16/01/08 – 19h00
PARIS (NOVOpress) - Philippe Schmitt est en colère et passablement écœuré. Il était prêt, mercredi matin, à assister aux derniers instants tragiques de sa fille, assassinée le 25 novembre 2007 dans le RER D de plusieurs coups de couteau par un récidiviste. La justice lui a refusé ce droit et a l’a écarté de la reconstitution du drame qui s’est déroulée en gare de Pontoise (Val-d’Oise). A la terrible douleur d’un père éploré s’ajoute donc l’incompréhension et le sentiment d’injustice.
«L’attitude du juge d’instruction à mon égard a été lamentable. Nous n’avons aucun droit, sauf celui de nous taire, et aujourd’hui, cela, je le dénonce » déclare Philippe Schmitt dans Le Parisien d’aujourd’hui. Le père de la victime a également stigmatisé l’indifférence et le mépris de l’institution judiciaire à son égard, le juge d’instruction ne l’ayant même pas personnellement contacté.
Doit-on en effet voir dans cette attitude des pouvoirs publics la conséquence du combat mené par Philippe Schmitt pour dénoncer les dysfonctionnements et le laxisme du système judiciaire français et tenter d’éviter de nouveaux drames du type de celui qui l’a frappé ?
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