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La diplo "pip de chat".Libye : un coup de poker diplomatique du président Sarkozy ?"Il" est moins agité quant aux affaires en palestine occupée.
15/03/2011 05:37
Libye : un coup de poker diplomatique du président Sarkozy ?
En reconnaissant, jeudi 10 mars 2011, « le Conseil national de transition de Benghazi » comme seul « représentant légitime » du peuple libyen, le président Sarkozy a surpris, et ce, pour au moins trois raisons :
1- d’abord, la France rompt avec un des canons diplomatiques intangibles qui commande de ne reconnaître que les États indépendamment des gouvernements qui les dirigent ;
2- ensuite, elle tourne le dos ponctuellement aux accommodements trouvés par nombre de dirigeants français et le dictateur libyen dont la réception fastueuse à Paris en décembre 2007 reste dans les mémoires, même si elle était une des contreparties de la libération des infirmières bulgares injustement emprisonnées ;
3- enfin, cette initiative audacieuse affiche la volonté française de se singulariser en ignorant la concertation de l’Union Européenne, et qui plus est, la veille d’une réunion extraordinaire du Conseil européen sur la Libye.
Comment expliquer cette initiative diplomatique spectaculaire du président Sarkozy ?
1- Premier objectif : corriger une diplomatie aveugle
Il ne fait pas de doute que le premier objectif de cette initiative est de corriger une routine diplomatique désastreuse qui a conduit la France à regarder passer les trains depuis trois mois dans les pays arabes et à se discréditer auprès de leur peuple : elle n’a pas su anticiper les révoltes successives qui s’y sont produites.
1- Des relations amicales entre politiques français et oligarchies dictatoriales
Des relations trop étroites établies entre le personnel politique français et les oligarchies dictatoriales expliquent en partie cet aveuglement. L’amitié entre l’ex-ministre des affaires étrangères Alliot-Marie et l’un des suppôts du régime tunisien, n’en est qu’un exemple. Quel politique d’importance ne passe pas ses vacances dans le luxe au Maroc ou en Égypte depuis trente ans ? L’ex-président de la République Chirac a connu des vacances somptueuses au Sultanat d’Oman ; et ne vit-il pas toujours dans un appartement sis Quay Voltaire à Paris, qui appartient à une famille libanaise richissime ?
2- Un moment bien choisi
- Sans doute cette reconnaissance de l’opposition libyenne peut-elle sembler voler au secours de la victoire : elle ne survient, en effet, qu’après que le pouvoir du dictateur Kadhafi a paru chanceler. Mais, à la différence de ses collègues en despotisme, Ben Ali et Moubarak, celui-ci dispose de forces militaires qui ne refusent pas de tirer sur les civils ou du moins qui ne sont pas sensibles aux pressions des États-Unis. Il est même en passe de reconquérir le terrain perdu, tant le déséquilibre des armes en présence est considérable. Les villes, dit-on, sont en train d'être reprises l'une après l'autre.
- C’est justement le moment qu’a choisi le président Sarkozy pour opérer cette percée diplomatique. Il peut lui être apparu comme décisif pour trois raisons.
* D’abord, dans la foulée des deux tyrans tombés sans coup férir, même si on a compté des centaines de morts, les USA et l’Union Européenne ont appelé au départ de Kadhafi. Mais ont-ils pensé qu’il allait tomber lui aussi comme un fruit mûr ? La contre-offensive qu’il a entreprise, montre qu’il n’en est rien.
* Ensuite ni les USA, ni l’OTAN ni l’Union Européenne n’entendent, cependant, intervenir militairement, ou du moins tant que ne seraient pas réunies des conditions longues sinon difficiles à satisfaire : ils souhaitent un mandat de l’ONU, l’aval de la Ligue arabe et un appel des insurgés libyens. Pendant ce temps-là, ceux-ci sont laissés désarmés face à la force brutale du dictateur bien décidé à vendre sa peau très cher. Seul, le Royaume-Uni se serait prononcé comme la France pour des frappes aériennes ciblées.
* On comprend dès lors que le président Sarkozy n’ait pas attendu la réunion extraordinaire du Conseil Européen pour prendre cette initiative personnelle. Il était à peu près certain qu’elle ne recueillerait pas l’unanimité du Conseil. Il avait donc tout intérêt à se singulariser.
II- Deuxième objectif : prendre date
On perçoit, en effet, le second but poursuivi : le président Sarkozy aurait voulu prendre date. Trois situations futures sont envisageables :
1- Ou les insurgés résistent à l’offensive du dictateur et finissent par le chasser. Dans ce cas, le président Sarkozy apparaîtra aux insurgés comme l’allié des heures difficiles qui restera dans leur mémoire : des relations étroites pourront alors être refondées avec la Libye nouvelle.
2- Ou les insurgés ne résistent pas à la force brutale du dictateur, supérieure en armes, et sont écrasés. Alors, le président Sarkozy apparaîtra comme celui qui avait vu clair. Et il pourra se retourner vers ses homologues européens pour les mettre devant des responsabilités qu’ils n’ont pas voulu prendre en temps voulu alors qu’ils les invitaient à le faire. Il peut gagner une crédibilité, fort utile aussi en politique intérieure à un an de l’élection présidentielle. Curieusement, la Libye aura été présente au commencement de son quinquennat et à sa fin.
3- La seule inconnue qui constitue le risque encouru par cette initiative, est la durée de viabilité du régime Kadhafi dans le cas de sa restauration dans un bain de sang. Peut-on raisonnablement penser qu’elle soit brève ? Rien n’est moins sûr. Après avoir gagné la guerre civile espagnole en 1939, le général Franco est tout de même resté au pouvoir jusqu’en 1975 en mourant dans son lit. Sans doute, Kadhafi a-t-il 69 ans et non 45 comme Franco en 1939, mais ses fils peuvent prendre la relève.
Tel est du moins l’hypothétique scénario que l’on peut bâtir avec les informations « profanes » dont on dispose. Elles ne sont évidemment pas aussi fiables que celles auxquelles doit avoir accès le gouvernement français. L’initiative diplomatique du président Sarkozy reposerait donc sur un coup de poker risqué sans doute mais permettant raisonnablement de miser sur des gains : faire oublier l’échec d’une diplomatie française aveugle et parier sur une Libye nouvelle après Kadhafi. Paul Villach
par Paul Villach lundi 14 mars 2011 - 36 réactions
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BHL n'a pas fait de reportage à Gaza lors de "Plomb durci" nous vomit :"C'est le début de la fin pour Kadhafi" .
14/03/2011 07:15
Bernard Henri-Lévy était présent à Benghazi la semaine dernière et jeudi à l’Elysée lors de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec les émissaires de l’opposition libyenne.
Le Conseil européen de vendredi s’est montré réservé sur la Libye. Cela vous déçoit ? Bernard-Henri Lévy. J’aurais aimé, bien sûr, qu’on soit plus net sur la question des frappes ciblées contre les bases aériennes de Kadhafi.
Mais, d’abord, le communiqué final ne les a pas exclues. Et, ensuite, Sarkozy a quand même obtenu que les Vingt-Sept disent, d’une seule voix : « Kadhafi, dégage. » C’est, qu’on le veuille ou non, le début de la fin pour ce bouffon sanglant et pour ses fils. Et, pour les insurgés de l’Est libyen avec qui j’ai pu parler dans la nuit de vendredi, c’est quand même une victoire.
Quel rôle avez-vous joué auprès de Nicolas Sarkozy dans la reconnaissance par la France du Conseil national de transition (CNT), l’opposition libyenne ? Posez-lui la question. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je lui ai téléphoné depuis Benghazi. Je suis venu le voir, ensuite, en rentrant, pour lui dire que les gens du CNT sont des gens bien, le contraire de ces islamistes que dépeint un Kadhafi aux abois. Je suis quelqu’un qui ne fait pas les choses à moitié. Je vais sur le terrain. Je rapporte un reportage sur les horreurs d’une guerre où on envoie des avions mitrailler des populations désarmées.* A mon retour, je suis prêt à tout, vraiment à tout, c’est-à-dire à aller trouver Sarkozy, le pape, qui vous voudrez, pour aider à ce que s’arrête ce carnage.
La France n’a-t-elle pas eu tort de faire cavalier seul dans cette affaire ? C’est quoi faire cavalier seul ? C’est recevoir les émissaires d’un peuple qui se bat à mains nues contre des chars et des avions ? Eh bien vive, alors, le cavalier seul. C’est ce qu’a fait Mitterrand il y a dix-huit ans en recevant le président de la Bosnie, sorti avec moi de Sarajevo. Et c’est ce que n’a pas fait Chirac quand, à la dernière minute, il a annulé l’invitation de Massoud à Paris. Eh bien je regrette, mais Sarkozy, dans cette affaire, a été plus proche de Mitterrand que de Chirac.
Au risque de froisser nos partenaires européens ? Ecoutez. Les « partenaires » n’auraient, de toute façon, rien fait. Ils se seraient alignés sur une Merkel qui en est encore à demander aux insurgés des certificats de morale et des examens de passage. Ou sur un Berlusconi qui, quand son ami Kadhafi a commencé à cogner, a quand même osé demander qu’on ne le « dérange » pas! Donc, je vous le répète : je n’ai pas voté pour lui; je voterai, dans un an, contre lui, mais heureusement que Sarkozy, pour le coup, a pris l’initiative.
Vous étiez à Benghazi la semaine dernière. De quoi ont besoin les insurgés libyens ? Qu’on mette hors d’état de nuire l’aviation de Kadhafi. Deux moyens pour cela. Brouiller les systèmes de transmission et de guidage des appareils ou bombarder les pistes de décollage.
Source Le Parisien - 13 mars 2011
* BHL n'a pas fait de reportage à Gaza lors des bombardements aériens de Tsahal pour l'opération "Plomb durci" - 1400 morts civils dont de nombreux enfants.
19:52 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
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Communiqué du Grand Orient de France : “Face à la tentation du Front National : l’urgence d’une République responsable !”
11/03/2011 09:38
Des sondages semblent donner le Front National en tête des intentions de vote au 1er tour de la présidentielle rappelle le communiqué. Le Grand Orient de France appelle à un indispensable réveil de toutes les consciences républicaines avant qu’il ne soit trop tard, face à l’inquiétante montée de l’extrême droite en France.
Cette préoccupation n’interpelle pas uniquement l’Etat, quelles que soient par ailleurs la responsabilité des débats pour le moins hasardeux et équivoques lancés actuellement dans notre pays, qui ont notamment pour conséquence de stigmatiser une partie de la population et d’opposer les Français les uns aux autres. 
En France comme en Europe, les thèses de l’extrême droite prospèrent dangereusement. La libération de la parole raciste est l’expression la plus sournoise d’une forme de désillusion vis-à-vis de l’action politique. Pourtant, il revient aux partis démocratiques et républicains d’apporter enfin la réponse à ceux qui expriment leur légitime inquiétude face à une situation économique et sociale qui leur est devenue, jour après jour, insupportable.
Plus que jamais, le Grand Orient de France est convaincu de la nécessité de répondre, dans la clarté et en responsabilité, en discours et en actes, au sentiment de crispation et de repli sur soi provoqué par la crise actuelle, en faisant des propositions alternatives concrètes, sur l’emploi, le logement, les salaires, l’accès aux soins ou le pouvoir d’achat: bref, les véritables questions que se posent les Français.
Les communiqués de presse du GODF sont rarement répercutés dans la presse classique. Gageons que celui-ci sera largement commenté dans la presse et les sites d’extrême droite.
http://www.hiram.be/Le-GODF-face-au-Front-National_a4438.html
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Il voulait coller son redoublant à des finances d'EPAD nous bonnit :"C'est quand même étonnant que dans une République on hérite d'un parti parce qu'on est la fille de..."
11/03/2011 08:50

A dix jours des cantonales, le président Nicolas Sarkozy a prévenu jeudi l'état-major de son parti qu'il recevait à déjeuner à l'Elysée que "tous ceux qui feraient alliance avec le Front national seraient exclus de l'UMP", on rapporté plusieurs participants.
"Aucune alliance avec le FN!", a insisté le président, cité par plusieurs cadres UMP parmi les 15 membres présents de la direction nationale du parti, conduite par Jean-François Copé. Le secrétaire général de l'UMP, qui lui aussi exclut toute alliance avec le FN, s'est jusqu'ici dit opposé à l'exclusion du député UMP Christian Vanneste qui a préconisé des alliances électorales entre son parti et le FN.
Quant à la position officielle de l'UMP dans l'hypothèse de duels FN/PS au second tour des cantonales, Nicolas Sarkozy a laissé le soin au bureau politique de l'UMP de trancher sur ce point -ce qu'il doit faire mercredi prochain, quatre jours avant le premier tour-.
"Il faut d'abord tout faire pour éliminer le Front national. On verra, après le premier tour! Mais on ne va pas commencer à appeler à voter pour la gauche!", a dit le président.
Il a d'ailleurs regretté, selon plusieurs cadres présents, que certains comme le président du Sénat Gérard Larcher ou la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet aient appeler à voter PS en cas de duels UMP/PS.
"Ce sont des initiatives personnelles", a souligné M. Sarkozy cité par plusieurs participants. "Elles n'engagent que leurs auteurs et ceux qui veulent sauver leur peau", a-t-il ajouté en visant, selon un élu UMP présent, M. Larcher qui aura besoin de toutes les voix pour être reconduit à la présidence du Sénat cet automne si la droite y reste majoritaire.
M. Larcher a donné mercredi sa position "à titre personnel".
Enfin, M. Sarkozy a donné à ses troupes un nouvel angle d'attaque contre la présidente du FN, Marine Le Pen : "C'est quand même étonnant que dans une République on hérite d'un parti parce qu'on est la fille de..."
Nouvel OBS - 10 mars 2011
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/03/10/sarkozy-toute-alliance-avec-le-fn-vaut-exclusion-de-l-ump.html
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Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt.
10/03/2011 06:21
Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi
Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 19:07
La brigade financière et des magistrats bordelais se sont rendus au siège du parti dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt.
Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi. © Jacques Demarthon / AFP
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Par Denis Demonpion
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Par Estelle Dautry
Source AFP
Le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi par la brigade financière de la police judiciaire parisienne, accompagnée de magistrats de Bordeaux, dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt, a annoncé mercredi l'UMP, confirmant une information d'Europe 1. L'entourage du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a confirmé "une perquisition lundi 7 mars de 9 heures à 12 heures au siège national rue La Boétie effectuée par les juges de Bordeaux saisis dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Woerth-Bettencourt".
"Ils ont demandé à consulter nos archives et des pièces comptables qu'ils ont emportées et qui concernaient uniquement l'affaire Woerth-Bettencourt", a-t-on ajouté. "Ils ont essentiellement visité l'étage qui abrite les bureaux du service financier et le sous-sol pour les archives", a-t-on précisé.
Les différents dossiers de l'affaire Bettencourt ont été transférés le 17 novembre par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux, et six juges ont été désignés le 17 décembre pour les instruire. Dans plusieurs de ces dossiers, l'ancien ministre, qui n'est pour l'heure pas judiciairement mis en cause, est soupçonné de conflits d'intérêts et de financement politique illégal. Depuis le transfert, les enquêteurs, sous la direction des magistrats bordelais, ont mené plusieurs auditions et perquisitions, dont celle du domicile d'Éric Woerth. L'ancien conseiller pour la justice du président Sarkozy, Patrick Ouart, a également été interrogé comme témoin par la brigade financière.
http://www.lepoint.fr/societe/le-siege-de-l-ump-a-ete-perquisitionne-lundi-09-03-2011-1304487_23.php
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La preuve s'il en était des ratiocinades de bonnets rouges :Chirac - Pas prêt d’être jugé
10/03/2011 06:04
Chirac - Pas prêt d’être jugé
Jacques Chirac n’est pas prêt de comparaître devant la justice dans l’affaire des emplois présumés fictifs à la ville de Paris. Alors que le procès devait s’ouvrir hier, il a été renvoyé à juin, et sans doute plus, pour une question de procédure : un vice constitutionnel qui tombe à pic
Jacques Chirac sera-t-il jugé un jour ? Au vu du renvoi prononcé hier par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, on peut en doute. L’ancien Président, âgé de 78 ans, devait comparaître hier, « poursuivi pour äbus de bien social » et « prise illégale d’intérêt », mais l’audience a finalement été repoussée au 20 juin prochain... au plus tôt. Les avocats de la défense de l’ex chef d’Etat ont mis en avant une question de procédure pour retarder l’échéance, suivis en ce sens par le Procureur de la République. L’étude du vice constitutionnel par la cour de Cassation, puis le Conseil du même nom, où siège Jacques Chirac (!), pourrait prendre 6 mois. On se retrouvera alors en pleine campagne électorale, et il faudrait envisager le second semestre 2012 pour voir enfin JC à la barre. Bref, c’est pas gagné...
Prescription ?
La question préalable de constitutionnalité (QPC) concerne la prescription des délits financiers dissimulés et pour laquelle il demande au président de la 11e chambre de saisir la Cour de cassation. Si le magistrat accédait à cette requête, le procès sera alors gelé trois mois, le temps que la Cour de cassation étudie s’il y a ou non, un doute sur la constitutionnalité et transmette éventuellement à son tour la QPC au Conseil constitutionnel qui disposera aussi d’un délai de trois mois pour se prononcer.
Des emplois fictifs
Le procès qui devait s’ouvrir dès lundi est une première en France. Jamais auparavant un Président de la République n’a eu à comparaître devant un tribunal correctionnel. Et c’est bien en tant que délinquant financier présumé que Jacques Chirac (photo AFP), 78 ans, mais « bon pied bon œil » selon son épouse, est cité devant la 11e chambre correctionnelle de Paris. Au côté de neuf autres prévenus, il devait revenir sur le recrutement d’un certain nombre de chargés de mission par la Ville de Paris à l’époque où il en était le maire et patron du RPR. Rémunérés par la Mairie de Paris, ces personnes sont présumées avoir occupé des emplois qualifiés de fictifs ou sans contrepartie crées dans le seul but de servir les intérêts de l’ancien président ou encore de son parti et non pas dans celui des Parisiens.
Une affaire exceptionnelle
Sur la liste du personnel figuraient notamment des noms célèbres tels que Jean Debré, le frère du président du Conseil Constitutionnel, ou encore Marie-Thérèse Poujade, l’épouse de l’ancien ministre, payés pour des rapports ou des enquêtes qu’ils n’ont jamais remis. D’autres comme le député RPR Jean De Gaulle, le petit-fils du Général avaient des assistants pris en charge financièrement par la capitale. Au fil des années, le nombre de chargés de mission est passé de 17 lors de l’élection de Jacques Chirac en 1977, à plus de 400 vingt ans après. Aujourd’hui la justice ne retiendra toutefois que 21 postes fictifs considérant les autres comme prescrits. Pour sa part, la Mairie de Paris, victime et partie civile depuis 2001, avait évalué le montant total des salaires détournés à plus de 4 millions et demi d’euros. Mais un accord a finalement été passé l’hiver dernier entre Bertrand Delanoë, maire de la capitale et Jacques Chirac ainsi que l’UMP, qui a succédé au RPR. La signature d’un protocole dans lequel l’ancien président et le parti politique s’engagent à rembourser 2.2 millions d’euros avait conduit la mairie de Paris se retirer du procès.
Julie Ketkosol et Thierry Clément (www.lepetitjournal.com) mercredi 9 mars 2011
http://www.armees.com/info/actualites/chirac-pas-pret-d-etre-juge,39151.html
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Pendant que la collectivité goinfre les ONG ,les copains et cousins :Les logiciels comptables bloquent le fonctionnement des ambassades.
09/03/2011 19:07
Prise de tête comptable au Quai d'Orsay
Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 16:37 - Modifié le 09/03/2011 à 16:38
Les logiciels comptables bloquent le fonctionnement des ambassades. Et menacent un séminaire du G20.
Les logiciels comptables en service au Quai d'Orsay mettent-ils en péril le séminaire du G20 ? © Nicolas Chauveau / Sipa
Par Franck Renaud
Ils s'appellent Chorus et Corège. Ces deux logiciels comptables en service au Quai d'Orsay - comme dans tous les ministères - mettent-ils en péril le séminaire du G20 consacré au système financier international, organisé fin mars en Chine et voulu par Nicolas Sarkozy, qui s'y rendra ? En tout état de cause, le numéro deux de l'ambassade de France à Pékin se fait des cheveux blancs.
Le 11 février dernier, à la veille du week-end, un télégramme diplomatique urgent signé Hervé Dejean de La Bâtie tire la sonnette d'alarme. "La plupart des téléphones portables de service des agents de cette ambassade à charge du département [le ministère] ont été coupés ce matin ou vont l'être ce soir, faute de paiement de la facture du mois de décembre 2010. Cette situation va désorganiser sérieusement le travail de l'ambassade, car le téléphone portable est un instrument de travail quotidien, et le standard n'est pas dimensionné pour gérer des appels en grand nombre. L'ambassade serait particulièrement démunie si une situation de crise devait survenir dans les jours qui viennent." Le ministre conseiller de l'ambassade à Pékin communique cependant des numéros de téléphone personnels, auxquels lui-même ainsi que le diplomate et l'agent du consulat de permanence durant le week-end seront joignables. La continuité du service public est assurée.
Lenteur
Pour quelle raison les factures n'ont-elles pas été honorées ? Le diplomate pointe "des dysfonctionnements et lenteurs" dus aux logiciels comptables Corège et Chorus. Un délai d'au moins quatorze jours s'avère nécessaire pour valider le règlement, alors qu'en Chine, "les paiements doivent être effectués dans les meilleurs délais". Il ajoute que les fournisseurs de l'ambassade font la sourde oreille face à ces obstacles comptables. "Il n'est pas possible de leur faire entendre qu'après avoir interrompu ses paiements, à partir du 10 décembre dernier (fin de la gestion 2010), l'ambassade n'est pas en mesure, deux mois plus tard, de les reprendre en raison de difficultés informatiques. L'argument n'est pas crédible en Chine."
Hervé Dejean de La Bâtie s'affirme "particulièrement soucieux" alors que le séminaire du G20 à Pékin, organisé par la France, approche. "Je comprends, en effet, que les crédits liés aux activités du G20 seront soumis aux délais inhérents à Chorus. Ceci sera tout simplement intenable dans un pays où les fournisseurs (restaurants, loueurs de voitures, etc.) exigent un paiement immédiat."
Retards de paiement des salaires
Au Venezuela, ce sont les agents recrutés localement par l'ambassade qui trinquent. Début mars, une trentaine d'entre eux n'avaient toujours pas reçu de salaire depuis fin décembre ! Dans un télégramme intitulé "Une situation intolérable à laquelle il convient de mettre un terme dans les meilleurs délais", l'ambassadeur Jean-Marc Laforêt évoque "la patience remarquable" des agents employés par l'État et regrette une situation qui "donne de notre administration une image déplorable".
Ces blocages révélés par Le Point font écho à la tribune d'agents "d'en bas" du Quai d'Orsay, en poste à Nantes, intitulée "Chez Jeannot", du nom du bar où ils l'ont rédigée : "Le passage, à grands frais, à un système comptable commun à l'ensemble de l'administration a généré des retards de paiement des salaires de nos agents recrutés localement et oblige nos comptables à ne pas décrocher lorsque nos fournisseurs appellent. Le silence radio des services centraux est alors éloquent. Abonnés absents. Même eux n'ont plus de ligne."
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Négationisme ?Laï,laï,laï :Attali : “La France n’a pas d’héritage particulièrement chrétien”
09/03/2011 18:58
Attali : “La France n’a pas d’héritage particulièrement chrétien”
Aujourd’hui, nous démarrons la journée par une nouvelle qui va vous surprendre, vous le Français de base, mais aussi vous l’étranger qui êtes déjà venu en France visiter ce beau pays : la France n’a pas d’héritage particulièrement chrétien. L’auteur de cette perle, l’inénarable Jacques Attali, ne rate jamais une occasion de faire du négationnisme, d’utiliser toutes les armes qui sont en sa possession pour répandre son venin anti-chrétien dans les cervelles goyims. Tout est bon, la fin justifie les moyens, le mensonge même le plus éhonté suffira pour parvenir à sa fin.
La France a été juive ou musulmane (SIC) avant d’être catholique…… Nous laisserons les individus doués de bon sens apprécier ce genre de commentaire. La conversion au catholicisme de Clovis, roi des Francs date du 5e siècle, et même avant sa naissance, le territoire actuel français était couvert d’Évêché, pas une région n’était passé à côté de la foi au Christ Rédempteur. Alors pourquoi Jacques Attali se permet-il d’affirmer des énormités sans nom avec une totale décontraction ?
La France a des racines juives car il y a eu des communautés juives implantés sur le pourtour méditerranéen et dans quelques villes françaises. Des communautés qui étaient là pour faire du business, comme chacun sait. Le raisonnement serait le même aujourd’hui si quelqu’un affirmait dans 1000 ans que la France a des racines chinoises car il y a des communautés chinoises dans les grandes villes françaises. Conclusion, le propos est grotesque et permettra de dire dans quelques temps que, mondialisation oblige, chaque nation a des racines de chaque nation.
Vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=hsRi4-ivP5M&feature=player_embedded
Quant au fait que l’Islam serait venu en France avant la Chrétienté, nous savons que le malin Attali sait ce qu’il fait en affirmant ce sophisme. Il ne parle sans doute pas de la France métropolitaine, mais de l’outre-mer. Eh oui, sa France, c’est autant Mamoudzou que Chartres ! Effectivement, Mayotte a été islamisé il y a 1000 ans alors que l’Evangile n’a peut-être pu y être préché qu’il y a quelques dizaines d’années par les missionnaires européens….
La haine de la France chrétienne, enracinée et fière, de ces cosmopolites se lit sans difficultés. Leur haine ne va pas contre la civilisation chinoise millénaire, ne va pas contre la civilisation arabo-musulmane, seule la Chrétienté mise en sommeil depuis longtemps doit être anéantie totalement.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Attali-La-France-n-a-pas-d-heritage-particulierement-chretien-5718.html
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Pas grave :c'est votre blé!Le fiasco clownesque du porte-hélicoptères "Mistral"...
09/03/2011 09:08
Libye : la France envoie le Mistral envoyé par BFMTV. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Le Mistral, à quai depuis lundi matin au port de Zarzis en Tunisie, repartira sans réfugiés. Mais sa cargaison de fret humanitaire reste la bienvenue.
Personne sur les quais de Zarzis. À part quelques dockers. Alors qu’on s’attendait à voir des centaines d’Égyptiens hébétés par la fatigue, pas un seul candidat au rapatriement vers Le Caire n’attendait le Mistral lundi matin à son arrivée dans le port du sud tunisien.
À bord tout était pourtant paré. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, les marins et les soldats embarqués sur le BPC s’activaient encore à installer plus de 900 lits de camps, et à disposer consciencieusement sur chacun d’eux une couverture et une bouteille d’eau. Tout ça pour rien.
130 m3 de fret humanitaire
Très vite lundi matin, avant même que le deuxième plus gros bâtiment de la Marine française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle, n’accoste, la rumeur a commencé à circuler dans les coursives du bateau.
"Il paraît qu’on embarquera personne", lâche, incrédule, un jeune sous-officier. Un rapide tour au pont 5, dans le hangar hélicoptères transformé en immense chambre, semble confirmer l’information. Avec beaucoup moins d’entrain que la veille, forcément déçus, les jeunes officiers-élèves commencent à remballer les couchages.
Une fois à quai, après quelques minutes de flottement, d’ultimes réunions avec les représentants du ministère des Affaires étrangères et les autorités consulaires égyptiennes en Tunisie, l’information ne fait plus aucun doute. Le Mistral n’embarquera pas un seul ressortissant égyptien. Sans tourner au fiasco, l’opération humanitaire a carrément moins de gueule.
Devant les médias, le lieutenant de vaisseau Thierry Delorme, porte-parole de l’opération, tente de donner le change. "Le bâtiment était à l’heure au rendez-vous. Paré à évacuer 800 à 900 personnes. Elles ne sont pas là, mais on reste à la disposition des autorités consulaires égyptiennes."
"La crise est loin d'être terminée"
"Le point positif est que le pont aérien entre la Tunisie et l’Egypte fonctionne bien. Le négatif est que la frontière avec la Libye a été verrouillée et que pas mal de gens sont vraisemblablement coincés du mauvais côté. Pour nous, la priorité maintenant est de décharger les 130 m3 de fret humanitaire qui seront utiles à nos amis tunisiens pour améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés."
À la question d’une journaliste - "Le Mistral n’arrive-t-il pas un peu tard?" -, le capitaine Delorme répond par la négative : "La crise est loin d’être terminée. Le fret humanitaire sera toujours le bienvenu dans la région. Le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés a tiré la sonnette d’alarme récemment sur les risques d’épidémie dans les camps."
Cap sur le canal de Suez
Olivier Chouquet, la chargée des relations presse du secours islamique français, confirme. "Le camp de la Chucha, d’une capacité de 20.000 personnes, en abrite déjà 18.000. Pour l’essentiel des Bangladais, des Pakistanais, des Sub-Sahéliens. Pour l’instant, les tentes sont en nombre suffisant, la situation est sous contrôle, mais des problèmes sanitaires vont se poser très vite. Les 12.000 couvertures et les 5.000 jerricans que l’on a récupérés sur le Mistral vont nous être très utiles."
D’ici là, le Mistral sera probablement très loin. Le capitaine de vaisseau Xavier Moreau, commandant du bateau, prévoyait d’appareiller hier soir pour le canal de Suez qu’il doit passer mi-mars. "Tant mieux si les Egyptiens ont pu rentrer très vite chez eux, mais l’équipage qui avait tout préparé avec ses tripes est forcément déçu. Mais si on nous demande de le refaire, on le refera."
8 mars 2011
01:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
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Sans parler de la nullité crasse des responsables ultrapayés de ses systèmes informatiques qui devraient revenir au balai de maïs...A qui profite le piratage de Bercy ?
08/03/2011 17:22
La gigantesque affaire d’espionnage de Bercy, révélée ce lundi matin par Paris Match, tombe à point nommé, alors que le gouvernement vient tout juste de renforcer les pouvoirs de l’ANSSI, dotant l’agence nationale de sécurite des systèmes d’information de pouvoirs de “cyberdéfense” l’autorisant à ordonner à un FAI, ou une organisation, de couper l’internet, ce qu’elle a précisément fait ce week-end à Bercy afin de nettoyer les ordinateurs piratés.
Auditionné à l’Assemblée, le 26 janvier, Bernard Bajolet, coordonnateur national du renseignement, expliquait de son côté qu’”après avoir renforcé l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information, le gouvernement va créer un poste de directeur des systèmes d’information de l’État, chargé de sécuriser les réseaux des ministères“, et précisait qu’”il s’agit d’un dossier que le Président de la République suit de très près“ (voir Bercy, le piratage qui tombe à pic).
Loin de moi l’idée d’insinuer que ce piratage émane de l’ANSSI, mais il est par contre indéniable qu’il va lui profiter, ainsi qu’à tous les responsables sécurité informatique qui, jusqu’alors, étaient souvent considérés comme de simples techniciens ou ingénieurs informaticiens, suivant en cela le peu de cas que nos dirigeants portaient, et portent encore, aux questions de sécurité informatique. LCI m’interrogeait à ce sujet, ce midi :
Pour Eric Filiol, l’un des meilleurs spécialistes français de la sécurité informatique, ce piratage relèverait moins de l’espionnage industriel qu’il ne révèle surtout les lacunes françaises en terme de sécurité informatique, mais également l’état de déliquescence dans lequel notre pays serait tombé, au point qu’il estime que ce piratage pourrait être le pendant français de ce qui s’est passé en Tunisie ou en Egypte, et maintenant en Libye (voir Bercy: la piste de l’altermondialisme numérique) :
Le discours sécuritaire dément de Sarkozy est tel que, sur fond d’antisarkozysme, je pense que ce genre de choses va se multiplier, et qu’il va se passer dans nos démocraties occidentales ce qui se passe en ce moment dans les pays de Maghreb.
Si seulement Bercy était passé aux logiciels libres…
A toutes fins utiles : n’écoutez pas les vendeurs d’antivirus qui vont chercher à en profiter pour vendre leur soupe antivirus. Les techniques qui, semble-t-il, ont été utilisées pour s’infiltrer dans les PC de Bercy (un fichier .pdf piégé, notamment) ne peuvent pas être détectées par ce type de produits.
Nul doute, par contre, que si Bercy avait eut plus recours à des logiciels libres, et, comme l’a fait l’Assemblée nationale en 2007, déployé des ordinateurs sous l’un des systèmes d’exploitation GNU/Linux, bien plus sécurisés que les systèmes Windows, au lieu d’utiliser des “PC standards avec des antivirus“, ce genre de piratages aurait été bien plus compliqué.
Manque de bol : le décret qui vient de créer, la semaine passée, la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC), a pour le coup supprimé la notion d’interopérabilité des systèmes d’information du champ de ses missions, déplore l’association APRIL. Ce qui aurait, précisément, eu pour effet de promouvoir les logiciels libres…
La dernière campagne de la Free Software Foundation Europe, une organisation à buts non-lucratifs dédiée à la promotion des Logiciels Libres et qui “œuvre en faveur de la liberté dans la société de l’information“, visait précisément à promouvoir les lecteurs .pdf libres… ceux-là même qui, a priori, auraient empêché la faille de sécurité exploitée par les pirates de Bercy de fonctionner.
Voir aussi : Internet : quand l’Etat ne nous protège pas Eric Filliol : “L’Etat doit s’appuyer sur les hackers” La NSA, la DGSE et la DCRI ne disent pas merci à l’Hadopi En France, les hackers n’ont plus peur de faire leur coming out Des milliers d’e-mails piratables sur les sites .gouv.fr La durée de vie d’un ordinateur non protégé est de… 4 minutes Tout ce que vous avez toujours voulu pirater sans jamais savoir comment procéder
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/03/07/a-qui-profite-le-piratage-de-bercy/
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