Mgr Sankalé décoré par Christian Estrosi - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
Mgr Louis Sankalé est né le 2 novembre 1946 à Saint-Louis du Sénégal. Ses racines familiales touchent la Guyane, la Métropole et le Sénégal. Sa mère est Guyanaise. Une partie de sa famille habite Cayenne où il a lui même vécu dans les années cinquante et où il est souvent retourné pour de brefs séjours.
Avec son aimable autorisation, nous reproduisons ci-dessous la lettre ouverte de Me Henri-Charles Lambert, avocat au barreau de Nice, à Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, à propos de l’apéro « porchetta-rosé ».
LETTRE OUVERTE
à Son Excellence Monseigneur Louis SANKALE
Evêque de Nice
Monseigneur,
J’avoue m’être frotté les yeux à la lecture du communiqué que vous avez adressé le 3 mars dernier à la presse et fait afficher dans la cathédrale Sainte-Réparate, par lequel vous dénoncez comme « une honteuse initiative » l’organisation d’un « apéro porchetta rosé » par une association « Nissa Rebela » un jour « dédié à la prière par les croyants musulmans ».
Je n’ai pas les renseignements ou les sources dont vous semblez disposer sur le caractère « d’ultra droite » de cette association ni sur le fait qu’un certain nombre de ses membres seraient catholiques.
Je n’ai eu connaissance que de la volonté des intéressés de protester contre l’appropriation de la voie publique pour la pratique du culte musulman, laquelle se trouve d’ailleurs jouxter le chevet de la Basilique Notre-Dame.
C’est ce qui a motivé « la condamnation sans appel » que votre autorité épiscopale se rappelle soudainement pouvoir fulminer.
J’ai donc eu la curiosité de rechercher dans les derniers mois -et sans remonter à votre intronisation comme Evêque de Nice en mars 2005- si une pareille intervention avait connu un précédent.
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Le 5 février 2010 à Kahta (Turquie) le corps d’une jeune fille de seize ans a été découvert. Elle avait été enterrée vivante pour manquement à la « culture islamique de l’honneur » (sic).
(elle parlait en effet à des garçons)
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 3 juin 2010, toujours en Turquie, votre frère dans l’épiscopat, Monseigneur Luigi PADOVESE est égorgé aux cris de « Allahou akbar ».
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 31 octobre 2010, 53 chrétiens dont 2 prêtres meurent dans un attentat à la cathédrale Sayidat al Najat à Bagdad.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 8 novembre 2010, Asia Bibi, paysanne pakistanaise qui avait le tort d’être chrétienne, est condamnée à mort par pendaison pour « blasphème envers le Prophète » (elle avait comparé Jésus à Mahomet ou l’inverse).
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
A Noël, 38 chrétiens sont massacrés dans les villes de Jos et Maiduguri au Nigéria, d’autres sur l’île de Jolo aux Philippines, d’autres encore en Indonésie, toujours par des musulmans.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 1er janvier 2011, un attentat fait 21 morts parmi les fidèles de l’église copte Al Kissidine à Alexandrie (Egypte).
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 4 janvier 2011, le gouverneur du Penjab (Pakistan) est tué pour avoir pris la défense d’une chrétienne condamnée pour avoir « insulté » le Prophète.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 2 mars 2011, soit la veille de votre communiqué, le ministre catholique du Pakistan, Shabbaz Bhatti, est à son tour assassiné, motif pris de son opposition à la peine de mort pour blasphème.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
Le 5 mars 2011, 4000 musulmans incendient les églises de Sainte Mina et Saint Georges (à 30 kms du Caire) au motif qu’une jeune femme, musulmane, aurait une liaison avec un copte.
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune
J’arrête là le recensement non exhaustif de toutes les occasions qui vous étaient données d’affirmer votre position d’Evêque catholique au titre de ce « vivre ensemble » que vous placez vous-même sous l’invocation de « l’unité de tout le genre humain » (Lumen gentium § 1) mais qui s’arrête manifestement aux portes de votre diocèse.
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A défaut donc de manifester une sollicitude universelle, vous pouviez au moins faire part de votre désapprobation lorsque le 8 décembre dernier, à quelques mètres de votre cathèdre, une procession de fidèles catholiques niçois a été insultée aux cris de « Allahou akbar », les chants à l’Immaculée Conception étant couverts par les youyous et les blasphèmes de ceux avec qui vous souhaitez un « vivre ensemble » non réciproque.
Vous n’avez vu là ni « discrimination » ni « vexation » puisqu’une fois de plus, votre silence religieusement correct a dû servir de réconfort à ceux dont vous avez la charge pastorale.
Cette abstention ne fait jamais qu’ajouter, comme dans tant d’autres circonstances (ex : le mutisme de la quasi-totalité de l’épiscopat français lors de la légalisation de l’avortement) à la tradition bien établie dans l’Eglise gallicane du « flumini obsequi ».
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Pourtant vous venez de démontrer que vous pouvez manifester une indignation.
La place n’est pas ici de disserter sur le sophisme consistant à vous prévaloir de la déclaration Nostra Aetate, en oubliant opportunément Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse et le décret Ad Gentes sur l’activité missionnaire de l’Eglise.
En revanche vos études d’islamologie doivent être bien lointaines si vous n’avez pas souvenir de ce que dit le Coran :
« Quand vous rencontrez des infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage et serrez fort les entraves des captifs » (chapitre 47, 4)
Je vous recommande aussi de consulter l’index publié par l’ONG « PORTES OUVERTES » pour constater que sur les huit pays classés en tête de la persécution des chrétiens, sept pays à majorité musulmane, ne laissent ravir la première place que par … la Corée du Nord.
Dans le monde entier, l’Islam est une force d’oppression et les chrétiens sont persécutés sous les formes les plus diverses, de l’expulsion des prêtres catholiques comme au Maroc, de l’interdiction du culte comme en Arabie Saoudite, de la peine de mort et de l’assassinat comme au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines, etc.
Mais ce que vous dénoncez en usant de vos fonctions, ce n’est pas l’assassin ni le persécuteur, mais ceux qui se lèvent pour défendre, les uns leur foi, les autres leur civilisation et à tout le moins leur mode de vie.
Adepte, sauf erreur de ma part, du principe de laïcité et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui vous fait juge de la liberté d’expression politique de l’association sur laquelle vous appelez la sanction des autorités civiles ?
Qui vous a établi comme procureur pour réclamer « des représentants de l’Etat et des élus, l’application de l’esprit (sic) et de la loi de la République » ?
S’il y a une « initiative honteuse », Monseigneur, c’est votre communiqué.
***
Je n’aurais pas la prétention d’ajouter ma prière à celle que le Christ a déjà adressée à son Père sur la croix, lorsqu’Il a embrassé dans sa supplication l’innombrable cohorte de ceux « qui ne savent pas ce qu’ils font ».
Je vous serais reconnaissant en revanche de prier pour le simple fidèle que la contribution que vous croyez devoir apporter, en tant qu’Evêque de Nice, à l’islamisation galopante, conduit et contraint à admonester son pasteur.
A Nice, le 17 mars 2011
Henri-Charles LAMBERT
Baptisé le 24 juin 1951à Sainte-Marie Saint-Charles, Alger.
Le parlement tibétain en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, a accepté vendredi le retrait politique du dalaï-lama en votant à l'unanimité plusieurs résolutions visant à modifier la structure du mouvement, a annoncé un membre du parlement. "C'était une décision difficile de décider d'amender la constitution et de séparer Sa Sainteté de la politique tibétaine, mais il le fait pour le bien des Tibétains à long terme", a déclaré ce parlementaire, Karma Yeshi. "En gardant ceci à l'esprit, nous avons pris cette décision", a-t-il ajouté.
Le dalaï-lama, 75 ans, avait annoncé ce mois-ci son intention de renoncer à son rôle politique de chef du mouvement des Tibétains en exil, essentiellement symbolique, et de transmettre ses responsabilités officielles à un nouveau Premier ministre aux pouvoirs élargis. Mais les membres du parlement s'étaient dans un premier temps montrés hésitants à accepter sa démission, craignant que la lutte de leur communauté s'en trouve fragilisée.
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Le PDG de L'Oréal Jean-Paul Agon, Liliane Bettencourt et sa fille Francoise Bettencourt-Meyers lors de la remise du prix L'Oreal-UNESCO le 3 mars dernier à Paris.
REUTERS/Charles Platiau
Le procureur du tribunal de Bordeaux, qui a récupéré l'affaire, en a décidé ainsi. Une conséquence de la réconciliation entre Liliane Bettencourt et sa fille.
Selon nos informations, le procureur de Bordeaux, Claude Laplaud, a annoncé ce vendredi que "compte tenu du désistement de sa fille, Madame Bettencourt-Meyers, la plainte déposée pour abus de faiblesse concernant Liliane Bettencourt était définitivement classée".
En décembre dernier, un protocole d'accord avait en effet été signé entre la vieille dame, sa fille et le photographe François-Marie Banier, soupçonné d'avoir profité de l'état de faiblesse de la milliardaire pour lui soutirer de l'argent. Encore fallait-il que la justice suit et accepte de classer l'affaire. C'est fait. Cela signifie la fin de poursuites qui durent depuis 3 ans et qui ont fait couler beaucoup d'encre.
Ainsi la vieille dame a toujours conservé toute sa tête et François-Marie Banier peut, lui, conserver tous les dons qu'elle lui a faits de son plein gré. Tous les témoignages, commentaires, articles, diatribes d'avocats accusant Banier et soutenant que la vieille dame était irresponsable tombent à l'eau.
La secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, Cécile Duflot, s’est désolidarisée mercredi de l’appel à voter blanc lancé par son compagnon Xavier Cantat, candidat malheureux aux cantonales à Valenton (Val-de Marne) et frère de l’ancien chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat.
M. Cantat, arrivé en troisième position avec 14,1% des voix derrière le candidat PCF (47,7%) et celui du FN (23,3%), a accusé le Parti communiste d’avoir propagé durant la campagne "un discours de haine" comparable à celui tenu par le FN, et a appelé à voter blanc au deuxième tour des cantonales.
M. Cantat assure avoir subi "la malhonnêteté" et "l’agressivité physique et verbale" des militants communistes. "Durant toute la campagne ces gens n’ont eu de cesse de me désigner publiquement comme "le frère d’un assassin", a ainsi affirmé le candidat.
Bertrand Cantat avait été condamné en mars 2004 à huit ans de prison pour le meurtre de l’actrice Marie Trintignant en août 2003. Il a fini de purger sa peine en juillet 2010.
"La position d’EELV est très claire, c’est d’appeler à utiliser le bulletin de vote nécessaire pour battre tous les candidats du FN, et c’est la position à Valenton comme ailleurs", a déclaré à Canal + Mme Duflot.
"Après, il y a une situation personnellement extrêmement difficile et je ne suis pas une machine bien que je sois une femme politique, et si vous permettez je vais m’arrêter là", a ajouté Mme Duflot, très émue.
"Il y a eu des choses ignominieuses qui ont été dites, ce qui explique sa position (de Xavier Cantat, ndlr) même si politiquement je ne suis pas en accord avec cette position", a-t-elle ajouté.
Cela marque une nette rupture avec les hausses des dernières années, comprises entre 1 et 3% par an. De quoi susciter une nouvelle polémique dans un contexte déjà chargé par les hausse des prix de l'essence et du gaz.
La hausse des prix de l'énergie pourrait encore s'accélérer. EDF, contrôlé à près de 85% par l'État, aurait proposé aux pouvoirs publics de répercuter la hausse des prix de l'énergie sur la facture du particulier. L'augmentation du prix de l'électricité serait comprise entre 5,1% et 6,5% par an jusqu'en 2015, inflation comprise, rapporte Les Echos. Chez EDF on indique ce matin n'avoir pas demandé formellement au gouvernement une augmentation des tarifs. Du côté du gouvernement, on dément également l'information.
Dans une déclaration à l'AFP, le ministre de l'Industrie, Eric Besson affirme: «EDF ne m'a pas transmis de demande d'augmentation des tarifs correspondant aux fourchettes citées» avant d'ajouter «en toute hypothèse, un document qui émanerait d'EDF ne saurait engager le gouvernement». Selon Eric Besson, «les décisions tarifaires à venir seront prises avec le souci de protéger le pouvoir d'achat des Français qui doivent continuer à bénéficier d'une électricité 40% moins chère que dans la moyenne des autres pays européens, grâce au parc nucléaire».
Hausse entre 28% et 37% en cinq ans
Le ministre avait toutefois déclaré en février que l'augmentation des prix de l'électricité était «inéluctable» en France afin de financer les investissements dans le parc nucléaire et le développement des énergies renouvelables. Et cette hausse devrait atteindre entre 28% et 37% en cinq ans, indique Les Echos.
L'augmentation des prix de l'électricité dépendra du prix de l'Arenh (Accès Régulé à l'électricité nucléaire historique). Dans le cadre de la libéralisation de l'électricité en Europe, loi Nome, EDF est contraint de revendre jusqu'à 25% de sa production d'énergie nucléaire à ses concurrents au prix de l'Arenh. Ce tarif n'a pas encore été fixé et continue de faire fait débat. GDF Suez milite pour un niveau de 35 euros par mégawattheure (MWh), là où le groupe présidé par Henri Proglio revendique 42 euros dès 2011 puis des hausses régulières pour arriver à 46 euros en 2015. Pour l'heure, la commission de régulation de l'énergie préconise un prix de rachat de 37,20 euros et le rapport Champsaur privilégie lui un prix de 39 euros.
Deux scénarios proposés
A terme,la loi Nome prévoit que le coût du nucléaire dans les tarifs converge vers le prix de l'Arenh d'ici 2015. Or le coût du mégawattheure est estimé à 35 euros aujourd'hui. Ainsi, pour atténuer la hausse des prix de l'électricité sur la facture du particulier, EDF a échafaudé plusieurs scénarios, rapporte Les Echos. L'électricien tricolore estime que la hausse peut atteindre 4,7% par an hors inflation et 6,5% en incluant l'inflation. Toutefois, si le gouvernement accepte une modification de certaines taxes, notamment celle permettant de financer les énergies renouvelables, la hausse annuelle des tarifs pourrait se limiter à 3,3% hors inflation et 5,1% avec l'inflation.
Serguei ChostacowitchInfo : Rocard (celui qui n'est pas tombé de la falaise de Solutré) est pour la hausse.....Comme quoi il ne faut pas focaliser sur "Sarkoland" : Gauche ou droite, tous tapent dans notre caisse ! Nous avons payés avec les impôts pour équiper le pays, "ils" revendent au privé, mais le privé n'entretient pas, cela repassera au "public" nous paieront les réparations...puis "ils" revendront au privé... (Dixit scandale de l'eau).
max vercherEt une baisse de 80% des salaires et avantages des gros bonnets d'EDF, ainsi que la fin de la quasi gratuité pour les employés,cela serait déjà pas mal
berserk991Le président du pouvoir d'achat n'a apparemment pas le pouvoir de dire au boss d'EDF, qu'il a pourtant lui-même nommé à ce poste, de ne pas augmenter les tarifs...On dirait que le président du pouvoir d'achat, qui se sert de la crise pour justifier que le pouvoir d'achat des français n'a pas augmenté, devrait se rappeler de cette excuse lorsque des hausses de tarifs d'entreprises anciennement publiques voient le jour...Le président du pouvoir d'achat ne peut peut-être pas augmenter les salaires, mais pourrait peut-être au moins demander à ceux qu'il a placés de ne pas se servir chez ceux qui attendent encore le résultat des promesses de 2007...Il n'a pas été élu pour augmenter les impôts, mais il ne me semble pas qu'il ait été élu pour laisser augmenter toutes les taxes tous les 3 mois...Le président de la République aurait-il si peu de pouvoir aujourd'hui? Au point de ne pas pouvoir intervenir auprès de responsables qu'il a lui-même nommé? Et il voudrait en plus qu'on vote pour lui? Quel intérêt?
alex boubouLamentable, et pendant ce temps les agents EDF ne payent que 10% de leurs factures, et pendant ce temps le régime de retraite des mêmes agents est en faillite le déficit est couvert par cette augmentation, et pendant ce temps on continue a financer les immigrés, là aussi il faut punir l'UMPS
coup de grisouQui est responsable de l'ouverture du marché ? Sarkozy. Qui l'a votée ? La droite ? Qu'entraine cette ouverture partout en Europe : une flambée des prix. Qui s'est présenté comme le président du pouvoir d'achat et espère se faire réélire ? Sarkozy. CQFD
Serguei ChostacowitchLa tromperie de l'escrologisme : certains pays du Nord se vantent de leur solaire, de leur éolien ? Mais ne disent pas que le gros du courant provient des autres pays équipés de centrales nucléaires ou thermiques. Vous imaginez dans ces pays ou le soleil se couche à 13h30, des escrolos qui prôneraient l'extinction de l'éclairage public et à son domicile (on se demande pourquoi ils boivent)! La m c'est toujours bien chez les autres !
NebakenezerLes citoyens sont les nouvelles vaches à lait de l'alliance Politiciens/industriels (corruption ?). La libre concurrence, soit-disant instauré dans l'intérêt des consommateurs,induit toujours une montée des prix (magouille ?). Après avoir payés la crise, on veut nous faire payer les aléas de la spéculation et de la concurrence dérégulée. Nous ne sommes que des pantins aux mains de ces voleurs en col blanc. Méfiez-vous, la colère monte ! l'esprit de révolution ne gronde pas qu'au Maghreb !
pathosC'est toujours comme ça libéralisation et privatisations conduisent toujours au final a des grosses hausses de prix (téléphonie, eau du robinet, autoroutes, Gaz, électricité et bientôt les trains) et parallèlement le service rendu se dégrade pour pouvoir dégager plus de bénéfices
Un nombre croissant de Français – et cela se traduit, de scrutin en scrutin, par des résultats toujours plus désastreux dans les urnes – ont compris que Nicolas Sarkozy est un menteur et un manipulateur prêt à saisir toutes les opportunités pour se faire mousser et redorer une image gravement ternie par un mandat calamiteux. Avec une prédilection pour le registre compassionnel censé emporter l’adhésion populaire. Hélas ! pour lui, cela prend de moins en moins dans l’opinion et tend même à alimenter le ressentiment de nos concitoyens, furieux d’être pris à répétition pour des naïfs décérébrés. Les dirigeants étrangers eux-mêmes, pourtant tenus par des contraintes diplomatiques, ne se laissent désormais plus prendre aux manœuvres du président français. Dernier en date : le Premier ministre japonais...
La tragique suite de catastrophes qui a lourdement frappé le Japon reste évidemment – sans doute pour de longues semaines encore – au cœur de l’actualité, entre les villes dévastées par le tsunami d’un côté, et l’effroyable menace que continuent de faire peser sur l’archipel les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima, de l’autre. La plupart des forces armées et des secouristes nippons est toujours à pied d’œuvre pour travailler d’arrache-pied et, dans des conditions souvent pénibles, voire périlleuses, sauver ceux qui peuvent l’être et venir en aide aux sans-abris, victimes du tremblement de terre et du tsunami, ou déplacés hors du périmètre de sécurité des 30 km autour de la centrale en perdition. Et que dire de ces hommes, de ces héros, techniciens ou pompiers, qui, au péril de leur vie ou au risque de développer de terribles cancers, s’efforcent avec un admirable courage de sauver la vie de leurs concitoyens ou des habitants des pays proches ? Nous devons à tous ces gens-là un respect total.
Les responsables politiques japonais eux-mêmes, quelle que puisse être leur responsabilité dans l’implantation des centrales nucléaires, le choix des techniques opérationnelles validées naguère pour les réacteurs, et la sous-estimation de l’ampleur des tsunamis, sont pour l’heure sur le pont et préoccupés presqu’exclusivement par les opérations de sauvetage des victimes du tsunami et le refroidissement des réacteurs de Fukushima. C’est précisément dans ce contexte que Nicolas Sarkozy, désireux de montrer devant les caméras de la planète sa compassion envers le peuple japonais comme il le fait en France à chaque fait divers médiatique envers les familles des victimes, a souhaité s’inviter au Japon à l’occasion du voyage qu’il doit effectuer le 31 mars à Nankin (Chine) pour participer à un G8 consacré à la réforme du système monétaire.
Cette initiative, pour le moins déplacée en l’état actuel de la situation, n’a manifestement pas été goûtée par Monsieur Naoto Kan qui a bien autre chose à faire, dans un pays en deuil, qu’à dérouler le tatami rouge à Nicolas Sarkozy venu chercher là des points de popularité. Dans une réponse courtoise mais ferme, le Premier ministre japonais vient d’opposer un refus sans appel au président français. Nicolas Sarkozy devra, s’il souhaite toujours se rendre au Japon, attendre que les hypothèques environnementales et sanitaires liées à l’état des réacteurs de Fukushima soient levées. Attendre que les victimes aient été dénombrées et rendues à leurs familles pour un service funéraire dans les régions dévastées par le tremblement de terre et le tsunami. Attendre que la vie commence à reprendre ses droits. Attendre tout simplement que soit écoulé le délai minimum de décence qu’impose une telle série de catastrophes.
L’indécence, précisément ce que reprochaient Sarkozy et ses amis aux responsables des Verts et d’Europe Écologie lorsque ceux-ci ont pris la parole, dans les jours qui ont suivi la catastrophe nucléaire, pour demander, non dans l’immédiat comme cela a été honteusement affirmé par les caciques de l’UMP, mais dans les prochains mois, l’ouverture d’un légitime débat sur l’avenir de la filière nucléaire et l’éventualité d’un référendum.
Égocentrique et plus manipulateur que jamais, Nicolas Sarkozy voit la paille dans l’œil de ses adversaires, mais manifestement pas la poutre dans le sien. Normal, au fond, car comme le disaient avec beaucoup de bon sens les anciens : « Tel on est, on croit les autres ! »
Cinquième acteur préféré des Français l’an dernier, Dany Boon peut-il avoir une quelconque influence sur une échéance électorale ? Au lendemain des cantonales, le «ch’ti» le plus célèbre de France est monté au créneau sur RTL pour dénoncer le score réalisé par le Front national, en particulier dans sa région du Nord-Pas-de-Calais où le FN réalise traditionnellement de bons résultats.
Sur RTL, Dany Boon s’est donc dit «inquiet» par cette poussée du Front national dans les urnes. «C’est un vote de révolte, mais il ne faut pas que les gens se mettent à voter pour un parti d’extrême-droite (…) Si un parti d'extrême-droite avait résolu les problèmes d'un pays, ça se saurait. Le problème avec l’arrivée de Marine Le Pen, c'est qu'elle adoucit le discours mais le fond reste le même.» Et d’ajouter : «Moi je suis là pour faire rire, mais j'aimerais que le discours de la droite soit plus clair et que la gauche s'organise. Les deux sont responsables de la poussée du FN.»
Anti-peopolitisation
Invitée de Jean-Michel Aphatie ce mardi matin, Marine Le Pen s’est fait une joie de répondre à la critique, ironisant sur «Dany Boon, politologue très célèbre»… Une joie parce que Marine Le Pen - comme son père avant elle - fait partie de ces quelques hommes et femmes politiques qui inscrivent l’anti-peopolisation dans leur programme (quitte à, parfois, ouvrir quelques jours plus tard leur porte à Paris-Match, exemples ici ou là…). Souvenez-vous de cette formule de Laurent Fabius à l’encontre de Ségolène Royal en 2006 : «Je préfère dire ‘Voici mon projet’, que ‘Mon projet c’est Voici’». Repensez à cette phrase de Jean-Luc Mélenchon dans une interview au Figaro : «Actuellement il y a une ambiance ‘La Croisière s'amuse’. C’est insupportable ! La pipolisation de la présidentielle est criminelle. Elle masque la gravité des problèmes qui montent. »
Dans un registre similaire, Marine Le Pen s’en est donc pris mardi matin à tous ces «artistes, qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à aller planquer à l'étranger leur argent qu'ils ont gagné grâce aux Français». «Plus les artistes s'expriment contre le Front National, et plus le Front National monte, donc j'appelle l'ensemble des artistes à faire peut-être un grand concert contre le Front National ce qui nous permettra peut-être de doubler notre nombre d'élus dimanche prochain.»
Il y a deux ans, dans l’entre-deux-tours de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) - où Marine Le Pen a été élue conseillère municipale -, Dany Boon s’était déjà élevé contre le FN. «Le Front national véhicule des idées à l’opposé de notre identité régionale. Le Nord-Pas-de-Calais a toujours été une terre d’accueil, de tolérance, de respect de l’autre et de ses différences», avait-il écrit dans un communiqué adressé directement aux habitants d’Hénin-Beaumont. Avait-il été entendu ? Après avoir enregistré 39,3% des suffrages au premier tour, la liste FN avait atteint 47,6% au second.
Dany Boon sur wikipedia : Dany Boon, de son vrai nom Daniel Hamidou, né le 26 juin 1966 à Armentières (Nord), est un acteur, humoriste et réalisateur français Vie privée
Dany Boon est issu d’une famille modeste du Nord, il est né d’un père algérien 1 ex-boxeur devenu chauffeur routier, et d’une mère française 2 mère au foyer. Il emprunte son nom de scène à un héros d'une série télévisée, Daniel Boone, un trappeur américain. Cette série passait à la télévision le mercredi après-midi au milieu des années 1970. Il a deux frères, Alexis et Philippe.
Divorcé en 2002 de l’actrice Judith Godrèche, qu’il avait rencontrée en 1998, il s’est à nouveau marié le 26 décembre 2003, avec l'ex-mannequin Yaël Harris alors âgée de 22 ans, qu’il a rencontré en décembre 2002. Elle tient un petit rôle dans le film Bienvenue chez les Ch’tis et a collaboré à la réalisation artistique du film. Il s'est converti au judaïsme3 avant de se marier avec sa compagne Yaël Harris. .... http://fr.wikipedia.org/wiki/Dany_Boon
En attendant, on oublie la crise, la banqueroute des Etats:La Libye et le rivage du Cirque .Molière avait du flair pour débusquer les cabotins manipulateurs.
22/03/2011 03:13
La Libye et le rivage du Cirque
Claude Bourrinet
Étranger
La politique est devenue depuis longtemps une entreprise de spectacle : il s’agit de séduire, de valoriser son image, de remplacer l’action par des effets d’annonce. Les médias détiennent une valeur stratégique dans cette opération de promotion, car images, sons et rhétorique y abondent.
La politique extérieure a suivi la même évolution. Ne parle-on pas de « scène internationale » ? Nous avons même maintenant un « théâtre » des opérations, celui de Libye, dont le sable s’apparente à celui des arènes, dont on est sûr qu’il s’abreuvera du sang bédouin, et qui est de toute façon mouvant (quels sont les objectifs réels ?). Evidemment, comme presque tout ce qu’entreprend l’Occident comme opération guerrière, il n’est pas question de prendre des risques matériels et humains : la Libye n’est pas l’Afghanistan, mais s’apparenterait davantage à la Serbie, avec comme points communs les agissements « délictueux » et « criminels » de « dictateurs » soi disant « fous » (l’aliénation étant, depuis Hitler, un concept politique opératoire et bien pratique), et une pauvre population de victimes innocentes massacrées (voire « génocidées » - c’est à la mode) de façon tout ce qu’il y a de plus sadique.
Le fourbe Scapin répondait, en personnage de la commedia dell’arte, à une Hyacinte éplorée (I, 3) : « Il faut se laisser vaincre et avoir de l’humanité. Allez, je veux m’employer pour vous. » Molière avait du flair pour débusquer les cabotins manipulateurs. La folie, au demeurant, n’empêcha jamais qu’on traitât et qu’on conclût des contrats mirobolants, l’argent rendant parfois la raison aux sots et aux ânes.
Le plus frappant en l’affaire – mais cela ne surprendra personne- c’est la souplesse (relative aux échines) avec laquelle notre clergé cathodique emboîte le pas (de l’oie) aux puissances de ce jour. Nul doute que la panoplie lexicale et sémantique, passablement mélodramatique, eût été endossée contre un autre ennemi des « droits de l’homme », de la « liberté », de la « démocratie » et de tout ce que vous voulez, pour peu qu’on l’eût désigné avec la candeur cynique qui est requise dans ces occasions. Pourquoi par exemple ne pas viser l’émir de Bahreïn, qui trucide ses sujets chiites avec l’aide des forces armées saoudiennes, ou bien le dictateur yéménite Ali Abdallah Saleh, qui massacre les émeutiers (sans parler d’Israël, ce serial killer, qui officie avec la complicité du shérif) ? Mais il est vrai que ces pays sont de fermes soutiens du Nouvel Ordre mondial.
On hésite, pour qualifier Sarkozy, entre les qualificatifs de Monsieur Loyal (ce qui, littéralement, ne lui ressemblerait pas, n’ayant jamais fait preuve de loyalisme envers ses « amis » politiques) et de prestidigitateur. Pour justifier le premier terme, il faudrait décrire par le menu comment il a mis toute sont énergie hâbleuse, son dynamisme de bonimenteur à rassembler une partie des brigands occidentaux (dont certains plutôt réticents, comme la patronne de l’Europe, l’Allemagne, ou se réduisant à accepter, comme les USA (qui, par leur puissance, contrôleront la pièce, avec l’appui de leurs frères de race anglo-saxons), que le petit Nicolas s’amuse un peu dans la cour de récréation), avec, comme clown triste et psychorigide, aussi séduisant qu’une brosse à cirer les pompes, la girouette Juppé, dont la drôlerie onusienne a été trouvée épique par nos inénarrables journaleux (il faut bien une claque pour créer l’ambiance) ; pour donner du crédit au second, il faudrait rappeler comment notre magicien a tiré de son chapeau le cocasse BHL, qui, tout sautillant comme un lapin du désert (« disert rabbitus »), nous a refait le coup de Sarajevo, en tentant de rappeler le non moins mythomane André Malraux et ses brigades internationales. Nous voilà donc plongé dans une fête des écoles, au lieu de la Grande Histoire.
En attendant, on oublie la crise, la banqueroute des Etats, la ruine de pays surendettés, le chômage, la souffrance du peuple d’en bas, la menace écologique, les déboires électoraux, la popularité en berne (qu’on essaie de rehausser par ces pitreries), et la montée des mécontentements.
En septembre 2010, beaucoup avaient découvert, médusés, Michel Rocard, l’homme de gauche, déclarant à l’Université d’été du Medef : "Le seul milieu qui connaisse quelque chose au monde extérieur, ce n’est pas vraiment les journalistes ; ce n’est pas les hommes politiques, ils ne sont référés qu’à leurs seules traditions ; ce n’est pas le monde salarial et ses syndicats ; ce n’est pas les intellectuels, trop sensibilisés à leur langue et à leur culture ; c’est vous les patrons. Vous n’avez pas de substituts. Vous êtes la seule expertise en connaissance du monde extérieur par rapport à ce qu’il s’y passe".
L’ancien Premier ministre socialiste avait fini par déclarer la guerre aux souverainetés nationales : "Et l’urgence est qu’il va falloir finir par tomber d’accord pour dire que les souverainetés nationales ont dépassé leur stade d’efficacité, elles entrent dans la période de la nuisance."
En parcourant l’ouvrage de l’universitaire belge Geoffrey Geuens, Tous pouvoirs confondus, j’ai enfin compris la logique de cette sortie rocardienne... J’y ai appris que Michel Rocard était membre du conseil international du CFR, le Council on Foreign Relations.
Fondé en 1921, le CFR "constitue depuis plusieurs dizaines d’années l’institution privée US la plus influente en matière de relations économiques internationales." Certains voient même dans cette institution un véritable gouvernement "fantôme" des Etats-Unis. Parmi ses membres les plus illustres : des anciens de l’administration Bush (Dick Cheney, Colin Powell, Robert Zoellick, Condoleezza Rice...), d’anciens directeurs et vice-directeurs de la CIA (Franck Carlucci, Bobby Inman, Robert Gates, James Woolsey, George Bush Sr., etc.), et des intellectuels comme Francis Fukuyama et Samuel Hutington. Président honoraire du CFR : David Rockefeller, également président honoraire de la Commission Trilatérale, fondateur et membre du bureau exécutif du Groupe Bilderberg, et ancien dirigeant de la Chase Manhattan Bank.
Geoffrey Geuens n’hésite pas à qualifier le CFR d’attaché de presse du complexe militaro-industriel...
Mais venons-en à la place qu’y occupe Michel Rocard (p. 89) :
"Mais le Council on Foreign Relations ne limite pas son influence au seul continent américain. Ainsi, sous la présidence de David Rockefeller, celui-ci mit sur pied, en 1995, un Conseil international ayant officiellement pour fonction de commenter les programmes institutionnels, les directions stratégiques et les opportunités pratiques de la collaboration entre le CFR et d’autres institutions. Il est également partie prenante de l’éclairage international, de l’approche multilatérale des problèmes mondiaux contemporains et des dispositifs de "démocratisation" des régimes politiques dont aime à se réclamer le CFR.
Ce comité consultatif, regroupant une petite trentaine de personnalités non-américaines, constitue l’un des relais des prises de position du CFR à l’extérieur du territoire US. Parmi ses membres, on trouve des représentants : (...)
- du monde politique tels que :
Michel Rocard (France) : ancien Premier Ministre français (1988-1991), président du Comité pour le Développement et la Coopération du Parlement Européen..."
Anecdote étonnante (pages 90-91) : "Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le CFR organisa deux journées de travail dans le cadre d’une étude intitulée "La réponse américaine au terrorisme", lesquelles furent pour les dirigeants US du Conseil et les membres de son Comité international, l’occasion de programmer les mesures à prendre pour contrecarrer ledit terrorisme. La première conférence (26 septembre), "Terrorisme et Nouvelle politique étrangère des Etats-Unis : perspectives de l’étranger" donna la parole à Michael Elliot (rédacteur au Time), Sergei Karaganov (membre du conseil international du CFR), Luiz Felipe Lampreia (ancien Ministre des Affaires Etrangères du gouvernement brésilien) et Michel Rocard (ancien Premier Ministre français, membre du conseil international du CFR)."
L’appréciation finale de Geuens sur le CFR : "On l’a compris : les intérêts des multinationales sont au coeur des travaux du Conseil. Créé à l’origine par des industriels, des banquiers et des avocats de renom, bien décidés à assurer et à maintenir l’engagement et l’action des Etats-Unis dans le monde, le CFR reste, à l’heure actuelle, le bras privilégié de la classe dominante américaine. Tout ceci, bien entendu, sous couvert de défendre la paix et la prospérité du monde..."
Référence : Geoffrey GEUENS, Tous pouvoirs confondus - Etat, Capital et Médias à l’ère de la mondialisation, Editions EPO, 2003.
Rappelons que dans ses Mémoires, David Rockefeller admet qu’il conspire avec d’autres à travers le monde pour construire une structure politique et économique globale intégrée - "one world" :
Michel Rocard est au socialisme ce que le porno est au cinéma (C. Pasqua).
Une imposture politique qui aura mis soixante années pour se démasquer. Il déménage complètement du cortex. Il est un échantillon de la duplicité avec la french touch en prime. Déniant toutes qualités d’analyses, de perception et d’interprétation aux représentants parlementaires, c’est à dire aux élus de la nation, et par delà, méprisant ouvertement l’ensemble des citoyens eux-mêmes, qu’il ne voit que comme des cerfs du moyen âge ; nous voyons ce bel esprit sans son maquillage. Et que voit on ? Une caricature du laquais servile aux puissances de l’argent, un lobbyiste en activité auprès du parlement européen qui torpille jour après jour, l’idéal du Général de Gaulle et du chancelier Adenauer. Son acolyte Gaston Dominique Strauss Kahn à la direction du FMI n’est qu’un vecteur de plus, de cette politique d’avilissement des nations, en attendant de les asservir. L’indépendance, la justice sociale, la liberté d’aller et venir, et même de penser, sont menacées avec des personnages aussi immondes. Le réveil des citoyens aura t il lieu ?
Et voilà un de plus qui montre son vrai visage de démon et qui va rejoindre ces amis Attali DSK Aubry Holande Sarkosy Balkany ect ect …..tant mieux car cela permet enfin de prouver que tout ces traîtres apatrides ont trahies le pays depuis bien longtemps !! et qui ont pour seul but de préparer le nouvel ordre mondial de l’esclavage moderne de ces dégénérés de Rockefeller Soros Rothschild et toute la clique de cette oligarchie complètement tarés….. L’UMPS n’est qu’une farce qui dure depuis 40 ans !! et toutes les générations ce sont faites avoir dont la mienne qui a voté pour ce guignol de Sarkosy…..leur but depuis 40 ans est de détruire le pays est de s’enrichir sur notre dos…leur politique de destructions des nations est parfaitement huilé…….mais les gens commence a s’en rendre compte grâce a des gens comme Pierre Hillard Alain Soral etc etc même le très respecté politologue, Emmanuel Todd en est arrivé a faire le même constat d’échec de cette politique désastreuse mener depuis 40 ans…il a même déclaré que Marine serait sûrement la seule a avoir un vrai programme économique pour que la France retrouve sa force économique qui a était détruite a coup de masse par UMPS et les racailles du medef………les français ont étaient patient très très patient ….maintenant le cirque est terminé peut importe le candidat UMPS PRO NWO face MARINE il vont ce faire nettoyer dés le premier tour….. Et ils le savent !! les Français vont enfin pouvoir constatés que Marine va gouverner et relever le pays dans la bonne direction…et que certains cafards de L’UMPS au service des bankters et de l’oligarchie vont quitter le pays en direction des USA et d’ Israël ou Pluton en crachant comme il l’ont toujours fait sur le drapeau français……vivement 2012.….
Fondée en 1990 par Bernard-Henri Lévy, la revue La Règle du Jeu a fêté à la fin de 2010 ses vingt ans au Flore, le café que fréquentèrent autrefois Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, en face l’église Saint-Germain-des-Prés. Les temps ont bien changé et le quartier aussi. Le grand luxe y a détrôné l’existentialisme. Pour cet anniversaire, le Flore a accueilli de nombreux invités. Une foule disparate où l’on trouvait des intellectuels certifiés, des journalistes établis et quelques hommes politiques importants. Une oligarchie des lettres et des arts, de la presse et des médias bien plus que des affaires et de la politique. Mais une oligarchie non dépourvue de pouvoir en ces temps de communication de masse.
Toutefois, dans les murs vénérables du Flore, l’ambiance n’est pas aux affaires ni aux stratégies politiques. La foule qui s’y presse manifeste l’aisance et l’enjouement d’une société mondaine où les retrouvailles ont toujours le goût agréable de complicités anciennes, d’un entre-soi fort engageant, d’une réunion de famille où les nouvelles vont bon train et où les animosités passent au second plan d’une entente affichée, garante de l’avenir. L’excellence des invités est en harmonie avec cette commémoration festive de la naissance d’une revue intellectuelle, littéraire et politique. Les buffets sont somptueux, le champagne coule à flots dans une générosité qui n’a d’égale que la classe dont font preuve les invités. Les pouvoirs ici mis en commun ne couvrent pas le même champ que ceux rassemblés dans les grands cercles parisiens, mais ils les complètent, en particulier dans la maîtrise que ce petit microcosme peut exercer sur les grands moyens d’information et de diffusion culturelle. Le pouvoir est dépendant de ces rassemblements qui, sous leur aspect mondain et futile, concentrent les agents sociaux qui ont la capacité, et même le rôle, de prendre des décisions, de définir des stratégies, d’orienter la vie culturelle et politique.
L’anniversaire de la revue de Bernard-Henri Lévy met en évidence un capital culturel de grande ampleur par la présence d’une « intelligentsia » dont les qualités peuvent être éventuellement discutées, mais qui représente un pouvoir considérable dans les structures de production des biens culturels. Les gens de lettres étaient foison, depuis Philippe Sollers jusqu’à Milan Kundera en passant par Christine Angot. Belle brochette pour l’information écrite avec Laurent Joffrin, directeur de Libération, Etienne Mougeotte, qui occupe le même poste au Figaro, Franz-Olivier Giesbert, qui dirige Le Point, ou encore Maurice Szafran, directeur de Marianne, et Nicolas Brimo, administrateur délégué au Canard enchaîné.
Côté ondes hertziennes, un choix de gourmet : Jean-Luc Hees et Philippe Val, respectivement présidents du groupe Radio France et de France Inter. Pour la télévision, on citera Michèle Cotta, ancienne directrice de France 2, Thierry Ardisson et Marc-Olivier Fogiel, sans oublier le principal intéressé de la soirée, Bernard-Henri Lévy, qui, entre autres liens avec les chaînes publiques, a été reconduit en 2009, pour cinq ans, et à la demande de Nicolas Sarkozy, à la présidence du conseil de surveillance d’Arte, où il siège depuis 1993.
Mais l’hôte du Flore n’est pas sans contacts avec le monde des affaires. Bernard-Henri Lévy lui-même est, selon le Who’s Who, le fils d’un président de société. L’entreprise de négoce de bois de la famille Lévy, la Becob, a été rachetée en 1997 par M.François Pinault. Les relations entre le philosophe et l’homme d’affaires semblent cordiales. Dans son rôle de mécène, M. Pinault n’oublie pas de soutenir les affaires de Bernard-Henri Lévy, dont la production de films. Celui-ci tient une chronique régulière dans Le Point, propriété de M. Pinault. M. Xavier Niel, actionnaire majoritaire et dirigeant historique du groupe Iliad (Free), douzième fortune professionnelle de France selon Challenges, représentait également le patronat lié aux médias et à la communication. L’un des deux autres propriétaires du Monde, M. Pierre Bergé, ancien président-directeur général d’Yves Saint Laurent, participait également à la soirée.
Une telle fête ne pouvait être celle de l’oligarchie sans que le monde de la politique y soit représenté. Les rigueurs de l’hiver n’ont pas empêché Mme Simone Veil, MM. Bruno Lemaire (Union pour un mouvement populaire), Laurent Fabius (Parti socialiste), François Bayrou (Mouvement démocrate) et Hubert Védrine (ancien ministre des affaires étrangères qui avait commandé à Bernard-Henri Lévy un rapport sur l’Afghanistan) de rejoindre leurs amis à Saint-Germain-des-Prés.
Au Flore, les invités étaient trop nombreux pour se connaître tous personnellement. Or l’occasion permet d’étoffer son carnet d’adresses, puisque de tels raouts sont là pour conforter le capital social. C’est aussi le moment de renforcer les liens qui unissent les sous-ensembles de l’oligarchie les uns aux autres, celui des affaires avec ceux de la culture et de la politique. L’oligarchie est l’ensemble de tous ces réseaux, de ces partitions de la haute société, touchant aux domaines les plus divers de l’activité sociale. Dans une complicité enjouée qui subsume chacune de ces fractions dans la classe grande bourgeoise. La soirée anniversaire de La Règle du jeu s’est déroulée dans un quartier marqué du sceau d’une activité culturelle et artistique aujourd’hui en déclin, mais dont la mémoire est encore vive en ces lieux.
Les soirées de la grande bourgeoisie des affaires et de la politique se déroulent dans les beaux quartiers traditionnels. Dans les cercles, Union interalliée, Automobile ou Jockey Club, ou les salons de tel ou tel palace du 8e arrondissement. La cooptation des invités y est plus stricte que pour la soirée de Lévy au Flore. Mais le principe est le même : regrouper les élites, en faisant varier leurs champs d’activité économique et sociale. Et aussi leurs sensibilités politiques.
L’unité idéologique des membres dans les grands cercles parisiens, très majoritairement de droite, contraste avec un certain brouillage des frontières politiques au Flore, où certains invités, tels MM. Jack Lang, Laurent Fabius ou Arnaud Montebourg, se revendiquent d’une gauche diverse et plurielle. Cette hétérogénéité ne doit pas faire illusion. Si la classe dominante présente un large éventail d’opinions, elle fait preuve d’un attachement sans faille au capitalisme, garant de ses revenus confortables.
La présence de courants plus ou moins soucieux de social ne remet pas en cause le système financier et la droite conservatrice peut tolérer une gauche modérée qui ne menace pas ses intérêts fondamentaux. S’agit-il bien encore d’une « gauche », ou plutôt d’une alternative à la droite déconsidérée, aujourd’hui, par un président de la République qui n’a pas encore revêtu les habits de sa fonction ? Certaines des personnalités de cette « gauche » modérée sont proches de M. Dominique Strauss-Kahn. M. Védrine est membre du conseil d’administration de Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), le groupe contrôlé par M. Bernard Arnault.
L’oligarchie, de droite comme de gauche, bien que traversée par des inflexions professionnelles et idéologiques, reste solidaire et unie dans la défense de ses intérêts. La fête du Flore fait penser à la société de cour analysée par Norbert Elias. « Par l’étiquette, écrivait-il, la société de cour procède à son autoreprésentation, chacun se distinguant de l’autre, tous ensemble se distinguant des personnes étrangères au groupe, chacun et tous ensemble s’administrant la preuve de la valeur absolue de son existence (1). »
Les mondanités à l’occasion d’anniversaires, de mariages ou tout simplement de dîners, cocktails, vernissages et autres premières d’opéra jouent un rôle dans la mobilisation de la classe dominante dans ses différentes composantes. L’ironie dont les dominés, qu’ils appartiennent aux classes moyennes ou populaires, gratifient fréquemment ces mises en scène de l’oligarchie exprime en réalité leur refus d’une position dominée. Mais cette dénégation par la dérision interdit de prendre la mesure de tout le bénéfice social qu’apporte la participation à ces grand-messes de la bourgeoisie, nécessaires au fonctionnement collectiviste de ceux qui concentrent les richesses et les pouvoirs.
Rien de bien neuf dans cette brillante réunion au Flore. Sauf sa visibilité, largement amplifiée par la publication d’un compte rendu détaillé de la soirée dans la revue dont on fêtait l’anniversaire. Publié sur Internet, en accès libre, il comprenait la liste des invités, rendue ainsi accessible à un large public, comme ce fut le cas pour la fête du Fouquet’s le 6 mai 2007, à l’occasion de l’élection de M. Nicolas Sarkozy.
L’argent décomplexé affiche ses victoires et sa santé. La classe dominante s’expose avec une ostentation que la vieille richesse prenait soin d’éviter. La visibilité des rouages du pouvoir montre des dominants conquérants et assurés de leur avenir, la guerre des classes dont parle l’un d’entre eux, M. Warren Buffett, leur semblant définitivement gagnée. Mais la crise financière et le rejet de cette société dont les inégalités sont devenues insupportables remettent en cause, une fois de plus, cet exhibitionnisme de la domination et laissent présager une nouvelle phase de discrétion prudente.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.
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