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SUD THAILANDE – Comme un échec, le gouvernement admet une escalade de la violence
10/03/2011 06:13
En proie à une insurrection armée musulmane ayant fait plus de 4.400 morts depuis 2004, les trois provinces de l’extrême sud ont connu ces dernières semaines de nombreuses attaques, visant de plus en plus les enseignants et les moines. Le secrétaire du Conseil national de sécurité, Tawin Pleansri, reconnait là une escalade de la violence, sans pour autant détailler de solutions concrètes pour le futur
(Photo Thierry Falise)
Face à une augmentation du nombre d’attentats dans les trois provinces de l’extrême sud depuis le début de l’année, le secrétaire du Conseil national de sécurité Tawin Pleansri a reconnu une escalade de la violence de l’insurrection dans cette région à majorité musulmane. "Je reconnais que la violence est en hausse mais nos agents sont déterminés à travailler au mieux de leurs capacités pour trouver une solution". En trois mois, les provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, où l’état d’urgence a été prolongé de trois mois fin janvier, ont connu de nombreuses attaques considérées comme plus importantes qu’auparavant, a-t-il concédé. Ces déclarations interviennent environ deux semaines après la demande formulée par deux députés démocrates de limoger le chef de l’armée, pour ne pas avoir trouvé de solutions à cette crise qui embrase la région depuis 2004. Des groupuscules armés souhaitent plus de reconnaissance pour la différence culturelle de cette partie de la Thaïlande et une scission du pays. Plus de 4.400 personnes, bouddhistes et musulmans, ont trouvé la mort. Les policiers et les militaires sont toujours dans la ligne de mire des insurgés. Le mode opératoire des attaques, lui, reste sensiblement identique : bombes en bordure de routes, voitures piégées, fusillades sur des personnes circulant en voiture ou à moto, etc.
Moines et professeurs devenus des "cibles prioritaires" Les moines et les professeurs sont devenus maintenant des "cibles prioritaires" et les attaques ont plutôt lieu le matin ou le soir, selon le chef de l’armée Prayut Chan-O-Cha. Le gouvernement a beau avoir prolongé l’état d’urgence de trois mois, qui donne l’immunité aux militaires et leur permet de détenir des suspects sans chef d'accusation, les violences continuent. "Le problème ne peut être résolu en quelques mois", s’est défendu le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban. Pour l’instant, Prayuth a promis d’envoyer des renforts aux 60.000 hommes déjà présents sur place. Quant aux moines bouddhistes, le Conseil de la Sangha de la province de Pattani leur a demandé hier de stopper pendant un mois l’aumône dans les trois districts de Yarang, Panare et Khok.
"Les musulmans n’enseignent pas l’insurrection" A terme, le chef de l’armée a suggéré que les moines des trois provinces continuent de se déplacer escortés d’unités de sécurité ou que les fidèles viennent faire leurs offrandes à l’intérieur des temples. Le leader spirituel musulman, Chularajmontri Asis Pithakhumpol, a pour sa part tenu à rappeler que les violences s’intensifiaient toujours en début d’année, puis se calmaient. Il a par ailleurs déclaré que les musulmans de l’extrême sud n’enseignaient pas l’insurrection, en soulignant que les habitants de cette région avaient accumulé les déceptions et les frustrations depuis de nombreuses années. P.B. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html avec AFP) mercredi 9 mars 2011
Une semaine sanglante Lundi, la journée a été encore sanglante. Un policier retraité a été tué par balles avec sa nièce de 14 mois dans la province de Pattani (district de Panare) et un ancien ranger a perdu la vie de la même façon dans le district Thung Yang Daeng. A Narathiwat, une voiture piégée avec une charge de 50 kilos placée dans une bombe de gaz à cuisiner a visé une résidence pour policiers, blessant un officier et un passant. Samedi, un moine avait été tué et deux autres blessés dans la province de Pattani.
Lire aussi : Notre article du 7 mars 2011, Un moine tué et deux autres blessés lors d'une attaque Notre article 24 février 2011, Deux députés démocrates appellent à la démission du chef de l'armée Notre article du 21 février 2011, 17 blessés dans un guet-apens tendu aux policiers à Narathiwat Notre article du 14 février 2011, Incendie et 18 personnes blessées par une voiture piégée Notre article du 4 février 2011, Cinq personnes tuées et trois blessées lors d'une attaque armée Notre article du 2 février 2011, La dernière famille bouddhiste d'un village assassinée Notre article du 26 janvier 2011, Neuf morts lors d'une explosion Notre article du 21 janvier 2011, Quatre soldats tués lors d'une attaque de rebelles à Narathiwat Notre article du 19 janvier 2011, L'état d'urgence prolongé de trois mois Notre article du 17 janvier 2011, Un enseignant tué la veille de la Journée nationale des professeurs Notre article du 13 janvier 2011, Quatre personnes tuées lors de fusillades
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TANGER:RAPATRIEMENT DES MAROCAINS DE LIBYE
10/03/2011 06:07
RAPATRIEMENT DES MAROCAINS DE LIBYE Trois bateaux attendus à Tanger-Med..COMARIT exigerait 12 millions de dirhams faisant fi de toute solidarité nationale !..La communauté marocaine résidant en Libye, estimée à 100 000 personnes, quitte progressivement ce pays depuis le déclenchement des hostilités internes dans plusieurs régions de la Jamahiria.
Sur hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, une cellule de crise a été mise en place composée de représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et de celui chargé de la Communauté marocaine à l’étranger, en coordination avec les missions diplomatique et consulaire marocaines en Libye. Cette cellule a mobilisé d’importants moyens pour faciliter le rapatriement des MRE désirant quitter la Libye pour rentrer au Maroc. Ainsi, la compagnie nationale de transport aérien, Royal Air Maroc (RAM), a affecté plusieurs avions pour assurer ce rapatriement par voie aérienne. D’autre part, trois bateaux, pour le moment, dont deux de la compagnie maritime Comarit et un de la compagnie IMTC, ayant toutes les deux leur siège à Tanger, affrétés par le ministère de la Communauté marocaine à l\'étranger, s’apprêtent à quitter les ports libyens en direction du port de Tanger-Med où des préparatifs sont en cours et un dispositif d’accueil d’envergure est mis en place pour accueillir nos MRE en provenance de la Libye. Selon M. Jamal Azouaoui, conseiller en communication auprès du ministre de la Communauté marocaine à l’étranger, une collation sera offerte aux arrivants à Tanger et une équipe médicale et des psychologues seront présents. En outre, une centaine d’autocars sera mise à disposition pour permettre à ceux qui le souhaitent de rejoindre leur famille vers toute destination au Maroc. Il faut souligner que l’ensemble de ces opérations de rapatriement pourrait s’avérer très coûteux, sachant que l’affrètement des bateaux et le dispositif d’accueil à Tanger coûteraient quelque 30 millions de dirhams au ministère des MRE, dont 12 millions seraient exigés par la seule compagnie Comarit. On remarque ainsi que, malheureusement, cette compagnie fait fi de toute solidarité nationale à un moment où tout le pays vit dans le souci de se porter au secours de nos ressortissants en détresse dans un pays en guerre où ils risquent leur vie et celle de leurs enfants, à tout moment. N’était-il pas indiqué que les responsables de Comarit se contentent de couvrir leurs frais et d’une marge bénéficiaire raisonnable au lieu de chercher à profiter d’une situation dramatique, pour équilibrer le budget déficitaire de leur compagnie au détriment du malheur de leurs compatriotes et des deniers publics de la nation. La RAM n’est pas en reste : « Notre assureur vient de nous saisir d’une demande visant à augmenter sa taxe pour atteindre 1,5 million de dirhams par vol à destination de Tripoli », explique M. Driss Benhima, PDG de Royal Air Maroc. Cela n’empêchera pas la compagnie de poursuivre ses vols réguliers tant que l’aéroport de Tripoli n’est pas déclaré zone d’exclusion, annonce-t-il. Depuis le début de l’opération de rapatriement, les vols quotidiens de la compagnie aérienne ont rapatrié au total 2800 Marocains depuis Tripoli et 300 depuis Tunis. Il faut noter, cependant, que certains problèmes ralentissent les opérations à l’exemple de l’un des navires affrétés qui a quitté, jeudi, le port de Benghazi avec, à son bord 400 personnes seulement, sur les 1400 réservations et les 1800 places disponibles. Ce navire devait rejoindre un autre bateau au port de Tripoli pour y charger les MRE qui attendent d’embarquer pour le Maroc. D’autre part, un vol de la RAM ramenant, mercredi, des Marocains depuis l’aéroport de Tripoli, comptait plusieurs places vides. Signalons, par ailleurs, que des centaines de Marocains résidant en Libye, ayant regagné l’Egypte, ont commencé à quitter Le Caire dans le cadre d’une opération de rapatriement. Ces Marocains sont entrés en Egypte par le poste frontalier d’Assaloum (ouest), sur la côte méditerranéenne, parmi un groupe de ressortissants égyptiens et arabes qui ont fui les villes d’Ajdabia, Benghazi, El Beïda, Tobruk et Marsa El Brega, en proie à des violences sans précédent, depuis plusieurs jours. D’autre part, dès le début de l’opération de rapatriement, les autorités tunisiennes ont donné leur accord pour faciliter le transit des Marocains venant de Libye par voies terrestre et aérienne. Ainsi, un groupe de ressortissants marocains établis en Libye est arrivé à Tunis, en transitant par la frontière terrestre entre la Tunisie et la Libye. Les membres du groupe, dont plusieurs enfants, ont été accueillis par les services consulaires du Maroc en Tunisie qui leur ont fourni hébergement et services indispensables, avant de s’attacher à faciliter les procédures de leur voyage au pays à bord d’un avion de Royal Air Maroc (RAM). Plusieurs membres de ce groupe ont affirmé avoir rencontré des difficultés au moment où ils s’apprêtaient à quitter Tripoli vers le poste frontalier Ras Jdir, à 170 km de la capitale tunisienne, affirmant qu’ils avaient été violentés et fait l’objet de menaces de la part d’hommes armés de gourdins et d’armes blanches. On déplore le décès d’un jeune soudeur marocain, Mohamed Mokadem Ansari, tué lors d’affrontements sanglants dans la ville d\'Al Bayda. Agé de 21 ans, originaire de Nador, ce ressortissant marocain a été enterré à Benghazi où réside sa famille. D’un autre côté, la cellule de crise aurait à résoudre d’urgence un autre problème au profit des Marocains rapatriés de Libye : celui de l’échange du dinar rapporté de Libye contre le dirham marocain. En effet, des MRE déjà arrivés au Maroc ne parviennent pas à échanger leur argent libyen, cette transaction étant refusée dans les agences bancaires et les bureaux de change autorisés. D’ailleurs, les tableaux des cours de devises dans ces points de vente et d’achat de la monnaie étrangère n’afficheraient plus la valeur du dinar libyen, alors que Banque Al Maghrib continuerait à l’afficher en son site officiel avec une valeur variable de quelque 6.55 DH. Cette intrigante situation aurait contraint certains MRE à s’orienter vers le marché noir du change, mais là encore, la transaction ne se fait pas parce que le dinar libyen est refusé malgré sa dévaluation. Apparemment, avant le déclenchement des événements dans la Jamahiria, la monnaie libyenne était très sollicitée. M. ABOUABDILLAH http://www.lejournaldetanger.com/article.php?a=3303
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Algérie:Le gouvernement dos au mur . La fièvre du front social persiste et prend de l’ampleur.
10/03/2011 05:54
Le gouvernement dos au mur
le 10.03.11 | 01h00 Réagissez
La fièvre du front social persiste et prend de l’ampleur. La grogne n’épargne pratiquement aucun secteur depuis quelques semaines. Les sit-in, rassemblements et marches de protestation sont tenus quotidiennement à travers le pays.
Tétanisé, le gouvernement se révèle impuissant à stopper cette montée en puissance du mécontentement, misant toute son intervention sur des réponses sectorielles et techniques au marasme global, cumul d’années de ratages économiques et de panne politique. Deux semaines après les «mesures importantes» du Conseil des ministres du 22 février dernier, la contestation, loin de marquer le pas, s’amplifie.
MARASME GÉNÉRAL
Les étudiants, malgré l’abrogation du fameux décret du 13 décembre 2010, ne lâchent pas prise. Leur mouvement tend aujourd’hui, via l’initiative de créer une coordination nationale, à revoir à la hausse ses revendications. Des enseignants, solidaires, proposent quant à eux une refonte globale du système d’enseignement via des états généraux sur l’enseignement supérieur. Une mobilisation que l’université algérienne n’a pas connue depuis plusieurs années. Plus spectaculaire encore, ce cri de détresse et de colère lancé par des milliers de gardes communaux le 7 mars à Alger. Fort d’une mobilisation qui a concerné toutes les régions du pays, ils ont pu imposer leur marche dans la capitale, interdite à toute manifestation de rue. Ils ne comptent pas céder de sitôt, alors que le gouvernement, par la voix du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, vient de juger que bien des revendications de ce corps sont «irrationnelles».
Un bras de fer s’installe. Dans le secteur de la santé, les promesses et les assurances de Djamel Ould Abbès n’ont jusqu’ici pu arracher qu’une trêve. Les paramédicaux menacent de revenir à la charge et ils ont démontré par le passé récent qu’ils sont capables de paralyser des hôpitaux. Les médecins ne sont pas en reste et organisent un énième sit-in de protestation aujourd’hui. Les cheminots, pour leur part, ont maintenu les trains dans les gares pendant deux jours en début de semaine, notamment dans la capitale et sa périphérie. Un mouvement qui risque de reprendre et de s’étendre si les promesses faites par la direction de la SNTF ne sont pas tenues dans le court terme, ont menacé les grévistes.
SONATRACH AUSSI...
Secteur névralgique par excellence, celui des hydrocarbures connaît également des convulsions qui peuvent annoncer des perturbations sérieuses dans les jours ou semaines à venir. Pour l’heure, le malaise est exprimé via des grèves de la faim sporadiques et des rassemblements dans les zones pétrolières et gazières du Sud. Un peu loin du monde du travail, comme c’est le cas de le dire, les chômeurs, qui peinent, certes, à adopter une forme d’organisation, font parler d’eux et provoquent des vagues loin de la capitale. Dans les villes de l’est du pays (Annaba, Tébessa, Souk Ahras…), l’exaspération a conduit beaucoup d’entre eux au geste suicidaire, puis à l’émeute cyclique.
Ces mouvements contredisent donc tous les bulletins de bonne santé délivrés régulièrement par le gouvernement, qui parie encore sur la dénégation selon laquelle la protestation ne renferme aucune substance politique, soit une remise en cause massive de sa façon de tenir le pays. L’UGTA, qui garde une certaine influence dans le monde du travail, est mise à contribution pour désamorcer ce qui peut l’être des foyers de tension. Mais l’exemple de la grogne dans les universités, la protestation des chômeurs, celle des gardes communaux, qui tous renferment des rudiments de revendications politiques, rendent ces mouvements éligibles à une mobilisation unifiée autour de la contestation du gouvernement et non plus seulement de sa politique.
Mourad Slimani
http://www.elwatan.com/une/le-gouvernement-dos-au-mur-10-03-2011-115398_108.php
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Révolutions de couleur ,"ONG"US :Tunis, Le Caire, mais pas Moscou ! Par Alexandre Latsa
08/03/2011 17:03
Posté par Novopress dans Europe, Monde, Politique le 7 mars 2011 |
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Le président Medvedev a déclaré à Vladikavkaz ce 22 février 2011 que: « La situation dans le monde Arabe, qui est secoué par des révoltes populaires risque d’aboutir à la désintégration de certains Etats (…) Un scénario analogue a également été conçu pour la Russie, mais il a échoué ».
Beaucoup de lecteurs m’ont demandé à quel scénario le président faisait allusion, en me renvoyant aux propos de l’opposant Boris Nemtsov qui, interrogé par la presse française, affirme tout simplement que « Poutine finira comme Ben-Ali ».
Quelques années après la désintégration de l’union soviétique, le morcellement de la Russie en trois entités nationales distinctes a été envisagé par quelques idéologues américains parmi lesquels Zbigniew Brzezinski. Dans son livre « le grand échiquier », publié en 1997, Brzezinski décrit un projet de management général de la planète par l’hyper puissance américaine. Conformément aux thèses géopolitiques Anglo-saxonnes des maitres géopolitiques que sont Mackinder ou Spykman, Brzezinski (photo) considère c’est dans le Heartland (partie centrale de l’Eurasie) que se trouve la clé du pouvoir mondial.
Il imagine donc de faire de l’Asie centrale, autour d’une « nouvelle route de la soie », un protectorat américain, en écartant la Russie et en s’appuyant sur la Turquie, pion essentiel de l’OTAN dans cette région. Il imagine ainsi une mainmise américaine sur les ressources énergétiques de cette zone, le remodelage de tous les projets d’oléoducs de la région Asie centrale Caucase, et parallèlement, un élargissement massif de l’OTAN en Europe orientale et balkanique, jusqu’au frontières ouest et sud de la Russie. Dans ce projet, l’union européenne devient une simple tête de pont américaine en Eurasie, la puissance et le territoire russes sont réduits au minimum, et la culture dominante américaine dirige un monde unipolaire. Je recommande la lecture de ce livre hystérique qui aurait pu être sous titré : « Docteur Folamour : le retour » ou « Prologue pour une troisième guerre mondiale ». Bien sur les temps ont changé, mais pas réellement les obsessions de ce stratège démocrate, puisqu’une version à jour du grand échiquier est sortie en 2004 intitulée: « Le vrai choix ».
C’est peut être à ce projet d’asphyxie de la Russie que le président Medvedev a voulu faire allusion dans sa déclaration de Vladikavkaz. Une partie des projets envisagés dans l’ouvrage de Zbigniew Brzezinski s’est concrétisée dans les évènements qui ont frappé certains pays de la zone postsoviétique, notamment la Serbie en 2000, la Géorgie en 2003 et l’Ukraine en 2004. A l’époque, on a parlé de « révolutions de couleurs » pour décrire ces évènements qui furent présentés comme des manifestations populaires démocratiques et spontanées.
On sait maintenant que les révolutions de couleurs ne furent en fait que des coups d’états démocratiques, spontanés en apparence seulement, organisés de l’extérieur pour faire tomber des régimes jugés fragiles, via une armée de révolutionnaires non-violents regroupés au sein de mouvements de jeunesse financés par une kyrielle d’ONG nées aux USA.
Néanmoins on peut constater que ces révolutions de couleur ont toutes eu lieu dans des pays ou le pouvoir contesté n’était plus en position de force, et ou le gap générationnel/politique entre pans de la population était marqué, ce qui était le cas en l’Ukraine (scindée culturellement en deux entre Est et Ouest), en Serbie (scindée entre pro et anti union européenne) ou encore en Géorgie ou une partie naïve de l’opinion imaginait qu’une adhésion a l’OTAN déboucherait rapidement sur une adhésion à l’union européenne et sur une pluie de subventions. On sait aussi ce qu’il advint, ces révolutions de couleurs échouèrent toutes sur le moyen terme. Ces révolutions ont amené au pouvoir des régimes qui ont aggravé considérablement la situation économique et politique des états concernés, et qui n’ont pas survécu aux élections après leur premier mandat. Les projets d’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN ont échoué du même coup.
Certains rares commentateurs imaginent maintenant que des évènements du type « printemps arabe » pourraient se produire en Russie. Tout en soulignant les différences fondamentales entre la Russie et les pays du « printemps arabe », ils mettent donc en garde le pouvoir russe contre des évènements sociaux pouvant dégénérer, voire aboutir à une révolution à l’Égyptienne. Pourtant la Russie à sans doute déjà vécu sa révolution démocratique lorsqu’en 1993, le Congrès annule le projet de référendum visant à adopter le nouveau projet de constitution, préparé par Boris Eltsine et qui visait à permettre la poursuite des difficiles et contestées réformes libérales. La tension politique aboutit à un conflit armé de 10 jours dans les rues de la capitale opposant les communistes et les nationalistes, aux progressistes soutenant Boris Eltsine. On connait la suite, l’armée restée fidèle au président donna finalement l’assaut de la maison blanche et mis au pas la rébellion. Ces évènements furent la vraie rupture avec le passé Soviétique. Boris Eltsine dirigea le pays 6 années de plus, jusqu’en 1999 ou il laissa la place à Vladimir Poutine.
Il faut en outre beaucoup d’imagination pour trouver des points communs entre la situation dans l’Egypte du régime Moubarak, et la situation actuelle en Russie. Même à l’époque des révolutions de couleur, alors que le redressement de l’économie Russe était embryonnaire et rencontrait bien des difficultés, la Russie est restée politiquement stable et n’a pas connu l’embryon d’un tel mouvement. Il y a des raisons à cela : l’immédiate solidité politique de l’état Russe, le solide ancrage populaire du pouvoir et l’absence de substance ou de volume d’une quelconque opposition. Les pays qui vivent ou se préparent à vivre des révoltes populaires dans le monde arabe présentent des points communs : Misère populaire, surpeuplement des villes, tensions religieuses, tensions à propos du droit des femmes, chômage endémique, surtout des jeunes, illettrisme important.
Ce ne sont pas les caractéristiques de la Russie d’aujourd’hui. L’amélioration de la situation en Russie sur la dernière décennie laisse objectivement peu de place à une révolution de ce type. La Russie est maintenant la 9ème économie mondiale et elle est au 6ième rang mondial pour le PIB à parité de pouvoir d’achat. La croissance économique est soutenue, l’endettement public est très faible, les réserves de change sont importantes, le rouble est stable et le niveau de vie de la population augmente régulièrement. Le pays se réindustrialise progressivement et retrouve son statut de grande puissance. Manifestement, les conditions ne sont pas du tout réunies pour une quelconque révolution sociale.
Alexandre Latsa
Source : RIA Novosti.
Alexandre Latsa, 33 ans, est un blogueur français qui vit en Russie. Diplômé en langue slave, il anime le blog DISSONANCE, destiné à donner un « autre regard sur la Russie ».
http://fr.novopress.info/79865/tunis-le-caire-mais-pas-moscou-par-alexandre-latsa/
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Service fret de l’aéroport d’Alger :Mouvement de protestation des douaniers hier
02/03/2011 13:22
Service fret de l’aéroport d’Alger
Mouvement de protestation des douaniers hier
le 02.03.11 | 01h00 2 réactions
Les douaniers du service fret de l’aéroport d’Alger Houari Boumediène ont enclenché, dans la matinée d’hier, un mouvement de protestation «spontané».
La centaine d’agents qui ont suivi l’action entendaient ainsi dénoncer leurs conditions socioprofessionnelles de plus en plus précaires. Et ils en ont gros sur le cœur. «Je suis agent des Douanes depuis 20 ans, et je perçois un salaire de 20 000 DA. Comment voulez-vous que je fasse vivre mes trois enfants avec cette paie ?» s’indigne Nacer. Et il semblerait qu’il ne soit pas le plus à plaindre parmi cette corporation. Certains douaniers sont ainsi rémunérés, au bout de 13 ans de service à 18 000 DA, d’autres 15 000 DA après 4 ans de travail. «Nous demandons donc une revalorisation de la grille des salaires ainsi que la finalisation d’un statut pour les 14 000 douaniers, qu’ils nous rendent nos prérogatives et les mêmes droits que ceux des policiers.
Nous ne comprenons pas qu’un inspecteur général puisse toucher le même salaire, soit 40 000 DA, qu’un agent de l’ordre public, qui est l’échelon le plus bas du corps policier», surenchérit Hamid. Et, en dépit de leurs années d’exercice, les promotions sont pour eux inespérées. «Je suis agent de contrôle depuis 16 ans. Mais je n’ai jamais été promu. Tout simplement à cause du favoritisme et du régionalisme qui a cours dans nos services», affirme, à bout de nerfs, Djamel. Il est interrompu par Ahmed qui lui lance : «Tu sais très bien que les grades ne sont pas accordés méritoirement. Ils sont donnés au plus offrant. Et c’est un douanier avec des années d’expérience qui vous le dit : les postes-clés se monnaient très cher.» Car, bien plus que leur «salaire de misère», les contestataires s’insurgent contre leurs conditions de travail et l’environnement dans lequel ils évoluent.
«Abus de pouvoir, mutations abusives, injustice, sanctions disciplinaires et administratives injustifiées et non réglementaires, etc. La direction n’hésite d’ailleurs pas à suspendre ou à porter plainte contre ceux qui n’abondent pas dans le même sens qu’eux», s’échauffent les douaniers. Ce qui pourrait peut-être expliquer que le secrétariat du divisionnaire général de l’inspection générale des Douanes, joint hier, affirme qu’aucun arrêt de travail ou autre protestation n’a été enregistré. «Nous n’avons même pas le droit d’avoir des tenues neuves ou des conditions d’hébergement dignes. Aujourd’hui, exercer ce métier n’est plus une fonction. C’est une souffrance», s’apitoie, les yeux embués, une jeune douanière de 28 ans. Et elle sait de quoi elle parle : en liberté provisoire, elle a été condamnée à 9 ans de prison ferme dans «l’affaire des colis postaux». Et c’est d’ailleurs l’un des autres motifs de cette journée de protestation : apporter leur soutien indéfectible à leurs collègues, condamnés à de lourdes peines de prison ferme dans cette affaire. «Solidarité avec les condamnés dans l’affaire des colis postaux»
C’est d’ailleurs la présence de leurs familles qui a mis le feu aux poudres dans le service fret. «Le divisionnaire et le syndicat s’en lavent les mains et n’ont rien fait pour les aider. Il n’y avait pourtant aucune preuve contre eux», accusent les épouses des douaniers condamnés. «Et tout le monde sait très bien, ici, qu’ils étaient tous des modèles de probité et d’honnêteté», jurent les autres douaniers aux femmes éplorées, l’un d’eux ajoutant : «C’était un procès pour l’exemple, un verdict politique.» «D’ailleurs, même la présidente de la cour a déclaré que notre dossier était vide. Pourtant nous avons été condamnés à 9 ans de prison ferme !» s’exclame Ahmed, lui aussi en liberté provisoire. Les condamnés ont fait appel du jugement, mais ils avouent ne plus nourrir grand espoir quant à un dénouement heureux. «Nous n’avons plus aucune confiance en la justice», souffle Ahmed, en haussant les épaules d’impuissance. Tentant de le réconforter, son collègue assure que la contestation paiera. «Nous poursuivrons notre action si la situation ne s’améliore pas. Nous n’avons plus peur des sanctions ou des représailles. Et nous ne voulons plus être des boucs émissaires», promet-il.
Ghania Lassal
http://www.elwatan.com/actualite/mouvement-de-protestation-des-douaniers-hier-02-03-2011-114215_109.php
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Indépendants certes mais...Plus de 500.000 Kirghizes travaillent illégalement en Russie
02/03/2011 13:08
Plus de 500.000 Kirghizes travaillent illégalement en Russie
© RIA Novosti. Vitaly Anjkov
12:44 02/03/2011
MOSCOU, 2 mars - RIA Novosti
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Seuls 17.000 des 580.000 ressortissants kirghizes travaillant en Russie ont un permis de travail, a déclaré mardi à Moscou le président du parlement kirghiz Akhmatbek Keldibekov, cité par l'agence AKI-Presse.
"Les autres ressortissants du Kirghizistan résidant en Russie travaillent illégalement, ce qui aggrave leur situation notamment en matière de protection sociale. Il nous faut œuvrer afin de légaliser le séjour des travailleurs migrants sur le territoire russe", a annoncé M.Keldibekov lors d'une rencontre avec le chef du Service russe des migrations (FMS), Konstantin Romodanovski.
La protection des droits des travailleurs migrants en provenance du Kirghizstan a constitué le thème principal des entretiens de M.Keldibekov au cours de sa visite à Moscou.
Ainsi, le président du parlement kirghiz a reconnu la nécessité d'accords interparlementaires et intergouvernementaux destinés à faciliter l'octroi des permis de travail pour les immigrés en Russie.
Fin décembre dernier, le ministère russe de la Santé publique a annoncé que la Russie délivrerait plus de 1,7 millions de permis de travail à des travailleurs étrangers en 2011.
http://fr.rian.ru/world/20110302/188752268.html
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CULTURE - 500 ans d'histoire entre la Thaïlande et l'Europe en une journée
02/03/2011 12:56
Des premiers Portugais à Ayutthaya aux hordes de touristes de Pattaya, le symposium des NMV consacré jeudi aux relations vieilles de 500 ans entre la Thaïlande et l'Europe, a tenté d’analyser les échanges culturels et économiques entre ces deux parties du monde. Une douzaine d'intervenants, écrivains de renom, historiens et ancêtres de personnalités importantes de Thaïlande ont questionné l'apport de la culture européenne dans le développement du Siam
En quoi les Européens ont-ils influencé le développement du Siam durant 500 ans à son contact ? Telle était la grande question à laquelle a tenté de répondre un panel d’une douzaine d’experts et témoins privilégiés de l’histoire de Siam, jeudi dernier lors du symposium organisé par les Volontaires du Musée National de Bangkok. L'arrivée de ces "peaux blanches" a bien évidemment attisé la curiosité des habitants du Siam. A travers les archives du royaume et les différentes fresques dépeignant les moments importants du pays, Chris Baker, écrivain reconnu pour ses ouvrages sur l'histoire et la vie politique thaïlandaise, a néanmoins tendu à démontrer le peu d'impact qu'ont eu selon lui ces étrangers sur les Siamois. Toujours représentés avec des chapeaux, les Européens ont souvent été selon lui perçus comme une menace pour le bouddhisme, et comme des personnes sans politesse dont il était bon de se moquer.
De la mode anglaise au dessert portugais En rupture avec ce constat, Chakrarot Chitrabongs et Chittawadi Chitrabongs, tous deux membres de la famille royale thaïlandaise, ont tour à tour rappelé que la mode britannique fut très importante sous le règne du roi Chulalongkorn qui avait institué à ses vassaux l'obligation de s'habiller correctement en cachant certaines parties du corps. L’amour du roi pour les vêtements anglais, en particulier les chapeaux, l'a en partie incité à envoyer ses enfants étudier en Angleterre. Depuis, la plupart des élites thaïlandaises vont faire leurs études en Grande-Bretagne, cette éducation leur fournissant une ouverture d'esprit qu'ils n'auraient sûrement pas eu avec un enseignement dans leur pays natal. Les Portugais, officiellement les premiers Européens à être entrés en contact avec les Siamois, semblent eux aussi avoir entretenu des relations étroites avec le royaume. "Des relations d'amitié uniques sans équivalent avec aucun autre pays européen", selon l'écrivain portugais Miguel Castelo-Branco, qui s’est attaché jeudi à défendre la validité des traités entre les deux pays. Un état de fait illustré en douceur par l’experte en histoire du Siam, Bulong Srikanog, qui a consacré une conférence toute entière au Foi Thong, spécialité portugaise présente en Thaïlande de longue date et que l’on retrouve dans les cérémonies les plus importantes de la société thaïlandaise, dont les mariages.
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Lesquels ont été les premiers ?
Les Portugais ont-ils oui ou non été les premiers Européens à avoir établi un contact avec le royaume de Siam ? C’est la question épineuse à laquelle s’est attaché de répondre Giacomo Mauri, ancien homme d'affaires italien féru d’histoire. En 1511, Alfonso de Alboquerque s'empare de la ville de Malacca, pénétrant ainsi pour la première fois dans le royaume de Siam afin de faciliter le transport des épices. Un émissaire, Duante Fernandez, est envoyé à Ayutthaya pour établir un contact avec le roi. Les premiers échanges commerciaux sont arrangés et le Portugal s'engage à fournir des armes à feu au royaume ainsi que des mercenaires chargés d'enseigner l'utilisation de ces armes. Homme d'affaire à la retraite et historien amateur, Giacomo Mauri a mis en lumière deux explorateurs Italiens, présent au Siam avant les Portugais, alimentant ainsi la polémique. Ludivico de Varthema et Nicolo De Conti, voyageurs incognitos en Orient, ont en effet foulé le sol thaïlandais à la fin du 15eme et au début du 16ème siècle.
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La France et le Siam Arrivée plus tardivement, la présence française en Thaïlande a néanmoins été importante, bien que ponctuée de conflits et de malentendus, a fait remarquer Claire Keefe lors de son intervention d’une vingtaine de minutes. Obnubilé par l'idée de convertir le pays au christianisme, le roi Louis XIV n'a cessé d'envoyer des missionnaires qui se sont heurtés à une religion bouddhiste très bien ancrée dans la culture du pays. Après une disparition progressive des Français en Thaïlande jusqu’à la fin du 18e siècle, la directrice de l'Alliance Française, auteure de romans historiques sur la Thaïlande, note un net retour au 19ème siècle, à la faveur de la colonisation de la péninsule indochinoise, ce qui a été sujet à de nouveaux rapports de force.
Des figures importantes Bien que l’influence des nations était à l'honneur, les organisateurs du symposium ont aussi tenu à mettre l'accent sur les personnalités européennes qui ont marqué la civilisation thaïlandaise, telles que Constantin Phaulkon, conseiller particulier du roi Narai d'Ayutthaya qui a fait l’objet d’une lecture disponible sur disque, réalisée par Alain Forest, professeur d'histoire. L'historien John Toomey a d’ailleurs proposé au public de voter afin d'élire le "farang" perçu comme ayant le plus pesé dans l'histoire de la Thaïlande. Dix Européens étaient présentés parmi lesquels le chevalier de Chaumont, premier ambassadeur français au Siam, Constantin Phaulkon, conseiller politique du roi Narai, la fameuse Anna Leonowens, tutrice à la Cour du Roi Mongkut, qui a inspiré le film interdit "Anna et le roi", ou encore Mario Tamagno, architecte du nouveau Bangkok. Le gagnant a finalement été le belge Gustave Rolin-Jaequemyns, conseiller juridique du roi Chulalongkorn. Ancien ministre de l'Intérieur belge, Gustave Rolin-Jaequemyns a été le conseiller politique et juridique du roi Chulalongkorn - recruté par ce dernier - de 1892 à sa mort en 1902. Ses réformes du système judiciaire et l'ouverture des premières écoles de droit sur le sol thaïlandais en ont fait une personnalité majeure dans le monde moderne thaïlandais. Avec des documents d’archives familiales à l’appui, son descendant, le comte Gerald van der Straten Ponthoz a relaté avec passion, jeudi, la vie de son ancêtre. Cette journée riche en anecdotes historiques aura été très instructive, même si, curieusement, de grandes marques d’influence extérieures comme la politique de grands travaux de Chulalongkorn, le modèle constitutionnel, ou encore le modèle administratif inspiré de la France, ont été peu ou pas évoqués. M.B. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) mercredi 2 mars 2011
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Boris BOILLON...Ambassadeur de France!
27/02/2011 19:33
20 février 2011
Lettre ouverte à Monsieur Boris Boillon, Ambassadeur de France en Tunisie
Salah HORCHANI
Monsieur l’Ambassadeur,
Tout d’abord, Monsieur l’Ambassadeur, permettez-moi de vous dire que, comme bon nombre de mes compatriotes avisés, j’ai été choqué par la manière dont vous avez été nommé Ambassadeur dans notre pays. En effet, contrairement à la procédure adoptée par tous les pays du Monde pour de telles nominations, procédure qui constitue l’abc des Protocoles Diplomatiques, votre Gouvernement a préféré suivre, pour votre nomination, un chemin bien singulier, pour le genre, qui s’apparente, plutôt, à la désignation des Hauts Fonctionnaires opérant à l’intérieur des frontières, tels que, par exemples, les Préfets ou des Dirigeants des Grandes Institutions Etatiques : vous avez été nommé comme Ambassadeur de France en Tunisie par décision du Conseil des Ministres du 26 janvier 2011, dans la précipitation et sans aucune consultation préliminaire des Autorités tunisiennes ; étant donné qu’à cette date, il y avait vacance de Gouvernement en Tunisie et les tractations étaient à leur comble pour constituer un Cabinet consensuel. Alors que la déontologie en la matière exige qu’un Ambassadeur ne soit jamais désigné sans avoir, au préalable, consulté le Ministère des Affaires étrangères du Pays d’accueil ; et l’on attend l’agrément du dit Pays, avant de proposer au Conseil des Ministres ladite désignation ; qui plus est, dans l’Histoire de la Diplomatie, il existe bien des cas où le Pays d’accueil a émis des réserves sur le nom proposé.
Ensuite, Monsieur l’Ambassadeur, depuis votre arrivée à Tunis, le mercredi 16 courant, vous avez multiplié, tous azimuts les apparitions médiatiques (France 24, Nessma Tv, radios …), jonglant entre le français et un arabe parfait, en tant que diplômé de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, et se montrant, bienveillant, coopératif et très ouvert ; à tel point que nous avons oublié votre réputation de « néoconservateur à la française » et vos prises de position légitimant la Stratégie de G.W.Bush dans son intervention en Irak, et ce jusqu’à affirmer : « L’Irak est le vrai laboratoire de la Démocratie dans le monde arabe, c’est là que se joue l’avenir de la Démocratie dans la région. Potentiellement, l’Irak peut devenir un modèle politique pour ses voisins et qu’on le veuille ou non, tout cela a été obtenu grâce à l’intervention américaine de 2003 » et juger « que le bilan de la guerre en Irak est globalement positif ».
Cette réussite de vos premiers pas en Tunisie a été renforcée par les visites que vous avez rendues, dans la foulée, à la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et à l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates.
Puis vint le fameux déjeuner que vous avez offert à un groupe de journalistes à votre Résidence de la Marsa. Juste après ce déjeuner, une vidéo a circulé sur Face book retraçant quelques échanges que vous avez eus avec vos invités, principalement avec deux dames-journalistes tunisiennes.
Monsieur l’Ambassadeur, je tiens à vous informer que, comme bon nombre de mes compatriotes, l’examen de cette vidéo nous a bouleversés et, au vu de vos déclarations et de votre gestuelle qui y sont contenues, il faut être prévenu pour arriver à croire qu’il s’agit d’une vidéo tournée lors d’un premier contact d’un Ambassadeur, fraîchement nommé, avec un groupe de Journalistes du Pays d’accueil. Monsieur l’Ambassadeur, permettez-moi de vous dire que vous avez perdu, complètement, votre self-control quand, d’abord, au milieu du repas, l’une de ces dames-journalistes vous a posé une question sur « l’Affaire Michèle Alliot-Marie ». Et ce fut alors de votre part un cocktail de répliques, certainement, inédit dans les Annales Diplomatiques : « N’essayez pas de me faire tomber sur des sujets débiles. Je ne suis pas prêt à me mettre dans des situations comme ça », « Franchement, franchement… Vous croyez que je suis de ce niveau là ? Vous croyez que je suis dans la petite phrase ? », « Moi je suis là pour exposer une philosophie »(sic), « Je ne suis pas là pour me mettre dans des citations : il a dit ça, il a dit ça »,…Ensuite, vous l’avez re-perdu ( votre self-control), juste à la fin du repas, quand l’autre dame-journaliste, probablement abasourdie par ce premier cocktail, vous a posé une question sur votre âge (41 ans) « qui pourrait inspirer quelque inquiétude aux Tunisiens » a-t-elle-dit ( Ah ! ces tunisiennes, qu’est ce quelles sont perspicaces !). Et ce fut alors le bouquet. Votre réponse fut : « Laissez-moi débuter ma mission. Je suis un Ambassadeur. Respectez-moi. Stop, c’est fini… C’est lamentable ! », avant que vous poussiez, agressivement, de votre main le micro que vous tendait, gentiment, ladite dame et que vous partiez, furieux et excité, sans un mot d’au revoir pour vos hôtes. Puis-je me permettre, Monsieur l’Ambassadeur, de vous rappeler que l’un des mots d’ordre de notre « Révolution de Jasmin » est « Dignité » et que, par votre comportement, vous n’avez pas respecté celle des dites dames-journalistes.
Avec le sacrifice de la composante Droits de l’Homme, dans les relations qu’a entretenues votre Ministre de tutelle avec le Régime Ben Ali et ses suppôts, et ce jusqu’à son agonie, et avec vos impairs rapportés ci-dessus, permettez-moi , Monsieur l’Ambassadeur, sans vouloir vous faire de la peine, de vous avouer, sincèrement, que je ressens une profonde nostalgie du temps où l’occupant de la Résidence de la Marsa s’appelait Eric Rouleau ou Jacques Lanxade, et du temps ou le responsable du Quai d’Orsay s’appelait Dominique de Villepin (et pourtant je suis de sensibilité de gauche !).
Je vous prie de croire, Monsieur l’Ambassadeur à l’expression de mon profond respect.
HORCHANI Salah
Professeur à la Faculté des Sciences De Tunis
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Preah Vihear'temple .Unesco special envoy 'supports Thai stance'
26/02/2011 06:57
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Unesco says it will be difficult to consider Cambodia's proposed world heritage management plan for the Preah Vihear temple given the current tense situation, the Thai Foreign Ministry says.
Unesco special envoy Koichiro Matsuura meets Prime Minister Abhisit Vejjajiva at Government House yesterday to discuss the border tensions between Thailand and Cambodia. CHANAT KATANYA
The Unesco special envoy on the Preah Vihear issue, Koichiro Matsuura, who is also a former Unesco director-general, yesterday met Prime Minister Abhisit Vejjajiva and Foreign Minister Kasit Piromya at Government House to hear about the problems between Thailand and Cambodia.
Thailand was his first leg before he heads to Cambodia tomorrow.
Thani Thongphakdee, Foreign Ministry spokesman, said Mr Matsuura understood that the problems over the Preah Vihear temple stemmed from its listing as a world heritage site given that the border's demarcation was still pending. Mr Matsuura was quoted as saying that he also admitted that in the current situation, it was difficult to move forward with the Preah Vihear management plan proposed by Cambodia.
He would review what Unesco should do next in order to ease tensions, said Mr Thani, adding that any decision making will depend on the World Heritage Committee (WHC).
The management plan is scheduled to be placed for WHC consideration at its annual meeting in Bahrain in June.
Thailand is trying to explain to Unesco that as long as the border demarcation dispute has not been solved through the Joint Boundary Committee (JBC), the organisation should delay considering the matter.
Mr Kasit also explained the progress of mechanisms which would help resolve the border problems including the JBC, General Border Committee and Regional Border Committee.
"We also told the special envoy about our progress there and that Thailand stands ready to tackle all the pending problems with Cambodia," said the spokesman. The minister also told Mr Matsuura about the history of the Preah Vihear problem that stems from both countries using different maps. Thailand has stuck to an international principle of using a watershed as a border line but Cambodia has relied on a map made by France.
Mr Matsuura was quoted as saying that he understood what was happening as he had read Mr Kasit's statement delivered to the UN Security Council on Feb 14 as well as what happened at the meeting of Asean foreign ministers in Jakarta earlier this week, which will lead to observers from the Indonesian military being stationed at the Thai-Cambodian border.
"We also emphasised the matter that Cambodian soldiers used the temple as a military base," said Mr Thani, confirming that Mr Matsuura has no plans to visit the Preah Vihear temple as earlier indicated by Cambodia.
"Unesco also supported the Thai proposal to review the history [regarding the border issues] as this led to the conflict in the region because it involved too much from the colonial era," he said.
Mr Abhisit said after the talk with the Unesco special envoy that the organisation was likely to support the use of bilateral mechanisms to resolve the conflict. "The Unesco envoy expressed his intention that he doesn't want to build up more problems in a situation of tension," said Mr Abhisit. He said he would like to tackle the border problems before consideration of the management plan.
Unesco also supported Thailand's plan to invite Cambodian Deputy Prime Minister Sok An to talk about the Preah Vihear world heritage problem.
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