Jeudi 8 et vendredi 9 janvier, à Paris, dans une Ecole militaire très sécurisée pour l'occasion, les grands de ce monde, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Tony Blair, etc. se sont succédés à la tribune pour philosopher sur la probable nécessité de repenser le capitalisme mondial. Le tout sous l'égide d'Eric Besson, pas peu fier.
Dans leurs discours respectifs, le président français et la chancelière allemande ont témoigné une fois de plus d’une volonté commune de moraliser le capitalisme mondial et ont fermement critiqué l’échec des institutions économiques internationales. Rien de bien neuf, en somme.
Mais plus tard, une fois sortis les « officiels » suivis de la horde des journalistes accrédités, des acteurs clés de l'économie se sont réellement penchés sur les questions soulevées par la crise actuelle.
Des représentants de l'Organisation Mondiale du Commerce, de l'Union Européenne, et des pays émergents, se sont vraiment demandé si l'on pouvait réguler le capitalisme, si mondialisation peut rimer avec justice sociale.
C'est à cette occasion que Marianne2 a rencontré Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie. Regardez l'interview qu'il nous a accordée.