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Bidonage et inconséquences grünen (suite):Pas si écolos les ampoules "vertes"
02/03/2011 12:48
Pas si écolos les ampoules "vertes"
consommation
Pas si écolos les ampoules "vertes"
Plus écologiques, plus économiques que les ampoules à incandescence, les « LCB » les remplaceront à l'horizon 2012. Mais chaque ampoule contient en moyenne 3 mg de mercure. À manipuler donc avec précaution. Et respecter les consignes de tri.
oins gourmandes en électricité, avec une durée de vie plus longue, et exigées par les nouvelles normes européennes, les LBC, LFC et autres LED envahissent nos maisons et lieux de travail. En remplacement des ampoules à incandescence jugées trop boulimiques en énergie, qui devraient totalement disparaître de notre environnement d'ici la fin 2012.
Les LBC consomment ainsi quatre à cinq fois moins d'énergie pour des performances équivalentes en termes d'éclairage et d'après les fabricants, leur durée de vie oscille entre 6 000 et 10 000 heures contre 1 000 heures pour une ampoule classique. Oui mais voilà. Ces LBC dont on met en avant ces vertus écologiques, sont aujourd'hui sur le banc des accusées parce qu'elles contiennent du mercure et émettent des ondes électromagnétiques.
Une « éventuelle nocivité » jugée suffisamment sérieuse pour que la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) édicte quelques précautions à prendre lors du choix ou de l'utilisation de lampes à basse consommation. « En l'état actuel des connaissances », elle conseille aux consommateurs de « privilégier l'achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles », et de se tenir à une distance minimale de 30 centimètres d'une lampe de ce type en cas d'exposition prolongée. « En cas de bris » d'une de ces lampes, elle recommande de ventiler longuement la pièce et de la quitter, puis d'éviter surtout de récupérer les débris à l'aide d'un aspirateur « qui contribue à mettre en suspension dans l'air des particules de mercure ». Mais plutôt de les ramasser soigneusement avec des gants et du papier absorbant et de les placer dans des sacs en plastique…
La CSC demande d'ailleurs aux pouvoirs publics de « déterminer les valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l'air ambiant ». Elle souhaite que « la directive européenne relative à la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électroniques soit révisée » pour abaisser « le niveau maximal de teneur en mercure de cinq à moins de deux milligrammes par lampe ». Enfin, la Commission incite les fabricants à remédier à l'électropollution. En attendant l'avènement de la LED, annoncée comme l'éclairage d'avenir…
Le chiffre : 9 %
Éclairage > Facture d'électricité. 9 % de notre facture d'électricité est consacrée à l'éclairage. Sur un an, 2 heures d'éclairage par jour représentent 40€ avec une halogène ; 5-6€ avec une ampoule classique de 75w et 1-2€ avec une LBC de 18 W.
Une durée de vie entre 1 000 et 50 000 heures selon l'ampoule
Lampes à incandescence traditionnelles : les moins chères mais aussi celles qui ont la durée de vie la plus courte (1 000 heures environ). Elles convertissent 95 % de l'électricité en chaleur et seulement 5 % en lumière ! Elles auront totalement disparu fin 2012.
LBC, lampe à basse consommation dites aussi lampes fluo-compactes (LFC) : plus chères à l'achat, elles consomment 4 à 5 fois moins d'énergie et durent 6 à 8 fois plus longtemps que les ampoules traditionnelles, soit 8 000 heures environ. Mais elles contiennent du mercure et émettent des ondes électromagnétiques.
LED, lighting emitting diode, les diodes électroluminescentes : elles peuvent durer jusqu'à 50 000 heures mais sont susceptibles de provoquer des éblouissements car elles ont des intensités lumineuses jusqu'à 1 000 fois plus élevées qu'une ampoule classique. Elles présentent aussi des risques liés aux effets photochimiques de la lumière bleue. Ce risque-là est généralement dû à des expositions peu intenses, mais répétées sur de longues durées. Les plus sensibles étant les enfants, les personnes atteintes de certaines maladies oculaires (DMLA) ou certains professionnels soumis à des éclairages de forte intensité.
"La lampe du futur, c'est la LED"
Franck Chatelain, responsable communication de l'Ademe Midi-Pyrénées (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)
Pourquoi doit-on éliminer les lampes à incandescence ?
Ce sont des lampes qui consomment beaucoup d'énergie et surtout, elles chauffent davantage qu'elles n'éclairent : ce sont des mini-radiateurs ! C'est l'Union européenne qui, dans le cadre du plan climat-énergie, a décidé de les éliminer d'ici 2012.
Pour les remplacer par les lampes à basse consommation…
Oui. Ce sont des lampes qui consomment 4 à 5 fois moins d'énergie et qui durent 6 à 8 fois plus longtemps. C'est un net progrès.
Mais on en évoque aujourd'hui la nocivité…
Elles ont deux inconvénients. Le premier est lié à la gestion de la LBC en tant que déchet. Une fois qu'elle a fait son temps, il est important de ne pas la jeter n'importe où et surtout pas dans une poubelle classique car elle contient du mercure, en quantité infime, mais qu'il faut gérer correctement. Il faut donc rapporter l'ampoule usagée chez le distributeur où l'on va en acheter une nouvelle. Ils se sont équipés de bornes de récupération spécifiques, les LBC sont ensuite recyclées à 93 % et le mercure récupéré et conditionné. Le deuxième problème est lié aux ondes électromagnétiques, mais les études ont montré qu'en usage courant, le champ électromagnétique était insignifiant à partir d'une distance de 30 cm. Ce que préconise l'Ademe est d'éviter de mettre des lampes sur les tables de chevet et bureaux.
Ce n'est pas encore la panacée alors…
Non. La lampe du futur, c'est la LED. Avec des ampoules qui durent encore bien plus longtemps. C'est l'éclairage d'avenir, mais on n'a pas encore réussi à créer une filière industrielle. Actuellement ce sont surtout des éclairages d'ambiance et on trouve encore peu de LED qui éclairent une pièce entière. Quant au danger pour les yeux, il suffit de prendre les précautions d'usage, comme ne pas regarder directement la source lumineuse…
http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/02/1025985-Pas-si-ecolos-les-ampoules-vertes.html
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Que m'importe que ma banque soit mongole ?L’incroyable hold-up ! où tout le monde mange ...
02/03/2011 12:40
L’incroyable hold-up !
4 589 milliards d’aide publique ont été injectés en Europe dans le système financier et bancaire pour qu’il survive à la crise !
Cette information, révélée par Arnaud Montebourg dans un entretien sur BFM-TV[1], m’indigne. Elle s’affiche quelques jours après celle divulguée par la Confédération syndicale Force Ouvrière indiquant que 25% de travailleurs gagnent moins de 750 euros par mois, soit plus de 6,25 millions de travailleurs en France.[2]
D’un côté les nantis, (ne confondez pas avec les fonctionnaires), ceux qui veulent assurer leur surnuméraire, celui de leurs enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, et de l’autre les plus de 10 millions de Français qui galèrent pour trouver un boulot, un toit, ou pour manger, lorsque ce n’est pas tout à la fois.
Nos dirigeants nationaux seraient bien inspirés de ne pas trop vanter les mérites de la démocratie en marche dans les pays du Maghreb, lorsqu’en Europe ils s’assoient sur le vote des Français[3], des Irlandais et de tous les européens.
Dès avant le vote du 29 mai 2005, au vu du comportement de la classe dirigeante, Anne-Marie Le Pourhiet[4] a pu se demander si nous n'allions pas vers une forme de « post-démocratie ». « Ce mépris inouï de la démocratie est d'autant plus provocant que l'on se pique de donner des leçons aux Etats candidats en les soumettant à d'humiliants examens de passage. A quoi sert-il d'élire démocratiquement un parlement national dont la tâche ne se borne plus qu'à transposer les directives élaborées par des instances oligarchiques ? »[5]
La course aux profits devient le seul objectif. En vingt ans la part des salaires dans le produit intérieur brut français a baissé de 9,3 %. Cette affirmation vient d’un article de la Banque des règlements internationaux (BRI), une institution qui réunit chaque mois à Bâle (Suisse), les banquiers centraux afin de « coordonner les politiques monétaires et d’édicter des règles prudentielles ». Ce n’est pas vraiment un repaire de marxistes.
Le produit intérieur brut de la France, soit le total des richesses produites en une année, s’élève en 2009 à plus de 1 800 milliards d’Euros. C’est donc un pays riche. Lorsque ces économistes disent que la part des salaires dans cette richesse a perdu 9,3%, il s’agit de 167 milliards qui sont passés de la poche des salariés dans celle des banquiers, fonds de pensions, etc.
Lorsqu’on veut s’attaquer au système, une grande confusion est entretenue par les profiteurs et les professeurs d’économie orthodoxe. Ils veulent imposer la pensée selon laquelle, lorsqu’on s’attaque aux riches, on s’attaque aux entreprises. Or il n’y a rien de plus faux. Les riches actuels, sont les prédateurs des entreprises et du monde du travail. D’ailleurs n’est-ce pas aujourd’hui la bourse qui impose la cadence alors qu’elle a été créée pour aider l’entreprise et son investissement ?
C’est un système mafieux qui est entretenu par les partisans de la mondialisation, de la concurrence libre et non faussée, par ceux qui nous expliquent que la libéralisation des marchés est un bienfait tout en augmentant de 20% le prix du gaz et de l’électricité libérés !
C’est donc un choix politique du gouvernement actuel et de sa bande de supporters qui font payer la crise à ceux qui en ont le moins !
Enfin il est un fait qui doit nous rassurer. Les Tunisiens, les Egyptiens et tous les habitants des pays du Maghreb ne se battent pas pour imposer l’islam, mais pour conquérir leur liberté, un emploi et un revenu décent !
Ne nous trompons pas de cible !
C’est une lutte internationale qui est le fruit d’un mal international. La mondialisation des pertes et la concentration des profits.
Et si nous prenions le chemin de la Bastille ?
[2] FO hebdo février 2011 repris dans Marianne du 3 février 2011
[3] Votre traité constitutionnel Européen : Résultat du Congrès (sénateurs et députés) : 560 pour, 181 contre et 167 abstentions ce qui ne correspond en rien au 55% de votes contre exprimés par les Français le 29 mai 2005.
[4] Anne-Marie Le Pourhiet-politologue - Professeur de Droit Public à l'université Rennes-I. Le Monde - 12 mars 2005
[5] Le Monde du 11 mars 2005-Qui veut de la post-démocratie ? par Anne-Marie Le Pourhiet - Professeur de Droit Constitutionnel.
par Gardarist mardi 1er mars 2011 - 70 réactions
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le gâteau ONG-business : Crise larvée chez Max Havelaar
26/02/2011 06:06
Christian Jacquiau, auteur d'une enquête critique sur le commerce équitable, nous éclaire sur la crise - discrète - que traverse en ce moment Max Havelaar France, qui pâtirait de son choix de collaborer avec la grande distribution au détriment des réseaux alternatifs.

Privée des grasses subventions étatiques accordées jusqu'alors par ses amis politiques, laminée par les réseaux de la grande distribution qui n'ont pas hésité à surfer sur la vague de l'équité pour mieux se l'approprier en termes de marché, l'association de commerce équitable Max Havelaar France traverse aujourd'hui une zone de fortes turbulences. Joaquin Muñoz, son directeur général, vient d'ailleurs d'être discrètement remercié. La sentence aurait du être annoncée laconiquement à la presse la semaine prochaine mais une indiscrétion publiée sur Internet risque bien de précipiter les événements. On lui reprocherait sa mauvaise gestion de la crise que traverse Max Havelaar depuis plusieurs mois. C'est que derrière les discours rassurants vantant une croissance exponentielle du marché du commerce de l'équitable se cache une toute autre réalité : chute des ventes, baisse des redevances liées à l'exploitation de la marque Max Havelaar, pression de la grande distribution sur les prix à la production, multiplication des marques de garantie écolo-socialement responsables, crise de confiance des consomm'acteurs de plus en plus perturbés par le choix des partenaires de la marque... Avec un angélisme d'une naïveté affligeante de jeunes cadres dynamiques, tout frais émoulus d'HEC pour bon nombre d'entre eux avaient cru pouvoir changer le monde de la grande distribution en empruntant les discours entendus à Porto Allègre pour mieux vendre leurs petits paquets de café fleurant bon la solidarité. « J’ai voulu qu’Alter Eco soit créatrice de lien social à travers une fonction banale et quotidienne : l’achat. Pour tous ceux qui veulent changer le monde avec leur caddie, sans pour autant faire la révolution ! Alter Eco fait le pont entre des petits producteurs parmi les plus défavorisés et les géants de la grande distribution et ça marche ! », expliquait Tristan Lecomte, le PDG d'Alter Eco, à son ami Michel-Edouard Leclerc le 5 avril 2006. Quelques jours plus tard, dans une interview accordée au magazine L’Entreprise, un représentant des hypermarchés Leclerc lâchait froidement : « Actuellement, nous sommes dans une phase de promotion et de soutien du commerce équitable, qui ne constitue qu’un marché émergent. Avec les volumes, les fournisseurs vont pouvoir écraser leurs coûts de production et nous pourrons ainsi augmenter nos marges ». La messe était dite. Débarqué pour cause de rentabilité insuffisante par les fonds de pension éthiques (!) qu'il avait lui-même introduits dans sa bergerie, le représentant le plus médiatique des concessionnaires de Max Havelaar est parti discrètement planter du riz en Thaïlande, comme d'autres vont planter leurs choux, l'heure de la retraite sonnée. Depuis, le nouveau responsable commercial d'Alter Eco a reconnu publiquement sur le blog d'un grand quotidien ce qu'avait toujours nié son médiatique président : l'exigence de confortables marges arrières de la part des centrales d'achat de la grande distribution pour qu'elles acceptent de distribuer les produits équitables. Derrière ce langage abscons se cache une bien curieuse réalité : la reconnaissance implicite de pratiques discriminatoires à l'égard des autres revendeurs, les plus petits notamment, qui ne bénéficiant pas du même avantage se trouvent contraints de vendre plus cher que leurs concurrents pour s'en sortir. L'équité serait-elle à ce prix ? En transformant une démarche en produit, en pactisant avec l'oligopole de la grande distribution, les dirigeants de Max Havelaar et de ses concessionnaires pouvaient-ils ignorer qu'ils conduisaient le mouvement à sa perte ? Bien au-delà de l'image du pont inéquitable de cette rivière Kwaï tombé entre les mains de l'oligopole des super et hypermarchés, les difficultés que rencontrent aujourd'hui la majeure partie de ceux qui ont fait le choix de distribuer leurs produits équitables en grandes surfaces constituent incontestablement une magnifique victoire de la grande distribution sur ceux qui prétendaient en changer les pratiques. Les consommateurs ont privilégié les produits du commerce équitable distribué en grande surface sans trop se demander ce que recouvraient véritablement ces mots magiques « commerce équitable » accolés l'un à l'autre, apposés sur les paquets de café multicolores qui ont fleuri, çà et là, dans les super et hypermarchés. En délaissant les boutiques spécialisées (Artisans du Monde, Minga, Andines...) au profit de produits au contenu équitable largement édulcoré, les consomm'acteurs et autres alter-consommateurs ont largement contribué à la neutralisation de cette alternative à la grande distribution qu'il aurait pu constituer. Effet domino, les réseaux alternatifs connaissent eux aussi de graves difficultés. Les petits producteurs qui se plaignent de plus en plus ouvertement du peu de retour du système, leurs salariés, les travailleurs journaliers, saisonniers, en un mot les sans terre et tous les autres précaires qui s'échinent tout au long des filières subissent de plein fouet les conséquences des errements de ces jeunes gens ambitieux qui ont confondu carrière personnelle, parts de marché, business... et équité. Pour autant, et au delà de la compassion, jamais les relations économiques et commerciales n'ont eu autant besoin de se voir insuffler cette dose d'humanité qui leur fait tant défaut. De dérives en récupérations, de partenariats improbables en dérapages dévastateurs, l'heure du bilan a sonné pour le commerce équitable aussi. Ses acteurs le comprendront ou alors la démarche restera irrémédiablement confinée au rang anecdotique de marché de niche pour consommateurs- consensuels... Nota : Sollicité, Max Havelaar n'a pas souhaité répondre à nos questions. http://www.marianne2.fr/Crise-larvee-chez-Max-Havelaar_a203146.html
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Du sang Français pour l’oncle sam
26/02/2011 05:58
Un chasseur alpin du 7ème BCA de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) a été tué hier en Afghanistan et un caporal du 132ème Bataillon cynophile de l’armée de terre de Suippes (Marne) grièvement blessé aux membres inférieurs, lors d’une attaque des insurgés contre un convoi français.
L’action s’est déroulée hier soir sur la route entre Tagab et Nijrab, à la suite d’une opération de ravitaillement de postes avancés dans la vallée d’Alassaï. Le convoi a été pris à partie par des insurgés qui ont tiré à l’arme antichar (sans doute RPG-7) dans sa direction. Un VAB a été touché, à bord duquel se trouvait les deux militaires. Un troisième a été légèrement blessé, mais il a depuis lors regagné son unité.
Touché, le VAB a néanmoins pu continuer à rouler, permettant au médecin d’intervenir à l’abri des tirs. Le chasseur alpin de 1ere classe est rapidement décedé de ses blessures alors que le caporal était évacué par hélicoptère, avant d’être rapatrié en France.
Cette attaque porte à 54 le nombre de militaires français tués en Afghanistan.

Clément CHAMARIER – RIP
Agé de 18 ans le chasseur de 1re classe Clément Chamarier avait choisi de s’engager pour cinq ans au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA – Bourg-Saint-Maurice) en février 2009.
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Le livre noir des gaspillages
20/02/2011 15:57
jeudi, 17/02/2011
Par Arnaud Folch
“Valeurs actuelles” s’est procuré en avant-première une étude réalisée par Contribuables associés, qui pointe petites et grosses dérives de nos dépenses publiques. Creusant chaque jour de nouveaux déficits.
Les faits, rien que les faits : tel est, selon Benoîte Taffin, porte-parole de l’association Contribuables associés, l’objectif des Dossiers du contribuable consacrés aux gaspillages de l’argent public en 2009 et 2010 qui seront dévoilés le 1er mars, et dont nous publions en exclusivité certains des extraits les plus marquants. Un an d’enquête et 84 pages pour dénoncer, chiffres à l’appui, le train de vie des « princes qui nous gouvernent », « le gouffre des collectivités territoriales », « les ruineuses annexes de la fonction publique » et « les associations et syndicats dévoreurs de subventions ». Entre autres. Du milliard d’euros de la grippe A aux 450 000 euros dépensés par la commune de Saint-Cyprien pour des toilettes publiques ouvertes seulement… trois mois par an, en passant par les 15 117 euros nets mensuels perçus par les trois conseillers les mieux payés de François Fillon et les dizaines de millions d’euros offerts – en violation de la loi de 1905 – pour la construction de mosquées, les exemples de cet “argent des Français” gaspillé se comptent par centaines. Quand ils sont débusqués… Il y a urgence à s’attaquer – vraiment– à ce mal français qu’est la “dépensionnite aiguë”, plombant chaque jour davantage nos déficits et notre dette, déjà abyssale, de 1 600 milliards d’euros - 25 000 euros par Français ! S’adressant le 19 septembre 2007 – quatre mois après son élection – aux membres de l’institut régional d’administration de Nantes, voici, rappelle Contribuables associés, ce que déclarait Nicolas Sarkozy : « Ne plus gaspiller un seul euro d’argent public, tel doit être l’idéal vers lequel nous devons tendre. […] C’est une question d’économie : nous n’avons plus les moyens de gaspiller, nous avons trop de déficits, nous avons trop de dettes. […] C’est aussi une question de morale : l’argent public, c’est l’argent des travailleurs, l’argent de ceux qui se donnent du mal pour gagner leur vie, qui ont du mal à gagner leurs fins de mois, du mal à loger leur famille et à élever leurs enfants en travaillant. Le moindre des respects qu’on leur doit, c’est de ne pas laisser gaspiller, de ne pas laisser détourner ce qu’ils ont si durement gagné. » Qui peut dire, plus de trois ans après, que le défi n’est plus d’actualité ?
Lire la suite
http://www.valeursactuelles.com/
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Lobbying : panique à la Commission européenne
18/02/2009 00:23
Douze sociétés «douteuses» sont inscrites sur la liste officielle des groupes de pression de l'institution.
Il règne un climat de paranoïa à la commission européenne depuis la découverte, la semaine dernière, d'une opération de piratage du registre d'enregistrement des lobbyistes à Bruxelles. Une mystérieuse société financière britannique, baptisée Fare Banks Ltd s'est inscrite, le plus simplement du monde, sur la liste des multiples groupes de pression opérant au sein du quartier européen.
Sur sa fiche d'identité, le cabinet en question affirme réaliser 250 millions d'euros de chiffres d'affaires, un revenu quarante fois supérieur à celui des plus gros cabinets de la place, comme Hill & Knowlton ! Son patron a tout l'air d'être un faux nez cachant un politicien italien, proche de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi. Le personnage en question, Gennaro Ruggiero, fantaisiste et hâbleur, est également lié à une douzaine d'ONG, également inscrites dans le fichier bruxellois. Ce qui permet à ces dernières d'être associées à l'élaboration des lois.
Radiations envisagées
Pour cette institution européenne, qui s'est longtemps flattée d'être une maison de verre, l'affaire fait désordre. La mise sur pied, le 23 juin dernier, de cette banque d'enregistrement des lobbyistes, qui fonctionne sur une base volontaire, avait pour but d'accroître la transparence, au sein d'une profession dont les méthodes restent opaques. En s'enregistrant sur la liste, les groupes de pression doivent notamment « veiller à ne pas obtenir ou chercher malhonnêtement des informations, et ne pas inciter le personnel européen à enfreindre les normes de comportement qui leur sont applicables ». Mais aujourd'hui, «le fait que douze sociétés douteuses puissent ainsi figurer sur ce registre, décrédibilise la démarche et met en lumière l'absence de contrôle de la part de la commission» , critique Erik Wesselius, représentant d'Alter EU, une ONG spécialisée dans la surveillance des lobbys bruxellois.
Bruxelles a attendu de recevoir deux plaintes extérieures pour enquêter sur cette société britannique. «S'il est avéré que des règles ont été violées, ces lobbies pourraient être radiés», affirme Valérie Rampi, porte-parole à la commission, qui encourage les journalistes et les eurocrates à dénoncer les brebis galeuses. Dans le passé, plusieurs agences, dont G plus, qui défend notamment les intérêts du Kremlin, avaient été temporairement suspendues. Et progressivement, la commission prend conscience des effets pervers d'une politique libérale. Récemment, dans une note interne, elle a mis en garde ses services contre «la montée des activités d'espionnage» en son sein, visant à obtenir des «informations sensibles et classées».
Autant d'activités susceptibles, selon elles, d'être conduites par des journalistes, des agences de relations publiques ou des lobbys. Même le parlement européen, où l'inscription au registre des lobbyistes permet un libre accès à ses bâtiments, découvre sa propre fragilité, physique cette fois. Les mesures de sécurité y sont plus lâches qu'à la commission. Jeudi, des malfaiteurs ont pénétré tranquillement dans les murs, braqué une banque ING située en plein cœur de l'enceinte, avant de repartir. En plein jour.
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Le «Madoff texan» accusé d'une fraude de 9,2 milliards
18/02/2009 00:21
La justice américaine a gelé les actifs de Robert Stanford, financier texan accusé d'être à l'origine de fraudes s'élevant à 9,2 milliards de dollars. Sa société aurait promis aux investisseurs des retours sur investissements trop beaux pour être vrais.
L'étau se resserre autour du milliardaire Robert Stanford, patron du Stanford Group. Accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur boursier américain, d'avoir monté une escroquerie lui permettant de vendre 8 milliards de dollars de produits financiers en promettant des rendements exceptionnels, le milliardaire texan a vu ses actifs gelés par la justice américaine mardi. La SEC a également annoncé mardi soir avoir découvert une fraude annexe de 1,2 milliard de dollars. Des agents fédéraux auraient fait irruption au siège du Stanford Financial Group, basé à Houston, très certainement pour y effectuer des copies de fichiers confidentiels.
Selon la SEC, la société Stanford International Bank, filiale bancaire du groupe, aurait promis aux investisseurs des «taux d'intérêt improbables et non justifiés», soi-disant dus à sa «stratégie d'investissement exceptionnelle» qui aurait permis à l'établissement d'obtenir des retours sur investissements à deux chiffres pendant 15 ans. D'après le New York times, la SEC accuse également trois autres collaborateurs de Robert Stanford d'avoir aidé ce dernier à mettre en place sa fraude. Au total, l'ensemble des sociétés Stanford revendique des clients dans 140 pays, et des actifs sous gestion s'élevant à 50 milliards de dollars.
LIRE AUSSI
» Les États-Unis craignent un nouveau Madoff
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Crise : le choc est à venir.Opinion: Harald Welzer*
13/02/2009 00:43
Peu de temps avant la banqueroute de Lehman Brothers, Josef Ackermann, le président de la Deutsche Bank, avait laissé courir le bruit que le pire était passé. Dans les semaines fiévreuses qui se sont succédé depuis, les politiques et les spécialistes se sont surpassés dans la recherche de moyens destinés à doper la consommation, comme si le capitalisme était en mouvement perpétuel et qu'il suffisait de relancer son cycle de création continue.
L'idée que, cette fois, il s'agit peut-être de plus que d'une "crise", n'est apparemment venue à personne. La vie suit son cours : on emprunte, on donne un tour de vis fiscal, et on espère, avec tout ça, passer le cap au plus vite. Le manque de la plus élémentaire clairvoyance de la mesure et des conséquences de la débâcle financière indique pourtant bien que ce qui est arrivé n'a pas été anticipé. Des faillites bancaires massives, des groupes d'assurances entamés, des Etats eux aussi au bord de la ruine ? Et les milliards requis pour tout ça, que sont-ils, sinon de l'argent virtuel injecté dans un système lui-même au bord de l'implosion, à cause, justement, de la nature virtuelle de ses échanges ?
Bien que la catastrophe économique déploie implacablement son cours à une allure défiant toute concurrence, frappant une branche après l'autre, le bricolage, le raboutage et le rembourrage, et les sempiternels sommets continuent à donner l'apparence que la crise est gérée. Les réactions des gens sont graves, mais pas paniquées. En dépit du lot quotidien de nouvelles horrifiques en provenance de la Global Economy, citoyennes et citoyens ne sont que modérément agités.
Notons d'abord qu'un événement, considéré comme historique par la postérité, est rarement perçu comme tel en temps réel. Rétrospectivement on s'étonne qu'un Kafka, le jour où l'Allemagne déclara la guerre à la Russie, ait seulement consigné dans son journal de façon lapidaire : "l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. - Après-midi : cours de natation". Les ondes de choc, qui parcourent nos sociétés modernes et complexes, partent d'un point d'impact catastrophique initial qui n'atteint les fonctions essentielles qu'à retardement. Il est donc plutôt exceptionnel qu'un bouleversement social soit reconnu pour ce qu'il est par ses contemporains. C'est aux historiens qu'il appartient d'en constater la réalité. Les écologistes déplorent parfois que les gens ne parviennent pas à intégrer l'idée que leur environnement se modifie.
Une étude menée sur plusieurs générations de professionnels de la pêche, en Californie, a montré que c'étaient les plus jeunes qui avaient le moins conscience du problème de la surpêche et de la disparition des espèces. De telles modifications de perception et de valeurs, analogues aux transformations environnementales, on les rencontre aussi dans la sphère sociale : que l'on pense au renversement complet des valeurs dans la société allemande à l'époque hitlérienne.
Dans cette société, les composantes non juives auraient, en 1933, trouvé complètement impensable que, quelques années plus tard seulement, et avec leur participation active, leurs concitoyens juifs se verraient non seulement spoliés, mais seraient embarqués dans des trains pour être mis à mort en grand nombre. Ce sont pourtant les mêmes qui regarderont, à partir de 1941, les convois de déportés partir vers l'Est, tandis qu'une partie non négligeable d'entre eux rachèteront les installations de cuisine, le mobilier et les oeuvres d'art "aryanisés" ; que certains prendront la gestion d'affaires "juives" ou habiteront des maisons dont leurs propriétaires juifs auront été expulsés. En trouvant cela tout naturel.
Que les changements de cadre de vie ainsi que de normes consensuelles se remarquent à peine, tient aussi à ce que les métamorphoses perceptibles ne concernent qu'une part souvent infime de la réalité vécue. On sous-estime de façon chronique combien le train-train quotidien, les habitudes, le maintien d'institutions, de médias, la continuité de l'approvisionnement entretiennent la croyance qu'en fait rien ne peut arriver : les bus fonctionnent, les avions décollent, les voitures restent coincées dans les embouteillages du week-end, les entreprises décorent leurs bureaux pour Noël. Autant de preuves de normalité qui viennent étayer la conviction bien enracinée que tout continue comme au bon vieux temps.
Au moment où l'histoire se produit, les hommes vivent le présent. Les catastrophes sociales, à la différence des cyclones et des tremblements de terre, ne surviennent pas sans crier gare mais, pour ce qui est de leur perception, représentent un processus quasi insensible, qui ne peut être condensé en un concept comme celui d'"effondrement" ou de "rupture de civilisation", qu'a posteriori.
C'est bien connu : le savoir croît en même temps que l'ignorance ; mais jusqu'à présent nous avons, avec Karl Popper, donné à cette maxime un sens plutôt optimiste en l'interprétant comme une exigence de stabilité pour les sociétés de savoir. Or les crises qui sont en train de s'accumuler - le climat et l'environnement, l'énergie, les ressources et les finances - manifestent à l'évidence que nous devons nous battre sur de nombreux fronts dans une ignorance abyssale des conséquences de nos actes.
La déconfiture de l'expertise, où qu'elle s'applique, ne marque-t-elle pas que nous nous trouvons déjà à un "tipping point" point de basculement systémique, à partir duquel des tendances ne peuvent plus être corrigées ? La dernière en date nous fait remonter deux décennies en arrière : l'éclatement général que personne n'avait prévu de tout un hémisphère politique avec des effets de fond sur les configurations des Etats. Alors la marche triomphale de l'Occident paraissait scellée ; on proclama précipitamment la fin de l'histoire, mais entre-temps, la suite semble avoir montré que, dans cinquante ans, les historiens pourraient bien dater de 1989 le commencement du recul des démocraties. Ils pourraient bien diagnostiquer que l'actuelle crise financière mondiale seulement n'avait été que la nouvelle étape d'un déclin entamé depuis longtemps.
On peut, sans risque, qualifier dorénavant de changement accéléré le fait de passer en un instant d'une époque à une autre, dès lors qu'un ultralibéralisme débridé succède à un interventionnisme étatique qui met sens dessus dessous toutes les certitudes jusque-là acquises, non seulement en matière d'économie et de finance, mais aussi dans la politique du climat. Pourtant, personne n'envisage sérieusement la possibilité d'un échec total et, à cet égard, les crises financière, énergétique et climatique révèlent des affinités. On tient pour impossible un effondrement complet du système financier et économique et on se représente encore moins que la pénurie d'énergies fossiles atteigne un niveau tel, d'ici quelques années, que même dans les pays les plus riches, les plus bas revenus ne pourront plus se chauffer.
Qu'est-ce que signifie la connaissance du présent ? Les émissions de gaz à effet de serre vont s'accroître du fait de l'industrialisation globalisée, au point que la fameuse limite des deux degrés au-delà desquels les conséquences des changements climatiques deviennent incontrôlables ne sera pas tenable. En même temps, les spécialistes du climat ne nous donnent que sept ans pour changer de cap. La concurrence qui s'accroît de plus en vite autour des ressources pourrait bien dégénérer en affrontements violents pour départager vainqueurs et vaincus.
Et il n'y a aucun moyen de savoir dans quel groupe se situera l'Europe. Désormais, c'est l'avenir des générations futures que l'on va obérer, notamment par l'envol de la dette publique et la surexploitation des matières premières. Cette colonisation de l'avenir se paiera, car le sentiment d'inégalité entre générations est l'un des plus puissants catalyseurs de mutations sociales radicales. Des mutations qui ne doivent pas s'entendre en un sens positif, comme le projet de renouvellement générationnel du national-socialisme l'a montré.
Une masse débordante de problèmes dans un contexte où le manque de solutions possibles est criant conduit à ce que la psychologie sociale définit comme une "dissonance cognitive". Ou, pour le dire à la manière de Groucho Marx : pourquoi prendrais-je soin de la postérité ? Est-ce que la postérité s'est préoccupée de moi ? Certes, un objectif tel que l'égalité entre générations remet en question les calculs de croissance à courte vue aussi bien que l'idée que le bonheur s'obtient par une mobilité ininterrompue et par l'éclairage 24 heures sur 24 de la planète entière.
C'est justement en temps de crise qu'on voit ce qui se passe, fatalement, quand une entité politique commune ne procède d'aucune idée de ce qu'elle veut vraiment être. Des sociétés qui se contentent de satisfaire leur besoin de sens par la consommation n'ont, au moment où, alors qu'elles se sont coupées de la possibilité d'acquérir une identité du sens et un sentiment de ce qu'est le bonheur quand l'économie fonctionnait encore, plus de filet pour retarder leur chute. Cela tombe au moment où les experts n'ont aucun plan à proposer. Peut-être leur vol à l'aveuglette est-il le signe d'une renaissance. Celle du politique.
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*Psychosociologue allemand, chercheur au Kulturwissenschaftlichen Institut d'Essen. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la mémoire et la perception des événements historiques.L'étude qu'il a dirigée "Opa war kein Nazi" ("Grand-père n'était pas nazi") a été un best-seller en Allemagne (Fischer, 2002). "Les Exécuteurs : des hommes normaux aux meurtriers de masse" (Gallimard, 2007)
Traduit de l'allemand par Nicolas Weill
Notes :
VOICI L’INTÉGRALE EN 3 PARTIES DE L’INTERVIEW DE NAOMI KLEIN A LATÉLÉLIBRE
Nous avons pu rencontrer Naomi Klein, cette journaliste et écrivaine canadienne, auteure du livre “No Logo”, et plus récemment de “La stratégie du choc” (2007, Actes Sud). Alors que la crise financière s’installe dans le monde entier, il nous a semblé utile d’entendre cette spécialiste du “capitalisme du désastre”.
Partie 1 : "La stratégie du choc" à l’œuvre pendant la crise financière
http://www.dailymotion.com/video/x7764j_naomi-klein-partie-1_news
“La règle du néolibéralisme n’est pas le libre-marché, la règle c’est l’intérêt des multinationales”
Dans cette première partie, Naomi Klein nous rappelle la stratégie de l’idéologie “néo-libérale”: profiter des crises pour installer un peu plus le système du “laissez-faire”. Un système qui fonctionne sur les bulles spéculatives et le secours de l’Etat en cas de problème. Quand elles gonflent, les spéculateurs font des profits, et ”quand les bulles éclatent, l ’Etat intervient et nationalise la dette, nationalise le risque”.
Une stratégie politique
Elle donne l’exemple édifiant du cyclone à la Nouvelle Orléans. Selon elle, ce n’est pas le cyclone “Erika” qui a détruit la ville, mais c’est la démission de l’Etat sur tous les services publics (notamment l’entretien des digues), qui a favorisé la catastrophe.
“En fait, si vous vous rendez à la Nouvelle-Orléans aujourd’hui, vous verrez la vision de la reconstruction de l’administration Bush : elle consiste à finir le boulot, à détruire l’Etat et le service public. Donc le réseau des écoles publiques. Et pour l’ensemble des logements sociaux, c’est pareil. La Nouvelle-Orléans accueille beaucoup de logements sociaux. Dès que la ville était sous les eaux, j’y étais à l’époque, des hommes politiques et des lobbyistes ont déclaré : « maintenant, nous pouvons fermer le projet de logement ». En fait, j’ai cité un homme politique républicain qui disait : « nous ne pouvions pas arrêter le projet mais Dieu l’a fait ».
Bush s’est invité à la TV et a déclaré que nous aurions « la société de propriétaires » à la Nouvelle-Orléans. Les particuliers vont habiter dans leurs propres logements au lieu de louer un logement social. Donc on peut observer un lien direct entre ce qui s’est passé à la Nouvelle-Orléans et la crise hypothécaire actuelle, celle des subprimes, nous ne vivons pas un accident de l’histoire »
PARTIE 2 : Comment le capitalisme a voulu oublier la crise de 1929
http://www.dailymotion.com/video/x777ws_naomi-klein-partie-2_news
Lors de cette deuxième partie de l’interview, la journaliste nous met en garde contre l’impression donnée par les dirigeants libéraux. Que ce soit Bush ou Sarkozy, tous s’efforcent de nous convaincre qu’ils veulent s’attaquer à la crise. Selon la journaliste, ils n’ont en fait qu’une idée en tête, continuer le travail entrepris depuis des années: briser les acquis sociaux obtenus par les travailleurs au siècle dernier.
“Je pense que Nicolas Sarkozy est un homme politique qui sait dire aux gens ce qu’ils veulent entendre”. Elle est très féroce avec Bush, qui lui aussi a pris ses distances avec les traders de Wall Street: “il a déclaré que Wall Street était “ivre” des profits, comme s’il y était étranger. Or c’est lui qui servait à boire, c’était lui le barman, et il a fait semblant de tout découvrir.“
Elle revient sur la crise de 29, et sur les outils mis en place lors du New Deal, pour réguler le système anarchique des banques.
“Après le krach financier de 1929. Un choc est survenu dans le système et Franklin D. Roosevelt a fait voter une loi appelée «Glass-Steagall » qui a établi une barrière entre les banques d’affaires et les banque de dépôt. Selon cette loi, si vous vous lancez dans la banque d’affaires, si vous voulez jouer, spéculer, faire plein de profits, très bien mais le gouvernement ne garantira pas vos investissements, c’est votre problème, aller jouer au casino! Si vous voulez être une banque de dépôt, si vous voulez la confiance des épargnants qui vous confient les économies de toute une vie, nous allons garantir cette épargne, c’est l’engagement de l’Etat ; mais si nous sécurisons les économies, une banque de dépôt ne peut pas spéculer, vous devez prendre le moins de risque possible“.
Des lois qui ont été volontairement oubliées, à partir du mandat de Ronald Reagan.
PARTIE 3 : Pendant la crise, le peuple doit agir
http://www.dailymotion.com/video/x778b3_naomi-klein-partie-3_news
L’une des choses qui empêche les gens d’agir c’est l’idée que nous sommes impuissants. Nous l’entendons tout le temps. Tous ceux qui ont moins de 40 ans ont grandi avec l’idée que le gouvernement est le problème, pas la solution“.
Pour terminer cette rencontre, je demande à Naomi Klein comment, selon elle, le peuple peut agir contre ceux qui veulent profiter de la crise pour faire passer en douce leur idéologie noé-libérale (voir les épisodes précédents). En bonne sociale-démocrate-radicale, elle balaie les deux extrêmes : ni libéralisation, ni collectivisme.
Pas de pouvoirs concentrés en seulement quelques mains, mais l’action collective de base. Elle donne les exemples de la sécurité sociale au Canada, son pays, et les programmes de logements aux USA, qui ont été obtenus grâce à des actions directes.
« Les gens étaient expulsés de chez eux, comme aujourd’hui, avec des saisies. Les voisins étaient organisés dans des groupes solidaires. Quand les meubles des voisins étaient déposés dans la rue, ils les remettaient dans la maison. Ils prenaient ce genre d’actions directes. C’est ce genre de pression qui a créé le contexte pour que F.D Roosevelt dise à Wall Street « Regardez, la gauche gagne du terrain dans le pays, il faut un compromis, et ce compromis, c’est le New Deal ».
La stratégie du choc - Vidéo
http://www.dailymotion.com/video/x5kffc_naomi-klein-la-strategie-du-choc_news
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFuEZAkVkafKEuNWM.shtml
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Crise mondiale: les 25 responsables débusqués par The Guardian.
28/01/2009 20:31
Le quotidien britannique The Guardian a publié lundi 27 janvier une liste comprenant 25 responsables de l'actuelle crise financière mondiale.
Selon l'auteur de l'article Mme Julia Finch, l'actuelle crise financière n'est pas un désastre naturel, mais une catastrophe provoquée par les hommes. "Et nous en sommes tous responsables d'une façon ou d'une autre", estime la journaliste.
L'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, figure en tête de cette liste des "responsables" qui ont permis à la bulle hypothécaire de gonfler suite au bas taux d'intérêt et à une régulation insuffisante du système des prêts que les banques octroyaient à des emprunteurs à des fins d'hypothèque.
Par ailleurs, Mme Finch cite une série d'hommes politiques qui assument, selon elle, la responsabilité de la crise. On y trouve notamment l'ancien président américain Bill Clinton dont l'administration a adopté plusieurs lois permettant aux couches les plus démunies de la population d'obtenir des autorisations pour recevoir des prêts bancaires afin d'acheter des logements; George W. Bush qui, au lieu de bloquer ce processus, l'a relancé de plus belle; le premier ministre britannique Gordon Brown, qui a "mis les intérêts des financiers au-dessus de ceux des représentants de l'autre volet de l'économie, notamment des producteurs".
La liste des responsables de la crise comporte aussi d'anciens et actuels PDG des plus grands établissements financiers des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, tels que la compagnie d'assurance American International Group Inc., les banques Goldman Sachs, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Halifax Bank of Scotland, Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley, Northern Rock, Bear Stearns, Bank of England et autres.
Le journal accuse, en outre, des personnalités, telles que le financier George Soros, le milliardaire Warren Buffet et le président d'un fonds d'investissement US John Paulson "d'avoir vu arriver la crise".
*http://www.guardian.co.uk/business/2009/jan/26/road-ruin-recession-individuals-economy
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Alan Greenspan. De quoi a-t-il la tête? |
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http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFFEyEpuEExdsKGWB.shtml
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Deuxième vague d’effondrements bancaires.Et personne de pendu !
26/01/2009 03:26
La prudence suspecte des banques ces derniers mois semble avoir trouvé une explication. Comme dans le cas d’un séisme de forte magnitude, après un premier effondrement le système financier connaît ces derniers jours un phénomène de réplique. De nouvelles pertes colossales sont annoncées depuis vendredi dernier dans de nombreux établissements bancaires.
Après les pertes de Citigroup et Bank of America, vendredi, le déficit dévoilé par la Royal Bank of Scotland (RBS) a entraîné lundi un effondrement du titre de 66% et un début de panique lundi 19 janvier. Le coffre-fort Helvétique n’est pas épargné. Dans la même journée les actions Crédit Suisse ont perdu 6,7% de leur valeur. Celles d’UBS ont plongé de 25% en dix jours, alors que court le bruit de considérables pertes trimestrielles. La Confédération Helvétique va reprendre à son compte 60 milliards de francs d’actifs toxiques à UBS.
Alors que les Etats-Unis s’apprêtent à débloquer la seconde enveloppe de 350 milliards de dollars du plan Paulson et que Barack Obama, souhaite obtenir 1000 milliards de dollars supplémentaires du Congrès la situation est également préoccupante en Europe.
Der Spiegel, dans son édition d’hier rapporte que les grandes banques allemandes n’ont jusqu’à présent provisionné pour dépréciation qu’un quart des de 300 milliards d’euros d’actifs toxiques américains présents dans leurs comptes mais surtout, que le ministère allemand des Finances évalue à 1.000 milliards d’euros les actifs risqués.
En Grande-Bretagne, le gouvernement britannique a lancé lundi un nouveau plan pour les banques qui assure leurs pertes et garantit leurs dettes. Il y a urgence. Royal Bank of Scotland (RBS) a indiqué que ses pertes pourraient atteindre 30,95 milliards d’euros au titre de 2008. Pour éteindre l’incendie, la participation de l’Etat britannique au capital de la banque doit être portée de 58% à la suite du premier plan à, près de 70%. L’extrême fragilité de RBS a fait plonger son titre de 67% lundi et a entraîné dans son sillage la chute des autres valeurs bancaires britanniques.
L’inquiétude est partagée au niveau européen. Les valeurs bancaires irlandaises ont connu un très fort recul à l’image d’Allied Irish Banks (-59%) qui doit recevoir pour deux milliards d’euros de fonds publics moyennant 25% des droits de vote donnés à l’Etat Irlandais. En France, les titres de BNP Paribas et Société générale ont perdu de l’ordre de 10%.
Les regards se tournent naturellement vers la nouvelle administration américaine. Confrontée à ce qu’elle considère comme un puits sans fond, l’équipe Obama réfléchit à une nouvelle stratégie. Une mesure radicale consisterait à nationaliser les actifs douteux de l’ensemble du système bancaire. Le contribuable américain se trouverait alors l’heureux propriétaire des actifs jugés “toxiques”. Et comme la barque n’est pas assez chargée, l’Etat Fédéral pourrait être sollicité par les autres grands secteurs en crise, sidérurgie mais surtout automobile à travers la prise en charge du paiement des pensions de retraite et d’assurance-maladie.
Cette conjoncture anxiogène devrait amener de l’eau au moulin de Nicolas Sarkozy qui reçoit ce soir à l’Elysée les principaux dirigeants des banques françaises pour aborder notamment la question des bonus. Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, est également entré dans la danse en déclarant dans un discours prononcé hier à l’occasion d’un colloque "Coface Risque Pays 2009" qu’il convient de mettre fin “à la culture du bonus” et à la “focalisation excessive sur le rendement à court terme dans le secteur financier”.
“Les politiques agissent comme s’ils étaient actionnaires majoritaires des banques, ce qui n’est pas du tout le cas”se défendent les banquiers. Ce qui est vrai, du moins pour le moment.
Les dirigeants du secteur bancaire auraient-ils mangé leur pain blanc ? C’est ce qu’on peut penser lorsque la position de Nicolas Sarkozy rejoint celle du travailliste Gordon Brown. A l’occasion de l’annonce d’un nouveau plan de sauvetage bancaire, le Premier ministre britannique a proclamé sa colère contre les banques. A ses yeux cette nouvelle bouée de sauvetage “n’est pas un chèque en blanc” destiné à aider des banques « irresponsables », mais bien à irriguer l’économie sevrée de crédit.
Deuxième vague d’effondrements bancaires.Et personne de pendu !
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