Moins de 24 heures après la démission du Premier ministre portugais José Socrates, la sanction des marchés et des agences de notation est tombée, menaçant le pays d'une rupture de financement à court terme, estimaient, vendredi, les analystes. Les agences Fitch et Standard and Poor's (SP) ont dégradé, jeudi, de deux crans la note de la dette portugaise, conséquence directe du rejet par le Parlement du nouveau plan d'austérité et de la chute du gouvernement socialiste minoritaire. "Fitch ne croit plus que le Portugal puisse conserver un accès au marché à des conditions favorables cette année", a affirmé cette agence dans un communiqué, jugeant que la probabilité d'une aide financière extérieure "à court terme" avait "considérablement augmenté".
La réaction à ces décisions a été immédiate sur les marchés, où les taux portugais à dix ans ont atteint, vendredi, en séance un nouveau plus haut depuis l'entrée du pays dans la zone euro (1999), à 7,79 %, contre un peu plus de 4 % il y a un an. "Le marché traite déjà les obligations portugaises comme des titres pourris, il faut donc s'attendre à des dégradations supplémentaires", relevait la banque ING dans une note d'analyse. "La spirale d'informations négatives concernant le Portugal se poursuit avec vigueur", résumait, vendredi, la Commerzbank.
L'horloge financière continue de tourner
Réunis à Bruxelles, les dirigeants européens se sont dits prêts à aider "sous conditions" le Portugal, en débloquant, comme pour la Grèce et l'Irlande, un fonds de secours dont le montant a été évalué à 75 milliards d'euros par le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. Mais le gouvernement socialiste démissionnaire a une nouvelle fois exclu cette possibilité, José Socrates réaffirmant, vendredi, que son pays n'avait "pas besoin" d'un plan de sauvetage. Or, en attendant l'élection d'un nouveau gouvernement, au plus tôt à la fin du mois de mai, l'horloge financière continue de tourner. Et vite. Le Portugal doit rembourser 4,2 milliards d'euros de dette le 15 avril et, encore 4,9 milliards le 15 juin.
Selon les économistes, ce pays devrait avoir suffisamment d'argent pour faire face à l'échéance d'avril, mais être incapable de financer les remboursements de juin, sans nouvel emprunt. En outre, "les banques pourraient se retrouver à court de liquidités bien avant le gouvernement, comme ça a été le cas en Irlande", estime Daniel Gros, du Centre d'études des politiques européennes. La fermeture des marchés financiers est déjà une réalité pour les entreprises publiques de transport qui sont au bord de la "rupture financière" et menacées de ne plus pouvoir verser les salaires, affirmait cette semaine le quotidien Jornal de Negocios. Pour Tullia Bucco, analyste chez UniCredit, la solution pourrait passer par des "prêts-relais". "Ces prêts, sous forme de placements directs de dette, aideraient certainement le pays à trouver les fonds dont il a besoin jusqu'à juin", a-t-elle déclaré.
La Chine, qui, selon des informations de presse jamais démenties, aurait déjà acheté plus d'un milliard d'euros de dette portugaise en janvier, s'est dite prête jeudi à "renforcer ses liens" avec le Portugal. D'autres pays, notamment d'anciennes colonies portugaises, comme le Brésil et le Timor-Oriental, ont aussi à plusieurs reprises manifesté leur "solidarité" avec Lisbonne, où est attendue la semaine prochaine la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Enfin, face au "pic de refinancement" du 15 avril, la Banque centrale européenne pourrait une nouvelle fois racheter des obligations portugaises "avant et après" cette date afin de faire baisser la pression des marchés, estime Gilles Moec, économiste à la Deutsche Bank. Mais, prévient-il, "ce sera une intervention exceptionnelle, dans l'attente que le Portugal négocie et obtienne une aide internationale".
L’ordre du Saint Sépulcre vient en aide aux chrétiens depuis cent soixante ans. Un soutien indispensable pour une Église vivante mais démunie.
Ils sont à peine 180 000 : moins de 2 % des habitants de Terre sainte. Ils maintiennent pourtant, dans ces territoires sans cesse déchirés par la guerre, l’espoir d’une paix durable. Que deviendrait en effet la Terre sainte si les chrétiens décidaient ou étaient un jour obligés de quitter le berceau de leur foi ? Ils sont les seuls à dire que la paix passe par le pardon des violences et des offenses. Ils sont « la première Église », rappelle aussi Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. Une Église qui souffre et qui, comme celles d’Orient, mais pour des raisons différentes, a besoin d’être aidée.
Les chrétiens de Terre sainte ne sont pas persécutés : « En Israël et dans les territoires palestiniens, nous pouvons pratiquer librement notre foi, construire des églises, ouvrir des écoles, enseigner le catéchisme, utiliser les symboles chrétiens », dit Mgr Shomali. Mais les conflits incessants entre Israéliens et Palestiniens, dont l’un des plus meurtriers, la seconde Intifada, n’a pris fin qu’en 2005, ont précipité le départ de nombreux chrétiens. Ceux qui sont restés circulent difficilement dans une région morcelée par la guerre et par le mur édifié par Israël pour se protéger des incursions armées. Ils souffrent de l’insécurité et, pour beaucoup, de la pauvreté. La destruction des infrastructures, la fermeture des entreprises, la diminution du nombre des pèlerins et des touristes liées à ces conflits ont engendré un chômage considérable.
« En Palestine, 25 à 30 % des gens n’ont pas d’emploi, précise l’évêque auxiliaire de Jérusalem. Et bien plus dans la bande de Gaza », où 3 000 chrétiens vivent presque coupés du monde dans un territoire surpeuplé (1,5 million d’habitants pour 360 kilomètres carrés), désormais administré par le Hamas. Dans l’incapacité de travailler, la jeunesse chrétienne émigre vers l’Europe, l’Amérique ou l’Australie. Un exode douloureux pour toute l’Église car « toutes les racines de notre foi sont entre Bethléem, Nazareth et Jérusalem », rappelle le général Bernard Fleuriot. « Qui pourrait imaginer que ces lieux soient un jour transformés en un musée de pierres ? »
Bernard Fleuriot est en France le lieutenant (c’est-à-dire le responsable) de l’ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem, dont la mission spécifique est d’aider les chrétiens de Terre sainte. Les origines lointaines de cet ordre remontent aux croisades, quand les chevaliers se faisaient adouber sur le tombeau du Christ, et Chateaubriand a raconté comment il en devint chevalier en 1806, dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem. Mais c’est à partir de 1847 – date de sa “restauration” par Pie IX – que l’ordre du Saint Sépulcre s’est développé dans le monde entier. Association de fidèles placée sous l’autorité du Saint-Siège, il compte aujourd’hui 27 000 membres dans trente-deux pays, dont 900 chevaliers et dames en France.
« Nous agissons bénévolement pour soutenir les œuvres et les institutions caritatives, culturelles et sociales de l’Église catholique en Terre sainte, surtout celles qui sont situées dans le patriarcat latin de Jérusalem », qui englobe Israël, les territoires palestiniens et, pour partie, la Jordanie, précise Bernard Fleuriot. Aide à la fois matérielle et spirituelle car l’ordre du Saint Sépulcre a aussi pour but « d’encourager la conservation et la propagation de la foi dans ces régions, en y intéressant les catholiques du monde entier ».
Les dons collectés par l’Ordre sont affectés à des projets concrets. L’œuvre est immense : le patriarcat latin de Jérusalem compte 64 paroisses, desservies par 85 prêtres. Il faut entretenir les églises, en édifier de nouvelles : à Akaba (Jordanie), l’Ordre soutient la construction de l’église Stella Maris, en remplacement de la chapelle actuelle. « Ce projet répond aux besoins spirituels de la communauté chrétienne, qui croît en raison du développement de cette localité », se réjouit Bernard Fleuriot. Il faut rénover des presbytères, bâtir des salles paroissiales, agrandir le séminaire de Beit Jala où sont formés plus de 70 étudiants (40 pour le grand séminaire) dont les études sont en partie payées par l’ordre du Saint Sépulcre. « Ils font leur théologie en français. C’est un clergé très bien formé », souligne le lieutenant.
Il faut s’occuper aussi des établissements de soins. Créé par sœur Katarina Fuchs, le centre pour enfants handicapés d’Ein Karem prend en charge une cinquantaine de petits pensionnaires palestiniens et israéliens. Les dons collectés par les dames et les chevaliers ont permis sa rénovation et sa mise aux normes. Fondée en 1884 par les Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, la crèche de Bethléem héberge une trentaine d’enfants. Là, c’est la rénovation du chauffage que l’Ordre a financée. C’est encore grâce à l’Ordre que les sœurs qui l’animent ont pu restructurer la cour intérieure de la maison de retraite Notre-Dame-des-Douleurs, créée par une congrégation française.
Et puis il y a les écoles. Un chantier très important. Le patriarcat latin de Jérusalem dirige 40 établissements scolaires, qui emploient 2 000 personnes et accueillent plus de 18 000 enfants, chrétiens mais aussi musulmans (jusqu’à 40 % dans certaines écoles), « ce qui contribue à la coexistence pacifique des communautés », explique Bernard Fleuriot. « L’une de nos priorités est de rechercher de nouvelles ressources, notamment pour payer les professeurs. » Grâce à l’ordre du Saint Sépulcre, des écoles récemment construites s’élèvent partout en Terre sainte : à Bir Zeit près de Jérusalem, à Rameh en Galilée, à Madaba en Jordanie, où le patriarcat entreprend l’édification d’une université dont Benoît XVI a béni la première pierre en mai 2009.
« Nous avons aussi un grand projet de rénovation de logements à Jérusalem, pour les jeunes couples : beaucoup sont tentés par l’expatriation car ils ne trouvent pas à s’installer, explique Mgr Shomali. Les chrétiens de Terre sainte ont besoin de la solidarité que leur témoignent les fidèles du monde entier à travers l’ordre du Saint Sépulcre. Nous savons ainsi que nous ne sommes pas seuls, que nous ne sommes pas abandonnés. »
Un soutien nécessaire pour que la “première Église”, se maintenant sur la terre qui l’a vu naître, puisse accueillir les pèlerins de Terre sainte et leur rendre alors au centuple l’aide qu’elle a reçue d’eux. Fabrice Madouas
À noter Valeurs actuelles est partenaire du colloque organisé le 26 mars, à Paris, par l’ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem : “Géopolitique et religions au Proche-Orient”. Sur Internet : http://ordredusaintsepulcre.org
À lire également sur valeursactuelles.com : Sauvons les chrétiens d'Orient, par Max Gallo, Jean Raspail, Jean-Claude Guillebaud, Bernard-Henri Lévy, le père Pascal Gollnisch, Jean de France, Jacques Julliard...
Ecolos : guerre à l'atome, par Fabrice Madouas. Des cantonales à la marseillaise, par Jean-Michel Verne. Présidentielle : l'enjeu sécuritaire, par Fabrice Madouas. Peillon, un philosophe dans l'arène, par Valentin Goux. "Parvis des gentils", dialogue avec les non-croyants, par Laurent Dandrieu. Le Pentagone sous pression, par Sophie Bellemanière. Coup de spleen outre-Rhin, par Caroline Bruneau. Strindberg entre génie et névrose, par Alfred Eibel. Littérature jeunesse : talents nordiques, par Virginie Jacoberger-Lavoué. S'évader entre mer et golf, par Virginie Jacoberger-Lavoué.
Royal hors jeu ; Loppsi 2 amputée ; Nationalité : l'UMP divisée ; Renault : fin d'un cauchemar ; Rixe meurtrière à Asnières ; et bien d'autres chose encore...
Après l'union affichée le 19 mars dernier à Paris, les chefs d'État sont aujourd'hui en désaccord sur la conduite des opérations en Libye. Crédits photo : LIONEL BONAVENTURE/AFP.
Les États-Unis devraient céder la conduite de l'intervention militaire aux Européens.
De notre correspondant à Bruxelles
La crise libyenne est un laboratoire. Pour la première fois depuis des lustres, les États-Unis s'apprêtent à céder la conduite d'une opération militaire d'envergure aux Européens. Ce que beaucoup attendaient comme une chance a failli tourner mardi à la foire d'empoigne sur le Vieux Continent. Avec, une fois de plus, l'Otan au cœur de l'arène. Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron ont sauvé la donne en soirée en décidant d'impliquer directement l'Alliance atlantique dans la conduite des opérations. La Maison-Blanche parle d'un «rôle clé», l'Élysée évoque un simple «soutien». Soucieuse d'associer des Arabes au «pilotage politique» de la campagne, la France annonce aussi une réunion de coordination.
Un peu plus tôt, pour le septième jour, dans la confusion, les 28 ambassadeurs de l'Otan avaient échoué à s'entendre sur le futur commandement en chef. Pourtant, l'urgence est là. Barack Obama, résolu à ne pas s'enliser dans une troisième guerre en terre musulmane, est bien décidé à céder le contrôle «d'ici à quelques jours». Depuis samedi, la campagne aérienne de Libye est gérée par le QG américain de Ramstein, à l'ouest de l'Allemagne. L'Otan a bien obtenu le feu vert sur deux plans arrêtés par son état-major: la zone d'interdiction aérienne et la mise en place d'un embargo maritime sur les armes. Mais la transition est virtuelle tant que l'alliance restera sans mandat politique clair de chacun des 28 alliés. Depuis mardi soir, c'est, semble-t-il, en bonne voie.
La France et le Royaume-Uni, fers de lance de l'offensive, n'ont pas eu besoin de s'entendre la semaine dernière sur le nom d'un général ou d'un chef de coalition: il était évident que le Pentagone assurerait le commandement, la coordination et l'essentiel de la force de frappe. Comme en Afghanistan, comme en Irak. La disparition imminente du leadership américain est venue reposer crûment la question du commandant en chef en Libye. L'Union européenne? Hypertrophiée sur le plan militaire, elle est politiquement paralysée. Ses deux piliers, la France et l'Allemagne, se sont déchirés sur le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. Au bout du compte, Nicolas Sarkozy et David Cameron n'ont réussi à enrôler que 5 des 25 autres capitales de l'UE dans la protection militaire des civils libyens. Un cadre européen exclu, restaient l'Otan ou une coalition européenne de volontaires à bâtir en pleine bataille. C'est clairement à l'Alliance atlantique que la Maison-Blanche veut céder le manche. Le 10 Downing Street est sur la même ligne. Pour David Cameron, la machinerie otanienne est « à la fois testée et éprouvée ». Impatients car déjà sur le terrain, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Italie et la Norvège poussent eux aussi à un transfert sans états d'âme de Ramstein vers Bruxelles.
Restaient trois alliés clés pour interdire le consensus. Par la voix d'Alain Juppé, la France a refusé de transmettre à l'Otan le contrôle politique jusqu'ici exercé par Paris, Londres et Washington. L'alliance occidentale est, dit-il, trop dénigrée dans le monde musulman pour y planter encore son drapeau. De son côté, l'Allemagne a temporisé en s'inquiétant du coût humain d'une campagne de longue durée. Pour finir, la Turquie, ulcérée d'être tenue à l'écart par l'Élysée, jouait les francs-tireurs en bloquant toute avancée. L'accord à trois annoncé mardi soir permet de sortir de l'ornière, en attendant bien sûr de connaître l'état-major et le visage de son chef…
Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid...
Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid (centre), berceau de la révolution, est décédé à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax, a annoncé à l'AFP une source hospitalière.
Un Tunisien de 33 ans qui s'est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid (centre), berceau de la révolution, est décédé à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax, a annoncé à l'AFP une source hospitalière. Brûlé au troisième degré, Khaled Ezzafouri avait été transporté à l'hôpital régional de Sidi Bouzid dans un état grave puis transféré à l'hôpital de Sfax, selon la même source. Le jeune homme, célibataire et au chômage, était déjà mort à son arrivée à l'hôpital de Sfax, a-t-on encore indiqué. Aucune indication n'a été donnée sur les motivations de son geste. C'est de Sidi Bouzid qu'était partie la révolte populaire d'un mois qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, après l'immolation par le feu le 17 décembre d'une jeune marchand de fruits de la ville, Mohamed Bouazizi, excédé par des humiliations policières répétées. Ce nouveau suicide intervient alors que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon effectue une visite de 24 heures en Tunisie et devait rencontrer en privé la mère de Mohamed Bouazizi à Tunis. Le geste désespéré du jeune homme qui est mort le 4 janvier, a entraîné une vague d'immolations par le feu dans plusieurs pays arabes.
Un avion de chasse américain F-15 se prépare à décoller de la base d'Aviano, en Italie, le 21 mars 2011.Crédits photo : GIUSEPPE CACACE/AFP
EN DIRECT - L'un des deux membres d'équipage a été secouru, l'autre est recherché.
13h24 :Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi sur la base aérienne de Solenzara, en Haute-Corse, qui sert de plate-forme aux avions français engagés dans l'opération internationale. Le chef de l'État devait se faire présenter le dispositif mis en place dans le cadre des opérations aériennes au-dessus de la Libye.
13h20 : «Les importantes frappes militaires en cours devraient diminuer d'intensité dans les prochains jours», a déclaré le secrétaire d'État américain à la Défense Robert Gates, lors d'une rencontre à Moscou avec son homologue russe Anatoli Serdioukov.
13h09 : L'Italie a réaffirmé par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu'elle souhaitait voir les opérations militaires placées sous le commandement de l'Otan.
13h02 :La Russie appelle à un cessez-le-feu immédiat en Libye et à des négociations politiques, a déclaré le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov lors d'une rencontre à Moscou avec Robert Gates, le secrétaire d'État américain à la Défense.
12h38 : Les chasseurs F-16 danois «n'ont pas utilisé leurs armes» depuis le début de leur engagement en Libye, a indiqué un porte-parole de l'armée de l'air danoise. Il dément ainsi des informations de la télévision officielle libyenne qui, selon la BBC, a accusé le Danemark d'avoir commandité l'offensive menée dimanche soir sur la résidence-caserne de Bab el-Aziziya, à Tripoli.
12h22 : L'Union européenne va participer vendredi à Addis Abeba à une réunion sur la Libye convoquée par l'Union africaine, a indiqué un haut diplomate européen. L'objectif sera de trouver une approche commune pour mettre un terme aux combats.
12h11 :Cinq personnes, dont quatre enfants, ont été tuées mardi par des tirs des forces pro-Kadhafi à Misrata, selon un porte-parole des rebelles dans cette ville située à l'est de Tripoli.
11h47 : Un avion de chasse américain F-15 Eagle s'est écrasé dans la nuit de lundi à mardi dans une zone rebelle, probablement à cause d'un problème mécanique, rapporte le Daily Telegraph. Les deux membres d'équipage se sont éjectés et un a été récupéré, a annoncé mardi le commandement américain Africom à Stuttgart, en Allemagne, sans donner de précision sur les raisons du crash. «L'opération pour récupérer le deuxième membre d'équipage est en cours», a déclaré le porte-parole. Il s'agit de la première perte officiellement reconnue d'un appareil de la coalition en Libye.
10h30 : Les combats en Libye ont poussé des milliers de personnes à fuir leur domicile et se réfugier dans l'est du pays, indique le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui se base sur les témoignages de gens arrivés en Égypte. Ces personnes se sont réfugiés «dans des maisons, des écoles et des bâtiments universitaires à la frontière égyptienne», a expliqué un porte-parole du HCR.
10h25 : Stéphane Lehr, le photographe travaillant pour l'agence Polaris Images qui n'avait plus donné de nouvelles depuis dimanche alors qu'il se trouvait dans la région de Benghazi, a repris contact avec son agence lundi soir, indique Reporters sans frontières.
10h45 :65% des Suédois sont favorables à une participation de leur pays aux opérations militaires en Libye et 88% pensent que l'intervention sous mandat de l'ONU est «juste», selon un sondage publié mardi par le quotidien Expressen. La Suède a pour l'instant réservé sa réponse dans la perspective d'une sollicitation de l'Otan. Le ministre des Affaires étrangères a indiqué lundi attendre une clarification sur le commandement de l'opération et plaidé pour que l'Otan en prenne la tête.
10h29 : Les forces loyales à Kadhafi tentent de prendre le contrôle de la ville de Zentane, dans l'ouest du pays, en attaquant les rebelles à l'arme lourde, selon al-Jezira. D'après des habitants, Zentane a déjà été bombardée plusieurs heures lundi.
10h10 : Le président ougandais Yoweri Museveni dénonce l'intervention de la coalition internationale. «En Libye, ils ont voulu absolument imposer une zone d'exclusion aérienne (...). A Bahreïn, comme dans d'autres pays pro-occidentaux, ils détournent pudiquement le regard alors que la situation est identique, voire pire», accuse-t-il.
8h43 : Reporters sans frontières indique que Stéphane Lehr, un photographe français travaillant en freelance pour l'agence Polaris Images et qui se trouvait dans la région de Benghazi, n'a plus donné de nouvelles depuis dimanche en début d'après-midi.
Par ailleurs, trois journalistes occidentaux (deux de l'Agence France-Presse et un photographe de l'agence Getty Images), ont été arrêtés samedi dans la région de Tobrouk par l'armée libyenne. C'est leur chauffeur qui a témoigné de cette information mardi. Dave Clark (britannique), Roberto Schmidt (germano-colombien) et Joe Raedle (américain) n'avaient plus donné de nouvelles depuis vendredi soir.
Quatre journalistes d'al-Jezira sont toujours détenus par les forces de Mouammar Kadhafi, rappelle également RSF, qui indique encore être sans nouvelles de six journalistes libyens.
8h26 :La Chine réitère son opposition à l'usage de la force - «qui pourrait entraîner davantage de victimes civiles et une crise humanitaire» - en Libye, déclare la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat», a-t-elle ajouté, sans préciser toutefois si elle faisait référence aux frappes de la coalition ou aux combats au sol entre les forces loyalistes et les insurgés.
À Manille, un étudiant brûle un drapeau américain pour protester contre les bombardements en Libye.Crédits photo : ROMEO RANOCO/REUTERS
7h57 : La Turquie ne figurera pas parmi les pays qui participent aux frappes de la force multinationale en Libye mais pourrait contribuer aux opérations humanitaires sur place, indique le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, cité aujourd'hui par le journal Hürriyet. Ankara a annoncé hier vouloir des clarifications sur les plans de l'Otan en Libye et Erdogan s'est entretenu au téléphone avec le président américain Barack Obama.
0h18 : Le gouvernement brésilien souhaite qu'un cessez-le-feu entre en vigueur «le plus tôt possible» en Libye afin de garantir la sécurité de la population. Brasilia plaide pour le dialogue dans ce pays. Le Brésil, membre non permanent du Conseil de Sécurité, est l'un des cinq pays qui se sont abstenus la semaine dernière lors du vote de la résolution 1973.
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(Avec AFP, AP et Reuters)
CE QUI S'EST PASSÉ LUNDI :
Sur le terrain, les forces internationales ont effectué 80 sorties pour assurer le respect de la zone d'exclusion aérienne. Selon les Américains, les forces fidèles au Guide «se sont retirées» des secteurs de Benghazi, d'Ajdabiya et de Misrata à la suite des frappes. Le régime dit, lui, avoir reconquis Misrata depuis trois jours.
Les critiques s'élèvent contre l'intensité des bombardements occidentaux : le chef de la diplomatie allemande a ainsi de nouveau défendu le choix de son pays de s'abstenir. Quant à l'Italie, elle veut vérifier la conformité des premiers bombardements effectués avec la résolution de l'ONU.
Pour Alain Juppé, l'opération internationale contre les forces du colonel Kadhafi est un succès car elle a évité un «bain de sang». «Nous avons sauvé les civils de Benghazi», a assuré le chef de la diplomatie française.
Nicolas Sarkozy renonce. Alors qu'il devait effectuer un déplacement sur le sol nippon en tant que président du G20 d'ici la fin du mois, le chef d'Etat a préféré reporter sa visite. Cette décision fait suite à une conversation téléphonique avec le premier ministre japonais Naoto Kan.
Nicolas Sarkozy avait pourtant déclaré : « Il n'est pas question de déranger les autorités japonaises qui doivent se consacrer de façon totale à la gestion de la crise mais, bien évidemment, si l'opportunité se présentait et si les autorités japonaises le souhaitaient, il va de soi qu'au moment de mon déplacement en Asie, je me rendrais là-bas pour manifester notre solidarité. »
Sarkozy sera à Nankin
Le président français ne profitera donc pas du séminaire des pays du G20 qui se déroulera le 31 mars à Nankin (Chine) pour manifester sa solidarité au peuple japonais.
La Russie exhorte les pays de la coalition occidentale de cesser de recourir à la force d'une manière "non-sélective" en Libye, lit-on dans une déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, publiée dimanche sur le site du ministère.
"Selon les informations, lors des attaques aériennes, des frappes ont été effectuées, notamment sur des sites non-militaires à Tripoli, Tarhuna, Maâmura", indique le document.
Ces frappes "ont fait 48 morts et plus de 150 blessés parmi les civils. Un centre cardiologique a été partiellement détruit, des routes et des ponts ont été endommagés", poursuit le document.
"«Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon l’agence de presse Ria Novosti le 20 Mars 2011
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué les frappes aériennes et maritimes de la coalition sur la Libye en déclarant qu’elles dépassaient le cadre des objectifs proclamés, s’agissant de protéger la population civile, annoncent dimanche les médias arabes. “Ce qui s’est passé en Libye diffère du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne, et ce que nous voulons c’est la protection des civils et pas le bombardement d’autres civils”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire. Il a également annoncé son intention de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe afin de discuter de la situation dans les pays arabes, notamment en Libye et au Yémen. Lors d’une réunion précédente au Caire, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont appelé l’Onu à instaurer en Libye une zone d’exclusion aérienne.
Jeudi 17 mars, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution permettant un recours à la force pour protéger la population libyenne des troupes du colonel Mouammar Kadhafi. Une opération militaire a été lancée samedi par la coalition des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et le Canada. Les premières frappes ont été portées par les chasseurs français. 110 missiles de croisières ont été tirés par la coalition dans la nuit du samedi au dimanche. Selon les médias officiels libyens, la coalition a frappé des cites civils dans les villes les plus importantes du pays, notamment à Tripoli, Benghazi et Zouara, ainsi que les dépôts de pétrole à Misrata. La télévision libyenne a également annoncé la mort de 50 civils dont les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Moscou, qui condamne le recours aux frappes non-sélectives a déclaré dans un communiqué ce jour:
“La Russie exhorte les pays de la coalition occidentale de cesser de recourir à la force d’une manière “non-sélective” en Libye, lit-on dans une déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, publiée dimanche sur le site du ministère. “Selon les informations, lors des attaques aériennes, des frappes ont été effectuées, notamment sur des sites non-militaires à Tripoli, Tarhuna, Maâmura”, indique le document. Ces frappes “ont fait 48 morts et plus de 150 blessés parmi les civils. Un centre cardiologique a été partiellement détruit, des routes et des ponts ont été endommagés”, poursuit le document. “«Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.”
Il est très probable que les forces loyalistes se regroupent autour de principaux centres de population afin de protéger les blindés, postes de commandements et systèmes de défense aérienne des frappes par des missiles de croisières ou des bombardiers.
De telles frappes ne pourraient que causer un véritable massacre et plonger le pays d’avantage dans le chaos, faisant basculer des populations neutres du coté des loyalistes.
Il est important de rappeler qu’il y a 8 mois, la France proposait l’avion de combat rafale au colonel Kadhafi, celui là même utilisé pour effectuer les frappes.
11-Septembre : Un nouveau document confirme le témoignage du ministre Mineta, Dick Cheney était au courant de l’approche du Pentagone par le vol 77
19/03/2011 03:05
11-Septembre : Un nouveau document confirme le témoignage du ministre Mineta, Dick Cheney était au courant de l’approche du Pentagone par le vol 77
Parmi les témoignages faits devant la Commission d'enquête sur le 11/9 qui n'apparaissent pas dans le rapport rendu public en août 2004, figure en bonne place celui de l'ex-ministre des Transports, Norman Mineta. Au moment des faits, celui-ci se trouvait dans ce qu'on appelle le "bunker" sous la Maison-Blanche en compagnie de Dick Cheney, le Vice-président de G.W.Bush. La partie de son témoignage qui ne cesse d'intriguer tous ceux qui s'intéressent aux détails de ces événements (voir la vidéo ci-dessous), est certainement sa description des trois irruptions successives d'un aide de camp de Dick Cheney venant informer ce dernier de l'approche d'un appareil qui se trouve à... 50 miles, puis à ...30 miles...à 10 miles... avant que le vol 77 ne percute finalement le Pentagone à 9 h 37. Notez bien que si ce témoignage pour le moins dérangeant a disparu du rapport de la Commission, c'est sans doute parce qu'il contredit nombre de points-clefs de la version officielle, comme l'heure d'entrée de Dick Cheney dans le bunker, ou le fait que les autorités avaient perdu la trace du vol 77, prenant ainsi la défense aérienne par surprise.
Il se trouve qu'une copie manuscrite d'un document des services secrets récemment mise à disposition par l'avocat de la Commission lui-même, John Farmer(*) vient corroborer le témoignage de Norman Mineta. On y voit les mêmes horaires et les mêmes distances notés à la main. Il se confirme donc que Dick Cheney était au courant l'approche du pentagone par le vol 77. Si la version du ministre Mineta est vérifiée,et on se doute que le ministre n'accuse pas son supérieur hiérarchique à la légère ; une foule de questions en découle, à commencer par celle-ci : "Pourquoi ne pas avoir donné l'alerte et fait évacuer (entre autres) le Pentagone, sauvant ainsi les vies de 189 personnes qui y ont péri ce jour-là" ?
Norman Mineta, ex-ministre des Transports
de George W. Bush
Un nouveau document confirme le témoignage de Norman Mineta à propos du Vice-président Dick Cheney
John Farmer(*) vient de publier un document à partir des des dossiers de la Commission du 11 Septembre qui appuie fortement le témoignage public de Norman Mineta devant celle-ci. Voici le lien : http://forums.randi.org/showpost.php?p=6959886&postcount=131
Le document est un [extrait du] journal de bord du 11 Septembre tenu par les services secrets, et il confirme que ces derniers suivaient le vol American Airlines 77 alors qu’il s’approchait de Washington le 11 septembre 2001.
John Farmer, qui a continué son action basée sur la Freedom of Information Act (FOIA) [Loi sur la liberté de l'information - Ndt] pour l’obtention des données radars RADES du 11 Septembre, explique dans son post que les données radars du 11/9 s’accordent parfaitement avec la chronologie des services secrets. Farmer a [enregistré] les données radar du 11/9 sur son ordinateur et les a mis à disposition des autres chercheurs sur le 11/9.
Le document a d’abord été rendu public en janvier 2009 par la NARA (National Archives and Records Administration), avec de nombreux autres dossiers de la Commission 11/9. Erik Larson l’a envoyé au site Scrib.com en avril 2009, d’où il peut être téléchargé :
Toutefois, à l’époque, Erik a sous-estimé l’importance du document qui de façon étonnante, est passé inaperçu pendant plusieurs mois.
Il est également disponible ici (téléchargement plus facile)
Je viens juste de recevoir confirmation que l’écriture est effectivement celle du collaborateur de la Commission du 11/9 Miles Kara, qui a obtenu l’accès aux documents originaux des services secrets pendant l’enquête officielle de la Commission. Kara n’a pas été autorisé à sortir avec le document des services secrets, alors il l’a recopié à la main.
Remarquez, cela signifie que la Commission du 11/9 possède cette information, mais a choisi de l’enterrer, pourquoi ? Peut-être pour couvrir le Vice-président Dick Cheney ? Si quelqu’un a une meilleure explication, je voudrais bien l’entendre.
Je dois mentionner, sur la base d’emails, que Miles Kara estime que Mineta est arrivé [dans le bunker de] la Maison Blanche beaucoup plus tard, et a confondu [le vol] United Airlines 93 en mode "coast track" (avion ne donnant plus aucun écho radar ) avec le vol AA 77. Kara pense aussi que les Services secrets n’ont pas évacué Cheney vers le sous-sol de la Maison Blanche avant environ 9 h 35. Je ne suis pas d’accord avec la chronologie de Kara. En 2002, Karl Rove a dit à MSNBC qu’immédiatement après que G.W.Bush eut quitté la salle de classe en Floride (c’est à dire à 9 h 16), il avait tenté de joindre Cheney par téléphone, mais n’a pas réussi du fait que Cheney était [précisément] en train d’être évacué. Ceci est compatible avec la chronologie donnée par Richard A. Clarke (Against All enemies, p.2-5.). En effet, pour Clarke aussi, Mineta a rejoint Cheney [dans le bunker] de la Maison Blanche à un moment situé entre 9 h20 et 9 h 28.
Il est amusant de voir que Farmer a choisi de publier ce document sur le site Randi.com – parmi tous les sites possibles – c’est-à-dire véritablement dans la fosse aux lions. De ce que j’ai entendu, il y a eu beaucoup de grincements de dents là-bas depuis que cela s’est produit. À mon avis, il est grand temps que les cyniques de RANDI ravalent leur propre stupidité. Puissent-ils se jeter [sur ces informations] et changer d’attitude.
Pour ceux qui ont besoin de se rafraichir la mémoire, voici le témoignage de Mineta.
(*)John Farmer : ancien conseiller juridique de la Commission sur le 11/9. Il a affirmé en prélude à la sortie de son livre "The Ground Truth" qu’« à un certain niveau du gouvernement, (…) il y a eu un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui est arrivé ».
Peter Dale SCOTT, La Route vers le nouveau désordre mondial (50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis), paru aux Éditions Demi Lune, collection Résistances, 2010 ; 509 pages. Dans la dernière partie de l’ouvrage, Peter Dale Scott se penche notamment sur les incohérences dans l’emploi du temps de Dick Cheney le matin du 11-Septembre et nous dresse un scénario plausible de mise en oeuvre de la "Continuity of Governement" ou COG par Cheney et Rumsfeld. Lire aussi la recension de ce livre par le Général Bernard Norlain.
18/03/11 – 13h20 PARIS (NOVOpress) – Le Pakistan a demandé des excuses et des explications concernant la dernière frappe de missiles tirés par un drone américain, qui a fait 35 morts hier dont, selon Islamabad, des civils et des policiers.
« Le gouvernement du Pakistan condamne fermement la frappe de drone qui a fait un grand nombre de victimes », a déclaré dans un communiqué Tehmina Janjua, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie pakistanaise « Salman Bashir a fait part de cette ferme condamnation à l’ambassadeur des Etats-Unis Cameron Munter et a demandé des excuses et des explications », a-t-elle ajouté.
Cette frappe, la plus meurtrière du genre en trois ans, visait prétendument un centre d’entraînement de supposés talibans alliés à Al-Qaïda dans le district tribal du Waziristan du Nord.
Quatre missiles ont totalement pulvérisé une bâtisse du lieu-dit New Adda, sur la commune de Datta Khel.
Cela fait maintenant plusieurs années que, dans un silence médiatique absolu, les Etats-Unis procèdent à de nombreux bombardements sur le sol du Pakistan, provoquant un grand nombre de victimes civiles et de « dommages collatéraux ».
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