Quand un maçon crache dans la soupe mais pas dans le flacon .
08/04/2011 11:55
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Jean-Louis Borloo, jeudi,sur le plateaude France 2,lors de l'émission« À vous de juger ».Crédits photo : LIONEL BONAVENTURE/AFP
L'ex-ministre de l'Écologie quitte l'UMP, prépare son alliance centriste pour la présidentielle mais laisse planer un doute sur sa propre candidature.
Faire taire les rumeurs, les bruits de couloirs et affirmer ses «convictions», sa «méthode» et son projet d'alliance républicaine, écologiste et sociale… Pendant plus d'une heure et demie, jeudi soir sur France 2, Jean-Louis Borloo a souhaité lever certains des doutes qui pèsent sur ses intentions depuis qu'il a quitté le gouvernement. Ménager le maximum de suspense, esquiver les questions les plus précises et, surtout, s'affirmer ancré dans la majorité… Pendant plus d'une heure et demie, jeudi soir, Jean-Louis Borloo a également tout fait pour qu'on ne puisse pas l'accuser d'ajouter la division au malaise que traverse la majorité.
Parmi les doutes que le maître prestidigitateur Jean-Louis Borloo a pu lever, le premier concerne le devenir de la formation qu'il préside depuis 2007. «Le Parti radical a proposé d'organiser l'aile sociale, l'aile humaniste de la majorité, bref, les anciennes équipes de François Bayrou qui sont aujourd'hui au Nouveau Centre, les gaullistes sociaux, les écologistes… Et on va organiser cette formation politique avant l'été, évidemment à l'extérieur de l'UMP», a-t-il expliqué sur le plateau d'«A vous de juger». «Par voie de conséquence, nous allons, je quitte l'UMP», a-t-il ajouté. Borloo signe donc la fin de l'aventure commune entre le plus ancien parti de France et le parti présidentiel, dont il est une formation fondatrice. Personnelle depuis jeudi soir, cette décision devra cependant être confirmée par le congrès du Parti radical des 14 et 15 mai. «Mais vous pouvez considérer qu'il y a une nouvelle formation, une alliance républicaine», a expliqué Borloo, confiant dans le choix de ses adhérents.
Deuxième doute prestement évacué, celui de l'entrée de la confédération des centres qu'il forme avec le Nouveau Centre, l'Alliance centriste, la Gauche moderne dans la course pour 2012. «On a évidemment vocation à avoir un candidat à la présidentielle, a-t-il expliqué. Cela me paraît tout à fait normal, c'est sa vocation. Il faut bien qu'elle soit dans ce débat-là.» L'UMP, qui milite depuis des mois pour voir la majorité se réunir derrière la candidature unique de Nicolas Sarkozy à un second mandat, est donc en passe de voir ses craintes se réaliser. Et pas question d'évoquer devant Borloo une candidature d'appoint ou de complément. «Vous connaissez quelqu'un qui est candidat pour aider quelqu'un ? Vous croyez que les Français sont assez stupides ? Ça n'a pas de sens», élude-t-il. La candidature de l'alliance qu'il est en train de créer sera ainsi «une alternative au PS et une alternative à l'UMP».
Une alternative d'autant plus importante à ses yeux que Jean-Louis Borloo a une certitude : «J'ai la conviction que l'UMP aura du mal à résister à l'alternance», explique-t-il, en soulignant que les régions, les départements, les villes sont déjà majoritairement de gauche. Il s'interroge même, à voix haute, sur la volonté de Nicolas Sarkozy à se représenter. «Est-ce que vous savez s'il sera candidat ? a-t-il demandé à Arlette Chabot. Il aura fait un quinquennat, un quinquennat inouï.» Au moment de tordre le cou à certaines «rumeurs», Borloo en profite pour assurer qu'il ne s'est pas lancé dans cette aventure par esprit de revanche après le remaniement ou par ambition personnelle. «Je ne serai pas premier ministre dans 14 ou 15 mois», assure-t-il à ceux qui lui prêtent l'intention de devenir le dernier premier ministre du quinquennat ou le premier du prochain.
«Je suis prêt»
Candidat lui-même à l'élection, alors ? «Je suis prêt», a-t-il répondu du tac au tac. Mais Borloo ne sera candidat que «si (ses) amis le souhaitent». «S'ils pensent que c'est moi qui dois plutôt l'incarner, précise-t-il. Alors, j'aurai à prendre ma décision personnelle.» Son choix, il le fera connaître «avant l'automne» : «Je sais à quoi cela engage et je garderai en dernier ressort ma décision, parce qu'elle est lourde, parce qu'elle est grave, parce qu'on n'est pas dans un jeu de rôle politique.»
À l'en croire, en tout cas, il ne prendra pas en considération les protestations qui dès jeudi soir sont venues des rangs du parti présidentiel. «On n'a pas cherché à m'impressionner et je ne suis de toute façon pas quelqu'un d'impressionnable», assure-t-il. Interrogé sur le risque qu'il faisait courir à l'éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo lâche «les Français décideront». Interrogé sur la chance que sa candidature donnerait à Marine Le Pen de se qualifier au second tour, Jean-Louis Borloo a une réponse définitive : «Je n'ai pas à empêcher Marine Le Pen d'aller au second tour.»
Au fil de la conversation, on peut comprendre qu'il voit même le candidat centriste sur la plus haute marche du podium : «Nous avons vocation à avoir une candidature à la présidentielle et à la gagner», martèle-t-il. Et quand on lui demande de se prononcer sur les candidats potentiels du PS, c'est sa propre candidature qu'il mesure aux ténors socialistes. face à Dominique Strauss-Kahn, il ne sait pas trop. Mais, «si c'est avec Martine Aubry, ce sera un derby du Nord», explique-t-il, une confrontation entre l'ancien maire de valenciennes qu'il a été et l'actuelle maire de Lille. Avec François Hollande, «c'est “Intervilles”, entre Valenciennes et Tulle», glisse-t-il hilare.
"Art" dégénéré/L'Eglise -conciliaire-demande le retrait de la photographie blasphématoire "Piss Christ" de l'exposition Lambert ainsi que celui des affiches sur les murs d'Avignon
L'archevêché d'Avignon a demandé jeudi le retrait d'une photographie de l'artiste américain Andres Serrano, mettant en scène un crucifix trempé dans son urine et présentée dans le cadre d'une exposition célébrant les dix ans de la collection d'art contemporain Yvon Lambert.
"Devant le côté odieux de ce cliché qui bafoue l'image du Christ sur la croix, coeur de notre foi chrétienne, je me dois de réagir. Toute atteinte à notre foi nous blesse, devant le côté odieux de ce cliché tout croyant est atteint au plus profond de sa foi", a déclaré dans un communiqué l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz.
La photographie sous-titrée "Piss Christ", réalisée en 1987 par l'artiste new-yorkais d'origine haïtienne, est présentée dans le cadre de l'exposition "Je crois aux miracles", inaugurée le 12 décembre et qui doit s'achever le 8 mai. Le cliché figure également sur l'affiche.
"Devant la gravité d'un tel affront, j'ai essayé de joindre en urgence le responsable de l'exposition pour lui demander de retirer le cliché mis en cause ainsi que les clichés affichés dans la ville, je n'ai encore aucune réponse de sa part", a-t-il ajouté.
"Je me dois d'alerter publiquement les autorités de mon pays qui se targuent avec beaucoup de gesticulations de défendre une laïcité positive", a ajouté l'évêque.
Le directeur de la collection Lambert, Eric Mézil, qui a affirmé ne pas être au courant de la réaction de l'archevêché, a démenti tout caractère "blasphématoire" de l'oeuvre offerte par l'artiste.
Il a par ailleurs fait état de plusieurs centaines d'appels téléphoniques et de courriels "virulents" reçus depuis cinq jours.
Riche d'environ 350 oeuvres, la collection Lambert est accueillie dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle appartenant à la ville.
La municipalité, la région et l'Etat subventionnent ce centre d'art contemporain.
La cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu hier soir mardi 5 avril. La fondation Polémia a remis le prix de la désinformation aux journalistes ayant été les plus habiles à mentir à l’opinion.
Une affluence record (plus de 250 personnes), une ambiance survoltée, le public a élu :
Télévision : Céline Bittner (LCP) pour « à chaque crise les frontières se ferment davantage à l’immigration » ; alors que l’immigration régulière est passée de 50 000 dans les années 1970 à 200 000 (record annuel) en 2010.
Presse écrite : Le Figaro, pour sa « une » avec neuf bébés européens pour saluer la fécondité en France et un article minorant les naissances d’origine étrangère extra européennes ; alors que celles-ci s’élevaient déjà à plus de 150 000 en 1999, selon les chiffres du dernier recensement.
Radio : Claude Askolovitch (Europe 1) pour « les gays se marient partout dans le monde » ; alors que le mariage gay n’existe ni en Asie, ni en Afrique, ni en Océanie, ni dans les pays musulmans, ni en Israël, ni dans la majorité des pays d’Europe ; et qu’il n’existe aux Etats-Unis que dans quelques rares États et qu’il a été interdit par référendum en Floride, en Arizona et en Californie (le jour même de l’élection de Barack Obama).
Strass et paillettes : Les amis de Roman Polanskipour un ensemble de déclarations excusant et justifiant le viol d’une fillette de 13 ans et dénigrant la victime.
Un Bobard d’Or à été remis à l’ensemble du système médiatique pour l’affaire de l’ « ophtalmo raciste » : toute la presse s’est mis le doigt dans l’œil en accusant un innocent sans prendre la peine de s’assurer de la réalité des faits.
Et un Cafard d’Or a été attribué à Chloé Leprince (Rue 89) qui a donné en pâture le nom et l’adresse de l’ « ophtalmo raciste » sans prendre la peine de lui téléphoner pour entendre son point de vue sur les faits dont il était accusé.
Près de 2000 internautes ont suivi l’intégralité de la cérémonie sur leurs écranssur les sites : Polémia, Fdesouche, Novopress, Altermedia, e-deo, Nouvelles de France, europaradio, et défrancisation.
Devant un tel succès, nous ne pouvons faire autrement que de vous donner rendez-vous en 2012 pour la 3ème édition des Bobards d’Or !
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Des rebelles se dirigent vers la ligne de front aux environs de Brega.Crédits photo : YOUSSEF BOUDLAL/REUTERS
INFOGRAPHIE - Deux insurgés ont été tués et une dizaine blessés par un raid des avions de l'Otan qui ont ouvert le feu sur un char. La semaine dernière, l'aviation alliée, se croyant attaquée, avait déjà tué par erreur neuf rebelles et quatre civils libyens.
• Raid meurtrier à Brega
Deux rebelles ont été tués et une dizaine blessés par une frappe de l'Otan à l'est du port pétrolier de Brega, où la ligne de front entre rebelles et forces loyalistes s'est stabilisée depuis une semaine. D'après un témoin, les avions de l'Otan ont ouvert le feu deux fois en direction d'un char et l'ont fait exploser. Des avions ont également survolé jeudi Tripoli où des explosions ont été entendues dans la banlieue-est de Salaheddine.
L'Otan avait estimé mardi qu'elle n'avait aucune responsabilité dans le «malheureux accident» de vendredi dernier, au cours duquel l'aviation alliée, se croyant attaquée, avait tué par erreur neuf rebelles et quatre civils libyens près de Brega.
• Washington offre une fin de non-recevoir au courrier de Kadhafi
La Maison Blanche a exigé mercredi de Mouammar Kadhafi des actes après avoir reçu une lettre de sa main, suite au retrait des avions américains de combat en Libye. «Une trève est suspendue à des «actes et à une fin des violences et non à des mots», a souligné le porte-parole de la Maison-Blanche.
Dans cette lettre de trois pages, écrite dans un anglais parfois approximatif, le colonel Kadhafi demande à Barack Obama l'arrêt de la campagne de l'Otan, selon une source gouvernementale américaine. Le dirigeant libyen exhorte son homologue, qu'il surnomme «notre fils», à mettre fin à «une guerre injuste contre la petite population d'un pays en développement». «Vous êtes un homme qui a suffisamment de courage pour annuler une action injuste et menée à tort», ajoute-t-il. «Je suis certain que vous êtes capable d'endosser cette responsabilité». Le Guide, qui souhaite bonne chance à Obama pour sa réelection en 2012, affirme que la Libye a «plus souffert moralement que physiquement» des frappes. Il estime également que la démocratie ne peut être bâtie par les missiles et les avions, et réaffirme que les rebelles sont pilotés par al-Qaida.
Le colonel semble désormais chercher une voie diplomatique pour sortir du conflit, plus de deux semaines après le début de l'intervention internationale. Dans la nuit de lundi à mardi, le gouvernement libyen a affirmé que le régime était prêt à négocier toute forme de réforme politique. Mais il continue de rejeter un départ du colonel Mouammar Kadhafi. Un ancien parlementaire américain, Curt Weldon , se trouve en Libye, à l'invitation de l'entourage de Mouammar Kadhafi et dans l'espoir de rencontrer le dictateur. Il s'agit d'une initiative privée.
• Juppé évoque les conditions de départ de Kadhafi
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré jeudi que la question qui se pose aujourd'hui en Libye était «de savoir dans quelles conditions le dirigeant va partir», au cours d'une audition devant des sénateurs à Paris. «Dans les résolutions» de l'ONU dans le cadre desquelles s'inscrit l'intervention de la coalition internationale, «il n'est pas écrit noir sur blanc que nous voulons nous débarrasser de Kadhafi», a reconnu le chef de la diplomatie française. Mais cette option apparaît comme une issue inéluctable de la crise en cours pour la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, les trois puissances à l'origine de l'intervention militaire en Libye, a-t-il dit.
La prochaine réunion du Groupe de contact sur la Libye se tiendra le mercredi 13 avril à Doha au Qatar. Alain Juppé désire que des représentants du Conseil national de transition (opposition) soient entendus par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, qui se réunissent la semaine prochaine.
• L'aide à Misrata s'organise
La communauté internationale se mobilise jeudi pour aider les habitants de Misrata, ville libyenne assiégée par les forces du colonel Kadhafi depuis plus d'un mois. Emboîtant le pas à l'Otan, qui a fait de Misrata sa «priorité numéro un», l'Onu a appelé à une cessation des hostilités autour de la ville. «La situation sur le terrain est critique pour un grand nombre de personnes qui ont un besoin immédiat de nourriture, d'eau potable et d'aide médicale d'urgence». «La possibilité de quitter la ville est désormais une question de vie ou de mort».L'Otan avait promis de «tout faire pour protéger les civils de Misrata», conformément au mandat de l'Onu, mais souligné que le régime de Kadhafi utilisait des boucliers humains, rendant les frappes aériennes délicates.
Pour soulager la population, Misrata va pouvoir être ravitaillée par la mer par les insurgés au départ de Benghazi, à 260 milles nautiques (480 km) plus à l'est, a annoncé le ministre français de la Défense Gérard Longuet. «Précédemment, la lecture de l'embargo était qu'aucun bateau ne pouvait alimenter aucune ville». Dans le port militaire de Benghazi, tenue par les rebelles, deux bateaux de pêche et un remorqueur attendaient jeudi que la houle se calme pour repartir vers Misrata.
Rebelles et humanitaires alertent depuis des semaines la communauté internationale sur le sort des quelque 300.000 habitants de cette ville, dont plusieurs centaines ont été tués ou blessés par les combats. Le chef militaire des rebelles, le général Abdel Fattah Younés, avait accusé mardi l'Alliance atlantique de «laisser mourir les habitants de Misrata».
• 30% des capacités militaires de Kadhafi détruites
Les frappes des forces occidentales ont détruit 30% des capacités militaires du colonel Kadhafi depuis le début de l'intervention en Libye, a annoncé mardi un général de l'Otan au siège de l'alliance à Bruxelles. Les opérations de la coalition multinationale ont commencé le 19 mars, avant d'être relayées depuis le 31 mars par l'Otan.
• La production de pétrole arrêtée dans l'Est
La production des champs pétrolifères situés dans l'est de la Libye, contrôlé par les rebelles, a été interrompue après avoir été la cible d'attaques des forces loyales à Mouammar Kadhafi. Les champs pétrolifères de Misla et de l'oasis de Waha, qui fournissent en pétrole la ville de Tobrouk, ont été frappés par l'artillerie mardi et mercredi, a précisé à la presse le porte-parole à Benghazi.
Quand les couillons voleront...Un apiculteur soignait les malades du sida de la sclérose en plaques, du sida, de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson par les piqûres d'abeilles
05/04/2011 21:43
Roanne (42). Un apiculteur soignait le sida par les piqûres d'abeilles
Photo DDM
Un apiculteur de 55 ans prétendait soigner des personnes atteintes de sclérose en plaques, du sida, de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson par des piqûres d'abeilles. Lundi 4 avril, il a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Roanne, pour exercice illégal de la médecine L'homme se définissant lui-même comme apithérapeute aurait utilisé ses abeilles pour piquer plus d'une centaine de patients au niveau des points d'acupuncture. Qualifié de « charlatan » par le procureur, le quinquagénaire devra également régler un euro symbolique de dommages et intérêts à l'Ordre des médecins, seule partie civile au procès.
L'UMP inflige aux veaux contribuables une nouvelle danseuse à entretenir:Mayotte, ses clandestins et ses fonctionnaires...& pour gagner 70 000 voix, Sarkozy ...
05/04/2011 20:57
L'UMP inflige aux veaux contribuables une nouvelle danseuse à entretenir: pour gagner 70 000 voix, Sarkozy départementalise un très coûteux confetti: Mayotte, ses clandestins et ses fonctionnaires...
Ainsi le Parlement a adopté le principe de la départementalisation de Mayotte en mars 2011, ...C'est fait!
L’Assemblée nationale votant dans les mêmes termes le 23 novembre les deux projets de loi adoptés à l’unanimité par le Sénat le 22 octobre dernier, ces deux lois étant rapidement promulguées le 7 décembre. Les Français auront donc été privés d’un débat sérieux permettant de mettre au jour toutes les contradictions et conséquences de cette départementalisation. La départementalisation de Mayotte dont le but réel est électoraliste, aura donc été menée à bien sans que les Français soient non seulement consultés mais encore informés de ce qu’est réellement cette île des Comores.
Les Mahorais ne sont d’ailleurs pas plus informés de ce qu’on leur demande, s’adapter peu à peu au droit commun, passer d’une société entièrement musulmane, 98 % des Mahorais sont musulmans, où le français n’est pas la langue courante, et où on vit sous un statut personnel proche de la charia à une société de droit français. Ils ne sont pas prêts à cette révolution culturelle. On a abrogé les mariages polygames mais les Mahorais qui le souhaitent gardent leur statut personnel, les mariages polygames demeurant valables. Il y aura donc un département français où les mariages polygames seront légaux. L’état civil sur lequel on travaille depuis dix ans est totalement incertain étant donné les homonymies, la polygamie et l’immigration, le cadastre n’existe pas.
Pour les Mahorais la départementalisation c’est l’alignement de Mayotte sur les prestations sociales de la Réunion, l’aide de l’Europe après que l’île soit devenue RUP, Région ultrapériphérique. Ils ne savent pas qu’ils devront payer l’octroi de mer, l’impôt foncier, l’impôt sur le revenu. Il est prévu un alignement de Mayotte sur la métropole et la Réunion après une période d’adaptation de 20 à 25 ans. Croit on que ce soit réellement possible alors que l’article 73 de la Constitution prévoit "les lois et règlements sont applicables de plein droit" ? Déjà les revendications se font jour parmi les fonctionnaires et les enseignants demandant l’indexation des salaires, et une prime d’éloignement.
Il y a à Mayotte 30 000 agents de la fonction publique, la moitié des actifs, pour une population de 200 000 habitants, si bien que le Conseil Général et les municipalités ne peuvent plus payer les salaires.
A terme le coût de Mayotte pour la France est estimé à environ un milliard d’euros, pour quoi faire ? Accroitre l’écart actuellement de 1 à 10 entre les autres Comores et Mayotte entrainant une irrépressible immigration clandestine en particulier à partir d’Anjouan : 40% de la population actuelle est composée d’immigrés clandestins. Pourtant on en expulse 20 000 par ans sans beaucoup de procédure. Quand Mayotte sera département donc la France, les associations vont exiger le respect des procédures en vigueur en métropole : on ne pourra plus expulser, que va-t-il se passer ? L’île sera envahie par les clandestins, les autochtones et les blancs n’auront plus qu’à partir. Déjà de nombreux Mahorais sont partis à la Réunion pour vivre immédiatement des prestations sociales et pourtant il y a là déjà 40% de chômage.
On ne pourra maintenir le mur de radars et de vedettes de gendarmes, chassant les kwassa kwassa, les embarcations à bord desquelles les passeurs forcent le barrage au prix de nombreuses noyades. Tout le monde sait que le développement de Mayotte n’est possible que dans son environnement, notamment les autres Comores. Il faudrait assurer un développement minimum des autres îles en évitant une trop grande disparité de revenu : on a entrepris le contraire. D’ailleurs Mayotte n’a pas grande possibilité de développement, à part le tourisme, la pêche, quelques cultures. Avec le coût de la main d’œuvre Mayotte ne deviendra pas Maurice et continuera de vivre de transferts et de subvention.
On compte sur l’Europe, bien faible espoir : pour devenir région ultrapériphérique et bénéficier des aides, il faudrait l’accord des 27 pays européens ; or beaucoup ont voté la condamnation par l’ONU de l’annexion de Mayotte par la France et n’accepteront certainement pas les méthodes de lutte contre l’immigration clandestine. La départementalisation de Mayotte est une erreur dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences, et le pire c’est que les Français non informés ont été mis devant le fait accompli uniquement pour récupérer 70 000 voix. ______________ * http://www.magistro.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=67&Itemid=66 Le titre est de Tss
Dans le contesxte des désordres dans le monde :Richard Goldstone a publié dans le Washington Post une tribune (« Reconsidering the Goldstone Report on Israel and war crimes »
05/04/2011 01:00
Goldstone, la justice et la « recherche de la Palestine »
Les révoltes arabes, qui se poursuivent malgré les répressions, au Bahreïn comme en Syrie, ont détourné l’attention de ce qui se passe en Palestine. Blocus de Gaza, bombardements, constructions de colonies, destructions de maisons : les autorités d’occupation poursuivent sans sourciller leur stratégie, qui ne suscite aucune réaction significative, encore moins d’intervention, des puissances qui s’engagent contre la dictature de Kadhafi. Selon les chiffres donnés par l’Unrwa, 76 maisons ont été détruites en Cisjordanie en mars, contre 70 en février et 29 en janvier ; durant ces mois, le nombre de personnes jetées à la rue a été de 158, dont 64 enfants (contre 105 en février et 70 en janvier).
C’est dans ce contexte que le juge sud-africain Richard Goldstone a publié dans le Washington Post une tribune (« Reconsidering the Goldstone Report on Israel and war crimes », 1er avril 2011) dans laquelle il fait machine arrière et se livre à une (auto)critique du rapport qui porte son nom. Il avait coordonné, dans le cadre d’une mission des Nations unies, une enquête sur les crimes commis durant la guerre israélienne contre Gaza (décembre 2008-janvier 2009).
Cette reculade permet à la droite et au gouvernement israéliens de se réjouir. Avigdor Lieberman, le ministre des affaires étrangères fascisant, a été l’un des premiers à le faire. Dans un article du Monde.fr, « Guerre de Gaza : Israël exige l’annulation du rapport Goldstone après les regrets de l’auteur » (3 avril), on peut lire :
« Israël a réclamé dimanche 3 avril l’annulation du rapport du juge sud-africain Richard Goldstone accusant son armée de “crimes de guerre” durant son offensive contre la bande de Gaza à l’hiver 2008-2009, après les regrets exprimés par le magistrats dans une tribune publiée par le Washington Post. »
« “Il faut jeter ce rapport dans les poubelles de l’histoire”, a affirmé le premier ministre Benjamin Netanyahu qui a demandé à des juristes et des experts du ministère des affaires étrangères d’étudier le dossier. “Il faut à présent multiplier les efforts pour que ce rapport soit annulé, et je vais m’y employer”, a renchéri dimanche à la radio militaire le ministre de la défense, Ehud Barak, après avoir demandé au juge Goldstone de “publier ses conclusions actuelles” sans se contenter d’un simple article de presse. »
« Dans sa tribune publiée samedi, le magistrat sud-africain expliquait que des attaques israéliennes contre des civils avaient été classées comme intentionnelles parce qu’aucune autre conclusion n’était possible à l’époque, mais que de nouveaux éléments avaient montré depuis qu’il n’y avait pas eu de politique visant à cibler les civils “de manière intentionnelle”. »
« Cette conclusion s’appuie sur le travail d’enquêteurs israéliens, qui ont examiné “plus de 400 allégations de mauvaises conduites opérationnelles”, selon un comité créé par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour assurer le suivi du rapport, explique le juge Goldstone, relevant que le Hamas n’a pour sa part pas mené d’enquête sur ses propres tirs contre des civils. »
Que signifie cette rétractation du juge Goldstone ? Pour une juriste israélienne, cela est clair : « Le point positif pour nos actions dans le futur est que si nous avons besoin de nous défendre encore une fois contre des organisations terroristes, nous pourrons dire qu’il n’y a pas d’autre moyen d’affronter la terreur que celle que nous avons utilisée durant l’opération “Plomb durci”. » (Cité dans Ethan Bronner et Isabel Kershner, « Israel Grapples with Retraction on U.N. Report », The New York Times, 3 avril 2011.)
C’est aussi ce que note le correspondant du Monde à Jérusalem (« Le juge Goldston exonère Israël pour la guerre de Gaza », Le Monde, 5 avril 2011, texte disponible pour les abonnés) :
« L’opération “Plomb durci” étant ainsi partiellement réhabilitée, il sera plus facile à Israël de justifier la nécessité de rétablir sa “dissuasion” vis-à-vis du Hamas, pour une nouvelle opération militaire à Gaza. » Ce « permis de tuer » les terroristes, c’est ce que Nétanyahou exigeait depuis longtemps, affirmant que, contre les barbares, les règles du droit international ne peuvent s’appliquer (« Le chaudron de M. Netanyahou », 16 novembre 2009).
Pourtant, cette rétractation du juge Goldstone pose plusieurs problèmes :
— il faut rappeler la campagne infâme menée contre lui jusqu’au sein de la communauté juive sud-africaine, qui avait envisagé de lui interdire d’assister à la bar-mitzva d’un de ses petits-enfants ;
— de nombreux rapports d’autres organisations internationales, notamment Amnesty International et Human Rights Watch, ont confirmé les crimes commis par l’armée israélienne ;
— l’argument avancé par le juge dans son texte au Washington Post selon lequel Israël a ouvert 400 enquêtes sur les faits reprochés est absurde. Désormais, pour calmer la justice internationale, Israël ouvre des enquêtes, mais elles n’aboutissent presque jamais ;
— d’autre part, nombre d’affirmations du juge ne tiennent pas la route. Ainsi, il prétend qu’une enquête a été ouverte sur l’un des pires massacres de cette guerre, celui de la famille al-Samouni (29 morts). Or les Nations unies, dans le rapport cité par le même Goldstone à l’appui de sa thèse, affirment que l’officier responsable n’est pas l’objet d’une enquête judiciaire (lire les excellentes réfutations du récent éditorial du juge Goldstone sur le site Mondoweiss, notamment « Goldstone op-ed praises Israeli investigation of Gaza war crimes, but UN committee paints a different picture », par Adam Horowitz, 2 avril) ;
— enfin, si des points restaient à éclaircir et à confirmer dans le rapport Goldstone, c’est dû au fait que le gouvernement israélien a refusé de collaborer à la commission.
Il est douteux que la pitoyable rétractation du juge modifie l’image du gouvernement israélien. Elle aidera, en revanche, les gouvernements européens à justifier leur silence devant le blocus de Gaza et la colonisation qui continue, alors même que les révoltes arabes risquent de changer la donne. Des manifestations de jeunes se sont déroulées aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie et les deux pouvoirs ont tenté de les réprimer ; on parle pourtant à nouveau de réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Mais personne ne peut cacher l’impasse stratégique dans laquelle se trouve le mouvement palestinien.
Dix-sept manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués...
Dix-sept manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués par balles lundi à Taëz, au Yémen, où la Maison Blanche craint qu'Al-Qaïda ne profite d'un "vide politique".
Dix-sept manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués par balles lundi à Taëz, au Yémen, où la Maison Blanche craint qu'Al-Qaïda ne profite d'un "vide politique". Les victimes sont tombées sous les balles des forces de l'ordre mais aussi de civils armés postés sur des toits lors d'une marche sur le siège du gouverneur de province. "On a désormais 17 morts" et 86 personnes ont été blessées, ont indiqué à l'AFP Sadok Choujaa, un médecin qui dirige un hôpital de campagne soignant les protestataires, et des sources médicales. A la cour du siège du gouverneur, les manifestants ont été accueillis par des salves de tirs d'hommes armés dont certains étaient postés sur des toits, ce qui a alourdi le bilan des victimes, selon les protestataires. Des blindés ont ensuite été déployés autour du siège et le calme a été rétabli avec le retour des manifestants sur leur lieu de sit-in, selon des témoins. L'agence officielle Saba, citant des témoins, a annoncé que "10 manifestants avaient été tués et des dizaines blessés dans des affrontements et par des tirs" à Taëz. Le gouverneur, Hammoud al-Soufi, avait fait état de 3 morts et de 8 blessés, et dénoncé sur la télévision d'Etat la présence d'hommes armés parmi les manifestants. Une enquête sera ouverte sur les incidents, a-t-il dit. A Sanaa, des militaires ralliés à l'opposition ont empêché sans violence quelque 200 policiers de s'approcher de la place du Changement, près de l'Université, où campent les contestataires depuis le 21 février, selon un journaliste de l'AFP. En début de soirée, des dizaines de personnes ont convergé de différents quartiers de Sanaa vers la place pour exprimer leur solidarité avec les protestataires à Taëz et Hodeida, sur la mer Rouge, selon des témoins. A Hodeida, des manifestants ont observé lundi soir un sit-in devant le siège du gouvernorat après des accrochages avec les forces de sécurité, qui ont fait quelque 300 blessés, dont 4 par balles et 26 par des jets de pierres, les autres ayant été indisposés par du gaz lacrymogène, selon des protestataires. Les heurts avaient débuté dimanche lorsque des dizaines de milliers de manifestants avaient commencé à marcher sur le palais républicain de cette ville de 400.000 habitants, aux cris de "A bas le régime", selon des témoins. Face à ce regain de violences, la Maison Blanche a dit lundi son inquiétude de voir Al-Qaïda profiter d'un "vide politique" et appelé au dialogue en vue d'une transition pacifique du pouvoir au Yémen, un allié de Washington dans la lutte anti-terroriste. "Nous sommes évidemment inquiets de voir Al-Qaïda et d'autres groupes essayer de profiter d'un vide politique en cette période de violences", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. "C'est l'une des raisons pour lesquelles nous plaidons pour le dialogue et le lancement du calendrier de transition dont le président Saleh a parlé", a-t-il ajouté. Alors que le New York Times a affirmé dimanche que le gouvernement américain était en train de retirer son soutien au président Saleh et de faciliter son départ, M. Carney a déclaré: "Nous pensons pouvoir travailler avec le gouvernement yéménite sur ces questions importantes. Nous ne nous concentrons pas sur un individu". De leur côté, les monarchies arabes du Golfe ont proposé leur médiation entre l'opposition et le pouvoir au Yémen, lors d'une réunion à Ryad. "Le gouvernement yéménite est prêt à examiner toutes les idées que proposeraient nos frères du Conseil de coopération du Golfe pour surmonter la crise actuelle", a réagi le ministre des Affaires étrangères, Abou Bakr Al-Kourbi.
Richard Goldstone, l'auteur de l'enquête internationale qui accusait Tsahal d'avoir commis des «crimes de guerre» à Gaza à la fin de 2008, s'est livré à un mea culpa.
L'ambiance était dimanche à la jubilation en Israël. Celui qui était devenu depuis deux ans la bête noire du pays, l'incarnation d'une certaine «hypocrisie internationale», autrement dit le juge sud-africain Richard Goldstone, auteur d'un rapport à l'ONU sur l'opération de l'armée israélienne à la fin de 2008 dans la bande de Gaza, s'est effet livré à un mea culpa.
Ce rapport avait provoqué la colère et l'indignation d'Israël, explicitement accusé, tout comme les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, de «crimes de guerre» et peut-être de «crimes contre l'humanité», ce qui aurait pu valoir aux dirigeants politiques et militaires d'être traduits en justice devant une cour internationale.
«Si j'avais su ce que je sais maintenant, le rapport aurait été un document différent», a admis le juge dans un article publié par le Washington Post. Alors qu'il avait mis sur un pied d'égalité Israël et le Hamas, le juge estime désormais que les islamistes ont tiré des roquettes vers les localités du sud d'Israël avant et pendant l'opération «en visant de façon intentionnelle des civils». En revanche, selon la nouvelle version du juge, Israël n'a pas suivi une «politique» visant à prendre des civils palestiniens pour cibles.
Richard Goldstone va même jusqu'à rendre hommage aux enquêtes diligentées par l'armée israélienne sur des cas de «bavures» présumées, alors que le Hamas s'est refusé à effectuer la moindre investigation.
Détail important toutefois : durant les trois semaines de combats, environ 1400 Palestiniens, dont une majorité de civils, ainsi que 13 Israéliens ont été tués. Les militaires ont expliqué ce très lourd bilan en accusant le Hamas d'avoir utilisé la population «comme bouclier humain». Un argument qui n'avait qu'à moitié convaincu à l'étranger.
En se rétractant, le juge a d'ailleurs aussitôt déclenché un véritable tir de barrage. «Il faut jeter immédiatement ce rapport aux poubelles de l'histoire», a proclamé Benyamin Nétanyahou, le chef du gouvernement, en annonçant la constitution d'une «équipe spéciale» pour diriger une campagne destinée à convaincre l'ONU d'annuler ce document qualifié de «biaisé et tendancieux» par Ehoud Barak, le ministre de la Défense.
Les médias ont applaudi également à la volte-face du juge, mais se rangent dans deux camps. Certains estiment, comme le quotidien Maariv, que Richard Goldstone a provoqué de tels dégâts pour l'image d'Israël dans le monde qu'il ne mérite aucun pardon. D'autres, tel le quotidien Yediot Aharonot, rendent hommage à son «repentir» et à son «honnêteté».
Le commentateur militaire de la télévision publique, Yoav Limor, tout en dénonçant le rapport, souligne qu'il pourrait malgré tout avoir eu des «conséquences positives» pour d'éventuels conflits à venir dans la bande de Gaza ou au Liban contre le Hezbollah. Selon lui, le «code éthique» de l'armée a été modifié et l'état-major a annoncé la présence sur le terrain lors de prochaines opérations de grande envergure d'officiers chargés des «questions humanitaires» et de procureurs militaires.