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30/3/2011 – 11h35
ROME (NOVOPress) : Après que le premier ministre Silvio Berlusconi a annoncé que 1 450 Tunisiens supplémentaires arriveraient aujourd’hui au camp de Manduria dans les Pouilles, le sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Alfredo Mantovano, a démissionné en signe de protestation, en même temps que le maire de la ville, Paolo Tommasino. Tous deux sont membres du Pdl (parti de Berlusconi). Tant le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, que le maire de Rome, Gianni Alemanno, demandent qu’il y ait une « clarification » au gouvernement. « Il faut écouter Mantovano », avertit La Russa.
Pour les clandestins de Lampedusa, Umberto Bossi, le chef de la Ligue du Nord, a la solution : « Cassez-vous ! »
Mantovano, originaire des Pouilles, avait garanti aux habitants que le camp n’accueillerait pas plus de 1 500 immigrés au maximum. Avec les 1 450 embarqués aujourd’hui sur le navire Excelsior en partance de Lampedusa, on approche en réalité le chiffre de 3 000 persones. Ce n’est pas tout. Le camp de Manduria était prévu à l’origine pour accueillir des réfugiés venant de Libye. Jusqu’à présent, pourtant, la majorité des clandestins qui ont envahi Lampedusa est arrivée de Tunisie. Il s’agit donc de clandestins, qui devraient être retenus dans des centres d’identification pour être ensuite expulsés ou rapatriés. Un centre d’identification suppose de garantir la surveillance et la sécurité, absentes jusqu’à présent du camp de Manduria.
Il n’y a pas de chiffres officiels mais plus de 500 étrangers se sont déjà enfuis du camp. Et il est fort probable que les 1 500 Tunisiens supplémentaires qui vont arriver ont l’intention d’en faire autant. Les carabiniers ont dû intervenir la nuit dernière à la gare d’Orio, qui a été littéralement prise d’assaut par les Tunisiens, sortis du camp sans aucune difficulté avant de rejoindre le Nord. Hier, on en a arrêté 23 qui étaient déjà arrivés à Turin. Certains ont été transférés dans un centre d’identification, une dizaine ont été remis en liberté avec l’ordre de quitter l’Italie dans les cinq jours.
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