tir aux pigeons en Libye
21/03/2011 09:59
Tir aux pigeons en Libye
Samedi 20 mars 2011, 17 h 45, première victoire de la France ou plutôt du Président français. Une victoire qu'il attendait depuis 4 ans. Peut-être même l'espérait-il tous les matins en se rasant.

Il ne s'agit bien sûr pas d'une victoire sur le chômage, sur la relance de l'économie ou du pouvoir d'achat des Français, pas non plus de l'arrêt de la pauvreté qui progresse dans notre pays depuis aussi 4 longues années ! Non, il s'agit tout simplement de la victoire de la glorieuse aviation française, l'une des meilleures du monde, qui aurait fait voler en 1 000 éclats un véhicule donné pour être des forces libyennes. Notre aviation a brillamment détruit avec succès et sans aucune perte pour elle, outre celle de la roquette tirée, un véhicule d'assauts ennemi, armé par le dictateur Kadhafi, et traîné en plein désert par 2 ou 3 bourricots affamés car en panne de moteur.
Enorme victoire pour le chef de nos armées, surtout à 24 heures des élections cantonales. Les députés et sénateurs de l'UMP peuvent être fiers d'avoir un tel patron.
Je tiens à rappeler que cette guerre est celle que la France voulait depuis des semaines, sous la férule de son Président. Pourtant notre pays n'était pas menacé, même pas par les fameux immigrés du français Claude Guéant qui l'empêcheraient d'être vraiment chez lui en France.
Comme la guerre d'Irak avait été voulue par Bush et uniquement par lui. Le maître américain semble avoir fait un émule dans notre pays. Ce dernier disait déjà en 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006 son admiration pour Georges W. Tous nous savons où cela a conduit la région autour de l'Irak. A des centaines de milliers de morts civils. A quelques dizaines de morts militaires. Toujours trop diront certains. Selon les informations d'aujourd'hui le nombre de morts civils est déjà important en Libye, tandis que les morts militaires se comptent en unité.
Pour entrer en guerre contre son ex-ami Kadhafi, et selon des sources proches du dossier, le Chef de l'Etat français aurait exigé des Anglais et des Américains, qu'ils le laissent entrer tout seul en premier, comme un grand qu'il est, dans la bataille contre le petit poucet puant. Le dictateur libyen. Cela a été fait samedi à 17 h 45.
Je ne sais pas vous, mais moi, je me sens mal à l'aise. Oh, pas qu'un ami tire sur son ancien ami, ce sont leurs affaires, mais en écoutant et lisant les faits à droite et à gauche, le Libyen semble aussi fort que Nicolas Sarkozy en communication. En effet, son armée ne serait composée selon les experts que de quelques milliers d'hommes, mal préparés bien que supérieurs aux insurgés. Il n'y aurait certainement pas des centaines de morts depuis le début de la révolte. Les informations nous le disent : 3 morts ici, 1 mort là, peut-être quelques-uns ailleurs. L'histoire le dira rapidement.
Je rappelle que les forces de l'ordre tunisiennes et égyptiennes ont tués des centaines de personnes et que nous n'avons rien fait et quasiment rien dit. Il est vrai que Ben Ali et Moubarak portés costumes cravates, Rolex et autres bling-bling, comme beaucoup de nos dirigeants.
Depuis 2007, notre pays sous la présidence de Nicolas Sarkozy paraît vouloir jouer au bœuf et à la grenouille avec les Américains. Intelligent qu'il est, Obama a saisi la perche tendue par le Président français et il entend sûrement en profiter demain pour lui demander de jouer au gendarme du monde avec lui et les Anglais. Comme Blair l'avait fait en Irak avec Bush.
La question est maintenant de savoir ce que fera notre chef va-t-en-guerre si demain Israël bombarde des Palestiniens de Gaza ? Si la Chine attaque son peuple du Tibet ? Si la Russie élimine quelques centaines de Tchéchènes ? Si Gbagbo le dictateur lance ses mercenaires contre le prédisent élu de Côte-d'Ivoire ?
Premier aussi à avoir reconnu le gouvernement des insurgés de Tripoli, Nicolas Sarkozy est aujourd'hui de fait le premier à être menacé par son ex-ami Kadhafi de représailles sanglantes et terroristes : avion qui saute en plein vol, bombe dans le métro, preuve du financement de la campagne de 2007, et bien d'autres catastrophes que l'imagination d'un malade mental pourrait ourdir contre celui qui l'a aimé puis trahi.
La première leçon que je tire de cette affaire de marketing géopolitique c'est que le vieil adage "garde de moi de mes ennemis, je me garderai de mes amis" est terriblement d'actualité. La seconde vient de Kadhafi lui-même : "la vengeance est un plat que se mange froid" et est proportionnelle à la grosseur du marteau qui a été utilisé par les infidèles pour écraser la mouche immonde qu'il était assurément.
A cette heure-ci le déluge de feu continu de tomber sur la Libye et une invincible armada se positionne devant ses côtes.
Aucune porte de sortie n'étant laissée au dictateur, ce dernier va lutter jusqu'au bout. Qu'a-t-il à perdre ? Une fois venue la mort, il s'ouvre le paradis de sa croyance où l'attendent plus de vierges que sa toile de tente (la même que celle plantée il y a 3 ans dans les jardins de l'Elysée face aux fenêtres de son ami) n'en a jamais abritées. Alors, il ira selon moi, jusqu'au bout. Dès lors le compteur des morts civils a commencé sa course infernale.
Photo : wikipédia.
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Libye: "La France est placée sous commandement américain"
21/03/2011 01:16
A ceux qui croiraient la propagande sarkozyste lancée trois jours avant les élections cantonales, cet article du Point remet les pendules à l’heure sur l’intervention anglo-américaine en Libye :
Au deuxième jour de l’opération occidentale contre la Libye, et alors que les Français ont repris leurs vols au-dessus du pays dans une configuration proche de celle de la journée de samedi, de nombreux points ont été éclaircis. Il est très clair que les Américains sont aux commandes. Lors d’un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l’opération a été baptisée Odyssey Dawn (Aube de l’odyssée) et qu’elle est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du US Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l’amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l’état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney.
À ce stade, les conditions précises de l’organisation de l’opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués.
La suite sur Le Point.fr
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Méditerranée : les affaires continuent(lire :lezaffers)
20/03/2011 16:29
jeudi, 17/03/2011
Par Christine Murris
Ralentissement de l’activité, tensions sociales, instabilité politique… Malgré tout, les entreprises françaises travaillent.
Les entreprises, c’est connu, détestent le manque de visibilité, l’instabilité, les incertitudes en tout genre. Les françaises comme les autres. Ces temps-ci, sur le pourtour méditerranéen, elles ont été servies ! Déprédations – parfois –, blocage des sites, problèmes logistiques entravant échanges et livraisons, évaporation des salariés occupés à faire la révolution… Voilà pour les conséquences immédiates du printemps arabe telles qu’elles se sont fait sentir en février.
Demain, ce sont d’autres problèmes qui se profilent, et ils pèsent d’autant plus lourd que les entreprises fran çaises sont nombreuses ; sur le pourtour méditerranéen, 3 000 sociétés françaises emploient environ 300 000 salariés. Les financements bancaires français y atteindraient la somme de 36 milliards d’euros, et les projets foisonnent.
Premier cas, le plus “lourd” puisqu’il tourne maintenant à la guerre civile, celui de la Libye. Dans ce pays riche de considérables réserves pétrolières, les entreprises françaises étaient présentes du dessalement de l’eau de mer à la construction d’infrastructures, en passant par l’exploitation pétrolière.
Lire la suite
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Sganarelleries .La guerre de Sarkozy contre Kadhafi, son ex-ami
20/03/2011 16:06

Le 19 mars 2011
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé samedi le début d’une action militaire menée par Paris contre la Libye, en accord avec Londres, Washington et des partenaires arabes qu’il venait de réunir à Paris, alors que la bataille faisait rage dans le bastion anti-Kadhafi de Benghazi.
"En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s’opposeront à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi. D’ores et déjà nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville", a déclaré Nicolas Sarkozy, à l’issue d’un sommet extraordinaire d’environ deux heures avec une vingtaine de dirigeants internationaux.
"D’ores et déjà, d’autres avions, français, sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés", a-t-il ajouté. Selon des sources militaires, ce sont des avions de chasse Rafale qui survolaient la Libye.
Dans un nouvel appel au colonel Mouammar Kadhafi, le président français a dit qu’il était "encore temps" pour lui d’"éviter le pire", à condition de respecter "sans délai et sans réserve" toutes les exigences de la communauté internationale. Ce sommet intervenait 48 heures après le vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu autorisant le recours à la force pour protéger les civils de l’offensive du régime contre les rebelles.
Kadhafi "a menti à la communauté internationale, il a promis un cessez-le-feu, il a rompu le cessez-le-feu. Il continue de brutaliser son propre peuple. Il est donc temps de passer à l’action. C’est urgent", a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron à l’issue du sommet parisien auquel participaient aussi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon
Le Qatar et plusieurs pays européens, dont la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège, ont confirmé lors du sommet leur volonté de participer aux opérations militaires, en fournissant des avions, ignorant les mises en garde du régime de Kadhafi.
"Si vous intervenez dans notre pays, vous le regretterez", a dit un porte-parole libyen, citant Mouammar Kadhafi.
Le président américain Barack Obama a averti solennellement vendredi soir Kadhafi de représailles militaires si la violence ne cessait pas immédiatement et si ses troupes ne se retiraient pas de plusieurs villes.
Plusieurs questions restaient floues à l’issue du sommet, notamment celle du rôle de l’OTAN et du degré de participation effective des Etats-Unis.
La France refuse catégoriquement que l’Alliance atlantique intervienne dans les raids immédiats et urgents qui suivraient la tenue du sommet.
Il est possible que l’organisation soit sollicitée pour des opérations prévues par la résolution de l’ONU mais qui nécessitent du temps et de gros moyens pour être mises en oeuvre. Il s’agit notamment d’une zone d’exclusion aérienne et du contrôle de l’embargo sur les armes.
"Il est clair que la France assure le leadership de l’action militaire dans l’espace aérien libyen", a déclaré le Premier ministre belge Yves Leterme.
Le sommet réunissait aussi les ministres des Affaires étrangères du Qatar, des Emirats arabes unis, du Maroc et de la Jordanie, selon la liste des participants.
Le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari était également présent, en sa qualité de président en exercice de la Ligue arabe, ainsi que le secrétaire général de la Ligue Amr Moussa.
Côté européen, outre la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les chefs de gouvernement de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de Pologne, du Danemark, des Pays-Bas, de Belgique, de Grèce et de Norvège figuraient parmi les participants.
L’Union européenne était représentée par la chef de la diplomatie Catherine Ashton et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Le secrétaire général de l’OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, ne figurait pas sur la liste des invités.
19 mars 2011
19:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note
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A l'heure d'obéir .La campagne libyenne de Bernard-Henri Lévy
19/03/2011 02:19
Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
Arrivé en retard en Égypte, BHL est un artisan important du virage diplomatique international qui vient de s'opérer vis-à-vis de la Libye.
Il y a dix-huit ans, Bernard-Henri Lévy avait déjà réussi un beau coup diplomatique en emmenant personnellement le président bosniaque Alija Izetbegovic - dont il soutenait la cause depuis le début de la guerre civile yougoslave - dans le bureau de François Mitterrand à l'Élysée. Mais, cette fois, notre dandy national, «ministre des Affaires étrangères» à ses heures, aura fait encore plus fort : entraîner la France - et à sa suite tout l'Occident - dans la guerre, afin de débarrasser la Libye d'un dictateur sanguinaire qui, il n'y a pas si longtemps, jouissait du privilège de planter sa tente en plein VIII e arrondissement de Paris.
Tout commence à la fin du mois de février, quand BHL se rend au Caire, pour écrire un reportage destiné à Libération, journal dont il est administrateur. Très en retard par rapport aux reporters professionnels du monde entier, il arrive sur place alors que Moubarak est déjà tombé. Personne ne remarque même son papier. Au moment où il s'apprête à s'envoler pour Paris, lui parviennent sur son BlackBerry les premières nouvelles de l'insurrection libyenne à Benghazi, et de sa sanglante répression par les forces de Kadhafi. Il hésite, mais monte quand même dans l'avion. Après quatre jours passés à Paris, il repart et se rue, à l'instar de dizaines d'autres journalistes occidentaux, vers une Cyrénaïque libérée par son peuple de la police du dictateur. Pour faire le trajet de la frontière égyptienne à Tobrouk, BHL, accompagné de son fidèle Gilles Herzog, ne trouve pas de taxi : il monte dans la camionnette d'un marchand ambulant de légumes. À Benghazi, il s'installe sur la Corniche, à l'hôtel Tibesti, où le grouillement des journalistes lui rappelle sans doute l'Holiday Inn de Sarajevo. À ce moment-là, surpassé par les ténors des grandes télévisions anglo-saxonnes, BHL n'est qu'un troisième couteau au sein du grand cirque médiatique qui couvre l'insurrection des tribus de l'est de la Libye.
«Accepterais-tu de recevoir les Massoud libyens ?»
C'est seulement le vendredi 4 mars que BHL réussit à prendre un envol, qui va le faire passer progressivement du statut de reporter de guerre amateur à celui d'acteur majeur de la diplomatie mondiale. Dans l'après-midi, à force de traîner sur la Corniche devant le bâtiment de la Cour suprême servant de QG improvisé à la nouvelle opposition, à force de baratiner un porte-parole autoproclamé du Conseil national de transition (CNT), BHL parvient à se faire conduire dans la villa de Moustapha Abdeljalil, l'ancien ministre de la Justice devenu le chef politique de la rébellion. Coup de maître ; il est seul ; il a largué le troupeau des journaleux. Mais il ne se contente pas de faire une interview exclusive. Il passe directement à la diplomatie parallèle et secrète. Au maître de la Libye nouvelle, qui le reçoit entouré de son cabinet tout juste formé, il dit que les Libyens libres sont le sel de la terre et que le monde entier les regarde. Voilà pour l'entrée. Vient très vite le plat principal : BHL invite en France ses interlocuteurs, leur promettant de tout faire pour les amener à l'Élysée. Le soir venu, il parvient, depuis son téléphone satellite, à joindre Nicolas Sarkozy : «Accepterais-tu de recevoir les Massoud libyens ?» Le président de la République donne aussitôt son accord.
Le jeudi 10 mars, à 10 heures, dans le salon vert du 1er étage du palais de l'Élysée, le chef de l'État reçoit le philosophe et les trois émissaires libyens du CNT. À ses côtés, le conseiller diplomatique Jean-David Lévitte et, tout pâle, le conseiller spécial Henri Guaino qui, en 2007, traita BHL de «petit con prétentieux». Sarkozy, alors, annonce aux Libyens éberlués et ravis le plan qu'il a concocté l'avant-veille avec BHL : reconnaissance du CNT comme seul représentant légitime de la Libye ; envoi d'un ambassadeur de France à Benghazi ; frappes ciblées sur les aéroports militaires du pays ; le tout avec la bénédiction - qu'il a déjà obtenue - de la Ligue arabe. Deux heures plus tard, alors que les Libyens ont déjà annoncé aux médias du monde entier la bonne nouvelle, Alain Juppé descend du Thalys à Bruxelles. Les caméras se jettent sur lui. Le masque. Manifestement, le ministre des Affaires étrangères n'est au courant de rien.
Comment le «ministre-bis» gagne la partie
Changement de vent dès le week-end : alors que Kadhafi avance sur le terrain, les médias se déchaînent contre l'improbable duo Sarkozy-BHL et leur «diplomatie de perron». Pire encore, mardi 15 au soir : lors de l'entretien, organisé par BHL, à l'hôtel Westin à Paris, entre la secrétaire d'État de l'Amérique et l'émissaire libyen Mahmoud Jebril, le courant ne passe pas ; l'homme de Benghazi comprend que Washington ne veut pas d'une intervention militaire.
C'est alors que BHL décide de mettre la pression sur Sarkozy, en déclarant jeudi matin à la radio que si Kadhafi prend Benghazi, l'immense drapeau français qui flotte sur la Corniche sera littéralement éclaboussé du sang des Libyens massacrés. L'image porte. À 14 heures, Sarkozy appelle BHL. Il a pris sa décision. Il envoie Juppé à New York et appelle lui-même, un à un, les présidents ou chefs de gouvernement des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU. À minuit, le président annoncera lui-même à son «ministre-bis» qu'il a gagné la partie, que la résolution est votée…
LIRE AUSSI :
» L'Anglais David Cameron, premier allié des Français
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/18/01003-20110318ARTFIG00671-la-campagne-libyenne-de-bernard-henri-levy.php
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Prédation mondialiste.Pendant qu'on rame ...Sarkö s’en va en guerre
19/03/2011 02:03
Nicolas Sarkozy voulait sa guerre, il va l’avoir. Sur pressions de la France et de la Grande-Bretagne, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté dans la nuit une résolution qui autorise l’établissement d’une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus du territoire libyen, appelant à adopter « toutes les mesures nécessaires », sauf l’envoi de troupes terrestres (pour le moment), pour officiellement protéger les « civils » de ce pays d’Afrique du nord. Une fois de plus Sarkozy s’en va en guerre, sans accord de la représentation nationale, ni même du peuple français.
Ce sont donc des bombardements massifs, et non pas des « frappes chirurgicales » comme on ne manquera pas de nous présenter l’affaire, qui vont s’abattre sur ce pays du Machreq avec pour objectif final : mettre à bas le régime de Mouammar Kadhafi et faire main basse sur les réserves de gaz et surtout de pétrole du sous sol libyen. Et comme conséquence directe pour l’Europe occidentale et la France : une arrivée massive de « réfugiés » qui ne manqueront pas de s’établir durablement sur notre sol. Et comme ils fuient le « méchant » dictateur, ce sera une obligation morale que de les accepter ! La propagande et la désinformation que nous subissons en boucle depuis plusieurs semaines sur ce sujet ne sont là que pour nous imposer l’idée de devoir accueillir ces pauvres hères chez nous et avec notre argent. Ce ne sont pas des immigrés, mais des « réfugiés »…
Un « méchant » dictateur avec qui nous commercions, il y a peu, à qui Sarkozy espérait faire acheter plusieurs dizaines d’avions de guerre multirôle Rafale (appareils de dernière génération pour remplacer les antiques Su-22 et MiG-25 libyens), il y a encore quelques mois, et qui fut reçu en grandes pompes à Paris…
Cibles civiles
"Démocrates" anti-Kadhafi manifestant à Benghazi. Ca ne vous rappelle rien ? Ce sont ces gens-là que Sarkozy, Obama, Juppé, Cohn-Bendit et autres BHL veulent imposer en Libye
La résolution, présentée par la France, le Liban, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, a été adoptée par 10 voix pour et cinq abstentions, dont la Chine et la Russie. Le Conseil de sécurité « décide d’interdire tous les vols dans l’espace aérien de la Libye afin de protéger les civils », indique la résolution. En d’autres termes : des raids aériens massifs sur la Libye sont à prévoir d’ici 48 à 72 heures, avec des zones fortement urbanisées comme cibles privilégiées. Les civils libyens ne seront pas épargnés, puisque la tactique adoptée conformément aux trop fameuses méthodes en vigueur au sein de l’Alliance atlantique, sera de frapper en premier des cibles civiles en les présentant comme « militaires ». Les opérations dans les Balkans dans les années 1990, puis en Irak et même au Liban en 2006 peuvent témoigner de cette manière de faire la guerre aux peuples. On notera le refus de l’Allemagne de se voir engagé dans un tel aventurisme belliqueux, il est vrai que Berlin garde un souvenir ému de Benghazi ou Tobrouk…
Cependant, il n’est pour l’heure pas question d’une « force d’occupation » dans le pays, ni d’intervenir au sol. L’Occident, engagé massivement en Afghanistan, et encore en Irak, n’a plus de troupes disponibles et les Américains, échaudés par l’affaire irakienne, ne sont pas prêts pour engager un nouveau corps expéditionnaire.
Aussi, les bombardements seront d’autant plus massifs qu’aucune opération terrestre digne de ce nom ne semble prévue. C’est, une fois de plus, la théorie du « tout aérien » qui refait surface, théorie chère à un certain Wesley Clark, général américain aux commandes opérationnelles de l’OTAN en 1999 qui avait organisé les bombardements massifs de 78 jours contre le peuple serbe. occasionnant même des attaques massives contre des colonnes de réfugiés albanais que l’OTAN prétendait protéger au Kosovo. On peut donc craindre le pire.
"Démocrate" anti-Kadhafi expliquant à la presse anglo-saxonne les principes des droits de l'Homme dans la Libye "libérée"...
Nicolas Sarkozy qui a absolument tout raté en matière de politique étrangère (comme en politique intérieure du reste…) aura donc sa guerre à lui. L’arrivée d’un Alain Juppé aux Affaires étrangères, très atlantiste et ultra va-t-en-guerre, augurait un tel scénario. Sous le gouvernement Balladur, en 1994, c’était déjà lui qui avait poussé à des raids aériens contre les Serbes en Bosnie pour soutenir les musulmans et leurs alliés croates. Du reste, l’apparition au cœur de notre diplomatie d’un allumé comme BHL n’était pas bon signe, non plus…
Prédation mondialiste
In fine, le but réel des Occidentaux qui ont poussé les insurgés à l’insurrection armée jusqu’à l’anéantissement, sans vraiment les appuyer, reste pour le moins assez peu humanitaire. Après George Bush et plusieurs anciens protagonistes de l’intervention en Irak, l’ex-secrétaire d’Etat américain à la Défense Donald Rumsfeld, vient de publier à 78 ans ses mémoires. Si cet expert du mensonge et de la manipulation des faits revient très partiellement sur les événements qui ont conduits à la destruction de l’Irak de Saddam Hussein en affirmant s’être « trompé », l’avis qu’il émet sur la Libye et la révolte anti-Kadhafi est des plus prudents. Il recommande en effet des opérations clandestines (« covert actions »), et surtout pas de zone d’exclusion aérienne, ni de troupes sur le terrain… Une opinion qui a dû faire son chemin, d’autant qu’à la suite de la mise en place, avec une extrême rapidité à New York, Londres, Paris et Bruxelles, d’une « diplomatie coercitive » visant à isoler, affaiblir, diaboliser et abattre un régime honnis, le Département d’État et le Foreign Office ont agi de concert avec les ONG mondialistes pour présenter un scénario catastrophiste destiné à argumenter en faveur d’un interventionnisme bien trop belliqueux pour être honnête.
"Démocrates" anti-Kadhafi traitant avec humanité un prisonnier pro-Kadhafi
Et se profile déjà la renaissance du plan Bevin-Sforza, rejeté par les Nations Unies en 1949, projet proposant la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque qui produit le pétrole (Voir L’Afrique réelle n°15, mars 2011). En effet, le véritable objectif des Occidentaux n’est pas d’instaurer la démocratie et encore moins la « liberté » pour ces peuples, mais de déstabiliser la Compagnie pétrolière nationale de Libye et de privatiser tôt ou tard l’industrie locale, c’est-à-dire transférer le contrôle et la propriété de la richesse des énergies fossiles libyennes dans des mains étrangères. La firme libyenne est au 25e rang des 100 compagnies pétrolières les plus importantes. Partition ou unité du pays et contrôle du pétrole et du gaz, voilà tout l’enjeu de cette affaire libyenne et du conflit à venir.
Nous reviendrons dans le prochain Nations Presse Magazine sur les opérations en Libye de ces dernières semaines.
Partisans de Kadhafi fêtant la victoire à Tripoli. Ce sont ces gens là que Sarkozy, Juppé, Obama, Cohn-Bendit et autres BHL veulent bombarder et éradiquer
"Démocrates" anti-Kadhafi à Tobrouk : on remarquera les graffitis antisémites sur le portrait du dictateur. Un détail qui en dit long sur les vraies motivations de ces insurgés..., un détail qui a été soigneusement omis par les médias occidentaux et notamment en France.


Toutes ces photos proviennent d’agences et de photographes anglo-saxons et n’ont bien évidemment jamais été diffusées dans la presse française. Ces photos ont été prises indépendamment de tout contrôle des autorités libyennes et sont en libre accès sur internet.
http://www.nationspresse.info/?p=126911#more-126911
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