Polémique aux USA sur la propagande israélienne chez les gays
20/03/2011 16:31
Polémique aux USA sur la propagande israélienne chez les gays
Une vive polémique agite la communauté gay et lesbienne états-unienne après l’annulation d’un débat contre l’apartheid en Israël qui avait été programmé au Centre gay et lesbien de New York.
Depuis plusieurs années, Israël déploie une vaste campagne de tourisme et de « diplomatie publique » visant à présenter le pays comme le paradis des gays du Proche-Orient. À juste titre, cette campagne souligne que la législation israélienne reconnaît l’égalité en droits des gays et lesbiennes, y compris dans les forces armées, et admet l’adoption. Cette campagne occulte l’opprobre sociale dont ils font cependant l’objet dans certaines catégories ethniques israéliennes. Surtout, elle dresse une image globalisante et mensongère de la réalité dans le monde musulman, allant même jusqu’à présenter l’exécution de criminels en série ayant violé et tué des mineurs de même sexe en Iran comme une persécution des homosexuels [1]. Cette campagne, qui serait dirigée par le diplomate israélien Ido Aharoni (photo), inclut la publication d’articles et de publicités dans des revues gays et lesbiennes aux Etats-Unis et en Europe.
Cependant, des militants états-uniens des droits de l’humain, dont la célèbre philosophe féministe Judith Butler, accusent Israël de « rosir » le traitement des Palestiniens, c’est-à-dire de mettre en avant certaines réalisations pour mieux cacher des pratiques discriminatoires. En définitive, ils font remarquer que la prétendue égalité en droits ne s’applique pas aux gays et lesbiennes palestiniens, qu’ils aient ou non la nationalité israélienne.
La deuxième cérémonie des Bobards d’Or aura lieu Le 5 avril 2011 à 20h15, Salle Athènes-Services, 8 rue d’Athènes, 75009 Paris.
Le mensonge politiquement correct est la chose du monde la mieux partagée. Les candidats aux Bobards d’Or ne manquent pas. Coup d’œil sur les principaux candidats pour la presse écrite et la télévision.
Presse écrite:
Les multirécidivistes du Figaro
Côté presse écrite, Le Figaro, sans doute soucieux de renouveler sa performance, (Stéphane Durand-Souffland, le chroniqueur judiciaire du journal, a déjà remporté le titre en 2010) est, cette année, présent en force avec trois informations :
– sa une du 19 janvier 2011, consacrée à la fécondité des Françaises, illustre les naissances de 2010 par les photos de neuf bébés (tous blancs), ce qui est un déni de la réalité des maternités françaises. – Abraham Lincoln, fondateur du Parti républicain américain, présenté froidement par le chef du service international, Philippe Gélie, comme un démocrate (c’est normal : Lincoln est un « gentil », il ne saurait donc être que démocrate). C’est le triomphe du camp du bien. – il y aurait eu des armes de destruction massive en Irak : c’est Alexandre Adler qui le dit, se posant en dialecticien du mensonge en affirmant cette contre-vérité.
20 Minutes : la mauvaise foi gratuite chaque matin
Que les lecteurs se rassurent : Le Figaro a tout de même des concurrents pour les Bobards d’Or: 20 minutes-Lyon qui a refusé une publicité catholique pour la Fête des Lumières au motif qu’il s’agissait d’un journal laïque : un « journal laïque » qui avait crânement diffusé quelques temps auparavant la campagne « fièrement hallal » en faveur de l’abattage rituel musulman. 20 minutes : La mauvaise foi gratuite chaque matin !
Les DNA : l’émotion au service de la désinformation
Côté presse régionale, Les Dernières nouvelles d’Alsace ont choisi de faire pleurer Margot avec une photo iconisée de « Sakineh ». En remplaçant la photo de la meurtrière adultère au visage revêche, condamnée à la lapidation en Iran, par celle d’une jeune fille virginale aux traits adoucis par Photoshop, les DNA ont mis l’émotion au service de la désinformation.
Le Parisien voit des fachos partout
Quant au Parisien, il voit des fachos à chaque coin de rue : c’est ainsi qu’il a qualifié le mouvement Riposte laïque, dont les membres sont issus de la gauche et de l’extrême gauche, de « groupuscule d’extrême droite » en raison de leur participation aux Assises de l’islamisation.
Télévision :
Pujadas (France 2) à nouveau en course. Titulaire d’un Bobard d’Or 2010, David Pujadas de France 2 récidive dans le bobard en niant… la récidive. A l’occasion d’un assassinat commis par un criminel sexuel récidiviste, Pujadas n’hésita pas à asséner aux téléspectateurs que « La récidive en matière pénale est exceptionnelle ». Or, c’est l’inverse : elle est fréquente pour les criminels sexuels.
M6 : Jihad devient « Sébastien »
Chez M6, moins d’intellectualisme : rien ne vaut un bon gros bobard ! En septembre 2010, un voyou braque des faisceaux laser sur des avions. Un suspect du nom de Jihad est interpellé par la police. Mais les téléspectateurs n’ont pas le droit de le savoir. Et c’est ainsi que M6 rebaptise Jihad en Sébastien.
Rédaction de TF1 : la réalité heurte « l’objectivité »
Pour des journalistes de la rédaction de TF1, l’objectivité, c’est le mensonge et le respect de la déontologie, le déni de réalité. C’est ainsi que Jean-Pierre Pernault se vit critiqué pour avoir parlé « d’une « immigration (roumaine et bulgare), vous le savez, liée à une délinquance qui s’est beaucoup développée ces dernières années » ; une manière indirecte d’évoquer la sur-délinquance des Roms qui valut à Jean-Pierre Pernaut de se faire reprocher par ses confrères d’avoir par ses propos : « heurté l’objectivité des journalistes ». Une « objectivité » qui suppose de nier les faits, les statistiques criminelles montrant une forte augmentation, notamment sur l’Ile-de-France, des actes de délinquance commis par des ressortissants roumains.
Mazerolle : grand professionnel ou vrai rigolo ?
La palme de la drôlerie pourrait revenir à Olivier Mazerolle, l’indéboulonnable gloire du PAF, l’homme qui avait piégé Jean-Marie Le Pen, dans l’affaire du détail. Interrogeant Cécile Duflot sur La Tribune BFMTV, Olivier Mazerolle lui montre une vidéo qu’il présente comme un : « Cours d’économie du vénérable professeur Kuing Yamang ». Une belle leçon de mondialisation donnée aux Français invités à travailler plus pour s’adapter à la concurrence chinoise. En fait, un canular assorti d’une image subliminale de Nicolas Sarkozy ! Un canular d’ailleurs reconnu comme tel depuis plusieurs mois par de nombreux médias ou sites Internet mais pris au sérieux par l’un des plus importants journalistes de la place parisienne.
La Chaine parlementaire : une « sachante » qui devrait se documenter
Cécile Bittner, de la Chaine parlementaire joue, elle, dans la catégorie du bobard « sérieux » : c’est une « sachante ». Elle sait et elle dit : « Plus on s’enfonce dans la crise, plus nos frontières se ferment aux étrangers, y compris sous la gauche. » Une déclaration parfaitement contraire à la réalité : l’immigration régulière est passée, de 50 000 à 100 000 dans les années 1970, à plus de 200 000 aujourd’hui. L’INSEE elle-même révise régulièrement à la hausse ses estimations du solde migratoire en utilisant la rubrique « Ajustements ». Cécile Bittner devrait se documenter…
Retrouvez le détail des candidatures et votez pour choisir le Bobard d’Or sur www.bobards-dor.fr
Pour assister à cette cérémonie, inscrivez-vous par courriel à Polemia1@gmail.com.
Participation volontaire sur place. Vous pouvez aussi faire un don pour assurer l’équilibre financier de la manifestation : – Chèques à l’ordre de Polémia à adresser à notre trésorière, Madame Vidal Monestier 48 rue Condorcet 75009 Paris. – Ou paiement par Paypal (voir la page d’accueil du site).
Nous comptons sur votre présence et serons très heureux de vous accueillir. A très bientôt.
Bernard-Henri Lévy, homme de parti-pris et engagé, ne laisse pas indifférent. S’il lui arrive de se piquer de journalisme, il n’entend pas être un « journaliste ordinaire ». Il se veut enquêteur et grand reporter. Il revendique pour l’article, Dans la Libye libérée, publié dans le Journal du Dimanche, du 6 mars 2011, le qualificatif de « reportage ». Mais est-ce le cas?
Le Journal du Dimanche du 6 mars 2011 a publié sous la rubrique grand reportage, un article signé Bernard-Henri Lévy titré Dans la Libye libérée. Ce texte fait partie d’un ensemble de 6 pages consacré aux événements qui se déroulent en Libye. Il comprend deux pages et demi d’une interview « exclusive » (1) de Muammar Kadhafi, recueillie par un des envoyés spéciaux du journal, Laurent Valdiguié. Ce dossier comprend aussi deux articles de synthèse, l’un sur la situation dans le pays (Massacre à Zawiya, ville martyre) et l’autre sur les réactions diplomatiques (Attentisme à la Maison-Blanche et à l’Onu). Un traitement donc assez complet.
Dans le Parisien Dimanche de la semaine suivante (daté du dimanche 13 mars 2011), Bernard-Henri Lévy, interviewé par Frédéric Gerschel, revient sur son travail:
« Je suis quelqu’un qui ne fait pas les choses à moitié. Je vais sur le terrain. Je rapporte un reportage sur les horreurs d’une guerre où on envoie des populations désarmées ».
Et effectivement, il va sur le terrain. Mais pourquoi y va-t-il et que rapporte en terme d’informations ce « reporter de guerre » ?
La double page, du grand reportage de Bernard-Henri Lévy, telle qu’elle est publiée dans le JDD, est atypique, d’abord par sa mise en page (voir ci-dessous)
Le Journal du Dimanche du 6 mars 2011
Première surprise: l’iconographie.
Sur la page de gauche, une photo de Bernard-Henri Lévy souriant serrant la main d’un rebelle enveloppé dans le drapeau « révolutionnaire » libyen.
Dans ce dispositif scénique, Bernard-Henri Lévy est au premier plan, surplombant légèrement son interlocuteur. L’absence de légendage (2) renforce encore cet effet. Le lecteur ignore qui est l’interlocuteur de BHL, le lieu et la date à laquelle a été prise la photo. En raison de ce flou, il est le seul personnage clairement identifiable, ce qui renforce la personnalisation de l’image.
Cette « photo » est détourée pour s’imbriquer dans le texte, si cela n’avait pas été le cas, elle occuperait les deux-tiers de la surface de la page, sans doute pour respecter un principe de maquette: la règle des deux-tiers / un tiers.
Sur la page de droite, le JDD publie deux autres photos, l’une montre [d'après la légende] « les ruines d’un dépôt de munitions situé à Benghazi et l’autre Bernard-Henri Lévy, posant hiératique, costume de ville sombre, au milieu de personnages, dont certains —lesquels?— seraient [en se fiant à la légende] des « mercenaires de Kadhafi en fuite, mêlés à des réfugiés ».
Le sens de cette iconographie est donc limpide: le sujet n’est pas la Libye, mais Bernard-Henri Lévy.
Il ne s’agit pas d’un reportage mais d’une quête
Maintenant, le texte. Il est rédigé selon un procédé narratif classique —avec l’emploi du « Je »— qui est foncièrement subjectif. L’écriture est donc « raccord » avec l’iconographie. Elle l’est d’autant plus que Bernard-Henri Lévy se fait le personnage —et acteur— principal de son reportage.
« Reportage », il faut immédiatement mettre des guillemets, car dès la première phrase, il nous précise ce qu’il est venu chercher la réponse à une seule question : « Que pouvons-nous faire pour la jeune révolution lybienne? » Il s’agit donc d’une quête et non d’un reportage, ce travail de terrain où le journaliste est un « témoin direct », où il « se laissera impressionner comme une plaque photographique. (…) Le reporter, c’est un œil, un nez, une oreille branchés sur un stylo », comme l’explique Jean-Luc Martin-Lagardette dans son Guide de l’écriture journalistique. (3)
Il ne s’agit pas non plus avec l’emploi de ce « Je », de pratiquer cette forme d’échanges, que décrit Myriam Boucharenc à propos des écrivains-reporters des années 1930:
Voir, c’est aussi être vu par l’autre. Segalen avait admirablement mis en valeur le décentrement du regard qui permet de se « voir vu », en quoi consiste selon lui la véritable expérience exotique. « Je le regardai avec effarement », note Albert Londres à propos d’un bagnard et aussitôt il ajoute: « Il me regarda avec commisération et lui se demanda d’où je sortais ». L’auteur s’emploie à restituer, en même temps que sa vision des lieux visités, la manière dont les indigènes le voient, lui ou le pays d’où il vient. En faisant ainsi se croiser les points de vue, l’enquête introduit à la relativité des vérités et des jugements, dans la tradition du conte philosophique ». (4)
À l’évidence, Bernard-Henri Lévy n’est pas, sur ce point là non plus, l’héritier des Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan et autres Andrée Viollis. Il fonctionne à sens unique.
Le texte contient peu d’informations précises
Peu de choses vues dans le texte: une poignée de dessins dans une école, une scène de bataille « reconstituée » par « deux paysans », une rencontre avec des membres du Conseil national de transition, quelques témoignages… et au final, bien peu d’informations.
L’auteur au lieu de s’attacher à vérifier, compléter et préciser ses informations, se contente de lancer quelques formules vagues, comme celle concernant une tentative de bombardement des « terminaux de Braygah, à 100 kilomètres de Benghazi ». Elle eut lieu « pendant notre séjour », écrit-il. Quand précisément? Combien d’avions concernés? Quels dégâts éventuels? Le lecteur n’en saura rien. Pas plus qu’il n’aura d’informations précises sur « le mitraillage en piqué de foules de civils manifestants pacifiquement dans les rues de Tripoli ou d’ailleurs ». Quant a eu lieu ce mitraillage ? Où se situe cet « ailleurs »? [il récidive dans la même imprécision dans son interview au Parisien Dimanche où il parle de nouveau de "ces horreurs d'une guerre où on envoie des avions mitrailler des populations désarmées"].
Il ne s’agit pas de faire de la « critique facile », mais de rappeler que le journalisme est aussi un travail ingrat, difficile [et très dangereux dans le cas de la Libye] de collecte et de recoupement des informations. Un travail nécessaire pour que le lecteur comprenne ce qui se passe sur ce fameux « terrain ».
« Des merveilles d’imagination drolatique »
Mieux. Lorsqu’une information est de notoriété publique (5), comme la présence de Daniel Rondeau, ambassadeur de France à Malte, aux côtés d’Henri Guaino, pendant les vacances de Noël de ce dernier dans le Tripoli de Kadhafi, BHL annonce dans les colonnes du JDD qu’il n’a pas pu l’identifier. Il est vrai que Daniel Rondeau et Bernard-Henri Lévy ont un très vieux compagnonnage intellectuel et politique (notamment à propos de la Bosnie). Une omission révélatrice.
Autre épisode où le manque de précision (voire d’information tout court) est gênant. Il écrit qu’il a rencontré des membres du Conseil national de transition. Mais comment est organisé ce Conseil, qui représente-t-il, qui y siège, etc. ? Autant de questions qui n’auront pas de réponse, car l’important pour BHL est ailleurs. Il tient dans le fait que les membres de ce Conseil « m’ont fait l’honneur d’assister à l’un de leurs conseils et d’y prendre la parole ». Que s’est-il dit ? Quel(s) a(ont) été le(s) sujet(s) abordé(s) ? Là encore, le lecteur du JDD n’en saura rien. Il apprendra par la suite—s’il lit le Parisien Dimanche de la semaine suivante— que BHL a appelé Nicolas Sarkozy, à ce sujet.
Mais l’un des problèmes soulevés par cet article tient au parti-pris de l’auteur. Ce n’est pas tant l’engagement qu’il s’agit de remettre en cause que le traitement qu’il fait subir aux maigres informations qu’il recueille. Faut-il au nom d’une cause que l’on croit juste écrire ceci:
Ali Fadil, vieux professeur de physique-chimie qui expose dans son école désaffectée, des dessins de jeunes gens où l’on voit Kadhafi affublé de moustaches grotesques; Kadhafi grimé en Sa majesté des rats; Kadhafi en femme fardée et botoxée; Kadhafi nu, les mains cachant son sexe, en train de fuir une foule insolente et joyeuse; la tête de Kadhafi en train de se noyer dans une mer de sang, etc. Merveille d’imagination drolatique et d’invention populaire; la révolution donne du talent… [souligné par moi]
Au moment d’écrire ce passage, il aurait dû se souvenir du conseil que reçoit tout journaliste débutant: « Contente-toi de raconter les faits, soit précis. N’en rajoute pas. Ne fait pas de commentaires, ils affaiblissent ton propos ».
Il est vrai que ce texte a un rapport très lointain avec le journalisme et que son objet est tout autre. Le problème ne vient de son contenu, il aurait tout à fait sa place dans des pages « opinions » ou « débats », mais du statut que le Journal du Dimanche lui a donné en le propulsant dans la rubrique « grand reportage ». Il offre ainsi un label de « bon journalisme » à cet article qu’il est très loin de mériter et montre que la loi de Gresham, « la mauvaise monnaie chasse la bonne », ne s’applique pas qu’à l’économie, mais aussi à l’information.
Notes
Je ne reviens pas ici sur la polémique qui a accompagné la manière dont cette interview a été obtenue, et qui a provoqué un début de polémique, en particulier au sein du journal. Plus de détails ici. Olivier Jay, le Directeur de la rédaction, a publié une mise au point dans le numéro du 13 mars, précisant que « Notre envoyé spécial a posé librement et sans complaisance ses questions. Les réponses n’ont fait l’objet d’aucune relecture. Cette interview ni people, ni trash, a été obtenue sans contrepartie. »
En fait, la légende de cette photo existe, mais sur le site de Bernard-Henri Lévy, où l’article du JDD est repris: « Benghazi. Avec un représentant du Comité Jeunesse de défense de la ville. Le 4 mars 2011. »
Le Guide de l’écriture journalistique (7e édition), par Jean-Luc Martin-Lagardette, La Découverte, Paris, 2009, pp 112-113.
L’Écrivain-reporter au cœur des années trente, par Myriam Boucharenc, Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq (59), 2004, p. 141.
Il suffit de lire l’interview qu’a accordé Henri Guaino aux Inrocks, et publiée sur le site le 28 février 2011. Ce dernier y cite nommément Daniel Rondeau.
Victime de ses bonnes intention, Klapisch provoque l'indigestion.
17/03/2011 06:42
Par Marilyne Letertre, Stéphane David
Ma part du gâteau : La mayonnaise ne prend pas
Le réalisateur de Ma part du gâteau s'attaque à la crise. Peu convaincant. Seule Karine Viard tire son épingle du jeu. Qu'en ont pensé les premiers spectateurs ? FranceSoir.fr a recueilli quelques réactions. Vidéo.
Karine Viard et Gilles Lellouche jouent très bien
Paris, précédent film de Cédric Klapisch, n'avait pas fait l'unanimité. Celui-ci risque encore de diviser. Dans Ma part du gateau, le cinéaste tente une incursion dans la comédie sociale en s'attaquant au vaste sujet de la lutte des classes. Lourdement baptisée France, une mère de famille divorcée de Dunkerque devient la femme de ménage d'un trader ambitieux. La première partie du film, centrée sur leur rencontre et leurs tentatives respectives pour s'apprivoiser et se comprendre, est plutôt réussie et réserve de jolis moments de comédie. Sortant déjà son épingle du jeu dans Rien à déclarer, Kardin Biard attendrit, amuse et tient solidement tête au mâle affirmé qui lui fait face.
Invraisemblable
Hélas ! à mi-parcours, le film dérape. Le scénario chavire inutilement dans la comédie romantique le temps d'une séquence qui amorce la suite, catastrophique. Après le passage à l'acte, quand l'héroïne apprend que son patron est responsable de la fermeture de son ancienne usine, la comédie disparaît totalement pour faire place à un polar sociale, invraisemblable, ridicule, voire démagogique. Victime de ses bonnes intention, Klapisch provoque l'indigestion.
Libye - Comment le charlatan BHL a trompé Sarkozy (qui ne demandait pas mieux ?)
17/03/2011 05:43
Libye - Comment le charlatan BHL a trompé Sarkozy
Indubitablement, les forces fidèles au Colonel Kadhafi progressent vers Benghazi, dernier bastion encore aux mains des « insurgés ». Probablement, beaucoup de personnes, dont votre humble serviteur, avaient vu tomber le régime de Mouammar Kadhafi, le roi des rois d’Afrique autoproclamé, assez rapidement. Il n’en est rien. Visiblement, de Sarkozy en passant par les dirigeants arabes, la pilule risque d’être dure à avaler si Benghazi tombe dans les heures qui viennent. C’est d’ailleurs probable mais, n’allons pas si vite en besogne.
Aujourd’hui donc, quelle stratégie adopter face à ce probable retournement de situation ? Sarkozy qui s’est empressé « pétrolement » -passez-moi l’expression-, de reconnaître le Conseil national de transition de Benghazi (opposition libyenne) comme représentant légitime de la Libye, va peut-être être le dindon de la farce à cause de son amateurisme.
Comment, aujourd’hui, peut-on encore croire aux délires de Botul aka BHL ou si vous préférez le créateur du nouveau dogme phallique en parlant des dirigeants du monde face aux leaders arabes (Ligue arabe) ? Il s’agit de sa déclaration à Al Jazeera Anglais. Les dérives behléviennes ne sont plus à démontrer. Il n’y a que Sarkozy qui tombe encore dans le panneau…mais enfin, ne mettons pas la charrue avant les boeufs...
Alors que Zawiyah, Al-Uqayla, Ras Lanouf et Brega sont tombés, maintenant, Benghazi est en ligne de mire. Il reste à peine aux troupes de Mouammar Kadhafi….200 km pour atteindre la ville. Du coup, Nicolas Sarkozy, en manque d’argumentation, a pressé les ministres des Affaires étrangères du G8 d’accepter l’établissement rapide d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, face à la progression des troupes loyales à Mouammar Kadhafi.
Sarkozy veut faire son Bush au rabais, alors que la Chine et la Russie, toutes deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, ont fait part de leur scepticisme à ce sujet, ainsi que l’Allemagne et l’Inde qui s’est, elle, carrément dite opposée à cette action militaire. Pire, ces fissures fragilisent Sarkozy et ce hier matin, lors de la réunion du G8, la France a tenté en vain de faire tout son possible, en s’appuyant sur l’avis favorable des régimes arabes corrompus et serviles.
Kadhafi de son côté a brandi la menace de confier dès aujourd’hui même, la gestion du pétrole libyen à la Chine, La Russie et l’Inde, au détriment de la France ou des Etats-Unis de Barack Obama. Le président américain est assez prudent sur la question. Bonne attitude ? Les heures qui viennent seront décisives. Kadhafi l’avait annoncé, il est entrain de le faire. A-t-on vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ?
A la suite de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, hier, à Paris, le constat est amer. Avec le refus de l'Allemagne et de la Russie d'intervenir militairement en Libye, malgré l'avis favorable de la Ligue arabe pour une zone d'exclusion aérienne, Sarkozy est nu. Que c'est triste de faire confiance à un charlatan people comme BHL !
C'est plutôt Botul, qui est en train de faire une fellation à Kadhafi, tandis que ce dernir boit du petit lait.
14/03/11 – 14h40 NEW YORK (NOVOpress) – Jusqu’où ira la névrose consumériste qui tient lieu d’existence à un nombre toujours croissant de nos contemporains ?
Fort loin en tout cas quand on apprend qu’une jeune Américaine a attendu presque deux jours devant un magasin Apple de New York pour être parmi les premières à avoir l’iPad 2. Mais au lieu d’acheter l’objet, elle a finalement revendu sa place dans la file d’attente pour 900 dollars (640 euros).
Amanda Foote a attendu près de 41 heures devant le magasin de la firme situé sur la 5e Avenue de New York pour être l’une des premières à acheter l’iPad 2. Elle n’a dormi que dix minutes pour sa première nuit passée devant le magasin et trois heures la nuit suivante, le tout sous une pluie parfois battante.
Un acheteur moins courageux mais tout aussi « drogué » aux nouveautés Apple lui a alors proposé d’acheter sa place dans la file d’attente.
Finalement, Amanda a indiqué aux journalistes qu’elle n’achètera pas d’iPad 2 cette année, mais qu’elle ira voir Lady Gaga en concert grâce à l’argent gagné.
God save America !
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Semaine de la langue française 2011 sous le signe du slam ! (En attendant un pétomane géééénial.) .Semaine de la langue française 2011 sous le signe du slam !
15/03/2011 14:36
Mercredi 9 mars 2011 a eu lieu le lancement en France de la Semaine de la langue française et de la francophonie au ministère de la Culture. Le thème de l’année dernière : le mouvement, celui de cette année : les « mots qui nous relient ». Et un même moyen d’exprimer les dix mots mis à l’honneur : le slam.
Déjà convié à la Semaine de la langue française 2010, le slam confirme son succès et s’invite cette année dans les salons de la République française. Après un discours du ministre Frédéric Mitterrand, on allait entendre Grand corps malade, figure emblématique de la scène slam et parrain de la Semaine de cette année. Tout un symbole !
Pourquoi le slam mis à l’honneur ?
Bataille de poésie, tournoi de mots et joute oratoire pour amoureux de la langue, le mouvement né à Chicago dans les années 80 a beaucoup à voir et à conter pour célébrer la langue française. Défini comme un art a cappella qui oppose plusieurs concurrents selon des règles précises, il n’est pas un genre musical (rien à voir avec le rap donc), mais bien un moyen de faire partager ses textes et démocratiser la poésie. Dans un bar à Belleville ou au théâtre de l’Odéon à Paris (comme lors de la Semaine de l’année dernière), n’importe qui peut se lancer.
Le slam s’installe dans le paysage de la langue française !
Le succès rencontré par les diverses manifestations de l’année dernière autour du slam ont convaincu les organisateurs de la Semaine de l’intérêt de s’allier le slam de manière pérenne. En témoignent les deux affiches officielles prévues : celle des dix mots qui relient et celle du slam qui s’invite. Ciné-slam, slam et cirque, slam et contes : notre art oratoire s’allie cette année d’autres arts vivants !
C’est donc tout naturellement que Grand Corps Malade, qui a fait connaître le slam en France à un large public, a été choisi comme parrain cette année. Si ses disques ne peuvent plus à proprement parler se réclamer du slam, puisque enregistrés en studio et en musique, la poésie de ses textes demeure !
Ministère de la Culture, rue de Valois à Paris
Dans l’antichambre des salons du ministère, on retrouve Grand Corps Malade dans un fauteuil, détendu et souriant, qui bavarde avec un pote.
Brouhaha d’avant discours, dans un décor de lustres et dorures, avec vue sur le Palais royal. Une petite estrade et un pupitre avec micro accueille Frédéric Mitterrand pour son discours de lancement. Et l’on y apprend que le ministre lui-même s’est essayé au slam ! C’est une vraie tendance qui se dégage.
S’ensuit un joli slam de Grand Corps Malade, autour du père et de la mère avec moult jeux de mots (père courage perdure/père dur?, mère-veilleuse éphé-mère), sans notes du jury ni concurrents, mais sans musique ni fioritures. Si le slam est invité par les institutions, il garde son âme de poète et son naturel.
Fêter la langue française en slamant, mais aussi apprendre le français en slamant, c’est ce que nous vous proposons dans un dossier spécial slam que nous lançons à cette occasion sur le site langue française.
Les dix mots qui nous relient : accueillant, fil, avec, cordée, harmonieusement, agapes, réseauter, chœur, complice, main.
Marianne se fout de notre gueule .Le numéro de Maurice Szafran et Nicolas Domenach
15/03/2011 05:42
Marianne se fout de notre gueule
La contre-leçon de journalisme de Maurice Szafran et Nicolas Domenach chez Laurent Ruquier.
Lorsque Maurice Szafran et son comparse Nicolas Domenach ont débarqué sur le plateau d’On n’est pas couché, c’était déjà mal embringué : Zemmour, rougissant, avait coquettement avoué qu’il était « toujours content de retrouver Domenach ». Mais ceci n’est que bagatelle et vétille comparé aux développements ultérieurs de nos deux respectables journalistes lors de leur passage dans le désormais fameux fauteuil de Ruquier.
Car détrompez-vous, malgré un sous-titre racoleur destiné à attirer le chaland gauchiste « Ce que Sarkozy n’aurait jamais dû nous dire », n’est pas le brûlot anti-sarkozyste qu’on pourrait attendre de journalistes dits « de gauche », non, il s’agit en réalité du compte-rendu de deux décennies de pantalonnade de trois quinqua assoiffés de pouvoir et de célébrité. Rivalités, hypocrisie, conflits agrémentés de « tu me casses les couilles » (Nicolas D. à Nicolas S.), parce que ça fait viril, et ego surdimensionné « tu sais bien que je suis le meilleur d’entre eux [les hommes politiques] » (Nicolas S. à Szafran), et enfin, réconciliation entre hommes toute en émotion retenue, bref, tout y est.
Tout y est pour nous faire détester cette caste de journalistes qui croient -et disent- que petit-déjeuner chez Martin Bouygues relève du « journalisme de terrain » et non de connivence scandaleuse avec le pouvoir politique et économique
Tout y est pour décrédibiliser Marianne, qui se revendique chaque semaine, à coup de unes agressives et parfois diffamatoires à l’égard des hommes politiques (M Besson, Kouchner et Sarkozy vous en parleront mieux que moi), comme le seul organe de presse magazine « de gauche ». Quels dirigeants réellement de gauche iraient mettre sur la place publique leur familiarité avec un président de droite, leurs invitations régulières à déjeuner, et surtout, un livre dont la principale révélation est que Sarkozy aurait un « comportement brutal » vis-à-vis de ses collaborateurs, ô surprise. Fallait-il vraiment être à tu et à toi avec Nicolas Sarkozy pour en arriver à cette conclusion ? Rien n’est moins sûr.
Tout y est également pour mettre en lumière le fait que Domenach et Szafran n’ont pas l’ombre d’une conviction politique, juste un amour démesuré pour eux-mêmes et leur image de journalistes admis dans les cercles des puissants. D’autre part, leurs dizaines d’années de travail en tandem semblent les avoir unis dans une seule et unique entité arrogante, leur enlevant ainsi tout sens critique l’un envers l’autre, tel un symétrique journalistique des frères Bogdanov.
Les deux compères avouent, dans un accès de franchise euphémique, qu’ils ont « pu être proches de Sarkozy »[1]. C’est un début, mais ce n’est pas suffisant pour combler le fossé – si cher à Marianne – entre les dirigeants de ce magazine et ses lecteurs, dont je fais partie, et qui pensent à raison que Marianne se fout de leur gueule.
Maurice Szafran et Nicolas Domenach dans On n'est pas couché le 12 mars 2011 *************************************************************************************************************
Quelques lignes de "Qui se cache derrière le milliardaire Strauss-Kahn"
À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français. Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).
A moins de présenter Strauss-Kahn comme un homme de gauche ce qui ne manque jamais de provoquer l’hilarité générale
Un avion retardé à cause de pilotes ivres(& surpayés...)
15/03/2011 05:22
Un avion retardé à cause de pilotes ivres
AFP 14/03/2011 | Mise à jour : 22:30 Réactions (32)
Les 101 passagers d'un vol d'Aeromexico assurant la liaison entre la capitale du Costa Rica et celle du Mexique ont dû attendre 24 heures avant de pouvoir embarquer, l'équipage ayant refusé de laisser monter à bord deux pilotes en état d'ivresse.
"Le copilote a été soumis à un alcootest qui s'est avéré positif, tandis que le capitaine a refusé de souffler dans le ballon", a déclaré lundi à l'AFP Alvaro Vargas, directeur adjoint de l'aviation civile du Costa Rica, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte. Selon le quotidien costaricien Extra, les deux pilotes ont dit se sentir nauséeux en arrivant samedi à l'aéroport, sept heures après avoir participé à une fête dans un hôtel de la capitale.
Le Boeing-737-700 d'Aeromexico devait quitter San José samedi, mais il a été cloué au sol 24 heures, le temps de trouver des remplaçants, a précisé M. Vargas. "Je pense que les passagers n'ont pas su quelle était la véritable cause de la suspension du vol, parce que je crois qu'on leur a dit autre chose", a-t-il encore indiqué. Aeromexico a pour sa part confirmé que ses pilotes "n'étaient pas en état" de piloter. Ils ont été "relevés de leurs fonctions" au moins jusqu'à la fin de l'enquête", ajoute la compagnie dans un communiqué où elle présente ses excuses aux passagers.
La député UMP de Seine-et-Marne Chantal Brunel, posait le 5 juin dernier la première pierre de la mosquée de Roissy-en-Brie aux côtés de Said Ramadan Al-Bûti, un cheikh syrien recommandant le djihad offensif.
La députée UMP Chantal Brunel a choqué l’opposition en affirmant, mardi, qu’il fallait « remettre dans les bateaux » les immigrés venant d’Afrique du Nord. En début de soirée, elle s’est expliquée sur le site du Nouvel Obs’ sans revenir sur le fond de ses propos. Ce qui lui a valu un rappel à l’ordre de Jean-François Copé, patron de l’UMP.
Le patron de l’UMP, Jean-François Copé, a déclaré ce mercredi que son parti « prendrait position au soir du 1er tour » en cas de duels FN/PS aux cantonales.
Nathalie Kosciusko-Morizet et Gérard Larcher se sont déjà prononcés pour un vote en faveur du PS.
Copé : « Il n’y aura jamais d’alliances avec le Front national »
« Aujourd’hui il n’y a pas lieu d’avoir une position, le temps viendra pour cela, et j’ai dit très clairement qu’il n’y aurait jamais, jamais, d’alliance avec le Front national », a réaffirmé le secrétaire général à l’issue du bureau politique (BP) hebdomadaire de l’UMP. Cette question devrait être tranchée au BP de la semaine prochaine, selon plusieurs sources UMP.
« Même si ici ou là, les Français peuvent exprimer des déceptions ou quelques regrets par rapport à la manière dont nous faisons les choses, il faut que chacun sache qu’il n’y aura jamais d’alliance avec le Front national », a insisté le député-maire de Meaux, interrogé sur la consigne de vote de l’UMP dans l’hypothèse de son élimination au 1er tour.
Longuet : « Il n’a jamais été question de choisir l’extrême droite »
« Pour le reste, le problème ne se pose pas aujourd’hui, il se posera peut-être au soir du premier tour des cantonales et à ce moment-là on prendra une position, et on se prononcera », a-t-il dit. « Les problèmes, on les pose quand ils arrivent », a ajouté M. Copé : « vous connaissez notre jurisprudence, vous connaissez notre histoire, vous connaissez aussi notre courage », a conclu le député-maire de Meaux.
La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé mardi qu’elle appellerait à voter socialiste en cas de duel PS-FN au second tour. « Ma position à moi, elle est très claire : on s’adresse à tous les électeurs parce que tous les électeurs sont des Français, en revanche on ne s’adresse pas à tous les partis parce que tous les partis ne sont pas des partis républicains », a expliqué la maire de Longjumeau, membre du bureau politique de l’UMP.
De son côté, le président du Sénat, Gérard Larcher, a déclaré qu’à « titre personnel, il n’a jamais été question de choisir l’extrême droite ». Invité à dire si sa position signifiait qu’en cas de duel FN/PS, il voterait PS, M. Larcher a répondu : « Bien sûr. »