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Créé le : 02/09/2007 21:02
Modifié : 10/06/2011 13:27

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Les exploits de nos élites !Mayotte : un département plombé par la crise .La passoire va bénéficier d'aides élevées.

30/03/2011 23:34



Mayotte : un département plombé par la crise  

Mots clés : , , , ,

Par Marie Visot
30/03/2011 | Mise à jour : 22:24
Réactions (15)
Vue aérienne de la plage de Moya, à Mayotte.
Vue aérienne de la plage de Moya, à Mayotte. Crédits photo : AGE/Photononstop/AGE/Photononstop

Le nouveau département français va bénéficier d'aides élevées. Sa capacité «à savoir les utiliser» est incertaine. 

Au début de l'année, le chef de l'État se rendait à Mayotte en prévision de la création du 101e département français. Pour les 186.000 habitants de l'île, la promesse devient réalité ce jeudi 31 mars.

Si 2010 a préparé le processus de départementalisation, Mayotte a encore du chemin à parcourir. Les défis économiques et sociaux sont énormes. Économiques d'abord, parce que l'île est dans une situation difficile. Selon la note de conjoncture de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (Iedom, le relais outre-mer de la Banque de France) publiée récemment, l'année dernière a été particulièrement atone dans tous les secteurs (notamment l'agriculture, le BTP, le commerce). Le marché de l'emploi a continué de se détériorer, la consommation a reculé, les importations aussi. Bref, Mayotte a connu une année 2010 «morose» et, en dehors de perspectives un peu moins mauvaises dans le tourisme, «l'année 2011 ne laisse pas entrevoir de franche amélioration», a indiqué le nouveau directeur de l'Iedom, Nicolas de Sèze.

Fonds de développement 

Défis sociaux ensuite, car l'île doit faire face à des flux migratoires importants. La part des étrangers, originaires surtout des autres îles des Comores - qui viennent pour trouver un travail, rejoindre des proches, pour bénéficier de la scolarisation de leurs enfants ou pour se faire soigner - est passée de 15 % au début des années 1990 à près de 41 % en 2007, relevait l'Institut d'émission dans une précédente étude. La grande majorité serait en situation irrégulière.

Le coût de l'immigration clandestine a été estimé dans un rapport sénatorial de 2008 à 32,4 millions d'euros pour l'Éducation nationale et 30 millions pour les services de santé - plus de 3,3 millions consacrés à la lutte contre cette immigration (police, gendarmerie…). Sans compter le coût du travail au noir.

Nouveau département français, Mayotte «va bénéficier de fonds de développement relativement importants», rappelle-t-on à l'Iedom. Un autre enjeu va alors surgir: «La capacité à savoir les utiliser. Le vrai problème est là. Il faut une vraie maîtrise d'ouvrage pour les projets, cela va prendre du temps.» Il faudra ensuite que le secteur privé prenne le relais de l'investissement public. Pas une mince affaire dans un territoire où, aujourd'hui, «produire revient plus cher qu'importer»…

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/03/22/04016-20110322ARTFIG00789-les-defis-economiques-et-sociaux-de-mayotte.php

***************************************

Alors que les chiffres officiels sont attendus jeudi, le ministre du Budget, François Baroin, a évoqué ce mercredi soir un déficit à 7,2% du PIB, en baisse d'un demi-point.






Lampedusa, è allarme ."Se l’isola non si svuota avremo una bomba pronta a esplodere".

30/03/2011 00:59



Immigrati, Maroni contro l'Ue:
"Ci hanno detto: arrangiatevi"
Il ministro dell'Interno rassicura: "L'Italia non rimpatrierà i profughi". Ma da Bruxelles non arriverà alcun contributo per far fronte all'emergenza 
Lampedusa, è allarme
Ora manca anche il cibo
Bossi: "Foeura di ball"

Gli immigrati sono 6.200, pasti solo per 4.200. L'assessore alla Salute: "Se l’isola non si svuota avremo una bomba pronta a esplodere". E' polemica dopo la provocazione del Senatùr. Domani il cdm per  l'emergenza. Video: Orrore al centro d'accoglienza

Bossi in milanese, media in crisi

La Cei al Parlamento:
"Diritti ai clandestini,
trattarli come cittadini"

Monito della Cei: "Necessaria una nuova stagione di inclusione sociale che porti al riconoscimento degli immigrati come cittadini". La Caritas ha individuato 93 diocesi che metteranno a disposizione quasi 2.500 posti

Il ministro Maroni a muso duro con la Ue: "Il suo contributo è zero virgola. Ci dicono: è un problema dell'Italia, si arrangi". Poi tranquillizza sui rimpatri: "Il nostro Paese non rimpatrierà i profughi, ad esempio libici, somali ed eritrei". Confermato l'arrivo di sei navi per un totale di 10mila posti. "Da domani la situazione di Lampedusa si risolverà", dice Maroni. Intanto il premier pensa a un "catenaccio navale" intorno a Lampedusa. Il Colle: "Tutte le Regioni si diano da fare". E Vendola propone il permesso di soggiorno per tutti. Video: Orrore al centro d'accoglienza





La France (SIC...)préparait depuis novembre le renversement de Kadhafi

29/03/2011 07:13



March 28th, 2011 · Commenter (Pas de commentaire)

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Selon le journaliste de la droite libérale italienne Franco Bechis, la révolte de Benghazi aurait été préparée depuis novembre 2010 par les services secrets français. Comme le remarque Miguel Martinez du site internet  progressiste ComeDonChisciotte, ces révélations, encouragées par les services secrets italiens, doivent se comprendre comme une rivalité au sein du capitalisme européen.
Le Réseau Voltaire précise que Paris a rapidement associé Londres à son projet de renversement du colonel Kadhafi (force expéditionnaire franco-britannique). Ce plan a été modifié dans le contexte des révolutions arabes et pris en main par Washington qui a imposé ses propres objectifs (contre-révolution dans le monde arabe et débarquement de l’Africom sur le continent noir). La coalition actuelle est donc la résultante de ces ambitions distinctes, ce qui explique ses contradictions internes.

Première étape du voyage, 20 octobre 2010, Tunis. C’est là qu’est descendu avec toute sa famille d’un avion de Libyan Airlines, Nouri Mesmari, chef du protocole de la cour du colonel Muhamar Kadhafi. C’est un des grands perroquets du régime libyen, depuis toujours aux côtés du colonel.

Le seul -comprenons-nous- qui avec le ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa avait un accès direct à la résidence du raïs sans avoir à frapper (avant d’entrer, NdT).

Le seul à pouvoir franchir le seuil de la suite 204 du vieux cercle officiel de Benghazi où le colonel libyen a accueilli avec tous les honneurs le Premier ministre italien Silvio Berlusconi pendant la visite officielle en Libye. Cette visite de Mesmari à Tunis ne dure que quelques heures. On ne sait pas qui il rencontre dans la capitale où la révolte contre Ben Ali couve sous la cendre. Mais il est désormais certain que dans ces heures-là et dans celles qui ont immédiatement suivi, Mesmari jette les ponts de ce qui, à la mi-février, allait devenir la rébellion de la Cyrénaïque. Et prépare l’estocade contre Kadhafi en cherchant et obtenant l’alliance sur deux fronts : le premier est celui de la dissidence tunisienne. Le second est celui de la France de Nicolas Sarkozy. Et les deux alliances lui réussissent.

C’est ce dont témoignent des documents de la DGSE, le service secret français, et une série de nouvelles fracassantes qui ont circulé dans les milieux diplomatiques français à partir de la lettre confidentielle, Maghreb Confidential (dont il existe une version synthétique et accessible payante).

Mesmari arrive à Paris le lendemain, 21 octobre. Et il n’en bougera plus. En Libye il n’a pas caché son voyage en France, puisqu’il a emmené avec lui toute sa famille. La version est qu’à Paris il doit subir un traitement médical et probablement une opération. Mais il ne verra pas l’ombre d’un médecin. Ceux qu’il verra seront par contre, tous les jours, des fonctionnaires des services secrets français.

La réunion. On a vu de façon certaine au début du mois de novembre, entrer à l’Hôtel Concorde Lafayette de Paris, où Mesmari réside, d’étroits collaborateurs du président français. Le 16 novembre, une file de voitures bleues est devant l’hôtel. Dense et longue réunion dans la suite de Mesmari. Deux jours plus tard une dense et étrange délégation française part pour Benghazi. Avec des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des dirigeants de France Export Céréales et de France Agrimer, des managers de Soufflet, de Louis Dreyfus, de Glencore, de Cani Céréales, Cargill et Conagra.

Expédition commerciale, sur le papier, pour essayer d’obtenir à Benghazi justement de riches commandes libyennes. Mais se trouvent aussi dans le groupe des militaires français, déguisés en hommes d’affaire.

À Bengazi ils vont rencontrer un colonel de l’aéronautique libyenne indiqué par Mesmari : Abdallah Gehani. Il est au-dessus de tout soupçon, mais l’ex-chef du protocole de Kadhafi a révélé qu’il était prêt à déserter et qu’il a aussi de bons contacts avec la dissidence tunisienne.

L’opération est menée en grand secret, mais quelque chose filtre jusqu’aux hommes les plus proches de Kadhafi. Le colonel se doute de quelque chose. Le 28 novembre, il signe un mandat d’arrêt international à l’encontre de Mesmari. L’ordre arrive aussi en France à travers les canaux protocolaires. Les Français s’alarment et décident de suivre l’arrêt de façon formelle.

Quatre jours plus tard, le 2 décembre, la nouvelle filtre justement depuis Paris. On ne donne pas de nom mais on révèle que la police française a arrêté un des principaux collaborateurs de Kadhafi. La Libye, au premier abord, retrouve son calme. Puis apprend que Mesmari est en réalité aux arrêts domiciliaires dans la suite du Concorde Lafayette. Et le raïs commence à s’agiter.

La colère du raïs. Quand arrive la nouvelle que Mesmari a demandé officiellement l’asile politique à la France, la colère de Kadhafi éclate, il fait retirer son passeport même au ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, accusé de responsabilité dans la défection de Mesmari. Il essaie ensuite d’envoyer ses hommes à Paris avec des messages pour le traître : « Reviens, tu seras pardonné ». Le 16 décembre, c’est Abdallah Mansour, chef de la télévision libyenne, qui essaie. Les Français l’arrêtent à l’entrée de l’hôtel. Le 23 décembre d’autres Libyens arrivent à Paris. Ce sont Farj Charrant, Fathi Boukhris et All Ounes Mansouri.

Nous les connaîtrons d’avantage après le 17 février : parce que ce sont justement eux, avec Al Hadji, qui vont mener la révolte de Benghazi contre les miliciens du colonel.

Les trois sont autorisés par les Français à sortir dîner avec Mesmari dans un élégant restaurant des Champs-Élysée. Il y a aussi là des fonctionnaires de l’Élysée et quelques dirigeants des services secrets français. Entre Noël et le Jour de l’an paraît dans Maghreb Confidential, la nouvelle que Benghazi est en ébullition (à ce moment-là personne ne le sait encore), et aussi quelques indiscrétions sur certaines aides logistiques et militaires qui seraient arrivées dans la seconde ville libyenne, en provenance justement de la France. Il est désormais clair que Mesmari est devenu un levier aux mains de Sarkozy pour faire sauter Kadhafi en Libye. La lettre confidentielle sur le Maghreb commence à faire filtrer les contenus de cette collaboration.

Mesmari est nommé « Libyan Wikileak », parce qu’il révèle un après l’autre les secrets de la défense militaire du colonel et raconte tous les détails des alliances diplomatiques et financières du régime, en décrivant même la carte du désaccord et les forces qui sont sur le terrain. À la mi-janvier, la France a dans les mains toutes les clés pour tenter de renverser le colonel. Mais il y a une fuite. Le 22 janvier, le chef des services secrets de Cyrénaïque, un fidèle du colonel, le général Aoudh Saaiti, arrête le colonel d’aviation Gehani, référant secret des Français depuis le 18 novembre.

Le 24 janvier, il est transféré dans une prison de Tripoli, accusé d’avoir créé un réseau social en Cyrénaïque, qui faisait les louanges de la contestation tunisienne contre Ben Ali. Mais c’est trop tard : Gehani a déjà préparé la révolte de Benghazi, avec les Français.

Source:

Franco Bechis

Directeur adjoint du quotidien italien Libero.






Guerre en Libye : la « furia » française (enfin... si l'on peut dire et à usage des naïfs)

27/03/2011 03:56



Le Monde diplomatique
Accueil du site > Défense en ligne > Guerre en Libye : la « furia » française

Guerre en Libye : la « furia » française

samedi 19 mars 2011, par Philippe Leymarie

Frappes ciblées, zone d’exclusion aérienne, et — tant qu’on y est — se payer enfin la tête de Kadhafi : les chasseurs Rafale ont fait leurs premiers raids dans le ciel de la Libye samedi en début d’après-midi, inaugurant la campagne de pilonnage menée également par des chasseurs britanniques et des navires américains. La France, revenue des petites compromissions et des grands aveuglements de ce début d’année sur la portée du « réveil arabe », tient enfin sa « grande cause » de salubrité publique internationale, retrouve ses antiennes sur les droits humains, peut mettre en musique l’ingérence à la mode Kouchner. Et peu importe la lettre des résolutions, pourvu qu’on ait l’ivresse…

Actualisé au 20 mars 2011

Le feu est passé au vert, la légitimité acquise : le Conseil de sécurité a donné son onction en votant, le 17 mars, la résolution 1973 sur la Libye ; et un déjeuner-sommet à l’Elysée, samedi, organisé à la va-vite, a conforté l’inattendu « tombeur » de Kadhafi. Mais les débats à l’ONU étaient déjà loin : l’expérience prouve qu’il ne faut pas trop s’attacher à la lettre des résolutions, dont l’application se fait souvent sur un mode « glissant », en fonction des intentions de ceux qui sont chargés de les interpréter et de les mettre en œuvre.

Exemple, avec cette invocation en boucle de l’impérieuse nécessité de « protéger les populations » (Civilian protection) :

— Les « populations » en tant que telles avaient été visées durant la première phase de la répression, lorsque des policiers libyens, puis des mercenaires africains avaient tiré sur les manifestants, faisant plusieurs centaines de victimes. Mais, si tous les opposants ont été traités de « terroristes d’Al Qaida » ou de « bandits », il n’y a pas eu ensuite de politique de massacre délibéré de civils. Si cela avait été le cas, la résolution de l’ONU aurait sans doute été adoptée beaucoup plus tôt. Qu’il ait agi avec sincérité ou non, le gouvernement libyen a demandé successivement aux civils de se pousser, de déposer les armes, de se rallier, de profiter d’une amnistie, etc.

— Il y a un million d’habitants dans la région de Benghazi, mais une fraction de ces civils sont aussi… des combattants, qui appartiennent désormais à… une armée, même si elle semble de fortune, et peu efficace. Il s’agit de soldats parfois très aguerris, notamment d’anciens militaires ou policiers ralliés (y compris quelques généraux) ; ou de recrues plus récentes, civiles à l’origine, mais qui manient depuis quelques semaines des armes, y compris de calibre respectable (mortiers, mitrailleuses, batteries antiaériennes, etc.) ou même lourdes (quelques chars, quelques avions). Ce ne sont pas, ou plus, des civils sans défense (classiquement, les femmes, enfants, vieux, malades, etc.) ...

Guerre secrète Retour à la table des matières

Donc, inutile de se voiler la face. L’objectif n’est pas seulement de mettre des civils à l’abri : il est de renverser le cours de la bataille en permettant aux insurgés de ne pas la perdre ; et d’obtenir dans la foulée la chute du régime. C’est le vrai « but de la guerre », ou « l’effet final recherché », comme disent les militaires, qui aiment bien savoir où ils vont.

Puisque le « Dégage ! » qui a fait fureur ces dernières semaines dans le monde arabe n’a pas suffi en Libye à faire tomber le fruit (pas aussi mûr, apparemment, qu’en Tunisie et en Egypte), il fallait un coup de pouce de l’Occident, qui a un vieux compte à régler avec le dictateur agité de Tripoli, lui-même en délicatesse avec une bonne partie de la Ligue arabe, et de l’Union africaine. Mais, là, on est dans le domaine de la géopolitique, bien plus que dans celui de l’humanitaire, quoi que prétende la résolution onusienne.

Autre aspect qui peut prêter à confusion : l’intervention au sol – seule à même d’aboutir à la chute complète du régime Kadhafi. Elle est écartée explicitement par la résolution de l’ONU : « ... tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen ».

Les principaux partenaires en cause ne souhaitent d’ailleurs pas, en principe, que leurs troupes apparaissent comme les envahisseurs ou occupants d’un pays arabe ou musulman, dans le sillage de ce qui s’est fait en Irak et en Afghanistan. Donc, cette intervention au sol ne devrait pas se faire. Mais il y a des moyens de contourner la difficulté :

— l’expédition d’armes, via des fournisseurs tiers ;
— l’envoi de "conseillers", pour entraîner les insurgés libyens ;
— l’action clandestine, menée par des commandos ("éclairage" des frappes, coups de main, sabotages, provocations).

Une équipe de commandos britanniques avait été interceptée le mois dernier… par les rebelles — indice de cette « guerre secrète » qui, presque toujours, précède ou accompagne une opération « officielle ». D’ailleurs, la résolution 1973 autorise « l’emploi de tous les moyens nécessaires » à la protection des populations, ce qui donne finalement une marge d’interprétation plutôt large...

Habillage politique Retour à la table des matières

Cette guerre pour la démocratie en Libye (dans le meilleur des cas !), lancée sous aiguillon français, est essentiellement franco-britannique, avec aux manettes deux gouvernements conservateurs : sans remonter aux guerres mondiales, on peut rappeler l’expédition commune sur le Canal de Suez, en 1956 ; et la conclusion entre Paris et Londres, en novembre 2010, d’une batterie d’accords de coopération militaire, avec — pour la première fois — un volet concernant la dissuasion nucléaire, que ces deux pays sont les seuls à exercer dans l’Union européenne.

C’est donc l’occasion de se débarrasser d’un régime déconsidéré, infréquentable, etc. — le paradoxe étant que, ces dernières années, ledit régime s’était amendé, et avait été partiellement réintégré dans le jeu international. L’Italie en avait fait son partenaire privilégié, en matière économique, mais aussi d’antiterrorisme et de contrôle de l’immigration illégale. La France avait signé avec Tripoli un accord de défense, avec à la clé des ventes d’armement et des coopérations (qui pour la plupart, par chance – vu rétrospectivement –, n’avaient pas été suivies d’effets !). Et aujourd’hui, Paris se retrouve en situation d’avoir à détruire en Libye les derniers Mirage de fabrication française, vendus en leur temps, et récemment modernisés par Dassault… avec l’appui de l’Etat français.

Les état-majors, à Paris et à Londres, préparaient depuis plusieurs semaines des scénarios d’intervention. Ils menaient d’ailleurs ces jours-ci, en France, un exercice commun baptisé « Southern Mistral », prévu de longue date, dont les moyens techniques et humains ont pu être dérivés vers l’opération actuelle. Mais, dans les faits, et bien qu’ils se défendent d’être en première ligne, les militaires américains assurent l’essentiel de la coordination de l’opération, notamment à partir de leur état-major aérien à Ramstein, en Allemagne. Même si la France se donne le beau rôle, les Etats-Unis sont la « nation-cadre » de fait, au moins pour le moment.

Mini-coalition Retour à la table des matières

Quelques constatations politico-diplomatiques :

— Les armées de ces trois pays sont épaulées, sur un mode mineur, par le Canada, le Danemark, la Norvège, la Pologne, l’Espagne, la Belgique ;
— L’Italie, qui avait voulu éviter un engagement jusqu’à ces derniers jours, a accepté que ses bases dans le sud soient utilisées par la mini-coalition ;
— L’Allemagne et la Turquie ont tout fait pour rester en dehors de cette initiative ;
— Les Américains, qui se faisaient prier depuis quelques semaines (à cause de la situation périlleuse à Bahrein et au Yémen ?), n’ont accepté de donner leur voix et leur aide que lorsqu’il est apparu que le régime Kadhafi allait tirer son épingle du jeu, voire sortir renforcé de l’aventure ; ils affirment que leur appui à l’opération est « limité » (Barack Obama) ;
— L’OTAN est tenue à distance – du fait surtout des Français – afin de faire oublier l’actuelle opération calamiteuse en Afghanistan, mais agit en sous-main.
— L’Union européenne est marginalisée, une fois de plus, en tant qu’institution : le géant économique peine à définir et mettre en œuvre une politique étrangère et de défense commune ;
— La Russie et la Chine ont laissé faire (Kadhafi n’est pas défendable, même par eux), renonçant à leur droit de veto : d’autres chats à fouetter, sans doute (voir plus loin ce qu’ils en ont dit à New-York).

Quelques petits pays de la Ligue arabe sont appelés à faire de la figuration, pour « habiller », sur un plan politique surtout, l’intervention franco-britannique-américaine : Liban, Qatar (seul à avoir annoncé l’engagement de quatre chasseurs, en étroite collaboration avec l’armée de l’air française) , Emirats arabes unis, Jordanie. Mais les voisins immédiats de la Libye (Tunisie, Egypte), encore fragiles, sont restés discrets. Soudan, Tchad, Algérie – qui font le dos rond – n’en pensent pas moins, etc.

Banquet des frappes Retour à la table des matières

En fait, l’habillage n’est pas si rutilant que cela : après les premières vagues de bombardements, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a estimé déjà ce dimanche qu’ils « s’écartent du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne », une mesure qui était soutenue à l’origine par l’organisation panarabe. Quant à l’Union africaine, pourtant annoncée au « banquet des frappes » samedi à la mi-journée, à l’Elysée, elle n’était pas représentée, et a demandé dimanche « que les armes se taisent ». L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major américain, a rappelé ce même dimanche que l’objectif poursuivi n’était pas, en principe, de s’en prendre au régime Kadhafi en tant que tel, paraissant en retrait par rapport aux rodomontades françaises et britanniques.

Mais, à propos d’Elysée, belle opération de politique intérieure-extérieure de Nicolas Sarkozy, flanqué de l’ancien premier ministre Alain Juppé, appelé au secours d’une diplomatie française en péril – qui, en « nation-cadre » d’une opération plus ou moins multinationale, parvient à faire oublier... les cantonales hexagonales ; les inquiétudes sur la sécurité des centrales dans la France championne du monde de l’électricité nucléaire ; les catastrophes au Japon... Rien de tel qu’une bonne guerre, surtout si elle n’est pas trop difficile à mener, pour faire bouger les lignes... politiques.

Cibles prioritaires Retour à la table des matières

Le montage de cette coalition, une fois habillée politiquement par l’ONU, la Ligue arabe, etc. , pose surtout des problèmes de coordination et d’efficacité sur le terrain – la difficulté étant de répartir les tâches, et déterminer les cibles et leur priorité, dans la phase des premières frappes : dans une optique étroite, il s’agit des radars, systèmes anti-aériens, pistes d’aviation, et bases aériennes. Dans une définition plus large, qui semble avoir été adoptée d’emblée, une gamme d’objectifs qui peut aller des centres de commandement, casernes, etc., aux blindés ou colonnes de véhicules de l’armée de Kadhafi, voire à ses lignes de ravitaillement, ou ses instruments de communication et propagande, comme les émetteurs de radio-télévision.

La coalition affirmait dimanche après-midi avoir stoppé l’avance des troupes de Kadhafi sur Benghazi, et touché à des degrés divers vingt cibles sur vingt-deux (dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte méditerranéenne), notamment lors des tirs d’une centaine de missiles de croisière Tomahawk, dans la nuit de samedi à dimanche, par des navires et sous-marins américains.

Sur un plan technique, le « cocktail » de moyens rassemblés par la France avec ses alliés paraît bien lourd, surtout si l’on pense à la relative faiblesse des moyens dont disposerait le régime Kadhafi , désorganisé au surplus par deux ou trois jours de frappes intensives : au mieux, une quarantaine de milliers de soldats, dont moins d’un tiers de troupes d’élite, et une fraction de mercenaires africains ; une douzaine de chasseurs, et autant d’hélicoptères qui étaient en état de vol (avant les frappes) ; des blindés de modèle ancien, etc.

Pour faire respecter une « no-fly zone » sur la durée, il aura fallu mobiliser :
— des moyens d’observation (des satellites américains) et de contrôle ou guidage (appareils AWACS français ou otaniens) ;
— des escadrilles de chasseurs (Mirage, Rafale, Tornado, F16), et leurs avions-ravitailleurs ;
— des bases ( comme Solenzara en Corse, située à une heure des côtes libyennes, ou les bases US-OTAN en Sicile) ;
— le porte-avions français Charles-de-Gaulle , qui a appareillé dimanche, prendra le relais, au large des côtes libyennes, où croisent déjà plusieurs unités de l’US Navy, de la Royal Navy, etc. .

Raisons de principe Retour à la table des matières

Pour information, voici – telles que les restituait Jean-Dominique Merchet, sur son blog Secret défense – les raisons données par les cinq pays (sur quinze) du Conseil de sécurité qui se sont abstenus de soutenir la résolution franco-britannique :

— l’Allemagne « ne souhaite pas s’engager dans une confrontation militaire » ;

— l’Inde est convaincue qu’il « n’existe pratiquement aucune information crédible sur la situation sur place » qui puisse justifier la décision d’établir une zone d’exclusion aérienne et ne « sait pas plus comment les mesures prises seront appliquées » ;

— le Brésil estime que « le texte présenté aujourd’hui envisage des mesures qui vont bien au-delà de l’appel de la Ligue des Etats arabes qui demandait des mesures fortes pour faire cesser la violence. (...) Nous ne sommes pas convaincus que l’utilisation de la force permettra d’atteindre l’objectif commun qui est de mettre un terme à la violence et de protéger les civils » ;

— la Russie s’y oppose « pour des raisons de principe » et déplore le fait de n’avoir pas obtenu de réponse sur les moyens permettant de mettre en place le régime d’exclusion aérienne. « Nous avons aussi vu passer sous nos yeux un texte dont le libellé n’a cessé de changer, suggérant même par endroits la possibilité d’une intervention militaire d’envergure » ;

— la Chine rappelle qu’elle s’est « toujours opposée au recours à la force dans les relations internationales » et qu’elle « éprouve toujours de grandes difficultés à l’égard de plusieurs dispositions importantes du texte de la résolution ».

167 commentaires sur « Guerre en Libye : la “furia” française »

0 | 100

  • permalien nacer Yefren :
    19 mars @15h04   »

    Il y a la survie même sous occupation franche ou déguisée ou bien des tribunaux "populaires" kadhafistes pour envoyer ad patres les résistants et assimilés à la moulinette. On peut même attendre de ce Kadhafi que l’occident ménage qu’il se passe de tribunaux pour nettoyer la Libye des "rats" come il a appelé les rebelles. On a choisi l’intervention occidentale.

  • permalien une bille :
    19 mars @15h04   « »

    « C’est donc l’occasion de se débarrasser d’un régime déconsidéré, infréquentable, etc. »

    permettez moi d’ajouter tout de même dans le "etc." le 42 années de totale illégitimité.

  • permalien Gérard :
    19 mars @15h22   « »

    Il faut surtout voir un "rattrapage" après le peu d’empressement de soutenir les Révolutions en Tunisie et en Egypte de Sarko ... et le silence sur les autres "paradis" de démocratie du Yemen à l’Arabie Saoudite en passant par le Bahrein et la Syrie.
    Ce même Sarko qui avait promis de faire respecter en 48 h, le vote du peuple en Côte d’Ivoire.
    Sans parler du soutien aux régimes africains comme celui de la famile Bongo ... et d’autres.
    Et aussi oublier l’ami-ami d’il y a trois ans !

  • permalien Esteban :
    19 mars @16h07   « »

    Merci !
    Je n’en pouvais plus de ces nouvelles répétitives, simplistes et consensuelles nous rappelant qui est le méchant et qui sont les gentils, et expliquant comme à chaque fois qu’on y allait pour "aider les civils". Que c’est lourd, l’info sans profondeur pour la ménagère de moins de 50 ans...
    Merci pour cette analyse, enfin critique.

  • permalien Claude Animo :
    19 mars @16h44   « »

    Sarkozy, décidément, une véritable petite frappe.

  • permalien bgrbgr :
    19 mars @16h50   « »

    sarko conduit la france dans le caho sans s’en rendfe compte.sa surprise sera grande !!!!!!!!!!!!!!!!!

  • permalien Tariel :
    19 mars @17h04   « »

    Nous savons, que cette intervention militaire contre la Libye sera un désastre humain, accompagné d’une flagrante violation du droit international. Le peuple géorgien l’a subi en 2008. La situation était identique à celle d’aujourd’hui. La Russie était intervenue en vue de protéger ces soit disant ressortissants contre les géorgiens, ainsi violant l’intégrité territoriale de la Géorgie, violation tant critiquée par l’Occident. Or, présentement, c’est l’Occident qui prend les mesures semblables contre la Libye.

  • permalien olischnei :
    19 mars @17h04   « »

    Je ne suis pas sur qu’on puisse analyser cet évènement à la lecture des interventions précédentes. Le contexte est en tout point différent, et nous sommes en train de voir se dessiner un monde tout à fait différent du précédent. Les arguments invoqués pour l’intervention sont discutables voire ridicules (Sarkozy invoquant même l’idée qu’une intervention permettrait de limiter l’afflux de réfugiés...) Le fait même que des Etats conservateurs et policiers s’engagent pour faciliter une révolte populaire est certainement le fait d’un curieux hasard, chacun se rappelant en fait du terrorisme d’Etat de Khadafi. Mais tout est neuf : on ne peut nier que la révolte a été générale et quasi unanime en Lybie. La différence avec la Tunisie et l’Egypte est que l’armée n’a pas agit de façon patrioque ou nationale, elle sert visiblement le tyran sans trop sourciller et torpille ses civils sans beaucoup de problèmes de conscience. Cela tient certainement à un manque de conscience nationale, ou une plus grande efficacité de la propagande, ou encore à l’argent du pétrole.... Mais qu’importe, le fait est qu’il y a eu une révolte arabe en Lybie, et un consensus contre le tyran. Ce qui est nouveau c’est que Khadafi a pointé du doigt les islamistes du mouvement, leur prétendu lien avec Al Quaida, sans que cela n’empêche les occidentaux de soutenir le peuple contre le tyran. C’est inédit, jamais la communauté internationale n’a vraiment soutenu un mouvement populaire national sans qu’elle l’ait elle même suscité et contrôlé, et jamais un tel mouvement n’est arrivé à ce degré d’insurrection sans protection même limité du pouvoir en place par les autres puissances.

  • permalien le journal de personne :
    19 mars @17h13   « »

    Bons baisers de Libye

    Vous ne vous indignez même pas…
    C’est un peu trop indigne
    De voir l’immonde régner sur le monde…
    Et construire en un éclair, deux tours de Babel
    Semblables à deux centrales nucléaires
    Un homme averti en vaut deux,
    Et un fou averti, ça vaut combien ?

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/baisers/

  • permalien Mohamed Belkasmi :
    19 mars @17h28   « »

    Qu’on mette Juppé ou Madame Aliot,La France veut coûte que coûte que la Koushnerisation des relations Internationales devienne une ’’science’’ régissant les relations entre Nations ?’’L’aide humanitaire et médiatique à disposer d’eux’’(des peuples)...qui n’est en fait que des ’’ouvertures’’ de couloirs de vente d’armes...Que l’on songe au Biafra où il a vu naître son aura politique , ou en Bosnie,... ou en Irak où il s’est accompli...

    (NB:Je n’ai pas de sympathie politique pour le régime Lybien).

    Il y a quelques années, Un grand Homme politique Français avait jugé où est -ce qu’ a abouti la politique étrangère Française :’’Celle-ci, dit -il se ramène à Barbès...Rochecouart.’’Allusion non pas en hommage à Mr Barbès ( Général Antillais ayant combattu dans l’armée Française ?). Mais à la traque de l’Arabe dans la station de métro...Les précipitations des mesures à prendre en témoignent tout le temps.Le Résultat... ?
    .

  • permalien hps :
    19 mars @17h58   « »

    J’ai rencontré un militaire italien qui revient d’Afghanistan, en permission, et qui va partir pour la Lybie, dans trois mois.
    Alors, je pense que tout est déja planifier et que le cirque médiatique, nous raconte encore de belles histoires...

  • permalien Villeneuve :
    19 mars @18h28   « »

    Il n’y a pas en Libye un seul objectif qui vale le prix de la bombe guidée qui le détruira ; même pas Mouamar en personne : il est vieux, ses fils parlent déjà à sa place...
    Notre aviation va donc se couvrir de gloire à détruire, au sol, des avions libyens qui, de toute façon, sont hors d’état de voler faute de pièces de rechange depuis des années... Ceux qui peuvent voler vont tranquillement aller se poser en Algérie, Tunisie ou en Egypte comme l’avaient fait les pilotes irakiens en attérissant en Iran.
    Le petit Nicolas tente de nous refaire le coup de la mère Thatcher et de la guerre des Malouines : au plus bas dans les sondages, cette guerre lui avait permis de gagner les élections suivantes.
    Et pendant ce temps, on ne parle plus de nos 4 millions de chômeurs officiels et de toutes ces choses qui mériteraient que les français s’emparent du stock de bombes guidées et en fassent un tout autre usage...
    En attendant, cassons du sous-développé, c’est toujours plus facile que de casser du Viet ou du Boch...

  • permalien micdo :
    19 mars @18h30   « »

    Pourquoi laisser KHADAFI impuni après tout ses crimes, messieurs, mesdames, il est temps d’agir, cette homme est une honte pour l’humanité il faut l’arréter..

  • permalien micdo :
    19 mars @18h32   « »

    repponse a villeneuve, c’est avec des gens comme toi que la France est dans le déclin...

  • permalien Nathan :
    19 mars @18h41   « »

    Philippe Leymarie écrit :

    — Il y a un million d’habitants dans la région de Benghazi, mais une fraction de ces civils sont bien … des combattants, qui appartiennent désormais à… une armée, même si elle semble de fortune, et peu efficace.

    C’est un drôle d’argument. Si je comprends bien, M. Leymarie cherche à dire qu’il n’est pas légitime d’intervenir pour protéger la population civile de Benghazi car il y a aussi parmi elle, des combattants.

    C’est curieux que le même argument n’ait pas été invoqué par le Monde Diplo lors de l’intervention israélienne à Gaza. En effet, parmi la population de Gaza, il y avait également des combattants. Cela n’a pas empêché le Monde Diplo de condamner fermement l’intervention israélienne parce que celle-ci était menée par une armée (supérieurement équipée) contre une zone essentiellement peuplée de civils.

    Apparemment pour le Monde Diplo, ce qui vaut pour Gaza ne vaut pas pour Benghazi et inversement.

  • permalien Dongerond :
    19 mars @18h48   « »

    @ hps - 19 mars @17h58


    J’ai rencontré un militaire italien qui revient d’Afghanistan, en permission, et qui va partir pour la Lybie, dans trois mois.

    Je n’en crois pas un mot.

  • permalien Ogo :
    19 mars @19h10   « »

    @ Dongerond : moi non plus !

  • permalien AFS :
    19 mars @19h10   « »

    Bonjour.

    M. Leymarie, malgré vos critiques, êtes-vous totalement contre cette intervention uniquement aérienne ? Et l’opposition de la France à un encadrement OTAN est-elle si mauvaise quand on sait que cette organisation est une des principales difficultés (entre autres, voir plus bas) au développement de la PESD.

    Vous semblez critiquer que la coalition soit une "mini-coalition" mais cela reste une coalition ayant reçu l’autorisation du conseil de sécurité (CS)de l’ONU au contraire de la coalition anti-irakienne de 2003.

    Si certains Etats (Chine, Russie, Allemagne...) s’opposent à toute intervention militaire contre la Libye, ils n’ont pas osés de la dire "officiellement" en votant contre au CS. Par là même, l’usage de la force parait moins illégitime que de ne rien faire.

    A propos du retrait de l’UE, cela s’explique en partie par la vision "antimilitariste" de Mme Catherine Ashton (voir Bruxelles 2). Donc tant qu’elle sera en poste, un développement conséquent de la PESD parait difficile sans oublier les problèmes de divergences géopolitiques/géostratégiques entre Etats-membres.

    Cordialement.
    AFS.

  • permalien Ogo :
    19 mars @19h16   « »

    Tariel dit : "Nous savons, que cette intervention militaire contre la Libye..."
    NOUS ne savons rien du tout ! Vous vous prenez pour Elizabeth Teissier ou madame soleil lisant dans une boule de cristal opaque...Pas très sérieux tout çà... !

  • permalien Amilcar :
    19 mars @19h18   « »

    Nacer Yefren , que signifie vraiment votre commentaire ?

    Qu’il faut en définitive et malgré tout souhaité une intervention occidentale en Libye ?

    Et après les gens comme vous vont se plaindre de l’état du monde , de l’incapacité chronique du genre humain à se remettre en cause et voir , tout simplement , le réel tel qu’il est .

    On ne peut pas totalement comparer les 2 cas , mais il y a tout de mm des similitudes avec le "modus operandi" en ce qui concerne l’invasion de l’Irak , et lorsque l’on sait que c’est à la base la tragédie du 11 septembre 2001 qui en fut le moteur , un évènement qui se révèle être à 100 lieux de la version officielle qui nous fut donnée durant une décennie , on ne peut que rejeter d’emblée les explications officielles pour justifier cette nouvelle "gueguerre" occidentale en Libye .

    Vous avez les précédents sous vos yeux , vous jurez qu’on ne pourra plus vous prendre pour des sots , et pourtant vous continuez , aveugle , à accepter l’inacceptable ?

    "J’ai rencontré un militaire italien qui revient d’Afghanistan, en permission, et qui va partir pour la Lybie, dans trois mois."

    Désolé si certains s’en trouveront choqués , mais il faut savoir affronter le réel et l’heure n’est plus à dissimulation . Je crois plus en ces propos qu’aux incantations maladroites et abjectes des pantins qui sont censés nous représentés .

  • permalien Codhi :
    19 mars @19h57   « »

    Les avions français bombardent la Libye. Les bombes ne choisissent par leurs victimes on aura bientôt les premières victimes collatérales ! J’admire la révolution tunisienne (la mère des révolutions) je respecte la révolution égyptienne, j’avais beaucoup d’espoir en la révolution libyenne, hélas les occidentaux sont en train de la voler aux libyens.
    Bienvenue dans une nouvelle époque de conquête coloniale ! Les insurgés avaient prévenus, ils ne voulaient pas d’une intervention étrangère. Un peuple a le droit de renverser son régime, lorsqu’une autre puissance intervient dans les affaires de cet état, c’est une guerre de conquête. Conquête pour le pétrole encore une fois ! Qu’on nous ne dise pas le contraire, on sait comment cela peut finir. Tôt ou tard ces rafales bombarderont des civils et feront plus de victimes que l’armée de Khadafi (comme les américains ont fait plus de mort que l’armée de Saddam en irak et plus de mort en Afghanistan que l’armée des talibans).

  • permalien qtden :
    19 mars @20h01   « »

    Et quand pensent ces hommes politiques faire la guerre contre Israel ou la Chine ou la Guinee equatoriale qui ont egalement des tirans a leur tete

  • permalien Noella :
    19 mars @20h44   « »

    Cette guerre est terriblement opportune pour ce Président et il est de plus insupportable qu’il la fasse au "nom de la démocratie " après toutes les lois liberticides qui ont été votées, dont plusieurs contre les enfants, au nom d’un gouvernement "justiciable" pour la plupart de ses membres, alors qu’il mène en même temps une politique discriminante pour une partie de la population .. De plus, voila donc deux guerres menées sans consultation de la population, ce qui me semble tout sauf démocratique .Les moyens envisagés contre Khadafi , autres qu’une intervention armée n’ont jamais été mis en avant par ce gouvernement.Il n’y a pas comparaison entre la révolte libyenne et ce qui se passe à Gaza.Soutenir des insurgés contre leur gouvernement - dont la légitimité est celle donnée par BHL, faisant autorité- en employant les grands moyens reste une ingérence ,fusse-t-elle légitime moralement et laisser un processus violent de colonisation d’un pays sur une population depuis plus de 40 ans , une autre et ceci sans même moralement le condamner et même en parler, car c’est reparti de plus belle justement à Gaza.Cette guerre de "loin" , c’est à dire sans être au sol, est une manipulation politique et c’est en cela que c’est "indécent" , pour reprendre le terme de ce gouvernement quand il a été question de parler du nucléaire suite à la tragédie vécue par le Japon.

  • permalien bernard :
    19 mars @20h59   « »

    Il me semble qu’il y a trop d’amalgames dans tous ces commentaires. Depuis l’Irak et d’autres sites de confits, le monde à changé, les dirigeant ne sont plus les mêmes. Busch n’est plus là, Obamha est plus un humaniste que lui, et notre président qui, comme tous ceux dont le reigne se termine, souhaite laisser pour l’histoir un geste porteur de grande valeur humaniste à ses yeux. La politique n’est pas affaire de raison, mais de l’image que les grands dirigeants souhaitent laissé d’eux. Le deuxième point que je souhaite évoquer, c’est que se sont les révolutionnaires lybiens qui demandent l’aide militaire internationnale, et si voulons être claire avec cette belle idée qui affirme que les peuples ont le droit de disposer d’eux-même, nous devons répondre par le positif à leur demande. C’est un devoir révolutionnaire, c’est une règle des droits de l’homme. Même si cela sera récupéré par les dirigeants des puissances de ce monde,nous ne devons pas laisser sans réponse l’appel de ce peuple qui prie sous les bombes du dictateur en implorant celles de ceux qu’il espère pour sa vie. Une foi de plus, il y a comflit entre raison humaniste et intérêt géopolitique. Mais avant tout sauvons ce peuple ancestral des mains de ce tueur. Pour le reste, il s’en occupera après, et je l’espère sans nous et en toute liberté.




Mayotte, le chouchou de la France.(& Le petit fils du sultan des Comores insiste sur l’unicité culturelle et religieuse de l’archipel )

27/03/2011 03:45



Le carnet de Colette Braeckman

Un site utilisant les blogs du soir.be

23 mars 2011

Mayotte, le chouchou de la France

Catégorie actualité

A raison d’un milliard d’euros par an, la France veut faire de Mayotte, la petite île de l’Océan Indien qui fait partie de l’archipel des Comores, une « vitrine » de la métropole. Une vitrine artificielle, sur laquelle s’écrasent chaque année des milliers de « boat people » venus des rivages africains (Mozambique, Madagascar). Les Comoriens, eux, sont refoulés comme des clandestins, alors qu’à leurs yeux, Mayotte fait historiquement partie des quatre îles qui composent leur pays.  Le 1er avril prochain, la distance se creusera encore, puisque la France compte transformer Mayotte en département d’outre mer et lui faire bénéficier par l’Union européenne du statut de région ultrapériphérique. Cette décision de créer ainsi le 101eme département français indigne M. Fahmi Saïd Ibrahim, ministre des relations extérieures des Comores, qui rappelle que plusieurs résolutions des Nations unies ont réaffirmé l’unité territoriale de l’archipel, composé de Mayotte, Anjouan, Moheli et la Grande Comore.  Il récuse les résultats du referendum tenu en 2009, où  les Mahorais, (habitants de Mayotte) avec 95,2% avaient choisi la France: “entre un revenu de 300 dollars par habitant aux Comores, et de 9000 à Mayotte, grâce à la générosité intéressée de Paris, le choix est vite fait… »C’est pour cela que le ministre est venu à Bruxelles plaider pour que la France respecte les résolutions de l’ONU et accepte, sur Mayotte, un règlement pacifique, qui mènerait, au minimum, à une souveraineté partagée…Le petit fils du sultan des Comores insiste sur l’unicité culturelle et religieuse de l’archipel : « si mon grand père, à l’époque, avait choisi de rallier la France, ce n’est pas pour que cette dernière, par la suite, divise notre pays… »Depuis Mayotte certes, l’armée française garde un « droit d’écoute » sur l’Océan Indien, mais le ministre se veut conciliant : « qui dit que les bases françaises seraient menacées si notre pays était réunifié » ?

Pour lui, en créant une telle disparité de revenus entre les habitants de Mayotte et leurs frères et cousins des Comores, la France déstabilise l’archipel et crée des tensions inutiles. Elle provoque aussi des morts:  “c’est un véritable cimetière marin qui sépare Mayotte des Comores, chaque année, des petits bateaux, appelés les “kwassas kwassas”, font naufrage et les associations estiment que plus de 10.000 personnes ont déjà péri noyées.

L’expulsion des ressortissants des Comores, persona non grata à Mayotte (ils représentent 80% des expulsés de toute la république française, chez nous ont fait du chiffre…) indigne le ministre qui rappelle que pour ses compatriotes,Mayotte, c’est leur pays, ils ne peuvent y être traités en étrangers…Et de dénoncer quelques inconséquences: “des migrants venus d”‘Afrique noire, catholiques et francophones, sont mieux accueillis à Mayotte que des Comoriens qui considèrent  qu’ils y sont chez eux…” Même s’il souligne qu’à Paris, “la question de Mayotte et des Comores a toujours été gérée par la ‘Françafrique”" le ministre se gardera cependant de rappeler que c’est à Mayotte que furent accueillis bon nombre de réfugiés hutus rwandais au lendemain du génocide et que c’est à Mayotte aussi que fut arrêté l’un des grands  “génocidaires”, Pascal Simbikwanga, initialement détenu pour avoir mis sur pied un trafic de faux papiers…

http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/03/23/mayotte-le-chouchou-de-la-france/






Comment se ruiner pour que des pays qui n'ont guére que chevres et brebis se rincent à ma santé?Le check-up des pays qui font trembler la zone euro

27/03/2011 03:27



Le check-up des pays qui font trembler la zone euro

 Par Emilie Lévêque et Laura Raim - publié le 25/03/2011 à 17:21

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Hier la Grèce et l'Irlande, aujourd'hui le Portugal, demain... l'Espagne? Zoom sur ces Etats qui, sous pression des marchés financiers et menacés de faillite, ébranlent l'édifice de la zone euro.

De haut en bas, de gauche à droite: Le Premier ministre irlandais Enda Kenny, le Premier ministre grec Georges Papandreou, le Premier ministre portugais démissionnaire José Socrates et le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero
Reuters

Portugal, la crise politique

Déficit public (% PIB) Croissance
7% en 2010
4,6% en 2011
+1,4% en 2010
-0,9% en 2011
Taux de chômage Taux d'intérêt
obligations à 10 ans
11,2 7,8%
Le check-up des pays qui font trembler la zone euro

Le Premier ministre sortant du Portugal José Socrates.

REUTERS/Hugo Correia

La démission mercredi soir du Premier ministre socialiste José Socrates plonge le Portugal dans une totale incertitude, tant au plan politique qu'économique. Son plan d'austérité, le quatrième en un an, devait permettre au pays d'éviter de tomber dans les griffes du fonds de secours européen. Maintenant que le Parlement l'a rejeté, cette issue semble inévitable, même si le premier ministre démissionnaire a encore répété vendredi que le pays n'avait "pas besoin" d'un plan de sauvetage. Il devrait donc être le troisième Etat fragile de la zone euro à tomber... A quelques heures d'intervalles, les agences de notations Fitch et Standard & Poor's ont baissé la note de la dette souveraine du Portugal de deux crans.

Pourtant, le Portugal était "le plus sage" des "maillons faibles" de la zone euro. Contrairement à Athènes, Lisbonne n'a ni manipulé ses comptes ni excessivement emprunté. Le Portugal accuse une dette publique de 76,6% du PIB, mais ce gonflement de la dette est le résultat récent de la crise. Le pays n'a ni connu de bulle immobilière comme en Espagne ni fait du dumping fiscal comme l'Irlande. En revanche, il souffre d'une croissance atone depuis de nombreuses années, en raison d'un manque structurel de compétitivité. Or les mesures d'austérité qui s'accumulent sous la pression des partenaires européens sont en train de tuer dans l'oeuf la fragile reprise du pays.

L'Espagne recherche croissance désespérément

Déficit public (% PIB) Croissance
9,3% en 2010
6% en 2011
-0,1% en 2010
+0,6% en 2011*
Taux de chômage Taux d'intérêt
obligations à 10 ans
20,3% 5,16%

Prévision FMI

Grèce, Irlande, Portugal... L'Espagne sera-t-elle le prochain pays à appeler au secours les pompiers de l'UE et du FMI ? La péninsule ibérique est en tout cas dans le radar des marchés financiers. Sa note souveraine a récemment été dégradée d'un cran par Moody's, avec une perspective négative. L'Espagne est, avec la Grèce, le seul pays de la zone euro à être restée en récession en 2010. Le gouvernement espagnol prévoit un rebond de croissance cette année (+1,3%), mais le FMI et l'OPCDE sont plus pessimistes - les deux institutions tablent respectivement sur une hausse du PIB de 0,6% et 0,9%. Le pays détient en outre le triste record du taux de chômage le plus élevé d'Europe (plus de 20% de la population active).

Le check-up des pays qui font trembler la zone euro

Le Premier ministre espagnole José Louis Rodriguez Zapatero

REUTERS/Andrea Comas

Certes, sa dette publique atteint un niveau raisonnable (60% du PIB) en comparaison de la Grèce, mais la dette privée (celle des ménages et des entreprises) frôle les 200%. Le hic est que l'endettement des ménages est majoritairement constitué prêts immobiliers. Or le marché immobilier espagnol est toujours en convalescence après l'éclatement de la bulle en 2008. Ce qui fragilise les banques du pays - leur taux de créances douteuses atteint 6%, un plus haut depuis 15 ans. La restructuration du secteur bancaire pourrait coûter à Madrid entre 40 et 70 milliards d'euros.

Mais l'Espagne a aussi des atouts dans son jeu: le pays a mené en 2010 d'importantes réformes structurelles (marché du travail, retraites et secteur bancaire). Madrid poursuit également depuis deux ans une politique de consolidation budgétaire. Le budget 2011, le plus austère de ces dernières années, prévoit une diminution de 16% des dépenses des ministères et de 8% des dépenses de l'Etat. Ce budget n'a été approuvé que d'une courte tête, car le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero ne dispose pas de la majorité absolue à la Chambre des députés. La crise portugaise devrait toutefois renforcer la stabilité politique du pays. Et la grogne sociale est y moins virulente qu'en Grèce ou au Portugal. Le gouvernement a en effet signé début février avec les syndicats un "pacte social" pour la croissance, l'emploi et les retraites.

L'Irlande, le gouffre bancaire

Déficit public (% PIB) Croissance
32% en 2010
9,4% en 2011
-1% en 2010
+1% en 2011
Taux de chômage Taux d'intérêt
obligations à 10 ans
13,5% 10,1%

Malgré le plan de 85 milliards d'euros conclu en novembre avec l'UE et le FMI, l'ancien "Tigre celtique" est loin d'être sorti d'affaire. Contrairement à la Grèce, la crise en Irlande est liée à l'explosion de la bulle immobilière : les banques, qui ont octroyé des prêts qui ne seront jamais remboursés, multiplient les pertes. Tous les établissements ont été au moins partiellement nationalisés et Dublin a garanti l'intégralité des dépôts et prêts des banques. Résultat : la dette des banques a été entièrement transformée en dette publique, d'où le déficit astronomique de 32%. Dans ce contexte, les nouveaux tests de résistance imposés par Dublin, dont les résultats doivent être publiés avant la fin du mois de mars, sont très attendus. Mais selon les premières indications, les nouvelles seraient mauvaises : la nouvelle facture pourrait dépasser les 35 milliards d'euros prévus pour les banques dans le plan d'aide.

Le check-up des pays qui font trembler la zone euro

Le nouveau Premier ministre irlandais, Enda Kenny, tente depuis près d'un mois de renégocier avec ses partenaires européens les conditions du plan de sauvetage

REUTERS/Eric Vidal

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France : Juppé, diplomate ministre de la guerre

27/03/2011 01:59



France : Juppé, diplomate ministre de la guerre

Alain Juppé. Alain Juppé y avait mis autant de conviction et de talent qui rappellent un autre précédent français, celui de Dominique de Villepin.


S’il ne faut retenir que trois images de l’encore bref parcours d’Alain Juppé en tant que ministre des Affaires étrangères, il faut commencer par la première, celle qui le montre parcourant à pas de charge la place cairote de la liberté, serrant des mains qui se tendent au hasard, prenant le temps de discuter dans un français presque inconnu dans cette région. Ce fut le grand signal que la diplomatie française était de retour après avoir déserté son rôle sous la baguette impuissante de Bernard Kouchner et celle, confuse et brouillonne, de Michèle Alliot-Marie. La seconde image le montre aux Nations Unies à défendre avec une rare éloquence la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser pour tenter de sauver les civils libyens des massacres atroces que leur a promis Mouammar Kadhafi catalogué par l’opinion de psychopathe sanguinaire. Alain Juppé y avait mis autant de conviction et de talent qui rappellent un autre précédent français, celui de Dominique de Villepin, envoyé cette fois par Jacques Chirac à l’ONU plaider la dangerosité, voire l’insanité d’une guerre américaine contre l’Irak de Saddam Hussein. La troisième image est celle d’Alain Juppé devant l’Assemblée nationale s’échinant à rassurer la représentation nationale et l’opinion française de la validité des choix français militaires et politiques, à démonter les arguments de l’opposition qui craint que l’ensemble de cette opération militaire ne passe sous la coupe de l’Alliance atlantique. Avec le risque évident que la Libye ne suive le chemin des bourbiers irakien et afghan. Entre-temps, Alain Juppé est sur tous les fronts médiatiques. Comme si la consigne a été donnée d’occuper ce terrain, d’accompagner l’activité militaire contre Mouammar Kadhafi par une explication et une pédagogie permanentes. Mais si convaincu et si convaincant qu’il soit sur cette entreprise qui remet la diplomatie française au cœur des affaires du monde, Alain Juppé trébuche encore sur trois points essentiels de cette confrontation. Le premier est l’interrogation sur l’absence de commandement militaire unifié de cette opération. Ce qui peut paraître à la fois hasardeux et dangereux pour la suite. Alain Juppé ne rate aucune occasion pour éloigner l’hypothèse d’une mise sous le boisseau par l’Otan de l’ensemble de cette entreprise. Pour dissiper cette impression, l’idée a été lancée de former un comité de pilotage politique, dans lequel siégeront des pays arabes, qui définit la stratégie et contrôle son application militaire sur le terrain par l’Otan, bras armé de cette coalition. La seconde interpellation à laquelle Alain Juppé ne cesse de répondre est celle des objectifs de cette entreprise : est-il de se débarrasser de Mouammar Kadhafi et faut-il mettre des troupes au sol pour les réaliser? Alain Juppé navigue à vue d’œil entre les limbes obscurs de la résolution 1973 qui ne dit rien de tout cela mais dans la logique du terrain peut imposer des modifications d’objectifs. Alain Juppé se contente de focaliser l’attention sur le personnage de Kadhafi décrit comme «fou» et dont la fréquentation redevient impossible à imaginer. Le dernier point est celui de la paix et de la stabilité de la Libye après le départ de Kadhafi envisagé comme victime collatérale d’un missile intelligent ou poussé vers la sortie par un entourage putschiste. Alain Juppé qui souhaite que cette séquence militaire soit la plus courte possible redevient lyrique et d’un optimisme forcené. Après avoir été le déclencheur de la guerre, la France d’Alain Juppé espère être celle qui amorce la paix et configure la stabilité.
Le 25-03-2011 à 10:52
Par : Mustapha Tossa
DNCP à Paris

http://www.aujourdhui.ma/international-details81607.html


****************************************************
.....Emplois fictifs de la Ville de Paris

En 1998, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République, et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il fut considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la Mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la Ville de Paris).

Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d’inéligibilité. Le tribunal juge notamment que :
« Alain Juppé dans la quête de moyens humains lui apparaissant nécessaires pour l’action du RPR a délibérément fait le choix d’une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux […] Que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. […] »

L’appel interjeté par Alain Juppé, immédiatement après sa condamnation, a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d'appel. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

La cour d'appel formule quant à elle que :
«  Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement.

Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés.
Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire.  »

Il démissionne le lendemain de son dernier mandat, celui de maire de Bordeaux.....
in :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Juppé#Emplois_fictifs_de_la_Ville_de_Paris






& en avant la ruine : 1ers immigrés (clandestins faut-il le rappeler ) de Libye proches de l'Italie

27/03/2011 00:57



1ers immigrés de Libye proches de l'Italie

AFP
26/03/2011 | Mise à jour : 19:52
Réactions (54)

La première embarcation transportant des immigrés illégaux africains en provenance de Libye s'approchait samedi soir des côtes italiennes, ont annoncé des organisations de défense des migrants et des réfugiés. Au total, quelque 350 personnes, essentiellement des Erythréens, des Ethiopiens et des Somaliens, se trouvent à bord de ce bateau qui a quitté Tripoli dans la nuit de jeudi vendredi, a indiqué à l'AFP Mussie Zerai, un prêtre catholique qui a été en contact direct avec le navire.

Selon l'organisation des Nations unies pour les réfugiés (HCR), un hélicoptère italien a dû intervenir pour se porter au secours d'une femme qui venait d'accoucher à bord et de son nouveau-né. "Une femme a accouché cet après-midi. Une autre femme enceinte est en train de souffrir et les gens à bord craignent qu'elle n'accouche à son tour", a dit Mussie Zerai. Selon lui, le bateau, surchargé et qui a des problèmes de moteur, se dirigeait samedi soir vers la petite île de Lampedusa.

Le colonel Mouammar Kadhafi, qui avait signé un accord de contrôle des côtes libyennes ayant permis de limiter de manière draconienne l'émigration clandestine vers l'Italie, a prévenu que des milliers de migrants pourraient rejoindre l'Europe s'il était chassé du pouvoir.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/26/97001-20110326FILWWW00501-1ers-immigres-de-libye-proches-de-l-italie.php
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Libye-immigrés: un premier bateau près de l'Italie...

La première embarcation transportant des immigrés illégaux africains en provenance de Libye s'approchait samedi soir des côtes italiennes, ont annoncé des organisations de défense des migrants et des réfugiés.

Au total, quelque 350 personnes, essentiellement des Erythréens, des Ethiopiens et des Somaliens, se trouvent à bord de ce bateau qui a quitté Tripoli dans la nuit de jeudi vendredi, a indiqué Mussie Zerai, un prêtre catholique qui a été en contact direct avec le navire.

26/03/11

L'immigration vers l'Europe, c'est la véritable arme de Kadhafi! Plus on crée le chaos en bombardant la Libye, plus les bateaux de "refugiés" vont arriver nombreux sur les côtes méditerranéennes.

20:26 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note






Cette ruineuse €urope de techocrates goinfrés & si peu démocratiques :Au sein de l'Union européenne il existe certains sommets réguliers auxquels personne ne souhaite participer.

26/03/2011 14:39



Union européenne, le sommet des mécontents

Union européenne, le sommet des mécontents
20:01 24/03/2011
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

Sur le même sujet

Au sein de l'Union européenne il existe certains sommets réguliers auxquels personne ne souhaite participer. La réunion actuelle (24-25 mars) à Bruxelles fait partie de cette catégorie. La Libye, les "conséquences nucléaires" des tremblements de terre au Japon, les tsunamis et Fukushima, la crise de l’euro et la démission du gouvernement au Portugal, la révision de la politique économique de la zone euro et une discipline financière plus stricte. Il est même effrayant de simplement jeter un coup d’œil dans le tunnel de ces problèmes: et si, au bout de ce tunnel, il y avait non pas la lumière, mais les flammes d’enfer?

Ajouté à cela une atmosphère insalubre. Dans la matinée du 24 mars, des dizaines de milliers d’Européens mécontents se sont rassemblés à Bruxelles et ont commencé à protester contre toutes les choses qu’on leur mijote dans le "quartier européen" de la capitale de l’Union. Les principaux slogans des manifestants stipulaient que les mesures adoptées (augmentation des impôts, diminution des salaires et des emplois, l’économie des budgets) étaient conçues pour les entreprises, et non pas pour les citoyens ordinaires. Ce qui est vrai.

Bien sûr, tout n’est pas aussi apocalyptiquement désespéré. L’Union européenne est périodiquement confrontée à des problèmes à première vue insurmontables et arrive à les éviter en les laissant pour plus tard et à les contourner si subtilement que ces problèmes parviennent parfois à se résoudre spontanément.

Les sommets du Conseil européen sont remarquables par leur prévisibilité. Et plus les problèmes sont graves et profonds, plus les sommets sont prévisibles. Or les problèmes actuels sont si graves et profonds qu’on pourrait difficilement s’attendre à quelque chose de radical de l’assemblée printanière actuelle. Toutes les questions de l’ordre du jour seront réglées comme toujours: en suivant la procédure et en poursuivant les consultations.

Le problème ne réside pas là, mais dans les tendances centrifuges croissantes et défavorables pour l’Union européenne (pour la zone euro, pour l’euro, pour l’Europe, pour la stabilité financière et économique, pour le monde, etc.). Le plus grave problème est dû au fait qu’actuellement l’UE erre de plus en plus souvent à la recherche de la lumière dans la pénombre. Et certains groupes ou individus se détachent clairement des autres.

L’Allemagne et la France, les plus matures et nanties, ont de toute façon toujours été à l’écart de la "masse principale." Désormais, en raison du refus des Allemands de soutenir la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies N°1973 sur la Libye, ils ont été classés dans un groupe à part et sont même qualifiés de "contestataires" (avec Malte qui partage leur avis sur la question mais dont peu se préoccupent). Aujourd’hui, l’Allemagne affirme qu’elle est en réalité en faveur de toutes les actions actuelles et futures de l’OTAN, mais qu’elle est incapable de les soutenir intégralement et par la force militaire. Pour des raisons de politique intérieure (Merkel doit gérer une série d’élections locales en Allemagne). Mais lors du sommet, les participants ont clairement fait entendre à Berlin qu’il ne devait pas se démarquer de cette manière et espérer que son souhait de devenir par la suite membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies soit soutenu.

La confusion concernant "l'apprivoisement de Kadhafi" a déjà placé la France dans une situation particulière. Nicolas Sarkozy espérait qu’il dirigerait toute l’opération et exploiterait la victoire sur le dictateur dans sa campagne électorale de 2012. Sarkozy était contre l’OTAN, car l’OTAN se trouve "sous l’égide" de l’administration américaine. Effectivement, selon le dernier schéma, l’OTAN et le chef du commandement européen des Etats-Unis, le chef des forces de l’OTAN en Europe l’amiral américain James Stavridis, géreront le volet militaire de l’opération. Et un comité spécial composé d’Européens et de représentants du Qatar et des Emirats Arabes Unis sera chargé de l’encadrement politique. Les détails du "compromis" se précisent.

La surprise portugaise

Il est même gênant de discuter au sommet les problèmes financiers actuels de la zone euro et de l’Union européenne. On ignore ce qu'il faut discuter.

Car il existe des problèmes qui ne nécessitent pas des discussions mais des mesures urgentes. Car les affaires dans la péninsule ibérique vont mal.

Littéralement à la veille de la réunion, dans la soirée du 23 mars, le premier ministre portugais José Socrates a démissionné. L’opposition de centre-droit a refusé d’approuver son projet de loi sur les économies budgétaires drastiques (augmentation des impôts, réduction des salaires et des prestations sociales) nécessaires à la "santé financière" de Lisbonne. Le Portugal était le troisième candidat de la zone euro à la faillite, après la Grèce et l’Irlande.

Toute l’absurdité flagrante des actions de l’opposition réside dans le fait qu’elle n’a fait que pousser le Portugal vers l’abîme financier. Sans gouvernement et sans le programme de Socrates personne ne débloquera de nouveaux crédits à Lisbonne. Et même si c’était le cas, les taux d’intérêt seraient exorbitants. Désormais, l’UE devra certainement racheter la dette du Portugal (plus de 60 milliards d’euros) et ce dernier sera obligé de prendre des mesures d’économie plus sévères. Mais personne ne peut les prendre dans le contexte de vacuité du gouvernement. Selon la législation, les élections devraient avoir lieu en juin. Mais même si Socrates arrivait à trouver un terrain d’entente avec le parlement (ce qui est peu probable, mais néanmoins possible) et à créer une sorte de nouvelle coalition, son programme d’économies ne sera pas approuvé. Les sociaux-démocrates ont déjà senti le vent de la victoire (c’est le parti le plus populaire) et ils attendent les élections avec impatience.

Le Portugal sans gouvernement n’est pas une bonne chose. Mais ce n’est pas létal pour l’Union européenne. En fin de compte, c’est loin d’être l’économie la plus importante de l’UE. Selon l’indice du PIB, elle est en 15e position (223 milliards de dollars en 2010).

Mais il y a bien pire. L’horrible bruit des dominos s'effondrant commence à retentir de plus en plus souvent dans l'UE. L’année dernière, la Grèce était au bord de la faillite et est en train d’être rachetée par l’UE (une dette de 110 milliards d’euros). Elle a été suivie de l’Irlande (85 milliards d’euros), où le gouvernement est parti en début d’année. Aujourd’hui, c’est le cabinet du Portugal au complet (60 milliards d’euros).

Cette succession d’effondrements était prédite dès l’année dernière. Peu nombreux sont ceux qui y croyaient. Actuellement, on dit que l’Espagne, la cinquième économie de l’UE (PIB de 1,4 milliards de dollars) pourrait être la suivante. Mais si l’Espagne s’effondrait, il serait pratiquement impossible de la racheter sans conséquences graves pour l’UE et la zone euro.

Le tremblement de terre au Japon a "provoqué" une autre discussion ardue au sein de l’UE et au sommet: que faire avec l’énergie nucléaire de l’UE? Angela Merkel a annoncé que l’Allemagne avait gelé pour trois mois sa décision de prolonger de 10-12 ans le délai de service de ses centrales nucléaires. L’Allemagne voulait abandonner le "nucléaire pacifique", mais en le faisant progressivement. En 25 ans. Aujourd’hui, Angela Merkel laisse entendre que Berlin a l’intention de revoir complètement sa politique nucléaire, et il n’est pas exclu que l’arrêt des centrales nucléaires se produise en 2020. L’année dernière, les Allemands ont investi 20 milliards d’euros dans l’élaboration de sources d’énergie renouvelables. L’énergie nucléaire représente environ 26% du mix énergétique allemand. La réorientation progressive de l’Allemagne vers des sources moins risquées n’est pas une tâche insurmontable. Difficile, certes, mais pas impossible. Bien que peu croient en l’abandon complet du nucléaire pacifique.

Or, l’Allemagne pourrait devenir un "mauvais exemple." C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy porte un regard réprobateur sur Angela Merkel. La production française d’électricité est à 70% d’origine nucléaire. Et la France est dans l'incapacité d'agir comme les Allemands.

Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti.






Lampedusa: la situation est devenue critique, sinon intenable pour les habitants de l'île ;15.000 clandestins ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

26/03/2011 00:55



Lampedusa: la situation est devenue critique, sinon intenable pour les habitants de l'île

15.000 immigrés ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

Jeudi à l'aube, le San Marco, transport de troupes de la marine italienne, a débarqué 498 immigrés tunisiens provenant de Lampedusa dans le port sicilien d'Augusta, près de Syracuse. Ces immigrés seront hébergés dans des casernements conçus pour les familles de militaires américains stationnés sur l'ancienne base de Comiso.

 Le maire de Mineo, petite localité où se trouvent ces locaux, proteste avec vigueur, affirmant qu'il n'était à l'origine pas question de recevoir des clandestins tunisiens mais des réfugiés bénéficiant de l'asile politique. Rome n'a pourtant guère d'autre choix que d'accélérer ces transferts. La situation est devenue critique à Lampedusa, où 15.000 immigrés ont afflué depuis le début de l'année contre 25 en 2010.

Sur les 4833 Tunisiens présents jeudi à Lampedusa, 2 496 sont logés dans le centre de rétention, qui a été conçu pour 850 personnes. Les autres dorment à la belle étoile, sur la plage et le port, où les conditions d'hygiène se sont fortement dégradées.

Vivres et eau potable commencent à faire défaut.

Les camions de distribution du pain ont été pris d'assaut par des immigrés affamés. La population locale s'est rebellée contre cet afflux. Elle a bloqué pendant de longues heures le débarquement de tentes acheminées par car-ferry pour empêcher que la présence de ces immigrés ne se pérennise à l'approche de la saison touristique.

Vendredi matin, le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, se rendra à Tunis pour étudier comment endiguer l'afflux d'immigrés. Il parle de 50.000 candidats potentiels à l'expatriation.

Le gouvernement a conclu mardi un accord de principe avec les régions d'Italie pour se répartir ces arrivages. Les gouverneurs ont accepté d'en recevoir mille par million d'habitants. Treize bases militaires sont en cours d'aménagement à cet effet. La difficulté est de savoir si ces immigrés seront considérés comme des clandestins ou des demandeurs d'asile politique.

Les régions qui subissent déjà une forte pression migratoire comme la Sicile, la Calabre ou les Pouilles demandent également des compensations financières. Le gouvernement dit que 500 millions d'euros pourraient être prélevés sur les fonds de la Protection civile afin de construire des structures d'accueil.

L'Italie demande aussi à l'Europe d'accueillir une partie de ces immigrés, au nom de la solidarité. Faute de quoi Roberto Maroni menace de délivrer 5000 visas Schengen aux Tunisiens de Lampedusa.

Avec la certitude qu'ils n'auront qu'une destination en tête : la France.

25/03/11

Kadhafi ne retient plus les migrants!

19:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note






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