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Qui sont les escrocs ? Traquons l’oligarchie occidentale ! Une nouvelle aristocratie.
09/03/2011 19:03
Qui sont les escrocs ? Traquons l’oligarchie occidentale !
L’oligarchie occidentale et l’illusion démocratique.
C'est pour faire suite à mon dernier article sur la création monétaire : C’est la Crise finale ! et parce que l'argent gouverne le monde qu'il importe de savoir : qui gouverne l'argent ? Dans mon dernier ouvrage, Nouvelle Civilisation 2012 *, j’avais intitulé le chapitre 2 : Qui sont les escrocs ? Finalement mon éditeur a préféré : Qui sont-ils ? Quoi qu’il en soit, en tant que citoyen on doit se demander qui sont les escrocs qui dominent le monde occidental ? N’est ce pas ! Car la trame d’un pouvoir diffus, opaque, presque insaisissable tisse ses liens à travers des clubs fermés et des rencontres internationales dont le forum de Davos représente l’expression la plus ostentatoire. Dans ces lieux de rencontres, d’échanges, de tractations gravitent les mêmes protagonistes, s’élaborent les analyses et les compromis qui précèdent souvent les grandes décisions.
Les responsables des organisations exerçant le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions. La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés ces dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM) visent un but unique : le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues. Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel. Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux. Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir : l’affaiblissement des gouvernements, la déréglementation, la privatisation des services publics, le désengagement des états des secteurs de l'éducation et de la recherche, la précarisation des emplois et le maintien d'un niveau de chômage élevé (NAIRU ; voir Annexe 3 de NC2012 ) entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail ce qui accroît la pression économique sur les salariés, la réduction des aides sociales afin d’accroître la motivation du chômeur à accepter n'importe quel travail.
Tous les éléments de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place. Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie et de l'information.
Le sommet de la hiérarchie du pouvoir occidental, la classe dirigeante américaine, se maintient par des alliances de familles de la haute société ayant des styles de vie similaires, des liens dans l’industrie et qui sont membres des mêmes clubs d’élites et des mêmes écoles privées. Cette classe s’auto-reproduit et maintient son influence grâce à des institutions qui agissent dans le domaine politique, comme la National Manufacturing Association, la National Chamber of commerce, le Business Council, la Business Roundtable, le Conference Board, l’American Enterprise Institute, le Council on Foreign Relations… . En 1956, C. Wright Mills dans son livre « The Power Elite », montre comment la Seconde Guerre mondiale a permis la cristallisation aux Etats-Unis d’un triple pouvoir formé des élites industrielles, militaires et gouvernementales réunies en une seule structure centralisée, motivée par des intérêts de classe. L’influence du philosophe Léo Strauss est particulièrement présente dans ces cercles supérieures de généraux, d’industriels, d’universitaires et d’hommes politiques. Strauss embrassait une théorie qui séduisit les héritiers de grandes fortunes menant des vies oisives et ne se souciant que de leur intérêt. Ses idées se transformèrent en une idéologie convaincante selon laquelle les médias et le gouvernement ont coutume de soumettre les masses alors que les vrais « nobles » poursuivent leur propre volonté sans égard pour les lois faites pour contrôler ceux de basse extraction. Strauss aimait aussi les secrets, qu’il estimait nécessaires au contrôle de la société, car si les individus inférieurs étaient avertis de ce qui se fait, nul doute qu’ils en seraient bouleversés. « Les gens ne seront pas heureux d’apprendre qu’il n’existe qu’un seul droit naturel : le droit du supérieur à diriger l’inférieur, le maître l’esclave, le sage la foule des sots ». Léo Strauss, Albert Wohlstetter et d’autres appartenant au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago ont eu d’importants crédits pour promouvoir le programme des néo-conservateurs à travers leurs élèves Paul Wolfowitz, Allan Bloom, Richard Perle… . L’élite des médias américains – comme en France – est le chien de garde des messages idéologiquement acceptables, elle contrôle le contenu des informations, décide de ce qui peut être diffusé. Au nom de la sécurité nationale, les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont aujourd’hui des sociétés entièrement sous surveillance. Londres comme les grandes villes américaines sont équipées de caméras de surveillance. Les faits et gestes quotidiens des individus sont enregistrés par des systèmes vidéo et des systèmes de reconnaissance vocale pendant que courriels et ordinateurs sont étroitement surveillés. L’érosion des classes moyennes, les guerres, la misère, et les catastrophes écologiques sont, historiquement parlant, des facteurs conduisant à des soulèvement sociaux. Le vote de la loi sur les commissions militaires de 2006 a évacué les Droits de l’Homme du champ politique des Etats-Unis. Le gouvernement américain utilise, aujourd’hui, contre ses citoyens les formes les plus avancées de surveillance, de contrôle, ainsi qu’une propagande suscitant peur et intimidation. Ils sont engagés dans une voie où l’on admet la torture, l’emprisonnement à vie à la troisième récidive même pour un délit mineure (en Californie), une censure croissante et la classification « secret » pour une grande quantité de documents officiels.
Le Siècle
Outre la Trilatérale, le Council on Foreign Relations ou autre Bilderberg group, dont l’un des rares document sur la question a été écrit par Daniel Estulin (un succès de librairie dans des dizaines de langues), chez nous en France nous avons « Le Siècle ». Ultrasélectif, ce club ou l'on retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des journalistes de premier plan, quelques universitaires et des syndicalistes a été créé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, ancien dirigeant du Parti radical et fondateur de la Société générale de presse, décédé en 1990, le cénacle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique, médiatique, voire intellectuel ou syndical. Plusieurs de ses membres font également parti du Groupe de Bilderberg, cercle international. La discrétion de ses membres est à la hauteur de son influence. Un mercredi par mois, place de la Concorde à Paris, la fine fleur de la communication et des médias pénètre discrètement dans les salons de l'Automobile club de France. Ce n'est pas l'amour des voitures qui rassemble Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d'Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux. Les ministres membres se comptent sur les deux mains, de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon. Les barons du Parti socialiste aussi, comme Lionel Jospin ou Laurent Fabius. Le milieu des affaires n'est pas en reste, avec la quasi-totalité des grands patrons, de Louis Schweitzer (Renault) à Michel Pébereau (BNP Paribas). Sans oublier la plupart des dirigeants de la presse et de l'édition, d'Odile Jacob à Jean-Marie Colombani, en passant par Claude Imbert et Laurent Joffrin. Ce n'est ni une mafia, ni une loge, mais n'entre pas qui veut. La sélection est rude. « On ne choisit pas le Siècle, c'est lui qui vous choisit ! », souligne Étienne Lacour. Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d'État, le conseil d'administration compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L'Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo). Triées sur le volet, les recrues gardent le statut d'invités pendant au moins un an avant de devenir membres. David Pujadas (France 2), Emmanuel Chain, Édouard de Rothschild ou Jean-François Copé ont, depuis peu, décroché le sésame.
Quelques membres du Siècle.
Martine Aubry (ancienne ministre), François Bayrou, Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA), Pierre Bilger (ancien PDG d'Alstom), Bernard Boulito (Heinz et Asics), Thierry Breton (ancien ministre des Finances), Emmanuel Chain (journaliste), Jean-Pierre Chevènement (ancien ministre), Bertrand Collomb (ex-PDG de Lafarge), Jean-Marie Colombani (Le Monde), Jean-François Copé, Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France2), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Teresa Cremisi (Flammarion), Rachida Dati (ministre de la justice), Renaud Denoix de Saint Marc (président, vice-président du Conseil d'État), Richard Descoings (directeur de Sciences Po), Olivier Duhamel (professeur à Sciences Po), Bertrand Eveno (éditeur), Laurent Fabius (ancien ministre), Franz-Olivier Giesbert (Le Point), Élisabeth Guigou (ancienne ministre), Claude Imbert (Le Point), Odile Jacob (éditeur), Philippe Jaffré (ancien PDG d'Elf), Denis Jeambar (Le Seuil), Laurent Joffrin (Libération), Lionel Jospin (ancien premier ministre), Serge July (ancien PDG de Libération), Bernard Kouchner (ministre des Affaires étrangères), Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle), Maurice Lévy (PDG de Publicis), André Lévy-Lang (PDG), Jean-Marie Messier (ancien membre), Alain Minc (conseiller de PDG et dirigeants), Nicolas Molfessis (Université de Paris II), Nicole Notat (Vigeo) (ancienne dirigeante de la CFDT), Michel Pébereau (BNP Paribas), Patrick Poivre d'Arvor (TF1), Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas), David Pujadas (France 2), Édouard de Rothschild, Nicolas Sarkozy, Louis Schweitzer (président du conseil d'administration de Renault), Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF), Anne Sinclair (ancienne présentatrice de TF1, épouse de Dominique Strauss-Kahn), Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre), Marc Tessier (ancien président de France Télévisions), Jean-Claude Trichet (gouverneur de la Banque Centrale Européenne), Hubert Védrine (ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand), Arlette Chabot (journaliste politique, directrice de l'information de France 2), Sylvie Pierre-Brossolette (journaliste Le Point), Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et présentateur télévisé TF1), Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas), Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre).
Révélation.
Mercredi 23 février 2011, une liste confidentielle des membres de l’association « Le Siècle » a été mise en ligne depuis les Etats-Unis. Jusqu’à maintenant, ce club élitiste réunissant le gratin de la politique, des affaires et des médias avait tenté de maintenir le secret sur l’identité de ses adhérents. En vain. A l’ère numérique, le secret absolu n’est plus possible. C’est ce que vont comprendre, à leur détriment, les participants d’un rituel mondain et ultra-select, dénommé le « dîner du Siècle ». Une fois par mois, à Paris, place de la Concorde, l’élite française se réunit en toute discrétion. Depuis hier, cette précaution est devenue inepte : Cryptome.org - un site américain spécialisé, à l’instar de Wikileaks, dans la publication de documents sensibles- a mis en ligne la liste complète des participants au dîner du « Siècle » qui s’est tenu le 27 janvier 2010. Une controverse, liée à l’opacité et au but exact de ces réunions, subsiste depuis l’automne : suite à l’appel du réalisateur Pierre Carles, des rassemblements de protestation se tiennent chaque mois face à l’établissement dans lequel se réunissent les convives triés sur le volet. Au regard des nombreux témoignages rapportés par des anciens membres, une chose paraît certaine : fondé en 1944, le « Siècle » n’est ni une loge maçonnique complotant dans l’ombre ni un simple rassemblement huppé et sans conséquences. Le défaut de transparence, la mise en place d’un circuit parallèle de pouvoir échappant à tout examen démocratique et la connivence cultivée entre gens influents sont les principaux griefs adressés à cette association. Fin octobre, Oumma avait déjà publié un reportage consacré à la première manifestation hostile à ce club VIP et confidentiel. Quatre mois plus tard, le militantisme anti-élitaire s’est émoussé. Le dîner du Siècle qui s’est déroulé mercredi 23 février, n’a pas connu l’opposition affichée lors des mois précédents. Outre le temps pluvieux, sans doute faut-il y voir la conséquence de la féroce répression policière déployée à l’occasion des rassemblements de janvier et de novembre. De nombreux manifestants avaient rapidement été interpellés et embarqués par les forces de sécurité.
Une nouvelle aristocratie.
Le site Cryptome a dévoilé mercredi son précieux document, au jour même où se tenait, sans véritable contestation populaire, la dernière réunion du Siècle. Ce pdf de 98 pages, compressé pour téléchargement en fichier zip**, est le bottin mondain par excellence. Les noms des dizaines de personnalités ayant participé au dîner de janvier 2010, ainsi que leurs coordonnées professionnelles, y figurent. Les adresses privées de domicile ont été par contre gommées. But invoqué, en préambule du texte, par la mystérieuse source anonyme ? Donner la possibilité aux citoyens hostiles à cette pratique d’interpeller directement, par téléphone ou email, ses adeptes. La démarche se présente ici comme une contre-attaque : « La publication de la liste facilitera les protestations à l’encontre des dirigeants et de ceux qui contribuent à détruire l’héritage de la Résistance : notre sécurité sociale, notre système de pensions, nos services publics ». Si le document semble authentique, il confirme d’ores et déjà ce que l’on devinait à propos du « Siècle » : la société civile, les partis politiques radicaux et les « minorités visibles » n’y sont quasiment pas représentés. Une caste à part, secrètement affairiste et déconnectée de ce qui constitue pourtant la diversité – politique, économique et culturelle – de la société française.
Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d’administration du Siècle :
En politique : Nicole Notat (nouvelle présidente du Siècle), Jérôme Monod (ex-conseiller à l’Élysée), Martine Aubry (PS), Anne-Marie Idrac (ex-secrétaire d’Etat au commerce), Pascal Lamy (OMC), Hubert Védrine (PS), François Baroin (porte-parole du gouvernement et ministre du Budget), Jean-Michel Berard (préfet), Marguerite Berard-Andrieu (conseillère technique à l’Élysée ), Xavier Bertrand (ministre de l’Emploi), Jean-Marie Cavada (eurodéputé), Olivier Dassault (député UMP), Rachida Dati (eurodéputé), Tony Dreyfus (député PS), Jean-Paul Faugère (directeur de cabinet du Premier ministre), Jean-Pierre Fourcade (sénateur UMP), Philippe Galli (préfet), Michel Gaudin (préfet de police de Paris), Hervé Gaymard (député UMP), Elisabeth Guigou (député PS), Hubert Haenel (sénateur UMP) , Christian Jacob (pdt du groupe parlementaire UMP), Pierre Joxe (PS, membre du Conseil Constitutionnel), Anne-Marie Lizin (sénatrice belge), Hervé Mariton (député UMP), Pierre Méhaignerie (député UMP), Catherine Nay (conseillère à l’Élysée), Françoise de Panafieu (député UMP), Pierre Steinmetz (membre du Conseil Constitutionnel), Henri Weber (PS, eurodéputé), Eric Woerth (alors ministre du Budget).
Dans le domaine médiatique et culturel : Marie-Louise Antoni (Le Monde), Olivier Nora (Grasset), Louis Schweitzer (Le Monde), Nicolas Baverez (Le Point, Le Monde), Jacques Attali, Véronique Cayla (Arte), Michèle Cotta (ex-France 2), Richard Descoings (Sciences Po), Denis Jeambar (éditions du Seuil, Marianne, IPJ), Alain Minc, Denis Olivennes (Europe 1, alors au Nouvel Obs), Alexandre Adler, Blandine Kriegel (philosophe), Pierre Assouline, Christopher Baldelli (RTL), Alexandre Bompard (Fnac, alors à Europe 1), Stéphane Boujnah (membre fondateur de SOS Racisme, dirigeant à la Deutsche Bank et à la Deutsche Securities Algeria), Takis Cadilis (Lagardère Entertainment), Monique Canto-Sperber (Ecole Normale Supérieure), Emmanuel Chain (producteur Tv), Teresa Cremisi (Flammarion), Axel Duroux (ex-TF1 et RTL), Bernard Fixot (éditions XO), Alain Genestar (Polka Magazine, ex-Paris Match) Antoine Herouard (secrétaire général de la Conférence des évêques de France) Emmanuel Hoog (INA), Serge July (ex-Libération), Julien Kouchner (CAPA), Pierre Louette (AFP), Rémy Pflimlin (France Télévisions), Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point), Henri Pigeat (CFJ), PPDA, David Pujadas, Jean-Marie Rouart (Paris Match), Laurent Solly (TF1), Didier Quillot (Lagardère, Canal+), Nicolas de Tavernost (M6), Thomas Valentin (M6), Gérard Unger (LICRA), Lionel Zinsou (Libération /Rothschild Group).
En vrac : Jean Veil (avocat de Jacques Chirac), Denis Kessler (ex-vice-pdt du MEDEF), Jean-Pierre Jouyet (AMF), Marie-Hélène Berard (trésorière de la chambre de commerce France- Israël et de la Fondation Chirac), l’Allemand Joachim Bitterlich (Veolia Environnement), Christian de Boissieu (conseiller économique auprès de Matignon), Jean-Paul Costa (pdt de la Cour européenne des droits de l’homme), Anne-Marie Couderc (Lagardère Active), Denis Delmas (pdt de TNS Sofres), Jérôme Jaffré (CECOP), Philippe Delmas (ex-vice-pdt Airbus), Frank Esser (pdg SFR), Louis Gallois(pdt exécutif EADS), Benoît Genuini (médiateur national de Pôle emploi), Philippe Ingall-Montagnier (procureur général près la cour d’appel de Versailles), Georges Kiejman (avocat), Bruno Laserre (pdt de l’Autorité de la concurrence), Jean-Bernard Lévy (pdt de Vivendi), Thierry de Montbrial (IFRI), Christian Noyer (gouverneur de la Banque de France), Michel Prada (ex-AMF)
Complot mondial ou pas ? Il est certain que l’on peut très honnêtement se poser la question ?
Quoi qu’il en soit, la démocratie actuelle n’est qu’un vernis sur une oligarchie dont la propagande n’a qu’un seul but : conserver le pouvoir à tout prix. Et il n’est pas impossible que cela dégénère en dictature ! Sans tomber dans le délire paranoïaque de la conspiration ou du « Grand complot mondial », tapez illuminati dans Google et vous ne serez pas déçu du voyage ! Voir, entre autre, les Illuminatis de Bavière et Bohemian grove. Cela dit, je ne pense pas qu’il existe « un plan » aussi structuré de domination du monde au profit de quelques uns, illuminatis ou autres mégalomaniaques, et ceci depuis deux siècles. Je pense, par contre, que les quelques centaines de personnes qui sont dans les organisations que nous avons mentionnées dans cet article, font tout ce qu’elles peuvent pour entretenir la mystification bancaire afin, simplement, de ne pas perdre leur confortable et puissante position. D’autre part leurs positions sont loin d’être enviables parce qu’elles sont responsables de bien des absurdités et des violences de ce monde. Elles ne doivent pas avoir l’esprit très paisible ! Finalement, ce serait leur rendre un immense service que de les congédier, en France tout au moins, et ceci par un processus politique et démocratique bien évidemment. Elles pourraient ainsi prendre des vacances !
* Nouvelle Civilisation 2012 :
. Table des matières et les 380 liens URLs du livre : http://www.jutier.net/contenu/alternet.htm
. Fichier pdf de NC2012 : http://www.fraternitecitoyenne.org/pdf/NC2012.pdf
. Présentation vidéo du livre – 29000 vues : http://www.youtube.com/watch?v=5HI8ASWGFmw
. Page facebook : http://www.facebook.com/pages/Nouvelle-Civilisation-2012/142297609119607 (440 personnes aiment ça)
** Fichier zip : http://cryptome.org/0003/le-siecle.zip
Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire . David Rockefeller dans Newsweek International du 1er février 1999.
Nous sommes reconnaissants envers le Washington Post, le New York Times, Time Magazine et d’autres grands journaux, leurs directeurs ayant participé à nos rencontres et ayant respecté la promesse de discrétion pendant près de 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre Plan pour le Monde toutes ces années durant si les projecteurs avaient été braqués sur nos activités. Le Monde est maintenant plus sophistiqué et plus préparé à accepter un Gouvernement Mondial. La Souveraineté Supra-Nationale d’une Elite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable au principe d’Autodétermination Nationale des peuples, pratiquée tout au long de ces derniers siècles . David Rockefeller dans son discours à la Commission Trilatérale en 1991.
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Tyrannie des juges contre droit des peuples : les dérives de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)
08/03/2011 16:58
Posté par Novopress dans Europe, Politique, Société le 7 mars 2011 |
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Qui connaît la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ? Bien peu d’Européens. Qui connaît son président Jean-Paul Costa (photo) ? Quasiment personne : et pourtant c’est l’homme le plus puissant d’Europe ! Les décisions de la Cour qu’il préside s’imposent à tous les parlements et structurent l’ensemble des législations européennes. Sans bénéfices pour les libertés individuelles et avec de grands dommages pour les identités collectives. Explications :
Lorsque des Etats ou des citoyens s’adressent à elle, comme plaignants, la Cour européenne des droits de l’homme fait application de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. Il s’agit évidemment d’un texte général, d’une proclamation de principes abstraits, non susceptibles d’application directe si ce n’est après interprétation. Tout le pouvoir de la CEDH réside précisément dans son pouvoir d’interprétation. Interprétation qu’elle fait, selon ses propres dires, de manière « téléologique », si ce n’est théologique : en pratique les « grands principes » sont systématiquement interprétés de la manière la plus politiquement correcte, la CEDH se mettant au service de l’idéologie et des lobbies dominants pour asseoir sa réputation et son pouvoir. Le résultat est un gouvernement européen des juges inutile aux libertés et nuisible à l’identité.
La CEDH nuisible aux libertés individuelles
La liberté d’expression est la liberté fondamentale dans une démocratie. Si les citoyens, les élus et les journalistes ne peuvent pas librement s’exprimer, alors le vote perd tout son sens. Or selon le modèle français de la loi Pléven de 1972 et de la loi Gayssot de 1990, la majorité des pays européens se sont dotés de lois de bien-pensance : lois mémorielles et lois interdisant tout débat libre sur divers sujets de société (immigration, homosexualité, etc.). Comme toutes lois pénales, ces lois auraient dû faire l’objet d’une interprétation restrictive de la part des tribunaux. Tel n’est pas le cas : dans de nombreux pays d’Europe des jurisprudences abondantes condamnent des propos ou des analyses en fonction du sentiment que le juge se fait du sentiment qu’il prête à l’accusé. La CEDH aurait pu et dû mettre le holà à cette subjectivité liberticide ; au contraire, elle s’est systématiquement placée du côté de la défense de « l’ordre public » (le nouvel ordre moral, plutôt) réclamé par les censeurs. Sur ces sujets, la CEDH se pose la question suivante : « Ces atteintes à la liberté d’expression sont-elles nécessaires dans une société démocratique ? » Et sa réponse est généralement : « Oui ».
De même, s’agissant des lois réprimant la diffamation, la CEDH s’est plutôt placée du côté de la défense de la réputation des puissants (notamment les entreprises et les « peoples ») que du côté de la liberté de débat.
La CEDH nuisible aux libertés collectives des peuples
Les nations européennes appliquent de nombreuses règles issues de leurs traditions ou de leurs habitudes. Par ses interprétations prétoriennes, la CEDH prétend imposer des modifications législatives sur les sujets les plus variés, provoquant souvent la colère des parlements nationaux et des peuples :
- – Tout récemment, les Britanniques ont été sommés d’accorder le droit de vote aux détenus de droit commun, ce qui a provoqué la colère des députés de Westminster ;
- – Andorre a été prié de modifier ses lois sur l’héritage pour assurer l’égalité entre enfants adultérins et enfants légitimes ;
- – Les lois sur l’accueil de la vie en Irlande et en Pologne ont été jugées contraires aux droits de l’homme car contraires au droit à l’avortement ;
- – La présence de crucifix dans certaines salles de classe italiennes a été jugée contraire à la liberté de religion ; ce qui a suscité la protestation d’une vingtaine d’Etats européens ;
- – Les programmes scolaires de la Norvège ont été aussi mis en cause, la CEDH jugeant contraire aux droits de l’homme le cours d’enseignement consacré en primaire à « Christianisme, religion et philosophie » ;
- – Quoique adoptée par référendum populaire à une large majorité, la décision suisse d’interdire les minarets est soumise à la CEDH par quatre organisations musulmanes ; le gouvernement suisse vient de s’opposer à la CEDH sur certains aspects de cette procédure ;
- – La question du droit des couples homosexuels à adopter des enfants est aussi sujette à controverses avec la législation de nombreux pays.
Il est permis d’avoir sur ces questions des opinions différentes ; mais en quoi l’opinion militante de quelques juges est-elle plus légitime que la tradition d’une nation, le vote d’un parlement ou le suffrage direct d’un peuple ?
La CEDH nuisible à l’identité des peuples
Le siège de la CEDH à Strasbourg
Il y a plus grave encore : de très nombreuses législations nationales sont élaborées désormais sous la tutelle indirecte de la CEDH et de ses jurisprudences. C’est patent dans le domaine de l’immigration. Depuis 2002, de nombreuses lois ont été adoptées en France pour réformer le droit au séjour des étrangers : sans résultat puisque les entrées régulières se sont maintenues à un niveau élevé ; le cap des 200.000 entrées régulières (hors demandeurs du statut de réfugié politique, hors clandestins) a même été atteint en 2010. Il y a à cela une raison simple : la main du législateur a été retenue par la crainte de la censure du Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation, eux-mêmes adossés sur l’interprétation des jurisprudences de la CEDH, une jurisprudence qui se place systématiquement du côté du droit individuel des étrangers, non du droit des peuples à garder leur identité, ce qu’a reconnu Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, en déclarant, lors de la conférence préfectorale et consulaire du 14 février 2011 : « La jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme conduit trop souvent, de facto, à privilégier les droits des migrants sur le droit des Etats à maîtriser l’immigration. » Cela n’est pas acceptable !
Reconquérir la souveraineté populaire
Les peuples européens ne sont plus maîtres chez eux. Agissant au nom de l’idéologie et des intérêts dominants, un quarteron de juges – les gnomes de Strasbourg – s’est emparé de la souveraineté. Les peuples doivent la reconquérir : « Charbonnier est maître chez soi ». Indépendamment d’une éventuelle dénonciation de la Convention européenne des droits de l’homme ou d’une réforme de la CEDH, deux voies complémentaires sont ouvertes :
- – la réaffirmation du primat du droit national élaboré démocratiquement sur le droit européen et international ;
- – la participation directe du peuple à l’élaboration du droit national par le référendum d’initiative populaire.
C’est ainsi que le droit des peuples pourra l’emporter sur la tyrannie des juges.
Andrea Massari
Source : Correspondance Polémia – 06/03/2011
Voir trois articles de Polémia :
- Retrouver notre souveraineté pour stopper l‘immigration de peuplement - Recrudescence de l’immigration régulière en 2010 : Polémia fait le point - Immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques
Image en haut de l’article : Jean-Paul Costa, président de la Cour européenne des droits de l’homme, à Strasbourg, l’homme le plus puissant d’Europe. Conseiller d’État honoraire, Jean-Paul Costa fut le directeur de cabinet d’Alain Savary, ministre de l’Education nationale de 1981 à 1984, qui porta un projet de destruction de l’école libre.
http://fr.novopress.info/79886/tyrannie-des-juges-contre-droit-des-peuples-les-derives-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-cedh/
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Boycotteur de suidés :Le gérant du Quick d'Avignon mis en examen .Souhaitons une peine drastique pour ce brillant & visionnaire merchandiseur ,qui ressort d'un office public ,savoir ,la Cais
02/03/2011 13:39
Le gérant du Quick d'Avignon mis en examen
Une information judiciaire est en cours après le décès d'un adolescent qui avait mangé deux hamburgers dans ce restaurant.
Un adolescent de 14 ans est mort le 22 janvier. Il avait mangé, la veille, deux hamburgers au Quick d'Avignon Cap Sud. Photo d'illustration. © Chamussy / Sipa
Source Reuters
Le gérant du restaurant Quick d'Avignon dans lequel un adolescent de 14 ans a mangé en janvier avant de décéder d'une toxi-infection alimentaire a été mis en examen pour "homicide involontaire", a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Benjamin Orset est mort le 22 janvier. Il avait mangé la veille deux hamburgers au Quick d'Avignon Cap Sud. Le parquet d'Avignon a ouvert le 18 février une information judiciaire contre X pour homicide involontaire en invoquant d'importants manquements aux règles d'hygiène. Les expertises ont mis en évidence "la présence de staphylocoques dorés dans le liquide gastrique de Benjamin Orset", ainsi que sur cinq des huit employés présents ce soir-là et sur le sol carrelé du stand d'emballage des denrées alimentaires.
Le groupe Quick a rompu le contrat de franchise qui le liait au gérant de trois restaurants du Vaucluse, dont celui d'Avignon Cap Sud. La société a repris en gestion directe deux de ces restaurants mais n'a pas trouvé d'accord avec le franchisé du restaurant incriminé, qui est propriétaire des murs et du fonds de commerce. Le fast-food, fermé par arrêté préfectoral le 22 janvier, avait rouvert ses portes le 11 février mais il a été de nouveau fermé dès le lendemain pour travaux.
http://www.lepoint.fr/societe/le-gerant-du-quick-d-avignon-mis-en-examen-02-03-2011-1301304_23.php
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Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !
26/02/2011 05:54
Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !

Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier la relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.
L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.
Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Cassez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).
Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :
« Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».
Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30.000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.
La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au président de la France la politique qu’il faut suivre.
Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !
Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fond du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !
Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seuls, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !
Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale françaises, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.
Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bétancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.
Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !
En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Lévy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !
Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la ministre des Affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs par se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.
Aymeric Chauprade Realpolitik 15 février 2011
repris par Métapo infos
Correspondance Polémia - 17/02/2011
Image : Sarkozy avec les parents de Florence Cassez
Aymeric Chauprade
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Viva Mexico Caramba !(petit bijou réaliste par L'abbé Tymon de Quimonte )
20/02/2011 12:10
Son Altesse (de l'air) M.A.M
§- Madame Alliot-Marie, quand elle n’aère pas son vieux derrière dans les cieux, en des éjections en Jets, cause.
Et dans ses effusions jaculatoires, elle vient de vouer le gouvernement du Mexique aux gémonies.
Quelle outrecuidance ! Quelle incroyable prétention !
Cette Sinistre des Affaires Étrangères à la France du Gouvernement le plus vil qu’ait connu « C’Pays » depuis Clovis, avec sa voix inimitable de mamie-nova grondeuse et d’adjudante pète-sec, vient de tancer carrément le gouvernement mexicain pour des affaires qui ressortissent à son autorité souveraine.
§- Aussitôt l’homme averti s’interroge : qu’est-ce qu’a donc pu bien faire le Mexique pour déplaire à l’Israël, éternel et temporel ?
On se perd en conjectures.
§- En attendant, examinons le prétexte officiel de ces Jets de salive Alliot alloué. Il s'agit du sort de Melle Florence Cassez emprisonnée au Mexique pour complicité de kidnapping et de meurtre. Des broutilles pour les amis rampant des Ben Ali et autres Moubarak. Florence Cassez était la maîtresse, et d’après les autorités judiciaires mexicaine la complice, d’une sombre crapule doublée d’un assassin, le kidnappeur en chef du gang dit du « Zodiaque ».
Ce dernier, horresco referens, a reconnu une dizaine d’enlèvements et un meurtre. Il se nomme Israël Vallanta (quel beau prénom !). Autre nom d’une étoile présumée de la bande Zodiacale : David Orozco (On tient peut être une piste. Je n’ai pas les moyens d’investigations pour la suivre. )
Hier,10 février 2011, la Cour de cassation mexicaine a rejeté le recours en grâce de Florence Cassez. Les voies de recours étant épuisées en droit mexicain, la peine à 60 ans de prison est confirmée. Ainsi soit-il.
§- C’est tout de même suspect ce gouvernement du Fouquet’s se mettant les nerfs Tel-à-Vif pour une petite française .
Quand on mesure son amour pour la France, et plus particulièrement celui de madame Alliot-Marie. Par exemple, à propos des révélations sur ses frasques dans la Tunisie du tortionnaire Ben Ali, elle a ironisé que puisque c’était comme ça, elle ne sortirait plus de Dordogne pour ses vacances.
Quel mépris abject !
Les habitants de cette belle région apprécieront !
§- De quel droit cette membre virile de l'éminente Légion (Mon nom est légion car nous sommes des Porcs Marc II, 6) qui va se vautrer au soleil, comme un tas de scolopendres épanouis, dans leur « Ryad » à Marrakech, ou dans leur soue à Tunis, dès qu’ils peuvent distraire une minute de leur harassant travail de destruction de la plus Vieille Nation historique encore debout, de quel droit, disais-je, cette vilaine personne insulte-t-elle en plus, le gouvernement d’un autre grand pays ?
§- De quel droit ? Sans doute de par le Droit, très particulier, d'ici, de "notre" In-justice inique. Qui laisse un père de huit enfants pourrir en geôle pour délit d’Opinion. Qui laisse les petits frappes ethniques criminelles quitter les prétoires en sifflotant, et nomment les Prézydents des tribunaux les « Pères Noël » (sic). Cependant que des violeurs/assassins sont remis gentiment en circulation au bout quelques heures de garde à vue, un jeune-homme, sous-chien, qui a fait exploser une bombe à blanc dans un bistrot immigré, qui n’a causé ni victimes ni dégâts matériels, a bu le calice de 20 ans de réclusion jusqu’à la dernière goutte de jeunesse, jusqu’à la lie de la dernière minute, ultime seconde, sans la moindre rémission.
§- Terminons sur une note plus joyeuse.
Ces mêmes vacanciers Marocains et Tunisiens vont répétant comme des cacatoès du Mexique, afin de faire trimer les pauvres jusqu’à leur dernier souffle, que nous allons vivre très très très très très très très très très très très très très très très très vieux, grâce aux progrès inépuisables de la Science.
Opinion très crédible lorsque l’on examine avec soin, les réussites extraordinaires au baccalauréat S par exemple, qui avoisinnent les 100% et donc attestent de la puissance intellectuelle renouvelée des "jeunes" d'aujourd'hui. On sent que la Science va se poursuivre encore longtemps ! On peut subsumer ces jeunes dans les savants à venir, et subodorer, pourquoi pas, que cette longévité risque de croître jusqu’à...qui sait... l’immortalité ! (L’immortalité dans un gouvernement du Fouquet’s éternel : la plus saisissante image du désespoir infernal.)
§- Or donc, on oublie de rappeler que la Justice mexicaine, miséricordieuse, avait déjà commué la peine de Mlle Cassez de 96 à 60 ans d'emprisonnement, soucieuse de ne pas désespérer Billancourt et Florence.
Cette dernière a 31 ans : elle peut donc se consoler en songeant que 91 ans, c’est encore la force de l’âge pour une femme, convenablement entretenue en état de marche et en exercice par le truchement de la chimie ostrogénique et de la charcuterie plastique.
§-Et qui sait si un autre gentil petit Israël ou David, ne sera pas là, à ce moment, égayant sa maturité, avec le sexe, la drogue, le chantage, le kidnapping et le crime.
Hein, qui sait ? félix le chat
Publié par L'abbé Tymon de Quimonte à l'adresse 07:02 
http://petitimmonde.blogspot.com/2011/02/viva-mexico-caramba.html
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Affaire Cassez: halte à la diplomatie émotionnelle! - par Aymeric Chauprade
20/02/2011 12:04

(Cliquez sur la photo)
Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier à la relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique latine, le Mexique, officiellement au nom de «l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur. L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.
Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Cassez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).
Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :
« Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne».
Florence Cassez
Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30.000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.
La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’Alena et puissance importante de l’Amérique latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au président de la France la politique qu’il faut suivre.
Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !
Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fond du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !
Cesare Battisti
Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seuls, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !
Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale françaises, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.
Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bétancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.
Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !
En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Lévy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !
Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la ministre des Affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs par se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.
Aymeric Chauprade Realpolitik 15 février 2011
Professeur de géopolitique et Directeur de la Revue Française de géopolitique et du site www.realpolitik.tv, Aymeric Chauprade est l’auteur de l’ouvrage de référence Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire (éd. Ellipses).
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/02/19/affaire-cassez-halte-a-la-diplomatie-emotionnelle-par-aymeri.html
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Bientôt des moutons égorgés dans les sacristies pour l'Aïd?
20/02/2011 12:00

Mgr Georges Pontier
19/2/2011 – 17h00 PARIS (NOVOPress) : Selon Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, certaines écoles catholiques implantées dans les « quartiers populaires » de Marseille peuvent compter jusqu’à 80 % d’ élèves musulmans !
Pour l’archevêque, la formation sur le dialogue interreligieux délivrée à une cinquantaine d’évêques, cette semaine à Lyon, permettra donc de répondre à ces questions : « Comment annoncer l’Évangile ? Comment accueillir les fêtes musulmanes ? Que peut-on ou non accepter ? ». Selon Mgr Georges Pontier, « il ne faut pas fuir ces questions. Même si le sujet est délicat, et qu’il croise une dimension religieuse à des questionnements plus identitaires. »
Bientôt des moutons égorgés dans les sacristies pour l'Aïd?
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/02/19/comment-accueillir-les-fetes-musulmanes-se-demande-l-archev.html
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Adoptions exotiques : le Malawi dit non à Madonna
04/04/2009 12:21
04/04/2009 – 12h00
LILONGWE (NOVOpress) – Un tribunal du Malawi a rejeté vendredi la demande d’adoption d’une orpheline par Madonna. « Je dois rejeter la demande de Madonna », a déclaré laconiquement le juge Esmie Chondo dans sa décision lue à la presse devant le tribunal de Lilongwe.
La capricieuse pop-star de 50 ans, fraîchement divorcée du réalisateur britannique Guy Ritchie, avait déposé lundi devant ce tribunal une demande d’adoption pour la jeune Chifundo James, sélectionnée par la chanteuse en octobre 2006 dans un foyer pour orphelins (voir Novopress). Madonna avait déjà jeté son dévolu sur un bébé africain il y a un an, David Banda, dont l’adoption avait déjà suscité une vive polémique au Malawi.
Le jugement rendu vendredi va peut-être freiner les ardeurs de la star. L’ONG Save the Children avait estimé que Madonna transmettait un message déplorable aux pays pauvres : abandonner leurs enfants dans l’espoir que ces derniers aient une vie meilleure. De plus, un proche parent de la fillette s’était déclaré farouchement opposé à l’adoption, voulant s’occuper d’elle à ses six ans. Une solution qui permettrait à cet enfant d’échapper au déracinement et de vivre avec ses proches.
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=16228
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Ingrid Betancourt : « Lecompte n’est plus bon »
17/03/2009 02:08
16/03/2009 – 19h00
BOGOTA (NOVOpress) – Si l’on en croit la revue colombienne pipolo-informative Semana, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt a introduit une demande en divorce d’avec son mari, le Colombien Juan Carlos Lecompte, « pour séparation de corps de fait ».
Très logiquement, l’icône fait valoir que pendant les six années de sa captivité, les corps de deux époux étaient bel et bien séparés et que six ans, mine de rien, ça fait deux ans de plus que la loi colombienne ne l’exige pour procéder à une telle démarche.
De son côté, M. Lecompte fait remarquer que « cette séparation n’a pas été volontaire mais est survenue à la suite d’un cas de force majeure », à savoir le ravissement de la belle par la guérilla marxiste et sa séquestration pendant de longues années au plus profond de la jungle profonde. Les avocats de Juan Carlos Lecompte ont même contre-attaqué afin que la personne demandant le divorce soit leur client, mettant en avant les récentes révélations de trois Américains qui furent pendant cinq ans les compagnons de détention de sa moitié.
Marc Gonsalves, Tom Howes et Keith Stansell ont en effet publié au mois de février un récit de leur captivité en compagnie de l’aristocratique Madame Betancourt, dont cette dernière ne sort pas vraiment grandie. Ils la dépeignent comme arrogante, égoïste, et même franchement garce. Ainsi, pour s’assurer les bonnes grâces de ses geôliers et quelque nourriture en plus, elle n’aurait eu de cesse de calomnier voire de dénoncer ses compagnons d’infortune, leur rendant la vie « infernale », au point que pour ces derniers « certains gardiens étaient plus humains qu’elle ».
Dans un autre livre, L’émissaire, (paru chez Robert Laffont), l’ancien consul français à Bogota, Noël Saez, est tout aussi sévère. M. Saez fut pendant six ans l’envoyé spécial de Chirac puis de Sarkozy pour négocier – souvent au péril de sa vie – la libération de la célébrissime otage : « une ingrate et une snob », confiait-il récemment à une radio périphérique, qui « se sert des gens » et « les jette à la poubelle après les avoir utilisés ». Après sa libération, Ingrid Betancourt a fait le tour du monde pour rencontrer tout ce que la planète compte de beau linge, oubliant totalement les petits et les modestes qui l’avaient soutenue et aidée pendant toutes ses années.
Six ans de captivité haletante, pendant lesquels la moindre ménagère de 50 ans était en alerte biquotidienne devant son poste de télé, des foules portées à un degré d’incandescence à rendre un Obama jaloux, et en arriver là… Quelle misère ! « Etre une femme libérée, tu sais, Ingrid, c’est pas si facile »…
[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
http://fr.novopress.info/?p=15997
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Stéphane Guillon, radical ou alibi ?
18/02/2009 00:35
Certes, les coups d'éclats des humoristes radiophoniques plaisent aux auditeurs. Mais ils sont dans certains cas, un alibi bien commode de l'obséquiosité, voulue ou subie, des rédactions.
idf-fotos - Flickr - CC
Il faut soutenir les humoristes. A l’heure du pouvoir personnel et des élites confites dans leur arrogance, ils incarneraient, paraît-il, l’âme de la résistance contre les forteresses de la « bulle ». Les Français vénéraient Coluche, ils adorent Nicolas Canteloup, l’imitateur acide d’Europe 1 et font un triomphe à Stéphane Guillon, l’insolence faite homme, selon ses amis et sa famille.
Ce dernier, après avoir exercé ses talents sous la houlette des immensses Stéphane Bern et Thierry Ardison, a décroché un nouveau contrat de sniper sans pitié sur France Inter. Habitué à viser en dessous de la ceinture, il n’a pas dérogé à la règle en préambule à l’interview qu’y donnait ce matin Dominique Strauss- Khan. Et le scénario prévisible du petit-scandale-radiophonique a parfaitement fonctionné : quelques heures plus tard, interrogé par Libération à propos du buzz déclenché par la mise en ligne de la vidéo sur « Dailymotion » , le service de presse de France Inter était aux anges : «C'est ce que l'on atteint normalement pour les chroniques de Stéphane et Didier [Porte] en cinq jours !»
Voilà de quoi rassurer tous les combattants de la liberté d’expression, déjà à l’inquiets à l’idée que les patrons d’Inter soient tentés d’ exiger du preux Stéphane qu’il ravale un peu son fiel. Sur la chaîne différente, aussi, l’audience compte.
Trois remarques.
1) Il est sûr que l’humour scato-myso et cynique de Guillon est infiniment moins nuisible à la démocratie que les parachutes dorés et les bonus géants des patrons du CAC 40, de la City et de Wall street.
2) Il est tout aussi évident que les blessures d’ego d’un DSK ou de tout autre professionnel de la politique (et quel que soit son niveau d’intégrité) soumis aux professionnels de l’impertinence nous toucheront toujours moins que les souffrances des millions de précaires virés de GM, Renault, Total ou des usines de Shenzen.
3) On peut ne vouloir absolument aucun mal à Guillon et tous les nouveaux humoristes chéris du show-bizz sans confondre pour autant leur gentil nihilisme commercial avec une quelconque forme de radicalité. Ils n’en demandent d’ailleurs pas tant, dira-t-on, trop et simplement heureux de remplir les salles et leurs comptes en banques. C’est entendu : tout travail mérite (très gros..) salaire.
Il y a en tout cas dans plusieurs rédactions, du service soi-disant public comme de l’audio-visuel privé, nombre de journalistes amèrement conscients que la liberté de ton accordée aux « bouffons » s’arrête souvent à l’orée de leur propre travail. Ceci expliquant peut-être cela...
Mardi 17 Février 2009 - 21:15
Alain Léauthier
http://www.marianne2.fr/Stephane-Guillon,-radical-ou-alibi-_a175256.html
mais encore ,fumant un joint :
DSK smoking haschich in video (in socialist party meeting)
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