Entretien avec l’un des intermédiaires des ventes d’armes à l’Angola entre 1993 et 1998.
Actuellement réfugié en Israël et condamné à six ans de prison en première instance, Arcadi Gaydamak ne s’est jamais présenté devant la justice. Il accuse l’ex-juge Courroye d’être à la tête d’« un puissant réseau administratif » qui l’aurait condamné. Absurde. Impensable. Comment un juge d’instruction, en France, pourrait-il suggérer ou imposer à un tribunal de condamner un prévenu ? L’homme d’affaires livre sa vérité.
Pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté au procès de l’Angolagate, aussi bien en première instance qu’en appel ? Ayant fait l’objet de poursuites de la justice française depuis quinze ans, je sais qu’elle n’est pas seulement aveugle mais aussi sourde. Et preuve qu’elle est manipulée, c’est que malgré les témoignages de l’ancien patron de la DST et du chef d’état-major, le général Douin, en ma faveur, la condamnation demeure.
Vous contestez toujours les accusations portées contre vous, notamment d’avoir aidé l’association de Charles Pasqua en échange de votre promotion dans l’ordre national du Mérite ? Bien évidemment, ma nomination dans l’ordre du Mérite est la récompense de mes actes de bravoure pour mon rôle joué dans la libération des deux pilotes français faits prisonniers par les Serbes en août 1995. Sans moi et Jean-Charles Marchiani, ils n’auraient jamais été libérés. C’est grâce à mes relations avec des officiers du KGB que nous avons pu obtenir un tel résultat.
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